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04 septembre 2007

Commentaires

Véronique

@ Catherine

Le déguisement cosmétique de cactus. C'est simplement parce que je suis une amoureuse des mots.

Quant à mon sens de la pédagogie, dont je vous remercie, permettez-moi de vous dire quelle méthode je pense utile dans les commentaires de ce blog.

Les caler dans le sujet de la note proposée. Pour ou contre. Ardemment pour. Furieusement contre. Humoristiquement pour ou contre.

Mais pas à côté.

Parayre

@Catherine Jacob :

Je vous ai lue simplement :

"Je penche", avez-vous cru bon de commenter, "pour 'Les liaisons dangereuses' roman épistolaire, de Pierre Choderlos de Laclos et je pense que vous vous rapprochez davantage du cynisme du second, celui qui s'exprime par la bouche du vicomte de Valmont s'adressant à Cécile de Volanges, que du désenchantement du premier."

Etre "rapproché" du vicomte de Valmont, être cruel, manipulateur, sans scrupules, méchant autant qu'hypocrite... n'est, à mes yeux, et à ceux d'autres j'en suis certain, guère flatteur voire, encore une fois, insultant...


Avec Chardonne, je sais que "les susceptibles embrouillent tout, par trop de sensibilité."

Suis-je trop sensible et donc susceptible ? Sûrement, mais que voulez-vous, je hais le cynisme - et répugne donc d'en être taxé - tant il m'apparaît l'arme des prétentieux dont je ne crois pas/plus faire partie !


Tout ceci est, en somme et une nouvelle fois, "dérisoire" : je l'oublie donc volontiers.


Comme disait l'autre, "c'est plein de disputes, un bonheur."

Et échanger, grâce à Philippe et sous son égide, en est un !

Cordialement et au plaisir (attentif) de vous lire à nouveau.

J.P


Jacob tartine...

@Fleuryval
«Avec un petit côté culture et confiture...»
Il ne suffit pas d'affirmer, il faut encore démontrer et/ou prouver. Mais pour cela sans doute faut-il d'abord comprendre. En dehors de telles démarches vous ne pouvez espèrer convaincre que par la foi dans la vérité révélée. Or, vous n'êtes pas Dieu. Du moins il me semble...
«Pour Eric Borja, c'est ici et ça se passe de commentaire : http://www.parcsetjardins.fr/rhone_alpes/drome/jardin_zen_d_erik_borja-683html»
Sans même rappeler que le présent blog est fait pour discuter et non pas pour faire de la publicité gratuite à des entreprises commerciales, du moins c'est ce qu'il m'a semblé, ça se passe en effet de commentaire... pour qui connaît effectivement le jardin japonais et est en mesure de se documenter en japonais sur les techniques d'architecture et les philosophies qui les habitent. Mais on ne peut en convaincre les gens qui ne veulent pas en être convaincus.
Cependant, il en va, dans le cas que vous évoquez, tout de même qu'en matière d'Ikebana [arrangement floral] et en d'autres matières encore hélas, d'une façon que décrit fort bien l'anecdote suivante :
Un ancien directeur de l'école d'architecture de Strasbourg m'a confié un jour, qu'ayant participé au Jury chargé d'évaluer un certain nombre de projets en réponse à une offre publique pour la construction d'un équipement municipal dans une ville européenne que je ne nommerai pas, il avait été désolé de ce que le projet sélectionné au final ne soit pas, et de loin, le plus intéressant sur le plan de l'architecture et de l'urbanisme, mais simplement celui que les élus avaient réussi à comprendre [Fabienne Keller, qui a accueilli hier un conseil des ministres décentralisé, est polytechnicienne, donc ne cherchez pas ce n'est pas Strasbourg ni son tram.]
D'où j'ai conclu que, non seulement il faut avoir des idées intéressantes ou de bons projets, mais il faut aussi savoir communiquer pour les faire passer, et donc faire preuve de pédagogie, ce qui ne se peut jamais en deux coups de cuiller à pot en assenant de facon péremptoire quelques affirmations sèches et arbitraires, et n'a donc rien à voir avec le fait d'étaler la confiture de façon avare, ou encore de mettre les doigts dans le pot du voisin.
Je passe mon temps à me battre contre la pacotille et la verroterie qui ne disent pas leur nom, qu'elles soient de l'ordre des idées ou de la culture.
Quand je vois comment est traitée parfois la culture française au Japon, je hurle et quand je vois ce qu'on fait passer pour de la culture japonaise ici, je m'égosille. Résultat : je suis complètement aphone et je passe en plus pour une véritable Mère Mac'Miche. Mais pourquoi devrais-je être d'accord ou ne pas piper mot sous prétexte de diplomatie quand le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, dit « la langue française est inapte au calcul, il est normal qu'elle soit disqualifiée comme langue internationale » alors que l'école mathématique française, reconnue au Japon, a largement contribué, après la Seconde guerre mondiale, à la diffusion de cette discipline chez les scientifiques japonais [Source Le Monde - 2005] - Mais bon, peut-être n'avait-il pas apprecié le Japon vu par la lorgnette Amélie Nothomb qui est traduite en japonais...
De même, quand je vois comment on [associations diverses] s'autoinstitue spécialiste des cultures asiatiques. Par exemple, il existe plus de dix thèses de doctorat de pharmacie au moins, plus deux ou trois thèses de médecine qui traitent de cette plante qu'est le thé, plante qu'on retrouve de nos jours jusque dans les parfums du papier toilette.
Ces thèses disent que la théine n'est pas soluble dans l'eau. Que par conséquent une infusion de thé n'en contient pas. Ce qui implique que vous pouvez en boire autant que vous voudrez à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ça n'aura pas d'autre conséquence que sur votre vessie, le thé étant diurétique.
Ce qui implique également que les gens qui se sentent énervés après avoir bu une infusion de thé sont des hypocondriaques qui s'autosuggestionnent.
En revanche, la théine est plus active que la caféine et il faut faire attention lorsqu'on consomme du thé autrement qu'en infusion, par exemple en gâteau, en glace, en sorbet ou en poudre [Matcha] dans du 'thé battu'.
Néanmoins, écoutez nimporte quel pseudo spécialiste, non pharmacien, ou encore un journaliste ayant consulté de tels 'spécialistes', ils 'vous feront toute une tartine' de la théine du thé infusé en évoquant le spectre du théisme qui est pourtant une maladie qui n'apparaît que chez les populations qui, tout au long de leur vie, ne boivent que du thé, cette boisson dont la dose létale est de 300 fois 20cc sur 24heures [Je cite de mémoire]! Avant de l'avoir atteinte votre panse aura éclaté!
L'autre jour, on nous a ramené du Yunnan du thé relativement bon marché là-bas, néanmoins ce thé était d'une qualité mille fois supérieure aux thés commercialisés par une 'Maison de Thé' parisienne qui existe depuis 1854 et qui sont des thés servis en règle générale ici dans les salons de thé honorables.
Pourquoi ?
Combien de fois les importateurs font-ils la culbute pour ne nous mettre malgré tout sur le marché, que des variétés très moyennes? Et je ne vous parle pas du thé vert japonais qu'on peut trouver ! Ce n'est ni plus ni moins que du foin alors qu'il ne devrait rien y avoir de plus délicieux ! Pourtant, nous ne sommes pas des ânes !
Toujours d'après les thèses de pharmacie consultées, les thés en sachet étant les thés les plus clean d'un point de vue bactériologique, on pourrait également faire un effort sur la qualité gustative qui ne dépend pas uniquement de la température de l'eau dans laquelle le consommateur le fait infuser ou encore du délai qui s'est écoulé depuis que le paquet de thé a été ouvert, mais aussi de celle de la matière première traitée comme dans le cas de n'importe quel autre produit de l'alimentation.
Autre exemple : dimanche dernier on a eu droit sur France2 à une sorte de spécialiste du thé de cérémonie assise en Seiza [=sur les talons] sur des tatamis, dans un environnement zen, et qui a dit dix énormités en deux phrases avec une componction admirable, mélangeant allègrement 4siècles dans le même énoncé en attribuant à un homme du 12ème siècle des règles instituées au 16ème siècle, et qui ont été citées comme aurait été énoncée une ritournelle! Personnellement, quand j'ai besoin de confiture de bonne qualité je vais la chercher au fichier national des thèses et non dans les coursives des cantines d'entreprises !

Véronique
«Pourquoi vous êtes-vous poudré pour rendre visite à M. Bilger ?»
18ème oblige je présume.
«C'est que j'hésite maintenant à la ramener tout le temps pour un oui ou pour un non.» Vous écrivez de façon très pédagogique, et on vous suit très facilement, donc n'hésitez pas à 'la ramener' ici ou là , on vous y lira toujours avec plaisir, même si parfois on s'amuse de votre plume ardente dont la critique n'est jamais méchante. Ce qui est une grande qualité.

Je n'ai pas insulté Parayre - C.Jacob

Parayre
«l'insulte dérisoire que m'a adressée C.Jacob -»

Mon intention na jamais été de vous insulter ni ne vous blesser de quelque manière que ce soit.
Si je l'ai fait c'était bien involontairement.
Pouvez-vous me faire savoir cependant ce que vous considérez comme, dérisoire ou non, une insulte, de façon à ce que je l'évite à l'avenir ? - Ludo Lefevre avait lui-même évoqué, à un moment donné, cette heureuse concordance de ses pensées avec des auteurs reconnus. Je vous ai trouvé deux auteurs en accord avec les idées que vous exprimez, ce qui n'est pas leur faire insulte - à vos idées - J'ai ensuite apprecié votre commentaire en référence au second des auteurs mentionnés, et je réitére qu'il faut beaucoup de cynisme pour pardonner aux politiques de tous bords l'impudence de leurs allégations et promesses mensongères au nom d'une «crédulité publique qui n'aurait qu'à s'en prendre à elle-même d'y avoir ajouté foi».
Toutes en effet ne concernent pas uniquement des simples flatteries consistant à prendre le peuple dans le sens du poil et comme en véhicule, par exemple, la morale de «Le Renard et le Corbeau», mais portent sur des domaines dans lesquels on ne peut que faire confiance, a priori, à qui paraît plus compétent que soi.
Quand c'est notre propre confiance qui s'est vue trahie, on peut certes se dire soi même à soi même: «Que suis-je allé faire dans cette galère ! On m'y prendra plus ! ». Mais quand, comme vous professez de l'être, on est juriste, il faut sans doute être effectivement bien cynique pour s'écrier : «Que sont-ils allés faire dans cette galère, tant pis pour eux. Ils l'ont bien voulu ! » qui est la façon dont j'ai entendu votre commentaire.
Mais peut-être ai-je mal entendu. Comme le dit notre hôte : «Contre l'encens ou la poudre, de la discussion.» Donc, plutôt que de prendre la mouche, détrompez-moi. Dans le cas contraire, assumez !

«les autres me conduisent à m'interroger à continuer à participer à un débat logorrhéique ! »
Comme vous étiez là avant moi, je m'en voudrais d'être la cause d'un désamour vis-à-vis de ce lieu de libre et honnête parole et, si ce sont mes écritures qui le polluent d'une diarrhée verbale incoercible en un flot d'onomatopées inextinguible [logorrhée], je m'abstiendrai désormais. En tout état de cause, les vacances se terminent cette semaine pour moi et je vais avoir d'autres priorités, donc vous n'aurez plus longtemps à devoir me souffrir.

Signalisation horizontale

Toneiv
«Il ne reste qu'à choisir le mur sur lequel on va s'écraser.»

Je connais quelqu'un qui s'est écrasé ainsi contre un mur, mais dont l'airbag a aussi bien fonctionné que le promettait la publicité qu'en a faite Claudia Schiffer. Heureusement !
La cause de l'accident était due non pas à une défaillance mécanique mais aux conséquences d'une certaine forme de harcèlement moral contre laquelle hélas on n'a pas encore inventé d'airbag et qui a vraisemblablement perturbé l'attention du conducteur - Je me demande au passage à quel non respect des procèdures de sécurité est dû l'accident au cours duquel un tireur d'élite s'est écrasé au sol à Colmar hier en préparant la visite du gouvernement - J'espère qu'on ne va pas selon une bonne habitude incrimer le dernier lampiste arrivé et encore en formation, quant à l'état de la maintenance du toit!
Je connais également quelqu'un encore dont la maison était située à un coin de rue et dont le salon la mère et les enfants ont eu la surprise de voir arriver à travers le mur un camion et son chauffard qui s'était endormi au volant.
Je pense que si la situation économique vous paraît gérée de telle façon que, telle un Tupolev dans l'est sibérien qui s'écrasa sur un bloc d'immeubles, elle devait réduire à néant les efforts de toute une vie de petits épargants qui économisent pour s'offrir trois arbres six fleurs, il ne faudrait pas se contenter de le faire remarquer, il faudrait agir.

Surcouf

@Olivier
Mon propos discrètement méprisant ?
Où avez-vous lu cela ?
Vous sentez-vous visé ?

Je revendique le choix d'essayer plutôt que de se plaindre que tout va mal sans rien faire.

Prendre des mesures et les changer si au final on ne réussit pas complètement vaut mieux que de ne rien faire quand cela va mal.
Cela me rappelle un livre de madame Corinne Lepage.
"On ne peut rien faire madame la ministre"
MAIS SI on peut et même on doit !

Suis-je naïf ? Et bien tant mieux, j'ai cette naïveté de vouloir changer les choses.
J'ai foi dans le mouvement plutôt qu'en l'immobilisme.

Et malgré l'âge qui avance je n'ai pas tant d'embonpoint que cela et je ne me sens pas tout gonflé de vanité.
Je ne désire imposer nul mouvement à quiconque. Libre à chacun de faire ses choix, le mien c'est d'avancer, d'essayer.

Bien cordialement à vous

 Mammouth dégraissé

sbriglia
Le président ne paraît pas avoir de bourrelets. Ce qu'on peut attribuer sans doute à une hygiène de vie qui inclut un jogging matinal qui n'est pas du semblant. Il me paraît courir allegro vivace !

Véronique

@ Olivier

Je pense que l'approche de Philippe qui, dans cette note, regrette l’absence d’un espace de discussion, s’appuie trop sur des polémiques propres à un milieu, certes sympathique, mais dans l'écume et à côté de la société (réaction d’Eva Joly, tribune d'Erri De Luca, le directeur du théâtre public).

Ce qui pour moi est très sous-estimé chez tous ces grands énervés c’est le formidable besoin de transformation et d’efficacité dans l’action publique que notre société a exprimé par le choix de NS.

Je suis seulement surprise de ce décalage entre des prises de position de ce type n’agitant que de grands principes et les constats effectués par des gens comme vous, peut-être, et comme moi, sûrement, sur, par exemple, les "performances" de l’Éducation nationale ou sur les innombrables dispositifs de lutte contre le chômage et contre les précarités.

Il ne s’agit pas pour moi d’applaudir sottement aux offensives engagées par NS. Il s’agit simplement de dire que oui. Le style de NS apporte un appel d’air nécessaire pour tenter d’en finir avec des modes de conception et de fonctionnement usés, vieillis, moribonds, inadaptés aux exigences simples, légitimes et de base d’une société qui n’a rien à voir avec les Eva Joly ou les Erri De Luca.

L’espace de discussion et de progression existe et se pratique tous les jours, dans nos activités quotidiennes, entre des personnes comme vous et moi. L’élection de NS a permis des débats plus ouverts et plus libérés.

Marie

@ sbriglia

« Le golf est un sport pour les gens calmes, les avocats préfèrent les fléchettes »

Pour les grincheux, rendez-vous au Grognon en Wallonie, ainsi que pour les curieux, ceux qui n’aiment pas le rugby, qui n’aiment pas le foot… les amateurs d’Histoire, les 8 et 9 septembre pour les journées du Patrimoine. Cette année, en Belgique, le patrimoine militaire est à l’honneur.

Le 30 mars 1707 mourait Sébastien le Prestre, marquis de Vauban, Maréchal de France, Commissaire général des Fortifications, l’ingénieur militaire de Louis XIV. A cette occasion, en dehors des expositions françaises, la ville de Namur organise une reconstitution historique du siège de la Citadelle par Vauban et Louis XIV, avec la remontée d'un canon par 150 mousquetaires, à Terra Nova, la reconstitution d'un village du XVIIe siècle où forgerons, fileuses de laine, chirurgiens, musiciens et saltimbanques s'activeront entre tirs de canons et combats d'escrime…
à grand renfort d'effets pyrotechniques, cascades, combats à l'escrime et musiques !

On doit à monsieur de Vauban, notamment, la formule : "Il n'y a point de juges plus équitables que les canons, ceux-là vont droit au but et ne sont point corruptibles".


Les amateurs de faits historiques pourront aussi se rendre au musée Wellington de Waterloo, où un médecin militaire "reproduira" des interventions chirurgicales telles que pratiquées sous l'Empire !


De nombreux sites belges habituellement fermés au public seront accessibles pour l'occasion, tel le Shape à Mons. www.journeesdupatrimoine.be

Vauban sur le net : ww.vauban.asso.fr; www.namurcitadelle.be; www.vauban2007.eu.

Journées Européennes du Patrimoine : Une exposition unique "Vauban l'Européen" avec des documents inédits, organisée par la Commision européenne (15 & 16 septembre)


Pour les anciens du Lycée « Louis le Grand », au Musée de l'Hospice Comtesse à Lille : du 07 juillet au 07 octobre 2007 : « Inédit et rare : le visiteur peut admirer la gravure originale du Jeu des Fortifications conçu en 1699 pour enseigner l’art des fortifications aux jeunes nobles du Collège Louis le Grand. »

Retranscription :

"A l’Illustre Jeunesse élevée dans le Collège de Louis le Grand :

Messieurs,

... On ne vous propose l’étude des belles lettres dans la célèbre académie du Collège de Louis le Grand, que sous l’idée de places à attaquer et à défendre, d’assauts à donner et à soutenir, des batailles à gagner, des victoires à remporter. C’est là ce qui pique vos jeunes esprits et ce qui entretient cette noble émulation qui règne parmi vous, trop heureux Messieurs et à l’exemple de ces travaux maîtres, vous donnant dans cette figure une première connaissance des travaux militaires. Je pourrais contribuer dès à présent à ces prodiges de force et de valeurs qui feront un jour l’admiration et le bonheur de la France..."


Suite sur : http://www.vauban.asso.fr/2007_celebrations.htm


Pour les misogynes : Chantal Desbordes : "Une femme Amiral"

Une coupe du monde m'attendant, salut Bisame, Bis bald.

mike

Je ne veux pas croire qu'il y a de l'énervement dans l'espace national.
Il y a des énervés comme toujours, il ya des calmes, des endormis et des actifs.
Beauoup de critiques, trop de louanges, pas assez de temps d'attente avant de juger.
Hâtons-nous lentement.
Ce que les urnes ont décidé ne plaît pas à certains ; ce n'est pas nouveau.
Les groupes de pression affûtent leurs armes : c'est naturel.
La mauvaise foi se répand : quoi de neuf ?
Peut-être que le style de NS es, lui, différent de ce que chacun aurait fait à sa place. Mais il est là, pas nous.
Et s'il est là c'est sans doute dû à ce qu'il a écouté avant d'arriver à ce poste.
Nous verrons avec le temps.

catherine A.

@sbriglia : hier les prêtres et les psychanalystes aujourd'hui les blogs.
:)Catherine A.

Bernard de ...

Mais laissons faire le Président Sarkozy et jugeons le à la fin de son mandat !
Il nous amène une autre conception de la vie politique. Pourquoi pas essayer ? Jusqu'à preuve du contraire la politique n'est pas une science exacte et la machine "Etat" a peut-être besoin de quelques réglages, mais après 25 ans d'immobilisme voire de régressions ne jugeons pas à la hâte après trois mois de prises de fonctions présidentielles.
Pour l'instant, et c'était le plus urgent le Président cherche à remener un paix interne dans le pays via la justice (peine plancher) Urgent... oui... La presse ne faisait-elle pas état de guerre civile il y a deux ans ? Même ci celle-ci n'a existé que dans la tête des journalistes ou n'était qu'à l'état latent, il était bon de ramener une certaine cohésion dans le pays. L'ouverture faite au P.S en est une ; et celles et ceux du P.S qui ont accepté la main tendue ont implicitement désavoué la politique de leur parti qui ne consiste qu'à mettre de l'huile sur le feu ou à critiquer ce que l'on est pas capable de faire. J'irais jusqu'à penser qu'au P.S critiquer est devenu pathologique et que si dans le feu de l'action le gouvernement reprenait une des grandes idées du PS, celle-ci serait systématiquement critiquée par le voix de François Hollande ou un de ses proches dans les minutes qui suivent.

Fleuryval

@PB
Pardonnez à mes bambous d'envahir votre blog.
@ sbriglia
Nous sommes d'accord ;-)
@ Véronique et Parayre:
Merci. Sincèrement.
@ Catherine Jacob
Trois en un ! Quel talent ! Vous incarnez à merveille la suspicion, la résignation et l'urgence de ne rien faire. Avec un petit côté culture et confiture...
Pour Eric Borja, c'est ici et ça se passe de commentaire : http://www.parcsetjardins.fr/rhone_alpes/drome/jardin_zen_d_erik_borja-683.html

Véronique

@ Parayre

Je vous fais un aveu qui me coûte.

Quelques jours en arrière, quand j'ai lu à mon attention et à celle de mike :

"le poujadisme a des limites".

En fait, l'ironie de votre phrase m'a fait spontanément sourire.

J'y trouvais là tout votre talent et son ironie exquise.

Mais je ne pouvais pas vous donner raison. Parce que ni mike, ni moi-même ne sommes des poujadistes.

Mais c'était très drôle. Et c'est vrai que le poujadisme a des limites.

Le blog de Philippe peut très difficilement se passer de vous et de cela.

ps 1: "sarkophile" à mon attention ce soir provoque chez moi le même genre de réaction.
Mais là, non plus. Je ne peux pas vous donner raison. Je ne suis ni sarkophile, ni sarkophobe. J'essaie d'être libre dans ce que je crois et dans ce que je pense.
Mais j'aime bien le culot de ce mec.

ps 2: Quand Fleuryval écrit: " C'est d'aide dont j'ai besoin. Pas de moqueries ".
J’aime l’engagement de ce mec.

@ Olivier

Je réponds bientôt à ce que vous m'avez dit.


Parayre

Ce blog, au niveau des commentaires, j'approuve une nouvelle fois sbriglia, prend un curieux tour -j'oublie l'insulte dérisoire que m'a adressée C.Jacob - mais accepte mal celles dont fait l'objet Fleuryval qui, plus que tous, ne mérite pas critique...

Que Véronique développe sa "sarkophilie" est sympathique mais les autres me conduisent à m'interroger à continuer à participer à un débat logorrhéique !

Véronique

@ Cactus

C'est que j'hésite maintenant à la ramener tout le temps pour un oui ou pour un non.

C'est promis, je passe chez vous très bientôt.

Mais enfin !

Pourquoi vous êtes-vous poudré pour rendre visite à M. Bilger ?

Allwright

Ludo Lefebvre
«mais il est un peu benêt de croire que tout ce qui est nouveau est progrès. »

Exact puisqu'on assiste à un retour à la voile pour faire économiser 50% de combustible à un super tanker, ce qui n'est pas rien. Certes il ne s'agit pas de voile traditionnelle mais de style parachute, cependant le principe reste le même.

Exact encore puisque que la rénovation et le retour au réseau de canaux construit il y a plus de deux mille ans en Perse a permis de contourner un problème de pompage de puits stoppé faute d'énergie suffisante ainsi que de rétablir l'accès à l'eau pour toute une population sinistrée.

Autrement dit le retour aux installations abandonnées ainsi qu'aux techniques traditionnelles mises au point av. J.-C. a permis de trouver une solution à un grave problème d'eau dans une région désertique et à ses habitants de ne pas grossir le flot des réfugiés, ainsi que de diviser par deux une note salée et sur le plan financier et sur le plan de la dégradation de l'environnement, tout en continuant à pouvoir faire naviguer un géant des mers !

Concernant l'institution judiciaire on peut donc raisonnablement penser qu'un rationnement de la testostérone à Super Tatie et le retour à une justice rendue depuis 1789 «Au nom du peuple français », ou de la République, pourrait ramener un peu de calme dans une arène ou ON intime aux combattants de s'exprimer «Au nom d'une légitimité suprême», a fortiori quand ON ne l'a pas soi-même trouvée dans les urnes. Comme le dit Marie avec beaucoup de pertinence : «Alles klar? »

«Catherine A est de retour,»
alléluia!
Et le ciel n'est pas resté sourd, alléluia

Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager

Dans la fumée de mon cigare, mon gros cigare de Cuba,
Dans sa fumée d'un bleu bizarre, la fumée qui monte je vois :
Assis là, dans mon rocking-chair sous la fumée, en prière,
sous cette fumée de mon cigare, de mon gros cubain de cigare.

«Catherine A de retour,»
alléluia !

 Cactus travolté  et poudré

Monsieur Bilger de faire une erreur, sa première :
une fièvre du samedi soir un mardi !

tout d'abord je tout crus que mes vieux yeux bleux me trahissaient !

mais non c'est du subliminal, me dis-je, un peu caméléon (- pour plaire à Catherine -) avant de retrouver toutes mes couleurs !

et je le comprends monsieur Bilger de rugir ainsi : quel plaisir de le lire entre les lignes aussi !

Sissi !


( ps : Dame V. , vos visites me manquent , ceci dit entre nous )

francis

Certes, N.Sarkozy étonne : son mode directif personnel, son omniprésence peut irriter mais il a été élu pour amener une rupture avec l'immobilisme. Or il faut donner du temps au temps, sic. Des lois ont été votées dans ce mouvement vers l'avant, encore faut-il que les décrets d'application paraissent et soient appliqués. Il faut du temps, après on verra et on jugera.Sur le plan économique, N S désire le plein emploi, l'augmentation du pouvoir d'achat. Une interrogation angoissante, la croissance, dont tout dépend. La richesse ne peut venir que des entreprises. Or celles-ci visent la rentabilité, ce qui peut être contradictoire. L'intérêt général contre l'intérêt particulier. Ainsi demander aux banques de ne pas augmenter les taux d'intérêt aux PME est bon pour elles, dangereux pour les banques qui sont aussi des entreprises. Si beaucoup semblent d'accord pour l'esprit des réformes en ce sens, j'aimerais qu'on garde son calme sans gesticulations. Il faut du temps, c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses.

vincent

N'apportez-vous pas trop d'importance à des faits insignifiants ?
Laissez les critiques critiquer et les idolâtres idolâtrer !
Allez jusqu'à l'os et ignorez la chair.

Catherine JACOB

Fleuryval
«Il ne peut vous avoir échappé que des bandes de plus en plus jeunes s'affrontent un peu partout et agressent de façon de plus en plus violente des gens qui ne leur demandaient rien !»

Déjà condamnée pour des faits de violence avec arme une mère de famille a été condamnée hier à Amiens à 4 ans de prison ferme pour des violences commises à l'encontre de deux instituteurs en janvier. Elle s'était battue avec une maîtresse avant de plaquer au sol le directeur !
Inspirée par la coupe du monde de Rugby ? On ne le saura pas car elle ne s'est pas présentée à l'audience et n'était pas davantage représentée. [Source : RL]

«Mais j'ignore à peu près tout de ces gamins et je n'ai jamais fait ça.»

Allez voir à la DASS la plus proche et demandez-leur des adresses de centres du même style. Allez-y faire un tour, demandez à y faire des stages et vous verrez si ça vous convient toujours de travailler avec de tels gamins et attention au risque et à la tentation pédophile car il me semble avoir ouï plusieurs regrettables affaires mettant en cause des éducateurs ou d'une façon plus générale l'encadrement de tels centres.

«Quant à mon jardin japonais tôtal kitsch, qu'Eric Borja (meilleur jardinier de France) m'a promis de venir éventuellement corriger, nous en reparlerons si vous le voulez bien quand vous aurez les pieds dedans et les yeux dessus.»

Vous parlez de ce Eric Borja sur France 5 http://www.france5.fr/silence-ca-pousse/silence-ca-pousse-video.php?id_article=1224 Belle imitation ou disons élaboration fortement inspirée de la Villa impériale Shugakuin. Tant qu'à faire... - voir la video http://sankan.kunaicho.go.jp/media/meta/06-300k.wvx WindowsMedia [mais j'ai eu besoin de télécharger ce codec http://www.free-codecs.com/Acelp_net_Codec_download.htm] ou bien http://sankan.kunaicho.go.jp/media/meta/06-300k.ram RealVideo ou encore http://sankan.kunaicho.go.jp/guide/shugakuin.html#top QuickTime - les trois haut débit VO avec sous titres en anglais -
Personnellement j'ai un projet de jardin sec en pierre de jaumont et je sais déjà quel maître je solliciterai en premier et ce n'est pas Eric Borja. J'économise à cet effet et je crois que je peux économiser pendant un bon moment encore mais c'est pas grave. Il n'intéressera ni France 5 ni France 3 -Des racines & des ailes, Frédéric Wilner - mais il me parlera à moi et ce sera bien suffisant!
Quant au conseil qu'il serait possible d'oser vous donner il y a bien celui-ci :

Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi mettre de longues années
avant de se décider - Suite http://mortain.free.fr/Culture/Prevert/prevert8.htm -

Comme vous l'avez bien lu ce conseil concerne le portrait d'un oiseau et non pas l'architecture d'un jardin mais c'est la même chose. A un moment donné il faudra que l'oiseau se décide à chanter, à un moment donné il faudra que s'effacent tous les barreaux de la fenêtre http://pds.exblog.jp/pds/1/200606%2F09%2F76%2Fc0059876%5F5433044%2Ejpg et que le jardin entre dans la maison http://pds.exblog.jp/pds/1/200606%2F09%2F76%2Fc0059876%5F5312330%2Ejpg puis que vous alliez dans le jardin http://www.urasenke.or.jp/images_index/top-1.jpg

Premiere étape : éviter de mamailler avec les documents officiels ça fait désordre dans le jardin!

olivier

Veronique : vous ne vous rendez pas compte que ce "binaire" auquel vous vous prêtez, l'éternel "d'un côté ceci, de l'autre cela", la dichotomie comme principe premier et dernier, la dichotomie en toute chose correspond dans la méthode à ce que faisaient les communistes en 46-47, à Prague ou ailleurs (d'un côté il y avait les progressistes, de l'autre les méchants conservateurs réactionnaires, etc) ; que ceci, ce binaire repris en coeur, ce binaire que vous reprenez, alimentez, soutenez, ce binaire démultiplié par la foule qui en redemande, ravie, comblée, n'est pas un débat mais une offensive ?

Le débat démocratique suppose de pouvoir être infléchi, voire convaincu, par l'autre - sur certains points, pour une part, bref, si j'osais, je dirais "pas totalement".

1 - 2 ; 1 - 2 dit le petit soldat de toutes les aventures totalitaires. Peu nombreux étaient ceux à Prague qui tentaient d'y résister.

Ludo Lefebvre

à Catherine A,

Acte 1
scène 1 :

Sganarelle : Hé, je vous dis que je n'en veux rien faire, que c'est à vous d'obéir et à moi d'être le maître.

extrait de "Le médecin malgré lui" Molière

Catherine JACOB

«Il nous parle des faibles et des vaincus que la France doit protéger sans préciser que ces superbes concepts inclinant à la miséricorde renvoient à des personnalités qui ont pratiqué le crime dans leur pays d'origine. Il se permet de donner une leçon de politique internationale en s'adonnant à la scie lassante anti-Bush qui fait, selon lui, que la France du mois d'août a ressemblé à "la pire Italie". Rien que cela !»

"La Lorraine" du mois d'août :

Une messine d'adoption et une messine d'exception

Pilote de chasse sorti de l'X, sportive de haut niveau et maman, le commandant Caroline Aigle décède le 21 août 2007 après avoir lutté pour pouvoir mettre au monde un enfant viable et réussi ce dernier challenge malgré le pronostic défavorable du corps médical. Elle s'est battue parce que malgré la maladie de sa maman le bébé 'avait droit à ses chances'! http://armee-de-lair.over-blog.fr/

sbriglia

Une Marie et une Catherine J. (pas A !) et l'indigestion guette...

Soyez cursives, mesdames : vous vous moquez des bourrelets du Président, apprenez à dégraisser votre prose, que votre lecteur n'ait pas l'impression d'affronter un jour sans pain !

catherine A.

Merci Ludo... mais n'en profitez pas pour vous laisser aller tout de suite à vos penchants un chouïa misogynes. :)

Véronique

NS bouleverse les repères habituels dans la manière de gouverner et de diriger notre pays.

Je ne pense pas que l'espace de discussion soit absent. Bien au contraire.

Le rejet d'un côté ou la fascination de l'autre que son style semble provoquer est à l'image de la confrontation, enfin au grand jour et assumée, de deux visions antagonistes de notre société.

Est-il envisageable qu'un retour en arrière, dans le style de gouverner, se produise ?

Dans ma société de tous les jours, j'observe que nous abordons les questions comme le chômage, les retraites, la délinquance, etc. d'une façon plus mûre et plus franche.

Nous sommes nettement moins bloqués et moins énervés par les tabous dogmatiques des uns et des autres. Mais je ne parle là que de ma société de tous les jours.

Fleuryval

@ VAL FLEURI
Saine curiosité et merci de la visite ! Postez donc chez moi un Wouaf ou un Yo que je vous maile de la haute résolution, au propre comme au figuré ! ;-)))
Il ne peut vous avoir échappé que des bandes de plus en plus jeunes s'affrontent un peu partout et agressent de façon de plus en plus violente des gens qui ne leur demandaient rien.
Que dès lors leur itinéraire s'en trouve à peu près tout tracé comme un cercle infernal : commissariat-juge-prison.
Mon jardin propose de leur apprendre à la première bêtise (avant serait mieux encore) qu'il y a sans doute mieux à faire de sa vie que brûler des voitures, lancer des boules de pétanque sur les policiers ou terroriser les gens.
Mais j'ignore à peu près tout de ces gamins et je n'ai jamais fait ça. Toute aide judiciaire, psychologique, pédagogique bienvenue pour m'aider à préparer puis améliorer le fonctionnement.
Quant à mon jardin japonais tôtal kitsch, qu'Eric Borja (meilleur jardinier de France) m'a promis de venir éventuellement corriger, nous en reparlerons si vous le voulez bien quand vous aurez les pieds dedans et les yeux dessus. C'est d'aide dont j'ai besoin. Pas de moqueries.

Marie

Doc gynéco s'est vu chahuter et contraint d’interrompre son concert en Suisse, en août dernier, pour cause de soutien à NS !


Madame Eva Joly a dit un jour, lors d’une émission médiatique, que : "la fraude fiscale était un sport national".
Madame Eva Joly détient, peut-être, des informations que nous n'avons pas pour expliquer sa récente comparaison. L’affaire Elf a fait couler bien des encres, à défaut de vedettes.

Cela explique peut-être une certaine volonté, ainsi que les instructions données à madame Lagarde afin de lutter contre les « niches fiscales » pour faire payer à tous, l’impôt tant aimé. Comment se fait-il que Joooohny ne soit toujours pas revenu habiter cette belle terre de France ? NS est là ! Aurait-il des « niches cachées » ? N’était-ce pas un berceau ?


Que cache, alors, la dépénalisation des affaires ?

NS se fait prêter un yacht et un avion, par le Pdt du groupe Bolloré, pour 3 jours, après une campagne électorale survoltée, épuisante, en retour et au retour, nous avons la fille dudit Pdt comme ministre de l'Education nationale.
Mais non, vous n’avez rien compris, il n'y a pas eu compensation.

Que vient faire la dépénalisation des affaires…. dans les cadeaux somptueux ? Certains ont perdu leur trône pour de piteux diamants !


"Je m'amassai de l'argent et de l'or et les trésors des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses et les délices des fils des hommes ; des princesses en grand nombre." L'ecclésiaste.


Fusion : GDF-Suez. Suez devait se débarrasser de son fardeau « environnement ». Résultat, non seulement les actionnaires de Suez ont mis la main sur Gaz de France, mais en plus, ils n’ont pas été obligés de vendre leur filiale soi-disant rejetée. Il doit bien rire le Baron, lui qui a dit fin 2006 lors d’un entretien accordé à la chaîne Canal Z, tout en revenant sur sa célèbre sentence : « Petit minoritaire, petit con ; grand minoritaire, grand con », pour lui préférer « Petit mais pas con ». Quelle sage correction !

Que vaut une parole d'avocat donnée en 2004, selon laquelle, il n'y aurait aucune privatisation de GDF, en 2007 ?

Le mari banquier de la commerciale "Prada" ne ferait-il pas quelques affaires dans ce coup-là ?


NS a rebattu les oreilles des Français durant sa campagne électorale, en déclarant que la Turquie n'entrerait pas dans l'Europe, avec lui, à cause de lui. Souvenez-vous : 732, Charles Martel… à Limonum capitale des Pictons, son vomitorium... les Anglais 1356... puis assiégée par Coligny... en 1569... arrivent les sauveurs américains... Chirac et 2007 Sarkozy. Ouf !

Le Président Chirac avait fait noter dans la Constitution Française, dans son article 88-7 : « Tout projet de loi autorisant la ratification d'un traité relatif à l'adhésion d'un Etat à l'Union européenne est soumis au référendum par le Président de la République. »

Voilà t’y pas qu’un pique-nique américain est passé par là, eh vlan, la Turquie se voit soudainement confrontée à de nouvelles dispositions, au revirement de NS et être autorisée à frapper son nez, pardon : montrer son nez dans l'enceinte Europe. Turquie, frontière, Iran, Syrie, forces du mal…. Tiens un B 52 chargé par erreur de 6 missiles de croisière à têtes nucléaires s’est malencontreusement perdu et promené dans toute l’Amérique, fin août, (une charge par tête comprise entre 5 et 150 kilotonnes (un kilotonne a une force explosive équivalente à mille tonnes de TNT, 10 fois Hiroshima, aucun risque d’explosions, qu’un petit risque d’une petite fuite de plutonium). Fort heureusement, le Pdt NS passait ses vacances dans le New Hampshire. Alors. Alles Klar. Re ouf !

Faut-il, pour cette question primordiale, là encore, un changement, une révision de la Constitution ? Que nous préparent les beaux socialistes enclins aux courants d’air et aux « ouvertures » ?

Max Gallo, qui se sentant insulté lorsque, en 2005, les intellectuels de droite considéraient que seuls : les incultes, les paysans, les défavorisés, la basse classe, le bas peuple, les « cons » voteraient "non" au référendum, ne se considérant pas spécifiquement pour « un inculte », avait, de ce fait, sorti les armes de la contradiction, de la confrontation, « Contre l'encens ou la poudre ».


Monsieur Bilger, vous fulminez après l'écrivain italien Erri De Luca consécutivement à son article passé dans le Monde. Or, je suppose, bien modestement, que le propos de cet écrivain sous-entend l’ingérence de NS dans la vie politique de la Colombie. Faisant allusion à son intervention quant à la libération de l’un des principaux dirigeants des FARC : Rodrigo Granda ; dans l’espoir, sans nul doute, de s’approprier la libération d’Ingrid Betancourt, si toutefois, celle-ci intervient un jour. Aucun signe de vie n’étant évident. Une insinuation de cet Italien, quand, dans un même temps et contradictoirement, le même Sarkozy s’opposait à la perpétuation d’une vieille tradition républicaine du 14 juillet, à savoir : l’amnistie de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de prisonniers à compter de son élection...


Savez-vous, enfin, monsieur Bilger, que le célèbre terroriste Carlos, « invité » à Clairvaux, auteur d’une centaine de crimes, condamné à perpétuité, (il aurait tué deux agents des services secrets français, ainsi qu'un de ses anciens complices qui l'aurait «trahi»), aurait déposé une plainte avec constitution de partie civile pour « arrestation illégale » et « séquestration illégale ». Ce dernier considèrerait que les fonctionnaires français, dont le général Rondot, à l’occasion de sa capture au Soudan en 1994, n'avaient pas le droit d'enlever un citoyen vénézuélien dans un pays africain.

Ce dernier ne regretterait rien de ses actions passées. Ce terroriste s’était fait connaître du monde entier en prenant en otage à Vienne, à la tête d'un commando de cinq extrémistes, toute l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP): 70 personnes, dont 11 ministres ! Converti à l'islam, il ne cacherait pas son admiration pour Oussama Ben Laden, l'homme qui lui a succédé comme ennemi public numéro un.
Son avocate (et épouse), Isabelle Coutant-Peyre, 53 ans, mère de trois garçons, est une ancienne secrétaire de la Conférence du barreau de Paris, elle a travaillé avec le très sulfureux Jacques Vergès. Isabelle Coutant-Peyre a pris la défense de Carlos en 1997. Avant de l’épouser, trois ans plus tard.
http://www.lematin.ch/pages/home/actu/monde/
actu_monde__1?contenu=291102

Qu’en dire ?? Qu'en penser ?


"Il faut aimer, souffrir et mourir pour faire renaître la lumière". L'Ecclésiaste.

Marie

« Il y a comme un énervement dans l'espace national. »

Correction, monsieur Bilger, « mondial ».


Le Courrier International a publié dans son dernier numéro les diverses analyses journalistiques des « Cent jours en Sarkozie ». Très succinctement, quelques réflexions :


Selon « The Irish Times » sur la « sarkolâtrie » ambiante, la couverture médiatique de ses 100 premiers jours à l’Elysée est « digne d’une République bananière ».


L’ouverture ? selon « Publico » Lisbonne : « une façon d’ériger la trahison en système ». Une habitude pour un politicien qui a commencé sa carrière en trahissant son mentor, Jacques Chirac.

Voilà ce à quoi ressemble la scène politique française pour le spectateur étranger, selon ce journal : « Tout le monde connaît les danses macabres du Moyen Age : un squelette hilare qui mène par la main, dans un bal effréné, des seigneurs, des bourgeois, des prêtres et des paysans. »

Tout a commencé avec E Besson. Ensuite : J Lang.
Puis, B Kouchner, F Amara, M Hirsch….

Quelle est l’explication pour l’entrée de toutes ces personnalités de gauche dans un gouvernement de droite ?
Ce quotidien propose à cet enchantement qui émane du magicien de la trahison qu’est N S, une hypothèse : NS a décidé de faire de la trahison une « norme » de la vie politique française.

On ne dit plus de « gauche » ou de « droite ». On ne dit surtout plus « trahison » mais « ouverture » !

Pour le quotidien suisse 24 Heures, NS est un « Sylvester Stallone lyophilisé » et démagogique.
La France surprend : Il n’y a pas de grèves, de manifestations. Elle ne s’offusque pas des séjours luxueux de son Président. Ni même des « comportements autistes de la première dame de France ». Paris Match va jusqu’à retoucher « les bourrelets du Président » qui pagaie avec son fils…

Le quotidien poursuit que le « coq Sarkozy » est un solitaire qui veut les pleins pouvoirs et qui a dépouillé son Premier ministre et son gouvernement de toute responsabilité….

Pour le « Süddeutsche Zeitung », l’affaire du petit Enis ne témoigne que d’une hyperactivité aveugle. Les lois françaises contre la pédophilie existent déjà, furent durcies. La loi française prévoit "déjà" de lourdes peines pour de tels actes : le problème résidant dans son application. La politique de Sarkozy n’est ni judicieuse ni prévoyante. C’est une politique de l’esbroufe, continue Michael Kläsgen. Sinon, pourquoi a-t-il reçu le père et le grand-père de l’enfant à l’Elysée ?


Le Financial Times estime que la France a besoin d’un président actif et non d’un agité.

Seule la Bulgarie par sa presse populaire, ne tarit pas d’éloges sur le couple Sarkozy.


Le quotidien moscovite « Izvestia » s’amuse du « dégraissage » de la silhouette du président français. Poutine, lui, n’en a pas … de bourrelets disgracieux !


Ne nous envieraient-ils pas ce Président hyperactif ?


Heureusement, il y a la coupe du monde de Rugby qui s'annonce. Un sport "d'hommes". Un vrai sport.

Il suffit de se mettre en condition en regardant notre "Chabal" national, entre autres, sur Youtube :

http://www.youtube.com/watch?v=1k05Lk5ROFI


Il ne reste plus qu'à espérer qu'on ne nous l'esquintera pas. Et que le Coq français saura s'émoustiller sur les terrains de l'hexagone.
Pour une fois qu'un magistrat ne sanctionnera pas son chant !

Allez les bleus !


VAL FLEURI

Fleuryval
«Cher Parayre, il y a une petite annonce pour vous chez moi ;-)»

J'ai, par curiosité, voulu voir quels chemins de traverse vous vouliez voir emprunter au digne procureur.
J'ai découvert une copie de courrier que sa résolution rend illisible mais en provenance effectivement du ministère de la Justice, ainsi qu'un projet de «Jardin de racaille». Wouaf !
Enfin une 'Promenade au Japon' tôtal kitsch et tôtal cômmerciale Yo une fois donc !

Ludo Lefebvre

Depuis le temps qu'on nous montre qui sont les bons et les mauvais, il n'est que logique qu'une analyse bipolaire rejaillisse sur l'opinion populaire.
Entre le "Je t'aime à la folie et pas du tout", les autres pétales de la marguerite amoureuse semblent fanés.
J'attends, ce que je vois ne me satisfait guère hormis les peines planchers, la réforme des retraites et des soins, le service minimum en cas de grève. Le traité européen passé en force est le même que celui qui fut rejeté par référendum, les expulsions sont en deçà de celles de l'an dernier malgré d'énormes roulements de tambours électoraux, le communautarisme s'est aggravé puisqu'il a maintenant des responsabilités dans l'appareil politique, la télévision et le net sont concernés de près par une possible censure puisqu'un ami du président a été nommé à TF1 et qu'un responsable de Daily Motion a été recruté au gouvernement.
Le mouvement, le changement je suis pour, mais il est un peu benêt de croire que tout ce qui est nouveau est progrès. Une politique se juge sur le confort au quotidien des électeurs, est-ce que notre vie est meilleure depuis le gouvernement Sarkozy ?
Il est bien trop tôt pour le dire, je ne suis sûr que d'une chose, c'est qu'avec Royal cela aurait été bien pire même si les différences entre les deux grands partis sont infimes.
Pour l'instant, je vois un homme qui a dit qu'il ferait tout ce qu'il promet et qui fait le contraire, une confiance abusée du peuple français pour ne pas changer.
Ne pas être dans la critique systématique, je suis d'accord, mais il faudrait que Nicolas Sarkozy y mette aussi du sien !

J'entends, pour finir, des gens ici en zone difficile qui détestent Sarkozy encore bien plus que Le Pen, dans les lieux plus civilisés, des commerçants qui ont la gueule de bois et par contre à la télé et dans les sondages, il ne semble y avoir que des satisfaits, des rebelles qui étaient prêts à l'exil retourner leur veste et afficher un sourire loin de toute inquiétude.

Catherine A est de retour, il existe donc une trouée de ciel bleu entre les nuages, dixit le peintre Vermeer !

Jean-Dominique Reffait

J'avais pour ma part compris que l'élection de N.Sarkozy, après une vraie campagne, avec une forte participation et un score confortable, ne ressemblait pas aux autres scrutins présidentiels. J'ai pris le parti de rire de ce qui m'est apparu comme une formidable arnaque, tout en précisant je le crois même ici : "ça peut marcher".

Le vide sidéral de la pensée sarkozienne vient encore de s'illustrer dans la lettre aux éducateurs où les perles s'enfilent à mesure que les portes ouvertes sont enfoncées avec une énergie qui caractérise désormais notre président. Mais c'est cette énergie, y compris lorsqu'elle brasse du vide, qui est susceptible de fonctionner : l'énergie sarkozienne n'est pas consacrée au concret mais à la seule production d'énergie. De même que le ministre Sarkozy n'a pas fait reculer l'insécurité mais le sentiment d'insécurité, le président Sarkozy ambitionne d'augmenter le sentiment de croissance à défaut de la croissance. Qu'un chômeur ne se sente plus chômeur et c'est déjà un point marqué.

NS peut ouvrir dans tous les sens, à gauche, à droite, en haut, en bas, pour lui, ça n'a pas de sens. La droite décomplexée n'est pas une droite de droite, mais une droite qui n'a plus honte d'être à gauche, au centre ou en travers. L'inculture de N Sarkozy est finalement libératrice pour lui : foin des références, des héritages, il n'a pas même fait l'effort de s'en disjoindre, il en ignore le contenu. Idéologiquement, NS n'est rien moins qu'un naïf.

C'est ce qui le distingue fortement des étiquettes berlusconiennes ou bonapartistes qu'on lui accole et qui supposeraient un substrat culturel, une conscience d'héritage, un corpus idéologique : NS ne dispose de rien de tout cela. Le sarkozisme n'existe pas et l'on ne peut ni s'enthousiasmer ni s'indigner pour sa pensée qui demeure vide : Sarkozy est un courant électrique qui chatouille plaisamment ou qui électrocute, c'est selon.

C'est sans doute la raison pour laquelle les critiques ponctuelles et concrètes sur NS apparaissent si dérisoires : N Sarkozy est un courant d'air ; allez tordre le cou à un courant d'air !

Je le répète : le plus drôle, c'est que ça peut marcher.

catherine A.

Voici le fameux texte qui a déclenché la colère de la ministre de la Culture.
"L’ÉDITO

Cher Henri*,
Je t’écris un peu en catastrophe, mais je ne m’en sors pas avec l’éditorial pour la plaquette du Granit. Nous sommes le 31 mai, Élise* m’a demandé le texte pour le 5 juin, et je suis totalement bloqué. J’ai essayé plein de trucs, y’a rien qui va. Le problème, évidemment, c’est l’élection de Sarkozy. Je t’avais dit que je voulais attendre le résultat, parce qu’il influerait certainement sur ce que j’aurais à dire. Et aujourd’hui encore, ça me semble totalement impossible de ne pas en parler, ou de parler d’autre chose, ou de faire comme s’il ne s’était rien passé. Mais en même temps, je dois me rendre à l’évidence : cet événement, pour l’instant, je n’ai rien à en dire. Alors on peut penser : c’est le choc, la détresse, l’émotion blabla. Mais ce n’est même pas ça. C’est juste que c’est trop tôt pour avoir quelque chose à dire. Et donc, assumer une tribune publique, aussi confidentielle soit-elle (on ne va pas se raconter d’histoires), dans ce moment précis, c’est impossible pour moi. Tu te souviens du texte de Deleuze dans Ça ira quand même : « La bêtise n’est jamais muette, ni aveugle. Si bien que le problème n’est plus de faire que les gens s’expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire. Les forces de répression n’empêchent pas les gens de s’exprimer, elles les forcent au contraire à s’exprimer. Douceur de n’avoir rien à dire, droit de n’avoir rien à dire, puisque c’est la condition pour que se forme quelque chose de rare ou de raréfié qui mériterait un peu d’être dit. »
Tu penseras peut-être que je me cache derrière Deleuze pour me défiler. Évidemment, je sais que cet événement – l’élection de Sarkozy – peut avoir des conséquences profondes, et probablement désastreuses, sur le cours de nos existences. Nous devrons sans doute modifier nos pratiques, nos manières de faire du théâtre, non pas pour « résister » (tu sais ce que je pense de l’emploi très abusif de ce mot), simplement pour répondre. Mais en même temps, là, tout de suite, je n’ai pas très envie de donner mon petit avis personnel sur l’accession au pouvoir d’un président démocratiquement élu moins d’un mois après l’événement. Un moment, j’ai pensé écrire un texte un peu déconnant, comme celui pour la présentation de We are la France. Mais c’est pour le spectacle, c’est très différent. Là, pour l’édito, j’ai pas très envie de déconner. Alors, bon, essayer de parler d’autre chose ? Je t’ai dit, j’ai essayé, je n’y arrive pas. J’espère que ma lettre ne t’alarmera pas sur mon état. Rassure-toi, je vais bien, et même, depuis le 6 mai, je vais mieux. Pendant presque cinq ans, j’ai vécu (comme beaucoup de gens) avec l’angoisse de voir Nicolas Sarkozy devenir président de la République. Depuis le 6 mai, cette crainte s’est envolée : Nicolas Sarkozy est devenu président de la République. Il n’y a plus lieu de redouter l’événement dès lors qu’il a eu lieu. La seule question, comme toujours, c’est : comment faire avec ? C’est une question joyeuse, au fond, très roborative en tout cas. Mais je vais mieux aussi parce que depuis le 6 mai, des choses très concrètes se sont améliorées dans ma vie. J’ai par exemple découvert que mon voisin, avec lequel j’entretenais des rapports tout juste polis, n’a pas voté pour Nicolas Sarkozy. Du coup, non seulement ça simplifie les questions de clôture et de mitoyenneté, mais en plus, s’il a besoin, je suis prêt à lui garder son chien. Je sais que je te préviens bien tard, et qu’il te sera difficile de te retourner pour l’édito. Je me suis dit, en catastrophe, qu’on pouvait peut-être mettre un poème d’Aragon. Ou un texte de Massera. Ou un mot bien senti d’un père fondateur sur la liberté irréductible du théâtre (genre : « le théâtre c’est bien », signé Jean Vilar). Ou du Bourdieu. Ou du Foucault (ou un autre soixante-huitard bien suspect, hahaha). Ou une photo de Lénine. Ou alors, en hommage à Alstom, les paroles de Joe Dassin : « Ça va pas changer le monde».
Ça va pas changer le monde ? Nous verrons bien. Restons groupés, comme dit Xavier*.

Amitiés, Benoît*

*Henri : H. Taquet, directeur ~ Elise : E. Ruysschaert, secrétaire générale ~ Xavier : X. Croci, directeur du Forum culturel de Blanc-Mesnil ~ Benoît : B. Lambert, metteur en scène associé

Ou la ministre a réagi sans l'avoir lu et c'est une erreur me semble-t-il ; ou elle l'a lu et là c'est pire.
Villepin qui n'est pas ma référence mais qui sait de quoi il parle disait ce matin sur Inter que les courtisans étaient redoutables. Pour une fois je suis d'accord avec lui.

Catherine JACOB

«Il n'y a pas de menteurs en somme, mais des gens avides de les croire...!»

Cela rappelle :
«Il n'y a pas de menteurs, mais des gens avides d'illusion.»
Serge Rezvani - Le Testament amoureux (1981) : Poète perse auteur de chansons dont 'Tourbillon' interprétée par Jeanne Moreau dans "Jules et Jim": http://www.menteur.com/rubrik/tourbillon.html
Mais lequel persan me rappelle également un classique du 18ème que je n'arrive pas à retrouver.
Je penche pour 'Les liaisons dangereuses' roman épistolaire, de Pierre Choderlos de Laclos et je pense que vous vous rapprochez davantage du cynisme du second, celui qui s'exprime par la bouche du vicomte de Valmont s'adressant à Cécile de Volanges, que du désenchantement du premier.

olivier

Surcouf :
C'est bien cela le sarkozisme : cette foi naïve selon laquelle il existerait "deux types de personne" selon votre expression discrètement méprisante et toute gonflée d'elle-même.

Pierre Guillery

C'est vrai que les clivages se durcissent, alors qu'on aurait pu croire qu'ils s'estomperaient.

Mais Nicolas Sarkozy semble incapable de pédagogie : il emporte, il cajole, il séduit, il impose ... puis il passe à autre chose. Comment compte-t-il "convaincre" qui que ce soit ? Si c'est bien une rupture, je ne vois pas comment elle permettra de régler les vrais problèmes.

Dans quelque temps, il démontrera qu'il "avait raison" - ou pas. Il prend le risque de se faire rattraper, ensevelir sous la réalité. On ne règle pas les problèmes en affirmant qu'ils vont disparaître et/ou en les contournant. [Mais bon, pas de procès d'intention (pour le moment)].

Qu'on "croie" en sa bonne parole ou pas, je ne vois pas comment le débat pourrait s'apaiser quand le patron décide de tout et ne prend même pas le temps d'écouter...

Thierry SAGARDOYTHO

Je partage votre analyse: EVA JOLY ne supporte plus l'exil dans son pays natal et le silence médiatique qui l'entoure. N. SARKOZY a prudemment évoqué un projet de dépénalisation sans toutefois citer quels délits en relèveraient. Il s'agirait plutôt de dépoussiérer la loi du 24/7/1966 en ce qu'elle énonce toute une litanie d'infractions qui échouent rarement dans les prétoires mais qui encombrent en revanche les innombrables plaintes avec constitution de partie civile qui encombrent le prétoire pénal. Mais, en usant parfois de certains raccourcis juridiques, le Président commet l'imprudence de s'exposer lui-même à des commentaires également raccourcis comme celui de Mme JOLY.

sbriglia

Est-ce le même rythme effréné qui entraîne dans une valse sans fin les conseillers de Madame Dati, la fuite après un bras de déshonneur du fils de notre Président, la débandade des affidés de la gauche, avides de retrouver les mangeoires de la République...

...mais que m'arrive-t-il ?

Ségo est revenu...

Ah ! Mimétisme quand tu nous tiens !

Fleuryval

Hors sujet (quoique) dont je m'excuse:

Cher Parayre, il y a une petite annonce pour vous chez moi ;-)

Julien

"Il est honteux de ne pas se planter à l'un ou l'autre bout de la chaîne républicaine et de prétendre réfléchir, aimer au détail, soupeser au trébuchet, proposer un soutien critique, refuser l'anathème sommaire. Tout ce qui sépare l'inconditionnalité de l'hostilité systématique est laissé vide, inoccupé."

Et oui ... Mais la compétition démocratique n'est plus fondée sur un débat d'idées politiques, elle relève bien plus d'un spectacle où l'émotion a remplacé la raison et la séduction la persuasion. Pas de place pour l'esprit critique, dans ces conditions. D'ailleurs, ne trouvez-vous pas que cette crise du politique s'accélère depuis que Sarkozy est en place ?

Toneiv

Oui vous avez raison la France est énervée. Mais qui énerve par son comportement agité, ses provocations à répétition : même un chef d'entreprise auquel il veut ressembler n'agirait pas ainsi.

Ajouter à cela une situation économique exécrable (on n'arrivera pas à 2 % de croissance) : il ne reste qu'à choisir le mur sur lequel on va s'écraser.

Parayre

Vous rétorquer me coûte mais, "les commissions instituées à foison, le dérèglement calculé des vieilles habitudes républicaines et, pour tout dire, l'air nouveau flottant sur la société française ", ont-ils changé le quotidien des Francais ?

Que les "politiques" se suffoquent d'encens ou s'inondent de fiel ne modifie guère la dure réalité dont Eva Joly, Erri De Luca, Max Gallo comme notre Président, sont tous éloignés !


Que savent-ils, que font-ils, que proposent-ils pour les "temps partiels" imposés aux "hotesses de caisse" des grandes surfaces et aux autres qui souhaitent, mais ne peuvent, travailler plus pour gagner plus!


N.S a beaucoup parlé durant la campagne et persiste mais j'ai envie de lui conseiller de se taire tant il vaut mieux mettre son coeur dans la prière sans trouver de paroles que trouver des mots sans y mettre son coeur...


Jamais les mots ne manquent aux idées ; ce sont les idées qui manquent aux mots.

Il y a loin de la réforme à la renaissance...

Les départs donnent certes l'illusion d'une renaissance.

Je crains cependant que les électeurs de mai, pauvres de jouissances, demeurent riches d'illusions.

Il n'y a pas de menteurs en somme, mais des gens avides de les croire...



Fleuryval

Que de temps perdu.
Ni encens ni poudre (ici).
Du terreau !

Surcouf

Décidément certains ne supportent pas la défaite et ne connaissent pas l'humilité, qui devant être une vertu cardinale du vainqueur n'en devrait pas moins être l'apanage du vaincu.

Pour moi il y a deux types de personnes.
Celles qui voyant le temps du mouvement, tant espéré, arriver, ont choisi de bouger, quitte à se tromper.
Et il y a les autres, les frileux, les anesthésiés de l'histoire, qui depuis les années 85 ont décidé que l'immobilisme était la meilleure des solutions dans ce monde virevoltant qui les dépassait.
Vous l'aurez deviné, je pense, à ma mesure être de la première catégorie.

On peut avoir envie de mouvement sans être un suppôt du pouvoir. On peut vouloir regarder avec plaisir l'élan que tente de donner notre président tout en gardant son esprit critique.
Et c'est la que je voulais en arriver. Garder son esprit critique, que l'on soit de gauche ou de droite suppose une honnêteté intellectuelle que l'on ne trouve plus trop de nos jours et qui me désole.
Critiquer dans la bonne acception du terme, apporter la contradiction dans un esprit de discussion et non d'opposition formelle et rigide.
Etre dans l'opposition et dire que c'est bien quand on le pense, être dans la majorité et annoncer son désaccord lorsqu'il existe, me semble être un minimum de rigueur intellectuelle que l'on peut être en droit de demander à notre représentation nationale. Sinon pourquoi la démocratie et le système parlementaire ?

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