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02 mars 2007

Commentaires

Mélano

Bonjour...

Dernier Rappel pour l'intelligence !...

Plus sérieusement, car trop de temps et de mots ont été consacrés à cet "anagramme vivant" qu'est le vrai Nicolas Sarkozy de Nagy Bosca... (encore des mots...)

"L'idée de politique sera alors complètement absorbée par la lutte des esprits et toutes les combinaisons de puissances de la vieille société sauteront en l'air, bâties qu'elles sont toutes sur le mensonge"

... et si on prenait enfin conscience de la nécessité de passer aux actes ?...

Véronique

@ Mélano

Dites-moi.

Quel est l'intérêt de caricaturer BHL au regard de la tragédie criminelle qui se passe au Darfour?

@ Philippe

Le dernier numéro du Nouvel Observateur nous propose une discussion qui a réuni plusieurs intellectuels dont A. Finkielkraut et M. Onfray.

A mon avis, ce débat et les perspectives qu’il ouvre sur la place des intellectuels dans une campagne présidentielle est bien plus intéressant que les pétitions, les rassemblements ou les prises de position de ceux que les médias s'obstinent à nommer "intellectuels".

Comment nommer convenablement ces groupements hétéroclites? Car si on considère les prises de position citées par Le Monde.fr (cf. "Inquiets par la montée de M. Bayrou, artistes et intellectuels serrent les rangs autour de la candidate PS"), il semble que
la préoccupation majeure de nos "intellectuels" est celle de contrer les intentions de vote pour F. Bayrou.

@ Parayre

Bon vent...à bord de ce genre de Vaisseau fantôme. Je parle du niveau d’interrogations et d’engagements de nos intellectuels cités par Le Monde.fr.
Dans la famille des inventeurs de navires, n’oublions pas ceux qui ont imaginé les vaisseaux fantômes.

C’est vrai que dans cette famille, pas besoin de salle de machines ou de mécaniciens...Ils ne naviguent qu’à vue.

ps: c'est juste pour alimenter la poèmique qui m'oppose à vous dans la dernière note de Philippe.

Mélano

Voilà qui va faire plaisir à Véronique :

"BHL" est de retour... Alleluia !... (louez Yahveh)

... de retour du Darfour où ils ne l'ont pas mangé !... Là-bas, on ne mange que la cervelle de l'ennemi : LUI n'étant pas un ennemi et n'ayant pas de cervelle (j'exagère volontairement par... "vengeance" *), ils nous l'ont "rendu", et dans quel état ?... Pourvu que "rendu" ne veuille pas dire qu'ils l'avaient "goûté" auparavant...

* il me reste à vous avouer pourquoi je le "hais" :
- il est beau,
- (encore jeune,
- intelligent (même si je ne partage pas ses idées)
- il a du succès
... et il dit quelquefois tout haut (et pour cause...) ce que je dis moi aussi tout haut, mais sans "merdias" pour le diffuser...
(Salaud de riche vas !...)

"C'est pour de rire bien sûr !..."

Marcel Patoulatchi

Parayre,

Si Voltaire est un intellectuel, pourquoi Emile Zola ne serait-il pas un philosophe, une lumière ?

Ce que décrivait Copernic n'est pas apparu avec lui, mais peut-on décrire l'héliocentrisme sans évoquer ceux qui l'ont théorisé, incarné ?

Par ailleurs, imagine-t-on Zola dans un salon ou auprès d'un monarque éclairé russe ou bavarois ? Etait-il un brillant philosophe, parfaitement intégré socialement ?

Quant à Calas, si on peut observer dans son sort des similitudes avec celui subi par Dreyfus, les divergences ne sont-elles pas également légion ? S'engager pour Calas signifiait, certes, affronter une exaltation fondée sur la religion et un pouvoir dominant, comme dans « l'Affaire ». Néanmoins, la haine antisémite concernant Dreyfus avait déjà revêtu des traits profondement racistes, l'aspect religieux stricto sensu n'était pas si important, et se mêlait à la germanophobie ambiante. S'engager pour Calas, c'était dénoncer une enquête bâclée au service d'un certain fanatisme religieux. S'engager pour Dreyfus, c'était affronter la « grande muette » mais aussi la moitié de la France. Dans le premier cas, c'était se mettre à dos des instances religieuses déjà à dos pour d'autres raisons - une sorte de combat judiciaire en prolongation d'un débat philosophique. Dans le second cas, c'était se mettre à dos potentiellement un Français sur deux - une sorte de combat politique et social.

Quelquefois, on entend des médiévistes employer le terme intellectuel pour désigner des savants tels Suger. C'est tout simplement inexact. Si ce n'est pas d'une inexactitude dramatique, cela rend tout simplement plus flou le concept d'intellectuel même ; bref, cela obscurcit la compréhension de l'histoire inutilement.

Parayre

@Marcel Patoulatchi : merci pour vos mots courtois ; accordez-moi que je m'efforce de mener certaines réflexions- certes peu accomplies - et que je ne méconnais pas notre histoire .

Pensez-vous qu'il nous soit interdit d'évoquer que la terre tournait , avant que Copernic le démontre , autour du soleil ?

Il ne suffit pas , me disait un de mes maîtres , de nommer cygne un canard pour changer la nature juridique de l'animal .

Pour le paraphraser , Voltaire n'était-il pas , à l'instar de Zola , un intellectuel , même si en son temps l'appellation n'était pas contrôlée?

Mélano

"s'il ne devait "Y" avoir qu'une seule question, elle serait celle-là" : "mais... quel est le sens caché de votre proposition, qui comporte une double négation entraînant donc la relaxe pour mon client, si je me rappelle bien ce qu'en disait mon instituteur ?..."

ambrosi

marcel Patoulatchi a tout dit à melano, il prouve à cet effet qu'il n'a pas été atteint par la soporifitude mondialisée de la seule bien-pensance autorisée par le "grand gestionnaire de la pensée" ; Amen !

Marcel Patoulatchi

Parayre,

Bien nommer n'est pas en histoire sans intérêt. Je crois même que quelqu'un disait, non sans raison, que mal nommer est pire qu'ignorer, en la matière.
Je pense qu'une réflexion sur le concept même d'intellectuel n'est pas tout à fait inopportune. Mais ne la considérez pas comme une insulte à votre propos, plutôt comme un agrément complémentaire, même si elle est exprimée sous une forme très directe et franche.


Mélano,

La question n'est sans doute pas là, en effet, s'il ne devait n'y avoir qu'une seule question.

Mélano

"qui se ressemblent s'assemblent !..." et je m'inquiète fort d'un Sarkozy Président quand Bush lancera sa Nième croisade contre les "infidèles" !...
Il était question dans ce sujet de faire "appel à l'intelligence".
Si vous trouvez "soporifiques" les arguments contre "l'arrogance" des "arrogants" qui entendent "Dieu leur parler", alors... "réveillez vous" !...

ambrosi

Quand je lis melano, je me dis vraiment, quelles mouches ont piqué ces gens qui passent leur temps à étaler comme seuls arguments pour se justifier : de l'anti-Sarkozy, de l'anti-Bush, ça me rappelle ces vieux limonaires qui radotaient en permanence ces sempiternelles complaintes soporifiques.

Mélano

à djh (qui me plaît assez, malgré un début difficile) :

Vous aurez remarqué que le terme "intello" est devenu ô combien péjoratif, comme l'ancien "premier de la classe" (que j'étais), mais moi je me suis battu (oui, avec mes petits poings rageurs, mais le judo très jeune ! )...
A tel point, qu'"ILS" se cachent !... C'est ce qui pourrait expliquer que nous avons les "élus" les plus "ignares" qui soient !... "Sarko" redoublant sa 6ème, alors qu'à cette époque il n'y avait même plus de "concours d'entrée", et patron d'un cabinet d'avocats et même pas une licence de droit !...... Que se serait-il passé s'il lui avait fallu faire les études des deux autres candidats ou même celles des 5 derniers Présidents ???... On parle de l'inculture de G.W. Bush, mais nous risquons d'avoir bientôt son clône à l'Elysée !... et l'Iran tout de suite après ???... avec un 2ème Porte-avion qu'il vient de voter, et surtout avec une "vat-en-guerre" comme MAM, Ministre de la Guerre... (elle a déjà le treillis de chez "Jean-Paul Gautier")

Aurons-nous encore un peu de "sous" pour faire avancer les autres projets dont la République a un besoin criant : éducation, emploi, JUSTICE, sécurité intérieure (parce que de l'extérieur, à part une attaque "improbable" d'un "plus fort que nous", un missile sur Nice promis par El Qaida, rayerait de la carte la capitale du pays expéditeur de l'engin dans les minutes qui suivraient... et sans deuxième porte-avion bien entendu !...)

Mais je m'aperçois que je vous empêche de digérer... Allez en paix mes frères, Simone... veille !...

djh

Tout à fait d'accord Melano, mais ces "gens" ont l'intelligence de ne pas se qualifier d'intello...

Mélano

Navré djh mais les "métiers" quels qu'ils soient contiennent des intello en grand nombre...
Ce n'est pas un critère professionnel, songez qu'il y a des "intello" dans toutes les corporations... SI SI ! même chez ceux auxquels vous venez de penser à l'instant en refusant d'y croire !...

djh

D'accord GRAIN DE POIVRE,
s'autoproclamer "intellectuel" est le comble de la suffisance.
J'atends toujours la publication d'un appel des :
- plombiers
- employés de bureau
- infirmières
- pompiers
- etc...
Pourquoi leur opinion serait de moindre importance que celle des "intellectuels" ?

Grain de poivre

Encore heureux qu’on n’ait pas demandé le soutien éclairé de foutbauleurs, de vedettes de cinéma ou de danseuses du Crazy Horse (ça existe toujours ce truc ?) ! Blague à part, cette manière de se hisser en haut de l’échelle sociale grâce à la qualité autoproclamée d’intellectuel est le comble de la suffisance et du grotesque.
A Mélano
Comme Mélano je pense qu’opposer les intellectuels et les manuels n’a aucun sens. C’est précisément l’alliance de la main et de l’esprit qui fait l’homme. J’exerce un métier dit intellectuel mais je possède aussi, honorablement ma foi, quelques métiers manuels : ces deux types d’activité me procurent de grandes joies. J’ajoute que moi, ce ne sont pas les arts martiaux mais l’équitation, une leçon de vie sans cesse renouvelée.

Grain de poivre

Ce n'est déjà pas si mal que ce soient des intellectuels. On aurait pu avoir affaire à des footballers, des stars de cinéma, des danseuses du Crazy Horse (ça existe toujours ce truc ?) ! Blague à part, cette manière de se positionner en haut de l'échelle avec l'étiquette "intellectuel" est le comble de la suffisance.
A Mélano
Je suis bien d'accord avec Mélano: il ne faut pas opposer la main et la cervelle, les deux font justement l'homme. Pour ma part j'éprouve autant de plaisir à travailler de ma tête que de mes mains. Mon gagne-pain est la communication, il faut tous les jours remuer ses neurones. Mais je possède honorablement un certain nombre de métiers "manuels" où l'imagination et l'astuce ont toute leur place. Moi, ce ne sont pas les arts martiaux, mais l'équitation, une leçon de vie toujours renouvelée.

Cactus aime le mot dit à Dab

"citation de DAB :
"Un intellectuel est quelqu'un qui ne sait rien faire de ses mains."..."

c'est mon cas !
j'emploie donc un blanc-voisin pour mes travaux au noir !
par contre , avec mes pieds beaux et j'en suis très fier , j'arrive toujours à marcher droit ( même après avoir croisé plusieurs Verts déchus - un exploit , non ? ) , à les mettre en éventail - pour " m'éventailler " pour citer un film palmé , oops non , césarisé -les jours de grosse chaleur et même , mais trop rarement ( :-() à écrire quelques mots doux à ma belle sur le sable ( non non son nom n'est point Aline : je ne l'écris donc pas pour qu'elle revienne !

là je pars faire une des rares choses que je fais encore bien à mon âge : enseigner , en saignant souvent silencieusement - intérieurement - quand on me demande toujours et encore de le faire en ANGLAIS devant un par-terre de 35 élèves loin de leur mère - malgré les " la tienne en Nike " perçus parfois ici ou là , parfois vilains petits canards mais souvent si " attachantS "

amitiés dégloch'idées .

Mélano

citation : "Je m'incline ayant passé l'âge des querelles stériles sur les mots : les esprits mobiles ne sont, en effet, pas garantis contre les idées fixes.
Rédigé par: Parayre | le 04 mars 2007 à 14:17"

JE DEDIE CETTE REPONSE DE PARAYRE A dab BIEN SUR, MAIS EGALEMENT A CEUX, SUR CE SITE COMME AILLEURS, QUI SONT PSYCHO-RIGIDES AVANT D'ETRE A L'ECOUTE DES AUTRES...

dab

A Mélano,

"citation de DAB :
"Un intellectuel est quelqu'un qui ne sait rien faire de ses mains."..."

Je maintiens.

"je suis expert en arts martiaux !..."

Très utile pour empêcher un kamikaze conduisant une voiture bourrée d'explosifs en vue de faire un carnage dans une rue très fréquentée, pas nécéssairement à Bagdad...

Mélano

A Marcel Patoulatchi qui conclut : " Apprenez que je ne suis guère adepte de la gratuité. Lorsque j'affirme sur un ton péremptoire, en général le chargeur est bien garni, je sais de quoi je parle, même si je ne fais pas toujours l'effort (conséquent en temps) de fourbir tous les éléments nécessaires, même s'il m'est parfois impossible pour diverses raisons d'être plus explicite.
Bref, je ferme la parenthèse sur ce point de vocabulaire, l'essentiel n'est pas là."

"On ne dispute jamais qu’autour de définitions mal faites", Spinoza, 1677.

Bon, bref... la "question" n'est pas là !...

Parayre

@M.Patoulatchi : vous êtes décidément étonnant ; le dialogue, pour vous, se conçoit "chargeur bien garni "...

Je m'incline ayant passé l'âge des querelles stériles sur les mots : les esprits mobiles ne sont, en effet, pas garantis contre les idées fixes.

Mélano

citation de DAB :
"Un intellectuel est quelqu'un qui ne sait rien faire de ses mains."...

C'est d'un ridicule ça !...
C'est aussi ridicule que de dire : "un manuel est quelqu'un qui ne se sert pas de son esprit"...
Je prendrais bien "en stage" de semblables "lumières", si j'avais le temps et l'envie...
Je n'aime pas parler de moi, mais c'est quelquefois nécessaire (masqué bien entendu) :ingénieur,
cadre sup, directeur informatique et communications (50 p.),romancier, essayiste, poète, j'ai fait les plans de ma première maison, j'ai bâti moi-même et seul, une annexe à cette maison (charpente et toiture comprises), j'ai coulé et carrelé une terrasse de 140m2, constuit 3 cheminées, dont deux avec insert, j'ai creusé une cave dans de la roche bleue, j'ai jardiné, bêché, taillé des haies, planté et élagué des arbres, élevé des lapins de race (75), des brebis, des volailles etc...
Je soude à l'arc et à l'autogène, fais du fer forgé et de la serrurerie, j'ai installé deux cuisines intégrées, je répare à l'occasion un lave-linge ou un magnétoscope, une panne mécanique automobile, etc... etc...
J'oubliais : je suis expert en arts martiaux !...

... et j'en connais beaucoup des "intello" comme moi !... et nos amis du site également !...

ambrosi

Un énorme bravo pour le billet "Appel pour l'intelligence" ; que dire de plus, ça remet du baume au coeur de voir qu'il existe des gens hermétiques à toute démagogie ; je l'ai rajouté dans mon diaporama où il est à une place de choix ; merci encore à votre intelligence à vous, la vraie .

LEFEBVRE

Le nazisme a souillé le patriotisme, Nietzsche, le socialisme, l'idée même de nation, par l'horreur de la Shoah, comme le stalinisme a sali l'universalisme, l'égalité, le progrès, Marx lui même par les pogroms, l'exploitation et la paranoïa.
Que le national ou l'internationale soit choisi dans le coeur de chacun, il doit y avoir une place pour le souvenir et le discernement.
Un national n'est pas un nazi comme un universaliste n'est pas un soviétique.
Il faut être un nicodème ou fraîchement meurtri pour être aussi réducteur.

LEFEBVRE

Je ne sais jamais avec certitude quand je prends la bonne route, je pense beaucoup au trajet choisi avant, aux autres itinéraires aussi, ceux que j'ai délaissés. Toutefois, je pense très important de ne pas rester sur place, de savoir prendre la route.
Oui, je sais : Achète un GPS me répondra le cynique.

LEFEBVRE

Je pense comme vous Parayre qu'il y aura clivage entre les égocentriques et les altruistes pour parler des essences plutôt que de leurs déficiences.
Où je diverge quelque peu de votre analyse, c'est que je me demande si il n'y a pas intérêt à ce que l'ancien devienne le moderne tant nous trouvons de sophistication dans le moyen-âge, la renaissance et certaines pensées hélèno-latines.
Les valeurs désuètes ne sont-elles pas la somme de milliers d'années d'expériences de milliards d'autres êtres humains ?
Vous êtes bien trop fin et connaisseur pour penser que l'intelligence naquit en 1968, à mon avis.
Métamorphoser l'ancien aux exigences du modernisme, recréer sans cesse, recycler ce qui doit l'être, imaginez un mieux, remettre en permanence la réflexion au travail pour être dans la nécessité, voici l'inconfortable et stimulant pari.
Puisque le terme de cité revient fréquemment dans votre prose, c'est que vous devez être amateur de Platon, je dois vous avouer que je pensais à lui avant de vous lire, en me disant que nombre de mes concitoyens vivent l'allégorie de la caverne et que j'ai peur pour eux lorsque la lumière ne sera plus un reflet.
La consommation outrancière...consume, laisse d'abominables vides, ceux qui ne savent pas être plein d'autres choses plus spirituelles au sens littéral, qui se perdent dans l'immédiat, vont prendre la réalité pour le cauchemar qu'elle n'est pas.
Dans l'impermanence de la réalité tout est dans ce qui se conserve un peu plutôt que dans ce qui se jette tout de suite. C'est à nous de nous régler sur la vie et non l'inverse.

Mélano,
OUi : "L'homme est une corde tendue entre l'animal et le surhumain." Que de sport, de réflexion, de savoir, nous avons à accumuler jour après jour pour tenter de nous améliorer... "Deviens ce que tu es", quel programme passionnant, quel bon sens à la vie, dans le temps non dans l'abandon à la facilité de la jouissance soudaine. Nietzsche est souvent bien mal compris d'après moi.

Véronique, je suis entièrement d'accord avec vous.
J'ai su rassembler dans une courte strophe ce qui relie Sénèque, Platon, Nietzsche et Ludo Lefebvre, y aurait-il des fous pour me qualifier d'intellectuel un jour afin que je puisse jouir des dividendes de mon imposture ?

Parayre

Au sein de chaque société et partout sur le globe , le clivage à venir opposera , à mon modeste sens , les partisans du quantitatif à ceux du qualitatif .

Les uns prôneront les noces barbares du scientisme , de l'hédonisme et de l'éphémère .

Les autres revendiqueront une filiation , ou plusieurs , afin de mieux atteindre l'universel et de récuser la soumission aux antiques fatalités : la prédation , la cruauté , le fanatisme , la vénalité .

Les uns voudront consommer de la modernité , les autres tenteront d'échapper à son insignifiance en bâtissant une Cité nouvelle habitable par tous les esprits .

C'est dire qu'il y aura demain , d'immenses espaces d'engagement pour un politique et pour un ...intellectuel .

Presque tous à l'échelle planétaire , car les périls majeurs ne daigneront plus s'arrêter aux frontières ...


Je forme simplement le voeu qu'une génération fraîche de politiques et ...d'intellectuels , au lieu , comme moi et d'autres , de patauger dans la mélancolie rétro , se projette sereinement vers la quête d'un sens .Rien n'est plus urgent et la France comme l'Europe se doivent d'être les étendards , les soldats et les porte-voix de ce sens .

Marcel Patoulatchi

Véronique,

Il fallait lire « Un intellectuel devait, à défaut de ne pas l'être, politisé ». Une erreur d'inattention, désolé.


Parayre,

Le soutien de Voltaire en faveur de Calas est comparable à celui de Zola en faveur de Dreyfus. Ca ne change rien quant à l'origine du mot intellectuel. Employer le mot intellectuel pour décrire Voltaire resterait un anachronisme : Voltaire ne le comprendrait pas.

Je n'ai d'ailleurs pas creusé la comparaison, peut-être mériterait-elle qu'on s'y attarde, tant il existe de fausses similitudes en histoire.


Mélano,

Le Larousse et « Médiadico » ne sont, à mon avis, pas de grandes références en matière d'histoire. Je crois qu'on pourra facilement faire un catalogue de leurs légèretés, voire erreurs, en la matière. Utiliser une référence, c'est aussi connaître ses limites, connaître son champ de compétence.

En matière d'histoire, il convient au minimum de se plonger, par exemple, dans le petit Mourre (et c'est vraiment l'artillerie légère, le minimum syndical).

A l'article Dreyfus (Mourre, Dictionnaire de l'histoire, Paris, Larousse, 1998, p. 299), on peut lire « Affaire politique qui secoua la France de 1894 à 1906 [...] Elle fut tout à la fois un roman d'espionnage militaire [...], la mise au jour d'un antisémitisme qui aura au XXe s. de tragiques implications et l'émergence d'un nouveau groupe social, lui aussi appelé à un grand avenir, les intellectuels ».

Apprenez que je ne suis guère adepte de la gratuité. Lorsque j'affirme sur un ton péremptoire, en général le chargeur est bien garni, je sais de quoi je parle, même si je ne fais pas toujours l'effort (conséquent en temps) de fourbir tous les éléments nécessaires, même s'il m'est parfois impossible pour diverses raisons d'être plus explicite.

Bref, je ferme la parenthèse sur ce point de vocabulaire, l'essentiel n'est pas là.

dab

A Péroixe,

« J'aurais cependant aimé inventer " industriel " de la pétition. Je me suis arrêté à " professionnel ".  »

Vous savez,même en « poussant » jusqu’à « stakhanoviste » on devrait pouvoir estimer raisonnablement que vous ne seriez pas sorti des clous.

«Le réservoir a fortement diminué…
 Plus instructive pour les plus lucides, la honte d'avoir laissé leur nom au bas d'un texte insensé, parfois monstrueux ( Pour la science prolétarienne de Lyssenko, Contre le complot des blouses blanches... ) les a définitivement mis en retrait . »

Là je suis moins d’accord,car,plus sournoisement,les bornés restant (les plus nombreux) sont toujours à l’œuvre,et tout aussi efficaces parce que ça ne se voit que difficilement,et pas sur le moment.

Peroixe

Je me sens tout chose. Quelques-unes des idées que vous exprimez aujourd'hui, je les ai consignées, avec un bien moindre talent, dans un commentaire sollicité par un organe de presse... de gauche. J'aurais cependant aimé inventer " industriel " de la pétition. Je me suis arrêté à " professionnel ".
Ces signataires, vrais intellectuels pour quelques-uns, auto-proclamés pour d'autres, déclarés tels par décret supérieur ( naguère, et sans être désobligeant pour les instituteurs, le P.C. les rangeait d'office dans cette catégorie ) sont tellement heureux de voir leur nom imprimé, tellement satisfaits de proclamer qu'ils travaillent au bonheur de l'humanité puisque de gauche, qu'il serait cruel de les priver de leur joujou. Ils sont les restes de ces cohortes, modelées par l'idéologie dominante d'il y a quelques décennies, qui donnaient leur signature quelle que fût leur spécialité et quel que fût le sujet dès lors qu'il allait dans le sens supposé de l'Histoire. Le Parti Communiste avait élevé cette techique au rang d'institution. A vrai dire, il était le seul à disposer d'"organisations de masse" qui balayaient le terrain, de militants recruteurs dévoués et de compagnons de route-alibis que Lénine avait gracieusement baptisés idiots utiles.
Le réservoir a fortement diminué. Par lassitude. Par prise de conscience de la vanité de la démarche. Plus instructive pour les plus lucides, la honte d'avoir laissé leur nom au bas d'un texte insensé, parfois monstrueux ( Pour la science prolétarienne de Lyssenko, Contre le complot des blouses blanches... ) les a définitivement mis en retrait .
Considérez le nombre et la qualité des signataires de cet appel et comparez-les à ceux qui, hier, appelaient à soutenir Mitterrand. Et, a contrario, rappelez-vous l'avalanche et le volume des pétitions dirigées contre le " fascisme rampant " du Général de Gaulle...

Mélano

Votre définition ne correspond pas à celles, très officielles, du Larousse et de Médiadico...
dans lesquels aucune allusion politique n'est discernable...
Il n'y a donc aucun "oxymore" mais seulement un "sophisme" aux sens Larousse du terme (induire volontairement en erreur), mais peut-être avez-vous une définition personnelle du sophisme ?...

Intellectuel :
Médiadico : "Relatif à l'intellect.• Personne qui s'occupe des choses de l'esprit.
Larousse : qui est du ressort de "l'intelligence"
... et là, il y a pas mal d'interprétations possibles...

dab

A Marcel Patoulatchi,

Votre commentaire de ce jour 3 mars à 10:08

Un intellectuel est quelqu'un qui ne sait rien faire de ses mains.
Ce peut être un "touriste très averti" qui sait tout et rien, toujours à la meilleure place dans un avion, qui, au pire, rescapé lors du crash de celui-ci en pleine forêt amazonienne, n’est bon qu’à faire les délices des animaux sauvages carnassiers, et au mieux, qui était capable de revenir d'URSS ou de Chine, dans les années soixante, avec plein « d’âneries » consignées sur un calepin.

Dab (Mémoires de voyages)

dab

« Ils font masse, ils font nombre. Et le titre choisi par le NO pour le résumer fait froid dans le dos : "Avant qu'il ne soit trop tard". La situation est donc si grave, le péril si imminent, une guerre civile nous menace et toutes affaires cessantes, courons nous armer ! »

Tiens, nos intellos malades du « syndrome de Sarkozy » il ne nous manquait plus que cela !

« Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés:
On n’en voyait point d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante vie; »
(JdLF)

Parayre

@Marcel Patoulatchi : pour vous donc l'action de Voltaire, en 1764 et 1765, au soutien de Jean Calas n'est pas comparable à celle ultérieure de Zola au bénéfice d'Alfred Dreyfus ...

Permettez-moi tout simplement de ne pas partager votre avis et de persévérer sans avoir le sentiment de commettre un quelconque anachronisme...

Marcel Patoulatchi

Rappelons que le terme « intellectuel » ne désigne pas l'homme savant mais l'homme savant qui s'investit en politique, en particulier sous la forme de la contestation.
Parler d'intellectuel avant l'affaire Dreyfus, c'est tout bonnement un anachronisme.

De fait, supposer « qu'un intellectuel ne devait pas se commettre avec la politique », c'est un oxymore. Un intellectuel devait, à défaut de ne pas l'être, politisé.

Bien entendu, il est vrai que dans le langage courant, le mot intellectuel s'est malheureusement mis à remplacer le mot savant.

Mélano

BONJOUR A TOUTES ET TOUS...

A LEFEBVRE : le nietzschéen à l'évidence !... la vraie quête d'un vrai "surhomme", pas celui de sa frangine et des nazis qui ont trahi Nietzsche !...

A DURET : on ne devient pas intellectuel... on NAIT intellectuel ou l'on n'est pas intellectuel !...
(voilà qui devrait plaire à notre ami Cactus)
Ne pas confondre "intellectuel" avec "connu"... Exemple :
- BHL est "connu", Comte-Sponville est un "intellectuel"...
- Jean-François Khan est "connu", Jean-Marie Cavada est un "intellectuel"...
- Claire Chazal est "connue", Elise Lucet est une "intellectuelle"...
- Sarkozy est "connu", nos cinq derniers présidents étaient et sont des "intellectuels"...
Comme le "jingle" de France-Inter : "LA DIFFERENCE" !...

Véronique

L'arrogance est toujours plus présente, à mes yeux, dans l'esprit de ceux qui, au nom d'une formation intellectuelle, d'un parcours professionnel très, trop linéaire ou d'une appartenance supposée à une élite, s'enferment dans l'illusion d'être légitimés à donner des leçons à ceux qui ont été privés de ces conforts.

Dans leur appel, nos intellectuels pétitionnaires redoutent une élection présidentielle qui se ferait "sans nous, malgré nous" .

Mais où sont-ils, quand leurs mots et leurs engagements ne se résument qu’à de l’incantation et à l’énumération des clichés les plus vieillis de ce qu’il est convenu de nommer la Droite et la Gauche...en gros NS et SR?

Pour l’idée que je me fais d’un intellectuel, je suis d’accord avec vous.

"Il lui revient d'expliquer, de s'expliquer, de convaincre, d'ébranler, de répondre, de ne pas mépriser et d'affirmer ses options."

"L'intelligence cherche, creuse, appréhende, suscite, fait penser, questionne, décrit, s'inquiète, s'angoisse, est pétrie de doute et d'incertitude, s'avance sans timidité mais sans vanité, choisit son camp si elle le désire mais n'invective pas l'autre."

Et je pense que l’élection se fera effectivement sans eux. Car leur positionnement qui n’est que militant indique également que ces intellectuels ne sont pas AU NIVEAU des questionnements et des enjeux grands et moins grands que notre société, je le crois, dans son ensemble, est disposée à prendre en compte.


bulle

Ce que vous citez de cette pétition ne fait pas dans la dentelle. Disons qu'elle fait dans le cliché, c'est dommage pour des intellos...
L'Obs, avec une pétition, fait pour Ségolène Royal ce que l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy met en scène chaque semaine... une "personnalité", pas forcément un intellectuel, vient clamer (un peu trop fort pour certains) sont soutien au candidat de l'UMP. Drôle et pathétique fut la prestation de Maurice Druon évoquant Sarkozy comme sa "descendance" et l'adoubant en posant une main sur son épaule, en pariant aussi que le candidat UMP aurait été avec lui près du Général de Gaulle... C'était les Visiteurs 3 ou les Rois maudits ?

Duret

A partir de quand devient-on un intellectuel ? Faut-il forcément être de gauche ? être anti-clérical ?
Ce sont là des questions majeures.
En fait, la réponse est plus simple :
- Il faut être capable de parler le politiquement correct de gauche
- Il faut être capable de se tromper lourdement et longtemps contre toute évidence ( comme défendre le communisme ou Castro ou le Sentier lumineux ou les Farc ....)
- Il faut en général habiter Paris intra-muros
- Il faut en général être (relativement bien) payé par l'Etat.
- Il faut être capable d'aller à la soupe en cas de victoire de son camp

LEFEBVRE

Je connais de véritables intellectuels, mais qui ne sont pas d'intelligence publique, discrets et enfermés dans toute la réflexion de la science choisie. Il y eut et certainement de grands penseurs en dehors de la bienveillance. Il n'y a nul lien entre altruisme et intelligence.
Je ne suis pas au diapason de ces intellectuels qui se sentent le devoir de bien penser à la place des autres qui seraient supposés ne pas en avoir la capacité, ce qui n'est pas souvent vrai. J'ai trop vu les dégâts occasionnés par cette sérénade au la tronqué.
Le cri du désespoir d'une fin de règne se fait plus aigu, un hurlement de l'animal blessé au fond du bois, mais cette bête-ci est-elle le chasseur ou le gibier ? Est-elle le loup ou l'agneau ?
L'échéance approche, qu'elle soit de 52 jours ou de cinq ans, peurs et tensions se cristallisent.
La reconstruction d'une gauche délivrée de ses vieux démons, lavée de son linge sale ne devrait-il pas être le nouveau combat de ses intellectuels ?
J'espère que pour nombre de choses, il est effectivement trop tard, qu'il ne s'agit plus d'un appel au loup.
Des gens m'écrivent que je suis intelligent, d'autres que je suis un sale con. Quels drôles de titres qui viennent de la perception d'autrui. Être la photographie d'un environnement donné le plus honnêtement possible est déjà un lourd travail, tenter de dire hors de l'énorme poids de l'inconscient collectif aussi.
Qui a raison ?
Le stoïcien qui ne veut que se changer lui-même, pas le monde qui l'environne, le sophiste qui va laisser le monde en l'état et en modifier la perception commune ou encore le nietzschéen qui va vouloir changer l'Homme et le monde ?
Je crois en l'honnêteté, la rigueur et le courage institutionnel pour que nous vivions le plus librement qu'il soit possible grace à notre gouvernement et notre justice qui nous délègueraient de nos fardeaux d'auto-défense.

Mélano

Ce n'est pas d'aujourd'hui que les "intellos" prennent "parti"... à droite comme à gauche !...
Et si je suis d'accord avec l'excellente analyse de Philippe et les commentaires précédents, je suis prudent (vertu cardinale) !...
J'ai souvenir qu'en période "brune", on commence par les intellectuels, les artistes et puis tous les autres dans "l'Ordre"... (nouveau bien sûr) !...

C'est malheureusement vrai que le "bon peuple" se fout des "intello" comme de l'an 40, et je ne peux pas approuver ça...
Tous comptes faits, ils n'emporteront de leur côté que peu de voix car QUI les entend ?... QUI les lit ?... QUI même les connaît ?...
La légère "agitation" qu'ils provoquent sur les esprits éclairés de notre site, est plutôt sympathique : et si des fois, ces "intellos" avaient quelques raisons, non pas personnelles bien sûr, d'envisager un "avenir qui déchante" ?... du genre "côté sombre de la Force" ?...
Devraient-ils se taire et nous cacher leurs appréhensions en attendant "tranquillement" la débâcle ?...
Quand ce serait la 3ème fois qu'ils crient "au loup", il risquerait d'être un peu tard (de 14 juillet bien sûr)et nous ne les croirions plus !...

Une interrogation de ma part : nous avons eu droit aux appels des "intello" de droite pour Sarko, et de gauche pour Ségo, et je trouve ça positif... "y'a pas d'intello côté Bayrou, Le Pen, ou autres ?... ça ce serait très inquiétant !!!...

Marcel Patoulatchi

Comme si souvent, que dire sinon agréer ?

Je reste toutefois dubitatif quant à l'idée que l'air du temps, « une période singulière », justifie le passage en force de l'idéologie, « quelques débordements ». Dans le cas de Jean-Pierre Mignard, ses partis pris très systématiques ont de quoi inquiéter qui s'intéresse aux questions de sécurité publique, étant considéré qu'on ne peut ignorer les liens quasi-familiaux qu'il entretient avec le couple souverain du PS.

Parayre

Longtemps j'ai cru qu'un intellectuel ne devait pas se commettre avec la politique .Ou alors , celle qui monte sur les grands chevaux de l'Histoire , avec une majuscule :Byron à Missolonghi,Lawrence à Akaba , Malraux en Espagne .

Les intellectuels d'aujourd'hui - auto-proclamés ou non - sont les orphelins d'une imagerie fastueuse , éclose avec le Voltaire de l'affaire Calas , forclose avec le dernier Sartre juché sur son tonneau à Billancourt .Quand Zola lâchait son " j'accuse ! " dans la mare des politiques , l'intellectuel détenait les pouvoirs du prêtre et du thaumaturge , sa plume défiait le Prince en levant des légions dans les coeurs juvéniles .


Ce temps qui fut bref est révolu .Debray , vous l'avez récemment souligné , ne s'en console pas .J'ai , également et modestement du mal , mais au bout du compte nos "meilleurs" se sont tellement fourvoyés entre stalinisme et fascisme que la condamnation à l'insignifiance des autres n'est pas imméritée .

"Les intellectuels" doivent-ils pour autant s'y résigner en faisant " joujou " avec le langage , les fantasmes ou la nostalgie ?

L'histoire ayant déserté l'Occident , la tentation est forte d'ignorer ces fantoches qui accommodent les restes d'un pouvoir élimé par la technique , les médias , la haute finance et la versatilité des consommateurs .

A quoi bon , pour ces " penseurs" , se mêler de politique quand les crocs des énarques sortis dans la botte rayent les moquettes des multinationales ?

A quoi bon , pour eux , se soucier de la France quand c'est Bush qui décide , Soros qui rémunère , Duisenberg ou Trichet qui tarifient , Bill Gates qui orchestre et Ted Turner qui scénarise ?

Autant laisser la politique à ses magasiniers professionnels puisque , aussi bien , le roi est nu .

Reste que le "pouvoir " est un fait , qu'il nous débusque tous pour nous prendre au collet et que , à feindre de l'ignorer , intellectuels ou non , on est d'autant plus esclaves ."Le monde est fou " , disent beaucoup , " mais cela ne nous regarde pas " .

Si cela nous regarde , à tous escients , parce que cette folie est le fruit pourri de nos relâchements et de nos pusillanimités; à défaut d'interpeller les Princes -ou ceux qui aspirent à le devenir -on peut les défier , éventuellement les " abattre " ou les remplacer .

vincent

Je suis d'accord sur presque tout, mais je ne comprends pas l'utilisation de la formule "faire le jeu de BAYROU".
Je ressens comme une répulsion partisane qui tranche avec le propos généraliste du reste du texte.
BAYROU n'a pas plus ou pas moins de jeu à faire que les autres.
"Faire le jeu"est une expression très lourde de sens qui, à mon avis ne correspond pas au projet proposé par BAYROU.
BAYROU n'est pas un danger mais un choix parmi d'autres rien de plus rien de moins.

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