Grâce à Laurent Ruquier, je pourrai me coucher à une heure décente le 21 juin. Je devais, à cette date, participer à l'enregistrement de son émission du samedi soir "On n'est pas couchés".
Aujourd'hui j'ai appris que je n'étais plus invité. Voilà l'histoire de cette fausse joie.
Le 14 juin, mon livre "J'ai le droit de TOUT dire" est sorti, publié par les éditions du Rocher. Avant même cette date, mon attachée de presse m'a annoncé que j'étais convié par Laurent Ruquier pour parler de cet ouvrage composé de cent billets de mon blog et d'une introduction de 75 pages originale. Pour être franc, j'ai été agréablement surpris que cet animateur fasse preuve d'une telle tolérance et ouverture d'esprit que rien ne l'arrêtait dans son hospitalité télévisuelle. Je n'étais pas loin de penser que certains passages du livre, qui l'égratignaient, me causeraient quelques difficultés dans un monde médiatique qui ne brille pas, à l'exception de Guillaume Durand, par sa liberté. Toujours est-il que j'ai accueilli cette invitation comme une opportunité exceptionnelle. Je me disais même que la télévision était peut-être en train de changer.
Première alerte. Un report de ma participation à l'enregistrement.
Puis l'annulation du 18 juin.
Je suppose que Laurent Ruquier a dû lire le texte ou que des amis bien intentionnés lui en ont parlé. J'ai l'embarras du choix pour deviner la raison qui a conduit Laurent Ruquier à désavouer son beau mouvement initial et à devenir, à mon égard en tout cas, un coupeur d'expression.
Certes, j'ai écrit un billet où je dénonçais le montage aberrant de "On a tout essayé" qui faisait que mon empoignade vigoureuse avec Pierre Bénichou était réduite à ses seuls propos. Certes, j'ai évoqué une émission, un samedi soir où Doc Gynéco est venu mettre de la vie brute dans un ronron qui tournait tranquillement autour de Roland Dumas, avec Laurent Ruquier et Mustapha, un prétendu humoriste, dépassés par cette imprévisible spontanéité. Certes, j'ai longuement exposé l'affaire reprochée au député Christian Vanneste et soutenu la cause de cet homme courageux, condamné en vertu d'une loi d'une dangereuse bonne conscience. Au demeurant légitimé par ses électeurs, hier, d'une manière éclatante.
Quelle mouche a donc piqué Laurent Ruquier pour qu'il estime que ma présence n'était plus souhaitable ? N'aurais-je pas assez fait preuve de connivence ? N'aurais-je pas autant souri, en me forçant, qu'Eric Zemmour ? Aurais-je trop défendu mon point de vue ? Aurais-je, par une gravité ennuyeuse, dénaturé l'atmosphère à se tordre de l'émission ?
Je ne sais pas. Voilà comment une fausse joie s'est changée en vrai doute. En même temps cette annulation, dans l'univers des médias, m'est apparue presque comme une évidence. C'est cela qui est triste. Qu'on ne s'étonne plus qu'un animateur choisisse ses têtes, ses esprits, ses amis et ses complices. C'est l'apartheid de la télé. Les mauvais dehors, les bons à l'intérieur du poste.
Ce n'est pas la première fois que je remarque qu'il existe un péché mortel : oser s'en prendre aux médias alors qu'ils s'en prennent à vous. Il faut toujours leur tendre l'autre joue.
Merci Laurent Ruquier. J'irai me coucher tôt le 21 juin.
Amusant billet le 30 juin sur le blog de Pierre Assouline <http://passouline.blog.lemonde.fr/livres/> ; extrait:
"Ceux qui ont écouté ce samedi matin Répliques, l’excellente émission d’Alain Finkielkraut sur France-Culture, n’ont pas perdu leur temps, bien que le niveau fut faible. Le programme était alléchant : “La place de la culture à la télévision”. Les invités : Guillaume Durand (Esprits libres sur France 2), Frédéric Taddeï (Ce soir (ou jamais !) sur France 3) et Alain Finkielkraut (Répliques sur France-Culture). Leur point commun à tous les trois : une fois sur deux, ils commencent leur phrase par “je” et la terminent par “moi” nonobstant le fait qu’ils la truffent vers le milieu d’un “moi je” de manière à rappeler qui parle, sait-on jamais. A part ça, on n’a pas appris grand chose. J’ai été aussi étonné que Finkilekraut d’apprendre que les producteurs bourrent leurs plateaux d’invités, qui parleront par conséquent assez peu, plutôt que d’en inviter deux fois moins mais qui s’exprimeront davantage, car ils vivent sous la tyrannie des études quantitatives, lesquelles leur signalent régulièrement que le nombre est générateur d’”énergie...”
Tout commentaire n'est-il pas superflu ?
Rédigé par : Barthélémy | 03 juillet 2007 à 15:13
Je remarque que vous ne dites à aucun moment si vous avez demandé la raison de cette annulation au présentateur. J'ai peine à croire que vous ne l'ayez pas fait, quitte à contester sa réponse dans votre blog. Au lieu de cela vous préférez laisser planer le doute et insinuer qu'il est évidemment partisan, à votre différence.
Rédigé par : Thierry Delaunnay | 02 juillet 2007 à 09:49
ABSURDITE ET NULLITE DU JUGEMENT RENDU PAR LA COUR D’APPEL DE DOUAI CONTRE CHRISTIAN VANNESTE
Commentaire des attendus du jugement d’appel.
Attendu : "il (Christian Vanneste) a manifesté, de manière outrageante, son intolérance envers les personnes qui ont fait le choix d'une orientation homosexuelle"
Comment peut-on faire preuve, par un jugement de valeur d'ordre philosophique, d'une intolérance "outrageante" envers un comportement "choisi" qui suppose par le fait même d'être exercé la tolérance surérogatoire de celui qui l’exerce ? ABSURDE !
Attendu : "dès lors que les fondements philosophiques de ce jugement de valeur ne s'inscrivaient pas dans un débat de pensée mais dans une réponse destinée à être insérée dans un organe de presse s'adressant à un large public qui ne permettait pas de découvrir les fondements et les nuances de la pensée de Christian Vanneste agrégé de philosophie"
Comment des fondements philosophiques peuvent-ils "s'inscrire" dans un article de presse qui ne permet pas, d'ailleurs, de découvrir ces mêmes fondements ? ABSURDE !
En outre, comment le député Vanneste peut-il être comptable des insuffisances d'un organe de presse qui ne lui permet pas de se faire entendre selon toute la portée philosophique de ses assertions ? ABSURDE !
Enfin, par quel indice peut-on présumer que les déclarations faites par Christian Vanneste à l’occasion d’un débat d’idée parlementaire, une fois répétées à la presse à titre d’information sortaient du cadre d’un débat d’idée prolongé hors de l’enceinte parlementaire, comme si la loi qu’avait suscitée le débat au parlement rendait de fait illégale sa poursuite à l’extérieur de cette institution ? ABSURDE !
Ce jugement n'est pas digne d'un écolier de 8 ans et ne vaut pas même pas le papier sur lequel il est écrit. Ses attendus n'ayant pas plus de sens grammatical que juridique, et pour ce qui s'en comprend, contredisant les motifs allégués de l’accusation prononcée contre Christian Vanneste, l’arrêt s’annule de lui-même.
En effet il est précisé dans les attendus du jugement d'appel que :
PAR LEUR COMPORTEMENT, LES PERSONNES DITES HOMOSEXUELLES FONT "LE CHOIX" D’UNE ORIENTATION HOMOSEXUELLE. (Cf. Attendus : http://www.actupparis.org/article2955.html)
OR, EN QUALITE DE CHOIX LIBREMENT EXERCE, CE COMPORTEMENT EST AUSSI SUJET AU LIBRE EXAMEN DE L’ESPRIT ET LIBREMENT CRITIQUABLE.
PAR CONSEQUENT, ON NE TROUVE DANS LES DECLARATIONS DU DEPUTE VANNESTE AUCUN MOTIF D’ACCUSATION CONTRE LUI.
TELLE EST LA CONCLUSION IMPLICITE RENDUE PAR LA COUR D’APPEL DE DOUAI DANS SON ARRÊT DU 25 JANVIER 2007 "CONTRE" CHRISTIAN VANNESTE (QUI PAR CONSEQUENT S’ANNULE DE LUI-MÊME)
Rédigé par : L'informateur | 29 juin 2007 à 18:00
Merci Bernard pour cet éclairage.
Merci à l'informateur également pour avoir tenu son rôle notamment sur le droit.
Têtuniçois,
Le Droit ne répond pas à mes désirs, mes envies, qu'ils soient ou non légitimes. Je pense que ce n'est pas sa fonction.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 27 juin 2007 à 20:43
@ Ludo Lefebvre
Hobbes (Leviathan) part du principe que depuis le péché originel l'homme a connaissance du bien et du mal à l'égal de Dieu..
Genèse 3 - 22 -- " Dieu dit: " Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous pour connaître le bien et le mal". Donc si l'homme est l'égal de Dieu dans sa connaissance du bien et du mal il est difficile de lui trouver une excuse quand il enfreint les lois.
J'ouvrirais une parenthèse sur ce texte appelé en théologie "texte éloïste". Théologiquement parlant il est gênant car en hébreu il est question "d'éloïm" mot qui est le pluriel de dieu, il n'y a donc pas un dieu mais des dieux . Le dieu du tétragramme serait-il le seul dieu autorisé à parler et à agir ?
Rédigé par : Bernard | 27 juin 2007 à 17:57
LE PROCES FICTIF DE CHRISTIAN VANNESTE
Une preuve empirique de la manipulation médiatico-judiciaire dont a fait l'objet dans l'affaire Vanneste la loi Halde contre les discriminations, c'est qu'à ce jour nul homme d'église cultivant l'habitude de vilipender publiquement la pratique homosexuelle, ne s’est vu menacer de poursuites.
En effet, l'examen de la loi montre qu'en dépit des abus auxquels elle prête, il n'est pas en son pouvoir, telle qu'elle dispose formellement, sur la base d'une législation en matière d'injure et de diffamation dont elle se borne à préciser l'application, non sans une injuste redondance technique, mais à l'exclusion de toute nouvelle définition des chefs d'accusation - de sanctionner un jugement de valeur, si dépréciatif soit-il, porté, par forme de généralité et sans imputation socialement préjudiciable aux personnes réelles, sur le fait homosexuel.
Dès lors comment douter qu’en validant le jugement abusif rendu contre Vanneste, la Cour de Cassation ne charge du même coup la jurisprudence d’un attentat signalé contre les droits propres de la législation, en faisant tomber le pouvoir législatif sous la tutelle judiciaire ? D’où vient, qu'on peine à croire qu’un arrêt en cassation confirmera la condamnation de Christian Vanneste.
Que la loi contre l'homophobie sous sa forme actuelle ne prévienne pas comme elle le devrait les abus d'interprétation des magistrats, c'est exact ; qu'elle souffre d'aberration technique, comme l'affirme le cabinet parlementaire de M. Vanneste, c'est certain : mais tant s'en faut qu'elle possède rien d'intrinsèquement vicieux, que la faute capitale qu'a faite le parlement en l'adoptant dans la forme indigente qu'elle présente, n'innocente nullement les juges de l'application coupable qu'ils en ont effectuée.
Pas plus qu’un code de droit civil n’égale un livre de prophéties, le droit codifié n’a pour vocation de substituer une casuistique abstraite, à la liberté d'interprétation d’une autorité qui, pour ne servir qu’aux basses besognes de l’exécutif, ne porterait point l’épithète de judiciaire.
Aux juges en charge du procès Vanneste, le reproche doit être fait de n’avoir pas su discerner leur emploi, qui est d’interpréter et d’appliquer la loi, de celui du législateur, qui est de la définir et de l’édicter. Leur devoir n’exigeait pas d’eux qu’ils inventassent une nouvelle catégorie de crimes à partir des qualités supposées de leur motif, en l’occurrence l’orientation sexuelle, mais qu’ils identifiassent au regard de celles fixées dans le droit en vigueur, la forme et le contenu des déclarations du Député. Point n’était besoin qu’ils fussent de grands logiciens pour se rendre compte que celles-ci reflétaient une opinion empreinte de bon sens, de tradition républicaine et d’une forme de moralité habituellement et légitimement répandue dans notre société d’inspiration et de culture judéo-chrétienne.
Cependant au lieu d’interpréter la loi telle qu’elle est faite, leurs préjugés idéologiques les ont excités à faire une loi nouvelle fondée sur une interprétation personnelle du motif sexuel prévu dans la loi. Ainsi leur a-t-il semblé, qu’en vertu de leur fonction, toute liberté leur appartenait, de se prévaloir du sens qu’ils attribuaient au motif du crime, c’est-à-dire à l’orientation sexuelle, que le législateur avait omis de définir dans sa désinvolture, pour requalifier en fonction toute action ou déclaration motivée par cet objet, comme s’il relevait de leur compétence de décider par un jugement dogmatique aussi personnel que gratuit, ce qu’est l’orientation sexuelle, le sexe, la race, etc.
C’est en quoi, l'on peut faire reproche au Père Jarce [un internaute du blog de Vanneste], qui prétend à juste titre défendre le respect des homosexuels, d’ignorer le fait que la loi qui soit-disant y vise, prête à confusion au point de permettre en fait, sinon en droit à des juges iniques d’y greffer avec perversité leurs propres options idéologiques.
Si par malheur la condamnation du Député n’est pas cassée, cela signifiera non seulement que la liberté d’expression a disparu chez nous, mais qui pis est, que le droit en tant que tel n’existe plus. Dans un acte d’émancipation frénétique, la jurisprudence aura prononcé la mort du code même qui la fonde. Et si l’arrêt particulier de la Cour de Cassation n’oblige pas à l’avenir les cours de justice d’y conformer les leurs, il n‘empêche qu’une fatale tendance s’imprimera dans l’évolution de la justice, qui la précipitera dans l’arbitraire et l’anarchie, sous couvert de ce précédent malheureux.
Rédigé par : L'informateur | 27 juin 2007 à 14:28
Têtuniçois, il ne faut pas voir d'intentions là où il n'y en a pas, ni prêter des pensées malsaines à des gens qui ne les ont pas.
Christine Boutin n'est certainement pas la personne la plus ouverte à l'égalité de droits des homosexuels, elle n'en est pas pour autant une personne haineuse qui irait calmer une Gay Pride à coups de lance-flamme.
Les droits des homosexuels sont trop maltraités, la plupart des gens ne comprennent pas que les homosexuels ne demandent pas plus de droits que les autres, juste le respect de ceux qu'ils ont, il faut donc faire preuve de calme dans vos déclarations, elles n'en auront que plus de poids.
L'agitation et les propos extrêmes ne peuvent que desservir votre juste cause.
Rédigé par : Delphine Dumont | 27 juin 2007 à 13:59
Bernard,
Je ne connais malheureusement pas Hobbes, aussi il ne serait pas honnête de ma part de jouer à l'omniscient, par contre je vous remercie de l'avoir cité, car je vais pouvoir me renseigner et apprendre sur lui grace à vous.
Joung est plus stimulant que Freud, mais je fais le même constat que vous sur la philo-psychanalyse.
Pour mlle Dati, je n'ai pas voulu dire cela avant qu'elle ne propose de lois sur la discrimination, mais je l'avais senti venir gros comme une maison. De plus, je n'ai pas aimé cette complaisance de principe de l'ensemble des médias et des sondés qui en font une personne formidable alors qu'elle n'a encore rien fait en poste. Si elle est formidable, nous nous en rendrons vite compte, avant ce n'est que de l'hypocrisie, de la bienséance ethnique de la part des observateurs. Je ne crois pas la stratégie non-énoncée, mais que tout le monde a dû constater en silence. Il y a en diplomatie, un temps pour la négociation et l'autre tout aussi important pour l'affirmation.
Ce que je dis de Philippe Bilger, je le pense toujours et je n'ai pas fait le choix de m'exprimer sur ce blog pour rien, sans aucune empathie.
Vous imaginez ma prose et mes positions sur ce que j'observe et non sur ce qu'il faudrait qu'il me soit permis de voir sur le blog de Jack Lang ou de Laurent Ruquier... trop drôle à imaginer.
Il faudra que j'essaie.
Quand j'étais petit garçon, un jour pour le plaisir de me faire poursuivre par une foule, j'ai volé un saucisson devant tout le monde à l'étal d'un marché (25 ans de prescription)et je me suis enfui avec ce dernier sous le bras, les gens furieux tentaient de me rattraper, c'était d'un comique. J'ai des envies un peu folles comme cela parfois, Lang et Ruquier dans une démarche similaire sur leur blog ne devraient pas trop m'apprécier.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 27 juin 2007 à 11:42
@ Ludo Lefebvre
Pour Le Pen je suis resté au conditionnel, mais le fait que des députés comme Monsieur Devedjian existent peut permettre d'anticiper sur les débats à l'Assemblée Nationale c'est-à-dire à penser que les lois seront discutées durement au sein même de l'UMP.
.. Les notions de liberté et de patriotisme ont été tuées un certain jour de 1981...
A défaut de Freud on aurait pu opposer Jung. Acte subliminal ou acte primitif ? Mais cela n'est que de la philo-psychanalyse et si nous nous en tenions à Freud et Jung il n'y aurait qu'à fermer les Cours d'Assises et à expliquer à travers ces psy-quelque-chose les crimes et délits commis par l'homme. Voyons donc la philo-psychanalyse comme un exercice de style scolaire ou intellectuel (fatigué ?) - Personnellement et pour en finir avec la philosophie, je préfère voir la responsabilité de l'homme à travers Hobbes.
Quant à la politique française et celle concernant la sécurité... Le Président Sarkozy à fait beaucoup de promesses dans ce domaine, je pense que c'est quelqu'un de réfléchi et si aux élections de 2012 il ne veut pas se voir derrière Mégret, Gollnisch ou avoir une liste dissidente avec par exemple Patrick Devedjian, il devra tenir ses promesses, il y a aussi plusieurs élections locales à venir dans lesquelles sa politique sera jugée. N'oublions pas son image à maintenir... Si Madame Dati déplaît je crois qu'il saura vite s'en séparer, il n'a pas hésité avec Alain Juppé, lequel malgré les casseroles qu'il avait, était quand même un homme politique d'expérience, de plus comme le souhaitait le Président (et la Constitution ?) Madame Dati n'a été adoubée par aucune élection.
Maintenant, aurons-nous à souffrir d'une différence de traitement face à la justice, nous verrons... Le nous est ironique, mais un honnête homme est un justiciable qui s'ignore, tout comme en médecine un bien-portant est un malade qui s'ignore.
Sans passer la brosse à reluire, je suis d'accord avec vous, Monsieur Philippe Bilger a l'étoffe qu'il faut pour prendre la direction de la place Vendôme.
Rédigé par : Bernard | 27 juin 2007 à 07:37
Sarkozy ne respecte absolument pas les homosexuels, la preuve : il avait promis d'exclure Vanneste de l'UMP s'il persistait dans ses déclarations homophobes. Il a persisté et a même été condamné par la justice et aujourd'hui à l'ouverture de la nouvelle Assemblée nationale, Vanneste siège dans les rangs de... l'UMP !! Monsieur Sarkozy est un menteur.
De même nommer ministre Christine Boutin, la journée de lutte contre l'homophobie, c'est simplement de la provocation. Souvenons-nous de la manif anti pacs ("les pédés au bûcher").
Sarkozy considère aussi les couples homosexuels comme inférieurs aux couples hétérosexuels puisqu'il refuse d'ouvrir le mariage républicain aux couples homos.
Rédigé par : Têtuniçois | 27 juin 2007 à 01:34
@ Bernard,
Je crois que Le Pen ne serait pas un bon garde des Sceaux, mais je peux me tromper. Ce n'est pas du tout à lui que je pensais, mais à monsieur Devedjian ou à un magistrat de la trempe de monsieur Bilger pour justement les mesures attendues et leur absence de clanisme. Vous voyez, vous êtes loin de mes intentions. Si être mis en allégeance, dans la différence, si le fait que les Français soient amenés à se battre un jour par rapport à leur couleur de peau vous séduit, libre à vous.
La proposition des peines planchers ne vient pas de Rachida Dati, mais de Nicolas Sarkozy. Celles-ci, je les approuve d'ailleurs, pas les autres.
Cette x ième mesure contre la discrimination supposée ne me séduit pas du tout et je n'ai pas la stature d'un nonchalant donc je l'exprime. Il y a bien des gens qui disent Sarko facho ou F comme facho N comme nazi, on les laisse dire leurs inepties. Je donne un point de vue qui ne me rapportera rien, ce que bon nombre de gens devraient réapprendre à faire, plutôt qu'être tournés sur leur revendication et leur confort émotionnel. Je ne suis pas magistrat, ce calvaire n'affectera en rien mon quotidien. Je ne commets pas de crimes et délits, je n'aurai pas à souffrir de cette différence de traitement entre prévenus, je vois juste que tout va continuer comme avant si ce n'est pire et que les émeutiers ont encore de beaux jours devant eux. Vous vous en fichez ce n'est pas votre voiture qui fut l'une de celles brûlées, moi si. Alors sous couvert de lâcheté, de fausse bienséance, de protection il est facile de prendre les autres pour des ploucs à la pensée rétrograde, nous verrons lorsque ce seront les voitures des centres villes qui auront le feu, lorsque ce sera l'école de votre fils qui sera enflammée si vous ne serez pas touché dans vos petits intérêts.
C'est étrange, avant le CPE, les petits blancs tabassés en banlieue étaient des franchouillards idiots et racistes méritant leur sort face aux éternels innocents. Dès lors que les petits papa-maman ont pris des gifles en ce faisant voler leur I pod devant les caméras, tout a changé. Il y a eu de ridicules pétitions contre le racisme antiblanc, la découverte stupéfiante de celui-ci qui existe comme les autres depuis la nuit des temps, des articles dans les journaux...
PS : Il n'y a plus un thérapeute consciencieux, un scientifique sérieux, un philosophe faisant véritablement son métier qui n'infirment les thèses de Sigmund Freud, même son généralisme de l'interprétation des rêves n'est qu'une escroquerie, il a fichu des vies de cobayes en l'air, ce n'était qu'un addict à l'éther, la cocaïne et l'alcool qui n'avait pas la raison. Son seul crédit vient de ce qu'il a pillé à Balzac.
Freud, c'est la philosophie de Rungis, une sous philosophie acessible aux sourds et mal entendants de la pensée. Une apologie du symbolisme et du second degré pour fuir le réel, c'est pour cela qu'il plaît tant, même Sartre est plus crédible, c'est vous dire.
Hannah Arendt ne devrait pas avoir le pouvoir de dicter les goûts et les conduites, surtout en fonction de ses subjectivités. Je n'aime pas Heidegger que cela soit un parangon permis ou pas par Arendt... Je suis libre et nous devrions cesser de positionner nos opinions, nos affinités sur le bien décrété. J'ai prouvé par Heidegger, Cioran, Céline que la définition proposée est très subjective tout en étant liberticide, ce ne sont que des paradoxes éloignés de la raison qui sont dirigistes.
Je n'ai pas pu me pencher sur les propos de monsieur Vanneste avec suffisament de soin pour prétendre les épouser ou en divorcer, parce que tout débat a été interdit, parce qu'on n'a pas pu convenablement l'entendre, parce que des guetteurs bien à l'affût depuis longtemps ont sauté sur le gibier... Ils en avaient trouvé un enfin... Vite le procès, les manifestations, les pleurnicheries, on fit vite venir des pleureuses de Rome et de Syracuse pour ajouter aux spectacle, au milieu du brouhaha communariste tout heureux d'enfin exister, je n'ai pu rien entendre, des sons ne pouvaient passer. C'est à l'effigie de la sectaire Elise Lucet qui invente des racistes lorsqu'au milieu de sa traque permanente, elle n'en trouve désespérément pas... Il faut exister dans l'ego qui dit regardez tous comme MOI et surtout MOI, je suis une bonne personne. MOI, MOI, MOI ET ENCORE MOI. Voici ce qu'est devenue la France depuis qu'on a tué les notions de liberté, de patriotisme, de sacré, de chevalerie : un ensemble de MOI inexistant qui se bat contre d'autres MOI pour que leur pauvre MOI terne puisse exister dans l'exception alors qu'il n'est que tout petit.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 26 juin 2007 à 22:49
@ Ludo Lefebvre - Je ne connais pas Madame Dati, comme beaucoup j'ai fait sa connaissance lors de la campagne électorale avec son engagement auprès de Nicolas Sarkosy. Maintenant on peut faire de la politique-fiction sur "l'oeil de Moscou" .. et conclure en suivant votre raisonnement (je peux me tromper) que le seul ministre de la Justice valable eut été Le Pen. Mais à écouter à droite et à gauche les commentaires entre ceux qui disent que "la peine plancher ce n'est pas assez" et ceux qui disent "c'est trop",je reste à mi-chemin en concluant que c'est bien, que Madame Dati a (peut-être) de bonnes idées. Gageons aussi que la magistrature n'est pas un corps à s'en laisser conter et que si la réforme est démagogique, elle saura le faire savoir haut et fort.
Laissons le débat sur Heidegger aux spécialistes mais chez ce nazi il y a un hic ..cet amour antinomique avec Hannah Arendt ... nous sortons du sujet ..
@L'informateur
Vous citez Monsieur Vanneste :
"....Je suis la pensée de Descartes, pas celle de Spinoza. Lorsque quelqu’un a un désir en lui, il peut toujours choisir de céder ou non à ce désir....."
On peut toujours opposer à Descartes l'inconscient freudien ...
Rédigé par : Bernard | 26 juin 2007 à 20:38
LA COUR D'APPEL DE DOUAI AFFIRME LE LIBRE CHOIX DE L'HOMOSEXUALITE ET DONNE RAISON AU DEPUTE VANNESTE
On lit en effet dans les attendus du jugement rendu contre Christian Vanneste le 25 janvier 2007 :
"En stigmatisant le comportement homosexuel comme ne pouvant qu'être exclu ou vécu dans la clandestinité, (Christian Vanneste) a manifesté de manière outrageante son intolérance envers les personnes qui ont fait LE CHOIX d'une orientation homosexuelle."
http://www.actupparis.org/IMG/icones/pdf-dist.png
Or, Christian Vanneste avait par là même justifié sa liberté de disputer sur la valeur du comportement homosexuel :
"Décrire un comportement qui n'est pas celui qui fonde notre société n'est pas discriminant contre ceux qui font LE CHOIX de l'homosexualité".
A la Présidente qui lui demandait :
"S’il vous plaît, concentrez-vous sur l’article qui nous intéresse, et expliquez-nous ce que vous avez voulu y dire, c’est pour cela que nous sommes ici !",
Christian Vanneste avait justement précisé :
"Il s’agit d’un problème de liberté. J’ai beaucoup réfléchi à cette question ; vous savez que je suis philosophe, je suis un philosophe idéaliste. Je suis la pensée de Descartes, pas celle de Spinoza. Lorsque quelqu’un a un désir en lui, il peut toujours choisir de céder ou non à ce désir. La volonté, ça compte. L’homme peut choisir, il a un libre arbitre. (...) J’ai parlé dans l’intérêt général. J’ai toujours dit que je respectais les personnes. Et je pense que c’est beaucoup plus valorisant que ceux qui disent que c’est une fatalité, quelque chose de subi. Moi je crois au libre arbitre."
http://www.actupparis.org/IMG/icones/pdf-dist.png
En confirmant dans les attendus de l'arrêt rendu contre le député Vanneste la doctrine sur laquelle se fonde la liberté de jugement, telle qu'elle autorise en droit les déclarations du député, la cour d'appel de Douai contredisait en fait les conditions de validité de l'acte d'accusation produit à l'encontre de Christian Vanneste et rendait par conséquent nul et non avenu le procès instruit contre lui, puisque aucune loi ni jurisprudence n'interdit à quiconque de contester en parole la valeur d'un choix réel librement exercé, quand une telle contestation n'incite pas à mentir aux obligations du citoyen, ni n'atteinte à l'honneur et à la sécurité de la nation.
En effet, la liberté du choix supposant nécessairement la liberté d'en juger, soit par celui qui l'exerce ou celui qui l'examine, il suffit que cette implication logique fasse défaut au raisonnement par lequel l'accusation et la condamnation de Christian Vanneste ont été prononcées pour faire casser l'ensemble de la procédure instruite.
De là vient qu'en droit, le procès de M. Vanneste n'existe PAS.
Rédigé par : L'informateur | 26 juin 2007 à 16:35
Bonjour,
Je ne crois pas que monsieur Vanneste ait eu quelque courage que ce soit dans ses propos. Il a tenté de se réfugier derrière la liberté d'expression et la licence philosophique (voire poétique ?) pour exprimer des propos haineux.
Parler de "khmers roses" pour désigner les associations qui défendent les droits si malmenés des homosexuels, ce n'est pas anodin.
Il a le droit de dire qu'il trouve que ces mouvements ont un comportement excessif, mais de là à les traiter de terroristes, il y a un pas qu'il a franchi allègrement.
Aujourd'hui encore, pour de nombreux adolescents, se découvrir homosexuel (rappelons que ce n'est pas un choix, c'est congénital comme la couleur des cheveux ou des yeux), avoir la confirmation que cette attraction que l'on ressent depuis toujours pour les personnes de même sexe, c'est être homosexuel, cela est encore vécu comme un drame.
Comme le rappelaient d'ailleurs des chiffres récents, les ados homos commettent bien plus de tentatives de suicide que les autres.
Stigmatiser des individus pour des choix qu'ils n'ont pas faits, c'est du racisme et c'est ignoble.
Propager l'idée que l'homosexualité est un vice nuisible ne peut qu'encourager les homophobes dans leur rejet, y compris envers leurs propres enfants.
Que ce monsieur soit député _et_ philosophe ne le disculpe en rien, bien au contraire, cela montre qu'il savait particulièrement bien que ses propos seraient répétés et porteraient.
Monsieur Bilger, de grâce, choisissez mieux ceux que vous soutenez.
Pour votre passage chez Ruquier, personne n'a rien perdu. Certes, nous aurions eu beaucoup de plaisir à vous voir et à vous entendre, mais cela aurait été gâché par le manque de respect que vous auriez inévitablement subi.
Je sais que votre éditeur vous incite probablement fortement à une médiatisation tous azimuts, il est juste regrettable que vous deviez en passer par de telles émissions.
Rédigé par : Delphine Dumont | 26 juin 2007 à 09:50
Bernard,
Les liens entre mademoiselle Dati qui propose un observatoire sur la discrimination dans les tribunaux, qui flique les juges en les soupçonnant de racisme me semble évident. Le magistrat va être précautionneux au-delà du raisonnable et avec cet oeil de Moscou, il ne va pas rendre la justice sereinement lorsqu'il aura comme justiciable un français d'origine maghrébine ou subsaharienne. Ce regard déja présent depuis bien longtemps va être plus pesant encore. Alors ces justiciables souffrant d'une précaution déjà particulière vont encore être traités de façon plus clémente et pourront continuer leurs crimes et délits avec une excuse d'origine. Ce n'est pas la notion d'universalisme qui me fait placer la justice très haut sur l'échelle des valeurs que je retrouve, mais une escroquerie et une insulte qu'on lui insuffle.
Enfin, Nicolas Sarkozy n'a pas été élu sur l'Europe et l'économie, il n'en a quasiment pas parlé, mais sur un retour à la sécurité suite aux émeutes, à l'augmentation des incivilités, à l'immigration... c'est ainsi qu'il a pris un million de voix à Le Pen, il s'empresse de faire une xième loi en faveur des minorités qui va à l'encontre de l'intérêt commun, de son programme de campagne.
Je connais très bien la philosophie aussi et je voulais exprimer que monsieur Vanneste n'est pas le lourdeau sans discernement, ni culture qu'on nous présente, en rien que la philosophie soit la tolérance. Je n'ai pas parlé de tolérance. Je n'aime d'ailleurs pas cette notion qui est un synonyme de supportable, hors on ne supporte jamais bien longtemps, car c'est un effort harassant que de porter et de supporter. Je suis pour une ouverture d'esprit tout en gardant le mien intact, ainsi je ne fais aucun effort et ce n'est pas du provisoire que l'on tente de faire durer en vain.
Heidegger enseignait le nazisme à l'université, c'est toujours un grand étonnement de le voir encensé par les nouveaux philosophes qui ne passent rien à personne, hormis eux même. On pardonne le nazisme de Heidegger, la carrière antisémite de la première vie de Cioran et on ne passe rien à Maurras, Céline, Bloy, drôles de critères parfois que ceux des vigilants. Si encore, ils ne nous les imposaient pas...
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 25 juin 2007 à 18:06
La loi, la loi, la loi... Oui bien sûr la loi doit respectée et le contraire n'est pas défendable, mais qu'un élu unisse un couple gay, appelle aussi à la désobéissance civile, n'est-ce pas aussi enfreindre la loi, gageons que si les propos de Monsieur Vanneste avaient été issus d'un député socialiste ou communiste les faiseurs d'opinion auraient su lui trouver des circonstances atténuantes. Hormis hurler haro sur le baudet, les détracteurs de Monsieur Vanneste ne sont pas capable d'amener une argumentation de fond et dire que les propos de ce député vont encourager les casseurs de "pédé" ...(terme d'ailleurs employé mal à propos puisque emprunté à la déclinaison grecque Pais, Paidos c'est-à-dire .. enfant donc pédé = pédophile) ... n'a pas plus de sens que de dire qu'avec Madame Dati place Vendôme les peines des jeunes issus de l'immigration seront minimisées.
Quant aux études de philosophie qui devraient rendre Monsieur Vanneste tolérant, je ne vois pas le rapport entre la tolérance et la philosophie, Louis Althusser qui fut professeur de philosophie (et philosophe) au célèbre lycée Lakanal et à Normale sup Ulm ne prônait-il pas l'extermination des non-communistes dans son livre "Positions" sans que ces propos choquent qui ce soit, Martin Heidegger n'a-t-il pas été un des "Intellectuels" du parti Nazi dont il fut membre jusqu'a la chute d'Hitler... Alors tolérance et philosophie ....? Permettez-moi d'émettre de sérieux doutes.
Rédigé par : Bernard | 25 juin 2007 à 08:43
Je lis les commentaires et je vois que certains n'ont pas compris que Christian Vanneste n'a pas dit une seule fois les propos qui lui ont valu d'être condamné avec confirmation en appel (ce qui est juste), ces paroles sont répétées sur son blog, il valide des commentaires homophobes, certains de ses soutiens en particulier pro V (ex-Pro Vanneste) envoient des commentaires méprisants envers certaines personnes, et je ne parle pas de ceux qui ont pour sujet l'homosexualité, l'avortement etc.
Il y a des lois en France et elles doivent être respectées par tous, même par les députés.
Un député qui récidive devrait être interdit de se présenter aux élections.
Ce député qui ne respecte pas la loi (Halde) votée par l'UMP, devrait prendre modèle sur Nicolas Sarkozy qui, même s'il n'a pas assez proposé pour les homosexuels, les respecte.
Une hétéro, 4 enfants et 5 petits-enfants.
Rédigé par : Danièle | 23 juin 2007 à 20:57
Arrêtez de dire que monsieur Vanneste est courageux !!! Il n'y a aucun courage à bafouer la loi et à tenir des propos homophobes .
Comme le dit un proverbe africain : " les mots tuent " . Les paroles de monsieur Vanneste qui assimilent l'homosexualité à un danger pour l'humanité sont un encouragement aux casseurs de pédés que monsieur Bilger a peut-être eu l'occasion de croiser dans les tribunaux . Après tout, ces casseurs de pédés ne font-ils pas que supprimer le "danger" ?
Honte à monsieur Sarkozy qui a menti en promettant d'exclure monsieur Vanneste s'il persistait dans ses provocations homophobes. Monsieur Sarkozy a choisi de céder au lobby homophobe .
Rédigé par : Têtuniçois | 23 juin 2007 à 00:14
Vanneste est un diplômé en philosophie, abolument pas l'être primaire que l'on nous vend, on comprend pourquoi. Son opinion est à ramener dans un débat sociétal et non privé. Il est bien trop fin pour ce genre de turpitudes, il me semble.
Il amène le débat sur des sujets importants comme la fécondité en Europe, qui n'est pas sans conséquences sur l'avenir, il donne enfin un point de vue de société et il n'y a pas de questions de cet ordre qui mériteraient de ne pas être posées, puisqu'elles concernent le collectif et non l'individualisme dont on se fiche. Ce n'est pas parce qu'une interrogation dérange qu'il ne faut pas qu'elle soit amenée dans le débat public, au contraire. On peut ne pas être d'accord, amener des arguments, s'indigner. Je ne vois pas cependant au nom de quoi, il faut que des qualificatifs nazis ou qu'une condamnation soit prononcée. Je trouve ceci liberticide, aconstructif et peu démocrate. On ne peut pas hurler à la liberté d'expression sans cesse et la refuser à d'autres, ce qui revient à ne tolérer que ce qui nous ressemble, à imposer sa petite dictature égocentrique, à tuer le débat, puis à terme la liberté, la création, l'histoire, la différence.
Je ne vois pas la légitimité qu'ont des gens qui furent discriminés à une époque pour pouvoir à leur tour devenir des bourreaux, des flics de la pensée, des castrateurs. c'est l'injustice qu'il faut combattre et non remplacer par une autre. Depuis l'enfance, j'entends des propos qui ne me plaisent pas, je ne dépose pas plainte pour autant, la critique, les mots qui me font mal ne sont pas des délits, ce sont des éléments de la vie sociale.
Comment vérifier si des théories, des points de vue sont probants ou non si il est interdit de débattre ?
Monsieur Vanneste a peut-être tort ou raison, mais j'ai envie de savoir, de connaître, qu'on ne m'interdise pas de m'éveiller, m'instruire, me faire une opinion propre, autre que celle imposée, qu'on ne me refuse pas le droit d'être un être humain autonome et digne de ce nom.
Dans le même ordre d'idée, mademoiselle Dati va fliquer les juges dans les tribunaux en y installant des observatoires sur la discrimination. Alors qu'il y a déjà moult associations tels que la halde, sos racisme qui font preuve d'une vigilance excessive pour ne pas dire partisane et paranoïaque. Merci monsieur Sarkozy pour continuer dans ces démarches en ne reconnaissant qu'une partie des discriminations et en continuant de donner des particularités à certains membres de notre communauté. Il ne faudra pas s'étonner qu'à force d'être traités de racistes sans l'être depuis des décennies, que la population soit coupée ainsi, des gens excédés, fatigués finiront par réagir devant ce déséquilibre démocratique. Je ne sais pas comment les magistrats doivent interpréter ce soupçon de racisme, j'avais pourtant l'impression que des gens d'origines différentes étaient nettement moins condamnés que les autres pour ne pas heurter les fameuses susceptibilités.
Où voulez-vous en venir monsieur Sarkozy et mademoiselle Dati avec de telles mesures ?
J'étais à peu près sur que mademoiselle Dati allait nous faire le coup de la revanche à prendre, du favoritisme aux "siens". J'attendais avec appréhension ce genre de mesures avant même qu'on en parle. Je suis désolé, mais je suis Français et je reconnais miens tout ceux qui acceptent nos règles de vie commune, ne priviligiant pas les gens en fonction de leur couleur de peau, leur sexe et leur sexualité. Si une mesure est partisane, elle ne peut être bonne pour le collectif.
Mademoiselle Dati compte-t-elle mettre en place un observatoire pour savoir combien de petits blancs, de petits juifs, des petits asiatiques se font taper
dessus en banlieue où n'y a-t-il des observatoires qu'en faveur des subsahariens, des maghrébins ?
Je déteste l'injustice sous toutes ses formes et nos magistrats ne sont pas racistes, c'est entièrement faux, nous ne sommes pas racistes et/ou antisémites c'est tout aussi inepte.
Il est urgent de ficher la paix à la France avec cette persécution infondée.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 22 juin 2007 à 20:46
Monsieur Bilger,
Le fait que vous ne soyez pas invité par Ruquier démontre la manipulation médiatique à laquelle on assiste depuis des années.
En effet, des gens comme Ruquier détestent non seulement qu'on défende avec talent des idées qui ne sont pas les leurs mais aussi qu'on mette en avant la manipulation dont ils font preuve quand ils coupent au montage une empoignade comme celle qui vous a opposé à Pierre Bénichou.
Je suis un partisan tranché de la liberté (totale!!!) d'expression tant qu'elle n'est ni injurieuse ni diffamatoire (Loi sur la liberté de la presse de 1881) d'où l'inutilité des lois antiraciste et antihomophobie au service d'une idéologie selon laquelle il serait raciste de refuser la régularisation des immigrés clandestins et homophobe de refuser le mariage et l'adoption par les couples homosexuels.
Quant à Monsieur Vanneste que vous trouvez courageux (à juste titre), je n'ai pas vu une trace de haine dans ses propos. Ainsi lorsqu'il dit (par une boutade) que "l'homosexualité est une menace pour l'humanité" , cela signifie a contrario (tout simplement) que l'homosexualité n'est pas l'avenir de l'homme pour reprendre une expression de Louis Aragon (en la modifiant bien sûr). Rappelons aussi que 2 personnes de même sexe ne peuvent pas procréer (argument suffisant pour refuser l'homoparentalité à laquelle s'oppose une femme de gauche: Mme Jospin).
Il y a des gens avec qui je suis d'accord et que je défends mais il y a aussi des personnes comme Alain Soral dont je n'approuve pas toutes les idées. Pourtant, je pense que ce dernier doit pouvoir les exprimer. Et je trouve anormal qu'il soit censuré par les médias sous prétexte qu'il ne plaît ni aux gays, ni aux féministes, ni aux sionistes. C'est Voltaire qui disait : je ne suis pas d'accord avec vos idées mais je ferais tout pour que vous puissiez les exprimer. C'est chose faite.
Rédigé par : benoit | 22 juin 2007 à 12:03
@ Benjamin, Fleuryval, Sego
Mes poissons sont une image, mais celle-ci dénonce les lois faites par les lobbys et non faites en toute sérénité par les députés.
J'aimerais qu'on m'explique cette façon insidieuse de tout ramener au camps d'exterminations nazis pour se justifier "ils avaient l'étoile rose" oui d'accord et alors, vous pouvez argumenter en quoi cela doit empêcher un député de sortir une ânerie dont la teneur ne dépasse pas la discussion de comptoir quand quelques piliers en sont à leur 25 ème tournées
Certains semblent offusqués que ces paroles sortent de la bouche d'un député..Député et intelligence ne sont pas synonyme, si dans cette honorable assemblée il y a à gauche comme à droite des élus de valeurs, en revanche certains sont comme le gorille de Brassens, ils ne brillent ni par l'intelligence ni par l'esprit.. Un Brassens ségo qui aurait pu être mis en examen pour avoir parlé de crime pédérastique .Vous connaissez la célèbre phrase de Fouquier-Tinville, l'accusateur public de la révolution : "Donnez moi un mot qu'il ait prononcé et j'en ferais une phrase qui l'enverra à l'échafaud" ..rien a beaucoup changé puisque maintenant nous en sommes à "Donnez nous un mot qu'il ait prononcé et nous en ferons une argumentation qui l'enverra devant les tribunaux", alors imaginez vous toutes les conclusions qu'auraient pu tirer un tas d'associations en mal de subventions de ces deux mots "crime pédérastique", une véritable mine d'or, une rente à vie ..
Pour finir il y a ceux et celles qui lâchent :"C'est la loi" ..Oui c'est la loi et la justice est là pour faire respecter les lois (Je ne conteste pas) que ce soit les lois faites au nom du peuple français ou au nom des lobbys et médias,Dura lex sed lex
Rédigé par : Bernard-27400 | 22 juin 2007 à 09:10
Ségo et Benjamin
Tout d'abord, lorsqu'on parle de « malhonnêteté intellectuelle », on s'assure d'être soi-même irréprochable. Ainsi, l'honnêteté impose de proposer des citations correctes. Vanneste n'a pas dit que « les homosexuels sont une menace pour l'humanité » mais que « l’homosexualité est une menace pour la survie de l’humanité ». Doit-on faire un cours de français pour que transparaissent les nuances qui méritent d'être relevées ? Car ce ne sont pas les homosexuels qui sont visés en tant qu'individus mais un mode de vie - est-ce abus de la liberté d'expression que d'avoir un avis sur des modes de vie ? Et constater que la reproduction animale est inefficace lors de rapports homosexuels semble difficilement contestable.
Vous semblez tirer grand argument de l'état actuel de la loi. Oui, la loi actuelle a permis une interprétation par une juridiction répressive ayant débouché sur la condamnation des propos de Vanneste.
Est-ce que cela prouve qu'il est « fort heureux » que ces propos soient « sanctionnés par la loi française » ? Quelle est la recette magique dont dispose Benjamin pour retirer à une opinion sa qualité d'opinion, au prétexte qu'elle recouvre actuellement une qualification pénale, selon une interprétation possible ?
De l'état actuel de la loi, on peut tout aussi bien conclure que la loi s'est permis d'outrepasser les libertés essentielles prévues par notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, dans le sens où il est discutable que cet interdit, forcément pénible, recouvre un intérêt social indubitable. On peut imaginer que notre Conseil Constitutionnel s'endort lorsqu'il s'agit de faire plaisir à des lobby communautaires.
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 22 juin 2007 à 04:02
Peut-être aurait il fallu que les gens qui s'en tiennent aux simples propos relatés sans développement, monsieur Bilger, n'aient pas lu votre dernier livre ?
Je pense qu'il vous manque un billet explicatif sur ce blog pour ceux qui n'ont pas lu : "J'ai le droit de tout dire". J'ai la clef, justement par rapport à cela, je vois les choses de façon plus approfondie et je comprends votre raisonnement et celui de Vaneste, je sais mieux aussi qui est l'homme et ça compte..
C'est comme si je disais à brûle-pourpoint, je trouve la condamnation de Bruno Gollnisch injuste, le buûcher fait à Alain Soral également et que je m'en tenais là. Les gens au regard de leur peu d'informations diraient ce type est un facho qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez, alors qu'au contraire, j'ai beaucoup réfléchi, je suis allé chercher les informations, je les ai contactés, j'ai lu les détails que l'on nous cache et je suis sûr que c'est injustifié dans un cas comme dans l'autre.
Pour les autres, dans votre cas sur Vanneste dont le grand public ne sait que ce qu'on lui dit, c'est-à-dire rien, il faut les comprendre.
Personnellement, j'entends les pédés sont à rééduquer, sans autre explication, je m'insurge.
Pour m'expliquer de façon plus simple et plus complète sur le communautarisme entre autre homosexuel, j'y vois un profond égocentrisme qui ne se donne que la parole et ne voit que le bout de sa lorgnette, pire qui veut condamné, faire taire autrui. Dans ma conception de la liberté, c'est innaceptable et la loi pénale ne sert pas à terroriser, imposer sa dictature en démocratie, mais à protéger. Au dela de cette évidence, il me semble qu'un refus de la réalité, de la souffrance comme élément de la vie y compris sociale est une déficience bien préjudiciable.
Ségo, excusez-moi, mais vous avez dit il me semble une énormité dans un de vos posts, il y a justement un fossé entre les mots et les actes.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 22 juin 2007 à 01:46
@ Benjamin, Ségo
"Certes, j'ai longuement exposé l'affaire reprochée au député Christian Vanneste et soutenu la cause de cet homme courageux, condamné en vertu d'une loi d'une dangereuse bonne conscience."
Voilà ce qu'écrit PB à propos du député Vanneste.
Ce avec quoi je ne suis pas d'accord dans cette phrase c'est "soutenu la cause de cet homme courageux".
Les propos de ce député, tels qu'ils sont rapportés dans les commentaires de ce blog, sont d'une stupidité sans nom.
Maintenant en quoi une loi peut dissuader un député ou n'importe quel mec lambda de tenir de tels propos ?
Quelle est son efficacité ?
Pour ce qui concerne l'émission de L. Ruquier.
Dans l'hypothèse où la position de PB aurait déplu, les propos et la condamnation du député Vanneste, le soutien de PB à ce député sont-ils une raison suffisante pour décider que PB n'a pas sa place dans un programme dont l'ambition, en tous les cas celle qui est affichée, est de se situer, au minimum, dans le DEBAT DE SOCIETE ?
Rédigé par : Véronique | 21 juin 2007 à 18:07
un de mes posts s'est perdu dès "poltron-minet" ce matin, roo le coquin :-(
je sais ; ceci a si peu d'importance mais j'avais une réponse à la non invitation et du 18 juin :
les feuilles mortes de ne se ramasser qu'à l'appel !
j'expliquais d'ailleurs pourquoi !
tant pis !
Rédigé par : Cactus s'interroge | 21 juin 2007 à 17:52
Finkielkraut dit des choses très justes à propos de l'opposition progressisme/conservatisme : le progressisme pense avoir inventé la tolérance et disqualifie pour intolérance tout ce qui n'est pas lui. Le débat n'est donc pas possible. Vous pensez que la société est légitime à établir une hiérarchie juridique entre les sexualités, c'est bon, vous êtes un homophobe. Pourtant, vous avez beau insister, dire que vous n'êtes pas pour une pénalisation de l'homosexualité, ou que votre pensée n'est pas fondée sur une réprobation d'ordre moral mais sur l'idée que vous vous faites de la société, c'est foutu: il faut être pour le mariage et l'adoption par les homosexuels. Aucun argument ne vaut face à ce dogme moderne.
Rédigé par : Julien | 21 juin 2007 à 14:09
@ sbriglia,
mais il ne nous a jamais été amené, ici même, à condamner les propos de G. Frêche ( pour autant que je m'en souvienne ) et personnellement je les juge de la même façon que ceux de Mr Vanneste croyez-moi
dans les deux cas, ces propos sont plus que condamnables et me donnent la nausée
@ Bernard,
entre faire une blague sur les homosexuels pour faire rire et un député qui tient de tels propos, ne croyez-vous quand même pas qu'il y a une différence ?
Entre les chansons de Brassens et dire que les homosexuels sont des sous-hommes, là encore ne croyez-vous pas qu'il y a quand même une énorme différence ?
mais pour vous, ça n'a pas plus d'importance que de dire : "je n'aime pas le poisson parce qu'il y a des arêtes"
j'ai du mal à comprendre que très peu de personne, ici même, ne condamnent de tels propos ou pire ne voient pas la gravité de telles paroles
et une fois encore mon indignation et ma nausée ( cher sbriglia et consorts ) n'ont, mais alors vraiment, rien à voir avec l'étiquette politique de ces personnes
pour moi messieurs Frêche et Vanneste sont à mettre dans le même sac d'ordures ... j'ose dire ordure puisqu'ici même on me dit que traiter les homosexuels de sous-hommes relève de la liberté d'expression
alors les ordures aussi doivent relever de la liberté d'expression
Rédigé par : Ségo | 21 juin 2007 à 10:56
@ Bernard
"Si on suit votre raisonnement on a (peut-être) le droit de penser mais pas de parler, jusqu'où devra-t-on interdire la parole ?" Il me semble que la limite est fixée par la loi sous les critères d'injure publique, atteinte à l'honneur, appel à la discrimination, au racisme, à la violence, à la haine.
Par chez moi, voilà qu'on compare quelqu'un aux nazis sans que grand monde semble s'en émouvoir, excepté la victime de l'injure suprême.
Je vous assure qu'on va surveiller attentivement la célèbre requête: "application de la loi."
Rédigé par : Fleuryval | 21 juin 2007 à 10:37
De toute manière - et je suis surpris de devoir le rappeler sur le blog d'un magistrat -, les propos de Vanneste, repris in extenso plus bas dans des commentaires, ne sont pas une opinion mais un délit.
Il a d'ailleurs été condamné pour cela. Et je m'étonne qu'un tel délit puisse être réitéré sur... un blog de magistrat sans qu'il ne prenne ses distances (je ne parle pas de censure, entendons-nous bien ; juste de dire qu'on ne s'associe pas à ce délit).
__________________
On peut parfaitement le regretter et militer pour que la loi change, que la discrimination et les propos homophobes soient autorisés au nom de la "liberté d'expression" (on verra qui l'emportera) mais en attendant elle doit s'appliquer comme dans toute démocratie.
_____________________________
Et il y a une mauvaise foi scandaleuse à comparer des phrases telles que "les homosexuels sont une menace pour l'humanité" et "je n'aime pas le poisson".
La première est délictueuse et appelle indirectement à l'élimination de millions d'êtres humains (les triangles roses, ce n'est pas si vieux), la seconde n'est qu'une opinion qui ne lèse ni les poissons (au contraire) ni même les consommateurs de poisson (au contraire : si la consommation diminue les cours baisseront).
Quant à "l'association de marins-pêcheurs", elle aura bien sûr le droit de protester, mais il est évident qu'elle perdrait un éventuel procès...
_______________________
Autre malhonnêteté intellectuelle : le bottage en touche.
On parle de Vanneste, on vous réplique Frêche.
Là il est question d'un délit concernant l'homophobie. Point barre.
Frêche, c'est un autre délit (injure raciale, je crois, insultes publiques).
Personnellement je condamne autant l'un que l'autre, et s'il avait été question de Frêche je ne l'aurais pas excusé en balançant Vanneste.
Cela me fait penser à ces considérations sordides sur les millions de victimes, la peste brune justifiant les nazis en comptant les victimes de Staline, les fossiles staliniens faisant de même à l'opposé, et les deux camps se rejoignant dans l'ignoble et la connerie.
Rédigé par : Benjamin | 21 juin 2007 à 10:14
much ado about nothing ?!
aurait dit Shakespeare , j'en suis certain , même si je l'imagine bien - à son époque - " passant " - à la télé un samedi soir tard !
sinon Monsieur D'Ormesson - qui a tout compris de ce "plus" médiatique , académicien de son état , a fait une " apparition " à la Nouvelle Star hier soir :
alors pourquoi refuser à P. Bilger un nouveau passage en petite lucarne ?
sinon , pour conclure et rebondir sur l'appel du 18 juin : pour vous remonter le moral , dites-vous bien qu'à travers votre blog , au "lu" de tous les "post" disséminés ici voire là , vous remettez définitivement en question l'ad'âge suivant :
" ce ne sont que les feuilles ( mortes ) que l'on ramasse à l'appel ! "
Rédigé par : Cactus s'interroge | 21 juin 2007 à 09:40
J'aurais souhaité vous voir développer le même thème lorsque Georges Frêche traitait les harkis de "sous-hommes" mais vos "indignations" et vos "nausées" (entre deux mots, ségo, choisissez le moindre) sont par trop sélectives pour que nous puissions désormais y prêter quelque attention... sans nul doute la lassitude qu'entraîne tout sectarisme... et pourtant, sur ce blog, il ne manque pas de talents et d'ouverture d'esprit qui ne puissent vous inspirer à défaut de vous convaincre...
Rédigé par : sbriglia | 21 juin 2007 à 09:21
@ Benjamin
"mais il est aussi tout à fait possible que vous ayez été tellement ennuyeux qu'il fallait bien couper ce qui aurait fait zapper le téléspectateur: une émission de pur divertissement n'est pas un débat sociétal."
Et si le fond de la question était là.
Depuis quelques semaines on nous dit dans la presse que L. Ruquier ne poursuivra pas à la rentrée "On a tout essayé".
Ce qui est mis en avant ce serait le désir de L. Ruquier de faire dans le sérieux, le profond, le culturel, le je ne sais quoi encore.
Qui peut soutenir sérieusement que "On n'est pas couché" se situe dans le profond, le grave et le culturel ?
Que L. Ruquier fasse du divertissement et que son divertissement ne corresponde pas à mon goût ne me gêne en rien.
Mais tout n'est pas égal à tout.
Qu'on cesse seulement de définir avec complaisance et ignorance ce type de programmes comme des références en matière de culture et de débats de société.
Dans un débat être à la hauteur de ce qu'est réellement une confrontation d'idées et de points de vue, être dans l’exigence de la liberté d’expression et dans la nécessité et le souci de l'indépendance d'esprit ne sont pas à la portée de tous.
C'est tout.
Et c'est aussi en raison de cela qu'un Philippe Bilger n'a rien à faire, ni rien à prouver dans ce qui ne constitue qu'un DIVERTISSEMENT à la mode jet set, show biz, idées courtes, jeux de massacre miniatures.
Avec des invités qui se croient obligés de JOUER un rôle ou d'adopter des postures ne relevant que de cette gamme.
Ce qui est insupportable c'est que des L. Ruquier se réservent le droit de savoir et de juger ce qui est transcendant, intéressant ou ennuyeux pour le téléspectateur.
Je leur reconnais ce parti pris. Mais dans le cadre d'un divertissement qu'ils assument comme tel.
Rien de moins. Rien de plus.
Rédigé par : Véronique | 21 juin 2007 à 07:54
@ Ségo
Si on suit votre raisonnement on a (peut-être) le droit de penser mais pas de parler, jusqu'où devra-t-on interdire la parole ? Et surtout au nom de quoi ? La parole n'est-elle pas la traduction de la pensée, donc on ne devrait pas avoir le droit de penser, toujours en suivant votre raisonnement... Des chanteurs comme Brassens, Brel ou des humoristes - Fernand Raynaud entre autres - ont plus ou moins raillé les homosexuel(le)s, doit-on au nom de la bonne conscience interdire leurs chansons ou sketch d'antennes ou débaptiser les collèges ou lycée Georges Brassens sous couvert que ce chanteur parle dans sa chanson "Trompettes de la renommée" de crime pédérastique ? On imagine toutes les interprétations que l'on peut faire de cette phrase. Pourquoi ne pas aussi réunir un concile pour faire enlever les pages de la Bible ayant trait à la destruction de Sodome et Gomorrhe ou assigner Dieu en justice pour génocide homophobe (je suis très sérieux quand j'écris ça, car au train où vont les plaintes certains en seraient capables)...
La très sérieuse Françoise Héritier qui n'a jamais caché son homosexualité peut, elle aussi, se voir attaquer en justice quand elle condamne les échangistes et partouzeurs chroniques des plages naturistes du Gard sous couvert que ces pratiques sont vecteurs du SIDA... Etre echangiste et partouzeur chronique, n'est-ce pas une orientation sexuelle ? ... Qu'est ce qu'une orientation sexuelle, jusqu'où peut-on parler d'orientations sexuelles ?
Après toutes ces interrogations, pour moi, les propos de Monsieur Vanneste que je considère gratuits et qui ne regardent que lui n'ont pas plus d'intérêt que de dire que je n'aime pas le poisson parce qu'il y a des arêtes dedans, bien qu'encore il faille que je me méfie de ne pas avoir une association de marins-pêcheurs qui me traîne en justice.....
Rédigé par : Bernard | 21 juin 2007 à 07:02
@ Marcel Patoulatchi,
ma réaction envers Mr Vanneste n'a rien à voir avec le fait qu'il soit de l'UMP
il aurait été du PS que ça aurait été la même chose
comment peut-on défendre un tel homme et de tels propos ? au nom des libertés publiques ? Sachez que la liberté d'expression ne donne pas le droit de dire tout et n'importe quoi; ces propos sont fort heureusement sanctionnés par la loi française
je dis heureusement parce qu'étant donné la réaction des élécteurs de Mr Vanneste et la vôtre : on ne serait pas loin de passer des paroles aux actes : il n'y a qu'un pas me direz-vous
Mais trouvez-vous normal de dire que les homosexuels sont des personnes inférieures qui menacent la survie de l'humanité et qu'il conviendrait de les traiter psychologiquement ...
alors oui je confirme : j'en ai la nausée
mais vraiment : ça n'a rien à voir avec son appartenance politique et si vous croyez que ma réaction est liée à son étiquette politique : c'est ( excusez-moi ) que vous n'avez rien compris
Rédigé par : Ségo | 21 juin 2007 à 00:12
Quand je lis ce déferlement de haine dans les commentaires (pas dans le billet),
cette apologie masquée de l'homophobie (PS : je suis un hétéro pur et dur, inutile de la jouer "communautaire" avec moi), ces "bons mots" autour de "trou", cette apologie de Vanneste, cette haine sous-jacente des Juifs je me dis vraiment qu'il y a encore de sérieux problèmes en France.
PS: Mustapha me fait rire, moi
PPS: vous par contre, vos geignements m'agacent. Il est possible que vous ayez été victime de coups de ciseaux "orientés" dans votre controverse avec Benichou (qui ne me fait pas rire, lui) mais il est aussi tout à fait possible que vous ayez été tellement ennuyeux qu'il fallait bien couper ce qui aurait fait zapper le téléspectateur: une émission de pur divertissement n'est pas un débat sociétal.
Comparer Durand et Ruquier est absolument ridicule: le concept des émissions est totalement différent.
Et je ne sais pas si vous êtes "martyrisé" mais j'ai souvent vu Polac se faire ramasser (à ma grande joie d'ailleurs) sans que les ciseaux d'anastasie ne le protègent.
Curieux je suis, de voir si ce commentaire qui n'est pas dans la ligne générale demeurera.
Rédigé par : Benjamin | 20 juin 2007 à 22:12
Absolument, l'homosexualité constitue un apartheid entre les sexes et donc une menace : vous pouvez donc avoir la nausée, Ségo. C'est aussi une menace pour la liberté d'expression.
Pas de regret pour Ruquier : PB, vous aurez plus de succès...sans lui !
Rédigé par : Pro-V. | 20 juin 2007 à 20:37
Ségo,
Ce qui me donne la nausée, puisque vous en parlez, c'est que vous vous posez en grand ami des libertés publiques en niant la liberté d'expression de vos ennemis politiques.
Ayez au moins le mérite d'être cohérent, que diable !
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 20 juin 2007 à 19:14
Concernant Michel Polac, le mieux est de l'écouter, d'observer les rires complaisants de Laurent Ruquier :
http://www.dailymotion.com/video/x1veby_michel-polac-est-il-pedophile
Puis éventuellement de le lire, un passage qu'il est « nunuche » de considérer comme « pédophile » (si l'on peut considérer ce terme approprié) selon lui :
« Oui, j’ai vécu cela à 14 ans avec I. J’ai défailli comme on disait au XVIIIe siècle, rien qu’en frôlant son ventre nu avec mon ventre. (...) De même avec un autre I. à 28 ans, il avait 18 ans environ, mais ce fut moins foudroyant car je l’avais pris pour un tapin : et enfin à 40 ans, avec ce curieux gamin un peu bizarre, sauvage, farouche, un rien demeuré, fils de paysan, orphelin peut-être, qui devait avoir 10, 11 ans, peut-être moins, et qui m’a si étrangement provoqué jusqu’à se coucher nu dans ma chambre d’hôtel en me racontant une obscure histoire de relation sexuelle avec un homme de son entourage et je me suis rapproché de lui, et il était nu sur le côté, et j’ai seulement baissé mon pantalon et ai collé mon ventre contre son cul, et j’ai déchargé aussitôt, en une seconde, dans un éblouissement terrible, et il a eu un petit rire surpris comme s’il s’attendait à ce que je le pénètre, il paraissait si expérimenté, si précocement instruit, tout en ignorant ce que cela signifiait, tout en étant capable de préciser ce qu’il savait ou voulait. »
Extrait de 'Journal', récit autobiographique de Michel Polac, p.147
Que dire ensuite d'un tel fleuron du « paysage audiovisuel français », « critique » qui démonte des livres pour motifs personnels. Je ne m'étendrai pas, me refusant à donner dans l'injure publique, ne voulant pas m'abaisser à son si médiocre niveau.
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 20 juin 2007 à 19:12
Pour millet, vous avez commis le sacrilège suprême, celui d'être de province, vous rendez-vous compte ? Vous ne pouvez donc être à la mode capitalocentriste, ce qui est le pire des crimes, convenons-en.
Les pantalons moulants et le piercing ou le cercueil. Le vingt et unième siècle sera celui de la mode ou ne sera pas. Je suis à la mode donc je suis... Pauvres hères, pauvre ère.
Qui interdit à l'autre le droit à la différence ?
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 20 juin 2007 à 18:30
A Têtuniçois,
Le soleil doit frapper fort en 06.
La télé française transpire l'athéisme et l'anticléricalisme et vous voudriez qu'en plus, elle nous inflige Onfray.
Il y avait déjà ses bouquins remplis de contre-vérités puis son blog dans le Nouvelobs ( heureusement arrêté).
CSA que fais-tu ?
Rédigé par : Polochon | 20 juin 2007 à 17:27
Merci à Laurent Ruquier de nous épargner un débat stérile sur les propos indéfendables de cet individu, qu'on le laisse croupir dans son homophobie provinciale haineuse, de tels sujets ne devraient même pas faire l'objet de polémiques et ne font que créer un doute comme pour le négationnisme. Les tribunaux ont tranché, l'affaire est enterrée, je ne voudrais pas que ce personnage en profite pour bénéficier de l'éclairage médiatique qu'il ne mérite pas.
Rédigé par : millet | 20 juin 2007 à 17:21
Permettez-moi tout d’abord de venir présenter le « ras-le-bol » d’une ménagère qui en a assez d’être assimilée aux « blondasses » qui sont dépeintes comme tombant en pâmoison face à un Ruquier ou n’importe quel autre mâle, sous prétexte qu’il est ou serait membre d’une prétendue « haute société ».
Ménagères constamment accusées de regarder les émissions nullissimes de la télévision française.
Pâle excuse avancée par ceux qui tentent de justifier la nullité d’une télévision qui s’enfonce de plus en plus profondément dans la médiocrité.
Mais, selon un député, les Français ne se plaignent pas de leur télévision !!! Alors !!!
Premièrement, je leur dis, sachez qu’à un Ruquier, je préfère me détendre en lisant, par exemple, les billets de monsieur Bilger.
On s’endort, pardonnez cette vulgarité, moins « con ».
Ensuite, à ceux-là toujours, je leur dis : « Scheise » !!
De cette émission populaire, il n’est pas nécessaire de vous rappeler, monsieur Bilger, que monsieur Ruquier est un spécialiste du plaquage télévisuel, pour cela, il y a eu récemment, et vous le citez : Doc Gynéco ; mais plus éloigné Muriel Robin, Bernard Tapie….
Son chroniqueur, Michel Polac, serait responsable du départ anticipé de plusieurs invités, il estimerait pour l’expliquer, que « les vedettes se ridiculisent en se montrant susceptibles ».
De son émission radiophonique, il y a eu le départ de Demis Roussos et de Ophélie Winter. A leur sujet, il aurait déclaré, cynique : « Ce ne sont pas les plus grandes flèches du monde du spectacle qui se barrent ! »
Alors, entre le fils de PPDA, la fille de P.Laffont, le sortant de la Nouvelle Star, l’ex Hallyday, une ex miss France ? et un champion patineur…
Qu’auriez-vous fait dans cette galère ?
Tendre l’autre joue ?
Vous avez votre dignité, vous n’avez pas à risquer de l’écorner dans ce genre d’émission, où seul M Ruquier rit de ses blagues nullissimes, preuves d’un mauvais goût.
Si cela peut vous détendre, lisez nos commentaires en vous passant des bandes de rires sonores, ce sera plus gratifiant et moins triste.
Aussi, monsieur Bilger, imitez Maurice Clavel qui en 1971, avant de quitter le plateau de l’ORTF, lança à son entourage sans sourciller : « Messieurs les censeurs, bonsoir ! »
Rédigé par : Marie | 20 juin 2007 à 15:11
@ Danièle,
je ne suis pas d'accord avec vous sur le fait que l'UMP n'aurait pas soutenu Mr Vanneste
je pense tout le contraire :
d'une part parce que ce dernier s'est présenté sous l'étiquette CNI-UMP qui est la filiale de l'UMP
d'autre part parce que l'UMP n'a opposé aucun candidat à ce monsieur ce qui indirectement revient à lui donner son soutien
quant à l'argument donné par l'UMP de dire qu'ils n'ont trouvé aucun candidat à opposer à Mr Vanneste : il vaut mieux encore en rire
l'UMP et NS ont cautionné purement et simplement ce candidat
il faut peut être faire un rappel des propos de Mr Vanneste qui au sein même de l'Assemblée Nationale avait affirmé que "le comportement hommosexuel est une menace pour l'humanité et sa survie" mais également que "l'homosexualité est un apartheid entre les sexes et est nuisible pour l'intérêt général" et de conclure que "l'homosexualité est une menace pour l'avenir"
et cet homme est réélu en tant que député de la République française ... j'en ai la nausée
Rédigé par : Ségo | 20 juin 2007 à 13:45
Je dirais Philippe que c'est un honneur que de ne point aller à cette émission...
Je n'arrive décidément pas à la regarder plus de cinq minutes (et encore c'est un record...)
Cependant je comprends votre frustration (car frustration il y a...).
Malgré la qualité moyenne (voire médiocre !) de notre programme télévisuel, ce monde-là attire et l'on se dit parfois que notre pensée (la plus logique !), notre avis (le meilleur !), et nos opinions sont les meilleurs du monde et qu'on aimerait bien que tout le monde les entendent.
Malheureusement, la télé ne sert pas à cela. Peu d'émissions sont justes, objectives et totalement désintéressées.
Au final, ne pas aller chez Ruquier n'est pas un mal...
Sur ce : Bonne fête de la musique
Rédigé par : marie | 20 juin 2007 à 13:08
Christian Vanneste un homme courageux, je dirais menteur, homophobe, qui continue à bafouer la loi, qui a laissé croire à ses électeurs qu'il était investi par l'UMP. La majorité de ces électeurs ont voté pour l'UMP et pas pour lui. Il le sait très bien d'ailleurs, sur son blog il ne voulait pas qu'on dise qu'il n'était qu'un candidat CNI, tous ces commentaires-là étaient censurés. Une vidéo des propos de Christian Vanneste : http://www.dailymotion.com/GayClic/video/x2aiy5_christian-vanneste
Rédigé par : Danièle | 20 juin 2007 à 09:14
Ruquier, c'est pas mal de vulgarité, non ? Alors...
Ruquier, ce n'est pas toute la télé, heureusement !
Rédigé par : Bulle | 20 juin 2007 à 04:33
Et oui, très bien vu de la part de Fleuryval, vous venez de faire votre appel du 18 Juin. Félicitations pour cette trouvaille à mon "collègue" contributeur.
Véronique a plus que raison, Ruquier ne vous mérite pas.
Je comprends peut-être votre motivation si elle consiste à être le chien dans le jeu de quilles, mais ils ne veulent être que chiens et non quilles.
La très mince critique que je pourrais apporter à votre introduction dans votre dernier livre serait que lorsque vous écrivez que les invités, dès qu'ils sont victimes d'un journaliste ou d'un animateur, ne doivent pas tendre l'autre joue mais rendre les coups, vous omettez qu'ils n'en ont aucune possibilité. Il n'y a plus guère de directs, en dehors de Durand et Taddeï donc tout peut être coupé au montage, de surcroît vous montrez les crocs une fois en réponse à une morsure et vous n'êtes plus jamais reçu dans la petite lucarne.
De part la qualité de vos réquisitions, de votre pensée, de vos écrits, vous avez un statut, une reconnaissance, une tribune, un relationnel et vous vous retrouvez malgré tout désinvité probablement suite à une critique qui n'a pas plu. Imaginez la possibilité plus que réduite pour un chanteur "has been", un Ludovic Lefebvre qui aimerait s'expliquer avec Aubenas, Clément ou Lesigne à l'antenne, un comédien tourné en ridicule parce que pas joli ou trop vieux, un homme politique brûlé après une chasse aux sorcières de façon injuste, un écrivain qui ne donne pas l'os à ronger à la doxa. Je suis d'accord qu'il faut rendre les coups... Oui, mais pour le citoyen lambda, celui qui n'appartient à rien par choix ou impossibilité... Comment faire ?
Dans le découpage de ce qui serait moral en télé, les humiliés n'ont jamais la possibilité d'un droit de réponse.
L'excellente Elisabeth Lévy a produit sur France-Culture une émission nommée "Premier pouvoir" où elle critiquait les médias, elle a tout bonnement été déprogrammée et encore elle a eu des prix, elle est connue et reconnue, elle est du métier. Beaucoup d'intellectuels furent diabolisés ces dernières années, souvent de façon injuste, mais ils ont eu au moins cela, les autres ne bénéficient que d'un méprisant silence, d'une lourde indifférence.
Je sais par mon expérience que les acquittés d'Oureau ont eu une normale réparation parce qu'ils sont passés dans les médias, d'autres et moi avons au contraire fait les frais de leur médiatisation. J'enfonce le clou, mais si la fille du gentil monsieur Martel n'avait pas été journaliste à la Voix du Nord et n'avait pas su se battre aussi vaillamment par amour pour son père, ils seraient certainement restés les monstres fabriqués par une presse soucieuse d'avoir ses Dutroux nationaux, par une instruction à charge médiatique. Après ils se sont métamorphosés en bons clients et ils ont bien fait vendre, nous en avons vu l'outrance des Dutroux d'Outreau au trou outragés (j'adore les chants lexicaux, je suis fier de celui-ci). Vous remarquerez qu'avant, en tant que coupables c'étaient des notables et qu'après, innocentés, ils devinrent des sans-grades victimes du système, donc même le statut social varie en fonction du bon vouloir du supposé bon papier, où est la réalité dans la fiction (je la connais parce que j'étais sur place et que je connais une bonne partie des "acteurs") ?
Monsieur Sarkozy avec ses qualités et ses défauts n'est pas magicien, à condition que sa motivation de remettre le réel en place, de tuer le politiquement correct et la repentance soit sincère, il essaiera mais je ne vois pas quelle baguette magique il pourrait nous sortir ?
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 20 juin 2007 à 04:07
Laurent RUQUIER est connu pour "élargir le cercle de ses amis", ne vous étonnez donc pas que vos propos sur le courageux député Vanneste vous aient valu un banissement !
Rédigé par : Philippe | 20 juin 2007 à 00:10
Etre écarté d'antenne un 18 Juin, finalement n'est-ce pas une sorte d'hommage ?
Rédigé par : Fleuryval | 19 juin 2007 à 23:05
"N'aurais-je pas assez fait preuve de connivence ? N'aurais-je pas autant souri, en me forçant, qu'Eric Zemmour ? Aurais-je trop défendu mon point de vue ? Aurais-je, par une gravité ennuyeuse, dénaturé l'atmosphère à se tordre de l'émission ?"
Philippe, cessez de vous faire des noeuds au cerveau.
Les connivences, les sourires forcés, les points de vue sans point de vue, les vulgarités, les ignorances, les pas avoir lu un paragraphe des livres qu'on présente, les foutages de gueule à la chaîne. .
Ils sont profondément lassants, tous ces gens.
Ségo de votre blog vous pose la seule question qui vaille.
Seriez-vous à votre place ?
Merci Laurent Ruquier d'avoir permis à PB d'échapper à la sacrée soirée.
Ouf!
Je crois bien que j'aurais été capable de tout tenter pour dissuader PB d'être dans cette télé.
Rédigé par : Véronique | 19 juin 2007 à 20:56