J'ai eu ma réponse. Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui me l'a donnée ! Mais des commentateurs de ma note, très informés. Ils ont évoqué l'explication fournie par Patrick Poivre d'Arvor et, hier, par Valérie Pécresse. Ségolène Royal ne le regardait pas dans les yeux mais contemplait un point au niveau de son épaule. Il en a eu assez. Faute de pouvoir accrocher le regard de son interlocutrice, Nicolas Sarkozy s'est résolu à se tourner, en parlant, vers les journalistes.
Je suis rassuré car l 'attitude qu'on pouvait apparemment lui prêter m'aurait déçu. Je remercie ceux qui m'ont éclairé.
Dans quelque circonstance que ce soit, où que ce soit, il faut toujours offrir à autrui au moins l'honneur du regard.
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"J'aime les silences"
dit monsieur Ludo !
perso mes préférés sont les silences assourdissants :
c'est là qu'homme viril, j'applaudis toujours à deux mains sans être trop lent !
Rédigé par : Cactus et monsieur Ludo | 05 mai 2007 à 17:44
C'est une technique de communication pour gérer le stress que de fixer un point au-delà du regard de son vis-à-vis ou le front de celui-ci. On a l'air d'avoir cette assurance qui dépasse le malaise ressenti par l'examen de l'autre. Belle fenêtre de l'âme que les yeux, on peut y envoyer tant de messages sublimes et subliminaux. On peut se battre avec les yeux, insulter, séduire et bien plus.
Qui, enfant, n'a jamais usé de ce subterfuge lors de défis du regard entre amis ?
J'aime les silences, les malaises, les rires, les silences, l'incongruité de ces confrontations de visu. C'est aussi jouissif que de se trouver entouré de fats se prenant trop au sérieux dans une conversation finalement bien creuse et de jouer les idiots en n'en pensant pas moins.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 05 mai 2007 à 15:36
Je suis ravi de trouver votre blog par hasard... et je pense que je vais y passer beaucoup de temps... Contrairement à notre belle Ségolène qui n'ose regarder la réalité en face mais fixe son regard vers un point virtuel... avec vous on est au coeur de la vie des choses et des personnes... et il n'y a que cela qui est vrai.
Merci... Monsieur.
Rédigé par : Michel | 05 mai 2007 à 14:40
@ Catherine A.
Alors écrivons "détentes" au pluriel...et tirons dans le tas !
Non, cela ne se fait pas !
Nous sommes des personnes civilisées. Lisez ! Lisons...et détendons-nous.
Rédigé par : le déserteur | 05 mai 2007 à 14:38
@ déserteur. La lecture de ce livre est effectivement édifiante. Démoralisante aussi. Pour une "détente" c'est pas tout à fait ça. Catherine A.
Rédigé par : catherine A. | 05 mai 2007 à 14:16
Proposition... honnête, en guise de « détente ».
Plutôt que de chercher où allait le regard de NS...ce qui, somme toute, ne nous apprendra pas grand-chose d'utile pour l'avenir (pardon Ph.B !), je vous propose une "détente" pour ce samedi sans politique sur les médias (au moins).
Jetez vite un coup d'oeil, un regard... sur ce petit bouquin qui se lit en 2 heures.
" Aux frais de la Princesse"
Enquête sur les privilégiés de la République d'Yvan STEFANOVITCH.(Ed. Jc Lattès -Mars 2007).
C'est tristement édifiant.
Il n'y aura pas à chercher où ira ensuite le regard de mépris que l'on peut avoir sur ces «profiteurs».
Je sais par avance que Sbriglia (cf. sous "un Seguéla chasse l'autre"-2 mai 2007 11:07) va encore entrevoir dans cette remarque un Cyrano ou un Alceste !
Que ce soit l’un ou l’autre (pas Cyrano ou Alceste !)...j’ai idée que dès lundi cela continuera.
Qui oserait donner un coup de pied dans la fourmilière ?
Tout un système de prébendes aux ramifications démultipliées s'écroulerait, provisoirement sans doute d'ailleurs !
Les vassaux seraient mis à nu.
A moins que NS...ou SR ne donne (comme il n'y en aura qu'un, je ne mets pas le pluriel) ce premier coup de pied : la dette diminuerait un peu. Il y a un début à tout.
Cela, surtout, grandirait l'homme d'Etat (c’est un neutre).
Il y a, aussi, un début à la croissance. Ne suivez surtout pas mon regard !
Bonne lecture, peut-être, pour ce samedi bien gris (à Paris au moins) et « aux frais de la Princesse ».
Rédigé par : le déserteur | 05 mai 2007 à 14:05
Mais alors, pourquoi Ségolène Royal fixait-elle ce point de l'épaule de Nicolas Sarkozy ? Au lieu de le regarder dans les yeux...
Rédigé par : Alain | 05 mai 2007 à 12:37
Vous avez un blog intéressant au style irremplaçable (et vous le savez, le seul défaut !), mais là vous abusez : citer Pécresse, pitbull de Sarkozy qui grâce à un oeil acéré aurait exactement vu où portait le regard de Madame Royal et PPDA, inféodé à Bouygues (Martin et Nicolas etc. etc.) c'est pousser le bouchon un peu loin. Inutile de paniquer, Monsieur l'Avocat Général, par des propos qui ne sont pas au niveau de votre intelligence habituelle, votre candidat chéri est quasiment élu, n'en rajoutez pas dans la mesquinerie.
Et vivent les législatives avec un effet correcteur attendu. Finalement Sarkozy pour inaugurer les chrysanthèmes ce serait bien, très Neuilly comme attitude.
Et suprimons cette élection au suffrage universel du président de la république !
Bon courage.
Rédigé par : Toneiv | 05 mai 2007 à 11:31