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13 juillet 2007

Commentaires

Aïssa Lacheb-Boukachache

J'aime beaucoup quand vous dites "couilles", Catherine. C'est, hum hum... bandant. Ce monsieur Delarue, n'est-il donc point celui-là même qui écrivit notamment cette histoire de la Gestapo qui fit longtemps autorité dans les cercles d'Histoire ? Si c'est lui, alors effectivement on est dix tons au-dessus du petit Klarsfeld. Bon vent, monsieur Delarue ; ayez des idées surtout et qui ne tirent pas sans cesse vers le bas pour satisfaire à l'envi une hypocrite et insupportable tendance sociale victimaire. Mon flair infaillible es matière me dit que vous allez avoir à gérer sous peu quelques émeutes pénitentiaires et ce ne sera pas drôle... N'oubliez pas, ils sont des hommes et des femmes et non pas des exutoires des démagogies politiques et tristement sociétales. Si vous avez besoin d'un coup de main, n'hésitez pas... Nul expert de salon ne connaît mieux la prison que moi et ce qui s'y passe et ce qui ne s'y passe pas. J'ai refusé récemment un poste d'infirmier diplômé d'Etat dans une prison car, après toutes ces années où j'y fus enfermé, je ne me sentais pas psychologiquement capable d'ouvrir et de fermer à mon tour ces cellules, même en blouse blanche et pour y dispenser des soins infirmiers...

Aïssa.

Catherine JACOB

«une loi sur les prisons, complétée auparavant par l'institution d'un contrôleur général des lieux d'enfermement (Madame la Ministre, surtout pas Arno Klarsfeld, je vous prie !), est en cours de préparation. »
Il semblerait que sur ce point votre voeu ait été exaucé puisque le contrôleur général des lieux d'enfermement qui a été nommé en conseil des ministres est le conseiller d'Etat Jean-Marie Delarue qui n'est pas issu de monde judiciaire mais a débuté sa carrière comme normalien [St Cloud] puis comme agrégé d'histoire. Monsieur Delarue qui selon l'AFP présidait auparavant la commission nationale de suivi de la détention provisoire, ne débarquera donc pas de la Lune dans les enfers de notre vieille Terre.
Vu que «cette fonction de contrôleur des prisons est imposée par un protocole des Nations unies contre la torture, adopté en décembre 2002 et que la France doit encore faire ratifier par le Parlement après l'avoir signé en septembre 2005.» et vu que le nouveau contrôleur général a «estimé que sa nouvelle fonction consisterait 'à dénoncer les atteintes aux droits fondamentaux (des personnes enfermées), à les prévenir, à en rechercher les causes et à proposer les solutions (...) à apporter un surcroît d'aiguillon aux réformes'.» son budget ridicule lui suffira peut-être car pour dénoncer les abus au fond il ne faut pas tant des sous que des couilles ! De plus, vu que selon le mot de Nietszche l'avenir vient à nous depuis le passé, il n'est pas indifférent qu'il s'agisse d'un historien et d'un historien d'une autre trempe que l'historien de salon qui a gagné la villa Médicis.

BOUSQUET

Un garde des Sceaux pas comme les autres mais avec les mêmes manies, celles de ne jamais répondre aux lettres même si cela concerne les droits de l'homme ou les droits fondamentaux.
Les gouvernements se succèdent les uns aux autres mais rien ne change. Les victimes restent dans la même attente. Les années passent, ceux qui ont provoqué les dégâts décèdent et les victimes attendent des années. Sauf, bien sur, si on est vraiment très connu...

Catherine JACOB

Bizz
«Le projecteur est maintenant braqué sur la demande.»

De fait, interrogeant : «Quid des vitrines du port d'Amsterdam ? », c'était un peu là le sens de ma question sur «Un ministre à la hauteur ?» Car rien que réduite aux demandeurs de papier la demande se voyant dans l'obligation de faire tirer le rideau avant de 'tirer' elle-même, serait, de facto, identifiable et donc arraisonnable illico, faute d'être raisonnable. Bien évidemment j'ai conscience que le problème ne se résume pas à cela. Mais bon j'aurai davantage tendance à être miséricordieuse quant à la satisfaction des exigences de la nature contre rémunération sur un périphérique par ce que les Japonais nomment les 'vendeuses de printemps' que celle qui se cache derrière une fausse étiquette style salon d'esthétique !

Bizz

Beaucoup d'hommes payent pour la prostitution : ils contribuent de ce fait à la prolifération des activités et des réseaux mafieux. Ils se racontent que les filles sont libres. Mais ce ne sont pas eux qui vont aller vérifier qu'elles le sont ou pas : ils ne sont pas là pour faire de la recherche sociale, mais pour se faire tailler une pipe. L'argument de la liberté est la bonne conscience du politiquement veule (mon confort d'abord).

La prostituée est pourchassée. Ces messieurs sont traités avec égard, comme des gens respectââââbles, alors qu'ils collaborent ... avec les proxos.

Le projecteur est maintenant braqué sur la demande.

Ludo Lefebvre

Marie,

Le Var est fait pour être quitté l'été ! J'y ai vécu de septembre à juin... Quel délice !
Peu de monde, des retraités paisibles, une mer pour soi à partir d'octobre car désertée des touristes et des sudistes frileux, des restaurants pas cher où on mange frais, des autochtones avec une grande gentillesse sous des airs fanfarons et cette lumière qui a attiré tant de grands peintres !
Du jogging, de la "philosophie appliquée" et de l'écriture, je suis un roi comme aurait dû dire Baudelaire !
Ca c'est une vie !

Cactus amoureux

Rachida , madame la ministre bien moins sinistre que les vieux qui la contournent à défaut de la détourner me plaît à la ravir :
je sais , je risque gros mais c'est comme ça : je sais , je suis sinistré car mon humour à son égard est déplacé !
une femme qui en a , excusez-moi l'expression !
tant de mecs devraient vérifier leur attribut du sujet avant de lui chercher épithètes malsains !
Sissi !

Marie

@ Catherine JACOB

@ Ludo Lefebvre


Contrairement à ce que vous pensez la Baltique est fort agréable. La mer est belle, sombre, mais belle.

Il suffit pour cela de porter un pull et une parka selon la saison.

J'ai connu - 30, je n'en suis pas morte. Mais pas sur la Baltique.


Toutefois, il vaut mieux éviter d'avoir à côté de soi, un fumeur de cigare ! Car cela gâche tout le plaisir.

Comme bol d'air iodé, c'est super.


Les criques en Méditerranée ne sont pas spécialement tranquilles l'été.

Les cabanons qui ont fait couler de l'encre, ces derniers temps, sont placés dans des endroits reculés et calmes. Petites criques, tout à fait.

Ils font des envieux. Alors !!


Autrement, il reste les belles plages à galets, bien durs et peu confortables....


Quant à la Suisse, il y a débat pour savoir s'il ne serait pas plus raisonnable que la femme reste à la maison pour garder les gosses !! Trop laissés à eux-mêmes.

Ludo Lefebvre

Catherine Jacob,

Vous avez raison, le froid quasi permanent même avec l'air marin n'irait pas non plus !

Il me faudrait un flanc de montagne sur le bord de la Méditerranée dans une crique où le vent puisse s'engouffrer, soit toujours présent. L'idéal serait un village ayant gardé son authenticité avec les petits vieux qui jouent aux boules et les jeunes filles qui exhibent leur beauté, près d'une grande ville avec aéroport pour rejoindre la capitale en une heure trente et d'une petite ville au charme provencal pour faire ses achats sereinement. Incapable de faire un choix, je veux tout ! Je connais ce paradis, mais c'est un secret, un projet d'avenir !
"Ha, si j'étais riche..."

Marie

@ Bernard de Normandie,

Je vous fais confiance.

Est-ce que Madame de Romilly en a connaissance ? eu connaissance ?

Ce serait intéressant d'avoir le point de vue de cette spécialiste de la Grèce.

Catherine JACOB

"Icône et dame de fer". Rien que cela !
Les jours de l’actuel prime minister seraient-ils comptés ?
Il semble cependant que Nicolas 1er ait posé comme condition à la pérennité de l’icône qu’elle exauce les vœux autrement dit : des résultats !
Pas plus que le précédent Premier ministre, l’actuel garde des Sceaux n’a en effet de légitimité politique et contrairement au maire de Bordeaux il n’a pas tenté sa chance à cet égard. Il lui reste donc à s’entourer de façon judicieuse et à ne pas imiter l’icône nationale de la démocratie participative (= un système dans lequel en fait, le peuple délègue son pouvoir tout en le conservant), en négligeant les sensibilités différentes… D’autre part, la politique est un exercice difficile et, de même que lorsque l’élève réussit c’est grâce à son seul talent personnel et que lorsqu’il échoue c’est immanquablement la faute du prof , s’il y a un point commun entre le prince et le peuple c’est bien l’ingratitude, il faut le savoir ; mais bon, wait and see.

J’ai également lu et médité en particulier :


1. Ludo Lefebvre
« J’ai grandi en bord de mer et me voici en train d'étouffer dans la plaine mosellane. Je suis un "malgré moi" chez les "malgré nous" qui cherche désespérément le vent iodé de la Manche. »
Hum ! Si le climat continental de la plaine alluviale de la vallée de la Moselle ne vous convient pas pensez-vous vraiment que vous auriez davantage apprécié l’air iodé de la baltique du côté de Léningrad alias Saint-Petersbourg ?

2. Bernard de Normandie :
« je mets le lien juste pour la photo.. »
« Si la photo est bonne,
[…]
Contre la délinquance,
C'est bon, je fais le premier geste,
Que la justice fasse le reste,
[…]
Si la photo est bonne,
Si la photo est bonne,
Si la photo est bonne... »

3. Marie :
« En Suisse, il y a des discussions pour "Introduire des peines privatives de liberté au-dessous de la limite de 15 ans. Un sondage prône même le recours à la fessée, ou à la gifle. »
Il faut leur conseiller de lire Rousseau et le fameux épisode de la fessée qu’il reçut vers l’âge de six ans, si ma mémoire est bonne.

4. Véronique :
a. «* Madame LE Ministre...
c’est seulement l’expression de ma propre autarcie intellectuelle. Je déteste Madame LA Ministre. »
Il me semble que vous avez raison de souligner les intrusions du politiquement correct dans le langage. En français, le genre neutre qui existait en latin et qui existe encore dans d’autres langues (par exemple en allemand, on a « la fillette » (genre féminin en français) qui se dit « das Mädchen » c’est-à-dire affectée du genre neutre), n’existe plus et s’est déplacé vers le genre masculin. Quand on parle d’un ministre, on nomme le personnage par le biais de sa fonction laquelle supporte en français le genre masculin en tant que le masculin est le genre qui assume le neutre lequel ne dispose pas de marquage spécifique.
Lorsqu’il est question de nommer, il n’est pas question de n’importe quoi. Dans la Bible, Adam est celui qui nomme les choses. Donner un nom revenait à créer un double de la chose qui permettait de l’évoquer au sens fort du terme et aussi, sur le plan symbolique, de s’en emparer et encore de la faire exister…pour nous. Mais bon, là la fonction existe déjà en dehors du personnage qui l’occupe à titre transitoire et seuls les qualificatifs et certains types de participes, auxquels n’appartient pas la dénomination d’une fonction, s’accordent en genre et en nombre s’agissant du français.
Lorsque les représentants de la République populaire de Chine ont investi les fonctions administratives après la restitution de Hong Kong, ils ont commencé par convoquer les habitants pour leur attribuer un nouveau nom et il ne s’agissait pas seulement de simplification de sinogrammes !
Personnellement je pense que l’action qu’une femme peut avoir dépend d’autres qualités que celles au nom desquelles précisément elle agit ainsi que de leur genre linguistique, qui plus est et puisqu’il a été question d’instituer un « contrôleur général des lieux d’enfermement », songeons à l’allure qu’aurait une possible « contrôleuse générale » qui rimerait avec « pétroleuse » !


5. Bernard de Normandie, à nouveau
« Comme deux options facultatives peuvent être présentées au bac il (votre fils) a préféré garder la musique et le chinois qui a certainement plus d'avenir que le latin ou le grec, un choix fait à regret. »
C’est vrai que ce choix limité à deux options est très restrictif. Il semble qu’il soit motivé par le souci d’éviter la dispersion des efforts de l’élève…
S’agissant du choix des langues dites d’avenir il semble jusqu’à plus ample informé qu’il y ait davantage d’avenir pour l’élève chinois dans l’étude de l’anglais que pour l’élève français dans l’étude du chinois. Mais bon « la Normandie souhaitant se positionner sur un tourisme d’excursions et de courts séjours en ce qui concerne le marché chinois » peut-être cela constituera-t-il une réelle ouverture pour l’utilisation des connaissances acquises en la matière.
S’agissant d’enterrer définitivement les langues mortes rappelons-nous le mot de Nietzsche qui dit que « l’avenir vient à nous depuis le passé… ».
S’agissant enfin de structurer l’esprit et d’approcher un autre monde, à mon avis n’importe quelle langue fait l’affaire y compris le cauchois des « malgré eux »… et entre nous soit dit nombre de grands linguistiques pérorant sur le chinois sont des « brailleux ». Je vais cependant avoir très bientôt des nouvelles toutes fraîches par l’une de mes nièces qui poursuit un master franco-chinois d’ingénieur agronome à l’université d’agronomie de Kunming et qui vient de rentrer à l’occasion des vacances et qui sait peut-être vais-je changer d’avis sur l’avenir du chinois pour l’élève français…

S’agissant des détentions provisoires j’ai médité les commentaires de marie-france bezzina, Parayre, Véronique et surtout Ludo Lefebvre :
«Il semble, vu de l'extérieur, que la justice fonctionne par mode. Un cas exagératif sur la préventive et plus de préventives, puis un présumé coupable ou innocent qui tue ou viole pendant sa mise en examen et de la préventive à toutes les sauces !
On dirait parfois que les magistrats quasiment à l'unisson se calquent au dernier événement frappant.
Je ne leur jette pas la pierre, personne ne mérite d'être inclus dans une généralité, je sais également que la mesure ne doit pas être toujours simple à trouver, que l'exercice intellectuel n'est pas garanti, forcément gratifiant.
C'est plutôt une observation que je mets à l'attention. »
Il me semble également que lors de l’émission Ripostes sur France 5, cette chaîne « où nous sommes si bien et lui dit-on, de plus en plus nombreux à l’écouter… », il ait été question de la détention préventive comme destinée à favoriser l’aveu dans le cas où les éléments de preuve seraient insuffisants.
Donc ni plus ni moins que de torture morale au pays des droits de l’homme, du citoyen mais pas du présumé innocent ?? A quand l’icône du progrès et de l’abolition en la matière ? Mais peut-être ai-je mal entendu. Je le souhaite en tout cas.

Bernard de Normandie

@ Marie
Je fais entièrement confiance à cet éminent professeur qui fut à une époque lointaine conseiller de Lionel Jospin (duquel je ne partage pas du tout les vues politiques) à l'Education nationale et réformateur, avec d'autres, des IUFM. Essayiste aussi à ses heures...

Marie

@ Bernard de Normandie,


Je ne vous ferai pas l'insulte d'en demander confirmation à monsieur Claude Hagège, que je ne connais, par ailleurs, que par média interposé.

Des autochtones ne savent, parfois, même pas ce qui se passe à leur porte. J'en suis l'exemple type, grâce au billet de monsieur Bilger sur le "syndrome" Benamou, j'ai découvert en lisant la presse régionale, qu'il y avait eu un règlement de compte avec armes à feu à quelques distances de chez moi !


Je ferai donc volontiers confiance à un professeur d'université.


Soyez assuré que je suis ravie de cette information que vous m'avez passée, car j'aime, personnellement, ce "conservatisme", étant attachée aux traditions. Particulièrement lorsque celles-ci peuvent faire avancer l'Histoire, les usages...

Peut-être que ces derniers peuvent, grâce à leurs savoirs, aider à résoudre quelques énigmes, sait-on jamais ?


Merci à vous.

Bernard de Normandie

@ Marie -
En ce qui concerne le grec toujours parlé au bout de la via Appia, la source vient d'une de mes connaissances professeur d'université, lequel allant faire une conférence dans la région concernée fut amené par des étudiants à découvrir ces quelques villageois qui avaient conservé le grec ancien.

Marie

Monsieur Bilger, généreusement, m'a rafraîchi la mémoire.

Le cerveau, spécialiste des langues, dont je parlais plus haut est bien sûr :

Monsieur Claude Hagège

Grand homme.

Marie

@ Ludo Lefebvre


Dans mon texte précédent, je m'aperçois, seulement, de l'erreur commise :

Il est évident qu'il fallait lire :

Après tout ne dit-on pas : "Tous les chemins mènent à Rome, donc à Dieu".

Marie

J'ai connu une jeune femme qui fréquentait un Grec. A cette époque, il parlait des modifications constantes de sa langue : le Grec moderne. Des difficultés que ces changements généraient, ne serait-ce que pour son seul enseignement.

Cela remonte à quelques années.

Par contre, il avait l'air de dire que le Grec ancien n'était plus usité.

S'il reste, ne serait-ce qu'une poignée d'individus qui le pratiquent encore, c'est magnifique. Il paraît qu'il y a tellement de langues qui disparaissent de nos jours.

J'ai oublié le nom de ce "cerveau", spécialistes des langues, qui, dans une émission littéraire, en parlait, justement.

Je veux bien croire que de nos jours, dans l'enseignement, rien n'est bien simple.

Je connais une jeune femme qui travaille avec la Chine, l'anglais lui est très utile, c'est un fait, seulement, quand il faut se déplacer et qu'il y a un souci de transport.
Comme elle l'a vécu, sur place. Quand il faut voyager un peu à l'intérieur de la Chine, ne pas parler et lire le Chinois, ce fut pour elle un sacré handicap !! Elle n'était pas fière.

Bernard de Normandie

@ Marie - Le problème des langues aux lycée n'est pas facile à cause des emplois du temps, j'ai eu le cas avec mon fils qui a dû arrêter le grec et le latin à cause d'horaires impossibles et de plus ce sont des langues optionnelles en série S. Comme deux options facultatives peuvent être présentées au bac il a préféré garder la musique et le chinois qui a certainement plus d'avenir que le latin ou le grec, un choix fait à regret.
Pour information savez-vous que le grec antique (Koïne Dialecté) est toujours parlé par une poignée d'individus au bout de la Via Appia (côté Adriatique)...

Marie

@ Ludo Lefebvre


Je vais dire comme Bernard, il y a deux Marie : l'une avec un "m" et l'autre avec un "M".


Toutefois, nous sommes toutes deux près d'une mer !


Il est évident que les représentants du catholicisme à travers les siècles n'ont pas tous été des saints. Souvent représentés comme des êtres durs, insensibles, intolérants, cupides, abusant de pouvoirs et d'autorité, voire concupiscents pour certains ...
Les conditions d'existence de ces époques leur permettaient d'abuser des emprises qu'ils faisaient peser sur le peuple.

Certains n'ayant eu pour toute vocation que le seul titre honorifique qu'ils portaient.

De nombreux religieux, dignes représentants d'ordres vénérés qu'ils créèrent, ont combattu, ces "anomalies" de la religion.

Le Concile de Trente instaura par ailleurs les séminaires pour former le clergé. Ce qui permit de laisser place aux vocations.


Il y eut, en dehors de ces abus, des St Vincent de Paul qui prouvèrent par leurs actions que rien n'est jamais totalement perdu. Lui-même fut enlevé et prisonnier durant deux années de sa vie !!


J'ai personnellement connu un prêtre, au milieu des années 80, qui vivait dans une contrée reculée des Vosges, aux conditions d'existence dignes du XVIIème siècle. Tout ce qu'il recevait était distribué aux plus démunis.
On ne peut imaginer son lieu d'existence qui n'avait rien à voir avec une cure ou un presbytère.
Ce prêtre n'avait rien, mais "rien" dans toute l'acception de ce terme.

Cela fait réfléchir et voir l'évidence. Bien des choses dans la vie, sont inutiles.


Quant au Latin. De nombreux enseignants regrettent son retrait de l'enseignement.
Du programme de 6ème, il est passé à celui de 4ème. N'attire que peu d'adeptes et ce, pour peu de temps.


Les Allemands l'ont intégré dans leur enseignement des langues, il aide particulièrement à l'apprentissage du Français.
Avec l'Europe, l'anglais prédomine maintenant.
Peut-être, après tout, qu'ils sont plus doués que nous.


Pour la messe en latin, je dois préciser que le rite ordinaire est toujours d'actualité. Cependant, la messe en latin peut être célébrée, sans devoir effectuer une demande à l'Evêque. Il faut attendre septembre pour connaître les nouveaux textes.

Le Pape désirait d'une part, la réconciliation, mais également, démontrer que "Ce qui était sacré pour les générations précédentes demeure grand et sacré pour nous"

Les personnes âgées se virent, quant à elles, du jour au lendemain, imposer un rite liturgique qui, quelque part, les "bousculait", voire perturbait un peu.


Il ne faut jamais désespérer, il y a des vocations tardives.
De plus, on croit toujours en quelque chose : en des valeurs, en des principes, en son "âme et conscience" comme dirait Monsieur Bilger ! Tout cela émane d'un "courant" qui nous vient d'un héritage chrétien plus ou moins lointain.

Charge à nous d'en faire quelque chose.

Après tout ne dit-on pas "que tous les chemins même à Rome, donc à Dieu".


Bernard de Normandie

Le débat sur la justice devrait au plus haut point intéresser nos élus, pourtant en cherchant sur Internet on peut voir une photo de madame Dati présentant son projet au Sénat le 5 juillet... je vous laisse juge de l'intérêt que portent les sénateurs à la justice vu le nombre de participants de cette honorable assemblée.

http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71306.php

.. je précise que ce site est celui des royalistes, mais n'engage personne .. ni moi d'ailleurs, je mets le lien juste pour la photo..

Ludo Lefebvre

Marie,

C'est pourtant un sacré service que nous rendirent les Romains en introduisant le catholicisme via le latin. La civilisation gallo-romaine vécut trois siècles sans guerre, les Gaulois ne travaillaient que 135 jours par an (mieux que les trente-cinq heures ou un boulot de prof !) et c'est un formidable essor culturel, architectural, humain que connut notre territoire en ces temps importants !
Chez Catherine de Médicis, il y eut une démarche plus politique envers la Navarre qu'une adoration mystique ostracisée, même si elle était là. Les croisades vinrent en réaction aux nombreux enlèvements de pélerins pour rançons (des Florence Aubenas avant l'heure !), quant à l'Inquisition, il y avait tout un contexte propice en Espagne pour que Torquemada put sévir. Averroés était loin d'être le tendre oecuménique qu'on nous vend et les chrétiens mal traités pendant des siècles étaient cristallisés en réaction, le catholicisme avait par trop de pouvoir, était envahi par la vanité du pouvoir plus que par une foi basée sur l'humilité et l'altruisme, tout ceci est bien compliqué !
Quiconque a eu la chance de compulser un incunable connaît la merveille du latin entre les mains des moines. Corneille, Racine, Malherbe, La Fontaine, Pascal, Descartes, La Bruyère furent éduqués par le latin avant le français. C'est au mélange de nos vieux patois régionaux, de la langue d'oil et d'oc et aux latins, puis à la querelle des anciens et des modernes que nous devons notre merveilleuse langue si maltraitée actuellement.
La messe en latin est bien plus spirituelle et ceux qui ont eu la chance de réussir à croire en Dieu doivent apprécier celle-ci, je pense à sa juste mesure, je ne sais pas, je n'ai jamais réussi à croire !
Même les mathématiciens qui n'aiment généralement rien d'autre que leur science sont sensibles à la langue de Virgile et d'Ovide.

De commodo et incommodo, felix qui propuit rerum cognoscere causas que ce soit en latin ou en français !

Je vous envie, chère Marie d'être sur une plage, j'ai grandi en bord de mer et me voici en train d'étouffer dans la plaine mosellane. Je suis un "malgré moi" chez les "malgré nous" qui cherche désespérément le vent iodé de la Manche.

Marie

@ Ludo Lefebvre


Vous avez entièrement raison.

Cependant en dehors de l'Inquisition, des bagarres avec les protestants, ce qui remonte à quelque temps, maintenant, à ma connaissance il n'y a pas beaucoup de kamikazes chez les chrétiens catholiques !

Fort heureusement.


Nous avons simplement droit, depuis peu, à des discussions stériles et inutiles, à mon sens, uniquement parce que Benoît XVI a autorisé la messe en latin. Qui, entre nous, n'avait jamais été supprimée.


Alors, racheter un missel Jean XXIII, quelle affaire !


Des jeunes écoutent bien des chansons en langues étrangères, qui sont beaucoup plus bruyantes que nos pauvres prières récitées ou chantées en latin !


Pourquoi seraient-ils soudainement, hermétiques au latin ?


Encore un mystère ?

Marie

La Libre Belgique se penche sur la polémique française actuelle :

"Comment concilier devoir de mémoire et obligation de clémence"
Jean-Claude Matgen

Grâce, amnistie, prescription au banc d'essai de la Constitution par Marc Verdussen et Elise Degrave.

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=359608


Par ailleurs, il y a un autre débat qui devient européen.

La violence, quelle qu’elle soit, de la jeunesse de tous les pays européens.

L'Europe se construit depuis un moment déjà. Malheureusement, un constat est inéluctable : il y a un malaise chez les jeunes européens. Il y a un grave problème de société, qui touche tous les pays.

Vit-on mieux en France qu’ailleurs ?
La justice est-elle mieux rendue en France qu’ailleurs ?
La loi est-elle mieux appliquée en France qu’ailleurs ?

Une chose est certaine, il est urgent de trouver une solution, des solutions à toute cette violence qui a évolué depuis des années, qui sévit dans tous les pays.


Selon la presse de dimanche, les jeunes français n'auraient plus conscience de la valeur de l'acte sexuel.

http://www.laprovence.com/articles/2007/07/14/89923-UNKNOWN.php


En Suisse, il y a des discussions pour "Introduire des peines privatives de liberté au-dessous de la limite de 15 ans"
Un sondage prône même le recours à la fessée, ou à la gifle.


Dans le Matin du dimanche, les Suisses plébiscitent la seule solution qui, à leurs yeux, pourrait remédier au problème: faire suivre aux parents d'enfants particulièrement violents des cours afin qu'ils apprennent à mieux éduquer leur progéniture.


http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse/actu_suisse__1?contenu=278141


Délinquance, les Suisses accusent les parents


http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse


Quand le Kosovo dompte sa délinquance juvénile


http://www.lematin.ch/pages/home/actu/monde/actu_monde__1?contenu=278146

Dans la province sous protectorat international, la délinquance des mineurs préoccupe les ONG, même si les actes violents restent limités. Avec l'aide de Terre des hommes, la majorité des adolescents suit des mesures alternatives à la prison, qui permettent de réduire la récidive


Créé sur l'impulsion de l'ONG suisse, le Service de probation chargé de l'application des mesures alternatives est désormais géré par le gouvernement. Outre ce projet capital, Terre des hommes applique un programme de prévention de la délinquance, en collaboration avec les écoles et la police de proximité. Les enfants au «comportement asocial» sont détectés, et intégrés à des groupes animés par l'ONG.


Comme partout dans le pays, les rues de Mitrovica sont remplies de jeunes. Au Kosovo, 70% de la population a moins de 30 ans.


A Berlin, dans les écoles allemandes, depuis 2000 la violence sur personne est passée de 60 par an à 374, les délits de 250 à 1500.
Des professeurs appellent au secours.

Dernièrement, un jeune de 17 ans a mis à terre un professeur à coups de poing au visage ! Ce qui n'est qu'un exemple de faits divers, dénoncés.


A lire tout cela, il me semble que c’est une réforme européenne de la justice, qui doit s’engager et non seulement française.

Ludo Lefebvre

Marie,

Effectivement, une fois que le sacré fut tué (ce ne fut bien sûr que le sacré catholique qui fut tué, pas celui de l'islam, du judaïsme, des animistes), alors que restait-il à détruire ?

Lorsque par une superstition préjugée de ma part, une grande partie de la population craignait de ne pas aller au paradis en cas de péchés et bien les abrutis s'en abstenaient tout comme les autres. Maintenant plus rien ne les retient. Certainement que le poids de la religion devait parfois être pesant, mais elle était un bon complément à la loi dans la régie des rapports entre êtres humains !

Ceci dit, la religion peut aussi inciter à projeter un avion dans une tour pour retrouver soixante et onze vierges aux yeux noirs rien qu'à son service !

Véronique

@ Parayre

J'apprécie les réponses que vous avez bien voulu me faire au sujet de Colmar.

Ma limite pour intervenir à bon escient dans le Bilger's diary est ma méconnaissance des procédures et des pratiques du monde judiciaire.

Que ce soit pour Outreau, Colmar, ou plus généralement pour les notes judicaires, il y a toujours un moment où cette méconnaissance devient un handicap.

Mais il y a aussi l'élan intellectuel et humain qu'on peut éprouver pour une personnalité comme celle de Philippe.

Et c'est cet élan, improbable, car rien dans ma vie privée ou professionnelle ne me relie au monde de la justice, qui est à l'origine de mon assiduité dans ce blog.

Si je raccroche notre propos au sujet initial de la note et à la lumière de vos réponses sur Colmar, je suis convaincue de la justesse de ma suggestion à Madame Dati.

Ce qui est remarquable dans le Bilger's diary c'est que nous avons ce magistrat-là. Parce qu'il est excentrique et excentré, il a le courage d'assumer ce qu'il place au plus haut, sa liberté de parole.

J'ai relu quelques-unes de ses notes relatives à Outreau. Si je m'en tiens à Colmar et aux interrogations multiples qui m'assaillent, il serait insensé de ne pas utiliser dans la révolution judiciaire à venir le parti pris d'indépendances et de vérités dont sait faire preuve Philippe à l'égard de son monde.

Parce qu'il veut seulement que son univers professionnel soit plus juste. Parce qu’il l’ambitionne et qu’il le rêve irréprochable. Respecté.

ps : Il me faut rendre à César...
Bilger’s girl. En réalité cette expression est la création d’un autre. Il y a aussi les Bilger’s boys et je ne suis pas la seule Bilger’s girl. Et c‘est tant mieux !
Pour Bilger's diary... j'ai copié.


Bernard

@ Parayre

Je ne pense pas que madame Dati soit victime de ses origines maghrébines mais de son appartenance à la majorité, que la presse qui est (hormis un faible pourcentage de journaux) à gauche va se charger de démolir.


Quant à ses origines ethniques : "Comment la droite peut-elle faire ce que la gauche n'a jamais fait". Il va falloir prouver que madame Dati était juste là pour cautionner l'UMP, je pense que petit à petit la presse, experte dans ce domaine, va la descendre au 3ème sous-sol, au dernier cercle de l'enfer et avec elle son programme de réforme. De plus, une maghrébine à droite...! Pour la gauche c'est pire que Besson passant à l'UMP, avec elle c'est aussi tout un terreau électoral qui passe à droite et que la gauche dans sa tourmente va essayer de récupérer avec les traditionnelles associations antiracistes qui commencent d'ailleurs à donner de la voix hypocritement en ce lamentant sur les attaques dont elle est victime, on joue au pompier pyromane... Bonne chance madame Dati et attention à gauche... on veut forcer la priorité.

Ludo Lefebvre

Ce qui me semble sujet à caution dans le déroulement de la justice, c'est qu'avant le scandale d'Outreau, la parole de l'enfant était sacrée, ce dernier ne pouvait mentir et qu'ensuite le pédophile présumé est devenu un accusé à tort potentiel donc un innocent !

Il semble, vu de l'extérieur, que la justice fonctionne par mode. Un cas exagératif sur la préventive et plus de préventives, puis un présumé coupable ou innocent qui tue ou viole pendant sa mise en examen et de la préventive à toutes les sauces !
On dirait parfois que les magistrats quasiment à l'unisson se calquent au dernier événement frappant.
Je ne leur jette pas la pierre, personne ne mérite d'être inclus dans une généralité, je sais également que la mesure ne doit pas être toujours simple à trouver, que l'exercice intellectuel n'est pas garanti, forcément gratifiant.
C'est plutôt une observation que je mets à l'attention.
Si l'exercice de la loi pouvait être considéré comme une fonction moderne donc aimée, plutôt que poussièreuse, impopulaire, beaucoup de choses iraient mieux.
Si le héros était l'homme qui aime la justice à la place du bad boy (c'est tellement enfantin et cliché d'en être un que c'en est rapidement ennuyeux !)...

Pour que la politique et le Droit puissent avoir ce statut, les mesures sont assez accessibles et rapides, ce n'est que la mauvaise volonté qui bloque et nous le savons tous !

Quoi de neuf depuis le Ruy Blas d'Hugo ou les Illusions perdues de Balzac ?

N'importe quel apprenti publiciste hurle au progressisme sans même savoir où aller et pourtant c'est toujours dans la même gadoue que nous pataugeons depuis des siècles !

Marie

Sarkophage :

Ce journal est de gauche, cela paraît évident.
D'après ce que j'en ai lu de sa présentation sur Internet.


Il est vrai et je le reconnais, que la gauche n'est pas plus désintéressée que la droite. Elle a bien mérité son surnom à une certaine époque. Ce qui l'amena à sa défaite. Elle ne peut que s'en prendre à elle-même.

J'en veux pour exemple qu'on peut être un éléphant du PS et avoir son palais au Maroc !!


Charlemagne, le père de l'Europe, pour fidéliser ses vassaux, leur distribuait des terres, (seuls biens à l'époque) leur faisait prêter serment et à leur mort, se les faisait restituer.

Déjà un Bouclier fiscal !!

Imaginez-vous qu'à la fin de chaque quinquennat, les acquis des "vassaux médiatico-politico-industriels,..", revinssent à l'Etat.. !!! J’imagine certaines têtes !!

Il est loin le temps où un certain général de Gaulle gouvernait la France avec un parfait désintéressement.

Quel homme politique actuel renoncerait au cumul de ses salaires, de ses avantages ?
Le cumul des mandats est tellement difficile à lâcher !

Ceci dit, c'était une autre époque, une autre éducation, quoi qu'on en pense et quoi qu'on veuille reconnaître.

Je vais encore heurter, monsieur Sbriglia, j'en suis désolée à l'avance, mais je ne vais pas me faire un nettoyage de cerveau, quoi qu'il en pense, parce que j'ai des préférences.

Aussi, Napoléon disait :

"Nulle société ne peut exister sans morale. Il n'y a pas de bonne morale sans religion. Il n'y a donc que la religion qui donne à l'Etat un appui ferme et durable."

La religion est critiquée. Cependant, ce sont bien les religieux qui furent les promoteurs de « l’enseignement et du savoir ! ». C’est peut-être ce qui manque à notre jeunesse !
Les élites ne mettent-elles pas leurs enfants dans des écoles chrétiennes ??


« L'éducation coûte cher ? Hé bien, Messieurs, essayez donc l’ignorance ! ». (Abraham Lincoln)

Parayre

@Véronique :

Je mesure que ma précédente réponse à votre interrogation vous sera insatisfaisante mais, assidue du Bilger's diary vous n'ignorez rien des débats nés d'Outreau, ici et ailleurs, et pouvez constater qu'aucune des préconisations de la commission éponyme ne semblent devoir être soumises au Parlement.

Je persiste à penser que la Justice pénale, trop et à tort stigmatisée pour son prétendu laxisme, est souvent - notamment dans les affaires criminelles telles que celles d'Outreau ou de Colmar - soucieuse de ne pas essuyer les critiques et désireuse de complaire l'opinion plutôt que de jouer son rôle d'arbitre, perdant ainsi de vue sa mission constitutionnelle de gardienne des libertés individuelles .

Elle est, au sens psychiatrique du terme, "sidérée" par la gravité des faits ou de leur impact médiatique et, usant des armes redoutables que constituent la détention provisoire et surtout sa prolongation dans le temps, se montre incapable de contrarier l'inertie, au sens cinétique, des procédures qu'elle diligente.

Seize acquittements, ce n'est tout de même pas rien, quelques mois après Outreau !

Parayre

@Véronique:

Je le souhaite mais, avec vous je suppose, je m'interroge, ne connaissant du dossier que ce que la presse en a dit et qui, par définition, n'est pas fiable mais pour autant révoltant au regard du verdict comportant incontestablement, encore une fois, seize acquittements que Marie-France Bezzina, présente aux audiences, approuve plus haut manifestement sans ambages ...

J'ai relevé que les deux magistrats-instructeurs ont été en conflit, que décidément la détention provisoire - subie massivement par les innocentés alsaciens - appelle, dans sa mise en oeuvre quotidienne, mesure autant que circonspection.

Colmar est pire qu'Outreau et tout le monde se tait alors que le second procès a donné lieu aux débats que l'on sait qui n'auront servi qu'à inquiéter disciplinairement un jeune juge, peut-être rigide et sûrement impréparé mais certainement honnête.


Avec Philippe, et en plein accord avec lui, je milite contre l'institution du juge d'instruction - nous avons débattu sur ce blog à plusieurs reprises - et je crains que rien ne soit fait sous Dati ou un autre Garde.


Je redoute qu'Outreau n'ait servi à rien et que la Justice pénale ne soit que prétexte à traiter la question de l'insécurité et non mener une réflexion approfondie sur le respect de la présomption d'innocence, sur la défense des libertés individuelles, missions premières de l'institution judiciaire.

Je connais votre dilection pour l'action, il y a matière à agir assurément et je suis las que l'on traite aussi mal ces difficultés patentes que révèle, au carrefour certes délicat de l'ordre public et de la Loi, notre Justice répressive.

Nous aurons l'occasion d'y revenir ...


Véronique

@ Parayre

Ce ne sont pas seulement les acquittements et les détentions provisoires qui sont problématiques.

Expliquez-moi, si vous le souhaitez, pourquoi les garde-fous prévus dans une procédure pénale n'ont pas fonctionné avant le procès ?

Quelle est leur justification s'ils sont inopérants ?

Ludo Lefebvre

Marie,
Ce peut être une bonne chose que ce journal, après tout, pourquoi pas ?

Il faudrait aussi un journal qui parle du maoïsme et du trotskisme, mais mon petit doigt pourtant si peu bavard me dit que c'est comme "un oranger sur le sol irlandais...ça ne se verra jamais" !

Il pourrait y en avoir un autre qui se nommerait Royal tea et qui pourrait parler des avantages dont bénéficient les pontes de la gauche et leurs rejetons !

Je pense que sur ce terrain les politiques contemporains ont presque tous de bonnes raisons d'être critiqués.
Je préfère de loin rester acerbe dans mon ensemble que d'invectiver l'un pour être l'idiot utile de l'autre !

La crise touche toutes les couleurs, nous le voyons bien !

Parayre

@marie-france bezzina : ce ne sont pas les acquittements qui sont problématiques mais les détentions provisoires souvent longues, subies par les accusés innocentés par la Cour et le jury.

Marie

Lancement aujourd'hui en kiosque d'un nouveau journal bimestriel d'analyses politiques, pour ceux qui l'ignorent :


Le Sarkophage
contre tous les sarkozysmes

marie-france bezzina

J'ai suivi l'affaire Bodein de A à Z ; justice a été bien faite. Les jurés ne s'y sont pas trompés, les 16 co-accusés de Pierre Bodein étaient clairement innocents. Il y aurait beaucoup à dire sur cette affaire, notamment sur les témoignages des enfants d'Artolsheim, pris comme argent comptant par les enquêteurs et pourtant contradictoires voire incohérents. Bodein, manipulateur et menteur, qui nie tout, a dit à plusieurs reprises : "Si j'avais craqué, je les aurais mis en cause (...)". Les Remetter et Fuhrmann ne connaissaient pas Bodein et réciproquement ; c'était pitié de parler à ces pauvres gens après leur acquittement. Je dois dire que certains de mes confrères, encore suspicieux, ne doutaient plus de leur innocence, à la fin du procès.

Marie

Je lis depuis quelques semaines, maintenant, ce blog et il revient pratiquement toujours les mêmes réflexions sur la justice, alors que chacun sait que dysfonctionnements et anomalies pullulent dans la justice française.

Ce n'est pas en réformant les lois que ces derniers seront améliorés.


Il y a quelque temps, une personnalité, était-ce un syndicaliste ? je ne saurais le dire, je ne m'en souviens plus, déclarait qu'étant donné qu'il n'y avait plus de places en prisons "des instructions précises avaient été données" : la clémence.


Par ailleurs, il y a quatre ans, lors d'une émission sur les dysfonctionnements de la justice et ses anomalies, un syndicaliste de la magistrature a déclaré, devant les média, que sur note du ministre de la Justice de l'époque, il était demandé aux magistrats de ne plus réclamer d'expertises, que cela rapporterait des fonds aux tribunaux qui s'en abstiendraient ??


Dans le cadre de cette émission, les particularités des anomalies de la justice étaient stupéfiantes !!!

Il est vrai que la région de l'Yonne, dans ce domaine, a eu largement l'occasion de démontrer son savoir-faire.


Cela explique peut-être, partiellement, le malaise dans l'affaire Burgaud ???

Véronique

"Ce processus inspiré par la résolution de réformer à la fois le sort des personnels pénitentiaires et la condition des détenus sera vraisemblablement la seule manière de faire accepter à l'opinion publique des avancées dans un secteur qu'elle ne juge pas prioritaire".

Madame le* Ministre

Par la mise en chantier de votre réforme pénitentiaire, faire franchir à une opinion majoritairement acquise à une plus grande fermeté dans la répression des crimes et des délits, ses blocages émotionnels ou hostiles vous placera, Madame, dans mon Iconographie personnelle.

Et ceux qui, aujourd’hui, doutent de votre légitimité à accomplir la mission qu'on vous a confiée en seront dépités de stupeur. Et je sourirai de leur dépit et de leur stupeur.

Le parti pris de l’action est peu de choses quand il s’agit seulement de gérer un existant serein et d'anticiper des perspectives heureuses. Le parti pris de l’action est grand quand il s’agit de remonter un à un des courants contraires.

Mon assiduité dans le Bilger’s diary. Moi, naturellement, Bilger s’ girl, m’obligent pour vous suggérer Philippe comme maître d’ouvrage de votre réforme.

Je suis d’accord avec lui pour dire que la clé de réussite de votre projet ce sera d’abord la capacité à le faire comprendre et à le rendre acceptable.

Choisir Philippe parce qu’il est un défenseur des positions de NS en matière de sécurité ne suffirait pas.

Ce qui ferait la différence à son profit ce sont la passion et les équilibres qu’il place dans ses convictions judiciaires, sa détermination à les transmettre, sa volonté pour vouloir convaincre.

L’atypisme de mon candidat, son "autarcie intellectuelle" revendiquée mais ouverte à tous les vents, sa presque candeur de gentilhomme peuvent être haïs par ceux que l’insolite déroute.

Ce sont pourtant là de réelles garanties pour faire dépasser ses blocages à cette opinion qu’on méprise quand ça arrange.

Au fond, ce que demande cette vilaine fille, ce sont juste des capitaines incandescents mais résolus qui traversent les brouillards et qui affrontent, avec elle, les orages.


* Madame LE Ministre...
c’est seulement l’expression de ma propre autarcie intellectuelle. Je déteste Madame LA Ministre.

Pierre-Antoine

Je ne connais de la politique que la ligne en bas à droite de ma feuille de compte bancaire mensuelle et de ce que je peux en faire en attendant la prochaine échéance.
Vous me direz que je suis un peu "étroit" dans mon raisonnement, je vous répondrai que je dois être un peu "égoïste".
Mais que voulez-vous, je n'ai pas d'autres moyens que ceux que j'ai pour ma vie et celle de ma famille.
Pourquoi cette entrée en matière de mon commentaire ?
Tout simplement pour dire que Mme Rachida Dati et son mentor en politique M. Nicolas Sarkozy ont le mérite (à mon humble regard de citoyen lambda) de m'avoir prouvé par leur parcours de vie que ce qu'ils veulent faire ne reposera pas sur des discours abscons, mais sur la démonstration de leur parcours personnel passé des décisions à venir.

J'étais arrivé à la conclusion que la France n'était plus un état de Droit, mais de Lois.
Que le texte de loi (et non son esprit) et le discours (et non son objet) étaient devenus plus importants que l'individu auquel ils s'adressaient et qui ne pouvait mesurer sa valeur dans la société qu'à sa seule ligne en bas à droite de la feuille mensuelle de son compte bancaire.

Mais bien sûr je n'ai pas fait l'ENM, ni poursuivi d'études à bac+x.

Mais quand je vois que 16 accusés (ayant subi 3 ans de préventives sous de vindictes insultes) ont été innocentés dans un seul et même procès, je me dis qu'il y a des mesures nécessaires à prendre pour réformer la Justice et l'Administration Pénitentiaire.
Car ces acquittés (16 de plus… ou de trop), n'ont maintenant que leur seule feuille mensuelle de compte bancaire pour exister face au "tout n'est pas fini dans cette lamentable histoire" où la Justice et l'Administration Pénitentiaire n'en ressortent pas grandies.
Ils n'ont même pas eu droit à un seul mot de compassion humaine sur ce blog.
La France n'est plus un état de Droit, mais de Lois. Alors merci à ceux qui essayent de replacer l'être humain au cœur du débat.

Marie

En parlant d'accrocs, dans la presse d'aujourd'hui, il est présenté un projet de loi qui concerne la Norvège.


"La Norvège s'apprête à rendre illégal l'achat de services sexuels, un projet qui suscite la controverse parmi les défenseurs des prostituées estimant qu'une telle loi risque de fragiliser les intéressées.

Les hommes qui achètent du sexe, encourront soit jusqu'à six mois de prison, soit une amende ou bien les deux, selon une proposition de loi actuellement en cours de consultation auprès des associations et lobbies concernés..."


Cela va être difficile pour certains !

hag


@ Parayre qui dit 'je crains des commentaires vifs après mes observations de 20h50 ...' et bien bravo pour cette phrase qui résume tout ou presque : "L'esclave n'a qu'un seul maître, l'ambitieu(x/se) en a autant que de gens utiles à sa fortune." Je crois aussi que ce qui est primordial, c'est l'humain, c'est de traiter ses interlocuteurs quels qu'ils soient avec respect.

Je ne connais pas du tout le milieu de la politique mais moi ce qui me frappe, c'est que 'l'humanité' recule en particulier chez de jeunes collègues magistrats et apparemment c'est valable pour toute une génération 'kleenex', on prend et on jette.

Ludo Lefebvre

Comme Thierry et Parayre !
J'ai dit mon sentiment qui est équivalent depuis bien longtemps sur ce blog !
Si des gens de métier et d'expérience ont une vue assez similaire, c'est réconfortant, car sur un site autre, j'en ai pris plein les niflettes pour avoir osé faire la même analyse et la presse a encensé non-stop quelqu'un qui n'avait encore rien fait, par principe ! Je me sentais bien seul sur ce coup-là.

Désolé, ce n'est pas le frère qui fait appel mais la justice, cher Pierre Antoine et il y a deux frères et non un !
Des juges rouges ou roses peuvent aussi rendre de bons verdicts, exercer leur emploi avec conscience et heureusement, vu leur nombre, nous serions déjà retombés sous le droit des francs saliens !

C'est important de savoir, cela va bien au-delà du ragot. Il faut connaître l'implication de notre garde des Sceaux dans cette peine légère. Elle a une charge importante, il y a des limites, tout de même !
De même que pour les démissions à la chaîne, il y a d'abord eu le ras-le-bol des insultes relaté dans quelques média du net, puis une version plus édulcorée. Je n'aimerais pas en tant que directeur de l'ENM, magistrat aguerri, me faire snober par une débutante parachutée, aussi j'ignore tout de cet homme, particulièrement sa couleur politique, sa compétence sur le terrain et son comportement, mais si tel est le cas, par empathie, je le comprends !
Ce sont les accointances avec la halde, le projet de flicage des magistrats sur un racisme supposé dans un esprit affiché quelques semaines en amont de fin de repentance et de politiquement correct, que je n'avais pas apprécié.
Pour les peines planchers et l'excuse de minorité enlevée à partir de seize ans pour les multirécidivistes, je pense que ceci peut avoir un début d'effet de dissuasion. Les grands frères cependant iront envoyer les jeunes dealer plus tôt, flamber et bosser à leur place, c'est aussi l'effet pervers possible de ces bonnes mesures !
Je pense que les sanctions données aux responsables de ces jeunes (les parents) pourraient s'avérer plus efficaces, car ces derniers n'ayant parfois cure de leur progéniture, auraient suffisamment peur pour leurs miches pour faire rentrer dans le rang les enfants malveillants ou aller quérir l'aide nécessaire auprès des services d'Etat en cas d'impossibilité !

Parayre

Je crains des commentaires vifs après mes observations de 20h50 ...

En effet, SOS-Racisme s'est portée au secours de la ministre de la Justice en estimant dans un communiqué que "Rachida Dati paie, dès son arrivée, le prix fort d'être la première personne issue de l'immigration maghrébine à accéder à une telle responsabilité gouvernementale".

Dans le Nouvel Observateur, Cécilia Sarkozy a également apporté son aide à la garde des Sceaux : "C'est plus qu'une amie, c'est ma soeur. Je ne la lâcherai jamais. Je connais tout d'elle, elle est de la race des seigneurs."

Hervé Morin, spécialiste récent de la "défense", a estimé pour sa part que les attaques contre sa collègue étaient "à la limite de la médiocrité absolue."

Ces soutiens sont, ma foi, humainement sympathiques.

Toutefois, les problèmes de la Justice sont tels, les certitudes affichées par sa nouvelle responsable si arrogantes, qu'il n'est peut-être pas inopportun d'exprimer quelques exigences autres que le respect pour son méritant parcours...

L'important est ce qu'elle est capable d'initier, en son nom ou comme "petit soldat" du chef des armées tant, comme vous le soulignez, en ce qui concerne la "carte judiciaire", que le "projet pénitentiaire" ou le CSM ou, trop oubliée, notre "justice civile" dont les lenteurs sont insignes.

Quant à la procédure pénale, personne ne semble s'émouvoir de récents acquittements (seize pourtant) prononcés à Colmar au bénéfice d'accusés contre lesquels avaient été requises de lourdes peines dont une de trente ans de réclusion...

Un "Outreau" bis ?

OlivierG

Qui auriez-vous suggéré pour s'opposer à M. Portelli dans ce débat ? (ou du moins défendre le concept de la peine plancher). Je pose la question naïvement, parce que pour le moment tous ceux que j'ai vu défendre ce projet me semblaient bien peu libres de leurs idées, à l'inverse de ceux qui le critiquent. À ce jour vous êtes le seul sur mon (modeste) radar à échapper à cette critique...

Marie

Dans la presse étrangère, j'ai pris connaissance d'une dépêche de l'AFP qui dit ceci :

"Le nombre de détenus en France pourrait atteindre 80.000 personnes à l'horizon 2017, contre environ 60.000 au 1er juin, estime l'Administration pénitentiaire (AP) dans un document interne censé nourrir la réflexion sur la future loi pénitentiaire."


La réforme de la justice est engagée. Il vous faut donc être patients.

Lundi, Madame Dati présentait en Conseil des ministres un projet créant un contrôleur général des prisons, et de tous les lieux d'enfermement, réclamé par les organisations de défense des droits de l'Homme.

Mercredi, elle lançait un "comité d'orientation restreint" chargé de préparer une grande loi pénitentiaire.

Que demande le peuple ?


Monsieur Bilger vous devriez, depuis le temps, savoir que la presse a toujours eu le chic pour interviewer les contestataires de tout projet, quel qu’il soit. Ou encore la minorité contestataire qui va bien !


Dans cet horizon de grisailles que nous subissons depuis quelque temps déjà, deux faits divers, totalement différents l’un de l’autre, qui nous ramènent à certaines réalités.


Le plus triste pour commencer

"Un enfant polonais est arrivé au monde avec 1,2 pour mille d'alcool dans le sang. La maman s'était elle-même présentée ivre morte à la maternité de Sosnowiec, en Voïvodie de Silésie, dans le sud de la Pologne, Les médecins ont lutté pendant des heures pour maintenir l'enfant en vie. Celui-ci a dû être réanimé après la naissance et nourri artificiellement..."


Le fait comique pour finir :

"Un Roumain a été débouté de son action par le Parquet de Timisoara, a rapporté hier le quotidien «Evenimentul Zilei». Il avait porté plainte contre Dieu pour «escroquerie» et «abus de confiance», lui reprochant notamment de ne pas avoir répondu à ses prières..."


Je ne dirai pas que cela rassure, mais il est évident que ce n'est pas mieux ailleurs !!


Il y a du boulot pour chacun !


Parayre

Le moins que l'on puisse constater est que Madame Dati ne nous illumine pas, c'est un euphémisme, par sa légitimité : électorale, nulle, professionnelle, dérisoire, humaine, manifestement perfectible tant son caractère se révèle aussi cassant qu'insupportable !


Je n'ignore pas que lorsque l'on ne sait rien faire, il faut avoir de l'ambition mais, selon Talleyrand - pardon sbriglia, j'ai un portable - qui n'a pas les moyens de son ambition a tous les soucis.

Le problème est que lesdits soucis risquent de peser sur d'autres...

L'esclave n'a qu'un seul maître, l'ambitieu(x/se) en a autant que de gens utiles à sa fortune.

Thierry SAGARDOYTHO

Rachida DATI sera-t-elle la garde des Sceaux qui révolutionnera notre institution ? Je crains hélas que l'icone médiatique ne dissimule à terme la pauvreté des ambitions que le Président, qui l'a faite, lui assigne. En effet, à l'exception de quelques mesurettes éparses et finalement isolées les unes des autres (peines planchers, carte judiciaire, traitement des mineurs), sans fil directeur, quel programme se dessine à l'horizon ? Quelle place le politique entend-il concéder au judiciaire ? Rien de bien cohérent n'émerge. Rachida DATI a-t-elle le charisme nécessaire et le poids politique suffisant pour engager une vaste et profonde réforme de l'institution ? Je ne le pense pas. Je pense malheureusement que l'icône conduit certains à se proesterner dans le culte de l'image sans porter un jugement de valeur sur le sens de l'action qu'il est légitime d'attendre de son ministère. La dictature de l'image anesthésie hélas certaines consciences. Plus largement, réformer par mesurettes conduit à rendre davantage obèse le code pénal sans solutionner les problèmes de fond que chacun vit au quotidien, qu'il soit justiciable, auxiliaire de justice ou magistrat. Quel vaste projet Mme DATI nous présente-t-elle? Que nous donne-t-elle à rêver ? Hélas pas grand-chose ! Il est grand temps d'ouvrir des cahiers de doléances, de lancer le chantier de la rénovation judiciaire, d'expliquer à nos concitoyens (qui hélas confondent le Palais avec certaines séries du vendredi soir...) la difficulté de juger, afin qu'une profonde et durable discussion s'engage avant une réforme de fond. Suis-je en train de rêver ? J'espère que non. Il est temps que nos codes s'allègent au lieu de s'étouffer tant les lois multiples et diverses s'amoncèlent au point parfois de se contredire. Si Rachida DATI est le ministre de cette réforme, et un quinquennat n'est pas de trop pour l'engager, alors méritera-t-elle les compliments dont une certaine presse l'abreuve sans rien connaître d'elle. Je connais nombre de citoyens qui auraient pu écrire au candidat SARKOZY et lui déclarer leur flamme de travailler à ses côtés. L'image de l'heureuse élue ne m'intéresse pas. Ce qui donnera du poids à son discours, c'est la consistance de son action, faute de quoi la fleur du printemps fanera bien vite et laissera un souvenir éphémère.

Pierre-Antoine

Je croyais que tout prévenu était innocent tant qu'il n'avait pas été reconnu coupable...
De quel frère coupable parle-t-on ?
Si un condamné fait appel en usant de son droit légitime de contester une décision de justice, est-il déjà jugé coupable parce que le mot "héroïne" figure dans l'énoncé du problème ?
A-t-on eu accès au dossier complet en lisant la presse ?
Non... alors laissons la justice faire sereinement ce que les juges sont payés pour faire...
Je ne voudrais pas être à leur place pour cette affaire.
Imaginez qu'il soit innocent ou pas trop coupable... comment rendre un jugement équitable.
Si en plus l'affaire a été instruite par un juge rouge et des flics syndiqués de gauche... Je vous dis pas la mouise que ça va faire dans le landerneau médiaticopoliticojudiciaire.

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