Cet épisode est plus signifiant qu'on ne le croit. Dérisoire, il va être méprisé par les intellectuels ou demeurera inconnu d'eux. Il concerne la désignation comme titulaire de Barthez, au lieu de Coupet, comme gardien de l'équipe de France de football pour la Coupe du monde en Allemagne. Fou de foot et de Lyon, j'ai procédé à ma sélection, à l'instar des 60 millions de sélectionneurs français... Coupet, bien sûr, était dans les buts et c'est Barthez, contre mon désir, qui a été choisi ! Il faut croire qu'il y a des postes acquis comme il y a des droits acquis. L'immobilisme frappe partout. Ce qui m'a inquiété ce matin en écoutant les commentaires des journalistes sportifs, c'est que je n'en ai entendu qu'un seul, Dominique Grimaud, critiquer le choix de Barthez au nom de la morale. Ce goal avait craché sur un arbitre, s'était à peine excusé et avait dû effectuer un travail d'interêt général. Apparemment, le sélectionneur n'a pas été effleuré une seconde par le fait que le comportement exemplaire d'un Coupet devait représenter une raison fondamentale pour l'élire et donc donner de la France sportive une belle image. La morale, connais pas. Un luxe inutile.
François Fillon a déclaré il y a quelque temps que 2007 serait l'année de la justice. Avec l'exigence morale, sans aucun doute. Cette intuition est renforcée chaque jour davantage par ce qui se passe et qui amplifie le délitement politique, le malaise judiciaire, la frénésie médiatique et l'incompréhension citoyenne. On est arrivé à un point où on attend avec impatience ce qu'on va lire dans les journaux, non parce que miraculeusement on espérerait une éclaircie mais pour se persuader que le pire de chaque jour sera dépassé le lendemain. Et il le sera. Force est de devoir reconnaître la maestria avec laquelle la plupart des médias, notamment le journal le Monde, orchestrent cette dramatisation de l'information.
On ne se dit pas, sauf si on est hypocrite, que trop c'est trop parce qu'on sait bien, aussi nauséeux que soit le feuilleton, qu'il permettra de mieux appréhender l'avenir et d'orienter ses choix personnels. Les acteurs de ces navrantes péripéties judiciaro-politiques, surtout les politiques, ont cherché il y a quelques jours à allumer des contre-feux classiques. Le principal étant celui qui sert quand la situation devient insaisissable et, de ce fait, lourde de menaces : c'est la faute aux médias.
Avant, tendons l'oreille une seconde. Il y a la réaction de monsieur tout le monde qui n'est pas loin d'affirmer, un peu lassé tout de même, que c'est beaucoup de bruit pour rien et qu'il faudrait revenir aux choses sérieuses. Il y a la réaction plus technique de quelques blasés, politologues, sociologues et autres qui viennent doctement nous reprocher de nous passionner pour Clearstream qui n'est qu'un écran de fumée destiné à nous détourner des vrais sujets, du chômage et de la politique internationale.
Mais, bêtement sans aucun doute, on continue à trouver beaucoup d'intérêt à ce leurre !
Les médias seraient coupables parce que, depuis deux semaines maintenant, ils offrent les rebondissements d'une affaire, d'un dossier d'instruction, chaque jour, comme si nous y étions. Gergorin, le général Rondot sont devenus des familiers et le Premier ministre campe pratiquement dans nos foyers. Le Monde s'arrache et je me prends à le parcourir avec une fièvre que je n'avais plus éprouvée depuis longtemps. Cela tombe bien : depuis le départ d'Edwy Plenel, il touche à l'excellence.
Les médias ne sont responsables de rien. En ma qualité de magistrat, je ne peux pas approuver les violations du secret de l'enquête et de l'instruction mais il n'empêche que je trouve déplacé et inélégant le processus de dérivation qui cherche à se mettre en place. Les journaux créeraient les nouvelles dont ils nous informent, et l'agitation autour d'elles. Il est normal qu'ils rendent compte d'événements que leurs protagonistes jugent naturellement dérisoires mais qui ne le sont pas au regard de la justice et pour la démocratie.
Pour ma part, j'avoue que ce serait un cauchemar de me retrouver dans un pays où nous serions privés, en dépit de son caractère et de ses rebondissements préoccupants, de cette histoire qui nous dit beaucoup. Certes, elle ne relève pas de la politique mondiale et ne fait pas baisser le chômage. Mais sa connaissance éclaire et alerte.
Un an avant une élection présidentielle, les médias auraient-ils même eu le droit de limiter leur impérialisme légitime, celui qui les conduit à soulever les chapes de silence, à révéler les secrets et à mettre en lumière les comportements authentiques de nos dirigeants ?
En 2006, ils ont raison de nous emmener visiter les coulisses.
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Rédigé par : actus | 19 décembre 2007 à 15:18
Bonjour,
C'est fou comme le foot peut faire perdre raison...Comment vous qui semblez si posé et raisonnable pouvez-vous critiquer la sélection de Barthez sur un critère "moral"? En effet, vous avez semble-t-il suivi son actualité footballistique, et vu qu'il avait purgé sa peine (sévère).Une peine initialement de 3 mois et qui, dois-je le rappeler,avait été jugé "insuffisante" par le ministre des sports (qui de fait critiquait là le jugement d'une commission nommée par..lui-même comme quoi la peur du ridicule..). De fait, Barthez a finalement purgé 6mois de suspensions et payé son erreur. Il était donc tout-à-fait sélectionnable et seul le critère sportif avait donc à être pris en compte; Raymond Domenech a donc choisi Barthez au grand dam des supporters lyonnais dont vous faites partie.(pour ma part, je suis supporter de l'OM sans pour autant être un "Barthez-addict").Alors certes le choix sportif peut être critiqué (bien qu'en ce début de compétition, Barthez ait été très bon), mais aucun "critère moral" n'a à être pris en compte..à moins que vous soyez de ceux pour qui Barthez n'a pas payé sa faute? prônez vous le rétablissement de la peine de mort pour ce gardien lama?
En tous cas, le foot (même lyonnais ) fait définitivement perdre raison.
Bien cordialement
Mehdi
Rédigé par : Mehdi | 20 juin 2006 à 12:32
Je voudrais ajouter, que le cas de Barthez, est certes condamnable, mais si on réfléchit un peu sur les cas de morale et d'exmple à donner, Barthez ne me semble pas le plus important.
Je ne suis qu'un simple citoyen candide, mais pour moi les exemples à donner, serait que toute la lumùière soit faite dans des affaires autrement plus gravissimes. Les exemples ne manquent pas: Crédit Lyonnais, Vivendi, Alstom, Credit foncier, la Mnef, carrefour du développement, Vivendi, HLM de Paris, Guy Drut, etc...etc...La liste est encore trop longue. Comment demander au peuple d'avoir foi en notre justice? Le simple citoyen, se méfie de la justice et à juste raison.
Un cancer épouventable ronge nos libertés et notre justice. Ceux qui pourraient agir ne le font pas. Sur qui pouvons nous compter? Outreau acouche d'une souris. Notre système judiciaire est complètement sinistré. Comme au Royaume Uni, Les frans-maçons doivent se déclarer, et arreter les magouilles insuportables. Il faut donner à la justice les moyens de faire son travail et rendre les juges responsables. Les procureurs doivent etre controlés, et le citoyen doit avoir un vrai droit de recours.
Aujourd'hui c'est encore: "Selon que vous serez puissant ou misérable..."
Un pays qui n'a pas de justice est un pays condamné.
Rédigé par : Citoyen rebelle | 08 juin 2006 à 11:20
Je suis amateur de foot et supporter de l'OM ;-)
On peut parfaitement aimer le foot et avoir une tete bien faite.
On apprécie les bonnes choses, seulement après les avoir perdus. Je veux parler des vrais valeurs comme la liberté, la démocratie, la justice. A tous ceux qui ne font plus attention à ces choses, que l'on croit définitivement acquises, je dis que c'est un combat de tous les jours. Cela concerne tous les citoyens.Les exemples quotidiens, nous prouvent que nous vivons dans une République bananière,ou la loi du plus fort, ou du plus ripoux est hélas, trop souvent le cas. Notre justice est gangrèné par des gens qui n'ont rien de juste. Les droits des simples citoyens sont illusion.
"Le monde n'est pas dangereux à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire" (A. Einstein)
Rédigé par : Citoyen rebelle | 07 juin 2006 à 22:12
Ce commentaire sur Barthez me laisse sans voix.
Monsieur le Procureur, le foot n'a rien à voir avec les prétoires.
Rédigé par : pixi | 24 mai 2006 à 15:17
Lors de la retransmission tv de l'intervention de Raymond Domenech, il fallait écouter la radio pour avoir le nom des joueurs sélectionnés!! ou alors écouter la liste sur un opérateur de téléphonie mobile. Que Zidane ait annoncé son retour en équipe de France sur une grande chaîne c'est son droit, mais que le patron des bleus le fasse chez un opérateur n'est-ce pas scandaleux?
Rédigé par : Nathalie Perez Cartier | 16 mai 2006 à 19:01
les journaux ne sont "coupables" que de transmettre ce qu'on leur donne, après vérification espérons le dans la mesure du possible. Ils ont choisi de le faire, pensant tout de même à juste titre que cette bagarre pouvait nous concerner même s'il y a un risque de dépolitisation encore plus grande
Rédigé par : brigetoun | 16 mai 2006 à 15:25
Copier coller de mon propos sur les forums du village de la justice :=) j'ai la flemme de le réecrire
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Bob a écrit:
"Dans une affaire d'Etat, comme l'est devenue Clearstream, invoquer le secret de l'instruction revient à réserver l'accès aux informations aux seules personnalités du pouvoir concernées, et à en priver les citoyens."
http://www.lemonde.fr/web/article/0,[email protected],36-771295,0.html
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Bof,
Ce qu'on oublie en publiant tous ces procès-verbaux dans la presse, c'est que deux juges d'instruction doivent faire la lumière sur cette affaire et trouver le corbeau. Or peut-on raisonnablement penser que la révélation des déclarations de Rondot ou d'un autre n'aura pas d'impact sur la suite de l'instruction.
Quid de ceux qui sont à l'origine de cette affaire et qui, alors qu'ils ne sont ni mis en examen ni même témoin assisté, ont une connaissance du contenu du dossier. Facile dans ces conditions de faire disparaître tout ce qui peut etre compromettant. Et lorsque les juges voudront faire une perquisition chez untel ou untel, ils ramasseront des clopinettes.
Je comprends que la presse sortent des affaires dont on peut penser qu'elles ne sortiraient pas sans son intervention. Je comprendrais aussi cette façon de faire si nous vivions dans un pays ou la justice est aux mains du politique. Est-ce le cas dans cette affaire ?
Ces deux juges semblent faire leur travail sans enterrer l'affaire bien au contraire.
Le problème c'est qu'à coup de révélations sensationnelles, on risque de leur couper l'herbe sous le pied.
Pourquoi ne pas mettre des caméras dans leur bureau avec des micros et faire une sorte de loft judiciaire. On pourrait suivre l'affaire 24/24 en s'abonnant à une chaîne payante et tous les soirs sur TF1, PPDA nous ferait un résumé de l'affaire.
Sinon pour le foot, Coupet est tout simplement meilleur que Barthez dans l'état actuel des choses, il n'y a qu'à voir les derniers matchs de l'om et les buts qu'il prend pour s'en convaincre. Pour le reste, je pense qu'il a l'âme d'un voyou comme d'autres (c'est la qu'on se rend compte que l'argent ne change pas tout)
Rédigé par : zadvocate | 15 mai 2006 à 19:04
du pipeau , tout ça car les dés étaient pipés
!
Barthez est tout simplement " dans l'air du temps : "
Coupet est bien trop " droit dans ses chaussures , trop " sans histoire" , trop "gentil" , trop "intègre" ... pour être LE gardien de l'équipe de France !(c'est un Lyonniais qui vous parle là , supporter pur beaujolais de l'OL !)
ps : peut-être que s'il avait craché sur "deux" arbitres ( beaucoup plus dur , non ? ), il aurait alors eu une petite chance ? non ,même pas !
... car les dés étaient pipés : comme en politique et ses poliTOCs !
vivement Sarko !!!
Rédigé par : cactus | 15 mai 2006 à 18:16
Fourvoiement...
Ce commentaire (ab irato?) sur le choix du sélectionneur est tout simplement idiot.
Rédigé par : michel | 15 mai 2006 à 15:50
J'abonde totalement dans votre sens. Car non seulement le joueur (exceptionnel s'il en est, digne d'admiration pour sa carrière et ce qu'il a apporté à l'équipe) n'a jamais vraiment fait montre du moindre regret, mais une fois la sanction purgée, il s'est vanté de ses exploits, en disant qu'il fallait montrer qu'on avait des c...
Pour cette seule raison, il aurait dû ne pas être retenu.
Cela ne signifie pas qu'il n'ait plus le droit d'exercer. Mais comme bon nombres d'individus dans d'autres domaines, il ne me paraît plus du tout qualifié pour représenter son pays.
Mais à une époque ou la décrédibilisation des représentants du peuple atteint un paroxysme, faut-il s'en étonner.....
Au risque de passer pour banal, j'attire l'attention sur non plus le risque, mais la quasi certitude des extrêmes au 2e tour l'an prochain....
Rédigé par : Pierre | 15 mai 2006 à 15:18
Si je me fiche intégralement des aventures de milliardaires en short courant après une baballe, par contre je suis sensible à ce qui arrive à M. Van Ruymbeke dans cette affaire Clearstream : il a, comme toute personne impliquée dans la gestion journalière du 'pénal' (juges, procureurs, avocats, policiers, etc), franchi la ligne blanche, disent les commentateurs.
Tous les acteurs, tous les jours, de la scène judiciaire, franchissent ladite ligne.
Je ne conteste pas la nécessité de la ligne, je constate simplement qu'elle est une fiction nécessaire.
Ce juge me semble avoir commis une faute bénigne au regard de l'importance de l'affaire et, s'il est puni pour cela, il faudra alors punir tous les acteurs qui, tous les jours (et c'est vraiment tous les jours), jonglent avec les faits pour les faire coller au droit, le tout sans renier leur honnêteté.
Cette affaire dans l'affaire ressemble tellement à un contre-feu médiatique qu'à mon avis, c'en est un. Monter en épingle une telle vétille, quelle bassesse, quel pauvre procédé...
Précisons que je ne suis pas juge moi-même, et que je ne connais pas ce monsieur. Mais il a toute ma sympathie depuis que j'ai lu ce qu'on lui reproche.
Rédigé par : lormars | 15 mai 2006 à 11:39
nous savons depuis longtemps que le secret de l'instruction est relatif.la question que chacun doit se poser est celle de savoir à qui profite le crime; il me semble que les plus embarassés doivent etre les magistrats instructeurs.puisque si leur dossier s'etale dans les journaux ce ne peut-etre qu'à leur desavantage.tout l'interet d'une instruction est bien celui de pouvoir travailler sereinement.d'autant plus que chacune des personnes qui est interessées par ce dossier reglent ses comptes par medias interposés, avec en toile de fond des presidentielles et des legislatives. a mon sens, si cette affaire occupe autant d'espace c'est parcequ'elle fait emerger des questions politiques dans un cadre judiciaire.c-a-d le fonctionnement des institutions:la 5eme republique a t-elle atteint ses limiltes? si oui, doit-on opter pour un regime parlementaire ou presidentiel..? si non que pouvons-nous faire pour eviter les "pathologies que connait ce regime et qui malheureusement se repetent quel que ce soit le president. quant au foot, on peut ouvrir les paris..l'equipe de football est à l'image de la france..(en ce sens que l'entraineur n'a pas pris trop de risques.mais ne suis po une adepte)
Rédigé par : aspasie | 15 mai 2006 à 09:16
Je ne suis pas un passionné de football mais comme beaucoup le sort de l'équipe de France, particulièrement lors d'une Coupe du Monde, ne m'est pas indifférent.
Je partage votre point de vue concernant la nomination de Barthez. Mais dans ce cas, doit-on payer pour une faute le restant de son existence ?
Vous reparlez de "la violation du secret de l'instruction" alors qu'à ma connaissance aucun journaliste ne fracture le bureau d'un juge pour publier des extraits assez larges des auditions.
La presse n'est pas en première ligne dans ce genre de dérive. Elle vient en tout cas après l'institution que détenait ses informations, avait la responsabilité de les conserver et de les garder secrètes. Un fonctionnaire ou un avocat, par calcul ou par intérêt a bien transmis les éléments d'informations nécessaires. Parfois les fuites sont orchestrées, une véritable manipulation en quelque sorte. La mention des journaux indiquant "un rapport confidentiel dont Le Monde a pu se procurer une copie ne trompe personne."
Rédigé par : Jean-Marc Bondon | 14 mai 2006 à 23:13
La tentation de confondre morale et justice est répandue mais il s'agit cependant de deux catégories qui n'ont rien à voir ensemble. La justice règle des conflits soit entre particuliers, soit entre la société et les particuliers. Parfois, et seulement parfois, la loi est d'inspiration morale mais son application par un tribunal ne l'est jamais car le juge, quel que soit son sens moral par ailleurs, intervient sur le plan technique de la loi et sur le plan humain.
Ce serait très long à développer mais je renvoie les plus courageux aux philosophes allemands.
En ce qui concerne la non-affaire Cleartream, ce qui est saisissant c'est cette agitation judiciaire en l'absence du moindre délit ! Que Nicolas Sarkozy se jette là dessus comme la vérole sur le clergé dans l'espoir toujours renouvelé chez lui de faire son 13 mai 58, c'est son jeu normal. Mais que les procès-verbaux foisonnent dans la presse, qu'un juge réputé exemplaire joue les barbouzes avec un manipulateur, que les journaux, oui les journaux, relaient les ragots sans prendre la moindre peine de vérifier, que l'on parvienne à créer une crise de régime à partir de rien, voilà qui en dit long sur la délinquescence totale de l'esprit public.
Le général Rondot siffle la fin de la partie dans le JDD, il ne se rendra pas aux convocations des juges car ceux-ci ne sont pas capables de garder pour eux le produit de leurs saisie ou de leurs interrogatoires.
Je vais vous dire aussi une chose : lorsqu'un tel climat règne dans un pays, qui trinque ? Les donneurs d'ordre perdent confiance, les PME voient leurs clients se rétracter en attendant des jours plus rassurants, bref, lorsqu'on n'a pas un salaire assuré à la fin du mois, on n'aspire qu'à une chose : que tout cela s'arrête vite. Cette politique du pire, à des fins strictement personnelles de putchiste, est désastreuse plus qu'on ne le croit. Vous jetterez un oeil sur les chiffres du chômage dans cette période...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 14 mai 2006 à 22:45
En matière de football, ma référence est Pierre Desproges, je m'abstiendrais donc de tout avis sur le choix d'untel ou d'untel. Mais en matière de justice, je m'étonne d'une chose dans votre raisonnement. Vous dites que Barthez a effectué un TIG, il a donc été jugé et a accompli une peine en réparation de sa faute. Dès lors, pourquoi devrait-il payer deux fois ? J'ai du mal à voir la question de "morale" là-dedans, sauf à considérer qu'une fois condamné, on n'a jamais droit au pardon, même après avoir purgé sa peine.
Rédigé par : padawan | 14 mai 2006 à 20:45
"Fou de foot et de Lyon, depuis longtemps, comme tout Français qui se respecte,"
J'ai alors l'honneur de ne pas être un français qui se respecte car je déteste le foot, cher avocat général, cela me parait quelque peu violent comme affirmation :)
Vous avez vu, je ne me suis pas trompé cette fois
Rédigé par : Kaoru | 14 mai 2006 à 19:19