Une démocratie réussie, c'est tout le monde en scène, personne dans les coulisses, des citoyens acteurs.
Avec notre président de la République, rien ne doit être pris à la légère, tout fait sens puisqu'à l'évidence il s'évertue, depuis qu'il est élu, à briser net la frontière qui traditionnellement sépare l'être intime du responsable politique. Je ne prétends en aucun cas discuter de ce choix mais interroger notre présent pour savoir s'il a substantiellement modifié la donne publique. J'ai d'autant moins envie de m'attacher au détail d'une relation, sur laquelle on a déjà beaucoup glosé, qu'en dépit des apparences nous disposons de très peu d'éléments pour nous forger une opinion, à supposer que celle-ci importe. Si notre seule source est de nous retrouver coincés entre Jacques Séguéla et Thierry Saussez - l'un en amont et l'autre en aval -, il est clair que le silence est préférable.
Le régime représentatif nous incite à donner mandat aux élus, en vertu du principe de la souveraineté nationale, de décider en notre nom. Il me semble que la pureté théorique de ce système a déjà été altérée par l'élection du président de la République au suffrage universel qui confie à ce dernier, qu'on l'admette ou non et quel qu'ait été le style des dirigeants sous la Vème République, un pouvoir qui va bien au-delà de la mise en oeuvre du programme généralement flou que le peuple semble avaliser. Celui-ci remet au président les rênes d'un pays qui sera gouverné, malgré le contrôle parlementaire reconnu par tous comme insuffisant, avec une infinie latitude. Cela a été beaucoup dit : on vote pour un homme ou une femme, guère pour un projet. Il n'empêche que cette alliance entre un "monarque" présidentiel et une démocratie représentative même imparfaite n'a vocation à satisfaire les citoyens, qui ne voudraient pas avoir délégué en quelque sorte dans le vide, que si le chef d'Etat réserve sa personnalité publique à la société, laissant celle-ci, par l'entremise des députés et des sénateurs ou directement lors des élections, dire son mot. Seul un champ politique exactement défini permet aux rouages démocratiques de fonctionner selon les critères classiques.
A l'évidence, nous ne nous situons plus dans une telle épure.
D'une part, la personnalisation présidentielle a atteint un degré inusité qui résulte de la synthèse efficacement élaborée entre l'omniprésence d'un homme et l'universalité de son action, l'effacement relatif d'un gouvernement et l'émergence médiatique de ses collaborateurs proches et choisis. J'ajoute que la volonté de Nicolas Sarkozy de rendre tout politique - y compris les manifestations publiques ou médiatisées de moments traditionnellement préservés : notamment, pour ne pas évoquer Disneyland, les dîners clôturant les matchs de la Coupe du monde de rugby - amplifie cette subjectivation du pouvoir et n'est pas loin de souhaiter présenter à l'ensemble de la communauté nationale un leader sous toutes ses coutures privées et officielles. Ce n'est pas soutenir, ce qui serait absurde, que la démocratie festive a remplacé la démocratie représentative ou que le strass est destiné à pallier le stress de beaucoup. C'est avancer seulement que le changement de nature et de rythme de la fonction présidentielle ne peut qu'avoir des incidences sensibles sur le cours ordinaire de l'Etat et du rapport que celui-ci entretient avec les citoyens.
Cette personnalisation, mouvement sans doute inéluctable développé par le tempérament propre de notre président, loin d'induire un désinvestissement des électeurs et un abandon de la souveraineté du peuple, doit s'accorder, paradoxalement, avec le désir de celui-ci d'être aussi le bénéficiaire de cette évolution. Ainsi, le président s'engage à tenir ses promesses programmatiques et il se veut naturellement le président de tous les Français. Mais, aujourd'hui, comme plus rien de lui ne nous est dissimulé et que tous ses rôles : responsable politique, père, fils, beau-père, ami, sportif, fan, amoureux, viennent sans cesse à notre rencontre pour nous interpeller, il ne peut plus seulement s'engager, il nous engage par la représentation globale qu'il ou qu'on donne de lui et nous sommes donc fondés à réclamer un élargissement du caractère représentatif du régime. Si le président s'immisce dans toutes les tâches et missions et s'il abolit, en lui-même, pour une société qui s'y habitue, la distinction entre le secret et le révélé, les citoyens ne peuvent que refuser de restaurer, dans leur appréciation, un hiatus évanoui. Aussi, il n'est pas normal de reprocher à la société sa curiosité pour des scènes de vie qui hier étaient clandestines, en tout cas jamais affichées, puisque l'actualité manifeste que l'impérium du citoyen et de son jugement a non seulement le droit mais le devoir de s'attacher à la personne dans son ensemble. Pourrait-il d'ailleurs faire autrement, aujourd'hui ?
Contrairement à ce qu'on croit donc, le tour de force de notre démocratie sera de tenir les deux bouts de la chaîne publique. Inconcevable de revenir sur une conception présidentielle qui fait de l'homme politique élu au suffrage universel le centre d'une société, son inspiration ou sa répulsion. Seul en scène, par conséquent. C'est inévitable. Mais impossible, dans cette période, de prétendre enfermer le peuple dans un statut qui ne correspond plus à la situation. Nous sommes représentés mais on nous représente. Tous les Français du président, en quelque sorte. Les citoyens jugent tout et de tout, ils sont jugés aussi.
Seul en scène et tous en scène, en même temps. Si cette contradiction est résolue pour le plus grand bien de la République, 2008 sera une belle et grande année.
Cactus dindon à la grande Catherine
'la farce d'un bon chapon'
La farce 'aux mots rire' d'un bon chapon agrémenté de quelques châtaignes... l'un de mes légumes préférés sous toutes ses formes sucrées, salées, en purée, au feu de bois, toutes crues, en morceaux, entières, glacées, etc, etc...
Ceci étant, c'est vrai que je suis grande mais de loin pas aussi grande que la grande Claudia et ma modestie toute naturelle ne m'autorise pas à me comparer, même en pensée, à ce mécène des arts aux nombreux amants que fut la correspondante de Voltaire, Diderot et d'Alembert !
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 décembre 2007 à 09:18
"Sinon, bonne dinde à tous bien que, personnellement toujours, je préfère faire bombance de la chair d'un bon chapon bien grassouillet !
Rédigé par: Catherine JACOB"
Catherine... êtes gourmande là (sainte ou pas ):
c'est un fait qu'il est préférable d'être la farce d'un bon chapon bien grassouillet que le dindon de la farce politique Actuelle !
" vous avez dit BIGARD !? "
me souffle le pape, oté là de toute retenue imposée, parti donc à la chasse à "cours toujours, vous m'intéressez" entre deux "pater noster et Cauet terra (nostra) et Cauet terra (nostra), lui aussi, discours de la métode cathodique ou pas, pourquoi pas ? !
Rédigé par : Cactus dindon à la grande Catherine | 21 décembre 2007 à 18:11
@ Catherine
Je parlais du trio de tête :
Ségolène Royal, François Bayrou, Nicolas Sarkozy.
J'avais aussi en tête une tribune de Régis Debray parue dans le Monde à laquelle Philippe avait consacré une note :
"La Coupe de l'Elysée" (23-02-07)
Rédigé par : Véronique | 21 décembre 2007 à 13:14
Véronique
"C'est une très jolie femme élégante et gracieuse.
Entre qui et qui avions-nous le choix en mai dernier ?"
Qu'est-ce que vous êtes en train de nous dire entre les lignes ? Vous auriez voté pour Carla ?
Personnellement sur le plan de l'élégance des podiums, ma préférence va pour les blondes à Claudia Schiffer et pour les brunes à Isabella Rossellini qui bien que pouvant presque être la mère de la première est toujours aussi belle et d'une élégance rare, à l'antipode du glamour des podiums...
Sinon, bonne dinde à tous bien que, personnellement toujours, je préfère faire bombance de la chair d'un bon chapon bien grassouillet !
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 décembre 2007 à 10:28
Merci, Cactus (d'où vient ce pseudonyme ?)
Bonne soirée à tous !
Catherine ( si c'était pour moi, ben je ne suis pas grande. Même pô moyenne.
C'est comme les roquets, + c'est petit, ++ ça l'ouvre (la bouche!) !!!
Hé oui, je suis petite et je râle toujours !
Et si le p'tit mot était destiné à une autre Catherine, ben ...je suis quand même minuscule !
Excellent we à tous et bons préparatifs de NOEL!
K.
P.S : Philippe, merci d'avoir eu la lumineuse idée de nous réunir tous !
Rédigé par : Parisot Catherine | 20 décembre 2007 à 19:19
"Il faut le hurler : nous avons élu un cuistre."
...a écrit Candide, me soupçonnant en outre du péché d'Onan...
Le cuistre étant, selon la définition communément admise, un "pédant vaniteux et ridicule" (Champfleury dans Cyrano, par exemple) je ne suis pas convaincu que vous ayez usé du judicieux qualificatif concernant NS...
Quant au reste, je suis de la vieille école, celle qui croit faire tomber les murailles par le verbe ; c'est peut-être un plaisir solitaire mais nous sommes nombreux alors à nous y adonner !
Bon Noël à tous ainsi qu'à l'hôte qui permet ces échanges ...(et à la dévouée correctrice qui mettra le tréma sur le "e" !)
Rédigé par : sbriglia | 20 décembre 2007 à 14:27
"Bonne fin de semaine et joyeuses fêtes de Noël, du moins, si je ne reviens plus parmi vous avant mardi prochain !
Merci, Philippe. Il est bien, votre blog. Pour beaucoup de raisons et surtout, au nom de la non-censure que vous appliquez. Bravo !
Rédigé par: Parisot Catherine "
Tout d'abord, alors juste un au revoir à vous et à après la Noël en vous souhaitant des cadeaux plein vos bottes de ces lieux !
sinon c'est aussi à cause de sa non-censure que Monsieur Bilger est pour moi un honnête homme......... de gauche , aussi !
Sissi !!!
Rédigé par : Cactus à la Grande Catherine | 20 décembre 2007 à 11:39
"En Sark, cosy quadrillé, carre la brune hie, mateur !"
Quelle belle éducation pour des enfants !
Quel beau mépris des convenances face au Pape ! Nous croyions avoir un Napoléon, je crois que nous avons hérité d'un Louis XV !
Rédigé par : Marie | 20 décembre 2007 à 10:23
"Sarkozy ne fait que donner à ce peuple... de veaux une pure démonstration de virilité taurine" nous dit Ferraille différent !
plutôt un peuple dévot - pour citer l'Homme de Colombey - en cette époque bénie oui oui pour certains sans parler ni des partis ni de leurs sujets aux attributs godillots !
sinon, Marie fumée, "car là brunit la poule", excellente réplique ! Sissi !
sinon je me demande ce que ce Candide a, pour interpréter ainsi la dernière partition de Monsieur Bilger (je rejoins Sbriglia) :
une douleur aux cuistres ?
Rédigé par : Cactus un peu minet , lit , loin de la mi-aout . | 20 décembre 2007 à 08:49
On aura peut-être un jour Carla pleurant à la Une de Gala mais, la semaine dernière, Point de Vue publiait, en Une, une photo, non retouchée, de Cécilia Sarkozy en vrai zombie. La semaine suivante, comme par hasard, le même journal publie des photos de Sarkozy avec la belle et lumineuse Carla Bruni... Notre ado de Président voulait nous montrer sa dernière conquête. Et avertir sans doute Cécilia d'arrêter de tirer la couverture à elle...
Rédigé par : Bulle | 20 décembre 2007 à 03:33
C'est de nouveau moi !!!!
Bonjour !
A Véronique :
« Cependant, la mise en images du couple Sarkozy-Bruni ne me perturbe pas. Autrement dit, je m’en fiche. »
Oui, il y a des clichés qui me font largement plus d’effet à la tv ou dans les journaux ( victimes des catastrophes naturelles ou engendrées par l’homme comme les guerres !)
Merci, Véronique, car vous m’avez rassurée. Je me sentais un peu larguée sur ce coup-là !
Je comptais sur vous tous pour éclairer ma lanterne mais je n’ai toujours pas saisi la position de notre ami Philippe.
A sbriglia et Candide
« Il est des plumes qui valent des épées... encore faut-il les lire... »
J’aime cette phrase terriblement juste. Encore faut-il que les plumes en question aient des protecteurs ou puissent s’en passer tout en ne risquant pas d’y laisser des… plumes ! Sans quelque protecteur, le courage de l’agiter (l’épée) est vain.
« Selon que vous soyez... etc », une épée peut se retourner contre son agitateur (d’idées) !
A Surcouf :
J’aime bien votre cynisme.
A Jean-Dominique Reffait :
Vous m’avez fait sourire. Tout comme Surcouf mais vous donnez dans un autre registre !
Vous avez eu le courage de poser sur ce « chaste blog » des mots, plus précisément un verbe qui, je le pense, était méticuleusement choisi !
Avec du recul, je pense que tout cela ne restera pas dans les annales. Les Français ont depuis tant d’années leur ration de people (sur leur île privée, sur leur yacht, dans leur énième restaurant : genre « Martine à la plage » ; « Martine à l’école » , Martine à la montagne » ) , de « canons » (canons selon un diktat côté critères de beauté), de pages dédiées à la mode, de strings ( le simple décolleté subjectif dans l’érotisme étant obsolète depuis longtemps) de lèvres dé-refaites, de publicités pour maigrir, et j’en passe ! Là est le paradoxe humain : d’un côté on est abreuvé d’éclat (je parle des stars qui brillent) et de l’autre, les sujets qui en parlent se vendent toujours comme des petits pains. La preuve, même nous tous, on y consacre quelques lignes… critiques mais elles sont bel et bien là !
Dans l’inconscient, la beauté, les vêtements, la réussite (…) côtoient une seule notion : celle de la réussite et du pouvoir. Celle de l’argent.
La plupart des Français en manquent, parfois cruellement. Alors, tout cet étalage provoque d’instinct l’attirance, au-delà de la Raison qui finit par nous ramener à la réalité : au bout, qu’importe le vernis, puisque pour tout le monde, un jour, le chemin s’arrête au même endroit.
L’essentiel reste de pouvoir se nourrir et se loger. L’essentiel reste la santé.
C’est ce que je vous souhaite à tous, en avance, à l’occasion de la nouvelle année !
Bonne fin de semaine et joyeuses fêtes de Noël, du moins, si je ne reviens plus parmi vous avant mardi prochain !
Merci, Philippe. Il est bien, votre blog. Pour beaucoup de raisons et surtout, au nom de la non-censure que vous appliquez. Bravo !
Catherine
Rédigé par : Parisot Catherine | 20 décembre 2007 à 03:20
Cela me rappelle une galéjade, j'adore les galéjades.
Un homme entrant dans un magasin de vêtement réclame ce joli pull en vitrine, et le vendeur aussitôt de lui vanter la pure laine vierge de celui-ci.
Réponse du chaland : la vie privée du mouton ne m'intéresse pas.
Je serais le chaland et je dirais que la vie privée de monsieur Sarkozy ne me concerne pas, pour autant que cela ne l'empêche pas de s'occuper de la France.
cf "Le président a-t-il encore sa connaissance ?"... vous connaissez tous cette anecdote...
A l'époque personne ne s'en offusquait, bien au contraire. Un président viril faisait sourire.
Ceci dit, que monsieur Sarkozy s'amuse à faire éclater le conformisme de l'Etat et la manière de diriger celui-ci me paraît évident. Je trouve même cela assez plaisant de voir ces vieilles barbes ne plus savoir à quels "seins" se vouer.
Cependant je dirais à monsieur Sarkozy :
"Cela ne vous donne que le choix de réussir ou de passer pour un fieffé imbécile"
Rédigé par : Surcouf | 19 décembre 2007 à 18:51
"Bref, votre blog me laisse un goût amer."
nous conte Jean !
relisez donc les commentaires de Marie et de Sbriglia, entre autres belles plumes loin de tout pudding en ce blog :
de petites perles d'humour !
le goût d'amertume se fera Marc de café, Jean !
Sissi !
sinon j'avais adoré le film de VINCENTE MINNELLI au fait !
Rédigé par : Cactus aime le mot dit | 19 décembre 2007 à 18:48
Deux petites remarques:
Vous dites que nous sommes représentés mais qu'on nous représente.
Une chose me paraît certaine c'est que nous sommes très mal représentés par des députés absents pour la plupart lors des votes.
Sans doute faudra-t-il, avec ce nouveau style présidentiel, développer les référendums comme chez notre voisin helvétique pour que les citoyens puissent vraiment exprimer leurs choix. Sinon les instituts de sondages et autres journalistes joueront aux représentants du peuple.
Seconde observation : lorsque je lis les commentaires qui vous sont adressés, je me demande parfois qui a été élu président.
En tout cas ni Ségolène, ni Carla, ni François.
Rédigé par : mike | 19 décembre 2007 à 18:26
@ Sriglia
Je vous laisse dans votre confortable certitude que le combat, oui j'insiste, le combat qui doit se livrer actuellement peut encore l'être avec des armes aussi désuètes.
Tant notre président que sa clientèle seront insensibles à ces attaques purement salonesques. Vous en tirerez peut-être un plaisir intellectuel, mais leur efficacité en restera au stade de l'onanisme.
Il faut le hurler: nous avons élu un cuistre.
Rédigé par : Candide | 19 décembre 2007 à 17:06
Tous en scène, tous dans les coulisses, tous dans le trou de la serrure, ça va être du boulot d'être citoyen quand on est fragile de l'estomac ! Car ça ne fait que commencer ! Avant la fin du mandat, j'attends la vidéo sexe du couple Sarkozy-Clara Morgane, la partouze élyséenne, la vaisselle républicaine brisée, entre une vingtaine de libérations d'otages et les réceptions triomphales de Poutine, Mugabe, jusqu'au retour des cendres de Bokassa 1er qui constituera l'apothéose du quinquennat. Tenez, c'est quand même chouette, j'ai publié sur mon blog une photo nue de la nouvelle conquête de notre vénéré président, c'est de l'inédit ça ! La nénette du Président de la République Française à poil, c'est de la rupture ou je ne m'y connais pas ! Et qu'on ne vienne pas m'embrouiller avec des histoires de propriété intellectuelle (oups, excusez le gros mot), je paye des impôts moi, c'est Domaine Public maintenant, comme la forêt de Fontainebleau, et j'ai un bon avocat général pour requérir ma relaxe !
Mais je suis un citoyen moderne, conscient des enjeux capitaux et je veux aller plus loin : maintenant que le président nous a fait admirer, au coeur de l'empire du toc qu'il vénère, qui il baise, je veux savoir comment il baise, s'il préfère le yacht de Bolloré ou la cuisine de Lagardère pour ses ébats, oui, citoyen totalement impliqué dans la rupture, je veux avoir les dimensions (celles de Carla Bruni : 1m76 - 86-61-89) du sceptre présidentiel, sa méthode secrète pour emballer les top 15 cm plus grandes que lui. Et je ne veux pas qu'il s'arrête : rupture un jour, rupture toujours, l'épisode Bruni terminé, je veux voir les larmes de la belle Poppée dans Gala, avec force détails, la mine ravagée de Néron au conseil des ministres puis la reprise du rut à l'automne suivant, cinq automnes, cinq gonzesses canon à se taper, ah, il savait ce qu'il voulait le petit érotomane en se faisant élire.
Ca va être un job à plein temps d'être le citoyen que vous décrivez, et tellement enthousiasmant.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 19 décembre 2007 à 16:05
"Mais bon c'est aussi cela la liberté d'expression et vous avez bien le droit d'exprimer vos idées comme bon vous semble."
a écrit Jean.
...c'est le droit qu'à la porte on achète en entrant...
certains, nombreux - j'en suis - se réjouissent de ce lieu de débats où la courtoisie est de rigueur mais la plume acerbe...
"Difficile à lire" ?... Il est vrai que nous ne sommes pas nécessairement dans Zig et Puce, chacun ses goûts, chacun son âge...
Quant à prétendre que notre hôte est "vraiment trop pro-Président" (sic) c'est faire preuve, au choix, d'amnésie, d'illettrisme voire, ce qui est plus grave compte tenu de l'insinuation suivante, d'injure à l'auteur...
Nous supposerons que vous êtes un néophyte sur ce blog et que vous n'êtes pas encore imprégné de sa substance pour vous faire bénéficier des circonstances atténuantes...
@Candide :
"Vous ne pouvez plus supporter l'inculture, la vulgarité et la beauferie de notre président mais votre prudence de magistrat ne vous permet plus d'exprimer votre ressentiment réel. Libérez-vous, Monsieur Bilger, nous espérons beaucoup mieux de vous !"
Connaissez-vous, cher Candide, les figures de style, telles que la litote, l'euphémisme, etc ?
"Du vice oui, mais de la tenue" disait Wilde
Il est des plumes qui valent des épées... encore faut-il les lire...
Rédigé par : sbriglia | 19 décembre 2007 à 15:43
Votre plus mauvais billet depuis longtemps !
Tant de détours, de figures de style, d'hésitations pour ne pas arriver à dire le plus profond de votre pensée.
Vous ne pouvez plus supporter l'inculture, la vulgarité et la beauferie de notre président mais votre prudence de magistrat ne vous permet plus d'exprimer votre ressentiment réel. Libérez-vous, Monsieur Bilger, nous espérons beaucoup mieux de vous !
Rédigé par : Candide | 19 décembre 2007 à 14:56
Mon message ne sera probablement pas publié car il est plutôt critique à votre égard.
En effet, je trouve dommage que votre blog ne soit pas plus axé sur la Justice (comme celui de Maître Eolas).
Ensuite, il est vrai qu'il y a de la prose et de la rhétorique mais c'est difficile à lire et à comprendre (comme le disait le Général, nous autres Français sommes des veaux).
Ensuite, il est vraiment trop axé politique à mon goût.
Ensuite, et ceci malgré que j'ai voté pour notre Président, je trouve que vous êtes vraiment trop pro-président, alors qu'on attendrait plus de retenue vis-à-vis d'un magistrat. Je sais que les promotions sont politiques mais quand même.
Enfin, en lisant tous vos billets, je ne vois jamais une vraie critique de l'action de notre gouvernement ou de notre président. Même concernant Kadhafi, vous incluez la raison d'Etat pour dédouaner notre président.
Bref, votre blog me laisse un goût amer.
Mais bon c'est aussi cela la liberté d'expression et vous avez bien le droit d'exprimer vos idées comme bon vous semble.
Cordialement
Rédigé par : Jean | 19 décembre 2007 à 11:47
Merci Sbriglia de me réserver le fumoir ! Car là brunit la poule !
Rédigé par : Marie fumée | 19 décembre 2007 à 08:56
@ Philippe
Je partage l'hésitation de Catherine Parisot sur le propos de votre note. Je ne l’ai pas réellement compris.
Je pense que si NS a bousculé la fonction présidentielle, c’est en premier parce que le modèle existant était devenu inopérant.
A titre personnel, comme vous, je suis favorable à un style épuré et plutôt cloisonné pour ce qui concerne la vie privée.
Cependant, la mise en images du couple Sarkozy-Bruni ne me perturbe pas. Autrement dit, je m’en fiche.
Et ce qui pourrait me faire mourir de rire c’est la question existentielle, sans rire, qui agite les médias. A savoir : en parler ou pas ?
Si seulement les médias pouvaient envisager une seconde, qu’en réalité, tout le monde, je pense, s’en fout.
Simplement.
Nous avons un Président devenu officiellement célibataire. C’est une première et là aussi de l’inédit dans l’histoire politique de notre pays. Je ne vois pas comment, compte tenu de l’évolution et de l’accélération de la médiatisation de la vie politique, nous pourrions échapper à tout cela.
@ sbriglia
Je ne rembourserai rien du tout.
Enfin quoi ! On nous présente ici, depuis des mois, NS comme l'icône de la vulgarité et du mauvais goût. Croyez-moi, je m'attendais à pire que Carla Bruni.
C'est une très jolie femme élégante et gracieuse.
Entre qui et qui avions-nous le choix en mai dernier ?
J'ai seulement choisi celui qui me semblait le plus crédible, le mieux préparé et le plus volontaire pour transformer les lourdeurs et les conservatismes de notre pays.
Compris comme cela, j'assume ma préférence.
ps : j’aime bien les personnages de votre représentation.
Rédigé par : Véronique | 19 décembre 2007 à 07:14
Sarkozy ne fait que donner à ce peuple de veaux une pure démonstration de virilité taurine, un spectacle d’arène avec des gestes machos, des ruades et des mugissements ; il est maintenant à se vautrer contre les flancs d’une éternelle génisse, qui n’est rien de plus qu’une icône de papier glacé, une façade de maquillage, pâle étoile insipide, surconcentration de néant. Qu’aurions-nous à faire de ce spectacle, de cette mise en scène comme vous le dites si bien, s’il ne s’agissait pas ainsi d’effacer, par elle, l’horrible vacuité des existences ? Si Sarkozy est là, c’est que nous ne méritons que lui. Il est la bouteille de vin posée à table avec toutes les importances d’un crucifix, et lentement ce vin décérébrant accomplit sur nos personnes sa propre métaphore : il nous crucifie.
Rédigé par : Ferraille | 18 décembre 2007 à 23:46
On nous éduque, mais comment ?
Pas plus tard qu'hier, le Dutilleul de l'Express passait sa tête partout pour faire savoir qu'il avait reçu l'imprimatur avant de publier la nouvelle, tout content de situer le débat dans le reptilien ; pourquoi ce mode de communication ? Parce que sans doute plus à même de focaliser la populace sur des sujets futiles mais bien ancrés dans l'inconscient [observation de la sphère relationo-sexuelle des mâles dominants].
C'est toujours une diversion eu égard aux mécaniques qui se mettent en place, où pour trouver du pouvoir d'achat, les "prolos" n'auront qu'à revendre leurs jours de RTT, s'ils en ont... Où l'on sent que les détenteurs de l'"argent" n'auraient que des droits et de devoirs, aucuns.
Tiens ce matin, le journaliste de France Inter à 8h a clos son journal par une rumeur de presse de caniveau.
C'est à se demander quels desseins vise cette éducation très ciblée ?
Rédigé par : henri K. | 18 décembre 2007 à 22:34
Et Rachida dans tout ça ? Définitivement évincée par Carla Bruni ?
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 18 décembre 2007 à 20:22
Tous en scène ?
Mais qui applaudira ou sifflera à ces portes qui claquent, à ces scènes d'alcôve à la Feydeau, à ces pantalonnades labichiennes ?
...je préfère rester spectateur mais je ne suis pas sûr, hélas, que nous soyons dans la salle de la Comédie Française... Quoique... enfin une certaine comédie bien française...
Et si vous étiez le souffleur ?
...ou le machiniste qui baissera le rideau ?
Je reste au poulailler... avec cactus... je surveille Ségo du coin de l'oeil, qui s'apprête à lancer les tomates, Ludo qui s'énerve à demander le programme à l'ouvreuse, Jean-Dominique qui est sorti de la baignoire pour aller aux lavabos (définition de l'entracte), Dame Véronique à la caisse, qui rembourse les billets aux spectateurs mécontents et Marie au fumoir, accablée par la médiocrité de la pièce... Catherine A. s'est fait porter pâle et Catherine J. se croit encore dans un spectacle de Nô...
Ira-t-on jusqu'à la centième ?...
Rédigé par : sbriglia | 18 décembre 2007 à 20:22
Bonsoir, Philippe,
Je n'ai pas compris le sens de vos propos, je vais les relire et je reviendrai.
"Santa Barbara, tralala..."
Tout cela va bien inspirer un réalisateur, non ?
Mieux que toutes les grosses productions made in USA !
Y'a des starlettes qui vont pouvoir aller se rhabiller, oup's, se coucher ! Oup's, ah, la langue française. Comment dire ?
Oui, va pour "aller se rhabiller" au sens que vous voudrez !
Nous avons aussi nos stars et le récit de leurs péripéties !
Après tout, c'est du bon pain pour les ventes de journaux, tout ça !
Si ça peut en faire vivre certains...
(grand sourire)
Brr, il fait toujours aussi froid !
Bonne soirée à vous tous au chaud !
A+
Rédigé par : Parisot Catherine | 18 décembre 2007 à 19:59