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20 février 2007

Commentaires

Mélano

Voici maintenant qu'il nous faudrait acheter "Voici"... pourquoi pas "Gala", "Match" etc… ?...

Non mais des fois cher Philippe… vous "roulez" pour qui ?... ("rouler" c'est du langage journalistique…)

SERIEUSEMENT : à l'heure des "grattos", comme on les nomme… ("journal-kleenex" que l'on peut découper et mettre "au clou dans la cabane au fond du jardin" de nos grands-parents campagnards, comme c'est là la destination de ce qu'il contient !...)
… alors que nous pouvons découvrir ces "merdias" gratuitement sur la table basse de nos salles d'attente (radio, dentiste, médecin, kiné, coiffeur, avocat, policier, bref… tous ceux avec lesquels nous avons un rendez-vous depuis des mois et qui nous font attendre une heure pour 5 mn d'attention)…
… et souvent, le "support publicitaire" en question, vieux d'un an au moins (quelquefois plus…), nous informe que Claire Chazal vient de se mettre avec Untel, mais vous savez qu'en réalité elle s'est déjà faite larguer et qu'elle est maintenant avec le "Suivant" ("au suivant"… Très cher et regretté Jacques Brel)…

RE-SERIEUSEMENT : Gagnez du temps cher Philippe, vous qui êtes surchargé de dossiers, eux aussi posés là depuis des années sur des bureaux encombrés, dans des "officines" mal éclairées et mal aérées !... Gagnez un temps O combien précieux pour nous, justiciables, en laissant les "people" là où il devraient être mis dès qu'ils sortent des presses : au pilon !... (j'aurais aimé écrire "aux chi…" mais je suis tout nouveau ici et je châtie mon langage…)
Finalement, et c'est mon apport à l'écologie comme il est de bon ton de pratiquer, ne serait-il pas mieux de quadrupler leur prix ?... ainsi ne les achetant plus, nous économiserions du papier, de l'encre, des machines en bon acier dont les Chinois sont friands !...

VIVE INTERNET !!!... et les pommes de terre frites !...

j.w

@ sbriglia
Il faut mettre de l'ordre dans tout cela, n'en déplaise à votre Chérie !
Il faudra que nos politiques s'intéressent tout de même de près aux dates et heure d'ouverture de la chasse...d'eau. Cela évitera des pertes papiers inestimables.

Ce sont des questions essentielles qui préoccupent la "France introuvable"...Et vous verrez "ils"(nos politiques) auront une réponse et n'évacueront pas la question. Ils aiment trop ces fosses-questions.
Tout cela me laisse très s(c)eptique. Pardon, ça ne vole pas haut...mais cela me détend entre deux dossiers plus sérieux. Le bon temps cher sbriglia !

sbriglia

-Ma chérie, je t'ai acheté "Voici"!...
-?...
-oui, il paraît qu'il y a un article intéressant sur la médiatisation des ruptures au regard de l'inconscient du lecteur, selon les recommandations de Monsieur B., tu sais le magistrat dont je t'ai parlé et qui blogue sur des sujets de société...
-?...
-tu trouves qu'il y a beaucoup de photos de femmes dénudées et peu d'articles ?...où est l'article référencé par Monsieur B. ?...euh...en fait c'est le concept de la rupture et des différences au niveau du ressenti du vécu par les protagonistes...c'est implicitement contenu dans les photographies de "Voici"...comment ,c'est un "torchon" ?... ,ma chérie, mesure tes paroles!... c'est recommandé par Monsieur B., tout de même...comment il n'y a que des ragots et des histoires de c..? mais!? enfin,ça va pas !
pourquoi as-tu tiré la chasse d'eau ?...

nicolas

Rares sont les personnes qui revendiquent avoir delibérement lu "Voici". je vous trouve fidèle à vous-même sur les recommandations que vous faites à Claire Chazal (et j'y adhère pleinement).

Quant aux magazines people (qu'on commet parfois l'erreur d'appeller presse), peut-être avez-vous eu la chance de tomber sur un article réellement intéressant, mais combien de lignes, de paragraphes vous ont paru futiles ?

Ceci dit il s'agit plus d'un préjugé que d'un constat, mais je reste sur mon préjugé et continue de bouder les Voici et consorts, même lorsqu'ils sont à ma disposition chez le dentiste.

LEFEBVRE

Vive Catherine qui partage mon agacement.
Non, Sbriglia, je n'ai nulle envie de m'étendre sur l'un d'eux, y compris comme vous l'entendez.
Je ne sais pas ce que dit MOI-X de Carlier, mais comparer ses gifles prises pendant l'enfance à la Shoa, ce n'est pas une provocation, mais de la connerie ambiante, faire des livres sur les boîtes à partouze, ce n'est que de l'appartenance à cette fausse dissidence qui de sa pauvre plume anesthésiée pense que le vulgaire est la subversion. Je comprends ses parents, avec un rejeton qui a une telle tête à claques, on ne peut que répondre à la tentation, mettons-nous à leur place. J'espère qu'il a une femme qui continue de lui donner des torgnoles, des amis qui le rackettent et un chien qui le mord. Il est fait pour cela.
Carlier roulait pour Endemol, faisait des chansons ringardes pour fillettes et pédophiles : "il n'y a pas que les grands qui aiment" et il se permet de critiquer Steevy qui a le courage de chercher à s'améliorer et à déplaire à la non intelligentsia gauchisto médiatique.
Je me souviens de sa collaboration avec le faux chevelu où ils invitaient Bardot pour mieux la piéger, où ils fabriquaient de la polémique blanc-noir, de la bonne rébellion de média où le pape est un criminel, les vieux doivent crever et les pauvres sont des ringards. Laurel et Hardy de l'inquisition qui agressent par pur ressentiment du frustré qui arrive au pouvoir. L'obèse et l'homo qui se vengent parce qu'ils sont devenus intouchables, mais sur les cibles faciles, évidemment. Ils ne disent pas à un humoriste d'origine arabe que ce n'est qu'un voyou raciste, là ce n'est pas médiatiquement correct, Dieudonné et Bardot : là, il faut y aller, la censure a donné le feu vert, tout le monde s'y adonne... Lamentable !

JC. Moreau

M. Bilger,

Je me permets de profiter de ce sujet opportun pour attirer votre attention de juriste sur une affaire fort peu médiatisée, et non en votre qualité de lecteur émérite et assumé de Voici, contrairement à ce que pourrait laisser supposer, de prime abord, le sujet exposé ci-après.

Ainsi, un livre a été censuré (mesure de saisie provisoire) par ordonnance de référé, prise par le TGI de Nanterre le 7 juillet 2006, suite à une plainte conjointe de Claire Chazal et Philippe Torreton pour atteinte à la vie privée, délit d'injure, atteinte au droit à l'image ainsi que manquement aux règles de la courte citation .
Le jugement sur le fonds aura lieu le 16 mars prochain.

Le livre en question s'intitule "Derrière l'écran" et a été présenté comme une "Biographie romancée" de Claire Chazal. Il a été écrit par Sarah Vajda, Docteur en littérature à l'EHESS, par ailleurs auteur de biographies sur Barrès et Jean Edern Hallier, ainsi que de deux romans, "Amnésie" et "Contamination".

Tout le livre pourrait sans doute se résumer par une citation incluse dans le livre, destinée à décrire notre Claire nationale dans son for intérieur autant que dans sa fonction publique, et qui donne tout le ton de l'ouvrage:
"Les gens me regardent comme si j'étais une sorte de miroir au lieu d'une personne. Ils ne me voient pas, ils voient leurs propres pensées cachées, puis ils se blanchissent en prétendant que j'incarne ces pensées secrètes."
Les propos sont d'une certaine Marilyn Monroe, qui paraît-il en connaissait un rayon sur l'adulation et ses incidences sur la vie des autres et sur la sienne propre.

Cette « biographie romancée » - en d’autres termes, une manière de caricature littéraire - conte l’ascension et le déclin d’une Claire Chazal qui, aux yeux de l’auteur, est l’incarnation personnifiée de la Société du Spectacle. S’employant à vulgariser par l’exemple les théories de Guy Debord, l’auteur explore ainsi les causes et les conséquences de la surmédiatisation de la banalité, mettant en évidence cette guerre permanente que les médias livrent au réel pour le soumettre à leur propre système de représentation.

Il ressort d'une lecture du livre que rien n'est révélé de la vie de la célébrité que des éléments qu'elle a elle-même sciemment dévoilé, et que la vie de la célébrité n'est ici que le prétexte a une fresque sociale qui tend parfois vers l'essai critique quant au processus de "surmédiatisation de la banalité" que génére et encourage l'appareil médiatique.

Espérant avoir piqué votre curiosité, je me permets de vous renvoyer, à l'occasion, à la lecture d'une analyse jurdique plus détaillée de cette affaire.

http://lecrachoir.hautetfort.com/archive/2007/02/08/claire-chazal-ou-le-syndrome-de-narcisse.html

Parayre

@sbriglia: vous avez peur "car liés" étaient Chazal et Poivre ?

sbriglia

"je n'ai pas envie de m'étendre sur Chazal ou Poivre"
a écrit Lefebvre...
Et sbriglia d'hésiter... à une époque on risquait d'être pris en sandwich (j'ai un peu honte de faire du Carlier !...).

catherine A.

Bonjour, c'est un plaisir de lire vos analyses toujours subtiles et souvent divertissantes. Une bouffée d'air vif et frais pour secouer les conventions, les faux-culs et le politiquement correct ; et avec ça une vraie humanité que l'on retrouve dans "vos" procès et si éloignée de cette compassion larmoyante qui dégouline sur nous à longueur de journée et qui nous englue. Je ne lis pas Voici parce que je me fiche vraiment de savoir qui sont les amants de telle vedette du petit ou grand écran ou si elle a de la cellulite ou pas. Néammoins je ne fais pas partie de ceux qui veulent brûler cette presse que l'on s'arrache, le jour de sa parution, dans les entreprises et je pense qu'il serait temps de changer une jurisprudence qui condamne systématiquement ce magazine à la demande de ceux qui, au début de leur carrière, ont parfois fait des pieds et des mains pour paraître dans ses pages et qui lui doivent une grande partie de leur notoriété. Une bien jolie hypocrisie. Ceux qui un jour posent complaisemment dans leur salon avec M. ou Mme, les enfants et le chien pour donner une image de bon père - mère- de famille, bon époux -se- ne devraient pas s'étonner que les journalistes aient envie d'aller voir derrière le miroir si l'image est vraiment réelle.
Mais je ne voudrais pas avoir l'air de faire la morale comme ces "consciences " qui nous montrent le bon chemin à suivre, ces détenteurs de vérité absolue ; comme Carlier qui sur Inter dans le Fou du roi , émission que je suis avec plaisir, passait effectivement son temps à se moquer des candidats, mal fringués, moches, pas assez malins à son goût bref des "pauvres types" qui participaient aux émissions dont il a fait son fond de commerce, qui crachotait sur une télé qu'il rêvait d'intégrer ; comme ces représentants de la gauche caviar qui dénoncent l'argent des autres et iraient à Lourdes sur les genoux pour en gagner toujours plus. J'arrête car je vais m'énerver et vous lasser. Juste une dernière chose : continuez comme ça.

bulle

Si à chaque billet vous n'étiez que notre Gemini Cricket, ce serait lassant. L'intérêt à mes yeux de ce blog, c'est de vous y retrouver de temps en temps en (mauvais) génie !

LEFEBVRE

Que dire de Claire Chazal ?
Working girl banale sortie d'HEC et qui a fait du journalisme, le relationnel, un physique avenant, mais pas trop ce qui est le plus séduisant car accessible à presque tous, des livres dont le contenu faussement vulnérable et révélateur donne envie de recycler ce papier pour des causes hygiéniques certainement plus utiles.
J'aime bien les journalistes héros de type Hemingway ou polémistes et sincères à leur profession comme É Lévy, alors, je n'ai pas envie de m'étendre sur Chazal ou Poivre, je ne les aime pas pour des raisons évidentes, c'est tout.
J'ai dans ma vie privée, une anecdote fort privée relative à Claire C que j'eusse pu vendre très cher certainement à Voici. J'aimerais avoir cette filouterie, cette perte d'âme, cette nature de commercial parfois, elle n'y est pas, c'est ainsi.
Ma compagne achète Voici et d'autres revues de ce genre et je les lis bien volontiers. J'ai, en effet, ce plaisir de savoir les ragots : qui est avec qui ? Qui cache une vilaine peau d'orange avec soin tout en parlant de naturel ? Quels seins sont faux ? Quels seins sont vrais ? Qui est moche quand elle n'a pas un centimètre de fond de teint sur la bobine ? Qui se drogue ? À quel point les jolies femmes du cinéma et du show biz (qui n'a jamais aussi bien porté son nom) se trouvent souvent avec de gros hommes d'affaires peu ragoûtants tant au physique qu'au moral...
Je lis "l'Art d'avoir toujours raison" de Schopenhauer en ce moment pour me remettre de la nausée due à l'ingestion de bêtise de "l'Idéologie française" du grand homme autoproclamé et c'est un traitement efficace comme un lait chaud qui panse des intestins chahutés par un ténia heureusement parti. C'est toutefois un délice de lire dans le même temps la rupture du couple Castaldi-Flament dans Ici-Paris qui avait pourtant le ciment de la connerie comme fondation. J'aime voir les médiocres qui ont réussi souffrir. C'est méchant, cruel, peu noble, mais pourtant quelle joie.
Pour Moix ou moi-x qui lui va mieux et le gros Carlier qui rit de tout sauf de son poids, j'ai trop à dire, je reviendrai plus tard dans le souci de ne pas être fatiguant.
Vive Voici qui apporte plus de bien que Thorez en son temps à ce qu'on a osé qualifier un jour "la France d'en bas".

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