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10 décembre 2006

Commentaires

Marcel Patoulatchi

Ségo,

Vous dites comprendre « que les chiffres d'une commission, plus que sérieuse, [...] soient difficiles à avaler pour certains. ».

Je demande à ce que vous définissiez le terme sérieux.

Parce que pour moi, une commission sérieuse ne considère pas comme un scandale une blessure mineure sans ITT commise par une fonctionnaire de police sur un individu en rébellion, armé et violent. Et pourtant, votre rapport « sérieux, très sérieux » ne contient quasiment que des non-événements de ce genre.
Votre rapport sérieux, c'est un rapport pondu par des gens qui, le contraire me surprendrait, n'ont jamais eu à maîtriser un individu armé. Assis bien au chaud dans son bureau, on aimerait croire que tout peut se faire sans violence, de manière pacifique. On aimerait croire qu'un type en état d'ébriété avec à la main une arme blanche, et très manifestement agressif, peut être ramené à la raison de manière absolument pacifique, même dans un quartier où l'attroupement n'est pas loin, ou des extincteurs servent plutôt comme projectiles pour blesser que comme outil pour sauver.

Pour moi, une commission sérieuse, ce n'est pas un organisme de pantouflards dont la tâche est de salir des fonctionnaires que la justice et les services disciplinaires ont blanchi.

J'insiste, je crois qu'il y a péril en la demeure lorsque des magistrats acceptent qu'on juge hors du tribunal.


Vous dites qu'on « pourra dire ce qu'on veut mais dans les faits les résultats de NS en matière de sécurité ne sont guère meilleurs que ceux de la Gauche [...] au moins la Gauche n'aura pas eu le génie de provoquer les émeutes de l'année dernière »

Ce qui est effrayant, quand on lit ça, c'est d'imaginer la suite venir. Allons-nous revenir à l'époque dorée où l'on parlait de « sentiment d'insécurité » et non d'insécurité, selon l'idée que tout ce qui ne se voit pas n'existe pas ? Manifestement, nous en sommes déjà à parler de l'époque bénie où il n'y avait pas d'émeutes... officiellement, même si étaient en train de bourgeonner les micro-sociétés du non-droit. Au lieu de taper dans la fourmilière, allons-nous à nouveau le contourner, faire semblant de croire qu'il n'existe nul réseau, qu'il ne se passe rien ?

« Provoquer les émeutes » écrivez-vous... Quand on lit ça, que les émeutes ont été « provoquées », on peut se dire que les auditeurs de justice n'ont peut-être pas besoin d'un stage dans un cabinet d'avocat, peut-être en apprendront-ils plus en passant une semaine auprès d'un concierge d'un bloc d'HLM.

LEFEBVRE pour Ségo

Ségo,

Je ne vois pas la réalité par TF1 que je regarde très peu d'ailleurs et me mettre au niveau du plouc qui est inapte à la réflexion et se laisse assujétir est un pur délire, c'est tellement plus pratique d'ailleurs.
Ce que je constate, c'est par la fenêtre de mon appartement, au supermarché en face de chez moi, à l'école de mon fils.
Cessez de dire que les gens ne voient pas ce qu'ils voient, n'entendent pas ce qu'ils entendent pour justifier votre vision mensongère de la réalité, plus personne n'est dupe.
Pour parler de racisme, j'ai entendu nombre de propos racistes, mais ils venaient d'arabes et d'africains subsahariens, non de Français d'origine, ça vous ennuie, mais c'est la réalité.
Pour la discrimination, elle existe, mais elle est l'inversé de votre logique :
Une église brûlée en Alsace, absence médiatique et un mois ferme et une mosquée brûlée en Savoie, les médias présents, l'indignation politique et cinq ans de prison ferme.
Autre exemple : quelques tombes juives profanées en Alsace, même indignation nationale, à Marseille dans les quartiers Nord, cent trente tombes profanées en une semaine et un entrefilet dans le journal local.

Votre mythe du pauvre immigré maltraité en banlieue et des méchants juifs et français qui vivent à Neuilly et exploitent est une pure fiction de béni oui-oui de gauche, de la pure propagande journalistique.
Quant à la charia, je vois des femmes en burka avec des gants, des lunettes fumées et de grandes chaussettes dans mon quartier, à l'école, le sapin de Noël est supprimé pour ne pas "offenser", il y a des menus hallal à la cantine, la piscine a des horaires et des exigences musulmanes et la délinquance comme la religion s'expriment au grand jour et enlèvent la liberté des autres, je n'ose même pas m'acheter une belle voiture car je sais qu'elle sera brûlée ou volée par jalousie ou parce que je suis "un gwer" ou "un toubab".
Je ne suis pas contre une couleur de peau, mais contre une religion barbare et une délinquance justifiée.
Votre discours de Daladier n'est pas à votre honneur, il faut du courage pour oser dire la vérité avant qu'il ne soit trop tard, je ne cautionnerai jamais aucun nazisme ni celui d'Hitler ni celui de Khomeni.
Ceux qui pensent que justifier la maltraitance des juifs, des homosexuels, des apostats, des chrétiens, des athées est de la tolérance sont à côté de la plaque, la tolérance se défend fermement et je vous rappelle que des gens de gauche comme Redeker, Onfray, Lanzmann... pensent aussi comme moi et allez expliquer vos mensonges aux harkis, aux kabiles, aux arabes qui ont fuit le GIA et voient monter la religion des interdits en France.
À mon avis, c'est vous qui êtes endoctriné par Canal +, Ardisson et autres dhimmis du médiatiquement correct.

doc pour Ségo et tous

Le problème n'est pas histoire de pourcentage car une minorité déterminée a un grand pouvoir de nuisance mais que l'ordre républicain soit respecté sur tout le territoire.
Les zones de non-droit ne doivent plus exister.

Quant aux BMW et intégrisme musulman, vous avez raison. Je préciserai que là où ils sont les plus présents, là le calme règne le plus !
Les cités "tenues" donc "calmes" sont celles où les trafics fructueux prolifèrent ou celles touchées par l'intégrisme religieux.

Ségo

On pourra dire ce qu'on veut mais dans les faits les résultats de NS en matière de sécurité ne sont guère meilleurs que ceux de la Gauche.

au moins la Gauche n'aura pas eu le génie de provoquer les émeutes de l'année dernière

au moins la Gauche n'aura pas donné à certains policiers ce sentiment d'impunité qui a provoqué une explosion des bavures policières parfois mortelles

au moins la Gauche n'a pas fait de la télé réalité dans les banlieues comme le fait NS caméra au poing à 6H du mat' dans les quartiers chauds

au moins la Gauche sait ne pas faire de généralités dangereuses au sein de ces banlieues en insultant tous ces jeunes de "racailles" car la majorité d'entre eux ne le sont pas

au mons la Gauche ne parle pas de laver les banlieues au Kärcher

et quand je lis LEFEBVRE dire que dans les banlieues ça roule en BMW et qu'on a implanté la Charia

je me dis que TF1 a bien fait son boulot : car c'est là tout l'art de faire d'une extrême minorité des généralités et des préjugés qui ont la peau dure

Non M.LEFEBVRE : 95% de la population des banlieues ne roule pas en BMW, 95% d'entre eux vivent selon nos valeurs républicaines et ne pratiquent pas la Charia, 95% de cette population ne brûle pas de voitures ou de bus

95% de cette population essaie de s'en sortir mais se voit fermer la porte justement à cause de ces préjugés

parce qu'ils habitent les banlieues plutôt que les quartiers chics de Paris, parce qu'ils sont d'origine maghrébine plutôt que d'origine métropolitaine, parce qu'ils sont blacks ou beurs plutôt que blancs, parce qu'un ministre de la république les traite de racailles plutôt que comme des citoyens français comme vous et moi

et parce que nombre de Français ne voient les banlieues qu'à travers les images du JT de TF1, c'est-à-dire comme une zone de non-droit où règnent drogue et violence

alors que la majorité de ces habitants sont des gens comme vous et moi

doc

Monsieur Sarkozy a au moins ce mérite : celui de mettre le doigt là où personne ne voulait l'y mettre...

Qu'après, il en fasse un de ses thèmes de campagne ne me choque pas, en tout cas beaucoup moins que l'attitude fuyante de ses contradicteurs face à ces problèmes qu'ils ne sont pas de son fait.

Pompier dit pyromane d’un incendie laissé couver par d’autres, voilà la réalité.

Je dis à la gauche qui a été aux affaires : un peu de décence vu vos bilans en la matière !

LEFEBVRE pour Ségo

Je suis d'accord avec vous sur la défiance des sondages et autres statistiques, sur une trop forte présence marketing en politique actuellement, sur une politique de présence télévisuelle trop présente chez N S, avouez que c'est exactement la même chose chez S Royal, qui en plus nous prend en otage par son statut de femme, nous refusant à ce titre toute critique, en en faisant même un de ses seuls arguments politiques.
Les divers médias de droite ne font pas les manipulations grotesques que dénoncent notre hôte à l'encontre de madame Royal.

Je suis OK avec Marcel, Nicolas Sarkozy est allé dans les quartiers, a commencé à ne plus laisser faire et il a eu mille fois raison, vous ne pouvez pas imaginer le décalage de réalité dans le quotidien entre ces endroits et le reste de la France et par pitié, ne me répondez pas misère sociale, ça roule en BMW, ne me parlez pas non plus intégration lorsque celle-ci est refusée pour implanter la charia. C'est le discours de Tariq Ramadan, de quelques bobos éloignés, mais pas la réalité sur le terrain.

Ségo

Marcel Patoulatchi,

Je comprends que les chiffres d'une commission, plus que sérieuse, qui ne sont pas favorables à NS soient difficiles à avaler pour certains.

Mais que voulez-vous, un ministre qui a basé son action uniquement sur les statistiques de plusieurs autres commissions ou pire, d'instituts de sondage, doit accepter de voir qu'a priori les chiffres ne lui sont pas aussi favorables qu'il le laisse entendre.

Pour ce qui est du choix marketing d'un ministre : je crois, au contraire de vous, que c'est très important car politique et justice vont malheureusement de pair.

Et je crois qu'un ministre de l'Intérieur qui se permet de critiquer les magistrats pour masquer les échecs de sa politique "tout sécuritaire" ne fait pas un bon ministre et surtout pas un bon futur président car remettre de l'huile sur le feu de façon gratuite comme l'a fait NS ne fait que casser encore plus le lien entre la justice et les Français, déjà bien mal en point.

Alors l'efficacité de la justice, monsieur Patoulatchi, passe aussi par des ministres raisonnables et qui, par excès de populisme, ne suivent pas la meute pour dénigrer le métier de magistrat, des ministres sensés et qui avec discernement proposent de vraies réformes, de vraies avancées pour améliorer la justice de notre pays.

Et certainement pas des ministres qui font du spectacle au JT de 20H plutôt que de la vraie politique pour le bien de la société toute entière.

Mais ce ne sont que les cogitations d'un simple étudiant en droit et peut-être futur magistrat ...


Marcel Patoulatchi

Ségo,

Je trouve inquiétant de la part d'un futur auditeur de justice que vous preniez comme reconnaissance de culpabilité les gesticulations d'une énième commission comme on sait si bien en faire en France.

Je pense qu'un futur magistrat devrait d'abord cogiter aux manières d'améliorer l'efficacité de la justice, plutôt qu'aux choix marketing d'un ministre. Mais ce n'est qu'un avis personnel.

Marcel Patoulatchi

Ségo,

Il est cocasse de citer des anciens ministres de l'Intérieur pour dire qu'avec eux tout était calme alors que le problème des banlieues fut en aggravation croissante depuis les 20 dernières années.
Je vous renvoie une fois de plus à l'ouvrage « Demain la guerre civile » écrit il y a bien longtemps par le commissaire divisionnaire Charles Pellegrini. Ce qu'on voit aujourd'hui n'était pas imprévisible et n'est pas né avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy. Au contraire, on peut penser qu'on commence seulement maintenant à crever l'abcès.

Je trouve d'ailleurs hallucinant de citer celui qui était à l'Intérieur avant la dernière présidentielle comme un bon exemple, alors que cette présidentielle fut complètement polluée par l'absence de reconnaissance et de traitement des problèmes d'insécurité. La mode des voitures brûlées, préexistante, s'est bien développée entre 2000 et 2002.

Véronique en aparté

La Une de Libération ce matin, le titre et la photo qui va avec:

Guillaume Seznec
Coupable à perpertuité

Philippe, faut pas trop cogner sur Libé.

Il n'y a qu'eux qui savent faire des unes comme celle-là.

Il faut que ce journal survive et vive.

LEFEBVRE

"Le loup et le chien" est d'Esope, non de La Fontaine. Ce dernier a fait comme Halliday, il a repris la création d'autres pour se les attribuer. N'oubliez pas que cet auteur du classicisme était formé par le latin et le grec avant même le françois comme Corneille, Racine et que nombre de leurs "inspirations" viennent de leur apprentissage. C'est la qualité de la forme qui est méritante chez eux, mais rendons aux Grecs leur génie dans bien des domaines.

Ségo

Non non pas par moi

cette citation est présente sur tous les sites de citation

et je vous jure c'est pas moi qui suis le webmaster de ces sites

sbriglia

"Pour finir, la morale de J.de la Fontaine lui a bien été attribuée à la suite de sa fable Le loup et le chien."

Par vous ,ségo ?
"c'est un peu court ,jeune homme..." comme disait Cyrano (j'ai vérifié, ségo, c'est bien d'Edmond...)

Ségo

Jean Philippe,

Je connais également le problème des cités pour y habiter. Et la différence que vous semblez évoquer entre le bilan Vaillant et le bilan Sarkozy ne paraît pas si évident que vous le sous-entendez.

La drogue circule toujours autant, les actes d'incivilité sont toujours autant présents et la police n'y est présente que lorsque les journalistes sont là. Puisque NS a innové en effet : on est passé à l'ère de la sécurité médiatique. Les caméras sont là pour dire aux gens : "vous avez vu comme on travaille bien et qu'on est là pour maintenir la sécurité dans les quartiers". Mais une fois les caméras éteintes, plus personne n'est présent.

Quant aux bavures policières, désolé d'insister mais le rapport de fin 2005 de la CNDS fait état à la fin 2005 de 108 cas étudiés de bavures policières contre seulement 19 en 2001. C'est à croire que les délinquants n'ont pas le monopole du sentiment d'impunité.

Enfin pour l'efficacité de NS, il ne faudrait pas oublier également le rapport de décembre 2005 ( passé au tiroir mais révélé par le Canard enchaîné du 25 mai 2006 ) de trois inspections générales ( Ministère de l'Intérieur, Police Nationale et Gendarmerie ). Les inspecteurs rappellent qu'en 2004 "plus d'un demi-million de faits commis de vols, de vols avec violence et de violences physiques contre les personnes, bien que signalés aux services compétents, n'ont pas été enregistrés comme plaintes". Voilà la bonne méthode pour faire baisser les chiffres de la délinquance de près de 13%.

Je sais que NS adore les statistiques seulement quand elles lui sont favorables. C'est peut-être pour cela que le budget de la CNDS a été diminué de 20% l'obligeant à retarder ces prochains rapports de plusieurs mois, histoire de passer l'élection présidentielle sans avoir à s'expliquer sur des chiffres qui dérangent.

Pour finir, la morale de J.de la Fontaine lui a bien été attribuée à la suite de sa fable Le loup et le chien.

Véronique pour dab

" 30 janvier 1991:à Enghien, six individus, dont une fille, entrent dans un magasin de vêtements. La jeune fille est interpellée par la vendeuse (*) qui reçoit un coup de cutter sur le crâne. La mineure de 15 ans et demi est laissée libre à l’issue de son audition, conformément aux instructions du parquet."

dab, je ne suis pas à la place de la vendeuse.

Ce que je pourrais vous dire ne serait que de la THEORIE. Et je sais ce que vous pensez de la théorie:

" Cela c’est la théorie. Et c’est beau ça tient la route. Ça a « de la gueule » comme on dit.
Mais, mais, mais… " vous, le 11-12 10 :11

Au passage, merci pour le petit compliment adressé à mon modeste raisonnement.

Voici donc, en toute théorie, ce que je pense :

Par rapport aux éléments que vous me donnez, je ne sais pas pourquoi la vendeuse " interpelle " la jeune fille. Quant à votre chauffeur de bus, était-il menacé ? La personne en effraction était-elle menaçante ? Qui plus est, nous sommes au pays le plus en phase avec le concept de la tranquillité publique, je maintiens donc que le chauffeur a dépassé son cadre professionnel.

dab, si la question suivante est : Véronique, fallait-il, selon vous, mettre la jeune fille mineure en détention ? Ma réponse est non.

Maintenant, dans le genre " témoignage vrai et direct ", comme les croquis et les faits divers et variés qui illustrent vos interventions, ce livre :

" Chronique d’une proche banlieue " – Claude Dilain.

L’auteur est le maire de Clichy-sous-Bois. Je ne l’ai pas encore lu, mais, mais, mais… on peut penser que ce qui y est dit, n’est pas obligatoirement à l’extrême opposé de ce que vous nous dites.

Ceci pour vous expliquer que je pense qu’il y a des hommes et des femmes de bonne volonté et d’expérience partout, qui ont envie que les choses avancent et si possible, réussissent. Non ?

cactus à l'uni son latin

Relu plus haut là là :
"Ubi solitudinem faciunt , pacem appellant ."
Paix et solitude , c'est souvent trop vrai !

quelques souvenirs perso de mes années latinées : " qualis pater , talis filius " ( pas toujours vrai ) " ut sementem feceris , itas metes " ( ma préférée ) " cogito ergo sum " ( bien surveiller l'ego , là ) " fluctuat nec mergitur " ( pour combien de temps encore , dirait Delanoë ? ) " errare , humanum est sed perseverare diabolicum " ( devise de prof )

pour conclure sur la citation "déclencheuse" :
"Ubi et orbi" contient une faute : dommage car la chute aurait été si belle bulle :-)

amitiés latinées .

LEFEBVRE  pour Dab

Dab,
Oui, je pense profondément que la gauche des intellectuels, du coeur, de l'espoir populaire est morte avec Mitterrand et ceux qui la représentent en sont de grossières impostures, ceux qui s'en revendiquent sont un tissu associatif-communautaire prenant une souffrance parfois légitime comme prétexte à un chantage permanent et paralysant.
Ce sont eux qui sont étouffants ainsi que tout un ensemble de médias qui les couvrent de mensonges.
Même en étant un homme de droite, je suis un admiratif de Blum, Jaurès, Mendès-France car leurs combats étaient justes, utiles, courageux et importants dans l'époque.
Je trouve aussi que le philosophe Marx était un bon libéral, voulant prospérité et justice pour tous, c'est ce qui a rapidement été fait de ses idées qui est scandaleux. Il faut savoir le lire en oubliant la révolution d'Octobre et ce qui en a suivi.
Cette expérience me confirme d'ailleurs que les belles valeurs sont une chance à défendre avec des mots, des idées, des lois et ses défenseurs, un engagement permanent et parfois un fusil.
Ce n'est pas la gauche qui nous étouffe, ce sont ses voleurs, regardez bien.
Même en étant un libéral convaincu, il reste de la place dans mon ouverture d'esprit pour la gauche, pour ses spoliateurs certainement pas, ils ruinent et dénaturent ce pays que j'aime tant.

dab

A Lefebvre et Jean-Philippe,et (en post-scriptum) à Véronique

Presque totalement en phase avec vos interventions du 12 déc 20:51 , 12 déc 21:02 et 13 déc 06:33.

A Lefèbvre :
« La gauche a été volée et n'existe plus, la droite perd de son réalisme, que reste-t-il à part des mensonges éhontés ? »

La gauche a été volée ?
Entendu à la radio suisse romande, venant d’une auditrice invitée à poser une question ou donner son avis lors d‘une émission : « Le socialisme est l’art de vivre aux dépens des autres en laissant croire le contraire. »

et n'existe plus?
Ne serait-elle pas plutôt envahissante ou étouffante?

A Jean-Philippe:

« Avec Daniel Vaillant il n'y avait pas d'émeute mais la drogue circulait à la vue de tous, les vols d'autoradio j'en parle même pas. »

Et pour se remémorer comment c’était avec Philippe Marchand, ministre de l’Intérieur de Michel Rocard, voir Le Quotidien de Paris, 29 et 30 juin 1991, page 4 « Insécurité dans les banlieues Les policiers interpellent leur ministre ». Ci-dessous un extrait de cette page:

>>>
Son syndicat ( USC Police,union des syndicats catégoriels,Gérard Boyer secrétaire général,NDdab) ne demande pas de projet de loi,ni d’effectifs supplémentaires. Il veut simplement qu’on redonne aux forces de l’ordre le rôle et le pouvoir qui sont les leurs: »Il est trop tard pour la prévention. Maintenant,il ne reste plus qu’à faire respecter les lois républicaines et sans faille. »

Cela doit être accompagné d’une action de la justice qui doit « interpeller et condamner les casseurs aux peines maximum prévues par la loi » et de celle des familles « qui depuis trop longtemps ont démissionné,laissant leurs enfants traîner dans la rue ».

L’USC dénonce la « politique de vitrine » engagée par le gouvernement. L’îlotage,une idée formidable selon ce syndicat, « mais il ne peut servir que dans les quartiers où tout se passe bien ».« C’est de la prévention. Dans les autres,les îlotiers ne peuvent plus servir à rien. »Les jeunes ont la voie libre dans les banlieues,qu’on le veuille ou non. Entre octobre 1990 et février 1991,la direction centrale des polices urbaines a recensé pas moins de 47 incidents dans les centres commerciaux français. Mais les interpellations sont rares. Quelques exemples:
--7 novembre 1990: « Continent » de Maubeuge,dégradations volontaires,coups et blessures commis par une bande de jeunes armés de barres de fer. Quatre surveillants blessés. Pas d’interpellations.
--25 novembre 1990: « Monoprix » de Maisons-Alfort,une dizaine d’individus de 14 à 18 ans sont venus délivrer l’un des leurs interpellé pour vol à l’étalage par un agent de surveillance. Gaz lacrymogène lancé,une caissière blessée à la tête. Pas d’interpellations.
--30 janvier 1991:à Enghien,six individus,dont une fille ,entrent dans un magasin de vêtements. La jeune fille est interpellée par la vendeuse(*) qui reçoit un coup de cutter sur le crâne. La mineure de 15 ans et demi est laissée libre à l’issue de son audition,conformément aux instructions du parquet.
--13 février 1991:centre commercial de Vaulx-en-Velin,une quarantaine d’individus très excités troublent l’ordre public. Les policiers interviennent. Les jeunes se défendent en lançant divers projectiles dont une plaque d’égoût qui a brisé une vitre du véhicule intervenant et blessé un chien à une patte. Deux individus sont interpellés et ont été laissés libres après vérification d’identité.
Autant d’exemples qui font dire aux syndicats….

<<<
L’article,dont a été tiré cet extrait était signé Stéphane RAK.

En 1991, c’était il y a quinze ans! Encore autant peut-être à attendre pour avoir une solution au problème de l’insécurité.
Donc je crois être resté dans les eaux lorsque j’écrivais in « Pour un grand ministère de la tranquillité publique ! » le 6 déc à 15:13 ,en réponse à doc
>>>
A doc
« Quand la chose est si bien dite, il n'y a rien à ajouter.
Donc espérons cette idée de grand ministère concrétisée par nos décisionnaires. »
Le problème est qu’en France il faut entre trente ans et un demi-siècle pour qu’une idée se concrétise... quand il s’agit de modifier quelque chose qui implique l’administration du pays.
>>>

(*) Je voudrais poser une question à Véronique : si vous aviez été à la place de la vendeuse,qu’auriez-vous fait ? Comme elle avec les conséquences encourues ou comme le chauffeur de bus suisse qui n‘a pas bronché et a permis l‘arrestation du passager sans billet ?

Mm

aides à la presse/an = 274 Millions d'euros
ristournes fiscales = 402 millions d'euros
(Le Point 23 nov p.36)
Pour ce prix ( environ 1/10 du budget de la justice 6,27 milliard euros)
on serait heureux d'avoir une information plus impartiale ?

Bulle

Une photo ciblée pour un bilan orienté... Un titre pour Libé mais tout autant pour Paris Match... On ne peut ignorer les relations particulières de NS avec certains titres de presse. Dommage que pour compenser les titres prêts à offrir à NS le miroir qu'il désire Libé fasse dans la caricature. Dans les deux cas, le lecteur est floué.

LEFEBVRE

Nicolas Sarkozy a commencé à entrer dans les quartiers, je trouve avec du recul qu'il a bien fait d'embarquer des caméras pour prendre la vox populi à témoin.
C'eut été bien plus confortable de ne pas y aller comme ses prédécesseurs et de jouer la carte de la misère sociale prise comme excuse. Il a eu droit à la douce métaphore du dictateur, regardons bien où est la dictature et qui la fait régner. Je penche plutôt pour les nazillons du 93 et leurs cousins proches, les Khoméni, que pour un ministre de l'Intérieur qui tente de faire régner l'ordre républicain dans une zone prise d'assaut par l'incivilité.
La presse voudrait nous faire croire que tuer le racket, le trafic de stupéfiants, l'intolérance religieuse est un totalitarisme, une privation de liberté.
Je ne vois que trois raisons au sophisme journalistique : la peur d'un Daladier, le conservatisme d'une presse à privilège qui préfère son confort personnel à son pays, la folie collective. Je penche pour les deux premières causes évidemment.
Il faut rendre hommage à NS pour ce courage et cette écoute des Français, de tous les Français, il a fait un pas, le plus dur, le premier, il suffit de faire les autres pour entamer un mouvement. Qu'attend il ?

jean philippe

Ségo

Désolé d'être aussi sec mais pour avoir connu les agressions, les rodéos nocturnes qui empêchent tout le monde de dormir, les insultes racistes (...) je peux vous dire que vous faites fausse route.

Ce n'est certainement pas la police qui a créé l'insécurité bien au contraire. Avant Sarkozy la situation était pire en ce sens que ces faits se déroulaient en toute discrétion, on préférait faire entrer des éducateurs ou plus exactement des "grands frères" dans les cités plutôt que la police et ces grands frères (du moins une bonne partie d'entre eux) montraient le mauvais exemple et ne permettaient pas d'apaiser les tentions. Vous dites que la discrimination crée l'insécurité ce que je conteste. Aujourd'hui il y a eu à Paris des manifestations de personnes handicapées et aucune voiture n'a brûlé pourtant ce sont les premières victimes de discriminations devant les personnes d'origine étrangère.

Avec Daniel Vaillant il n'y avait pas d'émeute mais la drogue circulait à la vue de tous, les vols d'autoradio j'en parle même pas.

Vous dites que l'insécurité est due au fait que ces jeunes vivent dans des cités délabrées certes, mais qui dégrade ces cités ? Qui écrit sur les murs des messages peu amicaux envers la police ? La cité dans laquelle j'ai vécu était au départ un lieu agréable à vivre. Et je rappelle qu'il y a un plan de rénovation urbaine (le plan "Borloo") mais les choses ne peuvent se faire en une seule journée et en attendant il n'y a qu'une présence policière qui peut limiter la délinquance.

Les bavures policières sont, contrairement à ce que vous dites, très rares, la meilleure preuve est que pendant les émeutes il y en a eu zéro alors que le contexte était propice à de telles bavures. Les interpellations sont certes plus violentes car il faut maîtriser des individus de plus en plus violents.

Quant à l'arrogance des policiers elle est souvent à la hauteur de l'arrogance des personnes contrôlées. Pourquoi lorsque j'étais contrôlé ça se terminait par un "bonne soirée monsieur" ? Tout simplement parce que je me suis toujours exécuté sans dire à l'agent "vous n'avez que ça à faire"...

Je suis tout de même d'accord sur un point, si on demande aux Français s'ils se sentent plus en sécurité ils répondront non mais si on pose la même question aux personnes qui vivent près des cités autrement dit si on pose la question à ceux qui connaissent l'insécurité, la réponse serait sans aucun doute différente.

LEFEBVRE pour DAB

Voici donc pourquoi il faut voter pour Ségo ou Sarko, c'est leur principal argument, votez pour nous sinon le loup va vous manger.
Dans la situation actuelle, j'attends beaucoup plus que la culpabilisation ou la peur comme programme. Ce qui m'intéresse, c'est comment sortir de la dégringolade économique, comment casser le tissu associatif et communautaire qui tue la France en revendications et diktats de la souffrance, que faire face à l'immigration de masse en gardant humanité, que la laïcité ne soit plus le terrain de jeu des religieux, que la dangerosité de l'Islam soit reconnue, que le corporatisme mafieux cesse de mener le pays au désastre et récemment Nicolas Sarkozy pour qui je comptais m'investir m'a beaucoup déçu.
Pour revenir au sujet principal, je suis écoeuré que Libé entre autres médias compare le ministre de l'Intérieur à un petit Hitler, qu'il rentre dans la manipulation entre les photos, l'aspect et l'interprétation sauvage, nous sommes bien loin du journal fondé par Sartre et de sa prétention intellectuelle puisqu'ils utilisent les même procédés que Voici ou Paris-Match.
Que dire des guignols de l'info qui le griment en gestapiste ?
De cette télévision et ce show biz qui n'est que de gauche et censure et caricature tout ce qui ne leur ressemble pas ?
J'ai toujours été très étonné de ce que les antiracistes ne défendaient que quelques racismes.
J'ai toujours été surpris que les grands défenseurs de la liberté d'expression ne tolèrent que leur type de tolérance et passent leur temps à diaboliser les autres quitte à mentir, faire de la propagande.
La gauche a été volée et n'existe plus, la droite perd de son réalisme, que reste-t-il à part des mensonges éhontés ?
Où sont De Gaulle, Jaurès, Napoléon, Louis XIV, Charlemagne ?

cactus à propos de Faubus

je sais que Véronique va aimer !
http://www.accattatis.com/artists/mingus/fables_of_faubus.html
à bientôt !!!!!!!!!!

cactus à sbriglia

quel homme à fable !
ps : " fables of Faubus " Charlie Mingus , pas mal non plus , non ?

dab

A Parayre,

« @dab , vous n'ignorez bien entendu pas que le vers hétérométrique repris par Ségo est tiré du " Loup et le chien " ... »

Je suis désolé mais je viens de consulter « Jean de La Fontaine Fables Edition de Jean Pierre Collinet »

Je n’ai rien trouvé de tel, ni dans la fable « Le loup et le chien » ni dans celle intitulée « Le loup et le chien maigre »
Pas davantage dans trois autres fables avec « chien » dans le titre et dans onze autres avec « loup ».


« Pourquoi cette question ? »

Pourquoi ? Pour la même raison que celle donnée par sbriglia (12 décembre 17:03 ) et reprise ci-dessous.

« Très bonne question, dab, d'autant plus que je ne sens pas le style du bonhomme dans la citation de Ségo... nous ferait-elle, horresco referens, de fausses citations comme créait de fausses jurisprudences un avocat qu'il me fut donné de croiser ?...non, pas elle, pas ça! »

cactus  comme dab

c'est juste pour le jo de mots laid là - je rentre à vélo -
( juste une fois )

sbriglia

Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Je ne vois pas là la citation de Ségo!
Parayre ,vous êtes trop fin pour imaginer que La Fontaine ait pu écrire une telle phrase dans ce style!

sbriglia

A Ségo

"L'adversaire d'une vraie liberté est un désir excessif de sécurité" J. de la Fontaine


Quel est le titre de la fable dont serait extraite cette citation?


Rédigé par: dab | le 12 décembre 2006 à 10:31

Très bonne question, dab, d'autant plus que je ne sens pas le style du bonhomme dans la citation de Ségo... nous ferait-elle, horresco referens, de fausses citations comme créait de fausses jurisprudences un avocat qu'il me fut donné de croiser ?...non, pas elle, pas ça !

cactus  à Ségo si vailllante

"Au moins avec Daniel Vaillant, les jeunes des banlieues n'avaient pas mis les banlieues en feu comme avec NS.
Rédigé par: Ségo"
okok mais je relève un lapsus "net" là :
pas Daniel mais MICHEL Vaillant : pas le même .....Taxi !
là d'accord !!!!!!!!!

Parayre

@dab , vous n'ignorez bien entendu pas que le vers hétérométrique repris par Ségo est tiré du " Loup et le chien " ...

Pourquoi cette question ?

cactus

" Une photo ciblée pour un bilan orienté "

si tôt ciblé et en plein dans l'Emile là , une fois de plus : je dois me dédouaner avec grand plaisir
je suis toutefois quelque peu désorienté même si je ne me fais point trop de bile : l'an neuf arrive !

Cactus roux sot en cette occasion - je dois nier ? -.

dab

A Lefebvre


« Les Français attendent de ne plus être les dindons de la farce, ils le sont comme jamais.
Pour qui voter ? ? ?
Je ne le sais plus. Je ne suis même plus certain d'avoir encore envie de cette comédie que l'on ose appeler démocratie. »


1.Tiré d’un sondage SOFRES pour le SIDEM (Association Civisme et démocratie) rendu public le jeudi 18 avril 2002:

60% de Français , au vu du déroulement de la campagne présidentielle ( de 2002*) déclarent qu’ils n’ont pas envie de voter.

2.Tiré d’un sondage CSA réalisé par téléphone (mille sondés) les 17 et 18 avril 2002 pour le Parisien:

46% des Français déclarent qu’ils ne sont pas sûrs de leur choix pour le premier tour de l’élection présidentielle.

On a vu le résultat trois jours après.

*Ajouté par moi-même.

dab

A Nicolas,

"Que fait donc Laurent Joffrin ?"
« Peut-être que ce que vous décrivez est précisément le résultat de l'action de Laurent Joffrin. Non seulement il vise un certain marché de gauche, mais il avait déjà fait très fort au Nouvel Obs. »

L’action de Laurent Joffrin? Mais encore?
Voyons! Il est en train de faire dans le quotidien dont il est le patron ce que ce même quotidien n’a eu de cesse de dénoncer chez les patrons « voyous » quand ceux-ci étaient cloués au pilori pour le fait de vouloir restructurer leur entreprise en passant par les licenciements, pour sauver les meubles, bien qu’il ne soit pas responsable de la situation qu’il a trouvée, mais dont il devait être conscient avant de prendre la place.
Autrement dit, il est en train, avec succès, de faire passer cette méthode de gestion, qui n’est qu’un début, de la « forme affirmative » à la « forme dubitative ».
Dans ce cas, on ne peut pas dire, non plus, qu’il ne fait pas très fort.

dab

A Ségo

"L'adversaire d'une vraie liberté est un désir excessif de sécurité" J. de la Fontaine


Quel est le titre de la fable dont serait extraite cette citation?

Ségo

Nicolas Sarkozy n'a fait que donner un coup de pied dans la fourmilière sans en prévoir les conséquences et sans avoir les remèdes.

Contrairement à certains et à NS, je ne crois pas que la police et la répression soient la seule solution. Bien sûr que la présence policière me paraît indispensable mais comment ne pas s'alerter des nombreuses bavures policières sans parler des comportements de nombreux policiers plus qu'arrogants envers des jeunes qui n'avaient rien à se reprocher.

Je ne dis pas que la police crée les délinquants, je dis simplement qu'il y a des responsabilités des deux côtés que ce soit chez les policiers ou chez les jeunes.

A côté de la répression, il y a d'autres solutions comme la réhabilitation des quartiers de banlieue, la lutte contre les discriminations, la prévention contre la délinquance, un effort au niveau des collèges et lycées dans ces quartiers : une politique d'intégration en somme.

Arrêtons avec le tout répressif : ça ne marche pas. Bien au contraire ça ne fait qu'aggraver les choses.

Demander aux Français s'ils se sentent plus en sécurité qu'en 2002 et vous verrez que la réponse est non.

Au moins avec Daniel Vaillant, les jeunes des banlieues n'avaient pas mis les banlieues en feu comme avec NS.

jean philippe

La mauvaise foi partisane a la belle vie en France. Nicolas Sarkozy n'a certe pas réglé tous les problèmes d'insécurité mais lire de telles critiques dans "Libé" est plus que risible puisque c'est précisément la politique naïve de la gauche qui nous a conduit à cette situation.

Je me souviens encore de la fin des années 1990 où j'étais dans un collège en ZEP et où il nous était impossible de dénoncer les agressions quotidiennes.

Nicolas Sarkozy a eu le mérite de faire tomber un tabou, oui l'insécurité existe en France et un traitement préventif ne suffit pas. Il était grand temps de remplacer les "grands frères" par la police.

J'invite ceux qui hurlent "police partout justice nulle part" à vivre en cité, peut-être qu'ils comprendront que c'est grâce au travail remarquable de la police que certaines cités sont devenues un peu plus vivables et certainement pas grâce aux "grands frères", dont je pourrais en raconter des tonnes !

On est quand même dans un drôle de pays, parfois à entendre certains ce ne sont pas les jeunes délinquants qui provoquent les honnêtes gens mais la police qui provoque les délinquants. Comme si le rôle de la police était de jouer au foot avec les jeunes !

Même si je ne suis pas le plus grand fan de NS il a fait bouger des choses, on ne peut en dire autant d'un certain Daniel Vaillant.

Sans vouloir provoquer les lecteurs de ce blog, je doute que l'USM et le SM soient compétents pour parler en toute objectivité de NS quand on connaît leurs positions !

Les fréquents affrontements entre les jeunes et la police ne sont pas le signe de l'échec de la politique de NS, ils sont le signe que la police est en train de reprendre sa place dans les cités et que les jeunes ont perdu l'habitude de cette présence policière. Ils sont également le signe de l'efficacité policière dont la mission n'est plus la "polprox" mais bien l'investigation et l'intervention.

Ségo

"L'adversaire d'une vraie liberté est un désir excessif de sécurité" J. de la Fontaine

A trop vouloir tout "sécuriser", on crée l'insécurité. L'insécurité plus qu'un sentiment est une réalité mais une réalité exacerbée par certains politiques dont Nicolas Sarkozy.

Comment peut-on se satisfaire d'un ministre de la République qui, en désignant les jeunes de banlieue, parle de racaille ? Comment soutenir un ministre de la République qui parle de nettoyage au Kärcher des banlieues ?

L'insécurité, telle qu'elle avait été stigmatisée en 2002 par les médias, a été le cheval de bataille de Sarkozy mais force est de constater que ce dernier a échoué. Il est un des rares ministres de l'Intérieur à avoir réussi à créér quasiment une guerre civile dans les banlieues françaises.

Ces banlieues ont besoin d'une politique d'intégration et non pas d'une politique de désintégration à la sauce Sarkozy.

Multiplier les lois ne sert à rien. M.Sarkozy a cru pouvoir mater l'insécurité mais il a échoué. Il a su créer une autre forme d'insécurité : l'insécurité policière. Je ne suis pas là pour condamner les représentants de la force publique, simplement un fait est là c'est que depuis que Sarkozy est là l'insécurité n'a pas baissé mais les bavures policières ont augmenté en flèche.

M.Sarkozy a échoué parce qu'il n'a pas compris le problème. Si l'insécurité provient essentiellement des banlieues, ce n'est pas parce que ces jeunes ou moins jeunes sont plus "dangereux" ou "méchants" que les autres jeunes, mais tout simplement parce que ces jeunes vivent dans des cages à lapin où le taux de chômage atteint des sommets et qu'ils sont frappés de diverses discriminations ( à l'embauche et même dans les boîtes de nuit ... ).

Si nous, nous connaissons la présomption d'innocence, eux connaissent la présomption de culpabilité et cette perception a été renforcée par la politique "tout sécuritaire" de M.Sarkozy.

C'est l'intégration qui est au centre du débat sur l'insécurité et pas autre chose. Des personnes intégrées à la société ne se révoltent pas contre celle-ci par des actes répréhensibles.

Mais M.Sarkozy est tout sauf l'homme de la situation.

Véronique

D’abord, la photo de NS, elle n’était pas si mal. Bon, c’est vrai, en pensant au 38 tonnes de Jean-Dominique (post- Intermède galant et artistique), je ne sais pas si j’irais jusqu’à en orner mon journal intime.

Je suis d’accord avec ce que dit P.Devedjian, et avec ce que vous nous dites au sujet des déceptions face aux politiques de sécurité toujours à recommencer, à réinventer et à réactualiser.

Mais, n’a-t-on pas encouragé abusivement les attentes par du médiatique sécuritaire ? N’a-t-on pas exacerbé ces mêmes attentes par des agitations dans le domaine des lois ? Une vraie politique et une vraie stratégie se construisent, à mon sens, avec sang-froid, et si possible, dans le bon ordre.

Il faut reconnaître à NS une forme de courage et de détermination, et l'initiative d’un débat public autour des questions de sécurité que la gauche a ignorées et qui sont, qu’on le veuille ou non, au cœur des préoccupations et des besoins de nos concitoyens.

C’est toujours un peu pareil. Qui lit réellement Libération ? Qui influence-t-il ? Il y a ceux qui écrivent dans la presse, la commentent ou y interviennent à titre "d’experts"... Et il y a ceux de la vie normale, celle de tous les travaux et de tous les jours.

Et cerises sur le gâteau, parmi ceux qui sont dans la réalité de tous les travaux et de tous les jours :

Il y a ceux qui veulent un État omniprésent et surpuissant dans le domaine économique et social, et qui, en même temps, réclament une tolérance zéro et une politique de répression que vous-même, oui, même vous, vous n’imagineriez même pas !

Il y a ceux qui veulent un État minimum dans le domaine économique et socail et qui, dans le domaine de la sécurité, souhaitent une tolérance zéro et une politique de répression qui n'ont rien à envier à celles que je viens d’évoquer.

Puis, il y a ceux qui veulent un État omniprésent et surpuissant dans tous les domaines, le moins possible d’initiative ou de responsabilité individuelles, pour ainsi dire pas du tout, et une tolérance de type 100%, et une répression de type presque zéro, je grossis à peine, pour les incivilités et les insécurités en tous genres.

Enfin, il y a ceux qui, comme moi, pensent que malgré tout, il y a un "juste milieu". Ils se sentent à la marge de la marge.

A mon avis, et pas que pour le domaine de la sécurité, dans quelques mois, ça promet d’être très compliqué.


nicolas

"Que fait donc Laurent Joffrin ?"

Peut-être que ce que vous décrivez est précisément le résultat de l'action de Laurent Joffrin. Non seulement il vise un certain marché de gauche, mais il avait déjà fait très fort au Nouvel Obs.
Sauf erreur de ma part, c'était une photo en gros plan de NS avec ce titre ô combien constructif: "Cet homme est-il fou?"

Notez qu'à l'époque il employait encore la forme interrogative, ce qui ne semble plus être le cas aujourd'hui.

lefevre: merci d'avoir mis en forme vos commentaires, ils sont de fait beaucoup plus lisibles

Parayre

@Véronique : je réponds volontiers à votre commentaire ambivalent et à la seule interrogation première qu'il recèle .

La citation que je me suis permis d'utiliser , à l'adresse de PH.Bilger , est de Tacite in ( dans ) la Vie d'Agricola - son beau-père .

Cet historien , pro-consul d'Asie en fin de carrière , a mis cette phrase dans la bouche de Galgacus , héros calédonien dénonçant les excès des Romains .

Elle s'applique à ceux qui tentent de justifier leurs ravages par l'apport de la civilisation .

Textuellement traduite et en parlant des conquérants romains ,elle signifie : " où ils font un désert , ils disent qu'ils vont donner la paix ."

LEFEBVRE

Parayre,
Bien que je défende ardemment la nécessité de la punition pour la rendre dissuasive, partiellement, bien évidemment, je ne suis pas dupe.
Je m'interroge, tout comme vous sur un essor possible d'une justice à la O J Simpson allant de pair avec une trop forte libéralisation. Cela existe déjà avec une sélection par l'argent pour l'avocat ou la médiatisation d'une affaire comme seule possibilité de publicité pour ce dernier. Certains journalistes ou people se font déjà un bizness des procès contre la presse. C'est en effet anxiogène, même pour un libéral. Nous connaissons tous les folies naissantes lors de ruées vers l'or.
Ces élections ne vont pas être comme les autres, les enjeux sont plus exacerbés, nous allons assister à une course aux urnes beaucoup plus rude que toutes les autres. Par contre les changements annoncés sont trop binaires pour que je puisse leur donner une véritable crédibilité.
J'ai bien peur, je m'en désespère, que d'un côté comme de l'autre, le slogan caché soit du même leitmotiv que ces trente dernières années : les promesses n'engagent que ceux qui y croient.

Véronique pour Parayre

Parayre,

Juste une toute petite chose.

J'ai fait du latin, mais il y a un peu longtemps. Du reste, je compte m'y remettre, car j'aimais beaucoup cette discipline.

Mais je pense qu'il serait bien que vous nous traduisiez vos citations.

Et puis, je n'ai pas encore envisagé ce blog comme possible méthode d'apprentissage ou de réapprentissage du grec ou du latin.

jpchaume

Ne croyez-vous pas que tant du côté du ministre que de celui du journaliste il ne s'agit pas d'analyse ou de factuel, mais de communication, au sens
"publicitaire" du terme ?
NS est un homme de spectacle et ses mises en scène suscitent naturellement plus la polémique que la réflexion...

Parayre

Effectivement se propage en France un nouveau sens commun pénal venu des États-Unis, articulé autour de la répression accrue des délits mineurs et des simples infractions, l’alourdissement des peines, l’érosion de la spécificité du traitement de la délinquance juvénile, le ciblage des populations et des territoires considérés « à risques » et la déréglementation de l’administration pénitentiaire que certains , après Albin Chalandon , recommencent à appeler de leur voeux .

Le tout en parfaite harmonie avec le sens commun néo-libéral en matière économique et sociale, qu’il complète et conforte en évacuant toute considération d’ordre politique et civique pour étendre le mode de raisonnement "économiciste", l’impératif de la responsabilité individuelle - dont l’envers est l’irresponsabilité collective - et le dogme de l’efficience du marché au domaine du crime et du châtiment.

L'enjeu n'est autre que la redéfinition des missions de l’Etat, qui, partout, se retire de l’arène économique et affirme la nécessité de réduire son rôle social et celle d’élargir, en la durcissant, son intervention pénale.

L’Etat-providence se doit désormais de maigrir, puis de sévir envers ses ouailles dissipées et d’élever la « sécurité », définie étroitement en termes physiques et non en termes de risques de vie (salariale, sociale, médicale, éducative, etc.), au rang de priorité de l’action publique.

Effacement de l’Etat économique, abaissement de l’Etat social, renforcement et glorification de l’Etat pénal : le « courage » civique, la « modernité » politique, l’audace progressiste même commanderaient d’embrasser les dispositifs sécuritaires les plus éculés en persistant à faire de l'emprisonnement la reine des sanctions .

Je m'interroge et ne partage guère , vous l'avez compris , l'enthousiasme de votre "note" même si , par définition , j'en respecte la sincérité .

Ubi solitudinem faciunt , pacem appellant .

LEFEBVRE

Beaucoup de passages médiatiques pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, trop proportionnellement aux autres, à un point qui énerve, fait douter d'une certaine intégrité. Nicolas Royal ou Marie-Ségolène Sarkozy, lequel des 2 imposés va l'emporter ? Où progresse et regresse la démocratie ?
Des combats engagés par le ministre de l'Intérieur qui prennent des virages à 180 degrés, des contradictions marquées des 2 camps, une insupportable confusion des rôles et des genres...
Un flot d'informations incessant qui nous noie, nous endort, nous hypnotise.
Le scandale de la délation des maires parrains au journal officiel avec menace de sanctions en région en fonction du candidat soutenu est une faute démocratique grave.
Cette politique du loby,de la désinformation, de la guerre de personnalité, de la peoplisation des candidats m'inquiètte de plus en plus.
N.Sarkozy semblait être le candidat de la patrie, de l'action, de l'honnêteté, du courage, il déçoit.
La France va de mal en pis, nous attendons une juste rebellion d'un candidat, un personnage aimant et charismatique : un De Gaulle, un Jaurès et voici ce que l'on nous impose : de faux jumeaux technocrates qui se ressemblent trop pour être en opposition. Je ne sens pas le dévouement, l'abnégation, l'amour de la France, la douceur dans la fermeté chez ces deux-là.
Je n'aime pas l'excès de publicité, je m'y sens manipulé, il suffit que je voie trop souvent la même pizza pour ne pas l'acheter.
Les Français attendent de ne plus être les dindons de la farce, ils le sont comme jamais.
Pour qui voter ? ? ?
Je ne le sais plus. Je ne suis même plus certain d'avoir encore envie de cette comédie que l'on ose appeler démocratie.

doc

Nicolas Sarkozy a le mérite de « secouer le cocotier » alors que les « bobos » de gauche nous jouent les vierges effarouchées, est affligeant mais dans une logique plus « élitiste » que celle du champion de l’UMP, paradoxalement : « on est en haut, on dédaigne ceux d’en bas mais on garde le cœur à gauche, mon bon Monsieur ! »

dab

« si la délinquance a globalement baissé sous la droite, il y a eu en effet une augmentation préoccupante des atteintes aux personnes. Elle a d'ailleurs été reconnue aussi bien par le Premier ministre que par le ministre de l'Intérieur, notamment dans l'émision sur France 2 avec Arlette Chabot »

Petit retour en arrière.
Le 7 novembre 2005 , alors que les banlieues sont en effervescence depuis une bonne dizaine de jours, le ministre de la Justice, Pascal Clément, après avoir conféré avec les procureurs généraux de toute la France, déclare à la presse :"Je voudrais m'adresser aux délinquants. Tout sera fait pour que les procureurs de la République exigent les peines les plus fermes afin qu'ils comprennent que rien ne peut être toléré".
Cette déclaration,surprenante compte tenu du patronyme de l'actuel ministre de la Justice, tranche brutalement avec la déclaration de Lionel Jospin,alors Premier ministre,faite à la télévision le 8 octobre 1998 en ces termes : « à ces jeunes qui pratiquent ces agressions,ces outrages,je voudrais dire que cette attitude est totalement absurde » !
Deux hommes,deux politiques.D’un côté la fermeté des peines,de l’autre la misérable incantation!
L’augmentation des atteintes aux personnes ne serait-elle pas que fictive comme étant la résultante statistique des conséquences d'une prise de conscience de la part des Français que leur justice,espérée plus sévère de leur part avec Pascal Clément , les prendrait désormais en considération beaucoup mieux que par le passé avec Lionel Jospin, les incitant à porter plainte pour des faits sans grande gravité ,néanmoins dommageables, mais qui n’auraient pas valu,en temps et argent dépensés, le déplacement à la gendarmerie ou au commissariat de police,bien conscients que leur démarche ne serait pas suivie des effets désirés, et donc qu'ils n'auraient pas jugé utile de dénoncer auparavant ,n'attendant rien de positif,les concernant, de la part de la justice ?

Marcel Patoulatchi

Laurent Joffrin semble faire ce qu'il a annoncé : il vise un marché, celui d'une certaine gauche qui prétend que notre Nation est devenue à la fois excessivement sécuritaire et excessivement insécurisée. Bref, cela reprend le slogan des adolescents très à gauche « police partout, justice nulle part », reposant sur l'idée avancée l'autre jour par un commentateur sur ce même blog que l'insécurité ne provient pas de ceux qui font le choix de frapper leurs concitoyens et de détruire leurs biens.

Evidemment, un tel slogan annonce l'impasse. Mais, tel un tract de la LCR, il ne s'adresse de toute façon pas à un public en attente d'information mais en attente d'instructions.

Sur le fond, il est certain que l'UMP a failli à de nombreux égards au mandat qui lui a été donné en 2001. Tout de même, il y a eu des progrès incontestables, notamment sur un plan symbolique. Il faut vraiment avoir la mémoire courte pour bien vouloir encenser des élus qui pendant de longues années prétendaient que l'insécurité n'était qu'un sentiment. Il ne faut pas voir très loin pour croire que les émeutes et les attaques de fonctionnaires de police sont un mauvais signe en soi : doit-on considérer comme mauvais signe le fait que la délinquance désire éloigner la police de ses trafics, doit-on considérer comme mauvais signe le fait que les délinquants considèrent la police comme ennemi et non comme pot de fleur ?

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