Le 17 juin, nous arriverons à la fin du premier cycle présidentiel.
Je ne crois pas que ce soit violer l'obligation de réserve, à laquelle je tiens profondément dans son esprit, que de tenter d'analyser non pas le fond de la politique qui ne me regarde pas, sauf à réagir en magistrat devant les projets judiciaires et les drames que l'actualité secréte à foison, mais la méthode mise en oeuvre, l'action du discours en quelque sorte, et le discours de l'action.
Cette envie m'est venue dimanche après avoir regardé l'irremplaçable émission de Serge Moati "Ripostes", dont le thème se rapportait précisément à la pratique du président de la République. Si j'ai été séduit, parfois convaincu, à l'écoute de certaines interventions - étaient présents notamment Jean d'Ormesson qui a mis de l'aigreur et de la susceptibilité dans son "jeunisme" affecté, Dominique Wolton, Gérard Miller et Maurice Szafran -, je n'ai pas entendu formuler cette idée à mon sens centrale qu'avec Nicolas Sarkozy, la France n'est pas entrée en "hypnose" mais en mouvement perpétuel. D'un coup, c'est l'action qui donne le sens et c'est l'action qui devient morale.
On comprend que devant une telle révolution de la méthode, on éprouve comme un tournis démocratique. Hier, peu ou prou, la politique ne pouvait être qu'un habillage honorable au pire de l'impuissance, au mieux d'une ambition limitée. L'idéologie de laisser du temps au temps et de préférer, pour régler les problèmes, une absence prétendument habile de solution au risque de l'initiative, avait gangrené tous les esprits. L'abstention, par définition, mettait à l'abri des réactions désordonnées et imprévisibles du réel, l'action constituait donc une épreuve à ne jamais surmonter.
Avec Nicolas Sarkozy, c'est l'inverse, sur lequel on n'a pas assez insisté. Cette différence radicale d'approche fait d'ailleurs qu'un magistrat peut, sans trahir d'exigences fondamentales, s'attacher comme à un objet politique non identifiable aux modalités plus qu'au contenu, à la forme plus qu'à la substance. En dépit d'un discours de campagne qui aspirait à lui redonner son importance, le président de la République ne surestime pas les effets de la politique traditionnelle, dont il perçoit les inévitables limites et les déceptions qu'elle peut engendrer. Aussi, davantage que l'action de la politique, il a décidé, me semble-t-il, de privilégier une politique de l'action. On aboutit à ce paradoxe que la chose politique recouvre ses droits grâce à une démarche qui ne fait plus d'elle une inspiration mais une conséquence. Nous nous trouvons confrontés à un existentialisme de la gestion publique : l'existence précède l'essence.
Ce retournement, qui met le président de la République en première ligne, le fait bénéficier d'une autorité par l'exemple, dont le défaut expliquait hier beaucoup d'atonie et de carences. Sur un plan anecdotique, il est frappant de constater comme, à peine nommés, les membres du gouvernement ont d'emblée pris le pli "à la Sarkozy" de bouger pour donner au moins l'apparence d'un mouvement avant de promouvoir, qui sait, le bienfait d'une réforme.
Cette action dans les domaines national et international, avec ses réussites et ses réticences, est facilement identifiable au regard de la stratégie de communication que le candidat avait victorieusement expérimentée. Celle-ci ressemble trop à sa personnalité profonde pour que le président de la République ne la poursuive pas. Non seulement, comme cela a été dit lors de Ripostes, Nicolas Sarkozy communique aujourd'hui pour agir demain mais sa communication d'aujourd'hui représente elle-même une action instantanée. Les mots ne sont pas laissés au rancart. Ils ne sont plus destinés à masquer les béances entre ce qui est promis et ce qui est tenu mais à prendre leur part dans une vision politique où rien ne doit échapper à l'obligation de l'action. Le langage qui met une volonté en mots devient donc un instrument au même titre que d'autres formes plus évidentes d'entreprise et d'activité.
L'action acquiert un statut très particulier. Elle n'est pas destinée à gérer l'acquis, elle n'a pas pour vocation de maintenir l'ordre des choses ou, par un subtil mélange de compassionnel et de misérabilisme, de remplacer la puissance de faire par les élans du coeur. L'action n'a plus qu'une seule finalité mais capitale. Là où Nicolas Sarkozy passe, il n'est pas concevable que quoi que ce soit demeure tel quel. La réalité non pas trépasse mais se transforme, explose de l'intérieur. Une sorte d'Attila républicain, agitateur de bon aloi qui torture l'immuable pour en faire surgir du nouveau. En ce sens, il n'avait pas tort de se décréter révolutionnaire. Un réel laissé immobile est une offense car il manifeste que l'action n'a pas eu lieu ou qu'elle a échoué.
Quelle meilleure démonstration de cette intensité novatrice que le discours du président de la République devant la plus importante association de défense des personnes handicapées et dépendantes.
D'abord, il a été le premier à s'y rendre. Il y a là un point qui n'est pas anecdotique. En effet, dans tout ce que l'on constate depuis son élection sur le plan de la démonstration tactique, l'élément de surprise, voire parfois de provocation, joue un grand rôle. Hier Eric Besson, aujourd'hui sa présence à cette réunion. D'une certaine manière, un événement, pour classique qu'il puisse apparaître dans le paysage sociétal, devient porteur d'une chance d'étonner lorsqu'il offre une opportunité jamais utilisée encore. La difficulté sera peut- être, à la longue, de trouver dans le vivier du quotidien de quoi nourrir cette passion de l'inédit pour stimuler la curiosité du citoyen.
Ensuite, Nicolas Sarkozy ne s'est pas contenté de faire du "misérabilisme" comme trop souvent on en a fait pour les drames et les handicaps de la vie, mais il a défini une ligne qui constituerait une avancée juridique pour les handicapés et les dépendants. Il n'est pas question de savoir comment cette proposition sera appliquée ou si même elle le sera ! Ce qui compte, c'est qu'il aurait été presque indécent pour lui de toucher un sujet sans y mettre sa marque, sa patte. Rien jamais ne doit demeurer comme avant.
On est passé dans un autre registre que celui qui a vu les gouvernements, toutes tendances confondues, tenter de faire oublier aux électeurs les engagements qu'ils avaient pris. Ce serait trop peu de soutenir qu'une Ferrari a remplacé une 2CV, ou alors une Ferrari qui ne cesserait pas de rouler et créerait son propre trajet. Il y a quelque chose d'étourdissant dans cette emprise de l'action A TOUT PRIX sur un monde et une société qui s'étaient habitués à être traités plus sereinement. Aujourd'hui, tout le monde doit aller vite, le président de la République comme le gouvernement et les citoyens. Le mouvement qu'il a impulsé peut créer des miracles ou, un jour, fatiguer la machine.
Cette représentation permanente d'une volonté en action est passionnante à observer. C'est comme un réveil, un Etat qui se débarrasse des fourmis qu'il a dans le corps.
Une morale aussi, puisque seule l'action, qui nous fait oublier hier pour préparer demain, est morale. Le sens ne vient que d'elle. La méthode de Nicolas Sarkozy, c'est tout bonnement de s'interdire et de nous interdire le moindre repos. Un pays qui ne bouge pas risque de mourir.
Ségo,
Pour de multiples raisons, j'aimerais que nous donnions enfin une chance et une possibilité d'évolution à la Russie (je prends les devants en stipulant que ce n'est pas pour des goulags, des pogroms, du stalinisme, car chaque fois que j'émets ce souhait, j'ai droit à ce genre de commentaire).
Cette dernière, de par ses richesses naturelles, intellectuelles, culturelles, aurait une légitime et profitable place dans l'UE, nous nous passons d'un Etat qui pourrait être notre meilleur allié, un bon partenaire économique.
Sarko n'est pas plus mon poulain que les autres, je suis assez critique à son égard, je pense.
Nombre de ses mesures en préparation ne me conviennent pas et je dirai en temps et en heure ce que j'en pense.
L'attaquer parce qu'il a été une fois en état second, lui interdisant une récidive, le critiquer parce qu'il fait du jogging, qu'il prend le frais sur un yatch, qu'il a des goûts douteux en musique me semble puéril et non avenu. Il fait ce qu'il veut, il a le droit à une liberté égale à la nôtre et des activités contraires aux vôtres ou aux miennes ne sont pas péjoratives pour autant. Quoi qu'il fasse, vous tournez cela en règlement de compte politicien, surtout dans ce qui est en dehors de la politique, d'ailleurs.
Je vais donner un cours de philosophie en attribuant cette punition aux socialistes, vous me copierez cette phrase cent fois, puis réfléchirez sous forme de dissertation à sa signification dans une application au réel :
"Vivre et laisser vivre."
Pour les retardataires chroniques qui ont toujours un combat de retard comme monsieur Lang, sachez qu'aucun délais ne sera accordé.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 14 juin 2007 à 21:38
@ Ségo
Encore une information à lire dans 20 minutes de ce jour.
L'interview de Eric Boever, le journaliste de la RTBF, suite à l'affaire de la vidéo du G8.
Bonne lecture.
Rédigé par : Marie | 14 juin 2007 à 11:38
@ Ségo
Je vous conseille d'aller sur le site de la télévision belge le Soir de ce jour.
En effet, cette dernière et son présentateur vedette ont été priés de présenter leurs excuses après le commentaire de ce dernier avant qu'il ne lance le reportage. Vidéo visionnée 1 000 000 de fois sur internet.
La télévision présente donc ses excuses plates comme l'eau.
Rédigé par : Marie | 14 juin 2007 à 11:11
@ Ludo Lefebvre,
je ne sais pas où vous êtes allé chercher le fait que j'aurais dit que NS était inapte à gouverner en raison de cette histoire
j'ai simplement fait le constat de cette situation et du fait qu'aucune télé française ne l'ait montré : c'est tout
alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit
si vous trouvez ça amusant et sympathique, tant mieux et je vais vous dire moi aussi ça m'a amusé ( peut-être pour d'autres raisons que les vôtres )
mais je dis simplement qu'il ne faudrait pas que ça se reproduise trop souvent et que si c'est le cas, espérons qu'il saura se reprendre comme il a su le faire cette fois-ci parce qu'on parle tout de même du président de la République dans une conférence de presse au G8 et pas de Miss France à la fête de l'Andouille à Vire :
les conséquences d'un dérapage dans un tel état ne seraient pas les mêmes
Rédigé par : Ségo | 14 juin 2007 à 11:02
@ Ségo
Je vous conseille d'aller sur You tube et d'y chercher une vidéo exclusive de la télé libre, datant du 28 février 2007, débat enregistré en direct de l'hôtel Lutétia, entre une certaine personne et monsieur Bruno Julliard.
Bonne vidéo.
Rédigé par : Marie | 14 juin 2007 à 09:39
J'ai vu ce reportage sur la 2 belge.
Oui, et alors ?
Cet homme avec un coup dans le nez était amusant et sympathique, humain ce soir-là. Voici plus de onze ans que je ne bois plus d'alccol, mais j'ai été amusé de la joie de Nicolas Sarkozy.
Il a bu un verre, certainement plus... avec Poutine, c'est charmant. Si ce peut être le dégel entre nos deux grandes nations alors je paye la prochaine bouteille.
Quelle est cette survigilance où un homme décompresse un soir et où tout de suite, il n'est pas apte à gouverner, il a commis un crime, il n'est pas digne... ?
Vous en seriez presque à aller l'inscrire chez les alcooliques anonymes et demander sa démission, cher Ségo !
C'est bien la peine que les socialistes critiquent autant les catholiques, ils sont mille fois plus moralisateurs et casse-pieds que ces derniers... Quels flics de la pensée, alors!
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 14 juin 2007 à 02:16
@ sbriglia,
laissez-moi respirer un peu svp ; arrêtez de me donner des leçons à tout bout de champ : je me demande ce qui vous donne le droit de le faire ?
je ne suis pas magistrat ! et si je viens ici, c'est uniquement en tant que citoyen lambda qui réagit aux différents billets de notre hôte
si vous n'êtes pas d'accord avec moi et bien faites un post en argumentant de vos convictions mais svp pas de condescendance à mon égard
si aux vues des différentes vidéos, vous trouvez que NS était dans un état normal et bien soit ...
mais personnellement et comme la très grande majorité des personnes qui ont eu à commenter ces images, je crois que NS était dans un état ( allez je vais vous faire plaisir ) étrange
ai-je encore le droit d'avoir cet avis ? puis-je encore faire des posts comme bon me semble ?
alors je sais que la version officielle donnée par l'Elysée est de dire que cet état était dû à une course de NS
le simple fait de justifier cette conférence de presse témoigne que même l'Elysée a été gêné par ce comportement
mais si la raison officielle est une légère course de NS : alors on doit s'incliner mais c'est quand même étrange qu'un homme qui fait des jogging tous les jours soit essouflé et dans un tel état après une légère course
quant au rôle des médias, on peut continuer à s'interroger sur leur impartialité et notamment celle de LCI qui était censée retransmettre cette conférence de presse en direct. En effet, alors que la conférence allait commencer, LCI coupa l'antenne pour passer une page de publicité avant de revenir quelques minutes plus tard. Raison pour laquelle, personne n'a vu le passage de la conférence de presse où NS était en difficulté.
Mais internet est passé par là.
Pour finir, sbrigilia, arrêtez de croire que tout ce que je dis ici ou là aura des répercussions sur ma peut-être future carrière. Il m'arrive ici de manier à la fois l'ironie et la provocation ( je l'avoue quelquefois ) mais aussi mes propres convictions.
N'essayez pas de chercher dans mes posts le petit truc qui pourrait ou pas vous permettre de juger de ma capacité ou non à devenir un bon magistrat
Ce blog est un espace de liberté où tout le monde peut venir respirer et donner des avis aussi différents que multiples : alors svp ne me répondez pas avec toute la condescendance que vous avez à mon égard
oui svp laissez-moi respirer
Rédigé par : Ségo | 13 juin 2007 à 20:50
"mais il n'a pas gaffé malgré son état alcoolisé,"...
"notre président qui arrive "bourré" à une conférence de presse du G8 "...
...décidément, Ségo, je crains le jour où l'on vous affectera comme juge d'instruction en province... le moins que l'on puisse dire c'est que vous semblez prendre pour argent comptant les apparences et leur interprétation et ne pas vous poser les plus élémentaires questions sur la cause de ce qui vous a semblé être, de ce qui a été imprudemment colporté comme tel, un dérapage dû à l'alcool alors qu'il est de notoriété publique que NS ne boit pas...
Essayez, je vous prie, dans votre grossière et simplificatrice caricature, dans vos analyses qui ne sont que prédictions ressortant plus du Café du commerce que d'une pensée construite et rationnelle, prédictions dont on mesura jadis l'acuité, de faire preuve sur ce blog, pour celui qui vous héberge et ceux qui vous lisent, d'un peu plus de pertinence et de hauteurs de vue... et d'un peu moins de sectarisme antédiluvien.
Merci !
Rédigé par : sbriglia | 13 juin 2007 à 15:10
@ Ségo
Je peux me tromper mais je crois bien que les premiers à avoir supprimé la gratuité totale des hôpitaux étaient les socialistes.
N'est-ce pas un député socialiste, André Laignel, qui avait fait comprendre, à l'époque où ce parti était majoritaire à l'Assemblée Nationale, que le fait d'avoir la majorité permettait de gouverner en dictateurs. Sa phrase, adressée à la droite parlementaire, est restée célèbre "vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaires". Alors comment le PS peut-il pousser des cris d'orfraie sous couvert que la droite pourrait monopoliser le pouvoir. Pour l'instant le Président Sarkozy semble plutôt ouvert aux débats, en a-t-il été de même pour la gauche ?
Rédigé par : Bernard | 12 juin 2007 à 21:28
@ Ségo
Dimanche soir, j'ai fait la même constatation. Peut-être qu'en réalité certains avaient estimé que "le marchand de sable était passé et qu'il était temps pour les Français d'aller se coucher" il n'y avait plus rien à voir.
Quant à la vidéo sur le G8, elle bat tous les records sur internet. Sur you tube, en particulier où des auditeurs étrangers l'ont placée.
Il y en a une savoureuse, que j'ai découverte, mais je ne sais pas s'il est raisonnable de la signaler sur ce blog.
La fameuse vidéo du G8 est passée ce soir sur iTV. Par ailleurs vous allez sur la presse belge, le Soir en ligne ou sur la presse suisse : le Matin, vous aurez les renseignements, avec vidéo, que la France ne nous a pas gratifiés, auxquels sont adjoints quelques commentaires, bien sûr.
Rédigé par : Marie | 12 juin 2007 à 20:45
2 points :
- pour un politique, dire c'est déjà faire, puisque le discours est un levier de l'action politique (à propos de Sarkozy on peut même dire qu'en tant que ministre de l'Intérieur il a usé et abusé dudit levier).
- Sarkozy révolutionnaire ça me paraît très complaisant pour ce qu'on a vu jusqu'ici : la composition d'un gouvernement qui reprenait beaucoup de têtes connues, puis des premières mesures similaires aux premières mesures de Raffarin il y a 5 ans (une série de cadeaux fiscaux aux plus aisés, censés relancer la croissance).
Rédigé par : Ulpien | 12 juin 2007 à 11:32
@ Marie,
on peut continuer à s'interroger sur nos Médias et leur impartialité à la suite de la soirée électorale de dimanche soir
en effet, lors de cette soirée, nous devions avoir droit à trois grands discours à savoir celui de Mr Hollande, celui de Mr Bayrou et celui du porte-parole du président et accessoirement Premier Ministre Mr Fillon
sur ces trois interview, seule une a été diffusée dans son intégralité à savoir celle de Mr Fillon
les deux autres ont été, par le simple fait du hasard ( sic ), purement et simplement coupées
certainement que les Français ne devaient pas avoir à écouter ce que disaient messieurs Hollande et Bayrou mais que seule la voix de Mr Fillon devait être écoutée jusqu'à la fin
Enfin, pour en revenir à cette vidéo de NS, seul Canal plus l'a diffusée hier midi dans l'émission "En Aparté" : il en aura fallu du temps
mais par contre aucune des autres chaînes n'en a parlé
il est vrai qu'on censure déjà le fait que Cécilia n'aille pas voter, alors notre président qui arrive "bourré" à une conférence de presse du G8 : vous vous imaginez bien qu'on ne le montrera pas à la télé; les Français n'ont pas à le savoir surtout en période d'élection
Rédigé par : Ségo | 12 juin 2007 à 11:04
Sourions un peu, ou tout au moins tentons, je ne veux pas être présomptueux, avec la parabole des deux souris maladroitement tombées dans une casserole remplie de lait : l'une se contente d'appeler au secours et finit par se noyer. L'autre ne cesse de se débattre et se retrouve, sauvée, sur une motte de beurre.
Rédigé par : Parayre | 12 juin 2007 à 10:24
@ Marie
"J'ai très bien compris que M Bilger voulait relever et attirer notre attention sur le "tourbillon" Sarkozy. "L'agité du bocal".
Non seulement M. Bilger désire attirer notre attention. Mais je pense que lui-même est sans doute désorienté, interrogatif et perturbé (oui, perturbé !) par le style Sarkozy.
Évidemment, par rapport à son milieu professionnel (*) plutôt versé dans la discrétion et le gris, l'écart peut surprendre et déstabiliser.
Vous ne pensez pas ?
(*) Rappelons-nous que si on s’en tient, non pas à une hagiographie de M. Bilger, mais à sa biographie professionnelle, celui-ci n’a exercé que le métier de magistrat. De ce fait, la méthode Sarkozy doit quelque peu surprendre.
Rédigé par : Véronique | 12 juin 2007 à 08:33
Alors que le Roi assure son premier rôle dans un film d'action, la Reine, elle, la joue plus primesautière, un jour habité par son rôle de mère, quittant le G8 pour l'anniversaire de sa fille, et un autre habité par son rôle d'égérie en Prada, Nicolas n'est rien sans moi... On aurait pu s'arrêter là... On a supprimé un conseiller aux questions africaines pour créer un nouveau poste, Monsieur de Granville a été nommé conseiller diplomatique auprès de Cécilia Sarkozy qui entend, paraît-il, jouer un rôle sur le plan international... Bientôt au Darfour avec un enfant dans les bras ? C'est Match qui va être content ! On a retrouvé Lady Di !
Rédigé par : Bulle | 12 juin 2007 à 06:02
S’interdire et nous interdire le moindre repos… Permettez, c’est quand même un peu fatigant!
Et l’on sent bien en outre que cela s’arrêtera, que ça ne durera pas ; que lorsque la machine sera, enfin, tombée en panne, l’angoisse la plus noire ajoutera sa touche délétère à l’atonie revenue. Plus on monte haut, plus on redescend bas, c’est tout à fait connu. La propulsion du pays par une fusée, cela donnera à tous une sacrée nausée, et en prime on se cassera la gueule.
Quant à la comparaison avec Attila, elle me frappe car je l’avais faite sur le mode de la satire — pardon pour ce renvoi à l’un de mes textes: http://www.ferraille.net/article-6605307.html
Attila républicain… Jolie formule... Autant dire : Néron respectueux des droits de l’homme… Louis Quatorze constitutionnel… Aristote imbécile… Dernier de la classe devenu le premier du pays.
Tous ces oxymores conviennent d’ailleurs furieusement bien à Sarkozy.
Rédigé par : Ferraille | 12 juin 2007 à 01:55
La vidéo sur Sarkozy est parue en Espagne, en Belgique sur les 2 chaînes. Sur le Net.
Cette vidéo qui circule depuis 4 jours a été censurée en France, il me semble avoir lu que sur BFM et i TV , le son fut coupé.
Il ne fallait pas, pour avoir une Assemblée bleue, compromettre les élections.
NS a dit qu'il voulait raser Mai 68, nous sommes donc revenus à la censure d'avant 68.
Rédigé par : Marie | 12 juin 2007 à 00:49
@ Bernard,
Je n'ai jamais dit le contraire : il est normal que l'UMP appelle les Français à lui donner une majorité
c'est pas cela que je critique mais simplement le fait que les Médias ( encore eux ) nous ont martelé pendant deux semaines que cela ne servait à rien d'aller voter puisque la vague bleue était inévitable
et pire le seul message qu'on entendait, c'était celui de l'UMP qui demandait une majorité large : ceci dit on peut critiquer l'attitude du PS qui ne s'est pas imposé dans cette campagne et qui a baissé les bras un peu trop facilement
résultat des courses : on va se retrouver 5 ans en arrière avec une écrasante majorité UMP faisant ce qu'ils veulent
et je ne crois pas que ce soit une bonne chose pour notre pays
encore plus quand on voit le programme de NS qui commence par diminuer le bouclier fiscal, détaxer les droits de succession en compensant par l'augmentation future de la TVA et les franchises médicales privées
@ Marie,
pour ce qui est de cette vidéo, on peut s'interroger sur le fait qu'aucune télévision française n'ait diffusé ces images
on peut y voir un NS dans un état second au cours d'une conférence de presse du G8 après un repas un peu trop arrosé avec son nouveau meilleur ami Mr Poutine
a priori ça ne doit pas être une info capitale pour nos journalistes, pourtant on peut s'interroger sur une telle attitude
mais il n'a pas gaffé malgré son état alcoolisé, heureusement parce qu'une gaffe sur Poutine peut vite se transformer en guerre
PS : commencez à envoyer vos dons pour toutes les victimes du tsunami bleu de dimanche prochain et dieu sait qu'elles seront nombreuses ces cinq prochaines années
Rédigé par : Ségo | 11 juin 2007 à 23:27
Rectificatif
Il est évident que M Bilger ne participe pas à la campagne de M Sarkozy. C'était de l'humour.
J'ai très bien compris que M Bilger voulait relever et attirer notre attention sur le "tourbillon" Sarkozy. "L'agité du bocal".
Personnellement, je pense que cette agitation aura une fin, une fois les élections dépassées.
Nous serons vite mis face à l'Europe et au fameux mini traité. Nous verrons ainsi comment nous serons mangés.
Et bien sûr commenceront les réformes que les Français vont immanquablement apprécier !!
Rédigé par : Marie | 11 juin 2007 à 23:12
Pardonnez-moi, j'en ai oublié de vous indiquer que c'est sur France Soir.
Bonne vidéo
Rédigé par : Marie | 11 juin 2007 à 22:32
Le moins que l'on puisse dire est que notre "agité" Président anime les conversations.
Monsieur Bilger participe à sa campagne législative du second tour. Je crains qu'il ne soit déçu par la suite.
J'ai le regret pour cela de vous inviter à aller regarder très rapidement la retransmission de la conférence de presse de NS au G8 où le moins qu'on puisse dire et que pour quelqu'un qui a déclaré ne jamais boire, on peut se poser quelques questions sur sa sobriété.
Je suis désolée de détruire vos illusions. La visite vaut le détour.
Rédigé par : Marie | 11 juin 2007 à 22:02
Monsieur,
Simple question : ne craignez-vous pas la mainmise du nouveau pouvoir sur votre prestigieux corps ?
Merci.
Rédigé par : david castel | 11 juin 2007 à 18:20
@ Ségo
Voter UMP est à mon sens assez logique si on souhaite que le président Sarkozy puisse mettre en action son programme ..
Est-ce que, quand le Président s'appelait Mitterrand, la gauche a appelé à voter RPR à l'époque au nom de l'équilibre... NON.
Quant aux riches qui vont encore plus s'enrichir cela devrait donc élargir le fossé entre riches et pauvres et satisfaire le P.S qui aime tant les pauvres, souvenons-nous de Coluche que l'on ne pouvait pas qualifier d'homme de droite et de sa boutade :"La gauche aime tellement les pauvres qu’elle en fabrique"..
Rédigé par : Bernard | 11 juin 2007 à 15:59
Je n'ai pas lu votre note comme le pour ou contre le style hyperactif Sarkozy.
J’ai lu votre propos comme une analyse de ce qui apparaît inhabituel et novateur dans la façon de gouverner.
Je suis d’accord avec vous. Cette morale ou cette religion de l’action tranche nettement avec les gouvernements antérieurs qui se pensaient comme des gestionnaires de "l'acquis" ayant "pour vocation de maintenir l'ordre des choses".
Agissant ainsi, NS répond à une exigence très forte exprimée par la résultat de l’élection présidentielle et confirmée par le 1er tour des législatives.
Je pense également que la méthode Sarkozy est aussi destinée à instaurer un état d’esprit nouveau. Celle qui prône la logique de l’action pour faire mentir l’impuissance et les conformismes.
On peut être sceptique sur la méthode qui brouille les repères habituels en matière d'action gouvernementale. On peut craindre un activisme au détriment de l'action véritable. Mais je pense qu'en arrière-plan de ce style haletant, il y a de la détermination.
Le doute ou la perplexité que peuvent ressentir certains me fait penser que ce besoin d’actions et de pragmatismes est encore très sous-estimé par ceux qui n’ont pas encore compris que la majorité de nos concitoyens rejette l‘immobilisme et attend des réformes de fond.
Pour cela, il faudra sans doute que NS accepte de moins s'exposer et qu’il construise ses actions avec un peu de la patience qu'on met dans la fabrication d'un puzzle ou d'une mosaïque.
@ sbriglia
"une hagiographie aussi prématurée donc imprudente, aussi complaisante donc suspecte..."
Pourquoi, quand PB écrit que NS privilégie l’action à l’inaction, serait-il un hagiographe de NS ?
Vous en avez lu beaucoup, vous, d’articles sur NS qui nous disent que celui-ci serait un feignant, un inactif ou un contemplatif ?
Rédigé par : Véronique | 11 juin 2007 à 15:04
Ségo,
Ne vous inquiétez pas trop pour les immigrés, il y a la discrimination positive, le rapport Machelon qui prévoit la construction d'une mosquée par ville, l'immigration choisie. De plus les ultra-libéraux sont des immigrationistes forcenés, car faire venir des gens prêts à être payés moins cher et à casser l'excessivité des syndicats est bon pour eux, ils ne vont pas y renoncer surtout pas pour des raisons éthiques, "bizness is my bizness." Ainsi les anticapitalistes qui sont pour les régularisations massives servent le grand capital, sont de bons "idiots utiles" pour reprendre l'expression de Lénine. Mais c'est vrai que l'ouvrier français, qui s'en soucie encore, surtout pas la gauche qui ne parle même plus de lui depuis bien longtemps.
Il y a Kouchner et quelques autres socialistes qui sont au gouvernement, l'ouverture leur a été faite... à eux, sur le programme d'autres.
C'est vrai que le petit salaire qui n'a rien à attendre des déductions d'impôts va payer son saucisson deux fois plus cher et va être le grand perdant des mesures... Que dire ? Si le monde était juste, depuis le temps ça se saurait.
C'est toujours l'UMPS qui est sur le devant de la scène et il a tué les autres partis, c'est devenu un parti unique, une démocratie même pas américaine, mais soviétique comme à le grande époque. Avec des élections libres et un seul parti, la fausse scission n'est qu'une affaire d'ego, de légers détails. La politique est la même qu'hier avec un habillage différent, c'est tout.
Depuis le temps que les internationalistes exhibent et imposent leur détestation de la France, vous devriez être content, la "France moisie" est morte hier soir.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 11 juin 2007 à 14:49
"De l'action, enfin de l'action, toujours de l'action : dommage que l'action actuelle de notre Roi de France soit tout sauf constructive pour notre pays..." persifle Ségo... (au fait, les exams ?...c'est bon ?...)
Ce qu'il y a de rassurant dans notre bon royaume de France, je veux dire sur les terres de notre hôte, c'est que dès la première ligne et sans même aller jusqu'au bout du commentaire, on en devine l'auteur...
Amusez-vous, chacun, à tenter de percer son identité dès le premier paragraphe : j'y réussis assez bien... dès le premier mot je m'identifie, Véronique au deuxième, Ludo à la fin de la première phrase, Marcel au troisième verbe, Ségo dès qu'apparaît le prénom de Nicolas, Parayre à la fin du deuxième postulat, JW aux premiers points de suspension, JD Reffait à la première référence à un Juge d'instruction, etc...etc... le plus facile, cactus !
Tout compte fait, il y a encore les post de PB pour me faire interroger jusqu'à la fin... comme le présent... J'ai cru un court instant que Rachida Dati l'avait squatté !
PS (sans ironie)... Ségo, la poursuite de l'utilisation de votre pseudo relève soit de l'acharnement soit de l'impéritie de votre tailleur qui vous a concocté une doublure de veste difficile à exhiber, soit - ce qui est mon choix - de votre scrupuleuse et juvénile candeur... voire de vos profondes convictions...
Rédigé par : sbriglia | 11 juin 2007 à 14:30
Tout à fait d'accord avec JD Reffait. Sarkozy président applique la recette qui a fait sa popularité lorsqu'il était ministre : tout faire pour paraître efficace, sans se soucier de l'être réellement (pourquoi ne pas avouer enfin que Sarko a été un mauvais ministre de l'Intérieur ? Que l'insécurité, dans ses manifestations autant que dans ses causes profondes, n'a pas été traitée ?).
D'autre part, l'arrivée au pouvoir de Sarkozy consacre un tournant hyper présidentialiste dans la vie des institutions de la Ve République. Le pouvoir exécutif tout entier est accaparé par le président. Le gouvernement n'est plus responsable devant l'Assemblée mais devant le président seul. Les ministres sont des godillots, des exécutants serviles sans aucune marge de manoeuvre. Le Parlement, qui est censé représenter le peuple dans ses aspirations diverses, permettre une discussion des projets de loi qui lui sont soumis, est plus que jamais une chambre d'enregistrement, une annexe de l'exécutif, dont la raison d'être est uniquement de fournir une apparence de légitimité démocratique aux lois décidées par l'exécutif.
La réalité du fonctionnement des institutions est celle-là : un chef de l'Etat tout-puissant, entouré d'agents zélés, libre de mener la politique qu'il souhaite. On me dira que 53% des Français lui ont donné leur aval. Certes. Mais quid des autres 47% de citoyens ? L'ouverture ? Vaste blague. Le Parlement ? Foutaise. La moitié de Français qui n'a pas voté pour Sarkozy est contrainte de subir la politique de ce dernier. La démocratie est mise entre parenthèse pendant 5 ans.
Rédigé par : Julien | 11 juin 2007 à 14:21
Lorsque vous mettez en avant la politique de l'action devant l'action de la politique, vous mettez le doigt sans le dire sur la possibilité d'une politique de la gesticulation. Le cosmétique remplace le fond.
C'est ce qui ressort des premières semaines et des propositions : rien de ce qui est annoncé ne bouleverse les blocages fondamentaux. Il faut une remise à plat totale de la fiscalité, elle n'aura pas lieu. Il faut une refonte complète des secteurs de l'intelligence (éducation, culture, recherche), elle n'est pas prévue. Il faut repenser la politique économique en faveur des PME-TPE, on ne voit rien venir. Au lieu de cela, un bouclier fiscal qui limite les effets de l'imbroglio fiscal sans le remettre en question. L'abandon de la carte scolaire institutionnalise les déséquilibres entre établissements scolaires sans en infléchir le cours. La libération des heures supplémentaires demeure un faux-nez pour les PME et TPE dont les carnets de commandes sont vides et qui n'ont pas accès à la commande publique.
Il en est de même pour l'accueil des handicapés en milieu scolaire : les directeurs d'établissements demandent des moyens humains, des accompagnateurs spécialisés. Comment gère-t-on un autiste dans une classe standard ? Quand les parents des autres enfants voient ce type de public arriver, ils cherchent une autre école, démarche que l'abandon de la carte scolaire leur facilitera, tandis que les parents d'enfants handicapés seront bien heureux de trouver un établissement pourri pour leur enfant. Au lieu de cela, on nous sort un grotesque droit opposable.
Institutionnellement, rien sur la régionalisation, rien sur la gabegie que représente le double niveau Département-Région, et quant à la réforme de la justice, à voir le regard de petite écolière de la nouvelle ministre quand elle rencontre des magistrats, nous allons l'attendre longtemps, vous et moi.
Il y a loin de la coupe aux lèvres.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 11 juin 2007 à 10:19
Pourquoi, me disais-je, est-il nécessaire qu'un Haut magistrat, unanimement respecté, en vienne à rédiger une hagiographie aussi prématurée donc imprudente, aussi complaisante donc suspecte... alors même que les critiques du "règne" précédent nous eussent assurément rassurées tout autant sur sa liberté de pensée et de plume ?...
On se souviendra que vous avez été le brillant chroniqueur du Pont d'Arcole, aux tout premiers frimas on se plaira à espérer la même alacrité de plume !...
Rédigé par : sbriglia | 11 juin 2007 à 09:57
Je croise les doigts pour le président Sarkozy car il nous entraîne au-delà de son jogging dans un véritable marathon... et c'est connu, les Français sont surtout sportifs devant leur(s) poste(s) de télévision. Je croise encore les doigts et toujours pour le président Sarkozy car le défi est provocateur, il veut faire gagner, réussir un pays où ces mots sont tabous. N'ai-je pas souvent entendu dire autour de moi : "La France est le seul pays où il est interdit de réussir"... et je m'interroge sur les méthodes . pour ne pas dire les "saloperies" que vont nous sortir les "camarades" pour mettre en difficulté la politique prévue par ce gouvernement... Peau de banane, planche cirée ou croche-pied...
Rédigé par : Bernard-27400 | 10 juin 2007 à 22:54
De l'action, enfin de l'action, toujours de l'action : dommage que l'action actuelle de notre Roi de France soit tout sauf constructive pour notre pays
Cette action vise essentiellement à aider les plus favorisés et à enfoncer les plus démunis : ça c'est de l'action monsieur le président
et s'il vous plaît : pressez le pas, écrasez tout sur votre passage : enfin de l'action en France ( sic )
bouclier fiscal à la baisse, détaxation des heures supplémentaires, détaxation des droits de succession ... tout ça pour un montant de 15 milliards d'euro autant dire presque rien pour notre pays qui roule sur l'or depuis des années ( sic )
mais l'action ne s'arrête pas là puisque notre Roi de France va aller chercher ces 15 milliards en augmentant la TVA : en résumé, moins d'impôt pour les plus fortunés et plus de taxe pour les plus défavorisés : elle est pas belle la vie ( sic )
notre Roi de France prend les habits d'un Robin des bois des temps modernes prenant l'argent des pauvres pour le redonner aux riches ( pas sic malheureusement )
quelle chance nous avons d'avoir un président en action pour mettre en place ce merveilleux programme de solidarité entre les Français ( sic )
mais que dis-je une solidarité qui ne s'arrête pas qu'aux seuls Français mais qui s'étale aux populations immigrées
notre Roi de France, ayant le coeur sur la main, leur propose un aller simple gratuit ( quelle générosité ) en charter vers leur pays d'origine : un magnifique voyage offert par "Identité Nationale Airlines" ( sic )
espérons que Mr Hortefeux en bon pilote de ces charters soit également dans le mouvement impulsé par notre Roi de France : de l'action, de la rapidité et d'ailleurs il n'a pas perdu de temps car après que la marine nationale a repêché les corps de nombreux immigrés morts en essayant de rejoindre l'Europe, la première réaction de notre steward a été d'annoncer un objectif de 130000 interpellations conduisant à au moins 23000 expulsions
voilà de l'action, on pourra cependant reprocher à "Identité Nationale Airlines" de ne pas avoir précisé à l'avance s'il comptait faire atterrir les charters en Afrique ou faire des largages en plein vol : de l'action toujours de l'action, pas de temps à perdre, voyons ( triplement sic malheureusement )
le royaume de France est bien gardé : les Médias sont totalement libres et consciencieux ( sic )( l'AFP poussant l'éthique journalistique à faire des dépêches à chaque jogging de notre bon Roi ), les Riches s'enrichissent de plus en plus et bien protégés par des parachutes dorés qui ne seront pas interdits ( contrairement à la promesse de Nicolas Sarkozy 1er ) et les Pauvres le seront de plus en plus
Mais l'essentiel est préservé : il y a de l'action
Je vais m'arrêter là car je vois que j'ai abusé de cette petite locution latine marquant à la fois mon ironie, ma consternation et ma colère vis-à-vis de cette politique de NS
Mais je vais suivre le mouvement de mon président prônant l'ouverture et l'action : dimanche prochain je vais agir en allant mettre mon bulletin dans l'urne pour lui offrir la possibilité d'avoir la plus grande opposition possible
Simplement ai-je encore le droit de voter pour le PS ou pas dimanche prochain ?
PB pourriez-vous vous renseigner pour moi ? y a-t-il un second tour ? y a-t-il même une élection dimanche ?
Non parce qu'en regardant la télé ou en lisant la presse, j'ai cru qu'il n'y avait qu'un choix possible à savoir celui de l'UMP et que voter autre chose soit ne mènerait à rien soit irait à l'encontre des intérêts de notre beau pays
et dire que ça pourrait paralyser l'action de notre gouvernement : il manquerait plus que ça, qu'il y ait de l'opposition ! Non mais où va-t-on ? ( sic )
Rédigé par : Ségo | 10 juin 2007 à 22:38
OK pour l'action.
Il a pris un risque en s'engageant aussi volontairement et il sera bien qu'il fasse ce qu'il a dit, ce serait du moins un bon début et un grand changement. Ceci me plaît, car finalement peu importe le président, nous n'en sommes plus aux querelles de clochers, pourvu qu'il y ait le résultat.
Si Sarkozy applique effectivement ce qu'il a pris dans le programme de Le Pen, des écolos et de la gauche alors tant mieux.
Je redoute juste que les définitions se mettent à bouger, elles aussi et il est difficile de se remettre à croire en un mouvement qui a été aux affaires si longtemps en ayant tout laissé se dégrader... nous verrons.
Je n'ai que rarement constaté une fête aussi triste que son élection, Thionville, Metz, Paris étaient bien déserts ce soir-là et ses partisans avaient l'enthousiasme mou. Je n'ai pas constaté le grand élan vendu par TF1, mais un grand sentiment de déprime généralisé.
Il pourra toujours ne pas être élu s'il déçoit dans cinq ans, ce qui ne sera peut-être pas le cas.
Tout devrait se mettre en place en septembre. Attendons les premières mesures d'envergure pour voir.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 10 juin 2007 à 20:38