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25 février 2007

Commentaires

Mélano

"l'Etat est le plus froid de tous les monstres froids"

En aurions-nous déjà fini avec cet "Etat", passé et avenir-proche, qui nous prend tout et même "la tête", au sens figuré depuis le dernier "pouce en bas" de Giscard... (Tiens !... un centriste modèle de Bayrou ???...)

Ce serait trop simple...

Cactus aime le mot dit


à Mélano pour ma général : et moi je suis à demi-mort un peu Meccano : par chance mon cerveau lent de marcher encore alors :
walk the line ?
perso ce serait Pluto comme mon chien "walk borderline "
alors je crie BorderAline pour que ça revienne !

Mélano

@ Cactus : Me voilà moi-même "catalogué" de "VERT"… C'est "tendance" et je devrais m'en réjouir... Sauf que, dans mon "panthéon" des problèmes humains, je place "l'écologie" loin, très très loin après les "fondamentaux" de la "pyramide des besoins" !... Inutile de se voiler la face : "l'homme est le prédateur de la planète", celle-ci lui appartient (jusqu'à l'arrivée de l'ancien propriétaire ?... "les damnés de la Terre" ?... "et ben viens-y, si t'es un homme !..."

Rappelez-vous la pyramide des besoins (si vous ne le saviez pas) :
- c'est le "secouriste" qui commence : RESPIRER-BOIRE-DORMIR-MANGER-SE PROTEGER DU FROID ET DU CHAUD… Arrivés là, nous pouvons déjà compter les "victimes" !... et même en France !...
- c'est le "médecin" qui continue : HYGIENE ET SECURITE-SE SOIGNER-S'ABRITER…
A cette "étape", encore beaucoup d'absents à "l'arrivée" !...
- c'est le "sociologue humaniste" qui termine : PROCREER… et donc : SE PARER-RECHERCHER-(DRAGUER !)-SE PLAIRE-S'ACCOUPLER
ETC… ETC… Vous complèterez vous-mêmes jusqu'à la pointe (pouvoir suprême et dérisoire), on n'est pas en séminaire…

REMARQUE IMPORTANTE pour ceux qui considèrent le "TRAVAIL" comme un "BESOIN" :
Il n'occupe aucune place dans la pyramide des "besoins", même pas en haut de la pointe !... Le Travail est un "moyen", un "vecteur", au même titre que l'Argent, de satisfaire les besoins indispensables à la survie de l'Etre humain ("approbation" du Bon, "désapprobation" du Mauvais). Même nos animaux ne travaillent plus !... nous sommes chargés de leurs besoins, et c'est nous qui "bossons" pour eux !... Philosophiquement parlant, en se rappelant qu'à Rome le travail était réservé aux seuls esclaves, CEUX qui veulent vivre sans travailler ont les mêmes droits que les autres… C'est ce que font en toute impunité, les "gros richards" de la planète ("Prince et Consort", "Roi et Reine", "Sultan insultant", "Emir" adore… Mais "y'a pas qu'eux" :
Les membres du Conseil Constitutionnel (6heures par mois) !... ceux du "Conseil économique et social"… les Sénateurs (au train où ils vont…) bref…
ALORS POURQUOI PAS LES Rémistes ?... les "chômdus" ?... les "jeunes retraités" de l'Administration ?... les "pré-retraités" du CAC40 ?... les "congéistes" parentaux ?... les "annéistes" sabbatiques ?... les "séminaristes" de l'ANPE ?... les "stagiaires" des stages bidons ?... les "congressistes" aux Seychelles ?... les "pseudo-étudiants" de nos Universités ?... les "bacheliers G" à 20 ans ?...

Comme vous tous, je dois :  travailler pour gagner de l'argent pour  vivre… Si j'éprouve du plaisir à exercer mon métier, c'est tant mieux, mais c'est une "déviation", du moins en dehors de la "création artistique" ou du "sacerdoce" (à consommer avec circonspection et… doute sur leurs "motivations" (EGO quand tu nous tiens !...))
Le piège s'est refermé sur nous qui nous sommes inventé des "besoins" autres que nos "fondamentaux"…
"y'a plus qu'à turbiner !..."
Certains, travailleurs ou non, se font des idées sur une "prétendue" Morale (?) qu'ils attribuent à tort à l'ensemble… La Morale ne peut être "qu'individuelle", si tant est qu'elle existe ?... (relisez "l'anneau de Giges")
Seul le "PLAISIR" est moteur de l'Etre vivant !... Où est-il ce "plaisir" aux caisses des Super ?... aux "chaines de montage" ?... derrière le guichet du commissariat, de la banque, du service des urgences ?... au volant d'un 30 tonnes, d'un taxi parisien, d'un tracteur, d'un autobus du 93 ?...
aux greffes de Bobigny peut-être ???...

@ tous !!!

"MALHEUR A MOI, JE SUIS NUANCE !..." … QUI ?... ne le serait pas !... Nietzsche lui-même, aussi affirmatif et péremptoire qu'il était, ne reniait aucun des "anciens", éventuellement à l'opposé de sa propre pensée. Tout juste se permettait-il de railler certaines de leurs idées, de les "mettre en doute" (cartésianist… itude ? (ouais, facile…))
Et si nous en faisions autant ???... C'est vrai çà !... que "d'épi-certi…tudes" (sic) dans nos échanges !...
JE suis une "contradiction" vivante !... ("toi-même !..." répond l'écho )
Pourquoi nous entêter ainsi à vouloir "porter la bonne parole" ?... et de quelle manière ?...

Je vais être "lapidaire", "à la fourche" même (que mes Maîtres me pardonnent…) :
"Zarathoustra, homme "sage" (pour refuser "prophète"), sain et fort vivait à l'écart des "vrais et faux gens". Convaincu qu'il avait une mission à remplir, il alla vers eux pour "leur ouvrir les yeux". Il y perdit peu à peu sa santé… Zarathoustra est mort…
… De Gaulle est mort… Coluche est mort… l'Abbé Pierre est mort…

"… et moi-même, je ne me sens pas très bien !... "

Véronique

@ Parayre

Je pense que vous êtes un vrai Solitaire (au sens de votre définition). Ce n'est pas du tout un reproche.

Mais dans ce que vous nous dites, je perçois difficilement ce qui vous sépare de l’exigence d’une morale politique souhaitée par PB.

" Au risque de déplaire à beaucoup je pense qu'"autorité ", "ordre" et "respect" sont électoralement suicidaires . " (votre premier commentaire)

Une " vision panoramique " peut-elle exister sans des valeurs primaires - au sens couleurs primaires - qui la structurent et peuvent rendre acceptables à l‘opinion les transformations qui sont la condition pour un avenir plus serein de notre pays?

Électoralement, est-ce si suicidaire que cela? N’est-ce pas au fond une vraie demande, mais inconsciente, de la société?

Et dans ce que vous nous dites, n’est-ce pas l’incapacité des politiques à savoir déchiffrer et interpréter ce besoin qu'on peut y lire?


Cactus aime le mot dit

Mélano est aussi un peu ( beaucoup Vert ) puisqu'il cite ici et là le mot "cactus" !
de plus ses réactions ne manquent jamais de piquant , je l'ai surnoté avec plaisirs là et ici !

sinon je déplore l'état désuni de nos Verts qui , faute à leur lutte du pouvoir - si peu classe en plus - en ont oublié ce pourquoi ile se présentaient et pourquoi on les aimait AVANT !
il est certain qu'un futur président de la république au pouvoir , très limité , redeviendrait peut-être un peu moins " intéressé " et un peu plus celui qu'il était avant d'être élu et qui jurait alors en tout bien plus son honneur loin de tout bras ...qu'une fois élu , IL ne changerait pas !

JE me comprends ! :-)

LEFEBVRE

Que va-t-il se passer si tout ne reprend pas sa juste place, Mélano, comme lorsque nous étions mômes ?
Sous Pompidou, Giscard, Mitterrand, ce n'était pas la panacée certainement, il y eut de justes revendications mais c'était vivable, bien plus vivable.
Je dois avouer que je suis très inquiet pour notre devenir.
Que sont-ils en train de faire de notre belle liberté, de notre intégrité ?
Voici où j'en suis arrivé, moi et parfois je ne me reconnais plus dans mes choix.
Qu'eussent fait De Gaulle, Jaurès, Sénèque, Balzac et tous les autres lucides en pareille situation ?
Le fameux Diogène serait dans un hôpital psychiatrique, les quelques autres fameux provocateurs seraient discrédités en qualification de fascistes. Nous sommes noyés dans un lac lisse et il est devenu impossible de se débattre, de hurler, il faut boire la tasse sans faire de vagues. Je suis en contact avec d'autres des zones du nord de Paris qui ne supportent plus le mensonge couvrant cet univers ultra-violent. Tout ceci est malsain, j'espère les changements positifs, mais avez-vous vu ce qu'ils proposent, ce qu'ils ne tiennent pas. Il y a des éléments que j'apprécie dans votre programme, d'autres non. Je ne sais pas : votons pour Dieu ou le diable.

Raph

@ Mélano : il suffi d'accoupler Messieurs LE PEN, MEGRET, DE VILLIERS et BESANCENOT avec Mme LAGUILLER et VOYNET.

Mélano

A Parayre, Péroixe, Cactus, Lefebvre, Véronique... et Cie (si bonne…)
O combien d'accord avec vous pour des raisons... contradictoires !...

Cruel dilemme pour un Citoyen aussi éclectique que prudent, "CHERCHANT CANDIDAT DESESPEREMENT !... " (comme Diogène le Cynique le faisait)

ECCE HOMO :

POLITIQUE :
- citoyen, à "l'ancienne" , est citoyen celui qui à le "droit de Cité", et donc français,
- républicain, + Danton que Robespierre par Terreur interposée,
- "République UNE et indivisible", mais référendum NATIONAL sur l'indépendance de certaines parties (Corse, Nelle Calédonie, par exemple ?...)
- régionaliste, MAIS ni autonomiste ni indépendantiste,
- communautariste culturel "non-sectaire", tendance "fest noz", associations multi-culturelles,
- LAÏQUE viscéralement, mais liberté "spirituelle" et de pratique d'un culte, non contraire à notre laïcité, à nos mœurs et à nos lois,
- nationaliste, mais avec des sentiments internationalistes, **** (ce n'est pas si paradoxal que çà… ça dépend du contexte et des questions posées ! )
- pro-européen d'une Europe des Nations, mais ayant voté NON précédemment à une Europe de "Lobbying"… **** (idem)
- descendant d'immigrés lointains, mais pour une immigration TRES CONTROLEE AUX FRONTIERES DE NOTRE PAYS, rétablies d'urgence,
- défenseur de la "nationalité héritée" (ce qui exclut les hasards ou le projet d'accoucher sur notre Territoire nationale, ILES comprises ! ),
- idem pour la "nationalité choisie ET méritée", (langue française OBLIGATOIRE), mais volonté reconnue d'intégration et de participation à la vie citoyenne, - "la France, on y vit quand on l'aime !..." me plaît assez…
- priorité citoyenne, mais "charité bien ordonnée" (qui commence par nos concitoyens)
- régularisation des "sans papiers" DE BONNE FOI (travail et moyens financiers suffisants pour vivre "en bon père de famille"),
- abolition de la double nationalité, (on est français ou étranger),

SPIRITUALITE :
- agnostique, tendance athéiste !... **** (idem)
- spinozien, épicurien, nietzschéen : "l'homme se doit de se sur-humaniser" (rien à voir avec le "surhomme" que sa détestable frangine nous a fabriqué)

SOCIAL :
- pro "association capital-travail", priorité aux salariés et non pas aux actionnaires,
- pro "liberté d'entreprendre", anti libéralisme "à la Madelin", "à l'américaine", incontrolable en France,
- Syndicalisation obligatoire et gratuite,
- respect de nos lois (commerciales, industrielles, sociales, financières) par toutes entreprises, étrangères comprises,
- Cotisations sociales obligatoires et contrôles renforcés,
- cotisations sociales sur revenus financiers aux mêmes taux que les revenus des salariés,
- TVA payée sur tous les amortissements,
- TVA à 5,5 % sur tous les produits (vraiment) culturels et les fournitures scolaires obligatoires,
- TVA normal sur les notes de toutes sortes, de restaurants de toutes catégories (fast food compris), et non récupérable par les Entreprises,
- TVA non récupérable sur les voitures de fonction, achetées ou en location,
- dégrèvement des revenus des salariés de leurs frais de personnel (comme les Entreprises),
- IMPOT payé par tous (minimum 1€ par l'achat d'un timbre "type amende"),
- légalisation de l'appel collectif ou individuel au BOYCOTT d'une marque, d'un produit, d'une Société, d'une provenance, !!!!....
- légalisation de la publicité comparative et contradictoire, nominative,
- criminalisation du non-paiement de l'impôt, fraude fiscale, (déchéance de la citoyenneté française)
- criminalisation de la fuite de capitaux à l'étranger, (déchéance de la citoyenneté française)
- criminalisation du déménagement frauduleux des machines des usines, (nationalisation automatique de l'Entreprise)

ELECTORAL :

- rétablissement de l'âge minimum à 21 ans pour les élections présidentielles et législatives
- légalisation du "vote blanc comme suffrage exprimé",
- Vote obligatoire sous peine d'amende indexée (10% du salaire mensuel sans plafonnement),
- inéligibilité à vie pour les ELUS condamnés par la Justice,
- non-cumul des mandats,
- droit de vote aux seuls citoyens, français donc.

JUSTICE EGALE POUR TOUT CITOYEN,
sans distinction d'une "fonction", d'un "rang", d'un "statut", social, politique, financier, judiciaire, religieux etc…

- abolition du droit régalien de grâce et d'amnistie présidentielles,
- abolition de tous les simulacres, les "faux-semblants", les tenues vestimentaires moyenâgeuses, la "théâtralité" et les "effets de manche",
- abolition de "L'INTIME CONVICTION", "D'EN MON AME ET CONSCIENCE", DU "JE JURE DE DIRE LA VERITE",
- PRESOMPTION D'INNOCENCE prioritaire,
- GARDE A VUE justifiée ou dangerosité avérée, en présence d'un avocat,
- PREVENTIVE justifiée pour crimes et délits constatés en "flag" !... ou dangerosité avérée,
- INTERROGATOIRES DE JOUR et avec deux policiers au minimum et ENREGISTRES,
- ACQUITTEMENT par manque de preuves, (mieux vaut risquer de relâcher un prétendu coupable, que condamner un innocent (mon prochain roman))
- jurés choisis parmi les citoyens âgés de plus de 40ans et de moins de 70ans, titulaire d'un diplôme du secondaire au minimum,
- interdiction de la recherche effrénée des "AVEUX", mais enregistrer ceux spontanés comme indices secondaires et donc :
- interdiction de les citer au procès et de les communiquer à qui que ce soit, condamnation de toutes personnes (civiles ou morales) qui en feraient état,
- réclusion criminelle de plus de 20 ans sans remise de peine,
- réclusion criminelle sans remise de peine pour les violeurs ,
- rétablissement de la peine de mort pour les bourreaux, pédophiles et assassins d'enfants, les tueurs en série,
- récidive condamnée dès la 2ème (pas la 50ème !...),
- délai de jugement raccourci,
- PROCES à au moins 200 km du lieu d'habitation des prévenus, des jurés, des victimes,
- 2 juges d'instruction sur un dossier,
- suppression du juge d'application des peines,
- inéligibilité à vie pour les ELUS condamnés par la Justice,
- criminalisation du non-paiement de l'impôt, fraude fiscale, (déchéance de la citoyenneté française)
- criminalisation de la fuite de capitaux à l'étranger, (déchéance de la citoyenneté française)
- criminalisation du déménagement frauduleux des machines des usines, (nationalisation automatique de l'Entreprise)
Etc… etc… etc… la liste est longue !...

ALORS ?... A VOTRE AVIS ?... GAUCHISTE ?... DROITISTE ?... COMMUNISTE ?... FASCISTE ?... LIBERTAIRE ?... NATIONALISTE ?...
UN DOUX MELANGE ?... en somme… un citoyen "au-dessus de tout soupçon" quoi ?...

VOYEZ COMME LE CHOIX D'UN CANDIDAT POUR MOI, EST IMPOSSIBLE !... JE VOTERAI DONC AU PREMIER TOUR POUR CELUI OU CELLE QUI ME SEMBLERA LE PLUS CREDIBLE PAR RAPPORT A CE QU'IL (ELLE) AURA DEJA FAIT DANS LE PASSE, ET AU DEUXIEME POUR CELUI (CELLE) QUI ME SEMBLERA LE PLUS FACILE A VIRER EVENTUELLEMENT 5 ANS APRES !!!...

Parayre

@Véronique:

Je déplore surtout les concessions permanentes à l'opinion sondée .Ses tabous.Son voyeurisme.Ses corporatismes.Ses égocentrismes.Ses emballements .Ses hantises .


Les élus vont la "racoler" sur le terrain , ils n'en " remontent" à Paris qu'un aigre poujadisme teinté de xénophobie

Imagine-t-on De Gaulle se souciant des humeurs du "terrain" ?

Il s'en moquait , convaincu , à juste titre , que le bien public ne coïncide jamais avec la somme des intérêts sectoriels .

La France est gérée au petit pied par des élus locaux souvent méritants , mais par nature incapables d'accéder à l'altitude requise pour une vision panoramique .

Quand ils se retrouvent ministres , ils utilisent les recettes qui leur permettent d'acheter la paix sociale dans leur fief .Acheter ou mendier : j'en ai connus qui négociaient avec des imams franchement radicaux , parce qu'ils étaient obéis dans leur communauté .

D'une concession l'autre , le pays se fractionne en clans , lobbies , corporatismes , confessions , réseaux , ethnies .A terme , il risque de se diluer .Plus l'autorité s'éparpille , moins les gouvernés respectent sa légitimité .

A mon sens , gouverner est un art difficile qui ne s'apprend pas en implantant des bacs à fleurs , des rotondes ou des piscines .C'est pourquoi ,comme le préconisait P.Mazeaud , une dose de proportionnelle paraît s'imposer.Dans l'esprit de ce dernier , elle amènerait à l'Assemblée une certaine quantité de députés exemptés de tout assistanat local .Cela présenterait certes le risque de promouvoir une caste d'apparatchiks émanant des encartés , lesquels représentent à peine un pour cent de la population .

En toutes hypothèses et en dépit des démarches des deux principaux candidats , il me semble nécessaire d'en finir avec la mythologie faussement démocratique de l'identification du gouverné au gouvernant .Peut-être , après la distance hautaine de De Gaulle , la France a-t-elle aspiré à la fameuse " proximité " : miroir sans tain dans lequel l'électeur voyait l'"image " d'un élu à sa ressemblance .

SR ou NS , après les deux laboureurs de terrain qu'étaient Mitterrand et Chirac , prennent ou tentent de prendre le même chemin alors que Jospin ou Villepin ont / avaient une approche délocalisée de la politique et peu de goût pour les raouts sous -préfectoraux .

L'avenir proche nous dira si le succès , le vrai , sera au rendez-vous .Non pour les candidats concernés mais pour le pays !


Citoyen ignare

Une « monstruosité » qui ne sera sérieusement résolue qu’avec un changement de Constitution et la 6ème République

http://www.lefigaro.fr/debats/20061024.FIG000000088_il_fa...

Il faut rendre au peuple sa justice par Jean-Claude Martinez (Professeur des facultés, Paris-II).

Le 19 septembre, Nicolas Sarkozy dénonce « une forme de démission » de magistrats d'un tribunal français. Certes, ce mercredi n'est pas la nuit du 21 janvier 1771 où, sous les applaudissements de Voltaire, le chancelier Maupeou, ministre de Louis XV, exile 138 magistrats loin de Paris et assainit les moeurs d'une caste d'oligarques repliés sur leurs privilèges. Mais la déclaration du ministre de l'Intérieur soulève la question clef : l'indépendance de la magistrature est-elle un dogme nécessaire ou une monstruosité historique, constitutionnelle et démocratique ?

La réponse est évidente. La justice ne peut qu'être indépendante, tout comme la terre est forcément plate sinon on tomberait. C'est si vrai d'ailleurs que notre Constitution parle bien, dans son titre VIII, article 64, même si c'est par incidence, de « l'indépendance de l'autorité judiciaire ». Ce que quelques-unes de nos Constitutions avaient déjà dit aussi, mais là encore plus discrètement que solennellement. Ce qui aurait dû mettre la puce à l'oreille des psalmistes de cette indépendance. D'autant que lors des débats de 1790, au moment où se rédigeait la première Constitution, l'existence même d'un pouvoir judiciaire différent et donc indépendant de l'exécutif a été niée par nombre de constituants.

C'est que ces hommes ayant connu l'indépendance intégrale du pouvoir judiciaire savaient à quoi s'en tenir. Pour un Français, la monstruosité historique est donc là : oublier que sous la robe écarlate ou noire, le ventre de la magistrature indépendante a sécrété deux siècles d'arbitraire.

L'essentiel est toutefois dans la monstruosité constitutionnelle de cette sainte référence à l'indépendance d'un pouvoir judiciaire, dont la nécessité est contestée par ailleurs par quelques-uns des grands noms du droit public français (A. Esmein, Éléments de droit constitutionnel, Paris, 1903, p 337). Car enfin, cette indépendance par rapport à quoi et à qui doit-elle exister ? Indépendance par rapport aux pressions ? Mais, les membres des jurys qui sélectionnent les futurs magistrats doivent aussi résister à d'éventuelles pressions. Et les pressions de quoi ? De l'argent ? Mais ce n'est pas là de l'indépendance qu'il faut. C'est de la morale.

Résister, dira-t-on aussi, aux pressions des partis, sociétés de pensée ou lobbies ? Mais il suffit de ne pas en être membre. Arrêtons de tourner autour du pot. Le juge doit être indépendant du pouvoir politique forcément corrompu, parce que, par une grâce mystérieuse, le juge serait, lui, d'une essence spéciale. Le passage par l'école de Bordeaux opérerait comme le sacre de Reims. À peine recruté, le magistrat subirait une transmutation et la France compterait ainsi 8 500 purs esprits asexués, sans passions féministes, matriarcales ou politiques et sans envies ou désirs. Soit ! Pourquoi pas ? La fonction crée peut-être l'orgasme fusionnel entre le lauréat savant qui a été reçu au concours de la magistrature et le Dieu tout puissant qui l'illumine de sa grâce. Reste toutefois le problème constitutionnel clef. Que le pouvoir judiciaire, axiomatiquement pur, doive être indépendant du pouvoir exécutif, axiomatiquement impur, passe. Mais ce pouvoir, peut-il être indépendant du peuple français ?

Si c'est non, l'indépendance de la magistrature doit être limitée. Il faut alors organiser ces limites.

Si c'est oui, la souveraineté appartenant au peuple à l'article 3 de la Constitution, le juge, indépendant de ce peuple souverain à l'article 64, devient à son tour souverain. La France s'appelle alors l'Andorre puisque, dans ce cas, comme la principauté, elle a deux souverains : le peuple et les 8 500 « évêques juges » du « Seo d'Urgel » de Bordeaux. Chacun voit bien ici la coquecigrue de l'indépendance de la magistrature qui impliquerait en plus le farfelu de juges ventriloques dont le ventre parlerait en droit au nom du peuple souverain, pendant que leurs bouches parleraient en fait au nom de leur indépendance souveraine.

Dès lors, pour sortir de cette monstruosité, où les juges ont neutralisé le pouvoir législatif en imposant leur propre conception de la loi et pris l'ascendant sur le pouvoir exécutif, à coups de mises en examen, et on l'a encore vu le 21 septembre où le premier président de la Cour de cassation a obtenu du président de la République l'allégeance, il faut rendre au peuple sa justice. Parce qu'il y a eu un « coup d'État des juges », selon le titre du livre d'Éric Zemmour, le peuple doit rétablir l'ordre démocratique dans les palais de justice en reprenant leur contrôle par le haut et par le bas.

Par le haut, le peuple doit revenir, comme à l'article 83 de la Constitution de la IVe République, au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Là, parce qu'en son nom la justice est rendue, il doit être présent par l'élection au suffrage universel direct des deux tiers des membres de ce Conseil.

Par le bas, le contrôle du peuple sur l'institution judiciaire doit s'établir d'abord lors du recrutement des magistrats. Il leur faut une période probatoire de trois ans durant laquelle un droit de libre récusation, à la disposition des conseils des parties aux procès, permettra de faire jouer la sélection des juges par la compétence prouvée ou la légèreté affichée. Aussi vrai que personne n'est obligé de se faire opérer par un interne, grâce au libre choix du praticien, comment peut-on tolérer que, dans une procédure pénale ou familiale, un justiciable doive subir la maltraitance, au minimum technique, d'un interne judiciaire inexpérimenté ? La récusation de l'actuel article 668 du Code procédure pénale doit être généralisée et libéralisée, pour permettre l'évaluation du « magistrat provisoire » par la réputation que sa pratique va lui générer.

Le peuple des usagers du service public judiciaire doit aussi contrôler le contradictoire des jugements. La règle du double arrêt, en vigueur dans les juridictions financières, avec un jugement provisoire, fourni aux parties pour observations, avant un jugement définitif, devra être généralisée à la justice judiciaire et administrative. Ainsi, la légèreté des rédactions actuelles sera dissuadée et la qualité des jugements sera augmentée. Du coup, le nombre d'appels, par exaspération du justiciable, sera diminué et un indicateur sérieux de performance de chaque juge sera ainsi créé. Pour l'évaluation de la qualité du service judiciaire.

jw

@Parayre

« Vox clamans in deserto » ( Pardon Véronique)

Parayre comme vous me semblez avoir raison (post 26 février 21:52).

Et votre voix résonne dans ce désert que je me plais à arpenter pendant ce Carême obligé.

Vous y avez votre place.

Le diable me tente, de temps à autre, pour revenir cancaner dans votre campagne.

Mais une voix intérieure me dit « reste, tu le sais bien, rien ne changera en Mai ».
ajoutant « Ronchonnera bien qui ronchonnera le dernier ».

Véronique

@ Parayre

Je pense que votre analyse est juste. Mais je crois aussi que les positionnements électoraux des uns et des autres sont aussi porteurs de valeurs qui ont été transmises. Également il y a, je pense, dans un vote une part importante de ce que notre propre expérience ( les réussites, les échecs) nous a appris.

"...juste quelques pour cent d'électeurs qui ont tourné leur veste pour des motifs accidentels : une augmentation du chômage , un crime odieux à trois jours du scrutin , la tête d'un Premier ministre qui a cessé de plaire."

Le sens d’un vote n’est-il qu’une réaction à de l’accidentel ? Il y a également l’idée et le désir fort de voter au moins mal, pour essayer d’épargner à d’autres ce que, soi, on a pu avoir à affronter.

Est-ce suffisant pour constituer malgré tout une sorte de morale personnelle qui s‘inscrirait de cette façon dans une morale collective?

LEFEBVRE

Bien sûr, Péroixe, vous avez raison, Parayre également. Je partage ces instants de belle vérité au plus profond, ils me procurent même une joie empathique.
Vous rejoignez le constat que je fais depuis bien longtemps.
Rousseau a dit des choses de cette importance sur le pouvoir et l'éducation également.
Quelle est cependant la solution la plus morale pour un citoyen ou plus exactement un Français, ce mot prenant le risque de tomber en désuétude un jour ?
Devenir abandonniste et laisser la situation dépérir jusqu'au point de non- retour ou se battre même dans le vide, même pour un petit peu de résultat ?
Nous laissons le pays en jachère en espérant qu'autre chose que du chiendent poussera ou nous labourons, semons, récoltons en sachant déjà que dans trente ans ou moins, nous serons dans un cas de figure identique où le sol aura perdu de son terreau, le paysan de sa force ?
Je crois qu'il faut faire passer le bulldozer avant de faire venir les architectes.
J'ai voulu aller plus loin que ce que les imbéciles qualifient de nouveaux réactionnaires en prônant un nationalisme, un retour au patriotisme, une union républicaine pour la mise en place de valeurs agréables. C'est un énorme risque, j'en suis conscient, je vois le rejet sur ce blog et ailleurs que j'inspire. C'est aussi le risque d'une erreur lourde en conséquence, tant pis, c'est ce que je crois juste et salutaire dans la période présente alors j'assume ma prise de position qui n'a rien de confortable au niveau personnel, mais que je pense importante pour autrui.
Votre constat est plus que bien écrit, il est la vérité, mais il faut aussi proposer la solution, une meilleure que la mienne et je vous en crois capable.
J'en profite pour exprimer que je ne suis pas une brute inhumaine, simplement quelqu'un qui a choisi d'être la restitution de ce qu'il voit, un peu à la manière d'une photographie, un simple témoin qui tente d'être juste en cherchant le vrai et le beau. Le cru que j'exprime me coûte souvent, tout comme il m'a coûté de déposer plainte contre deux personnes et prendre le risque culpabilisant vis-à-vis d'eux et de leur famille de les voir partir vingt ans en prison. Il y a bien des fois où j'aimerais vivre caché du monde tel qu'il est en le masquant d'un monde tel que je voudrais qu'il soit. Simplement lorsqu'un jour le déni protecteur s'est fissuré, il devient plus qu'ardu de le reconstituer alors j'ai fait de ma faille une force de vérité, de polémique, de style en compensation.
Vous avez fait parfois oeuvre de pessimisme sur votre profession Parayre, j'en comprends les raisons, croyez-moi, mais sans l'abnégation des procureurs malgré tout ce que vous avez dénoncé avec raison, quelle aurait donc été cette France livrée à pire. Vous avez du bien rendre service également toutes ces années. Il dut y avoir aussi de grands moments de justice, j'en suis convaincu. Je suis persuadé qu'en parallèle de mon histoire, il y eut aussi de bons verdicts pour d'autres...

Cactus aime le mot dit

"Le monde - disait Voltaire - se déniaise furieusement tous les jours."
et de commenter :
" Il ne pouvait imaginer la charge explosive que prendrait son aphorisme."

ce Peroixe là est aussi du Voltaire : bravo à lui !

Peroixe

J'aurais aimé écrire le billet que vous signez aujourd'hui. Je n'en suis pas capable pour deux raisons. A supposer que j'aie pu aligner toutes les idées que vous exprimez, la fluidité de votre style m'aurait fait défaut et j'aurais foncé dans le genre bulldozer. En particulier, j'aurais du me faire violence pour endosser l'optimisme qui court malgré tout dans votre texte (mais peut-être, au tréfonds de vous-même...)
Qu'elle serait belle - irréprochable ? - cette République si elle pouvait joindre ces deux vertus que les deux candidats mettent en avant : ordre et morale !
Tous les démocrates sont pour l'ordre dans l'Etat : ordre juste, forcément, puisque l'ordre injuste serait le désordre, comme l'exprime à sa façon le proverbe italien : tutto è a posto, niente in ordine (tout est en place, rien n'est en ordre). Mais il faudrait aux décisionnaires un courage quasiment suicidaire. A titre d'exemple, on ne peut que souscrire à votre souhait de supprimer la graisse des superfluités inutiles. Tel ministre a voulu appliquer la formule au mammouth : ce sont ses propres amis qui ont fait passer leur égoïsme corporatiste avant cet intérêt national dont chacun se réclame tant qu'il n'est pas concerné.
La morale devrait être une idée neuve en France, dites-vous : que oui ! Mais la suite réservée à l'exclamation de Saint-Just, toute proche de votre souhait, sur le bonheur en Europe, incite à une extrême prudence sur les chances d'application. Quand des hommes politiques peuvent en appeler à l'exemple donné par leurs adversaires pour s'autoriser un favoritisme exaspérant, quand un smicard ne sait même pas traduire le montant de l'indemnité touchée par un chef d'entreprise ( parfois écarté pour incompétence ), quand la disparition de la crainte de Dieu (qu'on la regrette ou qu'on s'en réjouisse) nécessite en permanence quelques escadrons de gendarmes supplémentaires, quand, quand...peut-on encore évoquer la morale l'esprit serein ?
Le monde, disait Voltaire, se déniaise furieusement tous les jours. Il ne pouvait imaginer la charge explosive que prendrait son aphorisme.

Parayre

Au risque de déplaire à beaucoup je pense qu'"autorité ", "ordre" et "respect" sont électoralement suicidaires .

J'ajouterai même que c'est le bât qui blesse la démocratie, et peut-être l'anéantira .

Avoir raison, pour les politiques, contre les électeurs, ne sert à rien, il leur faut gagner. Pis : il leur faut feindre de croire que le "peuple" , dans son expression électoralement majoritaire, a toujours raison .C'est un mensonge. Les raisons du "peuple" sont déraisonnables. Le peuple romain a pleuré Néron. Près de la moitié de l'électorat allemand a voté pour Hitler.
Qu'il faille rabâcher ce mensonge donne la mesure des limites de l'action politique.

Les soirs d'élection , les " invités " des " débats " prennent tous acte du soi-disant "message " que leur auraient adressé les Français .Comédie inévitable en démocratie , mais il n'y a pas de message , juste quelques pour cent d'électeurs qui ont tourné leur veste pour des motifs accidentels : une augmentation du chômage , un crime odieux à trois jours du scrutin , la tête d'un Premier ministre qui a cessé de plaire .

Car il faut plaire , et ne jamais dire ce qu'ils savent tous : l'évanescence , l'inconsistance , l'inconséquence de l'opinion .

Il convient de la flatter .Faire semblant de la respecter .Sinon , elle sort les sortants avec une volupté canaille et l'opposition du moment la béatifie servilement , tandis que la majorité bat stérilement sa coulpe .

Cette guignolerie achève de dévaluer le politique, y compris à ses propres yeux. Certains s'en tirent avec un cynisme dont ils ne sont pas fiers, d'autres jouent les Cassandre à voix basse .

Tous savent que, dans sa forme actuelle, la démocratie n'a plus de substance. Il faudrait en inventer une autre , et le plus tôt serait le mieux .Mais quel politique osera clamer que l'opinion n'est ni citoyenne ni républicaine ?Que l'addition de fantasmes ne fait pas un peuple ?

Seul s'y risquerait un prophète désintéressé .La démocratie ne sera sauvée - au prix d'une métamorphose - que par un truchement extérieur au monde politique .Puisse-t-il n'être pas une catastrophe !

Raph

La gendarmerie fait partie de la police ?
Je veux bien croire qu'elle y est rattachée, mais il me semble que son ministère de tutelle est encore le MINDEF. D'ailleur, les prévôtés sont bien constituées de gendarmes..
Les avantages des gendarmes (existence de réservistes, casernement, mutation, carte de réduction SNCF, solde, etc.) sont bien des privilèges de l'armée et non de l'intérieur...

Pour info on ne dit pas la CRS mais les CRS (il y en a 61), qui sont regroupées en DZCRS (direction zonales des compagnies républicaines de de sécurité), elles-mêmes centralisées par la DCCRS, l'une des divisions centrale de la Place Beauvau, et placée sous l'autorité du directeur général de la Police Nationale.

Et quand j'ai commencé à travailler, j'ai été briffé par la DDRG, j'ai travaillé avec la PAF, avec des CRS alors que j'étais en DDSP.
Je n'ai jamais vu de guerre des divisions, et encore moins de guerre de service, c'était plutôt une coopération.
Mais peut-être était-ce une exception.

Cactus aime le mot dit

dac avec Mélano : de rebondir sur jui avec un certain plaisir non dissimulé :-)
oui oui mais en quel état j'erre là ?
tiroir de gauche au milieu !
( pour l'instant car tout n'est pas encore dépoussièré )

Mélano

A RAPH (et aux autres):

N'ignorez pas que :
-les différentes polices se font la guerre...
-qu'elles sont à l'intérieur, divisées en plusieurs camps (de toutes tendances, de la plus citoyenne à la plus facho)
-que la Gendarmerie fait partie de la police
-que la CRS également
Si vous y ajoutez la police politique (RG) qui est aussi divisée à l'intérieur et que, comme pour le Sénat depuis Rome,et comme "Nessy" l'écossais, ON va supprimer enfin cette police politique, juré-craché !!!... Je serai mort avant bien sûr !...

Rappelez-vous : "divisez pour régner !..."

Le "bon peuple" a bien tort de croire que de simples exécutants ont les moyens de faire des enquêtes non réclamées par la "hiérarchie"... Ils ont déjà bien du mal à remplir les missions qui leur sont confiées...


Raph

Je vais sûrement encore passer pour l'avocat du diable (ou de la police, un synonyme ?) mais je pense que la DCRG et la DRG de la PP n'ont fait que leur travail durant cette campagne.

Julien

Exigence d'exemplarité, de morale, tout-à-fait d'accord. Mais l'heure de la salubrité de la politique ne me semble pas encore toute proche. A voir les candidats des deux partis majoritaires, l'un élevé à l'école Chirac, l'autre à l'école Mitterrand, on ne peut que se montrer sceptique quant à la probabilité d'une désuétude des bonnes vieilles pratiques qui ont pourri la République depuis des années. L'affaire Clearstream et certaines activités récentes des RG ont montré qu'elles étaient encore en vigueur.

Véronique

" Je voudrais tellement que ces beaux mots de respect, d'ordre et d'autorité structurent demain une société dont on sent que dans ses profondeurs, elle attend en effet une morale - mais en action. "

" Il n'y a pas de quoi, il n'y a plus que des qui (...) L'ennui n'est pas qu'il y ait cent, cinquante ou cinq cents propositions, mais que ces aménités promises ne convergent vers aucun horizon définissable" " (R. Debray)

Je rapproche votre désir de morale du " quoi " que nous rappelle R. Debray dans sa tribune parue dans Le Monde.

Nos candidats ont-ils l'épaisseur suffisante pour instaurer une culture politique du " nous "? Des valeurs comme celles de respect, d’ordre et d’autorité transcendent-elles leurs projets respectifs ?

Au-delà des mensonges ou des promesses non tenues c'est, je crois aussi, une "offre" politique éclatée en clientélismes divers et variés qui ont laminé une adhésion à des valeurs communes et reconnues.

En fait, je crains que Régis Debray n’ait raison.

Mélano

@cactus aime le mot dit

... et moi aussi !...
et même le maudit mot dit, pendant qu'il en est encore temps.
C'est préférable aux mots tus et... bouches cousues !

"Demain, on sera dans quel tas ?..."

Dormez bien Citoyennes, Citoyens, il est 23h30 et les "intellos" chez Moati m'ont mis la pression...

Marcel Patoulatchi

A mon sens, c'est plutôt à la Courneuve que l'on offre des sujets de discussion footballistique de grand intérêt.

(« PARIS (AFP) - Trois personnes ont été légèrement blessées par balle, samedi en fin d'après-midi, lors d'une bagarre pendant un match de football au stade de Marville à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris dimanche de source policière [...] "Suite à une décision sur le terrain, un joueur sanctionné a fait appel à ses amis de la cité Lénine (NDLR: cité d'Aubervilliers), et le match a tourné à la bagarre générale" »)

LEFEBVRE

"L'État moral est un état qui doit donner autant qu'il aspire à recevoir."
Voici une conception agréable qui devrait pourtant être concevable.
Nous devons voir la justice et la politique dans un esprit global et non individuel. Que chacun en oublie ses exigences qu'elles soient légitimes ou pas pour se consacrer à un nous tellement plus important. C'est du moins mon avis.

Yves Duel

Je finis le dernier petit pamphlet de Jacques Généreux. Roboratif, mais pas si tant de mauvaise foi que ça !

Cette droite n'est pas celle de mon enfance, dit-il. Pas faux.

(Ca prend une heure, et ça vaut le coup --à mon avis)

Raph

Il est normal que la commission ait rejeté la réserve de Lille : la décision de l'arbitre était justifiée.

Dans l'esprit du football, la défense de Lille a commis une faute, on accorde un coup franc au MU. S'il décide de le jouer vite, c'est son droit le plus strict et il convient à l'arbitre de le laisser jouer rapidement.
Le fait de placer un mur aurait fortement réduit l'avantage qu'impose l'esprit du jeu.
Il est clair que l'esprit du jeu du football et le fair-play ne sont pas la même chose : l'esprit du jeu est de gagner, le fair-play est l'esprit de compétition.
L'arbitre est là pour protéger l'esprit du jeu.
MU n'a pas été fair-play, mais l'arbitre ne peut rien y faire.

Cactus aime le mot dit

un état désuni :
l'état des unis d'une France sans âme ou l'état désuni en un seul état d'âme ?
nous reste notre liberté de penser, non ?

Fievet Marc

Bonsoir,
je n'ai pu m'empêcher de publier dans l'Aviseur international ce texte de "rappel mémoire".
Bien sincèrement
Marc Fievet

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