Hier soir, je l'avoue, j'ai rechuté.
Je venais de regarder Jour de foot sur Canal Plus. Le présentateur est intarissable mais on peut couper le son pour ne le remettre que lors de la diffusion des extraits de matchs. C'est une bonne méthode.
J'aurais du éteindre. Pourtant, avec la conscience d'accomplir un mauvais geste, avec un abandon lâche, j'ai glissé sur France 2 pour plonger dans "On n'est pas couché". Je suis demeuré devant l'écran durant au moins une heure. Avant même de m'attacher à ce qui nous était montré, je m'évertuais à tenter de me comprendre. De comprendre comment on ne veut pas mais qu'on céde. De comprendre pourquoi il y a une fascination de ce qui révolte ou de ce qui gêne, avant le refus ou le rejet. On est donc si peu de chose que rien ne puisse nous arrêter sur la pente fatale, qui nous entraîne vers le pire avec une pleine lucidité. Dégringoler donne une once de volupté.
Pourtant, je ne regrette pas ma faiblesse d'un soir.
Non pas grâce à Laurent Ruquier que j'ai revu fidèle à lui-même. Tonitruant et continuant à s'esclaffer, sans aucune pudeur, de ses propres plaisanteries, sans doute pour donner le signal du rire à un public aux franges de la débilité et ravi de sa massification organisée.
Non pas grâce à Eric Zemmour et Eric Naulleau qui ont cependant offert, dans un entretien avec Philippe Brunel, un journaliste de "L'Equipe" sympathique, modeste et compétent, quelques minutes d'émission "normale" dans le bon sens du terme. C'était rassurant. On pouvait donc échapper à la médiocrité, à la fausse drôlerie se nourrissant d'elle-même pour faire croire à sa misérable étincelle.
Mais grâce aux duettistes Bataille et Fontaine. Le premier, pour faire dans un populisme de mauvais aloi, a jugé malin, pour flatter Philippe Brunel, de soutenir cette absurdité que l'Equipe est un quotidien dont l'écriture est de meilleure qualité que celle de Télérama. Je lis régulièrement l'Equipe. Télérama, sur le plan culturel, ne représente pas mon idéal. Je n'aime pas trop ceux qui en permanence, dans leurs articles, affichent "Regardez comme je pense !" C'est lourd, c'est pesant, c'est ostentatoire, le progressisme irréfutable et les consciences pédagogues ! Mais, de grâce, Télérama sait écrire et l'Equipe aussi dans un autre registre mais oser prétendre, sans être contredit, que le quotidien surpasse sur ce plan l'hebdo est une ânerie.
Il y a eu pire. Le second - Fontaine donc, si je ne me trompe pas, ils sont si proches l'un de l'autre à tous points de vue - s'est cru autorisé, à l'invitation de son compère, à se moquer grassement de Daniel Schneidermann (DS). Bien sûr, offenser un absent ne demande aucun courage. Mais quelle lamentable drôlerie que celle qui permet à un bateleur, derrière l'impunité qu'on lui accorde, de "se payer" le talent, l'intelligence et la finesse d'analyse ! Je ne méconnais pas le fait que DS ait pu agacer, voire exaspérer parfois. Il n'empêche qu'il n'y a pas "photo" entre celui qui invective et celui qu'on s'imagine abaisser alors que la vulgarité de l'attaque le rehausse.
Mais à quoi sert Laurent Ruquier ? Si, un court instant, il était sorti de l'écoute de ses saillies et de ses propos, s'il avait fui le ravissement que lui inspire son être télévisuel, il aurait pu, il aurait dû intervenir. Ou, alors, le divertissement offre-t-il toute licence à des personnalités discutables pour proférer n'importe quoi sur des sujets sérieux ou des êtres qui les dépassent de cent coudées ? La télévision permettrait-elle seulement la revanche de présents bas de gamme sur des absents haut de gamme ? Devant de tels agresseurs et des polémiques de cette sorte, n'importe qui devrait se sentir l'âme d'un justicier.
J'aurais aimé que Ruquier apporte au moins un bémol, par la nuance ou l'équité, à ces procès faciles, pas si insignifiants qu'on le croit. La bêtise et l'outrance de la télé s'inscrivent dans les têtes. Il n'y a jamais de procès dérisoires quand ils sont choquants et expéditifs.
Quel paradoxe que de devoir reprocher à Laurent Ruquier de s'être tu !
J'ose dire que j'ai été témoin d'une mauvaise action et que LEUR rire rend amer et triste. Pas joyeux.
Raison ? Déraison ?
Un amendement du Sénat : pénalité de 5.000 € pour les entreprises qui ont moins de 8 salariés de plus de 55 ans.
A bientôt
Rédigé par : Marie | 21 novembre 2007 à 07:49
Raison ? Déraison ?
Selon le Canard enchaîné d'aujourd'hui, madame Dati ambitionnerait d'être Premier ministre. Son gouvernement serait déjà constitué.
Douc'ment me bouscule pas
Laisse-moi prolonger l'aube
Et chanter n'importe quoi
Vive la vie
Que c'est bon la vie
lalalala la la la c'est bon la vie
....
Allo taxi la route est longue
Fais le plein pour le tour du monde
Tu vas voir comme c'est joli
Doum dou bi
C'est bon la vie
...
Je n'ai rien à faire et pas de rendez-vous
Je suis libre comme l'air et prête à tout
La folie serait de ne pas faire de folies
Vive la vie
Que c'est bon la vie
....
Nana Mouskouri
C'est bon la vie
Rédigé par : Marie | 21 novembre 2007 à 07:34
J'ai souvenir d'une autre époque télévisuelle, où messieurs Daniel Schneidermann ainsi que Jean-Marie Cavada, affublé d'un troisième comparse dont j'ai oublié le nom, s'étaient livrés au même travail de sape face à Pierre Bourdieu.
On se paye l'intelligence que l'on peut .
La solution pour rester un "intelligent", c'est de tout simplement arrêter de regarder cette boîte à débiliser qu'est devenue la télévision.
Rédigé par : renaud | 09 novembre 2007 à 14:20
Là, je pense tout comme vous, monsieur Bilger.
Rédigé par : phi 1er | 31 octobre 2007 à 18:38
Pour faire suite aux propos de madame de F, je vous dirais ceci :
Vous qui voyez dans vos audiences une partie de la misère du monde, point n'est besoin de retourner la voir sur France 1 ou TF2 ou l'inverse, je ne sais plus, mais c'est la plus nauséabonde en terme de justice expéditive.
Voir ces individus que sont messieurs Fogiel, Ruquier, Ardisson et compères relève à mon avis de l'autoflagellation intellectuelle.
Passez donc à la cuisine, dit-elle. Excellente idée que voilà, plein de gens se démènent pour offrir à leurs prochains tout un éventail de délices culinaires ;)
Sinon, si vous tenez absolument à regarder du foot passez au Foot Us. Les commentateurs de C+ sont compétents et ceux de NASN sont en plus très sympathiques et plein d'humour.
Mais surtout c'est un sort magnifique, parole d'amateur.
Bien cordialement
Rédigé par : Surcouf | 30 octobre 2007 à 16:24
>>d'après Léon , dis , monsieur PA :
les plaisanteries les plus courtes seraient les meilleures !
????????????
!!!!!!!!!!
Rédigé par: Cactus,Pierre,Antoine... Colle-Porteurs | le 29 octobre 2007 à 17:50
**************************************
la plaisenterie ayant été appréciée par son destinataire... dont acte et fin itou de celle-ci
cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 29 octobre 2007 à 22:54
@ Olivier
Je ne prends rien de haut.
Vous me dites :
"il me semble, qu'on accepte que d'autres reprennent, détournent, trahissent, utilisent (c'est là où je reprends mon invite à une lecture plus lévinassienne de Finkielkraut - pardonnez-moi d'insister)."
D'accord.
Sauf que si je sais qui est E. Levinas, je ne l'ai pas lu. Donc, je ne sais pas ce qui signifie une lecture plus levinassienne de Finkielkraut.
D'autre part, je n'ai pas lu assez de livres d'A. Finkielkraut au point de le lire de la façon dont vous le lisez et le préconisez.
Les deux éléments que je viens de vous exposer sont suffisants pour moi pour vous dire que pour prétendre à une lecture levinassienne d'A. Finkielkraut, je dois compter de toute façon sur vous.
Rédigé par : Véronique | 29 octobre 2007 à 20:05
Votre surprise est surprenante.
Si vos soirées sont mornes, invitez quelques amis et faites la cuisine. Même l'éventuelle médiocrité et le possible ennui dans le choix de vos convives et des mets n'égaleront jamais la soupe télévisuelle servie à grande louche dès lors que certains ingrédients y figurent ! Seule une lecture au nième degré avec quelques mauvais esprits raccord peut rendre ces moments supportables.
Rédigé par : madame de F. | 29 octobre 2007 à 19:37
Véronique : vous avez un peu tort de le prendre de haut, je crois.
Fin du dialogue, donc.
Rédigé par : olivier | 29 octobre 2007 à 19:00
"Vous l'avez compris, je plaisantais...
Cordialement et respectueusement
Pierre-Antoine"
d'après Léon , dis , monsieur PA :
les plaisanteries les plus courtes seraient les meilleures !
????????????
!!!!!!!!!!
Rédigé par : Cactus,Pierre,Antoine... Colle-Porteurs | 29 octobre 2007 à 17:50
@Thierry SAGARDOYTHO
"FOGIEL, ARDISSON et RUQUIER, Procureurs improvisés du petit écran ! Consternant... Voici pourquoi certains, qui se dispensent de la TV à domicile, s'en accommodent fort bien."
Effectivement voilà pourquoi je me dispense du petit écran (qui est d'ailleurs de plus en plus grand). Les qualifier de procureurs n'est-ce pas leur donner de l'importance ? Gourous ne conviendrait-il pas mieux ?
Rédigé par : Bernard de ... | 29 octobre 2007 à 17:40
Monsieur l'Avocat Général !
C'est avec soulagement que j'ai lu ce qui sonne comme un aveu :
"Avant même de m'attacher à ce qui nous était montré, je m'évertuais à tenter de me comprendre. De comprendre comment on ne veut pas mais qu'on cède. De comprendre pourquoi il y a une fascination de ce qui révolte ou de ce qui gêne, avant le refus ou le rejet. On est donc si peu de chose que rien ne puisse nous arrêter sur la pente fatale, qui nous entraîne vers le pire avec une pleine lucidité. Dégringoler donne une once de volupté."
Enfin vous avouez ! On va donc pouvoir vous juger en toute sérénité et laisser l'acte de justice accomplir son oeuvre rédemptrice.
Vous sortez du déni, vous prenez conscience de la faiblesse de votre nature humaine, vous reconnaissez votre lucide responsabilité qui fait de vous "un frère en humanité" de ceux qui ont eu à subir vos réquisitoires.
J'espère que le psychiatre qui aura pour charge de vous suivre en détention saura trouver le mécanisme qui vous aidera à surmonter cette perversion qui vous pousse à dire "dégringoler donne une once de volupté"...
Il y a toutefois une phrase qui n'est pas sans me poser question sur votre réel repentir :
"Pourtant, je ne regrette pas ma faiblesse d'un soir."
Peut-être devriez-vous demander à un aumônier de vous expliquer la différence entre regrets et remords..."
Vous l'avez compris, je plaisantais...
Cordialement et respectueusement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 29 octobre 2007 à 16:02
Les qualités de Daniel Schneidermann évoquées sur ce blog sont incontestables mais il aime provoquer jusqu'à exaspération. A l'égard du Monde, son employeur, il a tenté le diable en crachant dans la soupe : il a payé cash son audace.
Rédigé par : Peroixe | 29 octobre 2007 à 15:59
Monsieur,votre analyse et votre commentaire de l'intervention de batailletfontaine sont parfaits, y compris pour ce qui concerne Ruquier. J'aurai voulu avoir votre talent pour les avoir écrits.
Bien à vous,
Jean-Jacques Duval
Rédigé par : Duval Jean-Jacques | 29 octobre 2007 à 15:27
@ Olivier
Mais enfin Olivier, je compte absolument sur vous dans ce blog pour nous aider à une lecture de PB et de Finkielkraut plus lévinassienne.
D'autre part "Ce que peut la littérature" est un ouvrage qui est une réflexion constituée d'approches différentes et contradictoires de la littérature. AF n'en est que le directeur de publication.
Mais je dois dire que l'idée de la toute-puissance de la littérature et que de ce fait on peut confier son destin à une bibliothèque me plaît beaucoup.
Rédigé par : Véronique | 29 octobre 2007 à 10:23
Véronique :
"C’est facile de détourner une phrase d’A. Finkielkraut écrite au sujet de la littérature."
Mais c'est fait pour ça, ce qui s'écrit : être repris, détourné, trahi, utilisé, instrumentalisé... à condition, il me semble, qu'on accepte que d'autres reprennent, détournent, trahissent, utilisent (c'est là où je reprends mon invite à une lecture plus lévinassienne de Finkielkraut - pardonnez-moi d'insister).
C'est bien parce que nous avons toujours cette liberté là que nous devons être vigilants, et pas tout seuls dans notre coin. Il nous faut des lectures contradictoires, des réinterprétations audacieuses, du "religion-pas-faite" et des secondes lectures.
Rédigé par : olivier | 29 octobre 2007 à 09:23
Il n'y a pas photo entre DS et LF selon vous ?
Cliquez sur ce lien et on reparle:
http://www.lepost.fr/article/2007/10/23/1040801_non-a-la-xenophobie-et-a-la-censure-sur-si-net_1_0_1.html
Et demandez à l'un de vos contributeurs, Gaétan B. pour ne pas le nommer, s'il est possible de discuter de cette affaire sur le site de Schneidermann, le chantre de la transparence.
Rédigé par : Franade | 29 octobre 2007 à 09:08
Précision.
Je rends à un César ce qui lui appartient.
Pour la vulgarité qui est humiliante et dégradante, je dois cette idée-vérité à un de vos commentateurs.
Grâce à cela, je comprends mieux mon désarroi, parfois, quand je me sens agressée par la bêtise. Je comprends mieux pourquoi, pour chacun d'entre nous, l'effort d'intelligence est un devoir.
Rédigé par : Véronique | 29 octobre 2007 à 07:03
"... Et puisqu'on n'échappe pas à la télévision, puisque la vulgarité est décidément très humiliante, la question est de savoir à quelle télé on confie son destin. "
Je sais.
C’est facile de détourner une phrase d’A. Finkielkraut écrite au sujet de la littérature.
Simplement ceci, Philippe.
Il y a un moment où même si on a du mal à dormir où même si "dégringoler donne une once de volupté", il faut se forcer à être dans l’anticipation et savoir s‘épargner d'une drôlerie triste presque assurée.
Bataille, Fontaine, Ruquier, etc.
Encore faut-il pour ne pas comparer sottement l’écriture de l’Equipe à celle de Télérama, être capable de faire la différence entre les deux styles. Si L. Ruquier ne réagit pas, c’est parce que, à l’instar de ses deux confrères, la différence, tout simplement, ne lui saute pas à l'esprit.
Savoir faire la différence entre les deux n'est pas à mes yeux, très loin de là, un brevet de qualité des personnes.
Mais quand on a l'ambition affichée de faire dans le culturel à la télé, et, de surcroît, dans le service public, - comme l'exprimait LR il y a quelques mois - il faut juste se donner un peu de mal.
Je ne suis pas une fan de DS. Mais j’appréciais son émission sur France 5. Je regrette que dans le PAF il n’y ait plus cette lecture de l’image.
Et si vous saviez à quel point je me tape de l’opinion de B et F sur DS ! Si L. Ruquier savait à quel point ce qui est dit dans son émission le samedi est tout de suite oublié ! Dans la minute qui suit le générique de fin.
Il n'y a que des insomniaques comme vous pour s'en souvenir.
Je n’ai pas regardé ce programme.
Mais, dites-moi, Philippe. Si E. Zemmour et P. Naulleau étaient toujours présents lors de l’exposé de B et F, pourquoi n'ont-ils pas eux aussi apporté un minimum de contradiction ?
Ne serait-ce que pour retrouver les "quelques minutes d'émission "normale " dans le bon sens du terme."
L’abus de bêtise, d’ânerie, d’ignorance et son corollaire, l’abus de pouvoir, c’est toujours parce que non seulement le patron laisse faire, mais aussi parce d‘autres y trouvent leur compte.
Rédigé par : Véronique | 29 octobre 2007 à 06:51
"J'ai l'impression que c'est sur la 2 ou la 3 (Service public) que la plupart des animateurs crispants, énervants, ... sévissent ou ont sévis
Que faut il en conclure ?"
........nous sussure Polochon à l' oreille !
une "conclusion-moralité" :
( une logique incontournable , un peu comme l'exception grammaticale au temps jadis ! )
le jamais 2 sans 3 !
mais que tout ceci est bien français !!
Sissi !!!
Rédigé par : Basic Cactus | 28 octobre 2007 à 23:09
J'ai l'impression que c'est sur la 2 ou la 3 (Service public) que la plupart des animateurs crispants, énervants,... sévissent ou ont sévi (Ruquier, Ardisson, Sébastien, Drucker, Dumas, Delarue, Fogiel...)
Que faut-il en conclure ?
Rédigé par : Polochon | 28 octobre 2007 à 21:32
Bonjour, n'en faites pas trop au sujet de Daniel Schneidermann, il sait fort bien se défendre tout seul et du reste ce genre de polémique lui fait de la publicité. Lui et Bataille et Fontaine n'ont tout simplement pas le même public.
Pour être juste, vous devriez mentionner que ces vengeances navrantes sont de la légitime défense face à un procès en sorcellerie qui leur est intenté par le célèbre Fouquier-Tinville du PAF, voir la polémique sur le site d'ASI.
Mais j'ai envie de vous poser une autre question à propos de l'émission de Ruquier hier : on a vu André Bellaïche contourner grossièrement l'interdiction qui lui est faite de parler de l'histoire du Gang des Postiches. Ne va-t-il pas être inquiété au titre de la loi Perben ?
Va-t-il vraiment pouvoir empocher les royalties des produits dérivés de ses méfaits au nez et à la barbe de la Justice et des victimes ?
Rédigé par : Gaétan B. | 28 octobre 2007 à 20:11
Comme vous, j'ai ressenti un malaise devant l'attitude lâche de Ruquier, que je prenais jusqu'à aujourd'hui pour "un honnête homme"; ce contentement de soi finit par agacer vraiment; quant aux duettistes, ils se sont montrés sous leur vrai jour, celui qu'on leur connaît depuis toujours, des faiseurs-de-fric-par-tous-les-moyens, et, ce soir-là, des aigris.
Rédigé par : billevesée | 28 octobre 2007 à 19:40
Fontaine , je ne boirai jamais de ton hoooo là là !
une de mes seules certitudes depuis hier soir en une émission parfois tRuquier par la non-réaction , sauf quand on ose le "vanner" , lui grand manie tout et seul maître en ,"-n'osiez pas avant- , ceci étant mon terrain de chasse réserve,hé en ces lieux dits!"-
sinon " J'aurais aimé que Ruquier apporte au moins un bémol " dites-vous d'abord !
Je pense qu'IL n'a point voulu batailler même si fleurs et mouchetées avec ces deux faux Laurels car pas si hardis que ça à ses yeux !?
puis plus loin :
"La bêtise et l'outrance de la télé s'inscrivent dans les têtes."
bien d'accord !
le pire étant alors en cette télé-irréalité les " porteurs " de grosse tête !
Sissi !!!
Rédigé par : Cactus sans parachute . | 28 octobre 2007 à 19:05
FOGIEL, ARDISSON et RUQUIER, Procureurs improvisés du petit écran ! Consternant... Voici pourquoi certains, qui se dispensent de la TV à domicile, s'en accommodent fort bien.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 28 octobre 2007 à 18:50
Ben, alors, Philippe?!!!
Vous n'étiez pas... couché? :)
Ce soir, il faut avoir une âme d'éternel gamin en 1ère partie de soirée :) sur 2 chaînes françaises... ou avoir la TNT, ce que, nous, Alsaciens, nous n'avons pas encore, enfin du moins pas dans mon p'tit village :)
A vous autres, est-ce bien, la TNT? :)
Le cas échéant, nous tous, si nous sommes insomniaques et en mal de programmes intéressants, il nous reste le Web !
Sauvés !
Non ? :)
Bonne soirée à tous !:)
Rédigé par : Parisot Catherine | 28 octobre 2007 à 18:32
Cher Monsieur,
Je poste ce commentaire peut-être un peu tard mais qui mieux que vous, en l'absence de Mireille Dumas, peut-il me dire si OUI ou NON l'émission Vie privée, vie publique de lundi soir a été "censurée ou interdite"..? : cf
http://www.jyvais.org/article-13390836.html
merci d'avance.
Rédigé par : JV dit jyvais | 28 octobre 2007 à 18:02
"Pourquoi,à la démence du réel,rajouter la niaiserie d'une explication?.." disait Rostand,jean de son prénom...
j'aime,chez vous,votre regard d'enfant...la vulgarité a celà de réconfortant qu'elle nous oblige ,ensuite ,à prendre une bonne douche.
Rédigé par : sbriglia | 28 octobre 2007 à 17:47
Planète foot, planète Telerama, l'Equipe, Ruquier la nuit... Irrémédiablement autre planète...
«On est donc si peu de chose que rien ne puisse nous arrêter sur la pente fatale, qui nous entraîne vers le pire avec une pleine lucidité. Dégringoler donne une once de volupté.»
Vous devriez essayer le saut à l'élastique ou le saut en parachute ce dernier, paraît-il, à la portée de l'amateur de tout âge bien arrimé à un instructeur. Cela vous changerait peut-être de la dégringolade télévisuelle tout en vous donnant de vraies sensations fortes!
Pour ma part j'ai glissé jusqu'à la page 28 de l'Express de la semaine du 18 au 24 octobre qui fait état à partir du 25 oct. d'une exposition au Museum d'histoire naturelle, exposition consacrée aux perles, ces perles qui depuis Aphrodite agenouillée dans une coquille «imprègneraient la femme d'une énergie favorable à la fécondité,» http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/misc/image_upload.ashx?source=PAINT&file=98-006890_1_75.jpg&magic=4613
Le petit encart de présentation de l'exposition m'a évoqué une affaire désormais close bien que non résolue, et qui est l'énigme de la Vologne, une rivière dans les eaux de laquelle fut retrouvé en oct. 84 - donc un peu avant le retour des morts des Anthésteries, une fête du culte de Dionysos maître de la fécondité animale et humaine qui invitait à la folie, et retour auquel se laisse assimiler Hallowen, dont la mode cependant ne devait pas encore avoir fait son grand retour-, le corps noyé de Grégory Villemin, 4 ans et demi, pieds et mains liés.
On y lit ceci en effet:«A cette occasion seront présentées une dizaine de rarissimes perles fossiles ainsi que des perles de la Vologne une rivière vosgienne dont les moules d'eau douce produisirent ces joyaux quatre siècles durant.».
Du coup le fameux message du corbeau où se trouve l'expression 're-donner un fils' qui fait référence nécessairement à une' re-naissance' mais telle que déclarée impossible par l'argent, me parut s'investir d'une nouvelle signification symbolique du genre 'regressus ad uterum' des cycles 'vengeance et tecnophagie'...
En dehors de Sémélé, la mère de Dionysos, les divinités rencontrées dans ce contexte sont des nourrices dont il existe également une iconographie gallo-romaine dans le contexte de la Lorraine. Ces nourrices, les couro-trophes, recueillent le deux fois né au sortir du récipent conceptif.
Les eaux de la Vologne aux perles auraient-elles pu avoir un rôle semblable aux eaux conceptives du Lébès? L'anéantissement par les flots prélude à l'émergence d'une humanité nouvelle se retrouve également chez Platon, Lois III, 676 mais là on est beaucoup plus loin des Vosges.
Je me suis donc demandé si cette affaire, portant sur un crime qualifiée par M.Duras de «sublime, forcément sublime » [Wiki] et qui a fait couler l'encre de plusieurs romans déjà -mais que je n'ai pas lus - suscité un téléfilm -que je n'ai pas vu- et abouti à plusieurs réformes, avait été, ou non, investiguée depuis les notions en jeu dans les sacrifices humains et une possible symbolique de fécondité propre à cette rivière en particulier, ainsi que dans l'underground magique des nourrices vosgiennes...
Quoiqu'il en soit, des perles de la Vologne, ça c'est sans doute quelque chose que dès lors il faudra avoir vu!
Rédigé par : E.T. téléphone maison | 28 octobre 2007 à 17:11
Daniel Schneiderman a été remercié, mais pas dans le bon sens, pour avoir émis de la vérité. Il ne faut pas dire que Bataille et Fontaine vendent de la vulgarité et de la facilité, ramassent de l'argent facile, que là est leur véritable moteur, qu'ils n'ont même pas l'excuse de vouloir sortir de la misère en faisant n'importe quoi, ils ne l'ont jamais connu, ils n'ont pas plus l'excuse d'être bêtes, ils ne le sont pas. Marcel a dû entendre tout comme moi dans pif-paf, qu'ils faisaient droit de censure sur des reportages comme tous les chantres de la liberté d'expression, nous sommes habitués. Bataille et Fontaine ont leur public, alors que dire de leur populisme voyeuriste puisqu'il a un écho ? Ils dégagent sur canal J, c'est une bonne nouvelle, mais qu'est ce qui les remplacent ?
Je fus plus choqué par le fait qu'ils osent exprimer un immense talent de leur poulain Cauet et qu'ils se répandent en compliment devant cet ancien membre des postiches dont je n'ai pas envie de retenir le nom. Ce dernier qui insulte un élu qui n'est pas béni oui-oui devant ses exactions avec l'approbation d'un Ruquier décidément trop benêt. Le film sort cette semaine : le scénario est classique des acteurs fils de jouent des voyous sous un jour romantique, le méchant de service est bien sûr le "flic", il est névrosé et inhumain, bien entendu et les braqueurs sont des héros épiques victimes d'une société qui ne les comprend pas (ouvrez votre coffre et vous ouvrirez votre coeur en somme). le fils Lelouche ou le louche nous explique de sa grande expérience ce qu'est le bien et le mal, quelles sont les véritables difficultés des gens soit disant venus de la rue. Les membres du gang des postiches auraient pu passer le bac, devenir instituteur, être des artisans, mais ils voulaient le faste sans les efforts et tout de suite... moi aussi, j'aimerais bien comme quelques millions d'autres personnes ! Les orphelins de la police ont peut-être des difficultés à regarder le show où sont magnifiés en permanence les meurtriers de leur père ou de leur mère ?
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 28 octobre 2007 à 16:01
Je n'ai pas regardé cette émission mais l'émission "Pif Paf" qui passe sur Paris Première ou le duo de choc était également invité.
Là aussi, ils ont cru bon d'insulter Daniel Schneiderman. Ils n'ont dit mot sur Télérama, mais c'est sans doute par absence d'opportunité.
On peut comprendre qu'ils n'aiment guère Télérama et Schneiderman, eux qui dans leur publication ou émission ont notamment abordé le cas délicat de « il n'y a que la vérité qui compte », qui ne donne guère à la télévision ses lettres de noblesses, en particulier lorsqu'elle traite ses invités du petit peuple comme de simples objets à audimat, voire lorsqu'elle permet à un furieux qui harcèle une ex-conjointe de la retrouver.
Des liens qui donnent l'avis des insultés - et expliquent d'où viennent les insultes :
http://arretsurimages.net/post/2007/10/22/Bataille-et-Fontaine-:-une-certaine-idee-du-public
http://television.telerama.fr/television/21176-est_off_investigation_selon_bataille_et_fontaine.php
Attendre de Laurent Ruquier qu'il modère ces individus là, voilà qui est surprenant d'optimisme monsieur Bilger ! Quelle rechute ! Vous savez pourtant comment ce présentateur cajole les présents et vrais majoritaires et sabre les absents ou vrais minoritaires.
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 28 octobre 2007 à 12:27