Pour nous mettre en forme, un faux couac et une bonne idée.
François Fillon, notre premier Ministre, se voit reprocher l'utilisation du mot "détail" à propos des tests ADN. Quel imprudent ! Ne sait-il pas encore que le langage n'appartient pas à tout le monde et qu'on n'a le droit de parler qu'en évitant soigneusement ce que Le Pen et ses partisans ont pu dire ? Alors plus de "détail" dans les propos politiques ! Il n'empêche qu'à son égard, il me semble qu'il y a autant de perfidies lassantes qu'il y a de courtisanerie au bénéfice du président.
Dans Libération, j'apprends que des auditeurs de justice ont envoyé une lettre au garde des Sceaux. Ils regrettent que le seul stage qui leur est réservé soit à accomplir au barreau. Ils ont tout à fait raison et je m'étais permis de l'écrire il y a quelque temps. Aujourd'hui, les philosophies du magistrat et de l'avocat sont en effet trop contradictoires pour ne pas imposer d'autres expériences. Cette restriction est sans doute encore une conséquence d'Outreau, on donne la défense en modèle !
Abordons, maintenant, l'essentiel de ce billet qui est de se pencher sur Bernard-Henri Lévy dont on entend beaucoup parler, puisqu'il publie un livre consacré à l'état de la gauche, en s'affirmant lui-même indéfectiblement rattaché à cette sensibilité.
J'ai lu un entretien entre BHL et Alain Finkielkraut dans le Nouvel Observateur. Quel bonheur, dans le dialogue entre ces deux personnalités, de pouvoir goûter à nouveau la sincérité et la conviction austères d'AF et de voir confirmer le talent d'illusionniste de BHL ! Non que celui-ci ne soit pas brillant, mais précisément il l'est trop. Le désir de séduire l'emporte sur l'exigence de vérité et il se sort avec trop d'adresse des pièges que la réflexion approfondie s'obstine à mettre sur son parcours scintillant. A chaque fois qu'une idée, un concept pertinents sont opposés aux siens, il s'engouffre dans cette stratégie facile qui consiste à proposer la synthèse de ce qu'il ne parvient pas à démontrer d'un côté et à combattre de l'autre. C'est infiniment commode puisque, de la sorte, il ne se sent contraint de répondre à aucune objection, puisqu'il a décidé, littérateur et essayiste voraces, de les avaler pour les dissoudre. Ce processus ne renvoie pas à une compréhension de la pensée de l'autre mais à une défaite de l'intelligence sublimée en plénitude. Il est fort, l'artiste ! Et pour sa démarche et pour l'impunité dont il ne cesse de bénéficier !
Ce matin, BHL a dialogué avec Nicolas Demorand sur France-Inter. Je n'évoquerai pas à nouveau le fond ni même l'habileté de Bernard-Henri Lévy qui, après avoir vanté la gauche à venir et défendu avec classe Ségolène Royal, s'en est pris vertement à Nicolas Sarkozy auquel il a donné deux conseils pour son voyage en Russie. Mais le tour de force a été d'assortir cette virulence, qui semblait pourtant authentique, par le rappel qu'il consacrait dans son livre vingt-cinq pages au président de la République, qu'ils se connaissaient bien, qu'ils se tutoyaient et que Nicolas Sarkozy l'avait invité à le soutenir. Autrement dit, BHL fournissait aux auditeurs une parfaite illustration de l'intellectuel d'aujourd'hui (si on excepte AF, pour les penseurs "grand public") qui, pour ne pas risquer de manquer le train d'un Pouvoir, monte dans tous. Il faut reconnaître que l'opération était remarquablement menée et pouvait suggérer non pas des épousailles avec toutes les opportunités mais l'indéniable honnêteté d'un philosophe dur, roide, épris de vérité mais ayant beaucoup de relations.
L'étonnant, au cours de cette excellente émission radiophonique qui tient d'abord à la personnalité de son animateur, n'était pas là mais dans le BHL nouveau qui nous était offert sur le plan du style et de l'oralité. On a pu tout dire de notre étoile sauf qu'il écrivait médiocrement et parlait vulgairement.
Et pourtant, sur ce dernier plan je ne l'ai pas reconnu, comme s'il avait bu trop de café et oublié toutes les bonnes manières du langage. Il a pris la précaution, cependant, de citer cette belle phrase d'un philosophe nous constituant comme "les gardiens des mots". Mais il n'en a pas tenu compte. Excité, survolté, avec une gouaille fabriquée, abusant des "cons" et des "petits salopards", insultant, il est tombé dans une grossièreté qui, constante dans l'entretien avec Nicolas Demorand, tranchait tellement sur son comportement habituel que je me suis demandé ce qu'elle cachait ou révélait. Un désir de "faire peuple", une dérive fortuite, la volonté de manifester qu'un BHL nouveau était survenu ou, tout simplement, l'envie de mettre dans la statue que les médias lui sculptent en permanence un peu de vie, même vulgaire ?
Je ne sais. Mais en tout cas quelle stupéfaction ! Il aurait dû nous prévenir. On risquait la crise de l'esprit !
Ludo Lefebvre
«ce phraseur auto-proclamé philosophe»
En 1971, il est reçu 8e au concours d’agrégation de philosophie.
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 octobre 2007 à 20:55
A riposte, chez Marc-Olivier Fogiel, chez Taddéï, chez Christine aux craintes partout, partout Bernard-Henri Lévy et ce n'est pas fini, ce qu'il dit est vide et le fond m'est devenu évident. J'arrête les critiques qui sont trop faciles tant il est nul et mal intentionné, juste je ferme la télé et n'entre plus là-dedans. C'est de la télé-réalité que ce phraseur auto-proclamé philosophe et la télé-réalité, la publicité, je ne participe pas car même critique, nous devenons spectateurs et c'est ce qui compte pour eux.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 24 octobre 2007 à 01:54
BHL est un homme intègre. Il ne se compromet pas. Ce n'est pas lui qui s'est éloigné de Nicolas Sarkozy mais l'inverse. Lorsque Sarkozy estime que la pédophilie est d'origine génétique (ce qui est faux), lorsqu'il soutient que la colonisation a été une bonne chose (pour quelques km de voie de chemin de fer... ce serait ridicule si ça n'était pas si inquiétant), lorsqu'il dit que mai 68 est la source de tous les maux (c'est faux et bête à la fois), Sarkozy a radicalement changé. On peut être ami sans partager les opinions politiques de quelqu'un, je ne vois pas où est le problème. Et que penser, a contrario, d'un futur président de la République qui s'abaisse à demander à X ou Y ou Z, sous prétexte qu'il est un de ses amis, d'écrire un papier favorable sur lui. C'est une injure et le signe d'un homme qui n'a pas ni honneur ni pudeur.
Rédigé par : Richard | 14 octobre 2007 à 17:31
J'ai toujours trouvé BHL vulgaire et ses propos creux, je ne le trouve par conséquent guère changé.
Ces mots qu'il a employés sont-ils méprisants et insultants que son habitude de, pour reprendre vos mots, « défaite de l'intelligence sublimée en plénitude » en lieu et place de « compréhension de la pensée de l'autre » ?
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 14 octobre 2007 à 13:14
@ Olivier
Je n'ai jamais lu Blandine Kriegel.
En réalité, je ne suis pas ce qu'il est convenu d'appeler une intellectuelle.
J'ai lu une quantité de livres... dans le désordre.
Certains épisodes de ma vie m'ont permis d'établir des liens entre ce que j'ai lu et les réels que chacun d'entre nous traverse ou contourne.
Le métier que j'exerce est une bifurcation professionnelle que j'ai faite il y 7 ans.
Mon objectif : faire en sorte que le plus grand nombre possible vienne et revienne dans une bibliothèque de lecture publique.
Pour cela, ce que j'ai appris dans mon ancienne activité professionnelle - l'entreprise privée - est prépondérant.
Et à côté de mes imaginaires, il y a eu, par hasard, la découverte du Bilger's café.
Des fois, ça secoue pas mal.
Mais le Philippe, avec quelques autres ici, c'est un irrésistible.
Alors...
Rédigé par : Véronique | 14 octobre 2007 à 13:02
@@@ Dame Catherine J. :
non non je lis tout le monde, en fait, ou presque et cela représente déjà beaucoup :-)
amitiés cactées déglochidées.
Rédigé par : Cactus vénérable ? | 14 octobre 2007 à 12:07
@ Véronique et Catherine A. : lire également "Le Fleuve Combelle" d'Assouline.
@ Véronique : à l'occasion, dites-moi s'il vous plaît dans quelle mesure le travail de Blandine Barret-Kriegel vous a influencée (directement ou pas). Je pense à "L'Etat et les esclaves".
Rédigé par : olivier | 14 octobre 2007 à 09:34
Cactus in vino veritas
Cette fois-ci, ô vénérable lecteur exclusif de Dame Véronique, votre commentaire m'a fait pouffer !
Rédigé par : Catherine JACOB | 14 octobre 2007 à 08:42
Je vais donc citer Simon and Garfunkel :
"Cecilia, you're breaking my heart,
(You're shaking my confidence daily.)
Oh Cecilia, I'm down on my knees,
(I'm begging you please to come home.")
voix off : (..)
Rédigé par : Cactus in vino veritas | 13 octobre 2007 à 20:33
@ Catherine A
Je vous raconte une anecdote qui s'est passée il y a quelques années dans mon travail.
J'ai demandé à un monsieur âgé très littéraire et d'allure très classique le roman qu'il aimait entre tous.
Après quelques instants de silence, il m'a répondu avec un sanglot dans la voix et une larme sur son visage :
"Aurélien".
Et il a évoqué un ami très cher de sa jeunesse, un écrivain condamné à La libération. Me disant avec une colère sourde, et toujours avec des larmes dans ses yeux :
"Tout ça c’est de la faute d'Aragon"
Voilà.
Quant aux poèmes d'Aragon que J. Ferrat chante, c'est un CD que j'écoute très souvent.
Je vous accorde très volontiers que militance et Aragon accolés ensemble ne sont pas très heureux.
Mais ce poème est pour moi un des plus beaux textes écrits sur :
"le malheur au malheur ressemble
Il est profond, profond... "
Rédigé par : Véronique | 13 octobre 2007 à 19:32
@Véronique
Militance et Aragon accolés me font un peu frémir ; comme vous j'ai eu la chair de poule en écoutant Ferrat chantant Aragon mais je ne peux oublier que ce dernier est resté un des plus fervents thuriféraires d'un Staline responsable de millions de morts ; pour le plus grand bonheur du PC d'alors. De quoi me faire écouter et apprécier tout autrement son oeuvre. Eternel débat bien sûr : faut-il ignorer ce que fut l'homme et ne prendre en compte que le créateur ; j'aurais tendance par principe à dire que seule compte la création ; après tout nous ne savons pas, et nous ne nous posons même pas la question, quels hommes furent la plupart des grands artistes morts depuis des siècles. Mais pour les contemporains ce principe ne pèse pas lourd. Je ne peux faire abstraction de l'homme et franchement l'homme que fut Aragon me dérange (version ultra politiquement correcte de ce que je voulais dire mais notre hôte n'aimant pas la vulgarité et cette semaine ayant été trés riche, je ne vais pas en rajouter et je me censure donc... Belle journée. Catherine A
Rédigé par : catherine A. | 13 octobre 2007 à 15:58
à suivre...
Rédigé par : olivier | 13 octobre 2007 à 15:40
@ Olivier
Si !
Je vous avais entendu.
Et ce n'est pas pour rien que j'ai cité le poème d'Aragon : "J'entends, j'entends".
Pour nos militances respectives :
"J'y crois parfois je vous l'avoue
A n'en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous"
C'est toujours extrait de ce poème d'Aragon chanté par J. Ferrat. Ce texte et sa mélodie sont dans mon panthéon intime.
Rédigé par : Véronique | 13 octobre 2007 à 13:24
@Véronique
Vous écrivez : "Son expérience de la détention ne l’oblige pas à se définir lui-même, pour les autres et pour lui-même, que comme un ex-détenu."
Vous avez parfaitement raison, et j'en m'en suis gardé autant que possible toutes ces années.
Certaines "positions" y ramènent, y enferment.
Il vous est peut-être apparu que la provocation sarkoziste permanente, reprise en choeur, soutenue par ces fameux 17 millions de français, relayée ici aussi, donc que cette provocation pouvait aussi induire des comportements.
En clair, la militante que vous êtes de post en post (avec quelques autres, prudemment silencieux sur ce coup, et qui n'ont pas votre générosité), la militante peut aussi balayer devant sa porte (je ne suis pas le seul à devoir le faire).
Et je vous répète que je sais aussi "entendre", puisque vous n'avez pas voulu le lire précédemment.
Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi je ne rappellerai pas le réel, et cela à partir d'une expérience - à partir, certes. Et le "partir" auquel vous m'invitez, généreusement, ne peut gommer, moins généreusement cette fois, le "à" en question.
De la même manière qu'un discours sur l'immigration a des effets pratiques à la sortie des écoles, ou dans les centres de rétention (voir le film "La Blessure"), de la même manière, un discours sur la prison, déconnecté et provocateur, peut ne pas aider.
Et je m'efforce, sur la question, de ne pas être rivé à la souffrance, ce dont certains textes écrits ici, s'ils sont correctement lus, peuvent témoigner.
Vous savez, ici, sans l'avoir forcément lu en tremblant, on parle souvent de Finkielkraut.
Pour l'avoir pas mal lu, lu et relu jusqu'à m'extirper de moi-même, également son maître Lévinas, et son ami Benny Lévy, je sais que sa pensée nous invite à réfléchir à la violence politique.
La vôtre, votre "militance" également (ne pas la nier comme militance - vous avez vos combats - mais ils sont précisément cela : des combats).
Rédigé par : olivier | 13 octobre 2007 à 10:23
@ Catherine
Je vous dis comme à Olivier
Ce n'est pas bientôt fini de me prendre de haut !
Je le répète. Je pense absolument nécessaires des réformes d'envergure dans notre pays.
Cela ne fait de moi ni une excitée, ni une collabo, ni une raciste, ni une poujadiste, ni une indifférente aux malheurs, ni une inconditionnelle de NS etc.
Je n'ai pas écrit à Olivier que son expérience carcérale ne pouvait pas contribuer à améliorer les choses.
J'ai écrit que dans mon métier, si je veux proposer des livres sur le sujet des réductions de peines, je ne peux pas me contenter de ne proposer que des ouvrages où des détenus témoignent de leur incarcération.
De la même façon, il ne viendrait pas à l’idée de travailler le sujet de la prison et de la sanction pénale en ignorant les témoignages sur la détention.
Ce que je voulais également dire à Olivier dans mon précédent commentaire.
Son expérience de la détention ne l’oblige pas à se définir lui-même, pour les autres et pour lui-même, que comme un ex-détenu.
Je pense aussi que n'avancer comme argument que la fébrilité à créer de nouveaux textes pour disqualifier d'entrée toute initiative gouvernementale ne suffit pas.
Laissons donc les choses en l'état.
Et vous conviendrez très vite que ce qui majore les injustices, les souffrances et les exclusions, ce sont des inerties et l'inaptitude à transformer des systèmes fermés ou verrouillés. Et les complaisances qu’on peut lire partout pour ces fonctionnements immobiles.
Enfin, soyez aussi consciente que, par exemple, parmi les lecteurs de ce blog, tous, sans doute, à un moment ou à un autre, ont su, eux aussi, forcer des freins, des négligences ou des incompétences comme ceux d’une Inspection académique. Je connais une multitude de personnes capables de ça.
Ils n’en tirent pas pour autant un titre de gloire ou de vanité. Ou pire, de pouvoir.
S’ils ont du bon sens, ils ont également compris ainsi qu’il est plus que temps que des mentalités, des fonctionnements et des systèmes injustes, inadaptés et peu performants se transforment.
Rédigé par : Véronique | 13 octobre 2007 à 08:11
Je pense qu'un langage vulgaire est approprié dans certaines situations (cf. article sur EADS dans le Canard enchaîné). Je ne vois pas en quoi il serait l'exclusivité de telle ou telle classe sociale.
Quant à BHL, il me semble difficile de lui reprocher d'avoir refusé de se faire débaucher par Sarkozy...
Rédigé par : Richard | 13 octobre 2007 à 01:14
Monsieur Bilger,
S'agissant des inquiétudes exprimées par les élèves magistrats, je me permets de vous communiquer le lien d'une entrevue de M. Thony, nouveau directeur de l'ENM, qui s'exprime sur la réforme et ses enjeux :
http://www.1001podcast.com/podcast/BFM/channel6/20071010_jean_francois_thony_bfm.mp3?R=BFM%2526S=channel6%2526media_url=http://www.1001podcast.com/podcast/BFM/channel6/20071010_jean_francois_thony_bfm.mp3
Rédigé par : Nicolas | 12 octobre 2007 à 19:40
à Parayre : merci - nous serons donc au moins deux à ne pas être tout à fait responsables de ce qui s'organise, se prépare et s'accomplit !
à Véronique : non, bien sûr, ce jeu de rôle, comme vous le qualifiez très justement, n'est pas souhaitable, et je ne le souhaite pas.
Je plaisantais, sans doute à tort, en évoquant l'idée.
Je souhaite même, pour tout vous dire et tout à fait à l'opposé de la fantaisie évoquée, que les magistrats soient renforcés dans une sorte de noblesse, une noblesse qui met à part et protège de tout ce qui dégrade, une noblesse qui oblige et exige, une noblesse talmudique, à l'exception chaque jour renouvelée - un peu comme celle qu'avaient, autrefois, les représentants les plus éminents de l'Etat.
(de même je pense, et j'en suis tout à fait certain quitte à passer à nouveau, grosso modo, pour un taulard donneur de leçons et pétri de ses vérités, que le jour où le surveillant de base, non gradé, estimera en son for intérieur qu'il fait un "beau métier", en sera fier, et qu'il développera un corporatisme de l'excellence, sans autre "stage" que ceux de l'approfondissement, alors oui, ce jour-là il n'aura pas la tentation de l'acte - il sera comme plein d'une dignité qui interdit pour soi, donc pour l'autre, et alors, à ma manière, j'aurais "vaincu"...
Lui comme moi d'ailleurs, oui nous aurons vaincu, chacun à une place différente, mais quand même ensemble - j'y crois, pardonnez.)
****
Vous citez Aragon, et je tombe à l'instant, dans le Découverte/Gallimard consacré à Genet, sur une citation des Paravents (dont je vous recommande la dernière mise en scène de Fisbach, celle avec les marionnettes japonaises).
Je vous livre cette citation, donc (merci de ne pas lire le prénom "Saïd" avec un accent à la Tintin, mais avec un bon accent, un accent de la taule bien sûr) :
"Je sais où nous allons, Saïd, et pourquoi nous y allons. Ce n'est pas pour aller quelque part, mais afin que ceux qui nous y envoient restent tranquilles, sur un rivage tranquille."
Bien à vous, à tous.
Rédigé par : olivier | 12 octobre 2007 à 14:56
"@ Cactus,
Merci pour votre salut. Connaissez-vous :
Au cactus francophone (glossaire)
<http://www.cactuspro.com/>
Rédigé par: Marie"
oui oui , c'est LA référence "européenne" pour tout bon Cacteur ;
j'y suis même reconnu sous le même nom de nom puisqu'une de mes spécialités sérieuses ;
merci à vous, quand même !
sinon pour revenir plus sérieusement que la première fois sur BHL, un peu plus hoo là là :
ce sont encore les chemises blanches , toujours impecs' , que j'admire le plus chez l'homme ici titré par Monsieur Bilger.
Sissi !
Rédigé par : Cactus un peu Jésus à Marie | 12 octobre 2007 à 14:14
sbriglia
«La lucidité est l'antichambre de toutes les perfections...»
L'humilité ne l'est pas moins, mon cher maître !
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 octobre 2007 à 13:01
Monsieur,
Vous critiquez Rachida Dati, mais votre jeu est clair, vous tentez d'aider à ce que Devedjian, à la droite de la droite, soit garde des Sceaux... berk...
Pour ma part, entre Dati et un homme comme Devedjian mon choix est fait, et vous qu'en pensez-vous ?
Rédigé par : kirikou | 12 octobre 2007 à 11:18
"Si cela avait duré j'aurais peut-être fait un bon député européen qui sait, au lieu d'avoir tourné philosophe merdique... "
La lucidité est l'antichambre de toutes les perfections...
Rédigé par : sbriglia | 12 octobre 2007 à 10:01
En cas de remaniement ministériel, BHL ne se verrait-il pas à la place de... Fadela Amara ?
@Catherine Jacob... il y avait un excellent spectacle "chinois" au théâtre du Châtelet à Paris, y avez-vous été ?
Rédigé par : Bernard de .... | 12 octobre 2007 à 08:24
@ Olivier
Dans notre langage bibliothèque, je traduirais mon parcours professionnel : Entreprise privée//Secteur public : témoignage.
…/…
Même avec les meilleures intentions et les objectifs les plus valables, un étudiant-magistrat transformé quelques semaines en détenu ne sera jamais dans la vérité d'une expérience carcérale, côté détention.
Ce jeu de rôle est-il réellement souhaitable et nécessaire ?
Sa compétence future ne sera pas dans l'aptitude à savoir se mettre au mieux à la place de...
Ce que votre proposition pourrait peut-être lui apporter. Comprendre, dans le cœur de son humanité, un tout petit peu plus et mieux le sens des mots de L Aragon, ce qu'il veut nous dire, quand J. Ferrat chante:
"Ce qu'on fait de vous hommes femmes
Ô pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m'arrache l'âme"
Ce ne serait déjà pas si mal.
Rédigé par : Véronique | 12 octobre 2007 à 08:09
Catherine,
C'est mignon, n'est-ce pas ?
Je suppose que si des images sont publiques alors elles sont à ma libre utilisation n'étant pas créatives, il ne saurait y avoir de propriété intellectuelle. Si ce n'est pas le cas, alors notre droit est tombé bien bas. Je ressemblais au jeune homme que vous citez. Il me fallait de toute façon un espace où je puisse exprimer ce qui ne pourrait être un sujet de livre tel que je le conçois parce que trop insignifiant et qui ne tombe pas dans les sujets d'autres blogs. Et puis, il est bon d'être parfois le maître, l'hôte, plutôt que toujours l'invité.
Je ne suis pas encore content cependant car un fond d'auto-censure est là par crainte de procès, je suis même encore plus prudent qu'ici !
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 12 octobre 2007 à 02:30
Découverte grâce à France Inter de votre blog... Moi aussi j'ai été étonnée du langage adopté par BHL qui dénotait avec celui qu'il utilise habituellement. Mais
j'ai pour ma part pensé qu'il s'agissait pour lui non pas de faire peuple (et de fait je ne crois pas qu'il ait l'inintelligence de penser que cela soit possible) mais plutôt le signe d'un changement profond de notre société en ce qui concerne l'usage des mots qu'il s'autorisait ou se complaisait à vouloir démontrer. Pour le reste je trouve les attaques virulentes contre BHL un peu faciles car il me semble s'amuser à vouloir nous y entraîner. Il y prend tellement de plaisir que pour ma part cela m'amuse beaucoup....
Rédigé par : CHABANNE | 11 octobre 2007 à 15:57
@Olivier : vous écrivez d'or et je partage vos "émois" !
Puérils sont les mots. Vaine l'écriture. Effréné pourtant le désarroi du coeur.
Je partage les vôtres.
Rédigé par : Parayre | 11 octobre 2007 à 15:54
@Véronique et Parayre
Je prends votre discussion en marche, déborde de votre thème initial et vous propose ceci :
Et si c'était aux gens du privé de faire aussi le pas vers le secteur public ? Un petit stage pour excités de la réforme-urgente, pour conscient-de-la-valeur-travail et tout ce que la propagande sarkozienne a charrié de bonne conscience (de soi) et autres mésestimes de l'autre : qui en bibliothèque, qui aux urgences hospitalières, qui aux impôts, qui en centre de rétention, qui au greffe du tribunal, qui à la cantine de la maternelle Paul Bert... ça aiderait peut-être notre pays à jouir un peu moins de ce qui le divise.
Quant à l'ENM, un petit passage par Fresnes, du côté de ceux qui n'ont pas le droit de mettre les mains dans leurs poches en passant dans la coursive, voilà qui éclairerait d'un jour nouveau les postures "d'exposés".
Chiche ?
Rédigé par : olivier | 11 octobre 2007 à 13:42
Cher Philipe Bilger
Les auditeurs de Justice de l’ENM ont fait part au Ministre de certaines doléances dont l’unicité de stage chez des avocats pendant leur période de scolarité.
Je ne sais vers quelles destinations l’école les envoyait précédemment, je suppose vers de grandes entreprises ou les grands corps de l’Etat voire à l’étranger mais l’appréhension exprimée laisse perplexe.
Il n’y a pas si longtemps ceux qu’on appelaient « les juges » effectuaient un stage Avocat, s’ils le désiraient.
Ce passage en cabinet était extrêmement prisé compte tenu des nombreux enseignements pratiques : vie du palais ainsi que contact avec la société civile.
N’oublions pas que les élèves de l’ENM sortent de la fac ou ils ont souvent eu un parcours exemplaire qui ne leur a pas toujours donné l’occasion de prendre le temps de se confronter à la dureté des tâches qu’ils vont devoir affronter.
Comme d’autres, ils entrent souvent « en responsabilité » sans préparation suffisante aux choses de la vie.
L’avantage majeur d’un stage avocat est de les préparer in concerto à leurs futures fonctions en leur donnant la possibilité de voir « derrière le miroir » ce qui est un privilège auquel tout professionnel doit aspirer .
Mais peut-être et surtout, le futur Magistrat sera en contact journalier avec ce qui deviendra son quotidien des premières affectations en juridiction.
Il ne sera plus surpris comme certains aujourd’hui, d’apprendre sur le siège, les difficultés d’exercer le métier d’avocat ou la mission redoutable qui est « d’être Juge »
Bref, les futurs magistrats auront fait du terrain et c’est le meilleur message à leur faire passer.
La sagesse populaire permettrait même de penser que si ce stage Avocat avait existé, Outreau n’aurait pas eu d’effets aussi dévastateur dans le corps judiciaire.
Rédigé par : Patrick Doussot | 11 octobre 2007 à 12:16
mike
«Je n'ai pas oublié Tian An Men !»
Personne n'a oublié Tiān'ānmén Guāngchāng ce 4 juin 1989 et en particulier pas non plus le jeune birman qui a ouvert sa chemise devant la première ligne de la répression et qui doit se trouver en ce moment probablement dans une fâcheuse posture, vu la chasse à tous les visages montrés sur toutes les télés.
D'où il me vient l'idée que les médias occidentaux sont parfois d'une bien coupable légereté de ne pas penser à flouter correctement les visages dès le départ, pour au moins ne pas aussi condamner ceux qui auraient échappé aux services locaux mais pas à vos caméras. Correctement cela signifie que si les services de gendarmerie spécialisés dans la chasse aux pédophiles peuvent déflouter, il n'y a aucune raison que les services du Myamar ne le puissent pas.
D'où une suggestion, lorsqu'il y va de la vie et de la mort, - est-ce que votre porte-monnaie et les actions de vos journaux comprennent ces mots : 'la vie et la mort' ? - prenez le temps de couper les visages, puis collez et floutez celui d'un héros de bande dessinée à la place, crétins de mes deux, et assassins journalistes ! Combien de birmans sont actuellement torturés et décédés par la seule faute de l'appétit d'images de rédactions trop pressées, espèces de tigres de salon !
Hein, quelle chance ont les gens de bien entre les canons des dragons et les caméras des tigres, au pied des noirs cyprès baignés par les eaux noires à la dioxine où s'abreuve la vieille tortue noire et les marais asséchés du phénix, au coeur de l'abîme, dans l'horreur absolue qui s'ouvre sous chacun des pas de nos irresponsables bien carrés dans leurs costumes tissés de bonnes intentions?
Donc, comme vous le voyez mon cher 三毛 [ =votre nom transcris en japonais et qui est celui d'une espèce de chat], je n'oublie rien du tout !
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 octobre 2007 à 11:07
@Ludo Lefevre
Ainsi vous avez fait un site à pois spécialement pour y afficher une photo de BHL entartré ? Mais vous savez que vous êtes vraiment trop vous dans vot' genre !
Je ne suis pas juriste, mais je me demande si vous connaissez bien notre droit et spécialement celui qui concerne le droit à l'image.
Vous avez de même trouvé à publier une photo de Grégory Lemarchal, ce malheureux jeune chanteur décédé cette année de la mucoviscidose et ou par le plus grand des hasards il ressemble presque trait pour trait à mon tout premier amoureux du temps lointain de mes quinze ans. Cela ne m'avait jamais frappée avant aujourdhui et cela fait un effet vraiment très bizarre, mais ça ne me rajeunit pas.
Le mien était un peu plus enveloppé tout de même, mais le sourire est très ressemblant ! Mais bon la famille étant une espèce d'Edouard Leclerc d'Outre-Rhin qui existe toujours, il a dû attraper un bon Bierbauch ! Si cela avait duré j'aurais peut-être fait un bon député européen qui sait, au lieu d'avoir tourné philosophe merdique... Et vous le croirez peut-être mais votre site parle aussi japonais dans sa structure, ce qui n'est pas le cas de celui de Philippe Bilger qui est tout à fait normal, Lui! 現在までの投票数: 2
投票終了までの日数: 81 Vous m'en direz tant !
Rédigé par : Le blé en herbe | 11 octobre 2007 à 09:58
@ Jacques (Parayre)
Dans le sérieux.
Préconiser pour les futurs magistrats des stages dans de grandes ou dans de très grandes entreprises ne peut que renforcer le risque de calibrage.
Je n'ai aucune compétence pour savoir ce qui serait le mieux sur la question des stages.
Mais les PME/PMI, les TPE -Très Petites Entreprises-, ce n'est pas mal non plus pour "découvrir positivement" des réalités de la vie économique et sociale de notre pays.
Rédigé par : Véronique | 11 octobre 2007 à 08:04
@Véronique
La règle d'or de l'échange est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents...
L'échange est aussi, à mes yeux du moins, une délicatesse procédant de deux désirs également respectables : ne pas désobliger son prochain et ne pas se l'aliéner.
Rédigé par : Parayre | 10 octobre 2007 à 22:22
«… Excité, survolté, avec une gouaille fabriquée, abusant des "cons" et des "petits salopards", il est tombé dans une grossièreté… »
Le Président Sarkozy durant sa campagne avait déclaré qu’il voulait effacer « mai 68 ». Le moins que l’on puisse dire est qu’il y a, depuis son élection, une inauguration d’une nouvelle conception de l’oralité. Une nouvelle liberté de paroles. Avec une simple petite nuance, « fais ce que je te dis, mais pas ce que je fais » ; le bien-être de la France, cela transparaît, est une priorité.
Nous avons vu le très honorable P.Devedjian en juin, insulter devant une caméra A-M Camparini. Il s’offusque, aujourd’hui, des propos que F. Amara prononça, hier. « Insulte », déclare t-il !
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/commentaires/
20071010.OBS9018/maintenant_un_ministre_ca_louvre.html
Selon :
BHL : "Guaino, il est raciste (...) C'est lui qui a fait ce discours ignoble" de Dakar, "où on disait que si l'Afrique n'était pas développée, c'est parce que (les Africains) n'étaient pas inscrits dans l'Histoire".
http://info.france2.fr/france/34916821-fr.php
Pour Guaino : BHL "Ce petit con prétentieux … Qui est-il donc? ... Il n'aime pas la France, moi si. Il a la bave aux lèvres, avec la haine qui suinte de partout…. Des crétins y en a toujours eu. Qu'est-ce que vous voulez que je réponde à autant de conneries ?"
http://www.rue89.com/2007/10/09/pour-guaino-bhl
-est-un-petit-con-pretentieux
Dans cette purée de pois de civilités
Echangées par deux petits poids
Escamotant, le pouah ! des maux
Eludant le pouah des fautes, O
Escampons-nous, filons à Poix
Déguster à défaut de pois cassés
Une fricassée aux petits pois
Non dans une robe de Dior à pois
Mais, là, attention à la poix !
Assis, face à un bouquet de pois
Aux senteurs, cette odeur, pouah !
Des gueux lassent
@ Cactus,
Merci pour votre salut. Connaissez-vous :
Au cactus francophone (glossaire)
http://www.cactuspro.com/glossaire.html
Rédigé par : Marie | 10 octobre 2007 à 20:49
BHL a une unique obsession : démanteler les Etats européens, d'où sa conviction européiste qui n'a rien d'altruiste.
Il est extraordinaire que cet homme depuis 1979 n'a de cesse d'afficher sa détestation de la France et de ses âmes, qu'il ait pu monter les Français d'origine immigrée contre ceux qui ne le sont pas en créant un racisme qui ne serait plus universel, mais partial. Personne dans les médias ne semble trouver quelque chose à redire sur la pensée étrange de Bernard-Henri Lévy.
Cet homme ne nous aime pas, veut notre destruction et ne s'en cache pas. Après avoir été tous fascistes, puis munichois, nous voici devenus maurassiens. Une insulte parait-il suprême !
Je ne suis pas d'accord avec vous, ce n'est pas être brillant que se masquer, d'être un roi de la répartie, c'est de la facilité. Tout le monde ou presque peut briller facilement ainsi. Il est autrement difficile de se battre sans fard, dans la lumière de la sincérité, en montrant ses points de vulnérabilité. D'ailleurs, BHL ne débat qu'avec des complaisants, il refuse toute forme de polémiques, de droits de réponse parce qu'il sait très bien que son imposture est tellement évidente qu'elle ne tiendrait pas cinq minutes face à une personne documentée.
La loi m'oblige à des réserves face aux motivations profondes du petit monsieur qui se donne des allures nobles aussi je m'en tiendrai là, malheureusement !
Je me suis "fendu d'un billet" sur mon blog où je reste dans une bienséance, n'ayant pas les moyens financiers d'un procès, mais où j'apporte les fournitures à ma diatribe.
http://ludovic-lefebvre.blogspot.com/
Voici ce que je viens de relever en plus sur Marianne :
http://www.marianne2.fr/J-emmerde-BHL_a78919.html?preaction=nl&id=2934108&idnl=25320&
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 10 octobre 2007 à 19:14
@ catherine jacob
Je ne vais certainement pas entamer une polémique à propos de la Chine, chacun ayant ses croyances, ni répondre à un questionnaire de votre part - j'ai passé l'âge des concours.
Par ailleurs ma remarque était un à côté du sujet soulevé par notre hôte et je ne veux pas insister. Je regrette de m'être laissé entraîner à une remarque qui vous a manifestement irritée.
Cela dit, j'ai une expérience de 40 ans de la Chine et des Chinois et je ne crois pas que les quelques milliers de caractères que j'ai pu apprendre ajoutent ou retranchent quoi que ce soit à mes connaissances de l'esprit des dirigeants chinois et des Chinois tout court.
Je n'ai pas oublié Tian An Men !
Cordialement
Rédigé par : mike | 10 octobre 2007 à 18:16
@ Jacques (Parayre)
"...mais, également, permettre aux autres acteurs de la vie sociale de découvrir positivement leurs éventuels et futurs censeurs."
Ah ben, on peut dire que c'est réussi !
Et le Nicolas, 15 ans après, qui nous conte son histoire de petits pois !!!
Oui, oui, moi aussi je passe mes nerfs.
...Je reprends bientôt mes commentaires dans le calme et la sérénité.
Rédigé par : Véronique | 10 octobre 2007 à 16:38
@ Catherine A.
je regrette, chère Catherine, de vous avoir choquée.
Loin de moi une "détestation spontanée" de Rachita Dati, que mon grand âge reconnaît, sans contestation possible, jeune et sincèrement très jolie.
Il y a, vous l'écrivez vous-même, des "hommes incompétents à des postes importants ... à la pelle", je suis, hélas, parfaitement d'accord avec vous.
Raison de plus pour ne pas y ajouter des femmes, et lutter pour que l'incompétence - qu'elle soit masculine ou féminine - disparaisse, chez les politiques ou ailleurs... Mais convenez qu'un peu moins de mondanités, un peu plus de reconnaissance pour autrui, et un zeste de modestie, ne nuiraient pas à la compétence !
Rédigé par : Frédérique Cousin-Taillardat | 10 octobre 2007 à 16:28
J'ai mis un article sur mon blog qui correspond pile poil à un commentaire que je pourrais faire au vôtre. Je vous le livre tel quel :
Les mots des maux ou les maux des mots ?
Il y a comme dans "l'œuf et la poule", une difficulté à savoir qui se trouve à l'origine de l'autre.
Est-ce les mots qui engendrent des maux ?
Ou les maux qui s'expriment par des mots ?
Prenons un mot simple, comme Birmanie, il n'engendre pas de maux, il est synonyme de "voyage, orient, exotisme"
Mais si on y ajoute le mot "actualité", il s'associe aussitôt à un autre mot "dictature" et nous nous trouvons devant des maux qui s'expriment par les mots "répression, souffrance, prison, torture".
Le mot "actualité" ouvre la boîte de Pandore et d'autres maux s'expriment "guerre, meurtre, violence, drogue, égoïsme, orgueil, vanité, cancer, alzheimer etc."
Et on en revient à notre interrogation !
Alors prenons comme autre exemple le mot "argent", mais voilà-t-il pas qu'arrivent de suite se coller à lui d'autres mots "richesse, pouvoir, puissance, salaire, bourse" et bien sur, irrémédiablement les maux de notre société s'expriment à travers "injustice, délit d'initié, pauvreté, précarité, chômage".
Et on en revient à notre interrogation !
Un autre exemple ?
Cette fois-ci prenons-en un parmi les maux de notre siècle "parole"…
Ben oui quoi... "parole" est bien un mot non ?
Pourtant c'est bien un mot qui se prend et qui se donne...
Cela vous étonne-t-il que je mette "parole" dans les maux de notre siècle ?
L'actualité (un mot qui revient tous les jours) nous montre que les mots de la parole engendre des maux terribles "mensonge, dissimulation, ruse, manipulation, arbitraire, injustice" et j'en passe…
Et l'actualité (décidément ce mot est récurrent) me dit qu'il y a un mot pas joli du tout qui a exprimé des maux récurrents eux aussi, ce mot est "dégueulasse" et il a voulu exprimer les maux qu'endurent les étrangers au milieu de nous, mais ne peut-il pas aussi exprimer les attentes des jeunes dans les banlieues, des personnes âgées dans leur HLM, des ouvriers licenciés, des vieux en fin de vie, des malades sans argent, etc.
Tiens voilà un mot qui est terrible "etc.", un mot de trois petites lettres, mais avec lui on exprime tout ce qui est inexprimable pour cause de perte de mémoire, de paresse, d'indifférence, etc. etc. etc.
Il y a bien des maux qui nous atteignent tous et parfois, souvent, nous ne trouvons pas les mots pour les exprimer. Cela produit en nous "révolte" et "souffrance" et nous l'exprimons avec des mots incorrects, déplacés, impropres, insensés, violents, blessants.
Je m'astiendrai de parler du "détail", du mot "politique" de peur de voir le mot "confusion" s'associer au mot "Holocauste" avec une majuscule, car ce ne fut pas un détail mineur.
Pourtant le "détail" serait bien utile pour guérir un des maux les plus pervers de notre temps, la "synthèse" que l'on confond souvent avec "permissivité" ou "abandon".
Paraît-il que nous sommes créés à l'image de Dieu !
Alors soit c'est faux et nos mots tendraient à le prouver car ces mots à lui sont créateurs,
Soit c'est vrai et alors il faudrait que de nos bouches sortent d'autres mots pour qu'à sa ressemblance, nos mots soient créateurs de guérison, de justice, de pardon, de paix, de douceur, d'amour, etc.
Mais il y a une autre hypothèse, nous sommes bien créés à l'image de Dieu, mais nos maux tendraient à prouver que nous avons besoins que ses mots à lui soient en nous créateurs de guérison, de justice, de pardon, de paix, de douceur, d'amour, etc.
Alors peut-être qu'à ce moment là nos mots seront conformes à ses mots à lui :
"Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun." (Colossiens ch.4 v.6)
"L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. Pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue. Pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.
Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s’assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui.
Alors il commença à leur dire : Aujourd’hui cette parole de l’Ecriture, que vous venez d’entendre, est accomplie." (Jésus-Christ dans Luc ch.4 v.18à21)
Cordialement
Pierre-Antoine
PS : Croyez bien que si j'ai blessé quelqu'un par mes mots, je n'ai pas voulu jouer avec ses maux.
Rédigé par : Pierre-Antoine | 10 octobre 2007 à 16:24
Vous évoquez «la gouaille fabriquée» et «la nouvelle grossièreté» qui m'interpellent par le détour du langage nature dans l'indignation, et qui est celui de Fadela Amara au CAP d’employée de bureau, mais reçue Docteur honoris causa de l’Université libre de Bruxelles », lettres de noblesse qui évoquent un peu celles de Pierre Bérégovoy, lui aussi un blessé de la vie qui n'avait pas baissé les bras pendant très longtemps.
Porte-drapeau de la 'tolérance Zéro contre la Glandouille': « ….La politique de la ville a besoin de franchise. Entre nous [= ceux qui ont été élus pour retrousser leurs manches], on ne va pas se la raconter.» la suite sur http://fadela-amara.net/blog/index.php/post/2007/09/07/Tolerance-Zero-contre-la-Glanbouille
sa présence au gouvernement ne plaît pas à tout le monde, mais elle dialogue cependant avec ses entartreurs avant de les faire embastiller, traçant ainsi une limite en l'opinion et libre et les façons admises de l'exprimer concrètement.
«La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville a tenu à dialoguer avec son entarteur dans le fourgon de la gendarmerie.»
Son langage entarte lui-même, parfois, le gouvernement, mais d'un bon entartrage peut résulter, parfois, des effets salutaires. Du moins c'est à souhaiter. Personnellement, je ne suis pas pour sa démission alors que si ce même langage avait été celui de Valérie Pécresse, je serais descendue dans la rue et je le dis très sérieusement.
Autrement dit, à chaque domaine de compétences en effet, son niveau de langage et sa terminologie.
Maintenant était-elle dans son domaine de compétences lorsqu'elle s'est exprimée de la façon qui pose actuellement problème ? Il faudrait une analyse politique poussée et dépassionnée pour le déterminer. En tant qu'opinion libre cependant, dire qu'elle souhaite s'opposer à l'instrumentalisation de l'immigration à des fins inavouées de fichage génétique de l'ensemble ou d'une certaine partie de la population, me paraît beaucoup plus pertinent et susceptible d'être entendu par qui de droit, dans le cadre d'un dialogue ouvert qui poserait la question ainsi et d'une façon dès lors susceptible d'être reprise par beaucoup d'autres dans la majorité : «Jusqu'où exactement comptez-vous aller dans cette voie ?», puis tirer les conclusions d'une réponse ou d'une absence de réponse, par ex. en militant dès lors en faveur d'une nouvelle loi qui poserait des bornes claires à l'utilisation des analyses ADN dans quelque domaine que ce soit, et bien au-delà des questions d'immigration tant choisie que subie, reviendrait à s'exprimer en tant que simple citoyenne d'une démocratie, un état que son appartenance au gouvernement actuel qui l'a recrutée pour ce qu'elle est, ni pute ni soumise, n'est pas susceptible d'oblitérer, mais non en tant que partisane autrement dit 'à part'. Là aussi, il y a des limites qui, à mon sens, se doivent d'être clairement définies.
En revanche, les intellectuels ne sont pas admis dans l'entartrage, si ce n'est entre eux, à Carnaval, et dès lors prêts à en assumer toutes conséquences, en particulier la tarte en retour ! Pour ma part, je dois avouer que je serais extrêmement gourmande d'assister à l'entartrage très concret de [permettez-moi de ne pas citer de nom] par BHL, pour lui demander ensuite comment il se sentirait, et aussi si le 'gardien des mots' n'avait vraiment pas pu trouver d'autres façons de stopper la transformation ou le penalty. En tout état de cause, le relâchement verbal de qui sait s'indigner autrement, n'est ni plus ni moins un cousin des laxatifs, et en aucun cas un argument recevable dans le débat public.
@mike
Je connais des coloniaux qui après vingt ans de colonies n'avaient toujours rien compris au pays squatté, et je connais des Français qui vivent en Asie, et au Japon en particulier, dans les marges des sociétés concernées, et sans s'être jamais vraiment attachés à y comprendre quoi que ce soit, tout en s'autorisant néanmoins sur fond de leur 'expérience' de la vie locale, à conseiller nos politiques et leurs mentors, ce qui n'a pas été sans conduire parfois à de véritables catastrophes.
Beaucoup de Chinois admirent la France, qui doivent savoir que, même si elle s'autorise à penser ce qu'elle veut de certaines de ses méthodes, et même à le penser très fortement, la France n'ignore pas non plus que la Chine est un grand pays. Et parfois, donner l'occasion à quelqu'un de se montrer vraiment grand permet d'arriver plus sûrement à ses fins que d'anéantir les espoirs de millions de Chinois dans les efforts consentis par la Chine à l'occasion des jeux olymiques, et à propos desquels un débat public très houleux s'était déjà tenu en son temps sur l'Agora philosophique préalablement à l'annonce du choix de la Chine pour les prochains jeux. Mais maintenant que ce choix a été fait et que la Chine s'est engagée dans des travaux... à sa mesure, avec l'espoir qui était celui du Japon en 1964, appeler un boycottage des jeux reviendrait à entarter la Chine dans les grandes largeurs et je ne suis pas certaine que l'entartrage en retour du tigre occidental par le dragon oriental [cf, Fengsui] , vous plairait particulièrement et serait vraiment utile au Myanmar où c'est un journaliste japonais qui a récemment laissé la vie !
Répondez franchement à la question suivante : quel niveau de chinois oral avez-vous acquis en sept fatidiques années et combien de caractères pouvez-vous lire ou écrire ? Est-ce que vous regardez régulièrement les émissions de la télévision chinoise en chinois ou en français gratuitement accessibles par le satellite ?
Personnellement je connais une bonne paire de chinois que j'entarterais bien plutôt deux fois qu'une, mais ce n'est pas une motivation suffisante à entarter la Chine sur la scène internationale, qui se voit régulièrement mise en cause même quand ce sont les protocoles fournis par les sociétés américaines qui sont à l'origine du problème, par ex de la peinture au plomb utilisée dans la sous-traitance chinoise du jouet, parce que ça nous arrange bien quelque part de dénigrer la qualité de la fabrication chinoise dans son ensemble ! Ceci dit si la Chine pouvait entendre les véritables motivations du dénigrement, ce ne serait pas plus mal...
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 octobre 2007 à 12:02
@Parayre
Rassurez-vous ! Le risque d'autarcie judiciaire existe bien moins lors du stage en cabinet d'avocats qu'au sein de l'école par le sentiment de corporation qui se créée entre les ADJ à Bordeaux. C'est au contraire un moyen, relatif et limité dans le temps d'ailleurs, de le combattre. Pour en fréquenter quelques-uns chaque année en juridiction, la plupart des ADJ reprennent bien vite les bonnes vieilles habitudes dès qu'ils sont nommés en fonction : méfiance envers l'avocat, défiance envers l'acte de défense et arrogance envers le justiciable, ce concours de recrutement donnant l'illusion à ceux qui le réussissent de basculer vers une toute puissance sans égal. Eric Dupont-Moretti a dit avec justesse qu'il connaissait 50 juges Burgaud en France. Les défauts attribués à ce jeune juge d'instruction sont assez communs à la plupart des ADJ.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 10 octobre 2007 à 11:06
Un "petit salopard" et des "cons" par là avec BHL, un "petit con" par ici avec Guaino qui ajoute "connard" et "crétin" sur Rue89. Quant à Madame Amara, elle préfère le mot "dégueulasse"...
Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, en évoquant les propos de Madame Amara, a trouvé qu'ils apportaient de "l'oxygène" au sein du gouvernement... On a le choix entre se pincer pour être sûr de ne pas rêver ou se pincer... le nez.
Rédigé par : Bulle | 10 octobre 2007 à 10:52
Je crois que les auditeurs de justice s'inquiètent un peu trop vite.
Le stage de six mois prévu par la loi du 5 mars 2007 a certes vocation à bouleverser le contenu habituel de la formation initiale.
Mais rien n'indique que cela conduira à la suppression des autres stages et notamment du stage extérieur.
A ma connaissance, le ministère n'a pas encore adopté les dispositifs réglementaires nécessaires à la mise en oeuvre de la réforme de 2007.
Il faut attendre et voir ce que cela donne.
Par ailleurs, s'agissant d'une promotion qui s'est baptisée "Eva Joly", on peut comprendre la réticence de la ministre à répondre à l'invitation au débat qui lui a été adressée...
Rédigé par : Nicolas | 10 octobre 2007 à 10:49
@ catherine Jacob
Ne m'en veuillez pas de vous dire que je ne partage pas votre opinion sur la manière la moins sanglante que la Chine pourrait conseiller au Myanmar.
Pour avoir pratiqué la Chine depuis 1965, y avoir vécu sept ans, avoir vécu à Pékin les événements de Tian An Men, je ne crois pas que sa politique puisse être autre que de peser sur l'Occident par tous moyens et arriver un jour à ses fins.
Par ailleurs, ayant séjourné au Myanmar et parlé avec des petits et sans grades, je peux vous assurer que leur haine envers la clique au pouvoir est profonde.
Je n'apprécie pas BHL mais s'il n'est pas dupe de la Chine, bravo à lui.
Rédigé par : mike | 10 octobre 2007 à 10:37
@Thierry SAGARDOYTHO :
Les adj ne se plaignent pas, bien au contraire, du stage au Barreau mais du fait que son allongement se fera au détriment des autres stages et notamment du stage dit "extérieur" en entreprise qui sera supprimé.
Le risque d'"autarcie judiciaire" n'est pas mince comme je l'ai deja indiqué dans mon premier commentaire .
Rédigé par : Parayre | 10 octobre 2007 à 10:22
@frédérique
Je ne vous cacherai pas que votre jugement - bien que nuancé d'un peut-être qui me paraît surtout une prudence de langage - sur Madame Dati me choque. Comme il va faire plaisir à ceux qui sur ce blog pensent que les femmes ont pour les autres femmes, pour peu qu'elles soient jeunes, jolies et en vue, une spontanée détestation. Avant de prêter à notre garde des Sceaux de l'incompétence, attendez de voir. Qui plus est - même si cette incompétence un jour était avérée -, je vous rappelle que des hommes incompétents à des postes importants, il y en a à la pelle. Ouvrez les yeux. Je n'ai jamais eu beaucoup d'admiration pour Françoise Giroud qui vraiment détestait les femmes (les jeunes et jolies et les plus en vue qu'elle) mais je ne peux que souscrire à sa phrase qui disait à peu prés ça : "l'égalité des sexes sera acquise quand des femmes incompétentes accéderont à des postes importants" ; on en est très très loin.
ps : je passe sur "la revanche sociale" et sur "le sentiment de supériorité" dont vous affligez Mme Dati ; de la psychanalyse à deux sous ; j'ajouterais bien "et de classe" si je ne craignais de tomber dans votre travers.
Rédigé par : catherine A. | 10 octobre 2007 à 09:38
Fort heureusement, les auditeurs de justice ne sont pas seulement en stage au Barreau. Ils se rendent également en commissariat et en prison où ils revêtent le costume de surveillant et exercent ce sombre métier. Pourquoi se plaignent-ils d'aller en stage au Barreau ? Préfèrent-ils apprendre la vie judiciaire derrière les barreaux ?...
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 10 octobre 2007 à 09:37
DEPUIS DES DIZAINES D'ANNEES DANS NOTRE PAYS C'EST UNE LONGUE LISTE D'AFFAIRES POLITICO-FINANCIERES SOUVENT ETOUFFEES... SURTOUT CONCERNANT LE RPR-UMP.
LA RUPTURE A FAIRE IMPERATIVEMENT EST CELLE D'UNE DEMOCRATISATION DE NOTRE PAYS : non-cumul des mandats, proportionnelle, séparation des pouvoirs ; référendums comme chez mes voisins suisses ; abolition des énormes avantages des régimes spéciaux des parlementaires ; suppression du train de vie monarchique de l'Elysée ; la chancelière allemande n'a pas à sa disposition trois châteaux comme M.Sarkozy ; et les ministres qui se baladent en habits de Dior... Je connais des citoyens en province qui avaient voté Sarkozy mais qui sont très choqués par le style bonapartiste du régime.
Elisabeth
Rédigé par : roulet | 09 octobre 2007 à 23:23
BHL aurait bien voulu écrire les discours de Sarkozy, d'où sa rage contre Guaino.
Il va falloir rappeler l'entartreur !
Rédigé par : Polochon | 09 octobre 2007 à 22:36
Le moindre mérite de BHL n’est pas celui de se faire détester de tous ces penseurs de l’ultragauche, ces faux reconvertis de l’extrême-droite, bien pires illusionnistes qu’il ne l’est lui-même. Mais sa posture d’homme de gauche relève d’évidence de l’imposture. Cette confusion entre l’appartenance sociologique et la revendication d’être un membre à part entière d’une famille politique, confusion dont il est l’un des plus éclatants précurseurs, se trouve aujourd’hui comme démonétisée par le bouleversement du paysage politique, la droite version Sarkozy exerçant un pouvoir d’aimantation si fort qu’elle attire à elle (et neutralise) des personnalités de gauche, et transforme le grand parti d’opposition en champ de ruines morales, habileté digne du machiavélisme le plus maîtrisé. Quand, dans l’univers, les repères s’éparpillent, il devient, ô combien !, acrobatique de s’en affirmer le recteur, sinon le régent. BHL manque à cela désormais. L’imposture devient flagrante, parce que nul travail d’équilibriste ne saurait compenser le grand désordre des positions. Quand le monde n’a plus de couleur, la considérable science du camouflage du caméléon n’en peut, mais. Elle échoue, devient impuissante.
Est-ce de partager la qualité d’homme médiatique avec lui qui vous le fait, somme toute, trouver cet habile rhéteur (sa vulgarité doit certainement relever d’un trope) ?
Vous n’allez quand même pas faire croire, après vous être plaint que les membres de votre corps fussent comparés à des petits pois sélectionnés seulement pour leur identité de calibre, que vous ne comprenez pas que ce BHL nouveau s’aligne, avec sa brillante capacité à humer l’air du temps, sur la grossièreté du langage, et la brusquerie des manières... de M. Sarkozy.
Pas d’accord sur le fond, mais s’adaptant à la forme : tel qu'en lui-même, BHL. Décidément, le Caméléon n’est pas loin d’être un Phénix.
Rédigé par : Ferraille | 09 octobre 2007 à 20:18