Un petit billet de rien du tout, comme une halte avant de replonger dans le sérieux. Je demande par avance le pardon de ceux qui n'aiment ni le foot, ni la télévision, ni les journalistes sportifs, ni que je m'abandonne au dérisoire.
Dérisoire, l'indignation du sportif en chambre que je suis ? Elle m'est venue à la suite de la lecture de "la noix d'honneur" du Canard enchaîné d'aujourd'hui. Elle a été décernée à juste titre à Olivier Rouyer, footballeur reconverti comme tant d'autres en commentateur sportif, pour sa comparaison ridicule entre Michel Platini et Martin Luther King. Me sont alors remontées à la mémoire mes vaines tentatives auprès du directeur des sports de Canal Plus pour attirer son attention sur l'épouvantable français parlé par certains des journalistes de sa chaîne, notamment Olivier Rouyer et Laurent Paganelli. Apparemment, personne n'en a cure.
Cela donne des salmigondis verbaux de très mauvais aloi qui laissent croire que le foot serait un domaine à ce point secondaire qu'on pourrait en charger n'importe qui. Pourtant, on constate que ce n'est pas du tout le point de vue de la chaîne qui au contraire, au fil du temps, nous inflige l'écoute d'au moins quatre commentateurs, dont un homme de statistiques et un homme de terrain, et j'oublie le consultant arbitre ! Un seul commentateur serait largement suffisant mais cela ne ferait pas sérieux... On aurait l'impression que le foot demeurerait un divertissement ne se payant pas de mots et ne se prenant pas la tête, alors qu'il faut au contraire persuader l'abonné que ce charabia collectif est fondamental. Le foot devient ainsi, de manière grotesque, un jeu qui se déguise en science et qui meurt dans son esprit, noyé sous des déluges inutiles.
Une soirée de foot comme une autre sur Canal : Olivier Rouyer qui répète plus mal ce que le commentateur principal a déjà dit et qui maltraite la langue française. L'inénarrable Paganelli qui pose d'absurdes questions aux footballeurs qui passent - du genre : pour gagner, faut-il que vous marquiez un but ? -, rit en permanence de ses piteuses plaisanteries et termine toutes ses phrases par "OK, merci". Il y a longtemps, il a joué dans l'équipe de Saint-Etienne, il disposait d'un excellent pied gauche mais était-ce une raison suffisante pour nous l'imposer ? Toute cette équipe - ils sont donc quatre, cinq avec l'arbitre - parle tellement, s'esclaffe et se congratule à un point tel qu'on est gêné pour voir les actions de jeu, qu'elle nous empêche littéralement d'écouter les images et de prendre plaisir au combat des équipes, à leurs évolutions seulement ponctuées de cris d'encouragement ou de déception.
Dans cette dérive du verbiage incorrect, ennuyeux à force de compétence sans lien avec le spectale qui nous est offert, se manifeste la dérive d'un monde qui, même dans ce registre, a besoin de fuir la belle simplicité de l'image qui montre et du son qui explicite, pour tomber dans un snobisme dévastateur : le foot est une passion réjouissante, il faut trouver le moyen de la rendre pénible.
Canal Moins, c'est clair. Il n'est que temps de nous redonner du foot en bon français et avec un unique commentateur.
Voilà, l'entracte est terminé. Demain sera fait de gravité.
Poster un commentaire
Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.
Vos informations
(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)
Paga sur Canal, c'est une véritable catastrophe ! Des commentaires mal à propos , des interviews inutiles qui coupent le sifflet aux commentaires en général plus intéressant des commentateurs comme Jacquet, Guy Roux, Sauzée, Dugarry, etc.
Franchement il nous agace, je trouve son omnipotence déplacée et sa façon d'interpeller les autres grossière.
Ses fines plaisanteries sont puériles et auraient déjà du le voir se faire éjecter de la chaîne tant elles sont souvent très déplacées. De plus ses commentaires sont très peu pertinents et surtout mal exprimés.
Qu'il se taise une fois pour toutes !
Rédigé par : SISCO | 01 novembre 2007 à 23:45
J'ai eu l'occasion très récemment de regarder le match de coupe de la ligue entre l'OM et le FC METZ .
Ce match était télévisé sur la 2 et était commenté par Denis Balbire et Xavier Gravelaines.
Franchement, je pense que Xavier Gravelaines, si sympathique soit-il, doit, pour continuer à exercer comme consultant, améliorer très sensiblement son vocabulaire.
D'autre part, il a une voix éraillée qui font plus songer à quelqu'un qui consomme du tabac ou de l'alcool qu'à un animateur de télé devant posséder un timbre de voix agréable à entendre.
Il ne tient pas la route non plus sur le fond de ses commentaires qui ne sont pas du tout instructifs sur le plan footbalistiques.
Je me demande vraiment ce qu'il fait à la télé !!!!!
Rédigé par : SISCO | 01 novembre 2007 à 23:37
Cher Monsieur,
Demandez au directeur des sports de Canal Plus d'embaucher le Cardinal Tarcisio Bertone comme commentateur sportif. Il s'est déjà donné à l'exercice. Qui plus est il pourrait faire ses commentaires en latin. Cela ne ferait pas très "esprit Canal" mais à vous, cela permettrait de regarder le foot tout en ayant l'impression de travailler. Et laisser, in partibus, le siège d'Olivier Rouyer.
Rédigé par : Bébert | 19 février 2007 à 23:59
Chacun son sport en chambre.
Je préfère vous lire.
Rédigé par : mike | 03 février 2007 à 11:06
C'est toujours un plaisir de vous lire ; même si le sujet peut sembler moins grave (que ceux des billets relatifs à la justice), votre plume n'en est pas moins affûtée!
Rédigé par : nicolas | 02 février 2007 à 19:59
Je ne suis pas du tout d'accord avec PB
Etant fan de foot, je trouve, certes, que le nombre de commentateurs est un peu trop démesuré.
Mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, certains anciens sportifs reconvertis dans le journalisme se débrouillent parfaitement bien.
Concernant Mr Paga., moi je le trouve amusant, divertissant, pourquoi se prendre au sérieux en regardant un match de foot : ça s'appelle de la "déconnade" et moi ça me fait du bien, je préfère les bêtises de Mr Paga plutôt que des analyses psycho-sociologiques au cours d'un match de foot.
Pourquoi être sérieux 24H sur 24 et surtout sur un spectacle qu'est un match de foot, j'en vois pas l'utilité.
Et donc longue vie à Canal+ et à Mr Paga.
Rédigé par : Ségo | 02 février 2007 à 12:03
@ Peroixe
"Que pouvait démontrer un haut magistrat, élégant de pensée et d'expression, en acceptant un dialogue avec un guignol, intelligent mais provocateur, grossier et refusant de ne pas avoir le dernier mot ?"
Mais je peux vous assurer que dans le livre, ça ne rigole pas à toutes les pages. Des fois, on est même au bord de l'explosion.
En fait c'est une réflexion à deux dont les univers sont à l'opposé de l'un de l'autre. Pour qui s'intéresse à ce que signifie réellement l'expression "liberté d'expression", ce dialogue permet d'en saisir toutes les complexités, de nuancer et de progresser dans l'idée qu'on s'en fait.
B. Gaccio est surprenant de sincérité et par ce qu'il nous dit des autodidactes. Également sur ce qu’il nous dit sur son père qui, lui, n'avait pas, n’a pas les mots pour s'exprimer et se défendre.
PB est égal à lui-même, dans la Réaction, l’authenticité, la gravité et l’exigence du mot juste. Et soyez-en certain, il n’emploie pas de gros mots.
@ JW
J’ai essayé de dire dans un hors sujet chez Maître Eolas que le téléfilm de TF1 est pour moi l’illustration des manquements et des médiocrités dont sont capables les télés quand elles touchent au drame.
Rédigé par : Véronique | 02 février 2007 à 07:29
Puisque quelques hors sujets apparaissent, j'y vais donc des miens :
J'avais enlevé le c de canal plus, il y a quelques années lorsque les présentatrices météo devenaient systématiquement les petites amies de certains et se mettaient à avoir des émissions sur la même chaîne ou sur le service public et devenaient le plus souvent actrices.
J'ai pensé un moment que Sbriglia était devenu aussi fou que moi et touché par cette grâce de la description violente, je m'apprêtais à créer l'académie française, une espèce de club où les hommes de lettres auraient une reconnaissance éternelle pour leur talent, spécialement pour lui.
J'ai bien évidemment vu par la suite qu'il s'agissait d'un texte de Desproges et je vous remercie vivement, Maître, de me l'avoir fait connaître.
Ps :
L'expression être bête comme ses pieds vient-elle du football ?
Est-ce Zidanne qui en est à l'origine ?
À force de faire des têtes, le pré-cortex ne s'use-t-il pas pour ne plus laisser place qu'au cerveau reptilien ?
Rédigé par : LEFEBVRE | 02 février 2007 à 06:08
Si je suis entièrement d'accord concernant Olivier ROUYER, je ne trouve rien de choquant à ce qu'un match soit commenté par un journaliste pour le déroulement des actions, un consultant ancien joueur (SAUZEE, DUGA...) pour l'aspect technique, un arbitre pour pointer du doigt les innombrables et scandaleuses erreurs de ses anciens confrères et un homme de terrain pour être au plus près de l'action.
Si tout n'est pas parfait, je trouve néanmoins excessif de taper à ce point sur CANAL en épargnant TFI et ses pubs à rallonge ou FRANCE TELEVISION et sa réalisation préhistorique.
Et puis, quelques fautes de français, après tout, ce n'est pas la fin du monde. L'important, pour tout véritable passionné, est de pouvoir bénéficier de retransmissions de qualité, ce que l'on ne saurait reprocher à CANAL.
Enfin, en tant que marseillais, je ne peux m'en empêcher: désolé M. AULAS, la coupe, pas encore cette année.
Rédigé par : pixi | 01 février 2007 à 14:58
Laissons provisoirement le football de côté. Lorsque j'associe le nom de Ph. Bilger à celui de Canal+, j'éprouve un certain malaise au souvenir d'un livre paru il y a un peu plus d'un an ( me semble t-il). Que pouvait démontrer un haut magistrat, élégant de pensée et d'expression, en acceptant un dialogue avec un guignol, intelligent mais provocateur, grossier et refusant de ne pas avoir le dernier mot ? Les Guignols ont inventé ( en tout cas amélioré ) une chronique satirique qui a beaucoup amusé. Petit à petit, l'excès l'a emporté. Sur le fond, cette émission a certainement contribué à la dérision que l'on constate à l'égard de la politique : tous égoïstes, tous pourris, à droite un peu plus. Quant à la forme et au vocabulaire... Je fais appel à ma mémoire pour en extraire quelques termes raffinés comme bordel, couilles, chiant, connerie, bander. Peut-être jugerez-vous qu'aujourd'hui, même à une heure de grande écoute...
Sur la retransmission des matchs de football, je partage votre avis. Cependant, même si votre propos est plus restrictf, vous auriez pu parler argent, évoquer ces sommes gigantesques englouties pour obtenir les droits de retransmission. L'expression des commentateurs est lamentable, le budget des émissions immoral.. Sur Canal, mieux vaut regarder les résumés du samedi soir et du dimanche soir. Le samedi, le présentateur fait un peu bateleur mais son commentaire est pertinent. Le dimanche, les représentants du foot étranger apportent une note exotique, du moins quand on les comprend.
Il est encore temps de décerner une bonne note à Canal. Le rugby y est convenablement traité. Cependant, deux dangers le guettent. L'un propre à la chaîne : la participation d'experts ( comme ils disent ) étrangers, logorrhéiques. L'autre, propre à ce sport : le rugby glisse vers la formule américaire par l'extrême violence des contacts ; il y a déjà le rembourrage des épaules et le protège-dents. A quand le casque grillagé, les genouillères triples ... et les adjuvants à la fabrication de muscles ?
Rédigé par : Peroixe | 01 février 2007 à 13:36
@ Véronique, dab et presque tous les autres
D'accord avec vous.
Le téléfilm (attrapé au vol) sur Ranucci était nul, d'une nullité à l'état chimiquement pur. Traiter un sujet aussi sérieux et grave, d'une manière aussi débile est incroyable. Comment est-il possible de gaspiller autant de fric, pour autant de nullité, et prendre les "redevables" pour des... ? Dab, ce n'est plus du "caniveau" c'est du d'égout ! Finalement, Ph.B, même l'entracte est fait "de gravité", et nous propose des exquis maux à vous faire d...
...la décence de ce blog m'interdit de finir ma phrase. Tous les mêmes... Canul plus, Canul moins - j'ai failli changer une lettre-, et les autres. Rideau ! sans appel...ni rappel. Vite un bon livre entre les mains pour finir la soirée, en attendant demain et vos nouveaux centres de gravité, cher hôte.
Rédigé par : J.W | 01 février 2007 à 13:25
Il s'agit, en vérité, de rapprocher le commentaire du télespectateur en lui offrant un panel de crétins représentatifs des tribunes. Oubli fâcheux : les intellos qui aiment le foot. Il faudrait donc prévoir un duo de deux commentateurs : Glucksman et Rouyer par exemple.
" Cette action dans la surface de réparation préfigure la prise de conscience du module offensif...
- Ca, mon cher André, faut pas pousser que malgré que la loi du ballon ça soye d'aller dans les filets, on dirait qu'il a des moonboots aux pieds...
- OK Merci
- Je vous l'accorde, Olivier... attention...Materrazzi dans une action que j'ose qualifier de maïeutique...
- Petit pont, André ! Petit pont !
- C'est cela-même...Tacle et déplacement brutal du centre de gravité, quel dommage, l'histoire se répète, hier la Tchétchénie, aujourd'hui le Milan AC...
- Oh c'te gamelle !
- OK merci
- Regardez moi ce balourd, y'en a qui fument la moquette, lui c'est le gazon ! Ah gazon maudit !
- Ouarf ! OK merci
- Il eut fallu raison garder en un pareil moment et maintenir l'équilibre défensif en tant qu'il est le composant déterminant et, je dirais, déterminatif d'une éventuelle conclusion positive.
- Déterminatif, André, vous voulez dire laxatif... Y z'attendent quoi pour le sortir l'éclopé du milieu de terrain ?
- OK merci
- J'admets que ce match invite à la méditation transcendentale.
- OK merci"
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 01 février 2007 à 11:00
"Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur le gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied. Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.
Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ca ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : «Ah, la fille !» ou bien : «Tiens, il est malade», tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footabilité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.
Pouf, pouf.
Pierre Desproges
Rédigé par : sbriglia | 01 février 2007 à 08:33
"Canal Moins, c'est clair."
et juste en dessous
c'est "Caniveau Plus" ?
Rédigé par : dab | 01 février 2007 à 08:26
Le souci, c'est que Canal ignore qu'il y a également chez les fous de foot des littéraires, des magiciens du mot et de la phrase, bref quelques avocats généraux, des magistrats, des avocats tout court, des docteurs, des policiers aussi . Parmi ceux-là il y a en a qui vénèrent Proust, Malraux, Roland Barthes, le latin, les Anciens, certains Modernes… mais peu, c'est vrai.
Et puis d'autres, très nécessaires, qui ne sont rien de tout cela, et qui ont simplement envie de regarder tranquillement le foot à la télé.
" Je demande par avance le pardon de ceux qui n'aiment ni le foot, ni la télévision, ni les journalistes sportifs, ni que je m'abandonne au dérisoire. "
Mais moi, j’aime bien aussi quand vous vous abandonnez au dérisoire et à la télé.
J’attire votre attention sur un grand moment de dérisoire-télé très récent : le téléfilm que TF1 a consacré à Christian Ranucci. A lire votre note, je me demande si votre fine équipe de Canal n’a pas participé, en sous-main, à l’écriture du scénario.
Parce que là, question attaque, défense et milieu de terrain, nous étions comblés pour ce qui est de l'insignifiant.
Rédigé par : Véronique | 01 février 2007 à 06:37
Je n'y connais plus grand-chose en football depuis que je ne joue plus et je n'ai pas pris de décodeur pour Canal +, ayant déjà le câble et une redevance télé à payer.
Je vais donc partir sur un a priori concernant ces commentateurs, si je m'exprime.
En attendant un sujet sur la boxe ou le golf, je passe mon tour et vous souhaite à tous de bons débats footballistiques.
Rédigé par : LEFEBVRE | 31 janvier 2007 à 22:45
L'hymne à la gloire du sport affaires
Y a rien d'autre à faire.
Regarder 22 joueurs se disputer,
Un ballon rond de toute critique.
Spectateurs de la galactique,
Qui consomment TV et gestes techniques,
Grandeur de la Rome antique,
Des rencontres scéniques.
Un arbitre qui s'applique,
A siffler tout ce qui se dicte.
Unir par le sport,
Formidable !
La loi du plus fort.
Tenter le diable !
Hommes, femmes,
Enfants, vieillards
Réunis par le câble,
Un satellite perdu dans le brouillard,
Me renvoie l'image tel un phare,
D'une bande de pillards.
Qui capturent et revendent
Emotions à profusions.
Ici s'arrête ma conclusion,
Même si à la surface du rectangle de mes pensées,
J'exige réparation.
Rédigé par : Parayre | 31 janvier 2007 à 22:29
J'ai de la chance : j'habite en Alsace et je comprends quelques mots de la langue de Goethe. Je capte donc les chaînes allemandes et j'en profite pour regarder certains matchs de foot.
Un plaisir : il y a un ou deux commmentateurs qui ne parlent presque pas. Il interviennent de temps en temps pour expliquer ce que l'on ne voit pas à l'image. Des interventions brèves, qui aident le téléspectateur.
L'autre défaut, mais cela se retrouve sur toutes les chaînes, est le cadrage : on voit le ballon en gros plan...
Je suis arbitre de foot et, à partir d'un certain niveau que j'arbitre, je sais que le jeu ne se construit jamais autour du ballon. Il serait beaucoup plus interessant de voir la progression du jeu, et non une passe entre deux joueurs.
Et pour finir : je conseille à tous les commentateurs (sauf les arbitres qui sont censés connaître leurs lois du jeu) et dirigeants de club un livre : Le football et ses règles, promo foot 59-62, qui change chaque année... Pour enfin comprendre la base des lois du jeu...
Je me souviens d'un commentaire de Guy Roux, qui parlait de la 'loi du hors jeu', la 4e...
Ou un entraîneur adjoint surpris que l'arbitre ait refoulé un dirigeant sans présentation du carton rouge.
Rédigé par : Raph | 31 janvier 2007 à 22:06
Une seule chose à faire : couper le son de la télé et trouver une fréquence radio sur laquelle le match soit commenté en direct.
Rédigé par : Nathalie | 31 janvier 2007 à 21:39
En ce qui me concerne, je trouve le petit Paganelli divertissant. Ce qui est étrange, c'est votre réaction aussi vigoureuse !
J'ai la même (et je n'y peux rien !) concernant le commentateur de France 2, qui est une véritable catastrophe, un moulin à parole insupportable et presque hautain (c'est un comble), une plaie, j'ai nommé... Thierry Adam.
Alors qu'ils ont Florent Houzot à disposition, qui forme une très bonne doublette avec Gravelaine.
Rédigé par : Udd | 31 janvier 2007 à 20:43