Cesare Battisti heureusement arrêté au Brésil, une campagne présidentielle qui bat son plein en France, la présomption d'innocence d'Yvan Colonna qui aurait été violée, l'Autriche qui instaure le vote à 16 ans, quelques fragments d'un monde dont la rumeur parvient à nos esprits, nous réjouit ou nous désole. Mais, derrière cette apparence, que se passe-t-il ?
Depuis l'exécution de Saddam Hussein, quatrième pendaison à Bagdad. Le 20 mars au matin, avant l'aube, l'ex-vice-président irakien Ramadan s'est vu infliger ce châtiment. Condamné une première fois à la prison à vie, en appel il a écouté son arrêt de mort.
Je n'éprouve nulle sensiblerie ni pitié. Cette personne, haut responsable politique, a fait commettre des actes atroces. Il me semble tout de même que quelque chose ne tourne pas rond, que le bruit honorable ou décent de l'univers nous cache ses épouvantables coulisses.
Bien sûr, il y a l'exigence morale qui devrait interdire que l'humanité ordonne la mort d'un humain même infiniment coupable. Il y a aussi une sorte de gêne, l'intuition d'une malfaisante compensation.
Tout a échoué en Irak, on le sait aujourd'hui. Je le dis avec repentance puisque favorable à l'intervention américaine à cause de ma détestation de Saddam, je n'imaginais pas une seconde le niveau d'impréparation des USA, la victoire acquise, et l'inaptitude des opposants au dictateur à concevoir un Etat digne de ce nom. J'avais tout faux.
Ces pendaisons me semblent être la cruauté institutionnelle de mauvais joueurs, de tristes perdants. Comme c'est un fiasco, on passe ses nerfs en pendant. On rattrapera par les morts ordonnées et exécutées une vie et une action internationales déplorables. Chaque pendaison est une barbarie de victoire, comme il y a des cris de triomphe, une victoire de la barbarie.
Je n'en demandais pas tant.
Il faut aller regarder dans les recoins. Là où les tragédies se terrent pour ne pas nous déranger.
Poster un commentaire
Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.
Vos informations
(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)
Chirac, c'est vraiment Gaston Lagaffe!
Dire que ce type a été 12 ans président...Le général doit se retourner dans sa tombe...
Roland Dumas est actuellement à Téhéran, il essaie d’obtenir « une résolution » en évoquant une réactualisation de l’accord de l’Eurodif. Cet accord (Eurodif 2) existe et ouvre un droit de prélèvement gratuit pour l’Iran mais le régime des mollahs n’en veut pas car il utilise cette crise pour obtenir une reconnaissance de son rôle régional. Paris refait la même erreur qu’avec la Troïka ou encore avec la proposition Européenne faite à l’Iran en juin 2006. Il n’y a pas de volet géopolitique dans cette dernière offre et en tout état de cause Paris n’est pas en mesure de leur accorder cette reconnaissance.
La décision de Paris s’inscrit dans une approche de cavalier seul qui dévalorise le processus engagé au Conseil de Sécurité. Mais on ne peut plus reprocher cette attitude à la France puisque les Américains s’y mettent à présent.
Cette ruée vers Téhéran va avoir des effets incontrôlables et poussera Téhéran vers un refus total car on ne répond pas à sa demande qui est la tenue d’une conférence internationale qui de facto sera synonyme d’un jackpot fait d’une reconnaissance de son rôle régional (au Liban) et peut-être même d’un visa pour le nucléaire de son choix. La Russie ne se laissera pas faire et ne renoncera pas à l’Iran. Nous sommes encore dans la phase de l’amplification de la crise mais cette fois, il y a 4 joueurs dans ce jeu de massacre.
Rédigé par : Citoyen ignare | 21 mars 2007 à 20:57
En parlant de justice de classe...
Drôle de "démocratie"...
Si la France était payée au kg de bananes, ce serait notre pétrole, et nous pourrions faire parti de l'OPEP !
Mars/Mai 2001 : Six mois ferme pour Maître Roland Dumas
Le procès de Roland Dumas et de l'affaire Elf. Réquisition ferme pour Dumas et ses «amis». Le procureur a comparé les techniques d'Elf à celles de la Mafia.Par KARL LASKE. Libération, 20 mars 2001, p. 19/20.
Six mois ferme pour Roland Dumas. Par KARL LASKE, Libération, Le jeudi 31 mai 2001, p. 2
Extraits du jugement rendu par le tribunal correctionnel le 30 mai 2001
Le procureur :«Pour moi, c'est le procès d'ambitieux dévoyés, d'arrivistes pressés et d'un politique fourvoyé.»
Peu à peu, écoutant hier soir les réquisitions du procureur Jean-Pierre Champrenault devant les juges de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, les six prévenus de l'affaire Dumas et leurs avocats ont incliné la tête, grimacé, mis leurs mains devant leur visage. Debout, toujours détendu, le procureur a semblé prêcher. Sa voix s'est envolée, comme un homme qui raconte une longue histoire. Puis, il a abattu ses réquisitions. Deux ans de prison ferme pour Roland Dumas, ancien ministre, ancien président du Conseil constitutionnel. Trois ans de prison ferme, dont un avec sursis, pour son ex-amie, Christine Deviers-Joncour. Trois également, mais ferme, pour l'ancien ami et complice de Christine, Gilbert Miara. Cinq ans de prison et 2,5 millions de francs d'amende pour l'ancien PDG d'Elf, Loïk Le Floch-Prigent, et Alfred Sirven, son ancien bras droit. Le procureur a requis neuf mois avec sursis pour l'ex-administrateur d'Elf-Aquitaine International, et a laissé le tribunal apprécier le cas d'André Tarallo, ancien «Monsieur Afrique» du groupe.
Complicité.
«C'est le procès d'ambitieux dévoyés, d'arrivistes pressés et d'un politique fourvoyé», résume-t-il d'entrée. Roland Dumas est ce «politique». «Il aura, un temps, renoncé à l'éthique, à la morale, en un mot à l'honnêteté», déclare le procureur contre l'ancien président du Conseil constitutionnel, poursuivi pour complicité et recel d'abus de biens sociaux. «La complicité porte sur les salaires, autres avantages, et virement de 14 millions reçus par Christine Deviers-Joncour. Le recel sur l'appropriation ou la jouissance des bottines, du collage d'Ernest Pignon-Ernest, des statuettes, de l'appartement de la rue de Lille et des fonds qui ont permis l'entretien de cet appartement.»
Rédigé par : Citoyen ignare | 21 mars 2007 à 20:26
Comment peut-on négocier et avoir confiance en ce type?
Le nouveau président de l’Iran a un passé très controversé 24.06.2005
Iran Focus, Téhéran, 25 juin – « Ahmadinejad ? C’est qui ? » C’était la réaction typique au lendemain du premier tour des élections présidentielles en Iran, quand les Iraniens ont appris que les deux candidats du second tour étaient le vétéran de la scène politique l’ayatollah Ali-Akbar Hachemi Rafsandjani et le quasi inconnu, maire ultra de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad.
La surprise de la semaine dernière a laissé place à un véritable choc vendredi, quand Ahmadinejad a battu l’ancien président et icône de la théocratie dans une victoire écrasante qui a consolidé la mainmise des religieux islamiques sur le pouvoir.
Avec les projecteurs qui se focalisent maintenant sur cette petite silhouette barbue flanquée d’un costume gris usé, le passé obscur d’Ahmadinejad ne manque pas de créer une profonde anxiété en Iran et une inquiétude croissante à l’étranger sur la politique et l’orientation du nouveau président.
Né dans le la ville de Garmsar, à l’est de Téhéran, en 1956, Ahmadinejad est le quatrième des sept enfants d’une famille de la classe ouvrière. Son père, qui était forgeron, a émigré avec toute la famille à Téhéran quand Ahmadinejad avait à peine un an. Il a grandi dans la rudesse des quartiers sud de Téhéran, où un cocktail de pauvreté, de frustration et de xénophobie à l’apogée de la monarchie élitiste du chah fournissait un terreau à la montée de l’intégrisme.
Après avoir terminé ses études secondaires, Ahmadinejad est entré à l’université Elm-o-Sanaat en 1975 en vue de devenir ingénieur. Très vite le tourbillon de la révolution islamique conduite par l’ayatollah Rouhollah Khomeiny l’a arraché de sa salle d’étude pour l’amener à la mosquée où il a rejoint une génération d’intégristes durs et purs entièrement dévoué à la cause de la révolution islamique à travers le monde.
Les étudiants militants de l’Université Elm-o-Sanat à l’époque de la révolution iranienne étaient dominés par les intégristes islamiques ultraconservateurs. Ahmadinejad est vite devenu un de leurs dirigeants pour fonder l’Association des étudiants islamiques dans cette université après la chute du chah.
En 1979, il est devenu le représentant des étudiants de Elm-o-Sanaat au « Bureau de la consolidation de l’unité entre les universités et les séminaires théologiques » qui serait plus tard connu sous l’appellation de BCU. Le BCU avait été mis en place par feu l’ayatollah Behechti, qui était à l’époque le plus proche confident de Khomeiny et une figure clé de la direction religieuse. Behechti voulait que le BCU organise les étudiants islamistes pour contrer la montée rapide des Moudjahidine du peuple (OMPI) au sein des étudiants du pays.
Le BCU a joué un rôle central dans la prise de l’ambassade des Etats-Unis à Téhéran en novembre 1979. Les membres du conseil central du BCU, qui comprenaient notamment Ahmadinejad, Ibrahim Asgharzadeh, Mohsen (Mahmoud) Mirdamadi, Mohsen Kadivar, Mohsen Aghajari, et Abbas Abdi, étaient régulièrement reçu par Khomeiny en personne.
D’après les autres responsables du BCU, quand l’idée du raid contre l’ambassade américaine à Téhéran a été proposée au comité central du BCU par Mirdamadi et Abdi, Ahmadinejad a suggéré de faire aussi un raid sur l’ambassade de l’Union soviétique en même temps. Dix ans plus tard, la plupart des dirigeant du BCU se sont regroupé autour de Khatami, mais Ahmadinejad est resté loyal aux ultras.
Durant la répression des universités en 1980, que Khomeiny avait baptisé « la révolution culturelle islamique », Ahmadinejad et le BCU ont joué un rôle crucial dans les purges des enseignants et des étudiants dissidents, dont beaucoup ont été arrêtés puis exécutés. Les universités sont restées fermées pendant trois ans et Ahmadinejad a rejoint les gardiens de la révolution.
Au début des années 1980, Ahmadinejad a travaillé dans la « sécurité interne » des gardiens de la révolution en s’y taillant une réputation d’interrogateur et de tortionnaire cruel. D’après le site officiel Baztab, les alliés du président sortant Khatami ont révélé qu’Ahmadinejad a été quelques temps un bourreau de la funeste prisons d’Evine, où il a participé aux exécutions de milliers de prisonniers politiques dans les massacres des années 1980.
En 1986, Ahmadinejad est passé officier supérieur de la brigade spéciale des gardiens de la révolution. Il a été affecté à la Garnison Ramazan près de Kermanchah dans l’ouest de l’Iran. La Garnison Ramazan était le QG des « opérations extraterritoriales » des gardiens de la révolution, un euphémisme pour les attentats terroristes de l’Iran à l’étranger.
A Kermanchah, Ahmadinejad a été impliqué dans les opérations terroristes du régime à l’étranger et a dirigé de nombreuses « opérations extraterritoriales du corps des pasdarans ». Avec la formation de la force d’élite Qods (Jérusalem), Ahmadinejad est devenu un de ses principaux commandants. Il a été le cerveaux d’une série d’assassinat au Moyen-Orient et en Europe, notamment celui du dirigeant kurde Abdorahman Ghassemlou, abattu par des officiers supérieur des gardiens de la révolution dans un appartement à Vienne en Autriche en juillet 1989. Ahmadinejad était un des principaux planificateurs de l’attaque, selon des sources au sein des gardiens de la révolution.
Ahmadinejad a servi quatre ans comme gouverneur des villes de Makou et de Khoy dans le nord-ouest de l’Iran. En 1993, il a été nommé par le ministre de la culture et de l’orientation islamique, Ali Laridjani, un collègue officier des pasdarans, comme son conseiller culturel. Quelques mois plus tard, il était nommé gouverneur de la nouvelle province d’Ardebil.
En 1997, le gouvernement fraîchement installé de Khatami a enlevé Ahmadinejad de son poste et il est retourné à l’université de Elm-o-Sanaat pour enseigner, mais sa principale activité était d’organiser Ansar-e-Hezbollah, une milice islamiste ultra violente.
A son arrivée à la mairie de Téhéran en avril 2003, Ahmadinejad s’est attelé à bâtir un réseau puissant d’intégristes, Abadgaran-e Iran-e Eslami (littéralement ceux qui développent un Iran islamique). Travaillant étroitement avec les gardiens de la révolution, Abadgaran a réussi à gagner les élections municipales de 2003 et législatives de 2004. Ils doivent autant leur victoire à des taux de participation extrêmement faibles et à la déception général vis-à-vis de la faction modéré du régime, qu’à leur machine militaire et politique bien huilée.
Abadgaran se décrit comme un groupe de jeunes néo-intégriste islamique qui veut raviver les idéaux et la politique du fondateur de la théocratie, l’ayatollah Khomeiny. C’est un des multiples groupes ultra conservateurs mis sur pied sur ordre de l’ayatollah Khamenei pour battre la faction du président sortant Khatami après les élections législatives de février 2000.
Le bilan d’Ahmadinejad est typique de celui des hommes choisis par l’entourage de Khameneï pour donner un nouveau visage à l’identité ultra de l’élite religieuse. Mais derrière la mince façade, très peu doute que la République islamique sous ce nouveau président se radicalisera plus rapidement et avec une plus grande détermination, entraînant davantage de violations des droits de l’homme, un soutien continu au terrorisme et à des efforts redoublés pour produire l’arme nucléaire.
Rédigé par : Citoyen ignare | 21 mars 2007 à 20:04
La France est décidément un drôle de pays...On ne sait pas qui commande, mais on laisse les ripoux corrompus et irresponsables faire n'importe quoi et se comporter en barbouzes comme "au bon vieux temps" de Mitterrand et les 40 voleurs.Quelle image de notre pays...La politique arabe de la france est le pire cauchemar de nos concitoyens!
Comment pouvons-nous avoir confience dans nos élites corrompues ?
Roland Dumas en mission discrète à Téhéran 26.02.2007
Le Figaro, 27 février – par Thierry Oberlé - L'ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand s'est rendu ce week-end à Téhéran, pour s'entretenir avec des dignitaires du régime sur le dossier du nucléaire iranien.
Pour qui roule Roland Dumas ? Présenté par la presse iranienne comme un « envoyé spécial français », l'ancien ministre des Affaires étrangères vient d'effectuer une curieuse visite à Téhéran. L'ex-homme de confiance de François Mitterrand n'était pas mandaté par Paris. Le Quai d'Orsay évoque un « déplacement privé ». Il ne serait pas non plus un émissaire du Parti socialiste. « Je n'ai prévenu personne de mon déplacement », indique au Figaro Roland Dumas, pour signifier qu'il n'a pas joué un rôle d'émissaire.
L'ancien chef de la diplomatie française entend pourtant communiquer le fruit de ses entretiens avec les responsables iraniens au président Jacques Chirac et aux autorités françaises. « Mon voyage a été particulièrement utile, d'autant plus qu'il est intervenu dans une période brûlante », juge-t-il quelques heures après son retour à Paris.
Parti vendredi, Roland Dumas répondait à une invitation d'Ali Akbar Velayati, le conseiller diplomatique d'Ali Khamenei, guide suprême de la république islamique. « Velayati est très proche de Khamenei. Nous nous sommes connus lorsque j'ai réglé avec lui le contentieux Eurodif et l'affaire des otages au Liban », rappelle Roland Dumas. « Il m'a reçu peu avant l'annonce de la libération du skipper français Stephane Lherbier. Il m'avait dit qu'Ali Khamenei allait ratifier la grâce », raconte-t-il, « pour l'anecdote ».
Depuis quelques jours, Ali Akbar Velayati s'active sur la scène internationale alors que le délai fixé par le Conseil de sécurité de l'ONU pour que l'Iran cesse ses activités d'enrichissement expire. Le diplomate iranien défend, selon Roland Dumas, un « paquet de propositions ». Parmi elles, figure en bonne place l'idée de confier à un consortium international géré par les Européens le traitement de l'uranium sur le sol iranien. Il s'agirait de relancer, via Eurodif, la coopération franco-iranienne qui avait abouti à la construction du réacteur nucléaire à usage civil de Darakhoin, près d'Ahwaz.
« ÉLEMENT D'EQUILIBRE »
L'Iran, qui conserve un siège vacant au conseil d'administration d'Eurodif, ne dispose plus de parts dans la société. Bloqué après la chute du chah, le différend financier entre la France et l'Iran avait été réglé en 1989 par Roland Dumas et Ali Akbar Velayati, les ministres des Affaires étrangères de l'époque. Le chef de la diplomatie française avait officialisé la fin de la brouille avec l'Iran de Khomeyni et ses preneurs d'otages à l'occasion d'une visite en février de cette année-là, mais l'assassinat, deux ans plus tard à Paris, de l'ancien premier ministre Chapour Bakhtiar par des tueurs du régime iranien avait mis fin au rapprochement.
Roland Dumas est, cette fois, entré dans le dossier nucléaire iranien avec des déclarations tonitruantes sur la bombe atomique chiite. Il considère en effet la détention par Téhéran de l'arme nucléaire comme un « élément d'équilibre dans la région ». « Avoir la bombe atomique n'est pas forcément un facteur aggravant », avait-il affirmé au début du mois, en marge de la polémique sur les propos tenus par Jacques Chirac dans un entretien avec le New York Times et Le Nouvel Observateur. « C'est un facteur de rétablissement de l'équilibre et qui dit équilibre dit maintien de la paix », avait-il assuré. « À l'inverse, si dans une région du monde, un pays puissant, surarmé, dispose de la bombe atomique, c'est lui qui fait sa loi », avait-il ajouté. Soit des propos diamétralement opposés aux positions de Ségolène Royal, adversaire déclarée du nucléaire iranien sous ses formes militaires mais aussi civiles.
« Mes interlocuteurs iraniens suivent avec attention et parfois incompréhension l'attitude de la France. Ils m'ont interrogé sur les déclarations de Ségolène Royal », affirme Roland Dumas, qui n'a plus de responsabilités au Parti socialiste. « Il est possible qu'elle s'assouplisse si elle devient présidente. »
Rédigé par : Citoyen ignare | 21 mars 2007 à 19:54
Bonsoir M. Bilger,
En fait, je crains que la Maison Blanche ne se soit passé de votre avis, comme quoi il n'y avait pas grand chose à gagner en approuvant la guerre. Sauf la guerre.
Rédigé par : tschok | 21 mars 2007 à 19:32
Je sais mélano que l'Iran n'est pas un pays arabe. J'évoquais le sort réservé aux juifs à Téhéran pour montrer que faire des Iraniens les champions de l'antisémitisme était absurde; je comparais ensuite le sort des juifs en Iran à celui des arabes à Jérusalem pour rappeler une situation choquante, dont curieusement on ne s'émeut pas au journal de 20h.
Rédigé par : Julien | 21 mars 2007 à 17:47
"J'estime que le danger d'une catastrophe nucléaire n'a jamais été aussi réel et imminent qu'avec ce fou!"
Au contraire. Le risque est minime. Il importe déjà de ne pas sous-estimer le facteur temps. Avec des centrifugeuses, on ne fabrique pas une bombe en deux jours. Ensuite, une fois l'arme atomique acquise, la force de frappe de l'Iran serait moindre par rapport à celle d'Israël, et ridicule face à celle des USA. La "gaffe" de Chirac trahissait une vérité que tous les spécialistes connaissent : le risque que l'Iran lance une bombe nucléaire sur Israël est minime, pour ne pas dire inexistant. Il serait bon, dans cette affaire, d'essayer de se départir de toute la propagande médiatique, et de prendre en considération des données objectives.
Je suis ahuri de voir à quel point tout le monde à renoncé à réfléchir dans cette affaire, et gobe les yeux fermés la vérité officielle que véhiculent les médias. Ne perdons ni notre esprit critique, ni notre sang-froid.
Rédigé par : Julien | 21 mars 2007 à 17:31
L'abondance des commentaires, des prises de position et la polémique très rive gauche sur le tempo de l'arrestation de CB me laisse perplexe.
Quels sont ceux qui ont lu, relu et encore relu le dossier, quels sont ceux qui ont assité aux audiences ?
On peut discuter du principe de l'exécution de la peine, mais pour l'innocence ou la culpabilité de CB... c'est autre chose.
Reste la fuite, est-ce une preuve ou un aveu, peut-on avoir confiance dans la justice de son pays, entre la justice et sa mère faut-il choisir la justice ? C'est un coup à vous faire rater un prix Nobel.
Rédigé par : vincent campion | 21 mars 2007 à 15:52
Si je peux me permettre, le problème de l'Iran est différent de l'Irak. Il existe un réel danger avec l'Iran, autrement plus dangereux, au mains du fou qui est actuellement à sa tete. Le problème c'est qu'aujourd'hui, avec le fiasco des USA en Irak, ils ont retourné contre eux l'opinion publique internationale, et ils risquent de ne pas intervenir, alors que la situation est tres préocupante. Du coup le risque est la NON intervention et l'illuminé fanatique à la tête de l'Iran l'a bien compris et a le champ libre pour développer sa bombe.
J'estime que le danger d'une catastrophe nucléaire n'a jamais été aussi réel et imminent qu'avec ce fou ! De plus,il est rusé et connaît très bien la couardise des Européens dans ce domaine.
Quand je vois les gesticulations de notre ministre Douste-Blazy, face aux barbus enturbannés, j'en pleure de rire !
Rédigé par : Citoyen ignare | 21 mars 2007 à 14:44
Je viens de voir la biographie filmée de Jane Fonda et j'ai immédiatement pensé à ce billet. Elle est le caricatural reflet de ce qui se passe en Irak. L'actrice par filiation a passé sa vie en thérapie, "recherche sur soi", "travail sur soi" et autres désastres égocentriques pour se consacrer à l'humanitaire. Lorsque ce type d'hystérique parle de don aux autres, il faut, en fait, comprendre imposer sa vue rétrécie du monde à autrui. Un planning familial en Amérique dont elle se félicite de la baisse de la natalité grace à elle, la responsabilisation des ados américains selon ses critères. Ensuite ce fut le monde qui devint son jouet thérapeutique : des adoptions de toutes les couleurs pour faire universaliste, emmerder les Nigériens avec les droits de l'Homme sur la circoncision et l'Islam, éduquer les populations en créant des écoles comme si ces dernières étaient dépourvues de culture, de leur culture, viennent ensuite les discours culpabilisateurs aux civilisations occidentales qui n'ont pas les jets privés pour aller constater la véritable misère de visu. In fine, trois maris épuisés, une pléiade de psy usés, des dizaines d'associations prises en otage, des civilisations bousculées pour que la fille à papa se convertisse au christianisme sur le tard et trouve enfin cette paix intérieure si nécessaire aux pétasses, que de désastres pour rien. "This world is mine", grand slogan des colons de la bienséance qui ont toujours raison par "ouverture d'esprit". Ce sont toujours les cons qui pensent que l'intelligence s'acquière, s'apprend, se répand, comme ils en manquent, ils n'ont de cesse d'en chercher, qu'importe le prix. L'Irak, c'est la même démarche, vous aurez la démocratie malgré vous, on ne fait pas la guerre : on instaure "notre paix" à coup de chars et d'association caritative. Je détesterais ne pas être occidental et que Jane Fonda ou Bernard Kouchner viennent m'aliéner au nom de leur ego. La crise en Irak n'est rien d'autre que cela. Je ne vois toujours aucun lien probant entre le drame du 11 septembre et le chaos en Mésopotamie. Drôle de loi du talion de tuer des milliers de fois plus que dans les twin towers des innocents sans lien avec les terroristes responsables. Il n'y a plus de communisme, de réactionnaires, de cannibalisme tribal, de civilisations hors du fameux modernisme, maintenant c'est au tour des musulmans et ils disparaîtront par conversion ou "opérations civilisatrices humanitaires" . La grande planification a commencé avec ses distributeurs de coca, ses Jane Fonda, ses charters place éco, sa télévision, ses adoptés noirs ou asiatiques. Je ne veux pas qu'un Ramadan vienne islamiser mon univers occidental, je ne veux pas non plus convertir les Perses et les Africains à mon athéisme, réduire à néant leur civilisation. La différence est notre plus grande richesse, c'est pourquoi les aseptiseurs qui veulent détruire la France comme le reste du monde pour du business et de l'universalisme ne sont pas mes amis.
Rédigé par : LEFEBVRE | 21 mars 2007 à 13:26
Bonne analyse Julien...
Un petit correctif cependant, qui n'est pas insignifiant :
L'Iran n'est pas un pays arabe... et si les juifs y sont très bien traités et même membres des instances gouvernementales, le peu de chrétiens également...
La civilisation perse, si haute pendant qu'en Gaule on vivait dans des huttes, n'a été vaincue que par Alexandre (le Grand évidemment, pas le bienheureux...)
Rappel historique : Ce sont les Américains qui ont armé et entraîné Saddam à une guerre contre l'Iran qui a fait près de 2 millions de morts...
(Quand je dis que les Américains ne travaillent pas à court terme...)
Ils n'ont plus loin à aller maintenant et plus besoin de porte-avions... mais j'espère bien qu'ils iront tout seuls, prendre la 4ème volée de leur jeune histoire d'aventuriers sans scrupules !...
Rédigé par : Mélano | 21 mars 2007 à 13:22
La situation irakienne après l'intervention américaine avait été décrite point par point par tous ceux qui connaissent ces pays du Moyen-Orient : gain rapide de la guerre conventionnelle, car les armées arabes sont très mauvaises, épuration du Baas avec la disparition de toutes les structures d'Etat, chaos et guerre civile (car si les arabes ne savent pas se battre en rang, ils savent très bien le faire en guerilla). C'était écrit sans l'ombre d'un doute et, Philippe, vous avez péché par ignorance de ce contexte, ce qu'on ne peut vous reprocher. Cette ignorance à la Maison Blanche est infiniment plus coupable. En vérité, et ça non plus, on n'est pas obligé de l'avoir su, le seul objectif américain était de relier les champs de pétrole du golfe au pipe line turc, sans passer par l'Iran ou la Syrie, pour contrecarrer la puissance pétrolière russe dans la région du centre-Europe et d'Asie centrale. L'Irak était la cible préparée par 10 années de blocus.
De plus, l'armée américaine n'était pas mal préparée : c'est une mauvaise armée qui n'a de valeur que sa puissance de feu. Les débuts de la guerre l'ont montré : avec 10 fois moins d'hommes, les Anglais ont remporté des succès plus difficiles (Bassorah et le sud-est) que toute l'armée américaine dans un désert vide.
Enfin les Américains ont rêvé stupidement d'un 52° état américain en plein Moyen-Orient : en voulant construire une démocratie irakienne sur le modèle pluri-ethnique des EU, ils ont ignoré la haine congénitale entre sunnites et chiites, haine qui pourtant s'est illustrée depuis des décennies en Syrie, au Liban, en Arabie Saoudite, en Egypte.
La pendaison de l'ex vice-premier ministre Ramadan est enfin un déni de droit épouvantable : le tribunal la condamné à la perpétuité et, arbitrairement, sans un deuxième procès, une instance supérieure commue la peine en condamnation à mort. Le pouvoir chiite en place fait le vide et l'Irak est un pays durablement foutu qui demeurera désormais longtemps un foyer de terrorisme international.
Les Russes ont fabriqué l'Afghanistan des talibans et du 11 septembre, les Américains ont fabriqué l'Irak d'aujourd'hui, avec le pétrole en plus pour financer ce terrorisme. Bravo !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 21 mars 2007 à 13:07
Il est curieux qu'un praticien du droit tel que vous ait pu soutenir la guerre en Irak, qui était absolument contraire au droit international !
Comment aussi avoir pu croire qu'elle était fondée sur des motifs de justice ? L'instauration de la démocratie, la libération du peuple irakien, les armes de destruction massive ... Faibles prétextes. La raison la plus plausible reste quand même le pétrole. Plus précisément, il est permis de penser que les USA, dans la perspective de leur lutte contre le terrorisme, avaient pour but d'amoindrir leur dépendance pétrolière à l'égard de l'Arabie Saoudite, creuset du terrorisme islamiste, en mettant la main sur le pétrole irakien. Il semble que là encore, ils aient échoué.
Certains évoquent aussi une "stratégie du chaos", une manoeuvre de destabilisation du Moyen-Orient : en supprimant la nation irakienne, qui reposait certes sur la terreur, les Américains ont provoqué l'éclatement communautaire du pays. Tous les jours, nous pouvons voir l'effet majeur de cette guerre : un conflit inter-religieux. Aussi surréaliste que cela puisse paraître, on en vient à se dire que peut-être était-ce bien là, en effet, ce que voulaient les Américains : mettre le feu aux poudres dans le Moyen-Orient. De fait, ce que le Moyen-Orient avait de cohésion, précaire, parfois sanguinaire, risque de s'effondrer aujourd'hui sous la pression de forces identitaires qui travaillent toute la région.
N'avez-vous pas aussi remarqué comment les USA voient d'un mauvais oeil que l'Iran devienne un Etat fort et stable par la détention de la puissance nucléaire ? Le simplisme avec lequel on traite cette question complexe est d'ailleurs proprement hallucinant. Depuis des mois, partout, tout le monde nous dit : Ahmadinejad = Hitler! Et la question du nucléaire iranien est réglée comme ça ! En deux minutes ! "L'indignation facile remplace la pensée lucide" peut-on lire quelque part sur ce blog. L'Iran, c'est un mauvais pays, donc pas le droit à la bombe ! Voilà l'analyse qui est faite par tous les professionnels de la moralisation, BHL, Kouchner et consorts, qui prétendent régler les questions internationales avec des bons sentiments. Richelieu et de Gaulle doivent se retourner dans leurs tombes en attendant les vitupérations soit-disant humanistes des ces imbéciles médiatiques. Pourquoi ne pas réfléchir deux minutes aux effets potentiellement bénéfiques du nucléaire iranien ? Pourquoi ne pas admettre que le nucléaire est un facteur de stabilisation des relations internationales et qu'il pourrait bien produire de tels effets dans la région ? Pourquoi ne pas admettre qu'un Iran fort, au pouvoir étatique bien établi et fier de lui-même, est tout à notre avantage ? Car la population iranienne n'est pas, malgré la rhétorique infâme de leur chef, et malgré tout ce qu'on nous chante dans les médias, un peuple arriéré, obscurantiste, antisémite. Rappelons d'abord qu'il vaut mieux être juif à Téhéran qu'arabe à Jérusalem. Ahmadinejad a été élu ( et ne le sera sûrement pas une seconde fois ). Les Iraniens aspirent de plus en plus aux bien-être de la vie à l'occidentale. Un Etat fort est indispensable pour que les ferments de pluralisme et de liberté que contient la société iranienne puissent produire leurs effets. Tandis que l'affaiblissement du pouvoir politique iranien aurait, comme en Irak, de graves conséquences, en révélant les fractures identitaires du pays. Mais tout cela, l'avez-vous entendu un jour à la télé ?
Rédigé par : Julien | 21 mars 2007 à 11:55
Faire le point sur son erreur et la reconnaître, voilà qui est honnête.
Diffuser son regret pourrait faire réfléchir ceux qui vont dans l'avenir, devoir décider d'une nouvelle "croisade", contre l'Iran par exemple...
HELAS !!!... ILS la décideront et trouveront toutes les justifications nécessaires pour entraîner des personnalités de haut niveau de responsabilités, dans leurs projets de "redresseurs de torts" !...
Vous avez certainement vu et entendu Hitler dans ses délires verbaux...
Comment certains d'entre vous (pas moi...), ont-ils pu suivre BUSH qui se réclamait de "DIEU", le sien bien sûr, pour partir en "croisade" contre "le Diable" ???...
Suivisme... religieux pour les uns, interventionniste pour d'autres... DE QUEL DROIT ???...
Je comprends mieux, sans les excuser, ceux qui ont le courage de dire qu'ils utilisent leur droit du plus fort pour asservir les plus faibles... Au moins là, on applique à la lettre "LA LOI DE LA NATURE" !... ça nous éloigne de l'Idée de l'HOMME juste et bon, mais au moins c'est en grande partie la réalité dans ce monde de brutes...
Rédigé par : Mélano | 21 mars 2007 à 08:43
@ doc
" Je n’ai point entendu ce « son de cloche » juste et humaniste, P.B., à moins que mes occupations m’aient fait omettre quelques-unes de vos écritures…"
Le débat de PB est-il d'exprimer une position "juste et humaniste" concernant C. Battisti ?
Je pense que les notes de son blog nous proposent une sorte de méthode pour nous aider "à refuser l’aveuglement des mots et la perversion du langage", je cite Tartuffion dans un commentaire brillant.
Je suis également d’accord avec Paraye quand il écrit
" Elles (les notes de PB) sont bien plus : une pensée en marche, fruit d'une observation ayant recueilli des faits ainsi que d'une réflexion les ayant combinés et d'une expérience ayant vérifié le résultat de la combinaison..."
"...je n'imaginais pas une seconde le niveau d'impréparation des USA, la victoire acquise, et l'inaptitude des opposants au dictateur à concevoir un Etat digne de ce nom. J'avais tout faux. ".
Ce qui me fait avancer intellectuellement à la lecture de cela, c’est l’idée que dans des opinions ou des avis qu’on peut formuler sur des questions grandes ou moins grandes, il convient aussi d’envisager dans les actions entreprises par tel ou tel gouvernement, qu’il peut aussi y avoir de l’impréparation et de l’inaptitude. Au niveau de l’Irak, cette idée me donne le vertige.
Concernant l'Irak, je repense à la phrase de R. Debray. Quand, dans une réflexion ou dans une action, on oublie la profondeur du temps et de l’histoire, les séparatismes sautent à la gorge.
Ce blog permet, par exemple, de lier ceci à cela. C’est ce que j’appelle se construire une réflexion et un point de vue.
Rédigé par : Véronique | 21 mars 2007 à 08:13
Je regrette parfois mon pragmatisme imposé par une échelle temporelle trop courte donc en résumé :
1) Battisti, en accord avec vous Monsieur L’Avocat Général s’il bénéficie d’un nouveau procès équitable et pas d'une contumace « réchauffée » !
On ne peut pas garder dans notre pays des réfugiés « politiques « sous prétexte qu’ils seraient au minimum mal traités par la justice de leurs pays et ne pas exiger cela d’une démocratie comme l’Italie !
Je n’ai point entendu ce « son de cloche » juste et humaniste, P.B., à moins que mes occupations m’aient fait omettre quelques-unes de vos écritures…
2) Je suis un de ceux à savoir ce que c’est de voir mourir en « direct » un être humain et je n’aurais pas eu d’hésitation à tirer une balle dans la nuque pour toutes ces personnes, Saddam et consorts, mais une Civilisation se grandit en n’appliquant pas la loi du talion !
J’en reviens à ma demande de condamnation suprême en remplacement de la peine de mort (Cf. mes commentaires récents)
Rédigé par : doc | 21 mars 2007 à 00:07
Bonsoir,
Plus le temps passe depuis mon retour dans ce monde libre, plus je constate avec effroi que de liberté, il n'en existe plus guère; que les champions de cette liberté sont devenus des adeptes de la domination et que chaque jour, nous "involuons" vers la barbarie.
Merci pour votre présence sur la toile.
Bien à vous
Marc Fievet
Rédigé par : Marc Fievet | 20 mars 2007 à 23:46
J'ai toujours été contre l'intervention américaine en Irak non pas par convictions pacifistes mais j'ai toujours pensé que la situation était trop dangereuse pour intervenir sans l'aval de l'ONU. Je regrette sincèrement d'avoir eu raison sur cette question.
Etant contre la peine de mort je ne peux que déplorer ces exécutions (surtout par pendaison qui est une méthode barbare). J'ai des doutes sur l'impartialité du procès en raison du climat que connaît l'Irak. Ce n'est certainement pas en exécutant un à un les ex-dirigeants de l'Irak qu'on pourra amener la sécurité dans cette région. Tout a échoué, l'intervention militaire qui a entraîné de nombreux morts, la tentative d'instaurer un régime politique comme si la démocratie était une marchandise qu'on pouvait exporter et enfin ce procès qui n'est pas crédible.
Rédigé par : Jean Philippe | 20 mars 2007 à 22:06
Les Américains ont réussi une partie de leur contrat, plus d'attentats sur leur sol, en mettant le chaos dans la zone si sensible du Golfe. Je ne sais si c'est bien ou mal, mais je comprends ce type de stratégie, je comprends aussi cette logique de ne pas vouloir être un juge pénitent en prenant bombes et avions sans réagir.
J'ignore s'ils avaient prémédité le conflit sunnite contre shiite, mais je ne pense pas qu'ils en mesurent les réelles conséquences qui ne sont encore qu'à venir. Nombre de terroristes étaient wahhabites d' Arabie-Saoudite, tout vient de là-bas pour le 11 Septembre y compris l'argent et Ben Laden, mais on ne touche pas à ce pays, pétrole oblige, il fallait donc aller ailleurs... mauvais calcul, à mon humble avis.
Nous avons le devoir de nous défendre,de ne rien renier de ce qui est nous chez nous. Il n'est par contre pas de notre responsabilité d'imposer le valeurs occidentales au reste du monde. Je suis contre les exécutions d'homosexuels, d'apostats, de femmes adutères résultant de l'affreux Coran, tout aussi contre les nombreux mariages pédophiles pour imiter le beau modèle : Mahomet. Je suis contre ici, mais au nom de quel droit ai-je à intervenir sur la gestion d'une autre nation par elle-même ?
Saddam Hussein ne pouvait tenir l'Irak que d'une main d'acier face aux rivalités tribales, ethniques et surtout religieuses. Les attentats quotidiens depuis le début du conflit ne sont pas le fait d'Américains et ils ne sont plus que rarement visés. Je ne vois pas une démocratie s'installer sur ce sol aussi facilement.
Pourquoi pas Bagdad-plage avec Bertrand Delanoë comme maire pendant qu'on y est ?
Rédigé par : LEFEBVRE | 20 mars 2007 à 20:55
Bonjour Monsieur Bilger,
Vous commencez a me connaître un peu et vous savez que la brosse à reluire, c'est pas mon truc...(sic)
L'homme se grandit quand il reconnaît son erreur!
Il est tout à votre honneur de le reconnaître.
Que celui qui n'a jamais commis d'erreur vous jette la première pierre...
Je ne peux résister à vous dédier une phrase qui est ancrée à jamais dans ma mémoire, et présente tous les jours depuis le 5 Novembre 1993.
[...] "Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme. Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour ! J'attends.
Veuillez agréer, monsieur le Président, l'assurance de mon profond respect".
Émile Zola , 13 janvier 1898
Rédigé par : Citoyen ignare | 20 mars 2007 à 18:42