J'entends déjà la révolte gronder dans le camp de ceux qui attendent toujours mieux de moi. Ils sont mon aiguillon nécessaire.
J'aurais pu, il est vrai, pour demeurer sérieux, évoquer le livre d'entretien du garde des Sceaux avec Claude Askolovitch ou celui, très touchant paraît-il, de Michel Drucker. Ce n'est pas moi qui oserais tourner en dérision ce dernier, comme Libération l'a fait, au motif qu'il nous annonce sa volonté de ne jamais partir à la retraite. Il est vrai qu'une telle perspective n'est guère enthousiasmante. Mais que de couches de gentillesse à venir !
J'aurais pu, pour rester grave, applaudir les artistes qui s'engagent, avec un courage inouï, auprès du Droit au logement (DAL) tandis que nous continuons, nous, à résider sans trop de mauvaise conscience entre nos quatre murs !
J'aurais pu et du emprunter tant d'autres chemins mais bizarrement, aujourd'hui, je n'ai pas la tête au sombre. Au contraire.
Je n'irai pas jusqu'à me plaindre qu'on ne trouve plus Playboy dans les kiosques avec Juliette Binoche dans le plus simple appareil. Trop vulgaire, peut-être ?
Non, empli d'une douceur surprenante, j'ai envie de dire du bien de Catherine Deneuve et de me demander ce qui se passe avec Johnny Hallyday. Vous constaterez qu'il n'est pas absurde de réunir ces deux personnalités même si elles ne nous enseignent pas la même leçon.
La première, depuis quelques mois, est passée clairement du bon côté de l'opinion publique. La femme plus que l'actrice. Alors que d'aucuns la dénigraient pour son amour de l'argent et des cadeaux, parce qu'elle participait, rétribuée, à des festivités qui n'avaient aucun intérêt, elle a décidé, au lieu de jouer la perfection outragée, de dire le vrai sur elle-même en admettant ses faiblesses et les contraintes de son existence. Bien sûr, elle a su relativiser celles-ci mais la franchise rare avec laquelle elle a avoué ses besoins considérables et justifié donc ses appétits matériels l'a rendue sympathique au lieu d'aggraver notre désillusion. La touche finale, elle la pose avec élégance dans Gala (selon TéléObs) en s'exprimant de la sorte : "Je n'ai jamais dit que j'étais la Vierge Marie. C'est toujours dangereux d'être considérée comme parfaite !" Le tour de force, c'est, pour l'actrice, de se recréer une virginité morale en se la déniant et de voir juste en dénonçant ce penchant pervers qui nous tient d'exiger la perfection chez ceux qui nous représentent ou nous illustrent. Tant d'autres people, devant un procès si contraire à l'image flatteuse qu'ils prétendent nous instiller, auraient adopté l'attitude contraire, dévastatrice. Plutôt que suivre la pente de ces banales turpitudes, ils auraient prétendu la remonter et auraient tout perdu à cause d'une bête arrogance ou susceptibilité. Au fond, et c'est la morale véritable de cette histoire, Catherine Deneuve est intelligente. Sachant lâcher du lest quand il convient, elle a grossi son capital d'adhésion auprès du public. Ce dernier préfère les icônes qui lucidement se détruisent aux statues sans cesse contredites par leur vie. La sincérité paie. C'est la revanche de l'existence sur la comédie.
Et Johnny dans tout cela, me direz-vous ? Lui, c'est le contraire. Là où Catherine Deneuve a fait du profane un nouveau sacré à notre mesure, fraternel et chaleureux, il a laissé se déliter le sacré admiratif de ses fans et de ses compagnons d'âge par une gestion erratique de ses choix. Je n'évoque pas le fait qu'il a traité récemment Thierry Ardisson de "sale con" dans Télé 7 jours. "Con" est redevenu à la mode mais ce n'est pas le plus grave pour Johnny !
Il me semble que depuis l'élection présidentielle, notre chanteur national ne sait plus trop comment et où donner de la voix, de l'opinion, du silence et de la parole : il part résider six mois par an en Suisse pour des raisons fiscales après avoir soutenu Nicolas Sarkozy, il ressort fortement imbibé de la soirée du Fouquet's, il veut être belge puis ne veut plus l'être, au p'tit bonheur la nationalité ! Johnny a du plomb dans l'aile et c'est très dommage. Car, sans rire, la déception ostensible ou subtile qui naît depuis quelques mois à son sujet ne touche pas qu'un formidable artiste qui ferait de n'importe quoi un chant à retenir, mais une part de nous-mêmes. En tout cas pour ce qui me concerne, longtemps, en forçant le trait, j'ai pu placer Goldman et Johnny, quoiqu'aux antipodes, sur le même pied d'estime mais le premier a définitivement fait le trou ! Il faudrait qu'en dehors de son épouse, un tiers clairvoyant reprenne le destin de Johnny en main pour refaire de lui l'idole des jeunes... et des moins jeunes. Il y a du travail à accomplir. Car le chanteur demeure magnifique mais l'homme a perdu du crédit.
Pour rire, l'idéal serait que Catherine Deneuve s'occupe de la carrière de Johnny. Ma religion est faite : cela irait mieux pour lui.
Je constate au-dessus de moi que je ne suis pas la seule à réagir à votre billet ! :)
Rédigé par : Actrice | 08 février 2008 à 18:54
C'est vrai que l'on attend beaucoup de vous,
Vous avez ouvert la porte au dialogue, et on
s'y engouffre parce qu'on en a envie depuis
des décénnies de cette porte ouverte..
L'aiguillon est réciproque et ma foi, ce genre de vue me paraît saine et fait plaisir.
Michel Drucker ? Une inutilité divertissante
qui pose des questions suaves et naïves sans rien produire, un peu fade ou trop gentillet, j'aime bien la colère de temps en temps, c'est mon aiguillon secret...
Johnny, une voix encadrée par un personnage mythique qui, curieusement, n'a jamais eu l'envie (semble-t-il) de composer la moindre chanson émanant entièrement de sa personne...
Il aurait pu faire de l'opéra avec une telle
voix de barython. Néanmoins, quelle gueule ! Car quoi qu'on dise sur Jojo, il a du chien !
La seule à être véritablement productive reste Catherine, elle joue la comédie, quelquefois divinement... (les Demoiselles de Rochefort me rappellent d'agréables souvenirs sympathiques, une autre époque... ça me fait penser à Fred Astaire du coup...), et Michel Piccoli... et...
Vous faites remonter des souvenirs.
Rédigé par : Patrick Marguillier | 16 novembre 2007 à 02:15
Je me plais depuis quelque temps, chaque âge a ses plaisirs, à lire les commentaires avant le billet de notre hôte.
C'est assez surprenant.
Je sais qu'il ne faut pas se priver de réactions spontanées aux commentaires des uns ou des autres et que cela peut entraîner très loin du point de départ mais cela peut aussi tourner au forum, que certains blogueurs apprécient.
Dieu merci, ce blog "se tient bien".
Rédigé par : mike | 07 novembre 2007 à 15:52
@ Fleuryval
Sauf qu'à Drancy "la conception" de l'humanitaire de l'époque de l’État français a consisté pour Vichy à décréter que les enfants ne devaient pas être séparés de leurs parents.
Sauf que dans la presse R. Brasillach écrivait "il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder les petits".
Excusez du peu.
Sauf qu'à Drancy il n'y avait pas de caméras et de journalistes pour médiatiser la compassion et l'humanitaire pervertis.
Sauf que les petits et leurs parents d' accueil ou adoptifs ne devenaient pas des symboles du meilleur effet, des top pour du témoignage et de l'émotionnel à la Delarue.
Sauf que ceux qui ont protégé de l"ignominie de Drancy ne l'ont pas fait enivrés par le supposé impact médiatique de leur cause, justifiés dans leur entêtement parce que la télé était là.
Pardon de l'exprimer ainsi.
Mais ne peut-on pas envisager aussi que le jusqu'au boutisme de l'Arche de Zoé a été encouragé et aggravé par l'enjeu de construire coûte que coùte une opération de sauvetage d'abord médiatique ?
Rédigé par : Véronique | 07 novembre 2007 à 06:56
@ Bulle
Hypothèse : peut-être à l'inverse de ce qui se pratiquait à Drancy pour les en faire sortir, malgré les papiers.
@ Ludo Lefebvre
Pour les limites, les Roumains attendent avec attention que vous précisiez les vôtres.
Rédigé par : Fleuryval | 06 novembre 2007 à 21:20
Je suis d'accord avec vous, Jean-Dominique, il est un devoir de respecter la législation en vigueur des pays souverains, maîtres chez eux. Nous n'avons pas à imposer nos valeurs, aussi bonnes soient-elles, au continent africain. Le supplément d'âme recherché ne doit pas prendre en marchandise les petits noirs. Chacun ici sait ce que je pense de la charia et pourquoi je m'en méfie en Europe, mais je n'ai pas à remettre en question autrement qu'idéologiquement des cultures chez elles. Un monde uniformisé avec McDonald's, Jane Fonda et les droits de l'Homme serait un monde piteux, une autre colonisation. L'économie tourne et doit tourner, prenons garde à ne pas dépasser cependant certaines limites, de ne pas mettre en place une colonisation bien plus odieuse que les précédentes. Il reste des humanitaires qui sont allés acheter des enfants, s'autoriser des passe-droits scandaleux et immoraux au nom d'une prétendue conscience. 100 petits africains à 3000 euros par tête de type, nous avons un aller-retour facturé 300 000 euros tous frais payés par les ONGs, les super-humanitaires de ce type ne s'oublient jamais et détruisent le travail de MSF par la même occasion. C'est du travail de roumain (spécialisé dans le trafic d'enfant) légitimé par du social. Les Tchadiens ont de quoi être furieux.
L'évolution de la mondialisation va être très intéressante à observer sous ce prisme, quelle vont être les limites à mettre en place ou qui se mettront en place d'elles-mêmes ?
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 06 novembre 2007 à 18:43
Autre question qui ne me semble pas avoir été posée sur l'Arche de Zoé : comment fait-on pour faire entrer une centaine d'enfants sans papiers en France ?
Rédigé par : Bulle | 06 novembre 2007 à 17:23
Mais fichez-lui la paix à ce "pauvre" Johnny. Et à Bourdieu aussi, mis à toutes les sauces et devenue la Conscience des armées de bien-pensants. Si Hallyday gagne en une soirée plus que le traitement mensuel de tel un ou tel autre dont le métier paraît plus utile socialement c'est qu'il y a des gens pour aller à ses spectacles. D'autres qui ont débuté avec lui sont tombés au fond du trou. Il continue à donner du bonheur ou du plaisir à des tas de gens, c'est comme ça. Je me fiche de ce qu'il gagne, d'autant plus que cet argent n'est pas celui de la République donc des contribuables. Et ces 15 bip bip bip (censuré) qui gagnent des fortunes en courant bêtement derrière un ballon, ça ne vous choque pas quand vous hurlez, vautrés dans un fauteuil, devant leurs "exploits" ?
Par contre j'aimerais bien que l'utilité sociale soit davantage prise en compte et pas simplement au niveau des salaires. Qu'un balayeur soit aussi respecté qu'un journaliste, un avocat ou un prof, que les seuls diplômes ne justifient pas que l'on mette chapeau bas. Bon je m'égare mais franchement c'est tellement démago de s'en prendre à Hallyday que ça me hérisse.
Rédigé par : catherine A. | 06 novembre 2007 à 10:13
@ Jean-Dominique
"oui, dans cette France nouvelle ruisselante de vulgarités tapageuses et d'impostures médiatisées, quelle juxtaposition audacieuse faites-vous, Philippe, et contre-nature ? Celle de l'élégance et de la frime ?"
Alors oui, cette classe médiatique hier sur toutes les chaînes qui reçoit à bras ouverts, emplis de compassion pour ces journalistes qui n’ont de cesse d’invoquer la liberté de la presse, leur mission d’observation, les dangers de leur métier pour justifier leur empressement à relayer le coup médiatique du "sauvetage" d’enfants prétendument orphelins.
Je redis ma consternation et ma colère à constater que pas un de leurs confrères ne leur pose la question de ces employés tchadiens.
Lesquels, si cette opération "héroïque", visuelle à tout crin, médiatique comme il n’est pas permis, avait réussi, étaient abandonnés à un danger plus que certain et à des poursuites judiciaires pour lesquelles ils n’étaient pour rien.
Je suis outrée qu’aucun de leur confrère ne pose aux journalistes revenus en France la question cette non-assistance à personne en danger et de celle de l’abus de confiance.
Je désapprouve le voyage express de NS au Tchad.
Mais accuser NS de n’être que dans la frime et dans la vulgarité sans remettre en cause les consensus, les petits arrangements avec leur propre sens de la responsabilité et de la conscience de la classe médiatique dans son ensemble est pour moi une position totalement déséquilibrée.
Et qu’on ne vienne pas me parler de simples observateurs à propos des journalistes présents et conscients dans ce vaste barnum.
Cette affaire de l’Arche de Zoé pose aussi la question du médiatique à tout prix, à n’importe quel prix et de la conception que se font les journalistes de leur métier.
L'élégance d'un côté, la frime de l'autre.
Hier à la télé, tout cela était totalement mélangé et confondu. Même chez Hervé Chabalier qui est un mec que je respecte. Cette posture de sa part est insupportable.
Pour le reste : les journalistes et les médiatiques de Canal +, de France 3, de TFI, de France 2 etc, il y a longtemps que ma religion est faite !
Rédigé par : Véronique | 06 novembre 2007 à 07:09
Dans cette France nouvelle où un maître en fumisterie s'envole insulter la justice des nègres, nous vendant pour des otages libérés des justiciables légitimement interpellés dans le cadre d'une enquête sur des faits graves et non moins légitimement libérés par des juges au teint noir mais juges malgré tout et pas totalement autistes bien qu'hommes africains inlassablement gouvernés par le rythme des saisons, où ce Maître survole insolemment Madrid sans y faire escale pour mieux y revenir de Paris y déposer des hôtesses de l'air qui savent pourtant bien se débrouiller seules dans un avion, humiliant au passage le gouvernement espagnol et son Premier ministre qui lâcha, excédé, un "Gracias Nicolas" énoncé sur le ton d'un "va te faire foutre", oui, dans cette France nouvelle ruisselante de vulgarités tapageuses et d'impostures médiatisées, quelle juxtaposition audacieuse faites-vous, Philippe, et contre-nature ? Celle de l'élégance et de la frime ?
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 05 novembre 2007 à 23:20
Quoi ma gueule ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? Quelque chose qui ne va pas ? Elle ne te revient pas ?
Johnny a besoin d'auteurs (et de hauteur), il est vrai.
C'est l'art qui grandi ou fait le trou. Juste une hypothèse, un avis.
Souvenez-vous L'homme-en-or a écrit pour l'idole des jeunes.
Rien à faire. Tout a brûlé quand Pascal Obispo est entré dans le jeu.
Rédigé par : belka | 05 novembre 2007 à 22:24
C est en effet intéressant de tracer un parallèle entre C.Deneuve et J.Hallyday. L'une se grandit par son semblant de repentance, c'est à la mode ; l'autre persiste et signe. Il est un versant sociologique qui n'apparaît pas, celui du milieu artiste, je n'ai pas écrit artistique. Drôle de milieu, où les valeurs ne sont pas celles de Bourdieu. Le fric bruyant et scintillant, l'extravagance effrénée et concurrentielle qu'entretient la presse people qui en fait son miel. Ajouter les courtisans profiteurs mais empressés tant que dure le règne de la vedette, ils se détourneront ensuite, jusqu'à retrouver un autre corbeau. Enfin l'imprévoyance à gérer un argent facile qui amènera les charges de ces lendemains opulents, qu'il faudra pallier en acceptant n'importe quoi avec des cachets s'amenuisant. Certes ce n'est pas le destin commun de ces artistes mais c'est fréquent. Seuls, comme vous l'écrivez, les plus intelligents réalisent leur situation présente et à venir. Cela ressemble fort au milieu carcéral et ses illusions passéés, seuls y échappent ceux qui possèdent l'intelligence de le vouloir et de le réaliser. Quand je réalise que N.Sarkozy avec son salaire mensuel de 20 000 Euros ne gagne pas le cachet d'un J.Hallyday pour une soirée, je me demande si la responsabilité est honorée ! Je sais aussi que celle d'un haut magistrat, d'un Universitaire n'est que de 10 000 Euros. Par contre la responsabilité d'un PDG du CAC 40 devant ses actionnaires est multipliée par 10 et plus.
Rédigé par : francis | 05 novembre 2007 à 17:33
Johnny... Pour paraphraser Michel Audiard (Un taxi pour Tobrouk) : "Johnny il y a que le fric qui compte, Belgique, Suisse, si demain c'est les papous de Nouvelle-Guinée qui rapportent, il se mettra un os dans le nez, si après-demain ce sont les Chinois, ils se mettra une natte dans le dos comme les mandarins, puis si c'est les Grecs... enfin bref..." (la censure est autorisée à ne pas faire paraître ces lignes)
Rédigé par : Bernard de ... | 05 novembre 2007 à 17:27
Je crois vraiment qu'une actrice ne devrait que jouer et un chanteur, chanter. Ce qui nous ferait l'économie de bien de sottises, de mensonges, de faux-semblants, d'auto-justifications et de mea-culpa habiles. Deneuve est une formidable actrice, ça me suffit. Pour le reste, qu'elle nous explique qu'elle aime la confiture quand elle est surprise les deux mains dans le pot, c'est peut-être la moindre des choses. Que cela vous enthousiasme, j'aurais presque tendance à y voir une déformation professionnelle ; dans vos Cours les accusés ne se précipitent pas toujours pour s'avouer coupables. Il est vrai qu'ils risquent davantage.
Cela dit, merci de m'avoir fait découvrir que l'idole des ex-jeunes a parfois des éclairs de lucidité malgré les écarts de langage qui vous chagrinent :-)
Rédigé par : catherine A. | 05 novembre 2007 à 15:14
C'est vrai, nous avons autant besoin d'admirer que de détruire, et les idoles se prêtent aux deux. C'est encore plus facile lorsqu'elles nous aident.
Bravo en tout cas à madame De, qui avoue des besoins (voire des désirs) alors que d'autres ne parlent que de nécessités incontournables pour mieux avancer dans leurs ambitions. Encore que le premier d'entre eux s'est targué d'une certaine passion pour la richesse et le pouvoir, avec ou sans rasoir...
Rédigé par : Don Lorenjy | 05 novembre 2007 à 13:30
N'y en a-t-il pas une qui reste ambassadrice de l'Unesco (ou je ne sais plus quel autre "machin"), alors que l'autre devient "migrant" à destination finale monégasque ?
Enfin cette idée d'un "élevage" de l'un par l'autre est extrêmement drôle, Monsieur Bilger.
A quelques-uns de mes "étudiants d'élite", j'avais expliqué que (l'élevage des "petits"), ce n'était pas considéré comme un "Bénéfice Agricole" du point de vue fiscal. Mais que le droit fiscal ne pouvait pas ne pas y rester insensible.
J'en ai d'ailleurs fait une série d'articles (de qualité inégale) dans la catégorie "fiscalisté iconoclaste" de mon site (histoire de réviser un peu le traitement fiscal des personnes physiques et morales) en rajoutant à d'autres éminents, dont Maurice Cozian.
Rédigé par : Infreequentable | 05 novembre 2007 à 11:46
Johnny en tournée au Tchad ?
Rédigé par : olivier | 05 novembre 2007 à 10:33
Amazon.fr : Je vous fais juge : Livres: Rachida Dati
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«Résumé du livre Evene.fr: Dans son livre d'entretiens avec Claude Askolovitch, 'Je vous fais juges' que publient les éditions Grasset, la ministre de la Justice dit ses quatre vérités sur son parcours[???] et fait aussi des révélations sur son mariage 'imposé'. » Ah? elle va être traduite par ses fans japonais alors bien qu'Attali ait déclaré hier chez Moati le Japon en faillite comme si c'était une évidence !!
Claude Askolovitch a aussi son blog mais intitulé :«A force d'écrire des choses horribles, elles finissent par arriver»: http://www.askolovitch.com/ ! Au 20h de la 2 Madame Dati a déclaré faire le point sur les rumeurs, par exemple son absence de diplômes pour dire: «Mais si j'en ai moi des diplômes.» On l'a donc vue, à la télé déjà, en tant que juge d'applications des peines s'adresser à l'une de ses ouailles pour le complimenter sur les progrès fait par son apparence. Elle s'est expliquée sur cette vidéo de sa jeunesse avec un petit sourire en disant que c'est par l'apparence que l'on remonte la pente. Vous êtes donc sage de vous abstenir de tout commentaire vu que personne sur ce blog n'a jamais allégué une absence de diplôme du garde des Sceaux et encore moins une apparence négligée la concernant! On a également vu Dora Dati, la jeune soeur du ministre, déclarer que la success story de cette 'dame' était due à son travail! Dans quel autre pays au monde le travail paie-t-il ainsi en quelques mois ? Bémol : dans quelques domaines phares et pilotes cependant comme, la présidence ou encore la Justice - encore que, pour l'instant, ça se limite au niveau de la Chancellerie -. Normal, il faut bien commencer par quelque chose !
Pour le reste, si je puis me permettre, ne seriez-vous pas en train de retomber amoureux de Madame votre épouse comme au premier jour, il paraît que ce sont des choses qui arrivent et qui ont pour effet de rendre extraordinairement indulgent.
Rédigé par : Le pois, la poisse... | 05 novembre 2007 à 09:02
Deux neuves pour une vieille dirait un mauvais esprit. Cependant, je la comprends. L'adolescence fut une métamorphose joyeuse où il fut heureux d'avoir plus de force, ce corps et cet esprit d'adulte tant attendus. Le dernier changement n'est pas le plus agréable, il suscite moins d'attention de la part des psys, des chercheurs, des écrivains et pourtant, il y aurait tant à dire.
Il faut beaucoup d'admiration, je trouve pour supporter le langage, l'esprit de Johnny. Je n'y arrive pas, même après sa mue d'il y a quelques années où il sut, pour le coup, bien s'entourer notamment de Goldman que vous appréciez tant. Mais quoi enfin, il est chanteur et on ne devrait lui demander qu'une voix et pas électorale, mais bien polyphonique, pas plus qu'une voie, à chacun de la trouver comme il le peut. Ici en Lorraine, il y a des bars où ce chanteur est sanctifié au point d'une profusion de portraits sur les murs, de clients parlant et évoluant comme l'idole. Je pensais que ces artefacts du mauvais goût ne se trouvaient que dans mon Pas-de-Calais natal.
C'est une sincérité heureuse que vous nous décrivez chez C Deneuve, il y en a une autre que je trouve sympathique dans l'esprit de dire ce qui est tu dans le domaine publique. Par contre, j'ai en horreur les gens qui disent tout ce qu'ils pensent. Souvent, c'est leur phrase de préambule lors d'une rencontre, leur gloriole : "Tu sais, moi, je dis tout ce que je pense". Dès que j'entends cette phrase, je me barre, car je sais déjà que tout ce qui va sortir de cette bouche sera du purin, du scandale, des mots blessants. C'est un esprit sûr que la vérité consiste à blesser gratuitement. Je pense qu'en politique, dans les sujets que vous apportez, il faut une sincérité de ce type et je m'y emploie au mieux de mon savoir et de mon observation quitte à blesser de temps à autre. Par contre, il ne faudrait pas compter sur moi pour humilier mon prochain par plaisir, avoir la goujaterie de dire à une femme complexée qu'elle est laide, de me moquer de quelqu'un qui n'a pas appris à s'exprimer, de mépriser les faibles... Dans une volonté de plus en plus souvent affichée d'être soi, je revendique le droit de ne pas toujours l'être, de laisser une part au civisme, au respect de son concitoyen, de ne pas céder à toutes les pulsions ! L'écrit, le verbal, l'ego, le rôle, la fonction, le privé doivent avoir chacun leur place. Être poli est plus important qu'être authentique qu'en bien même une caissière, un guichetier, un automobiliste... m'agacent plus souvent qu'il ne le faudrait. Je n'aime pas, non plus la sincérité lorsqu'elle est mépris, qu'un Léo Ferré, quel que fut son talent dans les textes ou sur scène cria à la fenêtre de sa chambre d'hôtel à une foule d'admirateur : "je vous emmerde". On est en droit de le penser, d'être fatigué d'une admiration pesante, d'avoir des envies de solitude, pas de le dire à mon sens. Aussi, je n'ai pas lu cet article, mais j'espère que C Deneuve aura eu le courage de se dépeindre comme elle devrait se montrer : sans fards, mais pas de façon négligée. Il y a pire finalement que le politiquement, médiatiquement correct, c'est le perfectionnisme comportemental. Le coeur, je pense, du paraître, de la dépression, de la perte d'identité. Entre scandale, sans gêne et effacement. Il reste une place non négligeable caché dans un monde qui essentialise, réduit.
Rédigé par : Ludo Lefebvre | 05 novembre 2007 à 01:48
"Pour rire, l'idéal serait que Catherine Deneuve s'occupe de la carrière de Johnny"
nous Comtez-vous entre la poire et le fromage.
je vais donc citer une de ses meilleures répliques à notre affreux jojo ( qui devrait lui ouvrir les droits pour se faire enterrer sur la plage de Sète - une pensée à Georges -)
" j'aime beaucoup le football "
de nous ha quecoucouter notre jojo !
question d'un journaliste :
"donnez-nous le nom de votre préféré"
et lui de répondre tel un Neuf :
" Zazie ! "
Sissi je le jure sur la tête de monsieur Bilger ; si je mens je rejoins Jeanne pour me calmer et vous pourrez alors me mettre aux buches, hééé !
Rédigé par : Cactus retient la nuit et non l'ennui . | 04 novembre 2007 à 20:52