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21 octobre 2006

Commentaires

Véronique

J'ai juste oublié:

par correction, voici le lien du blog cité

http://www.paxatagore.org/

Véronique pour Philippe

Vous savez, le GM en question que j’ai dépanné chez Paxatagore le 8 novembre à 13h09 et, par-dessus le marché au moment de ma pause déjeuner, figurez-vous qu' il ne m’a pas même pas remerciée pour ma sollicitude. C’est vexant, à la fin...

J’ai pensé, ce GM, il doit s’agir d’un magistrat…

Mais si !

Il appartient probablement à cette étrange assemblée qui ne se lève pas pour saluer l’arrivée d’un ministre.

Les excursions hors de Galgala, c'est bien fini ! Croyez-moi !

Mm

Réforme de la justice: suggestion pour gagner du temps
La Chancellerie a transmis récemment mon dossier de justiciable furieux au procureur général.
D'une part, il n'a fallu que quelques jours à celle-ci pour identifier un dysfonctionnement majeur alors que plusieurs années de recours ont été vaines (3 appels, 3 cassations, une réouverture refusée)
D'autre part j'ai évité de perdre le temps supplémentaire qui sera bientôt nécessaire pour saisir le Médiateur de la république.
En conséquence, dans la réflexion sur la réforme de la justice, s'il est bien de pouvoir tirer sur le pianiste une fois la partition mal jouée, ou s'il est bien de pouvoir jouer celle-ci à 4 mains(co-saisine)
pour limiter les fausses notes, mon histoire montre surtout qu'il manque un dispositif élémentaire pour gagner du temps : un BOUTON D'ARRET D'URGENCE.

Véronique

Les magistrats avaient le DEVOIR de se lever pour saluer l’arrivée de P. Clément.

Dans une République, les formes et les symboles, même si naturellement ils ne font pas tout, sont essentiels. Ne pas saluer un ministre, c’est offusquer le principe de la représentation nationale et quelles que soient la couleur et les options d'un gouvernement.

Se présenter debout face à un ministre donne, à mon sens, bien plus de poids aux griefs, aux désaccords ou aux rancoeurs qu’on peut nourrir à son encontre. D’autre part, on respecte toujours plus un adversaire debout que si celui-ci reste assis ou couché.

D'autre part, on dénonce à juste titre les incivilités en tous genres. Les magistrats, en regard de ce signifie leur fonction, ne peuvent pas se permettre la moindre entorse aux principes de correction élémentaire.

Enfin, et Philippe ne me contredira pas. S’il lui est arrivé, dans ses notes, ne pas faire précéder le nom de Burgaud du mot juge, j’ai fait valoir en off que je tenais à ce titre car Fabrice Burgaud est magistrat. Ne pas faire précéder son nom de son titre ou de sa fonction me mettait mal à l’aise et contribuait, à mon sens, à disqualifier le monde judiciaire. J’ai été écoutée.

Donc, les formes, j’y reste profondément attachée, sans concession.

LEFEBVRE

Vous me faites penser qu'il faudrait un observatoire neutre de la justice composé de magistrats, d'intellectuels, de citoyens "lambda" qui auraient pour souci non pas leurs intérêts personnels comme France justice qui ne roule que pour l'affaire Seznec et celle d'Outreau. Pas un "groupe Mialet" qui se soucie autant d'une victime non emprisonnée que d'une écharde dans un bout de bois, pas une association politisée. Simplement des observateurs neutres qui se réunissent autour d'un dossier en ayant pour priorité de ne pas se laisser gêner par la périphérie, de ne se tenir qu'à la quête de la vérité. Le juge Burgaud sera interrogé demain, il serait amoral qu'il porte les manquements des autres protagonistes en plus des siens tout autant qu'il serait anormal que ses responsabilités lui échappent.
Villepin vient d'affirmer que les juges seront bien face à leurs responsabilités dans la réforme proposée, les trois volets seront votés seul le changement du csm n'est pas possible pour le travail constitutionnel qu'il implique et qui ne peut être tenu dans les délais. C'est une nouvelle considérable que je vous livre comme elle arrive.

Marcel Patoulatchi

On peut tout de même se demander à qui la responsabilisation des magistrats déplaisait. Finalement, hormis les élus l'ayant proposée et les magistrats l'ayant refusée, on ne sait pas clairement quelles sont les positions de autres, notamment des tendances politiques d'opposition (ou alors j'ai raté un épisode).

Il serait bon que les positions se clarifient, notamment qu'en votant on sache qui est favorable à quoi.

(Concernant la terminologie sur les principes directeurs, cette terminologie est sans doute plus floue que celle évoquant les grossières erreurs d'appréciations. Néanmoins, dans l'affaire d'Outreau, le CSM remarque les méthodes du juge d'instruction peu propices à la mise en lumière d'éléments à décharge, on reconnaît en général qu'il n'a instruit qu'à charge. Cela bafoue le principe directeur concernant l'instruction à charge et et à décharge, principe qui ne demande pas une incohérence mentale du magistrat instructeur mais une démarche au plus scientifique possible, cherchant la vérité avant la création d'un dossier)

LEFEBVRE

Ce sont des nouvelles qui font mal et que nous comprenons malgré nous, c'est tout le problème du quinquennat. Entre la mise en place et l'échéance, il reste peu de temps pour les réformes. Tout devient priorité de calendrier. Il y a, bien sûr, une réforme nécessaire pour des raisons évidentes. Lorsque j'ai entendu la réaction de maître Dupont-Moretti sur ce sujet qui a dénoncé l'esprit de corps, je fus partagé entre rire et colère. Brûlons la paille du voisin et vernissons notre poutre semble être sa devise. Les avocats alors ? Il y a beaucoup à dire également sur l'esprit de corps d'un conseil et sur les bâtonniers de l'ordre des avocats dans le fonctionnement judiciaire. Je ne généralise évidement pas, des cas précis me montrent qu'entre le verbe et le geste, il y a des abysses parfois insondables. Le titre de votre article redonne le moral, cela va se faire. Il peut y avoir un risque pervers qui serait une frilosité encore bien plus grande encore que celle de plusieurs de nos juges depuis 2004. Faisons confiance par principe, le titre donne l'essentiel, cela va se faire.

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