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17 janvier 2008

Commentaires

DEVINE

Madame Catherine ! Ha ! Votre sens de la supériorité et votre capacité d'insultes voilées vous honorent. Vraiment. Et si même une blonde comprend, alors, merci pour elles. (donnez-moi la couleur de cheveux qui vous convient, j'essayerai de me teindre et de faire mieux la prochaine fois).

catherine A.

@devine
A chacun son crétin. Je ne suis pas sûre que les miens, toute féministe que je suis, soient les mêmes que les vôtres. Je suis même plutôt sûre du contraire. Et au cas où vous ne le sauriez pas, compte tenu de vos fréquentations, il n'y a pas dans la vie que des crétins. Et des crétines. Quant à la parité c'est une chose très simple, même une blonde peut le comprendre : l'humanité est faite non pas de blancs, de verts, de noirs, de rouges, de catholiques, de musulmans, etc. etc. mais seulement d'hommes et de femmes. Vouloir que dans une société Hommes et Femmes aient les mêmes droits et les mêmes devoirs, cela s'appelle la Parité, tout le monde peut comprendre ça. Enfin à quelques exceptions près.

devine

Les "féministes" (et ici je m’adresse à elles) méprisent tellement les femmes qu'elles ont approuvé et provoqué la plus grande insulte qui pouvait leur être faite : la loi sur la parité.
"Puisqu’il y a des idiots au pouvoir, que des idiotes y soient aussi".
La question : à qui pensent-elles ?
Mais, direz-vous, pourquoi les crétins seraient-ils forcément remplacés par des crétines à égalité ? Admettez que c'est une autre question ; tomber en effet dans le problème de savoir s'il y a plus de crétins que de crétines est un exercice que je laisse le soin de pratiquer aux "féministes". Mais si tel était le cas (et pourquoi pas ?) je nous souhaite à nous, homme de peu, que la parité n'existe plus, afin que désormais nous soyons dirigés par de vraies intelligences, dans le gouvernement comme dans les bureaux, bref : partout. Au secours ! "Féministes supérieures", femmes en fait, puisque pour vous, toutes sont comme vous ou devraient l’être, prenez tous les pouvoirs, abolissez la parité, mettez votre excellence au guidon et guidez-nous, par pitié !
Vous n'êtes pas d'accord ? Bon. Alors foutez la paix aux femmes, arrêtez de vouloir les faire entrer dans votre troupeau. Laissez-les "être" avec leurs qualités, leurs défauts, laissez-les s'imposer par leur intelligence si elles le désirent. En assumant les conséquences de leur choix. Toutes les conséquences (sauf celles consistant à gagner moins qu’un homme, si du moins elles assument les mêmes responsabilités, auxquelles elles sont parvenues). Et pensez à celles qui triment par obligation (sinon on ne mange pas, on ne sort pas, on ne part pas en vacances etc.) et qui ne sont jamais à la télé pour pérorer sur la vie des autres alors qu'on est bien au chaud, tranquille, seule, enfin pour la plupart... et que l'on fait état de poncifs pseudo-philosophiques, pour se vendre soi-même et s'auto-satisfaire.
Il y a déjà suffisamment d'hommes qui passent leur temps à nous manger le nôtre, en se nombrilisant, en se gratulant (je n'ose pas écrire les trois premières lettres de ce mot, tant elles me semblent faibles pour qualifier ces hommes), pour que nous ayons à subir la même punition cette fois par des femmes.
Et si vous pensez en réalité que toutes les femmes sont supérieures aux hommes, alors bienvenue au club des crétins qui ont tellement longtemps pensé en sens inverse. Mais après tout c’est peut-être votre plus cher désir.

Pierre-Antoine

Courage messieurs, voilà que les femmes magistrates s'y mettent :
"Un garçon est poursuivi pour outrage devant le Tribunal correctionnel de Bobigny: il a traité un policier de "fils de pute".
Au cours de ses réquisitions emphatiques, la Procureure s’exclame: "Monsieur, le fils de pute c’est vous!"
Les audiences sont souvent pédagogiques."
Sur RUE89 Par Laure Heinich-Luijer (avocate) 11H15 15/05/2007

à quand la distribution des munitions ?

Marie

« …Ecoutant et regardant avec une attention médiocrement soutenue, je me suis reproché, au fil des minutes, de me camper dans une position d'homme classique, rétrograde peut-être, qui s'adaptait avec difficulté à des échanges tenus seulement par des femmes, comme s'il y avait là une incongruité. Ainsi, je trouvais presque étranges des conversations féminines exclusives… »

Eh oui, révélateur, monsieur Bilger.

Les paroles de la chanson de Michel Sardou et de Pierre Delanoë, datant de 1981, « Etre une femme » étaient déjà édifiantes d’une certaine vision.

Il y a quelques billets, vous trouviez héroïque qu’une jeune femme meure pour sauvegarder son honneur. Rester en vie étant incompatible avec l’état de victime. Ce, particulièrement aux yeux de la magistrature….
Sans ôter toute considération à cette jeune femme sauvagement et mortellement blessée, qui, involontairement à fait bouger, depuis, la Loi sur la récidive. On peut constater pour cela qu’à l’occasion, et particulièrement pour ce fait divers, lorsque la victime se trouve être la fille de l’assistant (officier supérieur) du Gouverneur Militaire de Paris, cela aide, beaucoup. Particulièrement encore lorsque le nom de la victime fut également celui de l’ancien Chef d’Etat Major des Armées de France.

Marie

« Je m'avançais avec réticence vers la terre promise du bonheur parfait de l'égalité des sexes et des esprits. »

Quel esprit monsieur Bilger ! Quel régal de vous lire.


« le modèle masculin est à ce point désirable qu'il faille l'imposer à l'ensemble de la communauté humaine. »

Vous oubliez un petit détail, monsieur Bilger, celui que la femme vit dans le monde de l’homme et qu’elle reste encore et toujours sous sa domination, pour beaucoup d’entre elles, encore, pour longtemps.

La femme doit être objet, jolie, agréable à regarder, élégante, fine, intelligente, cultivée mais pas trop, douce, effacée, réservée, dévouée, soumise… peut-être sportive, mais cela dépend du sport ? En résumé, elle doit être parfaite, sans faire de l’ombre à son seigneur et jetable.

La femme n’est pas uniquement qu’avocate, magistrate, médecin, journaliste ou je ne sais quelle autre profession libérale. Toutes les femmes ne sont malheureusement pas à égalité dans la vie, pour une poignée de favorisées combien d’autres souffrent ? parfois en silence.
Partout dans le monde des femmes subissent. Combien sont détruites ? Combien se sentent en prison dans leur propre domicile ?

Quelques exemples du bonheur pour certaines d’être une femme :

Il y a quelques années, dans un téléphérique qui me montait au sommet du Zugspitze, j’ai aperçu une femme toute masquée de cuir. Ce qui me choqua terriblement. Alors que j’en discutais avec un aumônier, ce dernier me confia qu’il avait assisté, de son côté, dans le métro de Berlin, à l’envoi d’une gifle magistrale d'un mari à sa compagne parce qu’un homme lui avait souri, tout en lui cédant sa place assise.
En France, il y a quelques années encore j’ai vu une femme d’origine asiatique, mariée à un français qui servait son mari à table dans le séjour, pendant qu’elle-même mangeait, seule, dans la cuisine !
Quel bonheur d’être une femme, lorsque certains hommes revendiquent juste le droit de sortir la poubelle ! Quel héroïsme de leur part.

Quel bonheur d’être une femme « vendue » à un pervers, qui se voit interdire l’accès à une profession, qui a juste le devoir de faire des « gosses » comme dirait JDR, qui a juste le droit d’être humiliée dans son quotidien, pendant que son « maître » ne respecte même pas son travail ménager et qui, en dehors de ce dernier, doit s’occuper de l’éducation morale, voire religieuse, sportive et/ou musicale et du « soi intime » des enfants, (lorsque cela est possible financièrement) pendant que « monsieur » est installé devant un match de foot buvant des bières, se rend au golf, à une activité sportive (si toutefois elle existe dans le sens convenu), dans des chorales, rencontre des copains ou je ne sais quoi d’autres encore…

Quel bonheur d’être une femme lorsque le digne mari fait dormir en hiver sa femme par -30° toutes fenêtres ouvertes et qu’ensuite monsieur va faire soigner ses angines blanches ! Ou qu’il la confine le soir venu sous les combles avec les souris… Il est vrai que ces dernières font tellement de dégâts dans un intérieur qu'il est important de les localiser !
Quel bonheur d’être une femme lorsque encore ce digne époux relève chaque jour le compteur kilométrique de la voiture pour réserver à sa « belle » l’accueil du soir du Coq. La fidélité étant réduite au calcul quotidien du kilométrage d’un véhicule.
Quel bonheur pour une femme d’être surveillée plusieurs fois par jour par téléphone, de voir le filaire mis sur écoute, puisque certains hommes, grâce à leur réseau, ont toutes possibilités de contrôle sur leur moitié. Et ce n’est nullement une invention.
Quel bonheur pour une femme d’être insultée, de subir, la violence quotidienne, verbale, physique et psychologique, qu’elle finit par ne plus la considérer comme telle, tant elle est coutumière.

Etc, etc, etc, ……

Et la Justice, direz-vous ! A quoi sert-elle ? Eh oui, voilà encore un mot bien évocateur. Qu’il est réconfortant pour la femme de savoir qu’elle peut déposer une plainte à la gendarmerie ou au commissariat de police et ensuite de subir les conséquences et les représailles pour ses enfants et elle-même ! Il n'y a pas de logements d'accueil, le gouvernement envisageant de placer certaines malheureuses dans des familles d'accueil !!!
Il y a encore des magistrats qui considèrent qu’une femme qui n’est pas morte n’a pas besoin de se plaindre.
Le Procureur de Senlis, changé depuis, ne pourra pas l’invoquer pour Anne-Lorraine. A moins qu’une folie soudaine soit alléguée ? Sait-on jamais.
Quel bonheur en effet d’être une femme dans un monde de misogynes et de machos qui barrent aux femmes les portes du Parlement. Et pour cause. La femme objet pourrait se rebeller et retoucher des lois qui leur sont tellement favorables, sur « papier ».

Barbara

J'espère ne pas trop froisser Philippe Bilger en assurant avoir trouvé les commentaires plus intéressants que son billet. C'est vrai que la place des hommes et des femmes dans la société, les relations qui se tissent (ou les affrontements) sont vitales.
Je suis femme, mais je pense que les féministes ont fait beaucoup de tort. Parce qu'elles ont ancré les relations entre hommes et femmes sous la forme d'un combat. C'est vrai qu'il y avait des inégalités. Mais vouloir établir une sorte de suprématie féminine pour prendre sa revanche de siècles d'oppression masculine... Je suis persuadée que la société ne trouvera son chemin que du moment où chacun sera persuadé qu'hommes et femmes ont des qualités différentes mais également utiles et que l'affrontement est stérile alors que la coopération porte du fruit. Une société aux valeurs uniquement féminines, de même qu'une société aux valeurs uniquement masculines, court à sa perte. D'ailleurs tout individu possède des qualités masculines et féminines.

Catherine JACOB

Catherine A.
"que par contre je suis sûre qu'avoir des seins ne donne aucun talent particulier pour faire la vaisselle"

C'est même le contraire dès lors que par exemple le poids de cet ornement si fascinant pour ces messieurs risquerait de nous faire plonger dans l'évier, tandis qu'un bon volume des organes génitaux externes que certains arborent avec ostentation ne saurait que contribuer à la meilleure stabilité possible au cours de cet exercice physique qu'est aussi... la plonge !

Grain de poivre (après réflexion)
"comme je le disais à un de mes neveux, polytechnicien, qui cherche à se marier et craint de ne pas trouver la femme idéale "
Ne serait-ce pas finalement, celle qui saurait montrer suffisamment souvent la version la plus sympathique d'elle-même ?

Catherine JACOB

Grain de Poivre
«Pour ce qui est de pisser debout, je répondrais à Catherine A. que c'est une question d'entraînement. On peut même viser, eh oui. Ce savoir est un reliquat de mon enfance africaine. »

Ce savoir était aussi paraît-il celui de mon arrière grand-mère lorraine. Détrompez-moi mais puisque j'ai affaire à une moderne spécialiste de la question... il s'agit bien d'aller dans le jardin et purement et simplement d'écarter suffisamment les jambes de façon à ne pas trop éclabousser ses jupons ?

Ludovic Lefebvre
«Je redeviendrai Tristan quand Yseult sera de retour, »
Attention à Morgane...

Ludovic Lefebvre

J'envie grand-papa qui revenait du travail et dégustait ses coquilles saint-Jacques gratinées sous le sourire de ma grand-mère heureuse de nous régaler. Lorsqu'il avait la grippe, il n'était pas seul à la maison, vous savez comme nous les hommes sommes sensibles à la maladie et la solitude. Ma grand-mère mettait des sachets de lavandes fraîches dans ses armoires, préparait ses confitures, sa crème de cassis, ses harengs marinés, elle-même. Le rôle doux de la femme était une assurance, un accompagnement, un but à la vie, un réconfort en échange, nous assurions le gîte et le couvert, nous protégions moralement et physiquement notre famille. L'homme renonça à être homme, peut-être à cause des deux dernières guerres mondiales et leurs horreurs, peut-être sous l'influence des trotskistes et autres faiseurs d'opinion. Les femmes se mirent à se laisser mener par le bout du nez par les plus connes d'entre elles. Il paraîtrait que nous sommes passés de l'ombre à la lumière et pourtant, je sens les ténèbres de l'inhumanité me glacer la moelle épinière, notre monde manque cruellement de chaleur humaine et bienheureux l'homme qui a encore une épouse à ses côtés à la place d'une chienne de garde toujours prête à mordre, avec la guerre fémino-masculine toujours dans un coin de la tête.
Les femmes d'aujourd'hui ne me donnent plus envie d'être Cyrano, d'être Casanova, d'être Roméo, d'être un chevalier... ça tombe bien, ils viennent (sans rire) de sortir les sacs à main pour homme et les caleçons en dentelles... jusqu'à quel ridicule allons-nous encore descendre dans cette féminisation de la société ?
Il fut un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître, pas forcément à Montmartre avec du Lilas où les précieuses qualités des hommes étaient reconnues et encouragées au même titre que celles des dames.
J'ai été comme notre cher Jean-Dominique un féministe convaincu, elles n'étaient jamais contentes, de plus en plus revendicatrices à mesure que j'étais de plus en plus soumis, voire liquide, acceptant l'inimaginable par bonne volonté qui était prise pour de la bêtise, une que j'aimais plus que moi m'a appelé un soir me disant qu'elle passait la nuit avec un autre homme, en riant comme le dernier des porcs, des goujats n'auraient osé le faire, me laissant tremblant de haine, de désespoir ! J'aurais aimé savoir quitté ma courtoisie, mon éducation pour la dérouiller lorsqu'elle revint vers moi, plus fière que tout... je l'ai refusé alors que je l'adorais encore parce que je n'avais pas la force de revivre cela un jour.
Je redeviendrai Tristan quand Yseult sera de retour, en attendant les femmes sont devenues à mes yeux et par leur comportement des hommes comme les autres.
Notre société a un besoin vital de qualités masculines que les hommes peut-être plus que les femmes répudient.
Vous remarquerez enfin pour ceux qui sont formés en psychanalyse que dès qu'il s'agit d'un homme, c'est toujours l'huma qui est amoindri sur le femina comme si cette partie masculine devait être honteuse, mauvaise et la population court comme un seul homme féminisé dans ce sophisme réducteur. Pas étonnant, la société est maintenant faite pour les médiocres et ils n'ont pas envie de lâcher les rênes.

Et pourtant qui, au fond de lui, n'a pas envie de ressembler à ces héros de jadis, à Gabin, à Bruce Lee, à Hemingway ? Ou plutôt qui a envie de ressembler à Gérard Miller ?

ps : Je continuerai toujours d'écrire dans l'humour, la causticité, la gravité et la vérité... parce que j'adore cela. Toute cette pléthore d'émotions qui nous fait pleurer, rire, être choqué, être touché par la grâce et la beauté, qui s'entrecroisent, se mêlent. Cela paraît naturel, spontané, essayez, vous vous rendrez compte que c'est loin d'être si facile qu'il n'y paraît, qu'il y a du travail derrière, beaucoup plus que de recopier des citations de grands auteurs où reprendre le mémoire du sociologue du moment.

Grain de poivre

Pour les jouets, je ne peux constater qu'une chose, la petites filles préfèrent les poupées et les petits garçons les ballons et les petites autos. Ma petite-fille âgée de quinze mois s'est précipitée à Noël sur une poupée, je ne pense quand même pas qu'elle ait déjà la cervelle lavée. Quant à mes petits-fils, ils ne se servent des poupées que comme mannequins de leurs jeux "de garçons". Pour ce qui est de pisser debout, je répondrais à Catherine A. que c'est une question d'entraînement. On peut même viser, eh oui. Ce savoir est un reliquat de mon enfance africaine. Plus sérieusement, Philippe, et comme je le disais à un de mes neveux, polytechnicien, qui cherche à se marier et craint de ne pas trouver la femme idéale : "Trouves-en une gentille mais surtout qui ait de la conversation." Il me semble que c'est en effet une qualité indémodable, asexuée et tellement séduisante !

Parisot Catherine

Chalut la Compagnie !

A Philippe,

« Rêver de la femme restera toujours, en un sens, mieux que dialoguer avec elle. Pour l'admettre, il lui suffira de ne plus se fuir mais de se ressembler. »
Si je puis me permettre, c’est idem pour les femmes vis à vis des hommes du moment qu’on reste dans le registre des fantasmes qui exaltent le rêve, la libido et la soif d’aventure ( au sens large, pas au sens extra conjugal, j’me comprends).

Puis, lorsqu’il y a rencontre de deux « espèces » qui se reconnaissent et se parlent d’égal à égal, deux bipèdes tout simplement, avec chacun et chacune ses qualités et ses défauts, ben, il n’y a plus de rêve mais une réalité tout aussi agréable à vivre ; Il faut juste faire des efforts pour trouver ses marques.
Si une femme ou un homme nous paraissent insondables ou trop éloignés de nos valeurs, goûts et entendement, cela peut signifier dans l’ordre :

-Que la construction de la personne en face, par son propre vécu, est trop différente de la nôtre (expliquer à Untelle que son souci du paraître n’est que superficiel par exemple, qu’il y a aussi le cœur et la tête …)

-Que la personne ou nous-même n’avons aucun intérêt à y mettre de la bonne foi et que l’un ou l’autre voire les 2 campent sur un non-dialogue mais une volonté farouche de convaincre l’autre.

Moi, je considère l’individu avant son appartenance sexuelle.
Il n’y a pas de cons sur Terre : juste des parcours différents, que l’on soit femme ou homme.

A Jean-Dominique :

« mes très chers frères, que je puis dire de toute mon âme de féministe professionel, patenté et, accessoirement exploité à fond de fond la caisse : elles nous les brisent, elles nous les cassent et qu'heureux étaient les temps où tout ce petit monde la bouclait, les yeux baissés, en attendant qu'on veuille bien lui coller un onzième gosse dans le tiroir ! »

Je mets ces propos sur le compte de la légitime déception d’avoir subi une relation douloureuse. Et de l’humour pour dissimuler de la peine, un constat d’échec avec une femme. Toutes les femmes ne se ressemblent pas car chacune est un individu à part entière. Parallèlement, le nombre de femmes qui pourraient se plaindre de leur empathie stérile et destructrice vis à vis de ces messieurs, il y en a sûrement une tonne !
D’être floué dans le cadre d’une relation amoureuse n’est pas l’apanage des hommes… féministes ou non !

A catherine A

« que je ne crois pas que les féministes veuillent ressembler aux hommes ; perso j'envie à ces derniers la chance de pouvoir pisser debout, ce qui est rudement pratique quand une envie vous prend, par exemple au bord d'une route »

c’est en effet une réflexion qui bien souvent a été la mienne.
La morphologie d’un homme semble bien + pratique. Faite pour « avancer », «bâtir » ! Mais nous compensons par la ruse et nous adoucissons les angles par notre douceur et notre charme !
Même les féministes en usent pour parvenir à leurs fins.

Je plaisante, bien entendu.


A Mad :

« En bref, il faudrait déjà assumer son statut de femme avant de revendiquer un statut masculin... »

Ben, j’ai pas compris. Personnellement, j’ai ni besoin du statut de femme ni de celui de l’homme mais de celui de citoyenne.
Ok, trop facile ! Sérieux, Mad, pourquoi souhaiter séparer les 2 statuts, troquer l’un contre l’autre ? A l’inverse, pourquoi croire que la femme tend à acquérir les deux ?

A tous :

La lutte pour le pouvoir entre hommes et femmes : les armes des uns contre celles des autres.
Ouais...Certaines féministes desservent cette condition féminine qu’elles disent vouloir pourtant servir !, par leur franc-parler ( le seul mérite c’est l’adjectif de ce mot ) en voulant imiter le langage de certains hommes !

Société occidentale : Je pense que les femmes sont tout aussi intéressées par la femme –objet ( Top Model et Cie) que les hommes le sont. Le besoin de plaire et de séduire ( d’où l’achat en masse de certaines revues pour ressembler à Miss Monde ) mène à une forme de rivalité entre elles. Cette course à qui pourra briller le + démontre que la rivalité ne se fait plus entre hommes et femmes mais entre femmes et femmes. Mettez des femmes rivales entre elles et c’est lamentable, c’est pitoyable !
Wonder woman des mensurations canon ou Wonder woman des grandes idées, à vos marques, prêtes ? Partez !
Et l’homme ( viril, aha) comptera les points et fera son marché.

Tout ça pour les hommes !! Ra, cela fait femelles et mâle dominant, non ?


Dans certains pays, les femmes ne cherchent pas le pouvoir mais uniquement à être respectées dans leur chair et au nom des droits de l'homme. Nos considérations d'occidentaux "intellectuels" semblent si éloignées de leur besoin prioritaire de se protéger.


Cher Philippe, je vous souhaite ainsi qu’à vous tous un super week-end !

Et je vais réfléchir sur ces mots : « Il n’y a pas pire sourd que celui (ou celle !!) qui ne veut pas entendre ! »…

Amitiés.

Catherine JACOB

En fait de modernité, nous nous apercevons que les sept sages du Bosquet de Bambou, les tenants de la 'conversation pure' [http://fr.wikipedia.org/wiki/Xuanxue] se sont transformés tel Tirésias - qui du temps où il était serpent a connu les deux versants de la sexualité, le féminin et le masculin - en aréopage féminin accueillant comme septième membre la lauréate de la septième bourse Cioran pour un essai écrit au bout d’un an d’expérience en tant qu’agrégée (donc non soumise à un stage professionnel aussi long que les capésiens, qui plus est inclus dans la dite première année) de lettres modernes, et paru en 2005 alors que l’auteur été âgée de 29 ans (ce qui implique une agrégation obtenue vers 27/28 ans quand le père de mon fils, notamment, s’est retrouvé agrégé à 23 ans sans passage par la case prépa.), et expérience obtenue dans un lycée d’Epinay-sur-Seine.
Ce premier essai, remarqué, porte le titre « Nos Enfants gâchés ; petit traité sur la fracture générationnelle », il est paru en mars 2005 et la bourse qui s’inscrit dans ce même esprit de remise en cause des idées reçues (en l’espèce : le « retour du macho », donc dans le cadre de la récidive…), a été obtenue sur un projet portant sur Simone de Beauvoir dont nous fêtons le centenaire comme chacun sait sur ce blog où son fessier pensant a fait des gorges chaudes !!
Arf ! Arf !

(Notons à toutes fins utiles que « pour postuler à la prochaine bourse Cioran, d’un montant de 18 000€ , les candidats doivent vérifier leur éligibilité auprès du bureau des auteurs et déposer leur dossier complet au Cnl avant le 15 février 2007 »
Contacts :
Florabelle Rouyer, chef du bureau des auteurs.
01 49 54 68 30 - [email protected]
Luce Paquereau, chargée de l’instruction des dossiers.
01 49 54 68 37 - [email protected] )

On lira qu' « Elle analyse dans ce traité de fracture générationnelle [concept qui ne doit sans doute rien à personne] « la rupture de transmission culturelle qui affecte les sociétés occidentales et les prive de toute inscription dans une histoire et une civilisation. » Autrement dit si je lis bien, nous sommes devenus incapables de transmettre notre culture occidentale à nos enfants, les condamnant à s’inscrire dans une idée très novatrice de tabula rasa sans doute multiculturelle nous enseigne cet essayiste sans enfants qui semble continuer d’enseigner comme PRAG dans un établissement d’enseignement supérieur supérieur ( prof. De culture au Pôle universitaire Léonard de Vinci (Nanterre).?!) tout en étant en charge de la rubrique éducation à Marianne et en étant déjà en mesure de proposer à « M(me) le Président, si vous osiez... - 15 mesures pour sauver l'école » de ces élèves auxquels elle n’enseigne déjà plus !!

Personnellement j’admire la capacité à apprendre son métier d'enseignant tout en portant simultanément sur son jeune public un regard critique mais aimant de vieille institutrice capable d’en remontrer à l’ensemble de ses collègues quand la réflexion sur la pratique ne saurait venir utilement que relativement tardivement. Mais qui suis-je pour dire cela? Personne ou presque puisque pas même féministe, juste une mini philosophe toujours à la traîne du progrès !!

Arf, arf, arf...

Bernard1

@Madame de F.

"La meilleure période pour moi a été celle de l'enfance ou toutes les pré-indications sexuées étaient inagissantes ;"

Et non... Dès la naissance on vous habille en rose ou en bleu...

Quant au féminisme, je ne savais pas que ce courant d'idée était encore d'actualité. J'ai bien essayé de le comprendre à travers Simone de Beauvoir, Elisabeth Badinter, Sylviane Agacinski et bien d'autres du 3 voire du 4 ème sexe, mais je suis resté sur ma faim face aux différents courants d'idées de ces dames ou "dames" dont le rêve de certaines est de créer une gynécratie et de faire admettre comme seules références masculines : Farinelli et Abélard.

MAD

En bref, il faudrait déjà assumer son statut de femme avant de revendiquer un statut masculin...
Le combat pour une égalité "parfaite", me paraît sur beaucoup de plans largement dépassé. N'est-il pas passionnant de cultiver la différence des genres et d'aspirer à la complémentarité ?

catherine A.

En vrac et en courant d'air faute de temps...
Je vous fais grâce de la condition des femmes dans de nombreux pays, soumises, battues, violées, excisées, privées d'instruction et j'en passe. Dans tous ces pays où naître femme est une telle malédiction que nombre de bébés-filles sont tués dès leur naissance, d'abord un blog n'y suffirait pas mais surtout la situation de ces femmes est si terrible que l'évoquer, confortablement installée derrière mon ordinateur me dérange.
Certes nous n'en sommes pas là en France même si les mariages forcés existent toujours, et l'excision, et ces si mal-nommés "crimes d'honneur", dans une indifférence à peu près générale.
Aussi, je vous dirai Philippe qu'être féministe c'est peut-être simplement vouloir que les deux sexes qui forment l'humanité aient les mêmes chances et les mêmes devoirs.
-que je ne crois pas que les féministes veuillent ressembler aux hommes ; perso j'envie à ces derniers la chance de pouvoir pisser debout, ce qui est rudement pratique quand une envie vous prend, par exemple au bord d'une route.
-que je ne suis pas persuadée non plus qu'elles se voient en pur esprit.
-que par contre je suis sûre qu'avoir des seins ne donne aucun talent particulier pour faire la vaisselle et qu'être doté d'un phallus ne rend pas forcément malin.
-que les femmes ont le droit à la bêtise, à la prétention, même si elles l'exercent moins que les hommes (j'entends les hurlements... mais non, je rigole... enfin pas tout à fait quand même).
-que certaines femmes me donnent envie de les étrangler. Certains hommes aussi. Beaucoup plus souvent d'ailleurs...
-que diverses expériences donnent raison à la théorie de Caroline Fourest, au point que dans certains pays on revient à des classes exclusivement de filles pour qu'elles puissent s'exprimer sans que leurs camarades garçons pouffent dans leur coin...
- que les femmes blondes ne sont pas forcément connes.
-que de toute façon, il n'y a pas que le QI dans la vie.
-que... que...
- et que Philippe, vous avez, je vous le confirme encore, des progrès à faire pour devenir "un homme exemplaire". Heureusement !

Allez, pour sourire, cette réaction de deux Papous qui ont passé il y a deux ou 3 ans deux mois en France :

"Ils sont intarissables sur les femmes françaises. D'abord, première remarque de Palobi, elles sont travailleuses et gratuites, ce qui lui paraît enviable quand on sait qu'épouser une femme papoue coûte au minimum une trentaine de cochons. Evidemment, poursuit Mudeya, quand on l'a payée, on la domine. On a non seulement acheté son visage, ses jambes, ses bras, sa poitrine, mais aussi sa force de travail, et tout son temps. Elle doit s'occuper des enfants, des cochons, du feu et de la maison. Tandis que chez vous... Elles sont beaucoup plus libres, note-t-il. Elles vont et viennent, elles savent écrire et conduire une voiture, elles sont chefs dans des bureaux, elles décident... Elles n'ont pas de barbe ni de pénis, mais elles se comportent en hommes ! Et cela m'inquiète pour notre avenir. Comme les Blancs nous influencent toujours, j'ai peur qu'un jour nos femmes, trop instruites, veuillent aussi devenir nos chefs. Alors ce serait la fin, car elles ne voudraient plus jamais épouser des cultivateurs et des primitifs comme nous."
Alors JDR ( vous m'avez fait beaucoup rire ) vite, filez en Papouasie car ici, je vous le confirme, les bonnes femmes vont encore, je l'espère, "vous les casser" :-)

dab

Dans l’Est Républicain du 10 juin 1998, donc trente-deux jours avant la brillante victoire des Bleus lors du Mundial de 1998, Françoise Giroud, qu’on ne présentait plus depuis longtemps, est interviewée par Michel Vagner. Il y est question de foot naturellement mais aussi des femmes. Cela donne, pour une petite partie de l’interview :

MV.- Les femmes, vous le savez, seront minoritaires devant les écrans...

FG. -« Les femmes en général n’aiment pas le jeu. Elles pensent que les hommes sont infantiles pour se passionner comme cela. C’est peut-être parce qu’on ne leur explique pas. »

MV. -Comment leur feriez-vous comprendre l’intérêt d’un match ?

FG. -« Si elles ont à côté d’elles un homme convenable, qui ne leur demande pas de se taire ou d’aller leur chercher un verre, il leur commentera ce qui se passe sur le terrain. Au football, une fois qu’on a compris on se passionne. »

MV. - Aimez-vous Jacquet ?

FG. -« Je n’ai pas très confiance en cet entraîneur qui n’entraîne rien du tout, me semble-t-il. »


La suite, nous la connaissons, 32 jours plus tard, Aimé Jacquet était porté en triomphe .

Mon avis est que cette femme aurait beaucoup gagné, ce jour-là, à avoir à côté d’elle un homme pas du tout « convenable » qui lui intimât de la fermer. La cause féminine y aurait gagné aussi.
Françoise Giroud était alors et pour l’événement (le Mundial 98) critique de télévision au « Nouvel Observateur », dont il a été question sur ce blog dans la note du 6 janvier 2008 « Des fesses qui pensent ! »

Catherine JACOB

«Le problème réside sûrement dans l'homme imparfait que je suis. »

J'ai appris à mes dépens que l'imperfection est une bonne chose. Ayant demandé un jour à mon époux: «Mais qu'est-ce que tu me reproches à la fin?» Je me suis attirée la réponse suivante: «Tu es trop parfaite !» Qui l'eût cru !
Depuis, et même si ce n'est plus à l'intention du même, je m'applique avec délices à être moi-même, et si vous saviez ce que c'est reposant ne serait-ce que de se taire, quand vous avez la juste réplique sur le bout de la langue mais que vous en abstenez, vu que la vie courante n'a pas à être transformée quotidiennement en salle d'audience pour être vivable...
Restez donc imparfait, plus que parfait vous n'auriez plus de blogueurs qui pourraient s'imaginer contribuer de façon intéressante...
Rikyû le Maitre de Thé l'avait bien compris qui juste avant l'arrivée de ses invités secouait les arbres du jardin pour parsemer de feuilles mortes cet espace qu'il venait de balayer lui-même très soigneusement avec application... La perfection glacée du cercle fermé n'a rien d'accueillant en effet, ni de longtemps supportable, et de même en ce qui concerne l'ensemble des individus du corps social.
Quel besoin aurions-nous des avocats généraux en effet si nous étions tous parfaits ! Et aussi plus sérieusement, que serions-nous si l'image du crime haïssable ne nous était pas régulièrement présentée ? Ne serions-nous pas en effet tentés de l'inventer au lieu de nous appliquer à nous en détourner tels Jason combattant Méduse à travers l'image réfléchissante de son bouclier... ? Cette foule vorace qui tue et punit par procuration, doit donc également apprendre à respecter dans son image déformée l'Homme en tant que tel, son semblable, son frère, à peine à terme de devoir se retrouver à s'autophagociter dans les sombres cachots de nouveaux goulag où pourraient être amenés à devoir croupir les images déformées dans lesquels un Guide ne se reconnaîtrait pas !

Madame de F.

Comme d'hab dans les médias : la sphère de la pensée (pensée convenue, of course) est d'essence masculine, la femme est mise à contribution mais finit par y faire illustration, sauf à possèder un fort ascendant.
La meilleure période pour moi a été celle de l'enfance ou toutes les pré-indications sexuées étaient inagissantes ;
après, vivre dans l'espace-temps des valeurs principalement masculines à été de développer une adaptation, alors que les hommes y évoluent dans leur "jus".

Jean-Dominique Reffait

Moi j'ai été féministe pendant près de 30 ans, oh ça, j'ai été un étudiant féministe modèle, un compagnon de lit féministe attentif et doux et respectueux, un mari féministe, avec ménage, repassage, couches et biberon à stricte moitié, un divorcé féministe de belle eau, mais tu fais comme tu veux ma chérie, c'est ton choix, je le respecte, tu veux quitter Paris pour un poste top en province, je suis, ta carrière d'abord, c'est ainsi donc, mes très chers frères, que je puis dire de toute mon âme de féministe professionel, patenté et, accessoirement exploité à fond de fond la caisse : elles nous les brisent, elles nous les cassent et qu'heureux étaient les temps où tout ce petit monde la bouclait, les yeux baissés, en attendant qu'on veuille bien lui coller un onzième gosse dans le tiroir !

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