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20 janvier 2007

Commentaires

gabrielle gentyller

Dans son livre "Jean Jaurès, l'éveilleur des consciences", Pierre Clavilier montre bien que cet homme n'appartient à personne. Cette magnifique biographie retrace dans une écriture de haute volée littéraire, les doutes de cet homme comme ses clairvoyances.

Cactus aime le maudit blues

DURALEX sed lex !
J.J/J.J d'être récupéré ici et là par d'ignobles récupérateurs à toutes z'heures et de tout bord !

à babord toute : mille sabord'âge plus du tout tendre mais tendance guérilla en hoooooo troubles !

Jaurès de tant se retourner en sa tombe qu'un jour son souffle réussira à ressortir pour que , devenu alors , séries'all kill'heures , il viendra mettre face à leur inconscience les violeurs de sa sépulture pour mieux les ramener à " leur " juste sanction !
le prochain gagnant à la grande loterie électorale se retrouvera , c'est certain , au second tour de cons , face à JMLP/JMLP : aux lendemains des dernières , pourtant , ILS avaient (par)juré : on n'oubliera pas nos erreurs et cela ne se reproduira plus !

et pourtant en ce moment à mon propre sond'âge divers sur Lyon , des petites gens - et pas qu'eux durs- de me dire -entre nous - que , cette fois , ils " sanctionneront" parce que pour eux ce ne peut pas être " plus pire " !
à bons malentendants , ce ne sera ni un malentendu ni un mal entendu , juste une sanction normale attendue !

à me suivre ?



Thrin

Je veux bien admettre vous avoir lu un peu vite, mea culpa ...

Maintenant mettre les Lumières , Voltaire et les révolutionnaires de 89 sur le même plan que les révolutionnaires radicaux me semble un peu rapide. 89 n'a rien à voir avec 93. Robespierre avec Voltaire. Et les Lumières avec Mao.

D'ailleurs en lisant le texte de Jaurès que je cite ci-dessus, il pourrait très bien être vu à droite aujourd'hui.

Pour ma part, je me sens totalement l'héritier de 89 et des Lumières et pourtant en France je suis classé à droite ...

Parayre

@Thrin : le dialogue nécessite l'écoute de l'autre et lorsqu'il est écrit , une lecture de son propos : vous m'avez manifestement mal lu - ou j'ai été peu explicite même si j'en doute - puisque je ne revendique justement pas "le fonds mythologique" des gauches et me contente de le constater et de le contester en le raillant comme embrassant trop d'icônes - sans y ajouter en plus Pol Pot ou Staline - leur étant étrangères !

PS: pardon à tous d'être décidément "médiocre" !

Thrin

Il faut dire que Jaurès n'avait pas les idées sectaires et réductrices d'une bonne partie de la gauche d'aujourd'hui. En témoigne ce texte que l'on aimerait voir repris par la gauche !

http://www.istravail.com/article93.html

@ Parayre. Je vous laisse Robespierre, Mao, Pol pot, Staline et autres dictateurs. Pour ma part je préfère la droite libérale, qui a amené liberté, prospérité (avez-vous remarqué que seuls les pays capitalistes sont sortis du sous-développement) et démocratie, alors que les pays de gauche nous ont donné le totalitarisme, la misère et la disparition des libertés. Seuls les sociaux-démocrates ont quelques résultats en rajoutant une couche plus sociale aux démocraties libérales.

Louis Poulet

Afin de saluer ma découverte de ce blog, suivant un mystère des déambulations d’un internaute matinal, et pour en revenir à une question ancienne qu’un lapsus, qui n’en fera ? Ravive sans le rénover, comment ne pas préciser et pourquoi ceci ne fut-il pas accompli, que le privilège du cœur s’exerce de deux façons bien distinctes, pour l’un suivant les usages de la charité, pour l’autre d’après des règles de droit, selon la Loi voulue par les représentants élus de la société ?

dupont

"Lorsque l'ouvrier a tout perdu, lorsqu'on lui a tout pris, il faut lui parler de la seule chose qui lui reste : sa patrie" (Jean Jaurès ). Donc pour moi les seuls politiques à pouvoir se réclamer de Jaurès ne se perçoivent plus dans la dichotomie droite-gauche mais plutôt dans la dichotomie oui ou non à l'approbation d'une Constitution européenne qui supprimerait le droit au Parlement francais de primer sur le Parlement européen !

LEFEBVRE

Dans son souci de vérité et puisque la gauche décide de tout mettre dans des cases politiques, qu'elle accepte aussi la longue évolution de Mussolini dans le parti socialiste puis dans les journaux de même couleur, Hitler qui disait : "Je ne me cache pas de m'être beaucoup inspiré du marxisme", qu'elle reconnaisse enfin les cent millions de morts du communisme, le régime des khmers rouges, celui de Castro et elle pourra enfin exiger que Jaurès ne soit qu'à elle.
Je ne vois pas pourquoi il ne devrait y avoir qu'une gauche angélique et une droite diabolisée, je ne connais pas un parti, une religion, un pays qui n'aurait pas à rougir de morceaux de son histoire. Or, ce ne sont que des dénis historiques qui animent les débats depuis quelques décennies.
Tout le monde a sa part d'humanité et a envie de crier Jaurès c'est moi, n'est ce pas ?

doc

Marcel,

Vous avez raison mais faute de ne pas vouloir se lancer dans de grands exposés « historiques » faisant perdre la spontanéité à toute conversation, le raccourci même maladroit parfois s’impose…

Donc dans l’homme qui se reproduit, on retrouve autant dans sa descendance de similitudes physiques qu’on en trouve sur le plan moral.

Donc ceux qui voulaient abattre Jaurès, ont eu dans les décennies suivantes des « héritiers »…

Voilà ce que j’ai cru vouloir être exprimé ici par quelques-uns.

Parayre

@Marcel Patoulatchi : j'ai effectivement écrit " fonds (volontairement avec un " s ") commun mythologique ". Ce dernier adjectif aurait dû vous éviter d'être "marri" et d'évoquer l'évident anachronisme dont justement - tel était mon propos - les gauches s'affranchissent en s'appropriant partie de notre histoire.

Votre commentaire n'exprime donc, sous une autre forme, que ce je sous-entendais et qu'une autre de mes phrases aurait pu vous faire réaliser : " ... versets d'une litanie qui nimbe la réalité d'une aura religieuse ..."

Marcel Patoulatchi

Sans vouloir vexer qui que ce soit, certains propos nous font nager parfois dans l'anachronisme le plus farfelu.

Parler de « fond commun mythologique » des « gauches » en évoquant « les Lumières, Voltaire ou Rousseau, le 14 juillet et la nuit du 4 août, Danton ou Robespierre », c'est du grand n'importe quoi, vous m'en voyez marri mais cela doit être dit. La gauche, ou « les gauches » si on veut, n'a pas fait la Révolution française, pas plus que la droite, puisque la gauche n'existait alors pas. Comment pourrions-nous sans distinction mettre le libéralisme du siècle des Lumières dans le même sac que le socialisme de l'ère industrielle ?

Jaurès n'a pas été « tué par une partie de la droite ». Jaurès a été tué par Raoul Villain, un homme. Un homme n'est pas « une partie de la droite ». Et l'union sacrée n'a pas été faite par « une partie de la droite » seulement.

Faire une jonction entre l'assassinat de Jaurès et ceux « que l'on retrouvera plus tard en 1934 devant l'Assemblée nationale et qui n'accepter[ont] jamais le Front Populaire » est également d'une gratuité absolument époustouflante. Et pourquoi ne pas, tant qu'à faire, traiter d'assassin la chambre bleu horizon ? Pourquoi attendre 1934 pour amalgamer à tout va ? Pourquoi se priver d'un amalgame avec les faits de février 34, dans la foulée (pourquoi se priver puisque c'est gratuit ?) ?

Véronique

Je me permets de signaler à vos lecteurs le dossier de Philosophie Magazine n°6 (approche de cette discipline plutôt "grand public", décontractée et plaisante):

Gauche - Droite, pourquoi elles nous divisent encore.

Ce dossier prolonge fort bien les pistes de réflexion contenues dans votre note. Un court entretien avec Marcel Gauchet, auteur de l' article "La droite et la gauche" paru dans "Les Lieux de mémoire" (direction: Pierre Nora - Gallimard), dégage les grandes lignes des complexités nouvelles liées à la question Droite / Gauche.

ps: la somme dirigée par Pierre Nora (près de 5 000 pages, version poche!) est également à la disposition de tous dans les bibliothèques de lecture publique - bien collectif, s’il en est -

LEFEBVRE

Doc,
J'ai pris goût au combat, je l'aime même, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
J'aime également la justice, la vérité et l'esthétisme. Ce sont le squelette de la voie que j'ai décidé d'emprunter en y parvenant par le courage, l'exigence personnelle, l'honnêteté intellectuelle et la réflexion.
Toutefois, je ne suis pas dupe et en regardant le monde tel qu'il est, je constate que c'est par l'intimidation, le meurtre, la malhonnêteté que bien des gens parviennent encore à leur fin.
À études égales et même inférieures, vous pourriez aujourd'hui être en train de distribuer des médicaments périmés en les vendant très cher dans les pays du tiers monde. Au lieu de sauver des vies, en en prenant même, vous gagneriez cent fois votre salaire et vous auriez même d'autres cons pour avoir de la considération à votre égard.
Le combat du pasteur Martin Luther King empêche-t-il qu'aujourd'hui, l'espérance de vie d'un homme noir dans le Bronx soit de trente-cinq ans ? Sa juste cause n'est-elle pas récupérée par les obscurantistes, perdant là son aura ?
En Inde, certes le colonialisme anglais s'est éteint, mais les fanatismes n'ont-ils pas pris un pouvoir bien plus inquiétant encore ?
Je fais ce que j'ai à faire avec conviction, mais je n'ai nulle illusion sur le fait qu'un vendeur d'assurance a plus de crédit que moi et parfois, fatigué, j'ai la tentation de quitter ce chemin pour fonctionner comme fonctionne le monde contemporain, dans l'immoralité.
Un Jamel, sans culture, ni respect, ni politesse n'est-il pas milliardaire à l'antithèse d'un comédien sociétaire qui aura consacré sa vie au théâtre et qui finira dans la misère ?
Si ces grands hommes sont tant reconnus, c'est qu'ils sont extrêmement rares et c'est un par siècle qui prend le courage de se lever malgré le souvenir du précédent resté couché à jamais.
J'ai reçu aujourd'hui le courrier d'un Bâtonnier de l'ordre des avocats qui évidement n'a rien trouvé à reprocher à son confrère malgré les éléments que j'apporte. Ce dernier menace de me pousuivre si je réitère mes accusations. Que pensez-vous que je vais faire ? Et bien, avec la plus grande des courtoisies comme à mon habitude avec eux, je vais prendre ma plume pour leur dire ce que je pense de leurs pressions et que la vérité n'est pas offensante, sauf pour ceux qui l'évitent, je vais à nouveau montrer les documents en ma possession et demander des comptes. Je suis certain déjà de ne pas avoir gain de cause, il est fort possible que je me trouve condamné et cependant malgré cela, cette lettre, je vais l'écrire parce que je suis dans un État de Droit et pas dans celui du corporatisme, que ce que je mentionne est juste, parce que même si je suis sans illusion, j'ai choisi de dire sans compromis, de me battre. Ce n'est pas le résultat qui compte le plus, c'est la voie qui y mène.

doc

« hélas, les belles idées ne servent que les livres et les slogans politiques. »

Lefebvre, accepter cette assertion comme vous l’énoncez, serait encore pire que l’assassinat de ces personnes : on aurait en les tuant, tué leurs idées et surtout leur œuvre !

Or leurs actes et leur héritage ne sont pas tombés dans le néant au moment de leur mort.

Combien de millions de vies Gandhi a-t-il épargné par sa non-violence, tout en obtenant l’indépendance de l’Inde ?

Et le Pasteur King : sa lutte pour les Noirs, rien ?

Etc.

L’homme est un animal cruel et si chaque fois que la barbarie que vous citez, met un homme, une femme à terre, un autre, une autre se relève pour poursuivre leur idéal, leur lutte : l’Humanité peut encore espérer !


Lefebvre, la vie est un combat comme vous avez pu le constater personnellement, alors quelle que soit la cosmogonie de chacun, force est de constater cette lutte éternelle entre le bien et le mal même à l’intérieur du meilleur des Hommes.

LEFEBVRE

Cela fait une belle jambe, voire une prothèse doc, de faire partie de la barbarie, je ne suis pas certain que ceux que j'ai cités eussent préféré la postérité à quelques années de vie supplémentaire et pour un qui se dresse, il y en a plusieurs centaines de millions qui se couchent et il n'y eut guère de flambeau de repris à part quelques rares exemples.
C'est tout de même la loi du plus fort qui continue de dominer à travers les siècles hélas, les belles idées ne servent que les livres et les slogans politiques.

doc

« Qui ose encore dire après cela que la plume est plus forte que le glaive ? »

Moi…

La preuve : les victimes sont encore dans nos mémoires alors que nous avons oublié les noms de leurs assassins...

LEFEBVRE

Jaurès appartient à la caste très fermée de ceux qui se sont fait assassiner pour vouloir apporter un mieux, non certes à ce monde géopolitique, mais à ce monde de l'Homme vivant en société.
Il est membre de ce club peu prisé, si ce n'est de manière posthume. Y voici également quelques autres personnalités : J F Kennedy, Robert Kennedy, Gandhi, Indira Gandhi (fille de Néru), Che Guevara, Anna Politkovskaïa et quelques autres journalistes de par le monde, le député hollandais dont j'ai oublié le nom, Théo Van Gogh...La vérité fut tue par une arme.
Qui ose encore dire après cela que la plume est plus forte que le glaive ?

François

Je fais du tourisme sur votre blog depuis de nombreuses semaines, Monsieur l’Avocat Général. De BHL à Jaurès. Pourquoi pas ? L’avantage avec le premier c’est que personne ne cherche à se l’accaparer… En fait, je ne comprends pas très bien l’émoi. NS cite le député de Carmaux. NS est de droite (ce n'est d'ailleurs pas sa principale caractéristique). Jaurès était socialiste. Si je comprends bien les émus, un homme politique de droite, blanc, catholique, hétérosexuel mesurant 1 m 70 ne pourrait parler " que " d’hommes politiques de droite, blancs, catholiques, hétérosexuels et mesurant 1 m 70…
En réalité que cela émeuve pose une autre question. Pourquoi cette émotion ? Deux hypothèses : 1°/ Jaurès contient une charge symbolique telle qu’il y aurait une sorte de relation contre nature à le citer sans être socialiste soi-même (encore que peu de ceux qui le sont aujourd’hui ont du le lire et que chacun fonctionne à cet égard sur le registre purement symbolique) . Le hic c’est qu’un symbole, c’est universel, et donc cela entre dans notre patrimoine commun. À ce titre si je crois que symboliquement Jaurès appartient à tous et à toutes, il en est de même pour des symboles moins glorieux, Staline, Hitler, Pol Pot et j’en passe… 2°/ Le vrai drame ce n’est pas la citation de Jaurès, c’est la volonté politique de cette citation et l’objectivisation d’un grand problème qui dépasse NS et/ou SR : le débat est un show. Les idé(ologie)s sont bien mortes. Nos édiles fonctionnent sur un registre purement émotionnel, elles ne pensent rien à rien, sinon au pouvoir qui est devenu une sorte d’objectif en soi. Bref, une caste d’ignorants, prétentieux, riches à souhait qui prend quelques plumes en location gérance le temps d’une campagne pour rédiger des discours aseptisés et brillants. Les lendemains sont connus. Un jour un ahuri fédère les cocus des scrutins passés. Et après il n’y a plus de scrutins. Après … on réfléchit. Bref NS et SR peuvent bien citer qui ils veulent : leur pensée est vide.

LEFEBVRE

Il peut y avoir également la possibilité d'une plainte pour faux et usage de faux à envisager, non ?

sbriglia

A Jean-Dominique Reffait,

"Et c'est la première fois que j'aurai le sentiment de voter pour une fumiste,"

...et la combustion réglée, la chaleur vous envahira ...en cas d'incendie, vous pourrez présenter aux assurances un certificat de conformité...

dab

A Jean-Dominique Reffait,

"Et c'est la première fois que j'aurai le sentiment de voter pour une fumiste,"

Pas si vite !
Attendez qu'elle revienne des Antilles où, paraît-il, elle est très attendue !

bulle

Depuis quelque temps, on entend ou on lit, "je suis de gauche mais je vais voter à droite", on entend moins il est vrai "je suis de droite mais je vais voter à gauche". Mais en citant des hommes de gauche, un homme de droite encourage le flou sur une ligne politique que les uns et les autres déplacent au gré des sondages. Et l'électeur a au bout du compte le sentiment que Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy, c'est la même chose... Imaginons que, par erreur, un discours de Nicolas Sarkozy soit lu par Ségolène Royal et inversement. Sur certains thèmes (ou sur l'absence de thèmes...), cela ne ferait guère de différence. Les candidats, eux-même, s'en rendraient-ils compte ?
Tout cela donne de plus en plus de la place à ceux qui ne font pas dans la dentelle... Si ça continue on retrouvera encore Le Pen au second tour !

Véronique

@ Jean-Dominique

"Le billet de Philippe ressemble à une prière : et pourquoi pas moi ? Pourquoi serais-je exclu de l'héritage d'un Jaurès ?
Et je l'ai déjà dit : un homme de droite d'aujourd'hui n'est pas nécessairement un défenseur de l'esclavage, un ennemi des droits sociaux, il peut y avoir du Jaurès en lui, et c'est tant mieux."

Je pense que Philippe est un Réactionnaire démocrate, social et républicain.

La question - piste de réflexion - pour tenter d'élucider la suprenante référérence de NS :

Si Philippe souhaite revendiquer Jean Jaurès dans son imaginaire politique, quelle(s) articulation(s) pouvons-nous envisager avec l'héritage d'un Jaurès ?

birgy

C'est pas mal, mais alors pas mal du tout ce que vous écrivez.
Vous avez le don d'interpeller astucieusement.

dab

A Jean-Dominique Reffait,

« Au-delà de l'ironie cruelle, le long mouvement de l'histoire moderne explique cela : les progrès de la société s'initient à gauche et se consolident à droite. Et, en Europe au moins, nous voyons bien que la droite sait assez bien gérer les avancées que la gauche met en place. »

Rappel historique cruel ! Questions naïves…
Quels progrès initiés par la gauche en France avant 1958 ont été consolidés par la droite restée au pouvoir entre 1958 et 1981 sans interruption (vingt-trois ans) ?

En Allemagne (Fédérale) ,quelles avancées mises en place par quelle gauche les chrétiens-démocrates (Adenauer,Erhard) ont-ils gérées entre 1949 et 1969 (vingt ans au pouvoir sans interruption) ?

En Italie,quelles avancées mises en place par quelle gauche les démocrates-chrétiens ont-ils gérées de 1948 à 1983 (trente cinq ans au pouvoir sans interruption) ?

En prime:
En Allemagne durant la période citée,les progrès (petites « Trabant » fumigènes à moteur deux temps ) initiés à l’Est se sont consolidés ( Mercédès) à l’Ouest?

En Corée ,après Pan Mun Jon, les progrès initiés au Nord se sont consolidés au Sud?
C’est bien cela?
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« un honnête homme de droite »

N’y aurait-il pas là incompatibilité en suivant le raisonnement d‘un homme de gauche ?

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LEFEBVRE

De quelle gauche parle-t-on ?
De celle de Jaurès, de l'espérance des classes moyennes, des petites gens, celle qui aimait les artistes et qui avait des airs du Montmartre et du Saint-Germain des belles années ?
À laquelle j'ai eu l'innocence de croire lorsque j'étais adolescent, qui me portait dans mes aspirations et mes idéaux.

Ou bien celle-ci, manipulatrice de pauvres, détruisant la langue, la peinture, le cinéma au profit des castes et du népotisme, irréaliste dans la situation du temps présent, tournée uniquement vers elle-même, sans coeur ni âme. La gauche des associations qui les servent et nous desservent.
Celle qui m'a fait fuir en courant, vers la droite que je trouve plus honnête.

Il y en a une de Jaurès, l'autre qui le récupère et la nuance est un fossé.

Parle-t-on du modèle original ou de sa caricature ?

campion

Le problème n'est pas tant de citer Jaurès mais d'expliquer pourquoi on le fait.
Citer Jaurès n'a de sens que si l'on entend s'inspirer de son action.
C'est sur ce terrain qu'il faut estimer et observer la référence faite à Jaurès par NS.
La réaction des socialistes se comprend dans la mesure ou ils craignent que cette référence soit en fait un baiser de la mort car en faisant de Jaurès une icône commune et consensuelle, on l'assassine une seconde fois.

Jaurès a été tué par une partie de la droite de l'époque qui voulait l'affrontement avec l'Allemagne et que l'on retrouvera plus tard en 1934 devant l'Assemblée nationale et qui n'acceptera jamais le Front Populaire.
La charge historique, politique, affective et symbolique qui entoure Jaurès impose un maximum de précaution et d'explication et ne permet pas une appropriation à la hussarde.
Jaurès à tout le monde, oui mais pas n'importe comment ni pour n'importe quoi.

Jean-Dominique Reffait

Je voudrais quand même déplorer un fait, nouveau à ce niveau de compétition politique qu'est une élection présidentielle : Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy n'écrivent pas leurs discours. Il est vrai qu'eux deux manipulent une langue française désastreuse mais c'est la première fois que nous avons le choix entre deux candidats principaux dont il apparaît qu'ils sont d'une inculture crasse au regard de la fonction qu'ils briguent.
Leurs citations, heureuses ou malheureuses, leurs sont soufflées en fonction du chiffre d'affaires qu'elles peuvent générer.
Que NS cite Jaurès n'a pas plus de signification que s'il citait Mao : l'objectif est de ratisser et non d'exprimer une conviction personnelle.

Et c'est la première fois que j'aurai le sentiment de voter pour une fumiste, en plaignant ceux qui voteront pour son équivalent masculin...

Véronique

@ Bulle

Quand NS se trompe sur l'auteur de la fameuse citation, c'est ce que moi, je peux appeler un lapsus. Car enfin, François Mitterrand était-il un homme de gauche?

@ Jean-Dominique

" j'attends avec gourmandise un exemple, un seul, d'un intellectuel ou d'un penseur politique de droite qu'un homme de gauche serait tenté de récupérer !"

Francois Mitterrand, voilà peut-être un homme de droite auquel se réfèrent sans difficulté ceux qui sont à gauche.

ps: évidemment, mes deux réflexions, c'est en forme de boutade...

Bulle

Et puis Nicolas Sarkozy a eu la citation de trop, à force de se tourner à gauche, il en oublie les auteurs de droite !
Il a cité fort sérieusement sur les hauteurs du Mont Saint-Michel l'excellent "Vous n'avez pas le monopole du coeur" de Giscard à Mitterrand mais en l'attribuant au second !

LEFEBVRE

C'est brillant, illustré et parfaitement juste ce que vous écrivez, Parayre : chapeau bas à Monsieur Parayre.

Véronique

Ma première réaction à la référence de Nicolas Sarkozy à Jaurès a été de me dire que les communicants, là, pour le coup, ils y étaient quand même allés fort.

Vous me répondez que je surestime la culture des médiatiques.

Evidemment, là-dessus, je ne peux vraiment pas vous donner tort.

Jean Jaurès donc.

Certains retiendront le député de Carmaux, d’autres le fait qu’il a été le premier parlementaire à défendre le capitaine Dreyfus. Il restera pour certains le créateur du journal "L'Humanité". Il y a aussi ceux qui vénèrent le pacifiste assassiné. Enfin pour beaucoup, Jean Jaurès, c’est, en raccourci, le socialisme sans le marxisme.

Je ne sais pas lequel de ces Jaurès a la préférence de NS. Sans doute, comme pour beaucoup, tous ceux-là en même temps.

Les engagements de Jaurès synthétisent et illustrent les fractures, les ruptures, les crises, les progrès et les grandes réformes qu ont façonné la vie politique de notre pays depuis plus d’un siècle. Son nom nous parle d’un idéal républicain. C'est à ce titre, je pense, qu'il appartient à un patrimoine collectif.

Les grandes références, qu'elles soient artistiques, littéraires, scientifiques ou politiques sont celles qui ont cristallisé sur leur nom, les soubresauts et les avancées d'une histoire collective. Ils sont dans nos livres d'images.

Je pense que NS ne capte pas un héritage. Il a naturellement le droit d’inscrire son projet dans cette tradition historique républicaine.


jmgambrelle

La relation de la gauche avec les intellectuels est fortement imprégnée de sacré, son jugement ne tend pas à l’objectivité et donc la gauche dans le mouvement même qui la porte à admirer l’intellectuel en nie la vérité car elle le porte aux nues parce qu’il est dans la ligne, compagnon de route, finalement dénué d’esprit critique, bref ce n’est pas un homme éprit de vérité. Cette forme d’idôlatrie est décrite avec un humour un peu potache dans l’écume des jours.

Enfin pour répondre à Jean Dominique, comme il existe encore de vrais intellectuels ici ou là je pense avoir lu des philosophes à mes yeux de gauche disant que Heidegger était à leurs yeux le philosophe le plus important du 20ème siècle, et je sais que DSK dit du bien de Schumpeter dont je doute vraiment qu’il fut de gauche.

Jean-Marie

Jean-Dominique Reffait

Très juste Parayre : "C'est la gauche qui définit les droites", mais la faute à qui ?

Jusqu'à un passé tout récent - disons avec N.Sarkozy - la droite se planquait toute seule derrière des faux nez pour ne pas se dire à droite. Centriste, libéral, nationaliste, c'est à peine si elle acceptait du bout des lèvres d'être au centre-droit. Et comme elle refusait de se définir elle-même, la droite n'existait que par défaut, par comparaison à la gauche.

Cela vient sans doute de son héritage politique, pas reluisant au regard de l'histoire : on associe à la droite des gouvernements liberticides, casseurs de grèves, alliés des maîtres de forges et des 200 familles. A cela s'ajoute une absence de vision, de construction idéale, d'idéologie.
C'est pourquoi la tentation est forte pour un homme politique de droite de se référer aux figures emblématiques de la gauche qui, qu'on soit d'accord ou non avec elles, portent malgré tout une vision, un souffle, un espoir.
Ce fut, je crois, le malheur d'un Giscard, homme politique de grande valeur, théoricien d'un libéralisme avancé qui prenait fait et cause pour des thèmes de sociétés. Dans une certaine mesure, c'est aussi l'ambiguïté de Chirac, mais, je le dis comme je le pense, avec beaucoup moins de talent et de vision.

Le billet de Philippe ressemble à une prière : et pourquoi pas moi ? Pourquoi serais-je exclu de l'héritage d'un Jaurès ?
Et je l'ai déjà dit : un homme de droite d'aujourd'hui n'est pas nécessairement un défenseur de l'esclavage, un ennemi des droits sociaux, il peut y avoir du Jaurès en lui, et c'est tant mieux.

Jean-Dominique Reffait

A qui appartient l'Abbé Pierre ?
Deux billets de Philippe se croisent dans ce personnage : "Les héros et les zéros" et ce billet.

L'abbé Pierre était un curé, et moi, le franc-maçon athée, je pleure aujourd'hui le départ d'un grand frère. Et je sais, oui je le sais, que peu d'athées ont été capables de cette persistance dans le courage, de ce dévouement sans compromission aux plus pauvres. Ais-je le droit de le revendiquer ? Je le pense, car je le prends tout entier, avec ses engagements et sa foi. Je puis même parfois regretter de ne l'avoir pas cette foi, qui lui a permis d'être ce qu'il fut. Je me console en constatant que cela ne fait pas tout et qu'il fallait que la foi rencontre cet homme-là pour faire l'Abbé Pierre.

Une icône, un modèle, un héros du monde moderne, fut-il de droite ou de gauche ? Ah bon sang, qu'est-ce qu'on s'en fout !

Béatrice de Fonclare

Jean-Dominique Reffait semble oublier que la Gauche a souvent invoqué les mânes de De Gaulle ainsi que le rappelle Lefevre.
Pour répondre à Philippe, je trouve qu'il est encore un peu tôt pour ranger Mitterrand dans le patrimoine patriotique national. En tout cas, ça sera sans moi !

Parayre

Il est vrai que même si "les gauches sont plurielles", elles disposent d'un fonds commun mythologique. Les Lumières. Voltaire ou Rousseau. Le 14 juillet et la nuit du 4 août. Danton ou Robespierre. Les canuts de Lyon. Le mur des fédérés. Marx ou Proudhon. Ou Bakounine. Octobre 17 ou le Front populaire. Jaurès effectivement ou Rosa Luxemburg. La longue marche de Mao ou le corps martyr du "Che". Les "justes revendications", les "avancées progressistes" et autres versets d'une litanie qui nimbe la réalité d'une aura religieuse.

Rien de tel à droite. Les fantasmes se cherchent en vain des référents dans un âge d'or qui tantôt idéalise un passé antérieur, tantôt s'évade dans des futurismes variables.

Quoi de commun entre de Maistre et Marinetti , ou entre Boutang et José Antonio Primo de Rivera, pour citer des figures emblématiques chez certains ultras de droite .


Quoi de commun entre un libéral disciple d'Hayek, un monarchiste, un conservateur anticlérical, un intégriste catho, un fasciste ?


Rien. C'est le regard de la gauche qui les jette dans le même sac. Elle discrimine des droitiers respectables et d'autres qui ne le seraient pas .

C'est la gauche qui définit les droites et les somme de se positionner sur son échelle des valeurs. Échelle mobile car enfin le nationalisme, le libéralisme et le colonialisme ont surgi à gauche avant de virer à droite ; et l'écologie fut pétainiste avant de recycler dans le bio une fraction de gauchistes .

Les héros de la gauche sont souvent des hommes politiques ; ceux invoqués par telle droite et haïs par telles autres sont des figures solitaires, marginales, inclassables et éventuellement réprouvées : Carlyle, Baudelaire, d'Artagnan, von Salomon, Mermoz ou Saint-Ex, Tintin, Bob Morane ou James Bond pendant la guerre froide.

LEFEBVRE

Malraux, De Gaulle furent souvent cités par la gauche et de façon louangeuse.
Oui le privé et le collectif, la mise à part plus importante que jamais. Il faudrait ne plus apprécier Nabokov si la pédophilie ne nous convient pas. N'aimer que des acteurs qui soient des modèles de vertu, avoir été emprisonné pour pouvoir estimer Jean Genet, être homosexuel pour apprécier Proust, antisémite pour être lecteur de Céline ou de Mirbeau, être japonais pour être fan de Raganpowa.

C'est vrai que N S qui cite Jaurès prête à sourire... autant que Strauss-Kahn qui a un quatre sur deux dans son bureau du journaliste humaniste et pire qui s'en réclame.

Ayons de l'humour et imaginons-les débarquer vêtus d'un drapé en se réclamant de Gandhi, c'est le mieux que nous ayons à faire et ce n'est au fond que de l'anecdotique que le PS ne devrait pas amener dans le débat lorsque les enjeux sont si forts que cette année.

Marcel Patoulatchi

Jacques Brel n'a jamais dit qui était ce « ils ». J'ai toujours aimé Brel mais il faut reconnaître qu'il avait la rébellion de son temps. On sait aujourd'hui que le taux de défunts parmi les « sabreurs » était supérieur à celui des sans-grade sans-sabre. On sait aussi que Brel n'aurait pas aimé se voir imposer une langue et un mode de vie par les flamingans, qu'en cela il n'est finalement pas si différent de l'esprit « d'union sacrée ».

Un pan de la gloire de Jaurès repose sur le fait qu'il n'a pas eu à participer à « l'union sacrée », mort avant l'heure de la guerre. Il n'a donc pas eu comme le reste de la gauche à trancher sur la question de l'opposition entre solidarité nationale et solidarité de classe. Il n'a pas eu à affirmer la supériorité de la citoyenneté sur la classification sociale, il n'a pas eu à se condamner au paradoxal déterminisme social (paradoxal car quelques années plus tard, le bolchévisme naissant n'hésitera pas à parler de droit des peuples à disposer d'eux-même pour justifier les révolutions bolchévisantes reposant sur une dimension nationaliste). Bref, il n'a pas eu à mettre les mains dans ce cambouis-là... Cela fait nécessairement de Jaurès une idole propre sur elle. Mais de Gaulle est aussi largement reconnu comme patrimoine national. En ce sens, certains hommes ont nécessairement dépassé par leurs actes leur positionnement général.

Jean-Dominique Reffait

Je comprends bien l'absolue nécessité, lorsqu'on est de droite, de revendiquer un caractère universel pour certains grands esprits de gauche : il n'y en a pas tant que ça à droite, c'est vrai et malgré votre protestation ("Loin de moi l'idée de prétendre que cette élite plus forte que le siècle, sans cesse victorieuse des bruits et des combats du monde serait forcément ancrée dans le camp de la gauche, du progressisme et de la révolution"), j'attends avec gourmandise un exemple, un seul, d'un intellectuel ou d'un penseur politique de droite qu'un homme de gauche serait tenté de récupérer !

Au-delà de l'ironie cruelle, le long mouvement de l'histoire moderne explique cela : les progrès de la société s'initient à gauche et se consolident à droite. Et, en Europe au moins, nous voyons bien que la droite sait assez bien gérer les avancées que la gauche met en place. On pourrait, au contraire, reprocher à la gauche d'avoir des difficultés à installer dans le temps ses propres réformes. Ainsi donc, l'alternance de la gauche et du centre-droit conservateur est une bonne chose, l'une pour avancer, l'autre pour souffler.

Aussi, je ne conteste pas que des personnes de droite puissent se référer à des hommes de gauche qui auraient été leur ennemi juré s'ils avaient été contemporains mais dont le décalage dans le temps permet de mieux apprécier la vision. Le glissement de la droite vers la gauche de la société fait qu'aujourd'hui un honnête homme de droite aurait été un dangereux révolutionnaire cent ans auparavant. Et c'est sans doute votre cas, Philippe, et c'est la raison pour laquelle vous pouvez, à juste titre, vous concevoir comme un héritier, parcellaire éventuellement, de Jaurès.

Toutefois, nous pouvons légitimement penser que le discours de N Sarkozy, plus réactionnaire que conservateur, n'a été influencé qu'à dose homéopathique par le message de Jaurès. Sa citation de Jaurès appartient plus à la tactique et à la récupération, voire, à la déstabilisation des repères. Il cite Aragon, Camus, Jaurès mais c'est pour tenir un discours partisan et non universel, et il répète : "Pourquoi la gauche n'entend-t-elle plus la voix de Camus ? Pourquoi la gauche n'entend-t-elle plus la voix de Jaurès ?" dans un discours qui vise à ratisser plus qu'à rassembler.

Jaurès appartient à ceux qui ne le découpent pas en rondelles en rejetant l'essentiel pour ne retenir que le décoratif.

NB : J'apprends, au détour de ma documentation pour rédiger ce commentaire, que le conseiller en communication à l'origine du sacre de NS, est également un exilé fiscal en Suisse ! Singulière manie !

Parayre

Ils étaient usés à quinze ans
Ils finissaient en débutant
Les douze mois s'appelaient décembre
Quelle vie ont eu nos grand-parents
Entre l'absinthe et les grand-messes
Ils étaient vieux avant que d'être
Quinze heures par jour le corps en laisse
Laissent au visage un teint de cendres
Oui notre Monsieur, oui notre bon Maître

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

On ne peut pas dire qu'ils furent esclaves
De là à dire qu'ils ont vécu
Lorsque l'on part aussi vaincu
C'est dur de sortir de l'enclave
Et pourtant l'espoir fleurissait
Dans les rêves qui montaient aux cieux
Des quelques ceux qui refusaient
De ramper jusqu'à la vieillesse
Oui notre bon Maître, oui notre Monsieur

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Si par malheur ils survivaient
C'était pour partir à la guerre
C'était pour finir à la guerre
Aux ordres de quelque sabreur
Qui exigeait du bout des lèvres
Qu'ils aillent ouvrir au champ d'horreur
Leurs vingt ans qui n'avaient pu naître
Et ils mouraient à pleine peur
Tout miséreux oui notre bon Maître
Couverts de prèles oui notre Monsieur
Demandez-vous belle jeunesse
Le temps de l'ombre d'un souvenir
Le temps de souffle d'un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

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