Ainsi, la société des rédacteurs du Monde (SRM), réunie en assemblée générale, a adopté à l'unanimité moins trois abstentions une motion de défiance à l'égard d'Alain Minc.
Les journalistes déplorent son engagement en faveur de Nicolas Sarkozy et le jugent inconciliable avec sa fonction de président du conseil de surveillance, poste qu'il occupe depuis 1994.
Il y a un tel embarras du choix pour la méfiance que je n'ose croire que c'est le seul motif de celle-ci.
N'est-ce-pas, Laurent Mauduit ?
Je voulais faire dodo mais comme je ne peux m'empêcher de lire (même tardivement) ce blog... je suis tombée sur ce commentaire : "Il est rassurant de constater que les hyènes se mangent entre elles, que nous ne sommes pas leur seul festin. Je connais quelques dessous de la télé, j'adorerais connaître ceux de l'édition et de la presse écrite. C'est très honnêtement un vivier voire un vivarium qui est un sujet passionnant pour une observation."
Je suis pigiste. Je puis vous assurer que je crois (toujours nuancer) connaître le monde de la presse écrite. Au cours de mes périodes de galère et de CDD, j'ai eu de croustillants entretiens avec les rédacteurs et rédactrices en chef de pas mal de journaux ou magazines ! Ben, je ne sais pas si je suis tombée dans ce fameux vivier (sourire).
Pourtant, je le préfère à celui du chômage.
Et de l'extérieur, tout semble plus évident lorsqu'il s'agit de critiquer.
Le métier de journaliste est de nature à informer autrui.
Je n'ai jamais mangé une consoeur ou un confrère. Je pense que ce sont les chefs qui, dans toutes les professions, s'allient ou se bouffent le nez pour conquérir le pouvoir. J'ai bel et bien écrit "dans toutes les professions" !!
Je vous assure, tous les journalistes ne sont pas la réincarnation de Satan... :))
Et, d'ailleurs, Monsieur, pourquoi des serpents ? Pauvres bêtes, elles n'ont pas choisi de répugner par leur apparence... :) d'ailleurs, y'a pas mal de gens qui apprécient les serpents...
" (...) au-dessus de nos têtes (...)"
SSSSSSSSSSSSssssssssss !
Bouh! (aha)
Rédigé par : Parisot Catherine | 03 juillet 2007 à 00:49
"Alain Minc a été condamné le 28 novembre 2001 par le tribunal de grande instance de Paris à verser 100 000 francs (15 244,90 euros) à titre de dommages et intérêts pour plagiat, reproduction servile et contrefaçon, pour son ouvrage intitulé "Spinoza, un roman juif", dont le tribunal a statué qu'il était une contrefaçon partielle de l’ouvrage "Spinoza, le masque de la sagesse" de Patrick Rödel."
source :wikipédia
...à vérifier donc...
faisons preuve de défiance envers cette info...
...Quoique...un homme qui plagie Spinoza n'est pas foncièrement inapte à être au conseil d'administration du Monde...
...et puis il est "bélier" comme moi, c'est-à-dire un entêté de l'avant-train...à ne pas confondre avec l'âne qui, lui, est un entêté de l'arrière-train...
Comme dirait Vialatte, on voit là toute la différence : le premier refuse de reculer, le second d'avancer...
Rédigé par : sbriglia | 28 juin 2007 à 14:21
Je connais peu Alain Minc sinon par ce qu'on en dit.
Quelles sont ses réussites en tant que chef d'entreprise, de presse ou comme conseiller ?
Pourrait-on m'éclairer ?
Merci. Les faits seuls, bien entendu.
Rédigé par : mike | 28 juin 2007 à 09:55
Mon dieu... Alain Minc ! Le Mascarille des Précieuses, le cuistre, le fat, l'imbu, l'imposteur, Amédée ou comment s'en débarrasser ! L'homme dont les fulgurances visionnaires sont caduques moins d'une minute après avoir été émises.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 28 juin 2007 à 08:55
Le vote de défiance des rédacteurs du Monde relève de la dictature stalinienne. Leur vote aurait été certainement orienté autrement si Alain Minc avait été sympathisant de Ségolène Royal, D'Jack Lang ou José Bové ...Le "camarade" Patrick Le Hyaric devant se retrouver bientot au chômage, sa maison mère étant sur la pente fatale, je suggère aux rédacteurs du Monde de faire un clin d'oeil à celui-ci afin qu'il en prenne la direction et qu'enfin un vote de confiance ad aeternam sorte de l'urne.
Ecole des mines, I.E.P, E.N.A... Il est normal qu'avec un tel parcours Alain Minc ne soit pas un lobotomisé de la politique et qu'il ait des engagements déterminés et responsables. La gauche a vraiment du mal à concilier information et démocratie...
Rédigé par : Bernard | 28 juin 2007 à 08:34
Je partage le point de vue de Luc et son humour sur "l'expression" Nicolas Sarkozy. Je sature aussi, d'autant que ses ministres ne font que de la figuration. Dernier sujet en date, la réforme de l'université...
Rédigé par : Bulle | 28 juin 2007 à 05:39
Pour un corps de profession qui hurle sa liberté d'expression à nous en casser les oreilles, je les trouve bien chargés d'un appareil contradictoire : une motion de défiance contre un membre lui-même de surveillance. Nous voici au coeur de la sainte inquisition espagnole, il ne manque plus que les saint Benoît, la roue et Torquemada.
Qui est Mauduit ?
Est-ce un conspirateur, un intrigant comme celui qui était intéressé par la place de Marcel Gauchet et qui avait jeté un soupçon de réaction à son égard ?
Diantre, nous entrons dans Ruy Blas ou l'affaire du collier... Le félon Minc entouré de fourbes et ruffians, voici une intrigue intéressante qui me ravit.
IL est rassurant de constater que les hyènes se mangent entre elles, que nous ne sommes pas leur seul festin.
Je connais quelques dessous de la télé, j'adorerais connaître ceux de l'édition et de la presse écrite. C'est très honnêtement un vivier voire un vivarium qui est un sujet passionnant pour une observation.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 28 juin 2007 à 02:08
Aïe, encore un billet dans lequel figure l'expression "Nicolas Sarkozy"...
Je vous confesse bien volontiers être magistrat... et avoir voté pour lui au mois de mai. Mais ce que je préfère dans votre blog, c'est quand vous vous extirpez de la politique pour parler du monde judiciaire, du festival Simenon, de la politesse judiciaire ou de votre dernier livre !
Bonne continuation
Rédigé par : Luc | 28 juin 2007 à 00:42