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12 août 2007

Commentaires

nokia

Personnellement, c'est le meilleur gsm que j'ai jamais eu, c'est tellement pratique et toutes les options dont j'ai besoin s'y trouvent :)

Marie

@ Monsieur Patoulatchi,

"...en France aussi les jurés sont invités à ne pas parler des affaires qu'ils sont en train de juger, avant la fin de la session d'Assises..."

Dans l'affaire Papon, une émission débat, dirigée par Paul Amar avait été diffusée sur la 2ème chaîne française, quelques jours avant le procès, voire peu de temps avant. J'avais été choquée par l'agressivité d'Arno Klarsfeld.

Agir de la sorte, influence immanquablement les futurs jurés.
Est-ce naturel ? Etait-ce naturel ?

A mon sens ce n'est pas équitable. Mais, ce n'est que mon avis.

Marcel Patoulatchi

Marie,

La série « 100 Centre Street » est actuellement diffusée (en VOST) sur Paris Première, en fin de soirée, sous son nom français « Tribunal Central ». Elle fut autrefois diffusée sur Canal Jimmy, à l'époque où cette chaîne valait tripette.
C'est une série passionnante qui me semble refléter assez fidèlement une certaine réalité qui n'est pas inexistante en France.


Autre sujet :

Normalement, me semble t-il, en France aussi les jurés sont invités à ne pas parler des affaires qu'ils sont en train de juger, avant la fin de la session d'Assises, pour éviter qu'ils soient influencés par leur famille ou amis.

Marie

J’espère, monsieur le Magistrat, vous faire plaisir grâce à ce qui suit :


«…Il faut cesser avec cet argument ressassé qui voudrait qu'on interdise toute sortie à ceux qui ne feraient pas acte de repentance et de contrition… Parce qu'il n'y a pas de repentance officielle, il n'y aurait pas, "dans la chambre crépusculaire de l'âme", de désaveu ou de reniement d'elle-même et de ses actes ? Nous n'avons aucune certitude sur cette intime révolution mais j'espère qu'elle a eu lieu. En tout cas, elle est possible et elle vaudrait infiniment plus que les regrets obligatoires et explicites dont notre humanité a besoin pour se donner bonne conscience… »


Tout d’abord, en ce qui concerne les jurés et leur "intelligence", si je ne me trompe, il y a toujours la possibilité d'en récuser quelques-uns.

Donc, si ceux-ci paraissent aussi "demeurés" que cela aux yeux de certains, il y a quand même une possibilité de les écarter. A moins qu'ils ne le soient tous. Alors là, c'est un autre problème !
Dans cette éventualité, sur quels critères se base-t-on pour le déterminer ?

Monsieur Bilger a écrit un billet le 17 novembre 2005 sur les jurés et leur défection.


Personnellement, je fus tirée au sort pour le procès de "la tuerie d'Auriol", en 1985. A cette époque les menaces fusaient sur toute personne participant au procès.

Pour mémoire : la tuerie d'Auriol est le fait divers qui a précipité la fin du SAC. Service d'Action Civique, service d'ordre et de renseignement du RPR, la police politique du gaullisme...
Le dimanche 19 juillet 1981, Marina Massie alerte les gendarmes : ses parents, son frère, sa belle-soeur, son neveu de 7 ans et son ami ont disparu. Elle devait les rejoindre chez son frère Jacques, mais il n'y avait aucune trace de vie dans la bastide…
C'est au nom de ce mouvement que 6 hommes, en 1981, parce qu’il ne devait pas y avoir de témoins, ont massacré toute une famille, à Auriol, dans les Bouches-du-Rhône.
http://groups.google.fr/group/fr.soc.politique/msg/e1f8cf53b7f1864f

J’avais quelques années de moins et étais ignorante (bien sûr), n’ayant jamais été confrontée à la justice pénale. J’avais, de ce fait, demandé conseil à ma voisine de l’époque, magistrate. Cette dernière me rassura, en me déclarant que je ne pouvais me dérober. Ce fut avec une certaine appréhension que je m’étais faite à l’idée de participer à ce procès, après plusieurs tirages. Pour finir, ce ne fut pas le cas, pour incompatibilité.


Curieusement, l’actualité rejoint certains faits. J’en arrive donc « aux espoirs » de monsieur Bilger.

Dans le journal de lundi, il est fait état de ce fait divers, ainsi que d’une rencontre qui eut lieu entre Marina Massie, la sœur du policier assassiné lors de cette tuerie, et le meurtrier de son frère et de son jeune neveu de 7 ans. Ils se sont croisés en juillet à Marseille. Se sont revus et ont accepté de parler de l’affaire dans les locaux du journal « la Provence ».
http://www.laprovence.com/articles/2007/08/13/104704-
UNKNOWN-Tueried-Auriol-26-ans-apres-l-incroyableconfrontation.php

Il faut savoir que cet homme avait été instituteur et avait donné des cours à cet enfant avant de participer à son assassinat et la tuerie de sa famille.


Par ailleurs, une juge aux Etats-Unis interdit aux jurés de regarder les séries comme CSI ou New York section criminelle durant les procès.
La juge Patricia Oney estime que de telles séries peuvent créer des attentes irréalistes chez les jurés, notamment sur les preuves.

Aux Etats-Unis, les jurés se voient interdire de lire la presse, de regarder les journaux télévisés, de parler de l'affaire.

Ce qui aurait dû être fait, en France, lorsque Me Klarsfeld nous gratifia de son show médiatique sur Antenne 2, juste avant le Procès Papon.

http://www.matin.qc.ca/articles/20070814151136/csi_une_juge
_interdit_aux_jures_regarder_telles_emissions.html

Marie

Il ressort un film de Sydney Lumet qui date de 1957, avec Henri Fonda, Lee J. Cobb, E.G. Marshall, Jack Warden, qui s’intitule : «Douze Hommes en colère».
Thème : la cruauté d’un procès. http://www.liberation.fr/culture/cinema/

Un chef-d’œuvre que je vis enfant et qui me marqua.

Le réalisateur aborde l’exercice de la justice, en filmant les délibérations d’un jury de cour d’assises en temps réel.
Atmosphère : huis-clos étouffant.

« Tout se déroule dans une pièce minuscule, avec pour tout mobilier une méchante table de bois, douze chaises et un ventilateur qui fonctionne mal. La chaleur est infernale, les jurés suent et veulent en finir au plus vite. Ces douze hommes (pas de femmes aux assises à l’époque) doivent décider du sort d’un jeune hispanique accusé du meurtre de son père. Pour la majorité, la sentence ne fait pas le moindre doute : la mort.

Doute raisonnable. Un seul juré, Henry Fonda, défend la cause du doute raisonnable.

Tout le film joue avec les personnalités des jurés qui, une par une, éclatent à la figure des autres. L’un est un réactionnaire honteux, un autre un raciste planqué, un troisième s’en fout comme de sa première liquette. Et c’est ainsi que se rend la justice. »



Accessoirement, Sydney Lumet change progressivement la focale, histoire d’accentuer encore l’effet d’écrasement de l’espace.

«J’ai tourné le premier tiers du film au-dessus du niveau des yeux, le deuxième tiers à hauteur des yeux et le dernier tiers en dessous du niveau des yeux. Ainsi, vers la fin du film, on commençait à voir le plafond. Les murs se rapprochaient, et le plafond semblait s’abaisser. Cette sensation de claustrophobie grandissante m’a permis de maintenir la tension jusqu’à la fin, où j’ai utilisé un angle large pour laisser le spectateur respirer.»


Avec cinquante ans tout rond au compteur (le film est sorti le 29 juillet 1957 aux Etats-Unis, Douze Hommes en colère reste un moment saisissant de cinéma.

Sydney Lumet reviendra sur ce thème en 2001, mais cette fois pour la télévision avec 100 Centre Street, chronique au cœur de la cour de comparution immédiate de New York.
Là, chaque nuit, débarque un cortège de paumés et de délinquants. Un juge mal luné, un procureur ambitieux, un avocat commis d’office distrait, la clim’ qui ne marche plus et la peine s’alourdit. C’est ainsi que se rend la justice.

Marcel Patoulatchi

C'est, comme vous le relevez, un message fort que la justice a raison de faire passer. Il importe qu'elle soutienne ceux qui contribuent à sa bonne marche, notamment en témoignant.

Et c'est évidemment avec un peu de dépit que l'on constate que le soutien que méritent ces gens est curatif et non préventif. Il serait intéressant de savoir pourquoi.

Marie

Ne regardant que les informations non-stop, continuons les éloges médiatiques, afin de ravir monsieur Bilger, un média américain, dont j’ai oublié le nom, aurait classé le Président Sarkozy dans la catégorie « bel homme, élégant et qui s'habille bien ». Cependant, je doute fort que pour les messieurs, (j'élargis), ce genre de « classement » les intéresse !! Même s’il s’agit de notre Président !


Une réaction de monsieur Montebourg : « …Ça ne me gênerait pas que la République paye au Président des vacances, même chères, pourvu que cela soit aux frais des contribuables ».

Guy Sitbon, chroniqueur de Marianne, souhaiterait, de son côté, que les «frais de bouche de l’Etat soient remboursés au plus tôt par le Trésor public ou, au besoin, par une souscription nationale. La France ne veut rien devoir à personne».

http://www.liberation.fr/actualite/
politiques/271836.FR.php

Vive les familles recomposées !


A ce rythme, la Justice peut encore « pleurer » et continuer à rêver son augmentation de budget !


Selon Monsieur Santini, madame Sarkozy n’a pas envie « d’être une bobonne » !

Est-ce l’explication de son absence à l’invitation de Mme Bush. Car au départ, c’était mme Sarkozy qui était invitée. Sans doute n’aime t-elle pas les hamburgers !!
Ou peut-être que Prada n’a pas dans ses collections « un jean » digne d’un déjeuner ou d’un pique-nique ?? Ou peut-être encore, Mme Sarkozy ne voulait-elle pas, tout simplement, laisser ses invitées seules, en particulier, Mme Dati ?
Représenter la France s’avère difficile !

Lors de l’émission de monsieur Calvi, de ce mardi soir, dont le thème était : « l’angine de Cécilia » il fut posé la question suivante : « Mme Sarkozy, ayant été privilégiée, ne se comporterait-elle pas en enfant gâtée et capricieuse ? ».

Il est évident que les invités de l’émission ont refusé de répondre à cette question !!

Pour ce faire, Libération publie « Douze conseils pour éclairer la Lanterne de Cécilia »
http://www.liberation.fr/actualite/
evenement/evenement1/
272193.FR.php


Napoléon dirait :

« Il y a chose qui n’est pas française, c’est qu’une femme puisse faire ce qui lui plaît. »


INFORMATION :

Nokia rappelle 46 millions de batteries équipant ses téléphones, sorties d'usine entre décembre 2005 et novembre 2006, portant la référence BL-5C, fournies par le groupe nippon Matsushita. Au total, 52 modèles de téléphones Nokia sont concernés. Risque de surchauffe. La liste se trouve sur le site cité ci-après.

http://translate.google.com/
translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2F
www.nokia.com%2Fbattery
replacement%2Fen%2F

http://www.zdnet.fr/actualites/
telecoms/0,39040748,39372150,
00.htm

Et, 1400 batteries Sony rappelées par Toshiba qui alerte ses clients des risques de surchauffe pour certains de ses ordinateurs portables : Toshiba Satellite A100, Satellite A105 et Tecra A7, fabriqués entre janvier et juin 2006.
http://www.zdnet.fr/
actualites/informatique/
0,39040745,39372121,00.htm


Véronique

J'ai dit à Cactus, ailleurs, que ça aurait été peut-être pas plus mal pour vous que vous l'accompagniez en vacances dans son monastère.

Il me semble qu'un break de quelques jours en réserve de TF1 serait bénéfique pour vous. Même si je peux envisager que les séductions de la chaîne sont puissantes.

De Lapix... aux sommets d'intelligence, de culture et de finesses renversantes de Secret Story...

L’article de Luc Bronner est très bienvenu.

Informer , par exemple, par le biais de cette audience d'une explosion possible de la loi du silence, c’est placer le journalisme au cœur de ces plaies que sont l’intimidation et la menace.

Ces réalités quotidiennes faites d'angoisse et de peur nourrissent directement le sentiment d’abandon et d’impuissance de ceux qui en ont à souffrir directement.

Il y a la persévérance et le courage des victimes. Il y a dans le jugement l'affirmation de la loi comprise comme LA protection et LE recours.

le bouffon

@ Opale Parayre

Parayre rassurez-vous on vous lit, et l'on vous apprécie brut de décoffrage même sans une couche couleur cactus. Puis, et vous le saviez certainement, on est toujours l'imitateur de quelqu'un, c'est la loi, même sans le savoir... on est d'ailleurs ignorant... v'la qu'on se cactuse tous. Qui nous décactusera ?
Le silence ? Le silence contre la loi.

Parayre

Comme dirait @Cactus, "Lapix la jolie" est effectivement superbe, "pierre" parfaitement "polie" avec ses yeux entre "azur" et "outremer" comme la superbe baie de St-Jean-de-Luz au bord de laquelle elle est née.

Quant à Cécilia, elle serait, dit-on, fière de n'avoir aucune goutte de sang français dans les veines au grand dam de Brice de Clermont (et non de Nice, rattachée, il est vrai, pour la première fois à la France en 1792) mais rien de ce qui m'est étranger ne m'est trop inhumain...

Quant à la loi du silence ...Comme le soutenait Pascal, Blaise bien sûr, il est l'expression de la plus grande des persécutions et du reste, ajoutait-il, les saints ne se sont jamais tus !

Ne l'étant pas, saint quoique ceint, je préfère garder le mutisme !

Pardon Cactus, même si vous ne lisez que Véronique sur ce blog, d'être un pâle imitateur ...


Marie

"...montrer que la loi ne néglige rien et donner le moral à des citoyens trop souvent retenus par la crainte, en dépit de leur envie de bien faire..."

On peut toujours rêver. En effet.
Oser porter plainte, est une chose, mais tout dépend contre qui !

Une fois encore, monsieur Bilger, c'est différent en Province.


Il suffit de lire le Marianne d'hier sur Internet et le Figaro d'aujourd'hui, pour avoir des nouvelles de la santé de Madame Sarkozy ! Ses dames de compagnie sont madame Dati et la responsable de communication de Prada : Mathilde Agostinelli. Il faut croire que leurs soins sont radicaux. Madame Sarkozy fut aperçue dans les rues de Wolfeboro dès dimanche.

N'ayant jamais eu d'angine, je suppose que l'air américain est fort salutaire pour ce mal.


Un article du Figaro du 12 août fait état d’un document mis au grand jour, retrouvé dans les archives de la Stasi, qui autorisait les officiers de l’ex-police politique de la RDA à abattre sans condition les personnes tentant de passer à l’Ouest.

"O liberté, que de crimes on commet en ton nom!... Voltaire

On peut souligner, entre parenthèses, l'ouverture des archives est-allemandes, de la Stasi, trois ans seulement après la chute du mur.

Ce document est certainement important pour l'Histoire de l’Allemagne.

Cependant, il faut rappeler qu’à l’époque du mur et du rideau de fer, les candidats au départ pour l’Ouest avaient peu de chance de passer vivants du fait des mesures dites de sécurité : rideau de fer doublé, champ de mines, tirs automatiques, chiens fous, projecteurs, patrouilles motorisées, miradors, fossés, rouleaux tournants sur les murs, etc… sans parler des dénonciations. Il suffit de visiter le musée du mur à Berlin pour constater l’ingéniosité dont firent preuve certains "candidats au départ" de Berlin-est. Tous ne passèrent pas.

"La liberté existe toujours. Il suffit d'en payer le prix."
Henry de Montherlant

Thierry SAGARDOYTHO

Je préfère de loin la fermeté de la justice en audience publique à l'encontre de ceux qui, de façon établie, l'entravent par des menaces ou des pressions sur les témoins que le recours dangereux, incontrôlé et finalement incontrôlable, au témoignage sous X. A présent, la prison est-elle la meilleure école de citoyenneté ? La loi du silence sévit dans les quartiers ; elle sévit aussi en prison. La fermeté de la Justice serait-elle inconcevable dans le cadre de stages de citoyenneté ou autres TIG ?

Ludo Lefebvre

Que la justice trouve des failles dans l'omerta, décide de ne pas céder, on ne peut que s'en réjouir !
Il faut aussi souligner les personnes n'ayant pas plié à la pression crapuleuse, ayant osé fonctionner hors de ce qui est devenu un nouveau mode de vie dans les quartiers !

Il ne faut pas charia, je voulais dire charier.

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