« Contre les justiciers préventifs | Accueil | Donnant-donnant »

06 janvier 2008

Commentaires

Garou

De dos, elle est pas si mal, finalement.

Marie qui pense !

En couverture, le Magazine littéraire de janvier 2008 a placé un superbe portrait en noir et blanc de Simone de Beauvoir, n'est-ce pas plus respectueux comme hommage ? D'autant qu'elle était jolie à regarder. De face !

 Cactus se souvient

Il y a bien déjà eu au cinéma :
"le sexe qui parle"
à l'époque Giscard et sa France Libérée, non ?
grand succès à l'époque de sa sortie !

alors monsieur Bilger reste avec ce billet doux dans une logique incontournable !

Sissi !!!!!!!!!!! (je sais que Dame Simone me pardonnera car elle était emplie d'amour, certes, mais aussi d'humour)

Marie

""Clairement racoleur", c'est indéniable, et tant mieux."

Monsieur le Magistrat, vous surprenez de plus en plus. Vous devriez allez faire un petit tour au "Département de l'Enfer" de la Bnf.

Barbara

Je ne comprends pas bien l'indignation de ces dames. Il ne s'agissait pas de clichés volés puisque la dame a posé. Après cela toute femme d'un peu de jugeotte sait bien ce qui risque d'arriver à ce genre de photos.
Maintenant, s'il s'agit d'une opération plus générale, visant à supprimer cette fâcheuse tendance d'utiliser le nu féminin pour vendre tout et n'importe quoi : un journal, un yaourt, une voiture, je suis d'accord.

Catherine JACOB

@Alice
"Espérons que pour faire bonne mesure vous nous transmettrez vos photos de vous sans la robe ! "
Oh !

"Quant à moi, je vais regarder attentivement mes fesses"

Sans vous donner la peine d'un torticolis j'espère !

"pour vérifier qu'elles aussi pensent (il me semblait que chez tout être humain, homme ou femme, c'est le cerveau qui remplit cet office, "

Comme on le sait depuis l'invention de la psychanalyse c'est le cerveau qui baise, donc pourquoi l'honorable contrepoids d'une bonne paire de pamplemousses surplombant ou non une respectable citrouille, serait-il interdit de penser?
Or donc, puisque à vous contempler vous-même, non point le pédoncule mais la métaphore de l'intellect, vous songez, spéculez donc en montant les escaliers devant un parterre de spectateurs ébaudis. Nul doute qu'il vous sera donné d'observer une intéressante illustration de l'harmonie des sphères...

"mais je découvre avec bonheur que la possession d'un vagin me permet de détenir deux centres de la pensée !)."

Personnellement je doute que la possession de deux centres de gravité représente véritablement un avantage pour tout le monde.
Ex1: "Vous saurez tout sur Carla et moi" d'un côté et "la robe années 50 gris souris à gros pois de Rachida à la tribune de l'assemblée nationale" de l'autre...
Ex2:
"Si vous ne voulez pas de l'enfermement après l'enfermement issu de la sinistre Mandragora, venez donc assister à la nouvelle fête des fous où, si en effet éclaire bien notre raison « le diable qui croyait sans faille que l'âme par le cul s'en aille. » (Rutebeuf), votre fessier pourra penser tout à son aise en réponse aux flatulences du fol (de « enflure, bosse, grosseur », puis de folis, « soufflet, sac, outre rempli de vide »).

madame de F.

En ce même blog, ne dissertait-on pas sur le costume approprié pour paraître dans les prétoires ?
Et voici, voilà qu'on trouve réjouissant de présenter SDB dans sa SDB, nue de dos.
C'est un peu comme si la femme devait encore et toujours servir de support à la gaudriole.
Et comme c'est une forme mentale d'assignation, c'est difficilement supportable aux femmes "dégagées" des stéréotypes.

Cactus in corpore sano, file !

"Des fesses qui pensent... attention aux idées qui peuvent en sortir...
Désolé...
Rédigé par : Largentula"

d'accord avec vous !
pour peu, en plus, que s'ajoute un esprit "seins", imaginez alors les idées fixes, là !!
Sissi !!!

Alice

A vous tous qui vous pâmez devant les fesses de Simone de Beauvoir, y voyant une métaphore de sa beauté intellectuelle, etc... : elles ont été retouchées. Auriez-vous trouvé cette démarche aussi intéressante si vous les aviez vues telles qu'elles étaient : grasses et boutonneuses ? Mais non, une femme d'une telle intelligence se doit d'avoir des fesses parfaites ! D'ailleurs, auraient-elles été conservées en l'état, que vous y auriez vu le reflet de ses ambiguïtés, de la difficulté à être femme et intellectuelle, bref d'un tas d'âneries qui en disent long sur ce que vous pensez des femmes. A quand donc, les fesses d'André Malraux, illustration remarquable de sa "condition humaine"...
Les féministes qui s'insurgent ne le font pas dans une logique de pudeur mais de respect : une philosophe, intellectuelle et féministe pourrait recevoir un hommage plus approprié que celui de montrer son cul ! Espérons que pour faire bonne mesure vous nous transmettrez vos photos de vous sans la robe ! Quant à moi, je vais regarder attentivement mes fesses pour vérifier qu'elles aussi pensent (il me semblait que chez tout être humain, homme ou femme, c'est le cerveau qui remplit cet office, mais je découvre avec bonheur que la possession d'un vagin me permet de détenir deux centres de la pensée !).

Catherine JACOB

@Véronique
"Le NO n'est pas une revue spécialisée en philosophie. C'est un hebdomadaire d'actualité."

Merci beaucoup du renseignement ( à part: 'Clovis met ton manteau.').

"SDB est devenue une mythologie, au sens d'un marqueur d'une époque."

Si vous voulez parler des années 60~70, je suis d'accord. Mais depuis il y a eu les mains aux ongles vernis (ou peints au henné) des petites filles afghanes que les Talibans ont coupées, non pas avec des mots ou des anathèmes, mais avec des instruments bien tranchants. Dès lors exposer sous le portrait de BB victime d'un odieux attentat mais dont le fils de 19 ans vient de relever le défi de la difficile succession, les appas, d'un intérêt en soi discutable, de qui revendique dans les codes d'une mise en image effectivement soigneusement pensée, la bisexualité que chacun désormais lui connaît, est, pour dire les choses comme je les pense, purement et simplement OBSCENE!

Autrement dit, au sens premier du terme qui appartenait à la vieille langue augurale: "de très mauvais augure", y compris sur le plan politique, parce que c'est un affront eu égard à une culture dont nous ne maîtrisons pas les codes avec lesquels nous nous permettons de jouer, ce qui est par ailleurs bien dans la lignée de l'attitude la plus imbécile que l'on puisse être admis à reprocher à cette intelligestia à laquelle appartenait SDB et son maoïste entre un néant de culture chinoise et un être invitée sur le 'lectus adversus' de la 'cēna' occidentale!

"plus près de la femme déchirée entre ses engagements intellectuels et ses vérités privées."

Qu'est-ce que je disais. Il y a d'un côté les mots qui désignent ce déchirement intérieur qui se dévoile dans la forme d'un attentat à la pudeur de qui n'est pas franchement intéressé à en connaître le premier mot, et de l'autre la pauvre chose sanglante sur son brancard, victime d'un attentat tout court!

J'espère qu'il n'y aura pas de malentendu et qu'on comprendra bien que ce n'est pas le cliché, qui a son intérêt en soi, que je critique, mais la mise en page de sa publication qui signe un égotisme culturel tel qu'en fin de compte on a presque juste envie de dire: "Bon, débrouillez-vous tout seuls, je retourne hiberner dans ma caverne!"

Parisot Catherine

Oh, Ludovic qui a peur

Pff... A d'autres !
Philippe, laissez-le seul assumer ses craintes !
Sans me comparer à ce brave animal à 4 pattes, : " Chien qui aboie ne mord pas !"
Ludovic, vous ne risquez rien ! Je ne suis pas féministe mais pour l'égalité entre hommes et femmes. Malgré les apparences, j'y trouve une certaine nuance.

A Jean-Dominique Reffait :

Oui, on a beau dire, Philippe n'exerce aucune censure... Nous en avons la preuve chaque jour que Dieu fait ! Ah, la poésie des hommes ! Comme le disait si bien une publicité proposée par une marque de crème hydratante, "Ce sont les hommes qui en parlent le mieux !"
!!!!!!!

Tiens, il ne pleut plus.
Timides rayons de soleil sur l'Alsace.

:)

A+ la Cie!

Noblesse Oblige

Simone avait un beau sourire, en effet.

Ludovic Lefebvre qui a peur

Par inadvertance, je mêle notre chère Catherine Parisot à une histoire de fesses, ceci coïncidant avec l'heureux retour de Catherine A qui me loue l'intention de trouver toutes les féministes laides ; cette intéressante Catherine Jacob a prêté des intentions galantes à ma curiosité...

Monsieur l'avocat général, mettez-moi sous protection judiciaire, ces Catherine me terrorisent.

Parisot Catherine

2 P.S :

@Mike :

Pourquoi pas? Pourquoi pas la photographie d'un "mâle" ? Les statues grecques me plaisent beaucoup.

Je serais curieuse de savoir quel regard porte le corps médical sur notre plastique et notre anatomie.

La photo d'un cerveau humain appartenant à un individu intelligent aurait p'têtre moins capté l'attention du lecteur potentiel. Le fond et l(es)a forme(s) : tout est bon dans ...(proche de nous, par ailleurs !)

Mais là est un autre débat !

@Catherine A.

Paf ! Bien envoyé ! De plus, sans chercher bien loin, on a plein d'exemples (belle, bien faite, calculatrice - donc intelligente - et riche) sous les yeux tous les jours. No comment.

Qu'une femme puisse avoir une plastique agréable (selon les critères de beauté en vogue) et posséder aussi ce qui est nommé "intelligence", dérange encore... quelque part. Dérange les envieux et les machistes. "Dire d'un homme qu'il est macho signifie qu'il a une vision peu valorisante ou positive des femmes." Wikipédia.


Un bémol : la réponse à Ludovic manquait de nuance car vous ne connaissez pas ses fréquentations féminines (moi non plus, par ailleurs !) C'était pô très sympa pour elles...

Bon, à très bientôt, tous !

Jean-Dominique Reffait

Et moi qui allait louper de voir le beau cul, ou plutôt, le cul de Beauvoir !
Je n'ai pas lu une seule ligne de Beauvoir mais au moins aurai-je reluqué les siennes.
Après le côté pile de Carla Sarkozy, voici le côté face de Beauvoir : un cul qui pense ou un minou qui chante, qu'est-ce qu'on préfère, messieurs ?

Parisot Catherine

@LUDOVIC LE DISTRAIT

"Rédigé par: Ludovic Lefebvre pour Catherine Parisot, mais pas seulement | le 06 janvier 2008 à 19:17
Excusez-moi, chère Catherine P, mais je ne vous ai adressé qu'un seul message, simplement ma nature distraite a omis de rectifier le nom enregistré lors du post. Je viens de m'en rendre compte ! Ne me prenez donc pas pour le fan de John Lennon ou autre fou harceleur, ni pour un dragueur du net (j'ai déjà eu le droit à ce type de méprise), juste pour l'âne incapable de s'organiser que je suis."

Je lisais le poste et les commentaires sur les fesses de Madame la Philosophe et paf, je tombe sur mes nom et prénom : curieuse impression (rires)… Ah, Ludovic Lefebvre, je ne sais pas si notre ami Philippe a souri en autorisant votre post mais moi, cela m’amuse !
Pas de problèmes, M. Ludovic ! Vous auriez eu le droit de m’écrire, de toute manière !
Je suis vraiment amusée.

@Philippe,
Oui, Philippe vous m’étonnerez toujours. Quelle ouverture ! On ne s’ennuie vraiment pas ! J’attends toujours avec intérêt de découvrir quels sujets « alléchants » vous nous avez réservés. Je ne suis jamais déçue !
Bonne semaine à tous !

Véronique

@ Catherine (Jacob)

Le NO n'est pas une revue spécialisée en philosophie. C'est un hebdomadaire d'actualité.

SDB est devenue une mythologie, au sens d'un marqueur d'une époque.

D'autre part, l'actualité littéraire à laquelle fait référence ce dossier - une biographie de SDB, la mise en avant de ses romans et de ses écrits intimes - transforme et élargit quelque peu le regard que nous pouvons porter sur la femme et sur son oeuvre.

La Une du NO est à mon sens une très belle illustration de cette femme et de ses dilemmes intérieurs. Elle renouvelle le convenu des images que nous avons de SDB.

Plus proche, plus sensuelle, plus près de la femme déchirée entre ses engagements intellectuels et ses vérités privées.


mike

Il est heureux que l'on ne nous ait pas offert en pâture l'anatomie de Jean Paul Sartre !

Catherine JACOB

@Patrick PIKE

Et que faites-vous de toutes les Bérénice parmi lesquelles la première reine à avoir battu... monnaie à son effigie ainsi que la scandaleuse et bien connue de nos classiques, princesse de Judée ?

Catherine JACOB

@Madame de F.
"les anatomies sans doute exquises de Glucksmann ou Finkielkraut... eux aussi auteurs majeurs."

Pourquoi l'anatomie d'un auteur serait-elle véritablement éclairante quant à l'articulation de sa pensée ? Si on cherche du côté de l'intime chez Hegel par exemple, on trouve ses comptes domestiques et la parcimonie avec laquelle il dispensait l'argent du ménage à Mme Hegel dans un mouvement très éloigné de la relève dialectique du pain quotidien. Ce qui serait assez éclairant concernant Mme Simone, c'est de savoir si son budget était aussi confortable que sa paire de fesses était charnue et comment il était géré. J'attends donc par ex. du NO des infos bien documentées sur le sujet et qui auraient un tout autre intérêt pour la recherche que la mise en parallèle de son corps dévoilé avec la suggestion du corps déchiqueté de la femme de caractère dont l'exposition au danger et la philosophie de l'action est d'une toute autre dimension que cette exposition 'philosophique' (??) d'un 'nu à sa toilette', et qui est celui du 2ème sexe pakistanais auquel je trouve qu'il est particulièrement manqué de respect dans la mise en page de cette Une !!

catherine A.

Pour un retour de vacances -et sur ce blog- oui je sais ma vie privée n'a aucun intérêt mais tant pis- je ne pouvais louper ce post. Pour dire d'abord que la féministe que je suis n'a jamais beaucoup apprécié Simone de Beauvoir ; pour la cause des femmes je trouve les combats de Gisèle Halimi, de Simone Veil bien sûr, de Louise Weiss et de nombreuses anonymes beaucoup plus efficaces et intéressants que les curieuses positions (philosophiques s'entend) de cette dame.
Cela dit, ceux qui pensaient qu'elle était un pur esprit connaissent fort mal sa vie mais ont toutes les excuses du monde.
Un petit message pour Ludo, histoire de bien commencer l'année : on peut être féministe, baisable et pas conne mon cher Ludo ; vous devriez profiter de 2008 pour élargir le cercle de vos fréquentations féminines.
Pour le reste ce post et le choc fesses-tête me font irrésistiblement penser à une phrase de Julos Beaucarne que certains ici apprécient je crois autant que moi : "à force de péter trop haut, le cul prend la place du cerveau".
:-)

francois F.

Plus que la photo, doit attrister la liste imprimée à côté : Juliette Gréco, Claude Sarraute, Arielle Dombasle, Catherine Millet, Michel Drucker, Philippe Sollers.

Peut-on trouver plus terne pour évoquer sa vie et son oeuvre ?

Est-elle donc déjà si oubliée ?

Patrick PIKE

Les féministes ont ceci de particulier, qu'elles se sentent agressées dès qu'on montre le corps d'une des leurs, alors qu'il ne s'agit que de beauté pure, et plus particulièrement de celle dont elles pensent à tort qu'elle est à l'origine de la libéralisation de la femme.

Cette libération de la condition féminine ne date pas d'hier, et je connais quelques femmes qui se seraient sans doute fait photographier si la technique avait existé à leur époque. Ca remonte au Moyen-âge.
Pour preuve quelques-unes d'entre elles qui par leur volonté ou leurs moeurs ont lutté contre le machisme avec la liberté de leur corps ou de leur esprit :

Mariée très jeune à un homme brutal, femme-enfant, Marguerite Briet se prend de passion pour un bel adolescent qu'elle rencontre par hasard.
Les moeurs de l'époque (première moitié du XVIème siècle) admettent peu qu'une femme puisse ne pas être l'objet de l'homme à qui elle fut soumise plus par un contrat que par amour.
Son mari la brutalise, lui faisant subir sévices et épreuves, sans aucune considération pour celle qui, malgré un tempérament timide, parviendra à se séparer de lui.

Ainsi naît l'écrivain Hélisenne de Crenne qui malgré le risque d'humiliation dû à sa situation de femme séparée, parvient à s'imposer dans le monde des lettres de son époque en développant simplement l'histoire de ses malheurs conjugaux, osant braver le déshonneur et le discrédit.
Grâce à un talent réel, son oeuvre connaît un succès de scandale qui lui permettra de retrouver son honneur de femme.

Elle est la créatrice du roman autobiographique et sentimental qui devient source de plaisirs et cause de douleurs, mais plus que cela, permet de tirer un enseignement riche de promesses et d'utilité pour toutes les femmes qui comme elles, subissaient la tyrannie masculine.

On ne connaît pas sa date de naissance. On sait seulement qu'elle mourut l'an 1550 après avoir écrit en 1538 "Les angoisses douloureuses qui procèdent d'amours".

Elle fut avec Marguerite de Navarre,(L'Heptaméron) soeur de François Ier, celle qui inaugura un genre nouveau au sein d'une littérature essentiellement chevaleresque et charnelle.

Mais avant elles d'autres femmes écrivirent et s'imposèrent par leur talent.
Je les citerai simplement pour mémoire et pour montrer que les femmes qui l'ont voulu, dans des époques plus masculines encore que la nôtre, ont su s'imposer malgré ce qu'en ait pu dire Simone de Beauvoir.

La première en date fut sans doute (mais je peux me tromper) Marie de France dans le milieu du XIIème siècle, vivant à Londres près de Henri II Plantagenet, à qui ses lais étaient vraisemblablement destinés (1175).
"Marie ai nom si sui de France" dit-elle.

Mais sans doute avant elle, Héloïse, philosophe, qui mourut abbesse en 1164, honorée des papes, après avoir eu un enfant d'Abélard.

Christine de Pisan dans les années 1400 qui fut la première à vivre de sa plume.
Marie de Ventadour vers la même époque.
Puis vint Pernette du Guillet (1520-1545), inspiratrice de Maurice Scève, dont les vers valent bien les siens.
Louise Labé, à la même époque, "La Belle Cordière" (du nom de métier de son mari, cordier) qui affiche par ses moeurs et son autonomie sa résolution à servir la cause des femmes pour les délivrer de leur servilité. Ses Elégies sont une sorte de journal intime à la fois sensuel et affectif.

Et pour revenir rapidement vers notre époque je me rappelle enfant, découvrant des plaques photographiques en verre sur lesquelles apparaissait, dans une nudité admirable, ma grand-mère maternelle (née en 1895) photographiée par mon grand-père.

Elle doit bien sourire là-haut en écoutant les discours lénifiants de ses arrières petites-filles.

Ludovic Lefebvre le distrait

Excusez-moi, chère Catherine P, mais je ne vous ai adressé qu'un seul message, simplement ma nature distraite a omis de rectifier le nom enregistré lors du post. Je viens de m'en rendre compte !

Ne me prenez donc pas pour le fan de John Lennon ou autre fou harceleur, ni pour un dragueur du net (j'ai déjà eu le droit à ce type de méprise), juste pour l'âne incapable de s'organiser que je suis.

Ludovic Lefebvre pour Catherine Parisot, mais pas seulement

Les gens comme Simone de Beauvoir ont largement contribué à la situation contemporaine, bien avant des Anémone, des Miou-Miou... en prônant l'amour libre, en désacralisant la famille !

Les moches se font souvent intellectuels pour séduire et se rattrapent de ce que la nature n'aurait jamais du leur accorder, mais les idiots font de même avec la philosophie ou les lettres d'où notre médiocratie actuelle fondée sur la victimologie récompensée.

Êtes-vous sûr qu'il s'agissait bien des fesses de la muse de l'intellectuel au cerveau monté à l'envers ?

Je pensais que c'était son visage, je confonds toujours les deux tant l'un et l'autre furent interchangeables, se rendèrent mutuellement service... Une Jane Birkin avant l'heure en somme !

Robert Marchenoir

Quand on connaît les moeurs pour le moins libres de Simone de Beauvoir, qui couchait aussi avec des femmes et procurait de jeunes maîtresses à Jean-Paul Sartre, avant d'en dire pis que pendre avec lui, il faut vraiment être hypocrite pour reprocher une telle photo au Nouvel Obs.

Bernard1

Quelle alchimie ! Nous voilà maintenant avec des fesses philosophales. Celles-ci devraient faire de l'or.

Madame de F.

Ce qu'on aimerait, pour être tout à fait sûrs d'être un peu à côté du racolage ou rapetissage, c'est une couverture aussi "ingénieuse" avec, je ne sais, les anatomies sans doute exquises de Glucksmann ou Finkielkraut... eux aussi auteurs majeurs.

Catherine JACOB

Ceci étant, il y a quelque chose de véritablement scandaleux dans l'histoire et au point que je souhaite le noter à part d'une première réaction amusée, c'est que le bandeau de la une nous présente à défaut du sempiternel bandeau de Mme de Beauvoir, le voile de Benazir Bhutto !!!

Catherine JACOB

Ça fait assez bizarre de voir nue cette femme de l'âge approximatif de ma grand-mère, qui l'a quelque peu précédée dans le trépas et que je ne peux faire autrement que de comparer mentalement à cette dernière, laquelle avait elle aussi une prédilection pour la toilette au point que, pour lui rendre hommage, c'est revêtue d'une longue jupe de vraie dentelle sur jupon de soie qui a failli faire scandale que, l'heure venue, j'ai accompagné son cerceuil.

Ce qui est assez intéressant à propos de ce 'nu à sa toilette' qui jugé sur des escarpins à talons haut, rectifie sa coiffure, c'est qu'en effet il ne peut que se savoir regardé, vu que dans le prolongement de la porte entreouverte se trouve précisement la glace.
SDB avait donc bien un corps en effet, un corps bien en chair selon toutes apparences et dont les fesses pensent, en effet, à se mettre en scène, comme chez Corneille, organisant le théâtre dans le théâtre...

Véronique

Il faut définitivement être des sottes pour reprocher au NO la photo de SDB.

En plus, la légende consacrée à la photo dit que SDB rigolait quand le cliché a été pris.

"...pour qui a l'oeil aiguisé et l'intuition fine, les fesses de Simone de Beauvoir ne sont pas comme les autres. A l'évidence, elles pensent !"

Philippe, ce sont juste les fesses d'une femme amoureuse qui vient de prendre un bain.

Et c'est vrai que pour une fois on a échappé au sempiternel turban dans les cheveux et à l‘intellectuelle qu‘on imagine froide et désincarnée.

Largentula

Des fesses qui pensent... attention aux idées qui peuvent en sortir...

Désolé...

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS