Sur l'actualité, avant d'avoir l'opportunité de rédiger un post plus substantiel, deux points de vue rapides.
D'une part, suite du feuilleton Arno Klarsfeld. Dans le Figaro magazine, j'ai lu sous la plume de Dominique Rizet qu'Arno Klarsfeld avait été nommé au cabinet du Premier Ministre, sans doute dans l'attente du moment où le poste de contrôleur général des prisons serait créé. Celui-ci lui serait destiné. Je passe, à ce sujet, par des phases d'espoir et des périodes de doute. Le pire n'est pas toujours sûr et l'intelligence politique existe. La république irréprochable n'exige pas que, comme dans le Tour de France, elle devienne une République balai pour ramasser les éclopés de l'élection et du talent. La compassion a ses limites.
D'autre part, j'ai été frappé, dans le Monde de vendredi dernier, par les motifs qu'invoque la justice britannique pour justifier l'abandon des poursuites en ce qui concerne le financement du Labour. Le chef de la division criminelle du parquet a décidé "qu'il n'y avait pas assez d'éléments pour offrir une perspective réaliste de condamnation contre aucune personne, pour aucune infraction dans cette affaire". Ce classement montre toute la différence entre nos deux systèmes. Le nôtre plus abstrait, théorique. Le leur pragmatique, empirique, fondé davantage sur une perception fine et lucide de l'avenir judiciaire prévisible que sur des considérations purement juridiques. La justice britannique établit clairement un rapport entre la nature des charges et le gain prévisible. Avec un tel regard, on peut estimer que le dossier Dominati par exemple n'aurait même pas connu l'audience.
J'avoue être très sensible à cette manière de raisonner. Force est de constater que cette décision n'a fait l'objet d'aucune critique en Grande-Bretagne.
A bientôt.
un coucou en trépassant par là pas las : en vacances de " posts " alors ou pas ? je m'y perds !
c'est vrai que c'est dur de rédiger un nouveau " texte " les pieds dans l'eau , le laptop sur les genoux , hiboux cailloux choux !
content d'y (re)trouver Dame Véronique , Dame Véronique !
"Honni soit qui hi-fi ne pense" dirait ici le bouffon bien ou pas notre wi-fiste réputé un peu plus hooo là là !
à bientôt ! ( au fait 50 centimes d'EURO par boîte , IL pousse un peu notre nouveau Dieu - celui qui marche sur l'hooo en attendant mieux - , non ? )
Rédigé par : Cactius | 31 juillet 2007 à 17:14
@ Thierry SAGARDOYTHO
" Les innocentés du réseau CHALABI seront ravis d'apprendre que celui qui les a incarcérés bien plus nombreux, bien plus longtemps, que le malheureux juge BURGAUD, et dans la plus grande indifférence générale, est promu à la Présidence en qualité de conseiller."
J’ai toujours défendu que le juge Burgaud ne devait pas porter à lui tout seul l’affligeant d’une histoire comme celle d’Outreau. Je ne sais à peu près rien de ceux que vous appelez "les innocentés du réseau Chalabi".
Mais il faut à mon avis sortir de ce débat qui consiste à dire que le juge Burgaud serait un malheureux garçon offert à la vindicte d'une opinion rendue folle par les médias.
En quoi cette affaire relativiserait-elle ce qui s’est passé à Outreau?
Après tout, là aussi des garde-fous auraient du fonctionner. Le juge Bruguière était-il le seul à intervenir dans ce dossier ?
Ce qui me scandalise ce n’est pas le juge Burgaud ou le juge Bruguière. Ce sont ceux qui, englués dans leurs routines et/ou leurs usages, ont laissé faire.
Puisque Philippe reparle du contrôleur des prisons.
Au-delà du parcours professionnel sans grand intérêt d'A. Klarsfeld, ce qui me semble INDISPENSABLE et PRIORITAIRE pour une fonction de ce type, c’est de toute évidence une carrure forte, capable de la plus grande indépendance et autonomie par rapport à des fonctionnements quotidiens où les systèmes d’alerte semblent paralysés ou cassés.
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Rédigé par : Véronique | 25 juillet 2007 à 08:09
« suite du feuilleton Arno Klarsfeld.[…] La république irréprochable n'exige pas que, comme dans le Tour de France, elle devienne une République balai pour ramasser les éclopés de l'élection et du talent. La compassion a ses limites. »
J’ai vérifié par curiosité si Maître Arno Klarsfeld était toujours inscrit au Barreau de Paris. Il l’est. C’est même le seul Klarsfeld qui y est donné inscrit quand trois Klarsfeld figurent encore au cabinet d’avocats installé dans le très bel immeuble de la rue de la Boétie dans le 8ème arrondissement. Il me semble que sa réinsertion dans le monde du travail après sa campagne électorale ne devrait pas poser trop de problèmes. Ou bien ?
@ Surcouf à propos de :
« Messieurs de la justice, inventez les nouvelles formes de punitions de notre époque, vous êtes "l'homme de l'art" en la matière. Inventez de nouvelles formes de punitions qui permettront aux individus ayant fauté et ayant expié de recouvrer ensuite le sein de la société. Nouvelles formes de punitions qui permettront aux victimes de se sentir apaisées. »
Je crois que c’est la pédopsychiatre qui lors du débat auquel était invité à participer Philippe BILGER sur Ripostes, a dit : « Les victimes ne sont jamais satisfaites (ou apaisées ?), parole que j’ai entendue comme la possibilité d’évacuer la question de la réparation vers une voie de garage puisqu’elle apparaît dès lors sans solution. Personnellement, je pense que le premier pas sur la voie de l’apaisement est rendu possible par la reconnaissance de son acte et de sa gravité par son auteur d’une part, par la société d’autre part.
A titre d’exemple je citerai les femmes victimes du STO (le travail obligatoire en Allemagne qui certes a également connu ses réfractaires) mais qui pendant un demi-siècle ont hésité à faire valoir un statut de victime étant donné que ce qu’elles ont subi leur paraissait si dérisoire en comparaison de la déportation en général, de la Shoah etc.. et pourtant elles l’avaient subi et pour certaines en avaient gardé des cicatrices physiques vu les traitements subis pour augmenter leur capacité de travail, et morales non négligeables jusqu’au jour où est intervenue une indemnisation totalement symbolique, mais signe de la reconnaissance publique de ce que oui ce n’était pas rien, une reconnaissance officielle donc qui a permis de laisser venir au jour le refoulé et de l’apaiser.
Pour le reste, puis-je me permettre de vous indiquer cet article :
« Surveillance pénale et darwinisme social »
d’Évelyne Sire-Marin en date du jeudi 29 mars 2007 » consultable sur http://www.politis.fr/Surveillance-penale-et-darwinisme,756.html dont je citerai l’extrait suivant concernant « La Loi prévention de la délinquance » et qui m’a interpellée.
«cette loi veut également repérer le futur délinquant parmi les enfants dont les familles rencontrent des difficultés éducatives ou de gestion des allocations familiales, ou chez les personnes hospitalisées d’office en psychiatrie. Pourtant, cette politique de pénalisation de la misère a montré son inefficacité : les violences contre les personnes ont augmenté de 43 % depuis 2002. Ces mauvais résultats n’ont rien d’étonnant, car il est inefficace de punir seulement l’acte individuel de délinquance si l’on ne s’attache pas à améliorer l’insertion sociale, familiale et économique. La prévention spécialisée est née de ce constat. S’il y a en France 100 policiers pour un éducateur, et seulement 2 500 éducateurs de prévention spécialisée, il faut s’interroger sur le coût de cette politique du tout-répressif, car un éducateur de rue économise à la collectivité bien des placements en centres éducatifs fermés. »
L’insertion sociale, familiale, économique, ces mots m’ont rappelé un épisode de ma vie qui est le suivant : jeune enseignante en philosophie j’avais été nommée dans un établissement situé au pied ou peu s’en faut d’une centrale nucléaire, avec des communications difficiles depuis mon lieu de résidence qui allaient nécessiter pour arriver à l’heure l’achat d’un véhicule avec un argent que je n’avais pas, ainsi que de caser mon fils chez sa grand-mère laquelle allait devoir en déléguer la responsabilité à son secrétariat, aussi très angoissée j’ai rapidement cherché à me faire nommer ailleurs ce qui était plus facile que de nos jours et j’ai ainsi pu résoudre une partie des problèmes. (Toutefois comme nul n’échappe à son destin, j’ai fini par retrouver le premier établissement autour duquel avaient poussé entre temps des grilles de trois mètres de haut, équipées de caméras de surveillance et dont l’ouverture en dehors de certaines heures déterminées étaient commandée par un pass à puce nominatif, le tout définissant ce qu’on appelle un établissement sécurisé de façon à empêcher non pas les élèves de sortir mais les ‘extérieurs’ d’y rentrer… !!)
Pour en revenir au nouveau poste, ce dernier résultait de la récupération des heures supplémentaires des enseignants de philosophie de l’établissement selon une procédure qui satisfaisait aux revendications de certains syndicats mais qui n’a pas convenu à l’un des personnels enseignants en place qui tenait à ses heures, lequel a fait agir son propre syndicat dans l’autre sens, a obtenu gain de cause, et comme il fallait bien faire quelque chose de moi, on a récupéré les heures supplémentaires des enseignants de français dans des classes disons « peu motivées » pour cet enseignement et qui donc, en ce qui les concernaient, étaient heureux d’en être ‘débarrassés’ tout en me prédisant que je ne m’en sortirai pas et en me plaignant hypocritement.
J’ai donc hérité de classes auxquelles mes diplômes ne me prédestinaient pas vraiment, non plus que mon expérience, avec des abonnés au radiateur et au fond de la classe qui manifestement cuvaient ce qu’au départ je pensais naïvement être peut-être de la bière mais que horrifiée j’ai découvert après enquête être du schnaps (autrement dit de l’eau-de-vie titrant au moins 50%). Ayant averti les familles, j’ai appris que ledit schnaps n’était pas consommé à leur insu mais provenait de la cuvée personnelle du chef de famille, l’un d’eux précisant sans rire que le gamin était tout seul à l’internat toute la semaine et qu’il fallait bien lui soutenir le moral !
Ayant eu la mauvaise idée d’entreprendre de parler de Roland Barthes et du plaisir du texte, le délégué m’a interpellée en me disant « Ne vous donnez pas cette peine, de toute façon depuis l’début on n’comprend rien à ce que vous dites. D’ailleurs tous les profs le disent, on n’peut rien tirer de nous, on est limités. Vous comprenez ce que ça veut dire L.I.M.I.T.É.S . Donc nous on a une partie de cartes à finir et ceux du fond il vaut mieux les laisser dormir, ils cuvent. Ha ha ha » et tous en chœur « C’est vrai Madame, on est limités, laissez tomber. » Pas une fille à l’horizon, que de grands gaillards dont certains saouls et qui me faisaient gentiment, pour l’instant, comprendre les choses.
J’ai failli pleurer.
Mais je ne me suis pas avouée battue pour autant et prise d’une subite inspiration j’ai dit : « Vous êtes limités ? et alors, moi aussi je suis limitée » Réplique : « Qu’est-ce que vous faites là alors, vous êtes le prof, vous n’êtes pas limitée. » N’écoutant que mon courage, j’ai persévéré à dire : « Mais tout le monde est limité, les profs comme les autres. Moi ma limite pour l’instant c’est la vôtre et tant que vous ne serez pas d’accord pour la faire bouger je vais être sacrément limitée… aux jeux de cartes, et ça ne me convient pas donc il va falloir que ça change, parce que pour commencer je ne sais pas jouer aux cartes. » « Ah mais ça Madame, c’est pas grave, on va vous apprendre. » Voilà que se refusant à entrer dans mon monde, ils m’invitaient cependant à entrer dans le leur donc le contact n’était pas rompu. C’était déjà quelque chose. Ce n’était pas pour cela que j’étais payée mais ça m’a donné l’idée d’inverser les rôles. Je leur ai donc demandé s’il n’y avait vraiment jamais eu aucun texte pour leur plaire et si par hasard l’idée ne leur était jamais venue d’écrire leurs propres textes. Et là, Bingo ! Voilà un petit caïd qui me dit, timidement, « Moi, madame j’écris des poèmes. » Gros rires « Ouah il écrit des poèmes, oh la fille.. ! » pour le coup j’ai tapé sur la table, mais cette manifestation d’autorité a été perçue pour ce qu’elle était à savoir, non pas l’autorité qu’il allait falloir combattre mais l’autorité qui se manifestait pour permettre à l’un d’entre eux de s’exprimer. On a donc écouté et commenté l’un de ses poèmes et cherché à travers ce texte-là à interroger le plaisir du texte puis à retourner, via Coluche qu’ils m’ont fait découvrir, au texte de Barthes à propos duquel, au bout du compte ils ont été ravis de s’apercevoir qu’il parlait de ce dont ils venaient de faire l’expérience et qui de ce fait venait d’acquérir ses lettres de noblesse, était ‘valable’. Ils ont compris dans le même mouvement qu’une limite c’était fait pour être repoussée et qu’ils en étaient capables !
Invitée à m’insérer dans le jeu de cartes, je me suis insérée dans la lecture de leur propre texte puis ils se sont insérés dans le mien et j’ai fait mon cours non pas sans eux, ni contre eux mais grâce à eux en leur reconnaissant la capacité d'y participer.
Et quand j’ai croisé dans le couloir le collègue dont j’avais récupéré la classe et qu’il m’a dit : « Alors, pas trop dur ? Tu vas tenir le coup ? Que veux-tu ils sont limités, il faut s’y faire. » J’ai répliqué par une moue qu’il a interprétée comme il a voulu !
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juillet 2007 à 00:46
A propos de République balai ramassant les éclopés de l'élection pour reprendre votre formule, je découvre ce week-end dans la presse que MM. MARSAUD et BRUGUIERE seraient en voie de réaffectation à l'Elysée au sein d'une cellule de renseignement !!!... Serait-ce une récompense pour services rendus ? Le Président ne compte-t-il pas d'autres experts en cette matière ? Les innocentés du réseau CHALABI seront ravis d'apprendre que celui qui les a incarcérés bien plus nombreux, bien plus longtemps, que le malheureux juge BURGAUD, et dans la plus grande indifférence générale, est promu à la Présidence en qualité de conseiller. M. SARKOZY ne cesse de clamer combien il faut promouvoir le talent ! Son discours est-il en adéquation avec ses actes ??? Bonnes vacances M. BILGER et ne cessez surtout pas de scruter durant vos congés tout ce qui sera matière à d'intéressantes réflexions à la rentrée.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 23 juillet 2007 à 18:29
J'aurais du faire fils à sa maman comme profession. J'ai essayé, mais ma mère n'a pas voulu.
Arno Karlsfeld montre le chemin. Sa prestation dans le 12éme arrondissement était d'un tel jemenfoutisme, d'une telle médiocrité que ce fut un supplice de le voir investi. J'ai trouvé que la candidate socialiste était plus investie, plus crédible que ce dernier, qu'elle méritait son poste.
Je ne sais pas si Nicolas sarkozy est comme eux et les recrute en tant que proches, ou s'il est plus fin et se sert de ces personnalités vides comme de marionnettes ?
La politique a cependant tendance à s'amoindrir de plus en plus. Si nos cousins outre-atlantique ont de grandes qualités à mes yeux, leur politique spectacle est assez lamentable ! Nous y venons c'est une évidence avec quelques années de retard lorsque ça marche de moins en moins (une journaliste a essayé de brûler son texte sur Paris Hilton à l'antenne, a, en tout cas, refusé de continuer de parler d'elle, les Américains font demi-tour pour la discrimination positive se rendant compte de son prévisible fiasco, lorsque nous commençons à l'adopter depuis quelques mois !)
Il me semble très suspect que la justice se fasse également sur les conséquences plausibles à l'instar de l'Angleterre. Imaginez ceci entre les mains de gens sans scrupules qui invoqueraient ce motif pour ne pas rendre justice sur des motifs de classes, de faciès, de copinage et que ne sais-je d'autres mauvais motifs !
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 23 juillet 2007 à 16:40
"Force est de constater que cette décision n'a fait l'objet d'aucune critique en Grande-Bretagne."
Allez jeter un oeil à Simon Jenkins dans le Times.
Ou ne parlez-vous que de critiques venues d'autres partis politiques, les conservateurs ou les libéraux démocrates? Leur silence, j'en ai peur, s'explique aisément par le fait que les trois partis (et pas seulement les travaillistes) étaient impliqués dans cette pratique douteuse...
Rédigé par : Arnaud | 23 juillet 2007 à 15:55
Pour Klarsfeld, vous ne semblez pas avoir compris les ressorts de la nouvelle méritocratie. Le mérite se mesure à la meilleure progression et non à l'excellence absolue. Si vous partez de 0/20 et que vous obtenez 10/20, vous deviendrez plus aisément garde des Sceaux que le misérable qui, partant de 18/20 ne gagne que deux malheureux points pour atteindre 20. Dans le cas Klarsfeld, c'est la même chose mais en sens inverse : sa progression pour parvenir, depuis le stade de fils de bourgeois talentueux et hautement estimables, au statut de nullité tous domaines confondus constitue une nouvelle illustration de la méritocratie : travailler mal pour gagner plus.
Il ne vous a pas échappé non plus que le pragmatisme anglais va jusqu'à éteindre toutes les poursuites concernant des affaires de corruption internationale, dans la mesure où l'intérêt des entreprises britanniques est en cause. Je me suis toujours demandé, sans trouver la réponse, qui ou quoi avait été lésé dans l'affaire Elf. Tout le monde y a gagné : l'Etat, les actionnaires, les salariés, les intermédiaires, personne n'a perdu un centime dans l'histoire bien au contraire, et pourtant on condamne !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 23 juillet 2007 à 15:45
@ à l’amateur de la justice britannique
En fin d’année, jadis, sous les préaux
On remettait des "prix" aux plus géniaux.
Ils partaient chargés de gros lots,
Déjà bouffon, je n’avais que grelots.
Même si d’aucuns discutent son « excellence »
L’hôte du lieu, pour l’heure, a notre préférence.
Et pour prix, offrons-lui une carte avec adaptateur !
Ce petit matériel fera notre mutuel bonheur.
On gardera plus sûrement la « connexion ».
N’allez surtout pas crier à la corruption.
Car, pour cette petite accointance,
Honni soit qui wi-fi ne pense.
Rédigé par : le bouffon | 23 juillet 2007 à 13:45
"La république irréprochable n'exige pas que, comme dans le Tour de France, elle devienne une République balai pour ramasser les éclopés de l'élection et du talent. La compassion a ses limites."
Mieux que du Santini, du Jules Renard !
Mais Beate n'est pas béate : attention à la gifle !
Bonnes vacances, bien méritées : on viendra sur votre blog, entre deux randonnées, s'oxygéner les méninges !
Bonnes vacances aux bilger's boys and girls !
Rédigé par : sbriglia | 23 juillet 2007 à 11:04