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16 décembre 2007

Commentaires

Parisot Catherine

A Catherine Jacob :

Merci pour votre réponse... que j'attendais !

Bonne guérison et bonnes fêtes (tout de même, espérons !) de fin d'année.

Amicalement.

Catherine JACOB

@Parisot Catherine

« A Catherine Jacob (car je sens (!) que vous allez me répondre) ! rires »

Cela a bien failli. Mais vu qu’une cervicalgie a aimablement cédé la place à une névralgie faciale due à une sinusite chronique, je ne suis pas spécialement portée à stationner devant un écran au-delà du strict nécessaire.
Sans développer donc, fille d’une mère ayant donné autrefois quelques cours d’hygiène aux infirmières de son département et de même sa belle-fille à la génération suivante, petite-fille de l’ancienne accoucheuse du Canton de Sierck dont l’obsession de l’hygiène aussi pénible fut-elle, a tout de même permis que seul un infime pourcentage des accouchements effectués à domicile dans les coins les plus reculés, finisse mal, y compris parmi les femmes de plus de 45 ans ainsi que parmi les prématurés, - elle savait aussi ne pas présumer de ses capacités et appeler le médecin spécialiste à bon escient - j’ai donc bien du hériter quelque part de quelques principes d’hygiène, le tout est bien sûr de les appliquer à bon escient !
Donc bien évidemment, je fais la différence entre Head and Shoulders, vu que même en cas de « tristes pellicules », comme on dit : y pas mort d’homme !

Parisot Catherine

Bonjour d'Alsace où il fait très, très froid !


A Philippe :

"On peut s'en étonner mais la nudité d'une apparence renvoie à une modestie de la personne quand le culte privé et intime de soi diffuse un subtil message de vanité"


Vanité : définition du dico sur le web : Littéraire. Satisfaction de soi-même, sentiment d'orgueil (fr.answers.com/topic/vanit-1)

Un peu d'humour : les journalistes ou autres people qui posent sans vêtement sur papier glacé feraient donc preuve de modestie :) puisque "nudité d'une apparence" écrivez-vous, Philippe ! OK, c'est pas bien de faire semblant de pas comprendre et de détourner les écrits d'autrui. Je (ne) le ferai (plus) ! Héhé !


A Jean-Dominique Reffait

"J'ai organisé de nombreux déjeuners de presse pour des clients : restaurants de luxe, grands hôtels, des hôtesses super mimi, une fortune à chaque fois. Tout ça pour recevoir des locdus mal peignés, c'est décevant."
C'est quoi des "locdus" ? Des locaux ? Des loques ?????

L'essentiel n'est-il pas que l'information ait bien été transmise et rendue ?

Il est vrai que le journalisme fait partie de l'univers de la communication. Tout est donc langage.
"Faire bonne impression" dit-on. Par respect, certes, de sa personne et des autres. Pourquoi ? Pour transmettre un message subliminal à celle ou celui qui se trouve en face de nous : lui communiquer d'instinct ce que l'on veut exprimer, dégager. Comme une pensée qui se matérialiserait sans mot dire. Inspirer de la confiance (en son professionnalisme, par exemple). Il y a des gens pour qui il importe d'être "juste" propres et à l'aise (confort) dans leurs chaussettes ! Qui ne se soucient pas de leur apparence et de cadrer avec « les grands hôtels », pour qui il importe de ne pas se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas (et ne pourraient pas se permettre – sur le plan financier - de faire croire qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas, vous me suivez ?)
Il est entendu que si on souhaite embrasser le métier de la communication, il faut en accepter tout l'attirail. Vous utilisez le mot "luxe" : être propre, OK. C'est à la portée de tous. Par contre, le luxe, non. Tous les journalistes n’ont pas le même compte en banque, loin s’en faut !


Je suis plutôt de l'avis d'un de nos amis qui, analysant les propos de Monsieur le Maire, semble penser qu'il y aurait un lien entre l'odeur et une certaine chose qui la dégage. Il y avait peut-être un sous-entendu de ce genre qui voulait s'exprimer. Comme cela n'a pas été dit clairement (volontairement ?), personne ne peut l'affirmer. "Les faits, rien que les faits" !! Les phrases assassines, moi j'aime pas.
Mais en politique, oui, elles semblent monnaie courante.

A Ludovic Lefebvre

"Quand on se fixe trop sur le paraître, la surface, il n'y a plus de place pour le reste, il n'y en peut-être même jamais eu."

Le paraître : entendez-vous celui de la tenue vestimentaire ? Je pense que oui. Qu'entendez-vous par "le reste" ? Je serais tentée d'applaudir vos écrits. Pour moi, ils prennent davantage de sens si "le paraître" signifie aussi : la gestuelle, ce qu'on veut faire croire et qui n'est que cinéma, ce qui est affecté et parfois bien hypocrite !

A Catherine Jacob (car je sens (!) que vous allez me répondre) ! rires

" Je dois avouer que, pour ma part, les pellicules sur veston sombre sont rédhibitoires ! Comme disait ma grand-mère: "Oh là là! Pfouih!""
Lorsque, argh, sur mes cheveux noirs apparaissent des pellicules (tombe la neige...) , je reconnais que cela m'agace et je m'attache à résoudre ce problème. Eradiquons les pellicules ! Pourtant, avoir de tristes pellicules ne signifie pas systématiquement négliger son hygiène !


Le Beau, l'élégance et le luxe plaisent. La preuve, on s'attache à la chemise de BHL, à ce qu’évoquent le prénom et le nom de l’Elue de notre Président (Top model égal beauté et haute couture). Politiques, journalistes, acteurs, chanteurs, tout le monde y va de sa marque de fabrique !

Au-delà de la tenue vestimentaire et de l'hygiène, il y a donc aussi la carapace charnelle. Fini, le « un rien l’habille ! » pour celles et ceux qui sont avantagés par Dame Nature ! Quand on a le physique, il faut aussi montrer qu’on a l’argent qui va avec !
Et il faut bien le dire, tous les journalistes ont été et sont encore sous la loupe : Untel(le) a été proclamée être une des femmes les plus belles du PAF (si je m'en réfère à une émission télévisée), une autre comme étant la plus sexy, l'autre comme étant... la liste est longue.
Bien souvent, la mine et les courbes (surtout les courbes!) des journalistes féminines font couler plus d'encre que celles des journalistes masculins.
Va savoir pourquoi ! Ainsi j'ai pu constater que, pour une fois, on avait fait allusion à l'apparence des hommes journalistes. Pourquoi pas, après tout, si on est pour l'équité des propos !
Subsiste une certaine indulgence : on ne leur demande pas d'être bien bâtis et d'avoir une face avenante. On leur demande juste d'être "prop's". Donc, oui, y'a pas à en faire un fromage.


Conclusion qui n'engage que ma p'tite personne :

OK, y'a de quoi (tenter) de remédier au problème des pellicules et des ongles crados. Sans dépenser plein d'argent (oui, les pigistes ( même ceux de Libé, donc!) pourraient aussi être prop's, alleluia, bonne nouvelle!)

Dans le manuel de l'ANPE, il est conseillé de se présenter à un entretien avec des "habits propres et repassés" : avouez, c'est une évidence, on ne va pas aller voir autrui sale comme M. Porcinet ( le cochon, c'est bon !).

Il faut donc faire la différence entre « propreté » et hystérie du culte de l’apparence, subordination entre le paraître, le luxe (chirurgie esthétique y compris, bien qu’elle se démocratise) et l'humain. Pourtant, depuis la Nuit des Temps, à part Adam et Eve (!) y'a ces règles vestimentaires qui codifient les rapports humains et marquent l’appartenance à un milieu précis.

Peut-être que l’idée véhiculée par les propos de Monsieur le Maire était très simple : yes, on peut donc être pauvre, contre les signes ostentatoires de richesse voire ne pas avoir le choix (être pauvre comme Job) et pour autant prendre comme allié le Savon de Marseille. Sans déconner, non mais ! Tout n’est donc pas perdu, hein ?
La journée s’annonce hivernale mais prometteuse !
Perso, ce post m’a divertie.

Amitiés à tous et, comme avoir les chaussures bien cirées, c’est aussi important, un bonjour spécial rien qu’à Philippe !


Noblesse Oblige

Il faut vraiment être un ami de Christian Estrosi pour louer son "look". Quant à Jean-Claude Gaudin, je n'ai pas le souvenir d'avoir été un jour ébloui par sa classe vestimentaire. Comme s'il suffisait de porter un costume et une cravate pour être présentable ! On en connaît qui ont une couche de dix centimètres de pellicules sur leurs épaules, qui portent des cravates vertes avec des canards oranges et qui ont des pantalons trop courts. Libé devrait faire un article là-dessus : les hommes politiques qui ne savent pas s'habiller, mais qui ne le savent pas.

Jean-Dominique Reffait

Je me souviens avoir dit à une amie qui aimait particulièrement le look punk, qu'à choisir, je préfèrais avoir la crête dans la tête plutôt que dessus. Les jeunes punk d'hier n'ont plus de crête, ni sur ni dans la tête et se sont fondus dans les conformismes mentaux de l'époque.

Lorsque j'avais 20 ans, je pensais que le type humain du beauf' n'existerait plus avec ma génération : nous étions tous à l'opposé de cet archétype. Eh bien, 26 ans plus tard, je dois déchanter : les beauf' sont bien là, qui étaient jadis de gracieux jeunes gens.

Admettons que certains journalistes pourraient faire quelque effort. J'ai organisé de nombreux déjeuners de presse pour des clients : restaurants de luxe, grands hôtels, des hôtesses super mimi, une fortune à chaque fois. Tout ça pour recevoir des locdus mal peignés, c'est décevant. Sans doute une manifestation d'indépendance face au fric que le client dépensait pour les recevoir, mais quoi, une douche le matin et un coup de peigne histoire de chasser la marque de l'oreiller, c'est quand même pas une marque de compromission excessive, non ?

Catherine JACOB

Marie,
"N'a-t-il pas, lui-même, parfois, quelques pellicules qui cheminent de-ci de-là, cahin-caha, sur son col de veston sombre ?"

Quel oeil perçant !
Ceci dit, plus que l'état des ongles qui peut résulter d'un travail manuel quelconque ou encore du jardinage ou de la remise en état de meubles anciens avec des produits dont les traces mettent du temps à disparaître complétement, je dois avouer que, pour ma part, les pellicules sur veston sombre sont rédhibitoires !
Comme disait ma grand-mère: "Oh là là! Pfouih!"

Marie

Si pour monsieur Gaudin l'intelligence, la compétence, la valeur sont proportionnels à l'habit, alors peu d'individus sur cette terre trouveront grâce à ses yeux. Il serait temps qu'il descende de son vaisseau !

Samson n'avait-il pas toute sa force dans ses cheveux ?

N'a-t-il pas, lui-même, parfois, quelques pellicules qui cheminent de-ci de-là, cahin-caha, sur son col de veston sombre ?

M.Gaudin est un adepte de la gausserie, il ne se lasse de l'appliquer, d'ailleurs, envers l'opposition, en sa mairie, campagne électorale oblige.

Parfois, lorsque l'on se considère "tout blanc" on peut se permettre de faire une réflexion plus ou moins blessante, M.Gaudin aurait mieux fait de se regarder dans un miroir, selon l'orientation de la glace, il aurait peut-être pu constater la saleté qui règne dans sa ville.

Je ne parle même pas de son efficacité à réagir lorsqu'il y a grève des éboueurs ! Le temps de laisser les rats envahir les rues.

Bulle

Sans doute, le look et le parfum d'une Laurence Ferrari, d'une Béatrice Schoenberg ou d'une Marie Drucker plaît-il à Monsieur Gaudin ? On découvre peu à peu qu'on n'est plus dans un journal d'information mais dans un journal de mode transformé en casting pour la pub d'une marque de beauté. "T'as le look !" C'est un peu le premier critère aujourd'hui pour faire du journalisme télé... Je préfère encore lire Libé que de me trouver dans les salons parfumés que tiennent ces dames à la télé.

Ludovic Lefebvre

Je vois la revanche morale de la droite sur la gauche dans le débat et le ressentiment longtemps tu qui s'exprime, mais je ne l'approuve pas.

Les journalistes de Libération portent leur uniforme comme lui porte le sien. Le code vestimentaire est politique et stupide, mais il existe. Si je suis mal fringué et que je n'apporte pas science au tissu, je suis plus proche du peuple doivent se dire les enfants de July et Sartre. Mais même le tout petit peuple est mieux habillé que Florence Aubenas ce qui démontre une fois de plus l'irréalisme de ce genre de presse.

Pour la saleté, je ne suis pas sûr et si cela est le cas, il faudrait être bien peu observateur pour ne pas sentir que sous des costumes impeccables de gros hommes d'affaire bien de droite sentent parfois l'urée donc l'urine, la crasse est collée parfois sur le col de la chemise de marque. Je ne pense donc pas que la négligence ait une couleur politique, la bêtise, non plus !

Il me fut enfin amené à rencontrer deux élus parmi tant d'autres avec des nez couperosés aux allures de lanternes rouges des claques du dix-neuvième siècle français, un était député, l'autre ministre et ils étaient des deux partis, cette dégénérescence me semble autrement inquiétante que des ongles mal nettoyés.

Tous les jours en revenant de mon jardin ouvrier, en promenant mon Shipperke, en m'asseyant sur les bords de la Moselle, j'ai les ongles noirs. Je vis et je n'aime pas les obsessionnels. Quand on se fixe trop sur le paraître, la surface, il n'y a plus de place pour le reste, il n'y en peut-être même jamais eu.

Je crois malgré tout que l'habit fait le moine, on se sent en phase avec son costume et j'adore me parer d'une cravate gris-perle sur une chemise bleu-clair accompagnant un veston gris-clair.

anne l

Pour avoir effectué un stage dans les locaux de Libération, je puis attester que les journalistes et salariés sont aussi propres et élégants (ou inélégants...) que ceux des autres rédactions parisiennes (Le Figaro compris...). Renvoyer Libération à l'image d'un journal rédigé par des journalistes sales et mal habillés est assez lamentable. On peut ne pas apprécier un journal sans s'abaisser à de tels arguments pour tenter d'en discréditer le contenu. La presse est dans un tel état de délabrement économique que les journalistes devraient être, au minimum, respectés et critiqués pour leurs écrits -et uniquement cela-, et non pour leur hygiène personnelle ou leur habillement. La liberté de la presse est un bien trop fragile. Essayons de le préserver sans discréditer des hommes et des femmes -parfois exaspérant- dont le rôle est important pour le bon fonctionnement d'une démocratie. Carton rouge pour J-C Gaudin.

Barbara

Est-ce sûr que quand il parle de renifler, il sous-entende puer ? Pour ma part, j'ai plutôt compris cela dans le sens : vu l'aspect, on sait tout de suite à qui on a affaire.

catherine A.

@Philippe
Désolée mais si vous écoutez l'intervention de Gaudin (vous la trouverez en lien si vous allez sur libe.fr), Gaudin dit "c'est mieux que ces journalistes de Libération que nous reniflons (et là rires dans l'assistance). Or à ce moment là il n'a pas encore parlé de l'apparence physique de ces journalistes (pulls serpillères, etc, ce qu'il fera plus loin) mais juste de leur odeur. Renifler que je sache fait référence au nez, à l'odorat et non pas à la vision. Donc les journalistes de Libé puent ; c'est ce qu'il a dit. Ni plus ni moins et je suis désolée, je trouve ça "dégueulasse". Tant pis pour ceux qui vont trouver que ce mot n'appartient pas à leur français châtié. La vulgarité ce n'est pas d'employer "dégueulasse" mais c'est de l'être. Comme Gaudin quand il s'exprime ainsi.

Peroixe

Mis à part les ongles sales, Jean-Claude Gaudin énonce une évidence, du moins tant que la mode est aux cheveux longs. La tenue est signe de respect à l’égard des personnes auxquelles on s’adresse. Les journalistes de presse écrite n’ont pas ou peu de contacts avec le grand public. Les interlocuteurs auxquels ils s’adressent, surtout s’il s’agit de puissants de ce monde, peuvent toujours tirer les conséquences d'une telle légéreté. L’intolérable, c’est la désinvolture des journalistes de télévision qui se présentent dépoitraillés, les poils sortant de l’échancrure de la chemise, devant des millions de personnes. Ce « maintien bohème », puisqu’il est généralisé, est un effet de mode auquel il est de nos jours si important de se conformer. Il passera et s’il laisse un regret, c’est que les présentatrices ne l’aient pas plus adopté ; elles, au moins, en auraient fait un atout.
Quant au poids des mots, il est évident que le lecteur ou l’auditeur apprécie beaucoup plus une rosserie qu’un dithyrambe. Et puis, il y a cet art suprême que, sans flagornerie aucune, vous (Ph. B.) maniez parfaitement : une prose soyeuse qui laisse place à la période urticante lorsque le sujet n’entre pas dans le cercle de vos sympathies.

Marie-France Bezzina


La petite phrase assassine ! Jean-Claude Gaudin fait parler de lui pour ses considérations sur la tenue de journalistes. Sinon, rien. L'honorable homme politique serait resté dans l'anonymat, le désert. Ce qu'il a pu dire d'autre, on ne sait pas. La petite phrase assassine, c'est la seule que l'on retient.
Pour exemple, les interventions des politiques sont distribuées aux journalistes avant le prononcé, juste avant, embargo jusqu'au dernier mot. La tentation est grande de filer avec les photocopies, on gagne du temps. Mais pas question, l'orateur glisse toujours, en plus, la petite phrase qui fera "tilt", le "coup de pied en vache" contre son adversaire, faisant recette.
L'habit ne fait pas le moine-journaliste. Est-il raisonnable d'aller aux portes d'une usine en perdition, alors que les futurs ex-salariés ont les larmes aux yeux, en mocassins à pompons, un foulard de soie autour du cou... Non, ce n'est pas possible.
Et Einstein serait-il Einstein sans sa chevelure ébouriffée ? E=MC2 sans tignasse, il manquerait je ne sais quoi d'extraordinaire .

Véronique

"Combien de fois ai-je lu des notations intimes, physiques, sur la grisaille des costumes et la médiocrité des apparences ! Ils ne se gênent pas - et Libération, le premier, qui se pique d'être un porteur de vérité à tout prix, au risque de blesser ! -pour s'abandonner à des considérations subjectives, des visions humiliantes, critiquant, souvent, pour des traits et des états sur lesquels on n'a pas de prise."

Et pourtant.

Jusqu'à un portrait de vous paru dans Libération en 2001 - et que vous avez détesté - je ne savais rien de vous.

Dans ce portrait signé Brigitte Vital-Durand, tout y est de ce que vous relevez comme notations intimes, physiques et liées aux choix vestimentaires.

Mais ce que le lecteur avait alors retenu de ce portrait, c'était l'image d'un avocat général allant expliquer, à l'issue d'un verdict, à deux enfants violés pourquoi il était mieux que leurs agresseurs ne retournent pas en prison.

Et puis l'aspect très, très contrasté des témoignages des collègues et des amis sur le magistrat... Vos appréciations assassines sur votre milieu professionnel...

C'est ce portrait qui est au point de départ de l'intérêt que j'ai, par la suite, porté à vos propos dans le débat public, à vos livres et à votre blog.

Vos costumes étaient alors uniformément gris, écrit la journaliste. Mais ce qu’on lisait de vous dans ce portrait était tout sauf le gris, la grisaille ou le plat.

"l’énergumène judiciaire incontrôlable" vous qualifiait alors Bruno Cotte dans cet article.

Quel compliment !

C’est ça qui finit par faire la vraie différence.

ps: pas grand-chose à voir avec votre note. Mais la lisant, j’ai pensé à ce portrait.

Cactus dur , tel Adam .

"La dent est dure et l'esprit cruel."
Cette phrase est à m'éditer, là, non ?
intro parfaite mais qui ne tient qu'à un fil : dites 32 voire 33 !

je dépose ici cette question incontournable :

oui mais ......... a-t-il encore toutes ses dents ?

(quant à l'esprit je vais me contenter de m'en retenir à : "mens sana in corpore sano ?" )

et que vivent nos "galéjades", monsieur Bilger !
(je vous salue , Marie, donc....... preuve irréfutable que je ne lis pas uniquement les écrits de Dame Véronique !
:-)

catherine A.

@Philippe
Gaudin n'a pas seulement dit que les journalistes de Libé avaient un drôle de look il a dit qu'ils "puaient "; cela rappelle les "odeurs" dun certain Chirac. Cela dit, il est vrai que même derrière un micro par exemple l'on ne se tient pas de la même façon quand on est maquillée et à peu près correctement vêtue que si l'on est en pantoufles mais ça c'est l'affaire de chacun. Par contre que l'on soit douché de frais est l'affaire de tous et du proche entourage mais pas de problème, les journalistes de Libé prennent autant de douches que les autres. Ce qui pue dans cette affaire ce sont les propos de Gaudin et toutes les affaires que ses petits camarades traînent. Ca c'est franchement nauséabond.

OLYMPE

Cher Philippe,

In cauda venenum ! Je trouve la chute de votre article savoureusement assassine à l'encontre de ceux-là mêmes qui refusent de jamais voir le moindre abus à la liberté d'expression.
Je suis également frappée de cette tendance actuelle à vouloir systématiquement afficher, dans les fonctions professionnelles, les singularités de parure que vous évoquez : elles étonnent, voire heurtent parfois les interlocuteurs.

Je me rappelle un parent d'élève immigré, choqué de découvrir le piercing que le professeur de mathématiques portait au sourcil, et incapable d'entendre ses reproches sur le manque de sérieux de son fils, tant l'image que cet enseignant affichait était à l'encontre de la représentation que se faisait cet homme d'un Professeur : savoir, autorité, dignité.
Ainsi l'Education nationale contribue-t-elle largement, par son manque d'exigence, y compris dans ce domaine, à se discréditer un peu plus chaque jour.

Catherine JACOB

"Aussi, Jean-Claude Gaudin, avec cette injustice roborative, inéquitablement appliquée aux seuls journalistes de Libération, n'a pas fait preuve d'une extrême élévation d'âme et d'esprit"

Il les a en effet égratignés d'un ongle critique aussi sale que ceux qu'il leur reproche d'arborer !

Catherine JACOB

"je me suis demandé s'il n'y avait pas, dans la passion de ce métier qui se vit, se veut contre-pouvoir, dissidence, poil à gratter, vérité scandaleuse, une propension à fuir tout ce qui de près ou de loin était susceptible de ressembler à de l'OFFICIEL. "

C'est tout à fait vrai, ils vont donc 'pièger votre ligne téléphonique' tout en vous donnant du "comment vas-tu ma grande ?" en profitant au-delà de toute mesure de votre naturel confiant et généreux !"

mike

Si l'habit ne fait pas le moine, c'est le moine qui choisit l'habit.
Cent pour cent en accord avec vous.

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