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28 avril 2006

Commentaires

cactus

un dialogue oui mais de trop long monologues .....
_-même bons comme souvent là ( mais pas ici ...même si certaines réponses ici hoooooooo là là sont presque plus longues que votre " message de base" :-)...
( je ne dis point monoblogs :-)_-

..... c'est aussi ne penser qu'à soi loin de tout autre , non ?

Marcel Patoulatchi

Je pense que vous pointez du doigt un problème traditionnel. Si on prend l'exemple évident du Front National, on observe que personne, ou presque, ne semble avoir fait l'effort de regarder de près ce qu'il raconte. On l'ostracise et, ce faisant, on s'interdit de porter une critique poussée, on regarde en surface. Alors que ce parti aurait vraiment du souci à se faire si la question de la faisabilité de son programme était envisagée, ou plutôt de son non-programme (si on fait abstraction de la hausse du trafic aérien prévu, que trouve t-on dans ce programme ? Rien, absolument rien). Mais drapé dans une certaine bonne conscience qui interdit de toucher aux détritus, ce sujet n'est pas abordé. N'est pas éboueur qui veut. Très souvent l'amalgame est fait avec le NSDAP. C'est facile, le FN emploie les mêmes symboles, parfois même les mêmes slogans (mais l'historien attentif remarquera que la liste des utilisateurs du slogan « NNN chômeurs / NNN population bouc-émissaires » est bien longue). Mais cet amalgame n'est qu'une comparaison imparfaite, puisqu'elle ne s'attache qu'à ce qui conforte son idée (le postulat de départ étant : le FN est un parti raciste, ses électeurs sont donc des idiots racistes), pas à observer ce qui diverge.
La conséquence, ce sont des élections comme notre dernière présidentielle, produits de la mentalité d'une élite auto-proclamée incapable de comprendre pourquoi les gens votent (cf. Arditti déclarant qu'il entre en Résistance ou encore Borloo se disant outré du succès des extremistes).

L'autre jour, dans un documentaire télévisé, un policier décrivait son métier comme celui d'éboueur de la société. Trop peu de monde rechigne à adopter cette saine posture. Tout le monde s'accorde à décrire notre monde comme imparfait, voire pire, mais peu de monde accepte de mettre le nez là où le miasme et la confusion dominent. L'absence de thérapie n'est pas toujours une bonne thérapie, en particulier lorsqu'il s'agit de s'interdire d'observer avec raison les symptômes.

Eolas, des avocats qui viennent voir des juges, ça reste finalement de la petite cuisine dans un petit monde déjà bien défini et constituant une infime minorité de la population.
C'est très bien, je ne dirais point le contraire ; mais ce n'est pas révolutionnaire.

basba, je pense que l'éthique dont vous parlez ne devrait pas conduire à sanctionner des individus qui ont payé leur dette. Si le condamné a purgé sa peine, s'il est réhabilité, il n'y a pas de raison fondamentale de lui interdire l'accès à un lieu, sauf à croire que ce lieu le pousserait à la récidive.
Non, il ne s'agit pas vraiment d'éthique professionnelle de s'étonner que des individus qui ont déjà révélé être corruptibles puisse briguer des mandats publics. Il s'agit tout simplement de morale (le mot maudit synonyme d'éthique). Et cette morale n'a pas vocation à interférer avec les attributions professionnelles de ceux qui en disposent, mais avec leurs attributions civiques. En d'autres termes, si on se choque que des corruptibles puisse briguer des mandats publics, on doit voter ou proposer des lois (si c'est en notre pouvoir) pour s'assurer que cela ne puisse pas se faire, mais pas user de son pouvoir professionnel pour imposer une morale que la loi n'impose pas.

chouard, je pense bon de vous signaler que l'abus de mise-en-gras rebute certains lecteurs (dont je fais partie). Il est quelque fois pénible d'être face à un texte qui impose l'endroit où l'attention doit porter. Cela peut se justifier par exception. Lorsque cela est systématisé, ça donne plutôt l'impression d'être confronté à un tract politique qui appuie sur ses mots clefs - en bref, du prêt-à-penser, du prêt-à-revendiquer. Dans l'absolu, est un tract n'est pas forcement mauvaise chose. Néanmoins, il est peu enclin au dialogue, c'est généralement à prendre ou à laisser.

Jean-Dominique, le lien entre pénal et morale est un sujet épineux. D'un coté on dit que la loi pénale n'a pas à être l'incarnation de la morale, de l'autre, on doit bien admettre que c'est une prise de position morale qui fonde la plupart des infractions pénales.
Bien entendu, la loi pénale évolue... avec la morale... En ce sens, il est n'est pas anormal, selon les cas, que les paladins d'un jour deviennent demain des criminels et que les voyous du passé puisse trouver aujourd'hui légitimité. Lorsqu'en 44 fut fait examen de l'attitude de certains services de police durant la période de « l'État Français », certains policiers arguèrent qu'ils ont servi la Nation comme ils l'avaient fait en 1934 en empêchant les ligues factieuses de prendre le pouvoir (si c'est une ligne de défense discutable, la remarque n'en reste pas moins considérable).

Marc Fievet

Bonsoir,
Lorsque Gilbert Azibert refusa l'accés de l'ENM à Gabriel Mouesca, il a démontré par cette attitude rétrograde sa psychorigidité qui, non contente de desservir la magistrature dans son ensemble, a fait de nombreux adeptes parmi les promotions sorties sous son patronage...Est-ce que cette attitude est indispensable pour rendre une bonne justice et ne serait-ce pas la preuve d'un constat d'une réelle incapacité à la rendre démontrant aussi cette peur de la pensée et du regard de l'autre. Gilbert Azibert...c'est quand même lui qui avait porté plainte pour une malheureuse histoire de mutation, sortie un premier avril, par des futurs magistrats (La police avait perquisitionné à l'ENM, et il s'en était fallu de peu qu'il n'alerte la DNAT...). Quand on est coinçé à ce point, rien de bon ne peut sortir de telles attitudes.
Bien sincérement
Marc Fievet

Jean-Dominique Reffait

Le débat n'est pas une juxtaposition d'opinions mais une construction dialectique, paroles qui en amènent d'autres, et qui modifient la forme des idées. Mais il suppose une honnêteté intellectuelle de départ.
La première honnêteté consiste à lire ou à écouter avec attention et empathie, créditant l'auteur d'une réflexion de bonne foi, quand bien même son opinion nous apparait indéfendable.
La deuxième honnêteté consiste à examiner ses propres opinions avec la "malveillance" scientifique à laquelle invitait Bachelard. Il y a forcément, dans ce que j'exprime, quelque chose qui cloche, car à aucun moment sur la terre il n'a pu se trouver un homme qui embrassait la totalité des raisons et des moyens de les exprimer. Il y a donc, dans tout ce que j'exprime et malgré mon attention, un petit truc foireux susceptible de détruire l'ensemble. Du débat peut me venir le vaccin.
La troisième honnêteté consiste à appréhender le propos de l'autre dans sa globalité et dans sa construction : tronquer un propos, jouer de la petite phrase, sortir du contexte est un sport détestable mais répandu, parfois jusque dans nos blogs préférés...

En politique ce vrai débat existe mais il est invisible au public : c'est le travail en commission des parlementaires qui savent alors dialoguer et faire valoir des arguments de fonds pour amender un texte.
Par leur univocité congénitale, la télévision ou les médias sont incapables de cette culture de contradiction : la diffusion a lieu dans un sens unique. Il ne faut donc pas rêver à une quelconque évolution dans ce domaine : elle est ontoliquement impossible. En vérité, et c'est un autre sujet, nous nous dirigeons vers une société sans média ou les technologies permettront de plus en plus d'établir des dialogues directs entre émetteurs et récepteurs.

Incise sur Mouesca : Je ne connais pas. Mais un homme condamné qui a accompli sa peine n'a pas à présenter toute sa vie le passeport jaune de Valjean. Il y a des peines et quand elles sont purgées, l'individu a acquitté sa dette.
La morale n'a qu'un rapport marginal avec la justice : les femmes condamnées jadis pour avortement sont aujourd'hui les héroïnes d'un combat libérateur. A l'inverse, combien de fautes morales graves ne sont pas condamnées et je voudrais que tous les contempteurs de l'immoralité chez les autres examinent sans complaisance leur propre comportement quotidien. A moins que l'on considère que seuls ceux qui se font pincer sont à mettre au ban de la société.
J'ai souvent remarqué que les hommes les plus vertueux sont aussi les plus indulgents.
Et inversement...

Étienne Chouard

Bonjour Philippe.

Merci pour ce blog rigoureux et passionnant.

Dans votre dernier billet, vous avez écrit : « On en a assez de ce déficit lancinant de contradiction subi en politique, dans les médias, dans la vie artistique, dans les instances sociales. À quoi cela sert-il d'être d'un avis si celui-ci n'est jamais sérieusement mis en danger ? Ce qui exaspère le citoyen, ce n'est pas l'opinion qui a le droit de s'exprimer mais le fait qu'elle occupe seule le terrain. On attend qu'elle quitte la place pour la remplacer par une autre. Si on les laissait se battre ? Si la société et l'État devenaient enfin un immense lieu d'intenses et vrais échanges qui n'interdiraient pas la décision mais la rendraient évidente, comme le fruit tombe de l'arbre ?

Ce n'est pas une utopie. Il faut juste avoir plus confiance en soi, avoir moins peur de l'autre, des autres. Pourquoi ne pas ouvrir toutes les fenêtres et déverrouiller tous les esprits ? »

C’est bien vrai et, plus généralement, le débat contradictoire est sans doute le pilier fondamental de toute authentique démocratie dont les institutions devraient organiser honnêtement la mise en scène des conflits avant de prendre des décisions.

Ne trouvez-vous pas, justement, que nos institutions, autant en France qu’en Europe, ont été progressivement dévoyées (à mon avis par ceux qui les ont écrites et qui n’auraient pas dû être autorisés à les écrire, étant à la fois "juges et parties" dans le processus constituant), pour remplacer le vrai débat par une parodie de débat ?

Par exemple, quand la Constitution de 1958 prévoit un Parlement, lieu de débat privilégié, mais qu’elle restreint les domaines de la loi à une liste limitée de sujets, tous les autres relevant du Gouvernement (lui qui décide, par définition, sans avoir à débattre) (art. 34 et 37 de la Constitution), quand mille rouages institutionnels plus ou moins discrets tendent à permettre au Gouvernement de museler le Parlement et de court-circuiter les débats, quand la Constitution confine les citoyens à l’écart des débats de leurs représentants en ne leur laissant rigoureusement aucune possibilité, en droit, d’intervenir eux-mêmes dans ces débats (pas de référendum d’initiative populaire, ni en France ni dans l’UE), en ne laissant donc aux citoyens que la rue pour exprimer leur désaccord avec les positions de leurs "représentants" dans ces "débats", en ne prévoyant aucun mécanisme juridique pour permettre aux citoyens de critiquer, influencer, ou contrôler leurs médias, quand le droit du droit n’organise finalement le débat que sur une scène factice où les citoyens ne comptent quasiment pour rien, est-ce que les institutions ne sont pas largement responsables de la crise du débat contradictoire que vous dénoncez fort justement ?

Autre exemple : quand les normes européennes s’écrivent à huis clos dans le cadre d’un opaque "Comité 133", quand l’influence de 12 000 lobbies sur ces normes est totalement occulte, quand ces normes sont débattues entre ministres étiquetés sans vergogne "législateurs" pour l’occasion, quand, sur des domaines aussi essentiels que la concurrence ou le marché intérieur (voir ma note 31 sur les procédures législatives "spéciales" : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Constitution_revelateur_du_cancer_de_la_democratie.htm#_edn31), ces normes échappent carrément à tout débat parlementaire, européen ou national, pour s’imposer finalement aux citoyens sans aucun débat public, à l’occasion d’une transposition automatique dans le droit national… ce sont bien les institutions qui écartent la possibilité de débattre, n’est-ce pas ?

Les citoyens éveillés, désireux d’une démocratie vivante et honnête où ils auraient réellement voix au chapitre, les citoyens particulièrement soucieux d’être bien informés, soutenus par leurs juges et autres hommes de droit, ne devraient-ils pas réquisitionner la télévision, comme on réquisitionne un service public qui, comme les juges, devrait absolument être rendu indépendant à la fois des pouvoirs politiques et des pouvoirs économiques, et qui devrait aussi rendre régulièrement des comptes ?

La télévision ne devrait-elle pas être aujourd’hui le lieu central, le lieu cardinal, où pourraient se dérouler, souvent, les plus grands débats, ouverts par force à tous les citoyens et pas seulement aux pros de la politique et du show biz ? Est-ce que ce n’est pas aux simples citoyens de l’exiger, de l’imposer ?

Le débat est-il possible sans agora ? Est-il possible de "faire société" avec autant de chaînes que de communautés ?

Quelle est la légitimité des patrons de chaînes qui imposent des éditoriaux sans contradicteur ?

Qui contrôle ceux qui imposent du divertissement dans tous les espaces télévisuels, chassant débats et réflexion politique contradictoire aux heures tardives où le bon peuple dort sur ses deux oreilles ?

Quel est le service que rendent à la démocratie ceux qui dépolitisent ainsi le plus grand nombre et soumettent les cerveaux à la propagande publicitaire dès le plus jeune âge, ce qu’on peut apparenter à de la pédophilie mentale ?

Sommes-nous tous obligés d’accepter que la pollution de l’appât du gain conchie nos meilleurs outils de débat démocratique ?

La télévision est-elle un bien marchand ?

La télévision n’est-elle pas, pour nous tous, une institution, aussi dangereuse (et prometteuse si nous sommes assez sagaces pour en contrôler l'unité et la stricte indépendance) que le Parlement, le Gouvernement ou la Justice ?

Il me semble que nos institutions, pourtant réputées nous défendre contre les abus de pouvoir, organisent elles-mêmes l’absence de contradiction que vous déplorez à raison. L’expression et la publicité des opinions dissidentes, en toutes matières, n’y sont pas bien défendues.

Dans ma réflexion pour refonder une honnête démocratie où le débat reprenne la place majeure qu’il n’aurait jamais dû perdre, j’aimerais connaître votre avis, le vôtre et celui de différents juristes de métier comme "maître Éolas" dont j’apprécie à la fois la pertinence et l’impertinence, pour nous aider à écrire le droit du droit, celui qui, en regard de chaque pouvoir, saura instituer de réels contre pouvoirs et protéger ainsi toute la société contre les abus de pouvoir.

Je ne sais pas s’il est utopique d’espérer vous accueillir sur le forum où nous réfléchissons, parfois un peu maladroitement, sans doute, à ces institutions d’origine citoyenne.

Je vous y invite chaleureusement et fraternellement, vous et vos lecteurs.

Les thèmes y sont nombreux mais celui qui s'apparente au sujet de votre présente note ("imaginer des règles pour garantir aux citoyens une information fiable et des espaces de débats ouverts à tous") se trouve ici : http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?id=19. Je suis sûr que d’autres thèmes vous intéresseront par ailleurs.

Quoi qu’il en soit, merci pour ce que vous faites : une justice à l’écoute est une partie du rêve de démocratie qui prend forme.

Étienne Chouard
[email protected]
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum


(PS : comment fait-on, sur votre blog, pour créer un 'lien cliquable', (lien hypertexte, élément moteur de l'Internet) ?)

lausannensis

Je suis d'accord avec vous sur la nécessité de ne pas s'enfermer sur sa propre réflexion. Je pense que cela traduit surtout un état d'esprit qu'il faut avoir ou acquérir.

Pour ma part, cela ne m'intéresse pas d'avoir à tout prix raison. Ce qui m'intéresse, c'est d'échanger et de savoir que je peux changer d'avis, me laisser convaincre par des arguments auxquels je n'ai pas pensé. Parfois je passe pour quelqu'un d'influençable mais tant pis : je deviens sachant à défaut de devenir savant...

bulle

Penser contre soi et dialoguer avec l'autre… Et ce blog fut !

sbriglia

Face à l'avocat Général Necchi ,Mouesca avait déclaré ,au cours de son procès en compagnie de Philippe Bidart ,en Mars 2000, "vous fabriquez des bombes humaines en les condamnant à l'enfermement pendant trente ans"... Sa présence aujourd'hui à la tête de l'OIP ,tendrait plutôt à démontrer le contraire...on ne peut que s'en féliciter...

basba

Bonjour Philippe,

Encore une fois, je me retrouve dans la plupart de vos propos.
Un des grands maux de notre chère démocratie est l'absence de réel débat et le refus d'apporter la contradiction aux dérives de la bien pensance. Les citoyens se ferment aux idées de l'autre, a fortiori si celles-ci sont originales. Chacun reste sur ses positions et préfère se ranger derrière les lieux communs de la pensée médiatique plutôt que de développer de nouvelles sphères de réflexion.
Pour que le citoyen réinvestisse sainement l'espace public, il faudrait développer ce qu'Habermas appelle un "agir communicationnel". Il s'agirait alors de promouvoir une éthique du débat, afin de "penser contre soi" pour enfin "dialoguer avec l'autre" comme vous le dîtes si bien. Bref, tout l'opposé de ce que pratiquent messieurs Fogiel, Ardisson et consorts.

En revanche, je ne suis pas totalement d'accord avec vous à propos de Gilbert Azibert. Le voeu des illustres révolutionnaires de 1789-1793 était de renverser dans la société le vice par la puissance de la vertu. D'où l'idée croissante de ne plus rendre la justice "au nom du roi" mais "au nom du peuple français".
Il me semble que dans le passé, une personne condamnée "au nom du peuple français" disparassait de l'espace public car elle était décrédibilisée à jamais. La rédemption est un dogme chrétien avant tout et probablement pas républicain.
Or aujourd'hui, nous constatons que des personnages connus de tous, malgré une condamnation "au nom du peuple français", détiennent encore la parole publique. A ce titre, je suis choqué que Renaud Donnedieu de Vabre ait pu être nommé ministre de la République. Comment se fait-il qu'Alain Carignon ait repris du service politique? Quid de Dominique Ambiel qui continue à produire des émissions pour la télévision publique, malgré une infraction moralement extrêmement grave? Des exemples de ce type, nous en connaissons tous beaucoup et je n'en citerai donc pas d'autres.
Alors, je comprends totalement qu'une certaine éthique ait justifié le choix d'Azibert.

Eolas

Dois-je déduire de la conclusion de ce billet que vous faites acte de candidature à la présidence de l'ENM ?

Plus sérieusement, je salue l'initiative prise par l'Ecolde de Formation du Barreau du ressort de la cour d'appel de Paris (EFB) d'envoyer des élèves avocats faire six mois de formation à l'ENM aux côtés des auditeurs de justice. J'espère que les auditeurs eux même pourront au cours de leur formation connaître le barreau plus longuement que par un bref stage en cabinet (deux mois) qui ne leur permet pas de suivre un dossier d'un bout à l'autre, des choix dans la défense, à l'opportunité des recours.

Je suis effaré par l'ignorance réciproque de nos professions respectives (à commencer par la mienne), ce vide étant comblé hélas par facilité par des préjugés et des idées reçues, parfois véhiculées par de prestigieux confrères. Merci donc de contribuer à me faire penser contre moi.

J'espère devenir mon plus redoutable contradicteur, après vous, cela va de soi.

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