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24 mars 2007

Commentaires

Marcel Patoulatchi

Mélano,

Dans la mesure où je ne déroge pas à la loi, je ne vois pas en quoi votre propos peut être pertinent en réponse au mien.

Par ailleurs, si le fait pour l'un de déroger aux lois est une invitation de sa part à violer les lois, adressée à autrui, on ne saurait, lorsqu'on n'est pas cet un, l'assumer. Faute de quoi la commission d'une seule infraction par un seul individu signifierait la fin de toute organisation sociale.


Tschok

Si mes contributions vous font presque sourire, ce n'est pas si mal. Mais, très honnêtement, je n'ai pas d'appétance particulière pour vos jugements de valeurs très personnels. En l'espèce, que vous écriviez « Nâââtion » en lieu et place de Nation, que vous considériez que « la loi a perdu de son prestige », tout comme vos « Oh mon dieu ! C'est grave docteur ? », autres « Bigre ! » et « vous faites donner les mitrailleuses à ce tarif-là, j'espère » me laissent froid. Ravi que vous vous croyiez « raisonnable et sérieux », je ne vois pas dans tout ce fatras la marque de la raison, l'expression d'un quelconque doute méthodique.

« Le problème est connu depuis longtemps et la solution se nomme: "proportionnalité". » déclarez-vous. Merci à vous pour cette intéressante contribution, je crois que personne n'y avait songé auparavant.

Et ensuite ?

djh

Le drapeau de Ségolène : ridicule. C'est vraiment ne plus savoir quoi dire. Suggérons-lui pour sa prochaine déclaration : le coq, le béret puis la baguette de pain...

tschok

@ M. Patoulatchi: vous avez un côté "Monsieur la Loi" qui fait presque sourire.

La suprématie que vous prêtez à la Loi en tant que norme ultime, expression de la volonté du Peuple, ou de la Nâââtion, et à ce titre indiscutable, est loin de correspondre à la réalité : de nos jours, la loi a perdu de son prestige.

Nous avons des lois sur le droit au logement opposable, sur les bienfaits de la colonisation, sur la protection des parts de marché de tel lobby qui s'est bien débrouillé pour faire passer en douce un texte protégeant ses intérêts, etc...

Nous en avons même sur les robinets qui fuient. Alors vous savez, la loi... c'est très relatif une loi, maintenant.

La bagnole de police a été cabossée? Oh mon dieu! C'est grave docteur?

La directrice d'école doit être licenciée?! Bigre ! Aux grands maux les grands remèdes dites donc ! Vous n'y allez pas par quatre chemins.

Mais dites moi, en cas d'émeute, vous faites donner les mitrailleuses à ce tarif là, j'espère ?

En étant juste un chouia raisonnable et sérieux, je dirais pour ma part que le problème vient de ce qu'une force de police ne peut durablement maintenir l'ordre public si elle entre en conflit ouvert avec la population locale dont elle doit assurer la sécurité.

Le problème est connu depuis longtemps et la solution se nomme: "proportionnalité".

L'action de la police doit être proportionnelle au but qu'elle se propose d'atteindre, sinon, par son action elle occasionne un trouble à l'ordre public qui est supérieur en gravité à l'infraction à laquelle elle était censée mettre fin.

Ce n'est pas la loi qui pose problème ici, à mon avis, mais le caractère proportionnel ou non de l'action de la police.

PS: pour ma part, je n'ai jamais participé à une interpellation, ni d'un côté, ni de l'autre. Mais enfant, je jouais aux gendarmes et aux voleurs. Ca vaut ou ça vaut pas ?

Véronique

@ Mélano

Je ne veux pas me substituer à Philippe. Evidemment, libre à lui d'imaginer SON blog comme il l'entend.

Mais je veux vous dire que des commentaires dans l'esprit de celui que vous avez écrit à 21h08 deviennent très lassants pour le lecteur.

Vous avez naturellement le droit d'exprimer vos révoltes et vos amertumes. Mais exprimées ainsi, vous prenez le risque qu'elles ne soient prises en compte que par...vous-même.

Ce blog nous permet des échanges plutôt bienvenus et cordiaux. Ces discussions n'ont de sens que si elles s'efforcent de faire écho, dans le pro PB ou dans l'anti PB, aux notes de celui-ci.

Des écarts ou des apartés ne sont supportables, à mon sens, que si ils tentent de recadrer ce qui peut nous apparaître comme hors propos. Ou si telle ou telle question débattue dans la note entraîne un élargissement qui, peu ou prou, doit rester conditionné par le propos initial du post de Philippe.

Mélano, j'en ai juste assez des suspicions de complots ou de comploteurs en tous genres.

Acceptez de considérer - si je m'avance trop pour eux, ils corrigeront - que Marcel, Ségo, sbriglia, Parayre, Jean-Dominique, moi-même et plein d'autres ont, vis-à-vis des commentateurs, des attentes à l'opposé de ce type d'invectives ou d'incantations.

Fin de l'aparté.

Mélano

à Monsieur Patoulatchi, à qui je m'adresse pour la première fois, solennellement :

"Faites ce que je vous dis, ne faites pas ce que je fais !..."

C'est le début de la révolte !...
Vous ne prouverez pas les bienfaits de la JUSTICE si vous ne la respectez pas vous-même !...

Quand on déroge à une seule LOI, on jette aux orties la totalité des LOIS !... A fortiori quand c'est le "chef" qui les trahit à son bénéfice et au bénéfice de "sa Famille", si vous voyez ce que je veux dire en disant "Famille"... J'aurais pu écrire : "Confrérie", si vous préférez ?... Mais je sens votre gêne au bout du fil...

Vous avez renoncé à exercer votre mandat contre le "chef" qui a escroqué de pauvres citoyens locataires des HLM des Hauts de Seine (on ne parle pas "d'ailleurs", c'est bizarre…). La légèreté de la "punition" infligée à l'un de ses "fusibles" est symptomatique !... Un confrère, pensez donc…

Si j'étais JUGE, je me foutrais pas mal de mal des "ordres" que l'on tenterait de me donner !... C'est trop grave pour le peuple et pour "l'ordre public"…
Si j'étais JUGE… je JUGERAIS !!!... QUI QUE CE SOIT qui aurait enfreint la LOI !...

Alors là, je pourrais opposer aux citoyens qui trouvent mon jugement inhumain, que c'est la LOI et que tout le monde doit la respecter !... et les élus "voyous" seraient en prison pour prouver mon honnêteté !!!...

Ce qui m'étonne, c'est que les "confréries", de quelque obédience que ce soit, ne "purgent" pas elles-mêmes quand c'est nécessaire, leurs "fosses septiques" quand c'est nécessaire… (en dehors de quelques "affaires" que vous taisez, parce qu'on vous l'ordonne !...)

SALUT ET FRATERNITE CITOYENNES, CITOYENS… qui se reconnaîtront ici…

Marcel Patoulatchi

Véronique,

Vous avez raison, il est un peu facile de demander à Ségo de se justifier par rapport à la fonction qu'il vise, même si c'est très tentant. Je vais tâcher d'éviter cela.

Je ne souhaite pas devenir magistrat, là où je suis pour le moment me convient. C'est une hypothèse qui me traverse parfois l'esprit, au cas où si un jour ce qui m'occupe aujourd'hui ne me satisferait plus, rien de plus. Car je pense que le travail de magistrat peut être passionnant (sans faire de mystère sur le fait que j'ai plus d'affinités pour le parquet que pour le siège).

Vous avez raison, on pourrait me demander ce que je ferais dans certaines circonstances. J'aime bien les mises en situation, un tel questionnement ne m'effrayerait pas. Ceci étant dit, bien évidemment, entre le citoyen et le dépositaire d'une fonction publique, il y a un espace. Le citoyen peut penser ce qu'il veut des lois, le second agit conformément aux voeux de la démocratie.

Véronique

@ Marcel

En réaction à votre commentaire de 17h07

Je pense qu'on ne peut pas tout le temps demander à Ségo de commenter les notes en fonction de son projet professionnel.

Il a aussi le droit à la spontanéité, à la liberté de ses opinions et à l'expression de sa sensibilité. On peut aussi, si on n’est pas d’accord avec lui, les lui contester hors contexte ENM.

J'ai cru comprendre dans un commentaire relatif à une autre note que vous souhaitiez vous-même devenir magistrat.

Même si vos positions exprimées sur ce blog sont respectables, si je suis d’accord avec quelques-unes, certaines me sont souvent apparues excessives et contestables. Pouvez-vous être assuré aujourd'hui que le jour où vous serez magistrat, vous les défendrez telles quelles ?

Dans vos commentaires, il y a également beaucoup de " votre sensibilité " au sens large. De la même façon, on pourrait vous demander de vous justifier et nous dire ce que vous feriez en réel.

Ecrivant cela, je mets également en question certaines de mes interventions en direction de Ségo. Je ne les regrette pas. Car elles étaient aussi l’expression de l’attention que je porte à ses propos . Mais je pense qu’il faut aussi savoir ne pas contraindre systématiquement l'autre à s'exprimer dans un cadre exclusivement professionnel.

Marcel Patoulatchi

Ségo,

Je vous redemande s'il vous est déjà arrivé d'interpeller un individu, voire de l'appréhender. Je ne crois pas qu'il existe de méthode qui recueille tout à fait l'assentiment de celui en faisant l'objet, et encore moins celui de ses proches.

Vous écrivez que cette opération s'apparente à de la « provocation ». Certains tiennent le même discours lorsqu'une camionnette de CRS circule dans certaines rues. Peut-on considérer que l'application des lois, ou même le simple exercice par autrui de ses droits, est provocation ?
On peut sans doute le faire. Chacun peut développer sa propre conception de ce qui est provocant ou pas. Pour certains, le bleu est en soi une provocation, la présence d'un flicard une nuisance.
Si on se fie à la perception très relative de chacun sur ce qui est provocant et ce qui ne l'est pas, nous entrerons directement au royaume de l'arbitraire. C'est-à-dire au royaume où les critères d'interventions sortent du cadre légal, où l'action judiciaire ou administrative devient discrétionnaire.

Vous évoquez le cas de notre actuel président de la République en demandant « quelle notion de l'Etat de droit peut-on bien inculquer dans un pays où son président a bafoué les lois sans complexe et sans n'être jamais inquiété ». Si on suit votre pensée, l'existence d'une injustice manifeste invalide toute possibilité d'Etat de droit, toute possibilité d'inculquer le respect de la démocratie, c'est-à-dire le respect des lois votées par les représentants légitimes de la Nation. Une telle pensée mène à l'impasse, puisqu'elle permet de remettre en cause la notion même de droit ou de loi - d'accord social. Un mal n'est pas un passe-droit pour commettre d'autres maux.

Vous écrivez aussi que « la réaction des parents et de la directrice s'apparente à du civisme face à une action qui leur paraissait injuste ». Définissez le sens du mot civisme ! A mon sens, il ne peut justement pas s'agir de civisme. Je veux bien entendre qu'il s'agisse d'une réaction épidermique, d'un emportement, face à une situation qui leur paraissait injuste. Mais le civisme, c'est la prise en compte d'un mode d'organisation sociale où justement on ne réagit pas à la simple émotion mais où l'on se réfère toujours et encore aux lois sociales, aux lois que la société s'est donnée.

Je veux bien entendre que par affinité politique, vous exprimiez une forme de solidarité vis-à-vis de ces gens. Mais le propre de leur action, c'est de s'être placé au dessus des lois et des institutions, au nom de la bonne cause. Et vous, en tant que magistrat, ne pouvez cautionner cela. « Nous parlerons contre les lois insensées jusqu'à ce qu'on les réforme; et, en attendant, nous nous y soumettrons. Celui qui, de son autorité privée, enfreint une mauvaise loi, autorise tout autre à enfreindre les bonnes » disait l'autre, si justement.

edgar

"Je ne trouve pas anormal qu'on ait interpellé un sans-papier même s'il est le grand-père d'une élève. [...] La validité de tout cela n'est pas discutable mais il n'était pas besoin d'être un grand politique, un Mazarin des forces de l'ordre pour percevoir qu'en cette période et en cette matière, il convenait d'agir avec prudence et humanité."

Si l'on vous suit, il est normal que la loi soit inhumaine, mais souhaitable que ceci soit dissimulé en période électorale ?

C'est assez vertigineux. Je pensais que la loi pouvait être dure, pas inhumaine.


Véronique

Mon étonnement.

Que vous pensiez que brandir un drapeau tricolore au moment du 14 juillet soit une proposition qui fasse preuve de cran et de courage.

En juillet 1998, des drapeaux tricolores ont déferlé dans nos rues. Ce n'est pas à des politiques de décréter ces joies et ces manifestations d'enthousiasmes collectifs. Je préfère, et de très loin, la spontanéité et la sincérité de ce juillet-là à des gadgets symboliques dont sont friands les agrégés en communication politique.

Enfin le cran politique, c'est, selon moi, d'abord savoir reconnaître les erreurs d'un gouvernement auquel on a participé et prendre l'exacte mesure des conséquences de ce qui a été fait et de ce qui n'a pas été pas fait.

Ségo

@ Marcel Patoulatchi,

vous savez, je ne discute pas le fond de l'affaire mais uniquement la forme

je ne juge pas du bien-fondé de l'interpellation mais de la manière dont elle s'est déroulée

faire appliquer la loi ne dispense pas pour autant ceux qui sont censés le faire d'un peu d'humanité et de bon sens

vous ne croyez pas ?

bien évidemment que la police ne doit pas s'arrêter devant des mouvements de foule

mais ces mouvements étaient prévisibles et donc évitables

et c'est ce manque de précaution, de prudence, de clairvoyance que je mets en cause

j'irais plus loin ( et je sens que ça ne va pas vous plaire ) mais je pense que cette action policière ressemble plus à de la provocation qu'autre chose

il y a un moment pour tout et il aurait été plus intelligent ( oui plus intelligent ) de procéder à cette interpellation à un autre moment de la journée qu'à la sortie de cette école

on n'arrache pas un grand-père à sa petite-fille à la sortie de l'école en usant de bombes lacrymogènes

ce vieillard n'est quand même pas le criminel le plus recherché de la planète tout de même

mais c'est vrai je n'ai aucune expérience : il n'empêche que cette opération a été un fiasco le plus total

provocateur à souhait et complètement disproportionné

l'application de la loi peut se faire en douceur tout de même plutôt que de jouer les "cow-boys" à la sortie d'une école

quant à la notion d'état de droit : j'ai une question pour vous : Quelle notion de l'Etat de droit peut-on bien inculquer dans un pays où son président a bafoué les lois sans complexe et sans n'être jamais inquiété ?

la réaction des parents et de la directrice s'apparente à du civisme face à une action qui leur paraissait injuste

alors Mr Patoulatchi ( pour répondre à votre question ) : oui il était possible de faire plus fin et plus délicat

Tech Bee

Un attroupement devant une école dispersé au gaz lacrymogène. Quelques jour plus tôt, une jeune tchétchène "sauvée" in extremis de l'expulsion du territoire avec sa famille pour avoir gagné un prix de la Francophonie (et tant pis pour les cancres). Il me semble que l'arbitraire préside à toutes ces expulsions de dernière minute, et sans doute à celles qui les ont précédées. On débat beaucoup du fond, et pas de la forme. The devil is in the details.

Mélano

LES VIDEOS SONT DISPONIBLES ET ELOQUENTES SUR INTERNET... NE BRANDISSEZ PAS DEJA VOTRE "CODE PENAL" ET NE COMMENCEZ PAS VOTRE PLAIDOIRIE !!!...

Vous discutez entre "gens de robe", de "faits" auxquels vous n'avez pas assisté et vous n'avez même pas la prudence de vous en tenir aux "interprétations" de ces "faits", tels qu'on peut les entendre sur les ondes ET LES VOIR EN VIDEO...
ECOUTEZ LES PARENTS D'ELEVES PRESENTS A CE MOMENT ET REGARDEZ... constatez cette violence !!!...

Tentons plutôt entre nous, "simples citoyens" oublieux de nos "charges respectives", d'analyser les "causes" de tels "faits" qui sont quotidiens depuis bien longtemps... Dans ce quartier c'est chaque jour...

Dans cette "affaire", ce qui agite la rumeur "publique" ce sont plusieurs causes évidentes :
- la chasse aux "sorcières sans-papiers" nouvellement réactivée pour la campagne du "petit Nicolas" chassant sur des "terres" qui n'appartiennent même plus au FN, préconisant de rétablir les contrôles aux frontières de notre pays...
- l'irruption de la police dans une école, "telle une chasse à courre poursuivant dans mon jardin, une pauvre biche aux abois"...
- une "agent de la fonction publique" essayant de "défendre" l'accès de son établissement...
- des enfants paniqués devant tant de désordre et certainement de cris et d'ordres...
- des enfants et leus parents aspergés de gaz lacrimogène...
- l'absence d'un représentant du Préfet (?)
- la foule des parents d'élèves attendant leurs enfants à la sortie...
- l'environnement cosmopolite de cette école parisienne...

Enfin, sans faire de suppositions forcément infondées, QUI A BIEN PU ORDONNER UNE TELLE INTERPELLATION AVEC AUTANT DE RISQUES DE DECLENCHER UNE EMEUTE ???...
Un abruti, ça c'est sûr !!!...

S'il y a bien un ou plusieurs licenciements à prévoir, et même si les lois ont été respectées, considérant la façon dont cette "affaire" a été organisée, DANS LE SECTEUR PRIVE ce n'est pas la "lampiste" qui serait déboulonnée...

FORCE doit rester à la LOI !... mais ce n'est pas à la Police de la faire appliquer, c'est à la Justice !...
Il semble bien qu'ELLE s'en soit déjà occupé puisque le "grand-père chinois" vient d'être remis en liberté... Comme quoi... un élément de plus à mettre "au dossier électoral" !...

Parayre

@Marcel Patoulatchi : décidément , quoi que j'écrive vous me querellez !

Je ne désespère toutefois pas , même si ce n'est pas mon objectif , qu'un jour -lorsque vous me lirez avec attention -vous me comprendrez tant il me semble que nous sommes animés des mêmes passions .

Je me suis contenté , dans mon précédent commentaire , de " rebondir " sur les judicieux termes de notre hôte : "humanité " et " prudence" ...


J'ai à des fins didactiques ,mais manifestement avec maladresse en ce qui vous concerne , tenté , pour les visiteurs non-praticiens de la procédure pénale il est vrai - dont je suis désormais, atteint par l'inéluctable limite d'âge - d'exposer que la garde à vue (GAV), certes coercitive , est aussi protectrice des droits des individus en faisant l'objet .

J'ai , au moyen d'un raccourci se voulant pédagogique , souligné que la GAV peut être décidée pour un " assassinat accompagné d'actes de barbarie" comme pour les délits , " mineurs" au regard dudit crime , apparemment reprochés à la fonctionnaire de l'Education Nationale concernée ...

Je n'ai , pour autant , nullement cherché à exonérer l'intéressée mais simplement - compte tenu du contexte dans lequel elle me semble être " soupçonnée " - pensé que police et parquet auraient pu effectivement user avec " humanité" et " prudence" des pouvoirs à eux conférés par le CPP .


Au soutien de mon raisonnement , par définition contestable par vos soins , j'ai "osé" un parallèle audacieux , je vous l'accorde , avec " Outreau , en exposant que la stricte application des textes , l'orthodoxie juridique comme la légalité formelle n'excusent en rien l'inhumanité ou l'imprudence .


Il est , à mes yeux , incontestable que les délits reprochés à l'agent de l'Etat dont il s'agit s'inscrivent - à supposer qu'elle en ait été l'auteur - dans un contexte , un climat , une ambiance électoraux ( par vous du reste reconnus dans votre propre commentaire du 24 mars à 10h54 ) appelant circonspection .


OPJ et parquetiers ne sont pas et ne sauraient être , à mes modestes yeux , des représentants de la Loi autistes , aveugles , sourds .

Du reste , les réactions , relayées par Ph.Bilger dans son billet , n'ont pas manqué ...

Police et Justice , dans leur action commune se doivent , à mon sens , de " sentir" le " contexte" , encore une fois , dans lequel ils instrumentent !


Marie-Christine BLIN

@ parayre,

sauf erreur de ma part, les interpellés ont droit à un avocat ... qui met souvent longtemps à arriver ... ce qui allonge beaucoup de gardes à vue ... un peu de modération dans la critique des OPJ qui ont travaillé sous le contrôle d'un procureur serait bienvenu ... à ma connaissance le mot égalité qui trône au fronton de nos édifices publics signifie qu'une directrice d'école n'est rien de plus et rien de moins que les jeunes des cités agitées qu'il est de bon ton de ne pas défendre lorsqu'ils passent des heures en garde à vue sans que rien ne soit à retenir à leur encontre à la fin de l'enquête préliminaire ... je sais, je m'emporte mais à force, l'élitisme bien pensant qui défend certaines catégories socio-professionnelles par principe m'agace d'autant plus que j'ai la chance d'être née dans une famille privilégiée où l'on m'a appris que l'on avait d'autant plus de devoirs et moins de droits que l'on avait pu s'ouvrir l'esprit en faisant de bonnes études, ce qui est le cas d'une directrice d'école.

Marcel Patoulatchi

Ségo,

Avez-vous déjà participé à une opération de maintien de l'ordre ? Avez-vous déjà procédé à une simple interpellation (j'ai bien écrit interpellation, pas arrestation) dans un contexte où une foule agit en produisant exactement les éléments constitutifs de la rébellion ?

Vous trouvez « cette intervention assez "hallucinante" », mais sur quelle base jugez-vous, au juste ? Pour les enfants, qu'est-ce qui est « hallucinant » : de voir des policiers user de coercition dans un cadre juridique indiscutablement établi, ou de voir des parents d'élèves, des enseignants et une directrice d'école commettre des délits et bafouer l'article 7 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ?
Quelle notion de l'Etat de droit peut-on bien inculquer dans un établissement scolaire où les adultes bafouent les lois sans complexe ?

Vous déclarez que « ces dérapages sont assez fréquents » mais qu'imaginez-vous possible très exactement ? Est-ce à dire qu'en tant que postulant à la fonction de magistrat, vous préféreriez qu'un mouvement de foule signifie la non-application du droit (la police doit-elle cesser de faire appliquer la loi en cas de rébellion) ? Est-ce à dire que vous estimez que le maintien de l'ordre est en soi un dérapage ? Est-ce à dire que vous êtes persuadé qu'il était possible d'être plus fin et délicat pour faire cesser le trouble ? Quel savoir, quelle expérience, vous permet de juger de la qualité de l'intervention en question ?


Parayre,

Vous savez comme moi que les faits pouvant justifier un placement en garde à vue dans le cadre d'une enquête de flagrance ne sont pas « mineurs », même si on met « mineurs » entre guillemets. Un délit puni d'emprisonnement n'est pas un fait mineur, pas dans notre code pénal. Ce n'est pas une contravention de 1ère classe.

Ensuite, de vous à moi, n'est-il pas un tantinet exagéré de contester la durée d'une garde à vue n'ayant même pas dépassé 7 heures ? Elle aurait pu durer 24 heures que ça n'en aurait pas été un drame - c'eût été la loi. C'est le risque qu'un citoyen prend lorsque, comme cette directrice d'école, il se place dans une situation où il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis ou tenté de commettre un crime ou délit puni d'emprisonnement. J'entend bien que vous placez le débat sur le fait que cette mesure doit par principe être nécessaire à l'enquête.
Je ne vois personnellement pas sur quelle base se permettre d'estimer que la durée de cette garde à vue n'était pas nécessaire à l'enquête. D'autant que, là encore je ne vous apprend rien, le décompte de la durée de la garde à vue est toujours commencé à l'heure exacte d'interpellation du mis en cause. C'est à dire qu'entre le moment de l'interpellation du mis en cause et la fin de la garde à vue, il se passe bien des choses : il doit être effectivement appréhendé, ramené au service de police, présenté à l'OPJ, se voir notifié ses droits, entendu, confronté, etc.

Pire, vous semblez estimer qu'il serait préférable de différer d'éventuelles auditions de la personne mise en cause. « Cet interrogatoire revêtait-il un caractère d'urgence tel qu'il était impossible de le différer » demandez-vous. En tant que praticien de la justice, vous ne devez pourtant pas ignorer l'intérêt des témoignages à chaud, non préparés et formatés d'avance. Dans l'intérêt de la manifestation de la vérité, il n'existe aucune raison valable de différer des auditions qui peuvent être réalisées séance tenante sans problème particulier.

Je note que, par contre, le fait qu'une directrice d'école puisse commettre des dégradations ne vous choque pas. Du moins, vous ne pipez mot à ce sujet.
Si les faits sont avérés (et donc condamnés par une juridiction pénale), m'est avis qu'un licenciement pour faute disciplinaire grave devrait s'imposer. Mais sans doute ais-je une trop haute idée de la fonction publique. Je crois toutefois qu'il existe encore en France des citoyens qui ne voudraient pas envoyer leurs enfants dans une école dirigée par un délinquant.

Mélano

PB a écrit : "On n'en finit pas de tout soupçonner.
L'actualité est vraiment formidable. Rien n'est à jeter."

"Rien n'est à jeter" ?...

QUE SI !!!... les magazines "people", TF1, M6 et les "pseudo-stars" qui s'y roulent dans la fange !!!...

"l'actualité est vraiment formidable" ?...

- Du 23 au 25 mars : SIDACTION 2007 "Solidarité" !...
En France, plus de la moitié des malades infectés ne sont ni des drogués ni des homosexuels !... des "gens ordinaires" en somme, comme vous et moi...
Loin de moi l'idée de jeter l'opprobre sur les autres qui sont tout autant à soigner et à aider et qui font partie de cette Nation française si diverse.
Certaines "vraies stars" y consacrent une part non négligeable de leur temps et de leur argent et ce, sans "pub", sans "people" et sans s'en vanter...
(Peut-être même que Sophie Marceau et Christophe Lambert en font partie...)

L'époque que nous vivons est terriblement dangereuse... C'est par millions chaque année, que des êtres humains meurent, victimes de "notre" civilisation...
- Parlant du SIDA, n'importe qui peut se retrouver infecté du Virus HIV (rappelez-vous le "sang contaminé"...).
- En Lorraine en ce moment c'est par milliers qu'on commence à compter les victimes de "radiations anti-cancer", destinées à les soigner !...
- Le nombre officiel des victimes de "l'année de la sécheresse", en France et en Italie, vient d'être revu à la "hausse"... Ce n'est plus "quelques centaines", mais quelques "dizaines de milliers dans nos deux Pays !!!...

Certains d'entre vous vont encore dire : "Ah ce Mélano, quel pessimiste !...", et ils n'auront pas tort, en toute objectivité !!!...

Comme maintenant, toutes nos familles comportent un, voire plusieurs chômeurs, plus personne ne devrait douter de la triste réalité...
Je me souviens des années 40, triste période de guerre pendant laquelle toutes les familles françaises avaient "leurs tuberculeux"... Oh, bien sûr !... "on" ne le disait pas... une "maladie" aussi honteuse !...

Si on ne peut pas comparer le chômage et le SIDA, on en connaît toutefois les RAISONS et même les REMEDES...
Nous, nos enfants et nos petits-enfants, sont ou seront concernés par ces deux "maladies pandémiques" qui ravagent la planète...
Nous avons un médicament efficace pour l'un, cher à cause de la "rentabilité" pour certains...
Nous avons des "remèdes" pour l'autre, cher à mettre en oeuvre pour les mêmes raisons qu'un médicament...
QU'ATTENDONS-NOUS POUR LES METTRE EN OEUVRE ???...

... que nos enfants en soient victimes à leur tour ???... Nos yeux pour pleurer ???...

L'ACTUALITE est vraiment géniale !...

Parayre

Je m'attarderai sur la seule " étonnante maladresse " que constitue le placement en garde à vue de la directrice d'école et sur les explications données ensuite par NS ou d'autres.

Je ne connais bien entendu rien de ce "fait divers" mais je sais par contre que le placement en garde à vue , en flagrance ou non , est une prérogative propre des OPJ qui , aux termes des dispositions de l'article 63 du code de procédure pénale, peuvent, pour les nécessités d'une enquête, placer en garde à vue toute personne à l'encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tenté de commettre une infraction punissable d'une peine d'emprisonnement .

Je sais également que le procureur de la République doit être informé dès le début de la garde à vue et qu'à compter de cette information , il maîtrise la durée de ladite mesure ...

La difficulté à laquelle sont confrontés les enquêteurs comme le parquet- et ils l'étaient avant même la loi si décriée du 15 juin 2000 renforçant la protection de la présomption d'innocence - est que la notification du placement en garde à vue confère , en contre-partie de la contrainte de devoir demeurer dans les locaux de police ou de gendarmerie, des droits à la personne gardée à vue : information sur la nature de l'infraction sur laquelle porte l'enquête ,droit à ce que les proches soient informés , droit à un examen médical , droit de s'entretenir avec un avocat ...

Le paradoxe , en quelque sorte , est que mesure coercitive évidente , la garde à vue revêt également un caractère protecteur dans la mesure où , encore une fois ,elle ouvre des droits et organise la possibilité concrète d'exercer ces derniers .

Toutefois , applicable à un assassinat accompagné d'actes de barbarie comme aux faits "mineurs" apparemment reprochés à la directrice dont il s'agit , la garde à vue appelle effectivement " humanité et prudence " pour reprendre vos excellents termes...

Était-il besoin , question sur laquelle la presse comme les édiles sont restés taisants , de retenir sept heures la fonctionnaire concernée ? Son audition ne pouvait-elle pas , en continuité , être assurée en moins de temps ? Cet interrogatoire revêtait-il un caractère d'urgence tel qu'il était impossible de le différer ?

"Comparaison n'est pas raison " mais ces interrogations rejoignent celles nées d'Outreau : la stricte application de textes , l'orthodoxie juridique observée , la légalité formelle respectée suffisent-elles ?

Assurément NON ! L'humanité et la prudence par vous évoquées s'imposent : elles permettent plus qu'audace et provocation et valent plus que force et impétuosité mal employées.

Julien

Un drapeau tricolore dans tous les foyers ... Comme si un gadget réac de ce type pouvait combler le déficit culturel de la France ... Ségo ferait mieux de rester dans les sentiers de la bien - pensance gauchiste, au lieu d'en sortir pour emprunter ceux de la bien - pensance de droite.
Quant à l'opération dans le 19e arrondissement, vous avez totalement raison : un peu d'humanité et de prudence ne ferait pas de mal dans ce genre d'affaire.

LEFEBVRE

45 000 Euros pour quelques photos... C'est une insulte aux Français, à la justice, aux indemnisés de la civi qui sont tellement en-dessous de ces barèmes faramineux. Cela fait longtemps que comme quelques millions de mes concitoyens, je suis outré de cette féodalité sans une noblesse de coeur qui ne soit pas déductible d'impôts et riche en publicité.
Lorsque j'étais enfant, je voulais être acteur, c'est même pour cela que j'ai écrit et monté des pièces de théâtre à une époque afin de pouvoir y jouer de façon certaine sans avoir à courir les castings et me prostituer moralement. L'envie m'est bien passée depuis, je n'aime ni ce monde, ni celui de la télé du moins en l'état.
Pour la copine à Debouzze, je ne connais même pas en tant que spectateur et bien m'en fasse. Pour ressentir la moindre affection pour ce petit emmerdeur sans éducation, il faut déjà une sacrée couche d'empathie dans la médiocrité.
Il y eut trop de mépris de la nation et des Français chez les socialistes ces trente dernières années, chez les internationalistes socialistes, pour que la Marseillaise ne sonne pas faux en leur bouche. Je suppose un conseiller en communication lâche, servile, sans honneur qui se serve de ce chant révolutionnaire pour aller grignoter quelques points à Sarkozy, Le Pen et Villiers sur le thème du nationalisme qui a l'air de devenir important pour les électeurs. Un patriotisme dénué d'abnégation va donc venir dans le débat socialiste qui en a toujours fait jadis : une honte ringarde. Tous les moyens sont bons. Si au moins, les rôles étaient respectés et que chacun était à sa place, ils n'ont même pas cette dignité. Jusqu'où la forme peut-elle tuer le fond ?
Un mois de ridicule drapeau tricolore sorti du placard pour trouver après 5 ans d'immigration incontrôlée, de préférence étrangère, de communautarisme et de gaspillage financier, ce sera sans moi.

Ségo

Pour ce qui est de l'arrestation que vous évoquez à la fin de votre billet, elle ne me paraît pas choquante sur le fond

mais sur la forme : elle est plus que détestable

personnellement et au vu des images qu'il nous a été permis de voir, je trouve cette intervention assez "hallucinante"

si pour des adultes, elle peut choquer, que dire des enfants qui se trouvaient au beau milieu de ce chaos

comment peut-on justifier une telle démonstration de force à la sortie d'une école pour arrêter un grand-père venant chercher sa petite-fille à l'école ?

n'aurait-il pas été plus sage et plus raisonnable d'attendre que ce monsieur soit plus éloigné de cette école voire même rentré chez lui pour procéder à l'interpellation

je partage donc l'indignation des autres partis politique face à cette démonstration de force complètement inutile et disproportionnée

ce n'était quand même pas Ben Laden qui venait chercher sa petite-fille à l'école

un temps soit peu de modération n'aurait pas fait de mal dans cette triste affaire

Pour ce qui est de la directrice : n'ayant aucun élément sur le dossier, il est très difficile de se prononcer sur ce cas même si 7 heures de garde à vue me paraissent quelque peu disproportionnées une fois encore

pour en revenir à l'intervention policière : malheureusement ces dérapages sont assez fréquents puisque déjà ils avaient procédé de la même façon devant les resto du coeur

quant à la réaction de NS : elle est assez risible surtout quand il dit ne pas être de sa fonction de commenter une décision de justice : depuis quand NS ne fait plus de tels commentaires ?

depuis que ça l'arrange certainement

Marcel Patoulatchi

Ce qui est inquiétant, c'est que l'actuel ministre de l'Intérieur donne actuellement raison à ses détracteurs, et ce sur le seul point où il paraissait autrefois incontestable.
Il ne semble plus agir au service de son ministère mais au service de sa campagne. Il a cessé de soutenir l'action légitime de la police, il accepte de la négocier, il accepte de faire transiger la politique au service de la lutte partisane. Moins de CRS par ci (ah bon, les CRS sont indésirables sur tout ou partie du territoire de la République ?), plus d'arrestation par là (ah bon, les règles judiciaires ou administratives ne sont plus suffisantes à dicter les principes de police judiciaire et de police administrative ?), etc.

Se faisant, il pave la voie de l'extrême-droite, parti incohérent dont le succès repose principalement sur l'incohérence manifeste des autres partis - il n'a prospéré que sur les friches de questions pourtant essentielles comme celle de l'identité nationale ou encore de la sécurité des citoyens.

Vous appeliez de vos voeux à une politique judiciaire qui ne soient pas hémiplégique. Qui pourra nous l'offrir ? Mis à part le centriste que vous ne semblez pas apprécier, personnellement, je ne vois pas.
Personnellement, je conçois mal un vote pour un ministre qui négocie l'intérêt national avec l'intérêt partisan. Je conçois tout aussi mal un vote pour une candidate qui est représentée sur les questions de sécurité par celui qui défend pro bono ceux qui lapident les véhicules de l'administration publique.

L'actualité est géniale, vraiment ?

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