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10 janvier 2008

Commentaires

Duval Uzan

Bonjour
Finkielkraut sera de retour sur France Culture très bientôt.
Ce qu'il nous a manqué !
Duval Uzan

Pierre L

Certains débordements sont indignes, soit. Mais quel rapport entre la vision développée par AF de ce que devrait/pourrait être une politique de civilisation menée par Nicolas Sarkozy et les idées d'Edgar Morin ? Il me semble que ce dernier applique le concept de politique de civilisation à une politique globale (de gouvernance mondiale ?) à la hauteur des enjeux planétaires fondés sur l'humanisme et l'écologie ! Rien à voir avec un projet purement "hexagonal" : n'y a-t-il pas là une sorte d'imposture, de la part d'AF, sur le plan intellectuel ? Voire un contre-sens, dans le message présidentiel tel qu'entendu par l'opinion, comme si la France incarnait la civilisation, et d'autres le barbare ? (d'autant plus que Morin est clairement critique à l'égard de la politique étrangère et à la politique migratoire du guvernement).

Véronique

@ Olivier

Ce que vous écrivez à mon propos est injuste.

Rien ne vous empêchait de contester ce que j'ai exprimé concernant les bibliothèques des prisons en attirant l'attention sur des conséquences ou des incidences que je ne suis pas à même de pouvoir appréhender.

Vous pouviez le dire.

Avec pondération, calme et pédagogie.

Vous ne l'avez pas fait.

J'ai mentionné, à plusieurs reprises, que ce que j'écrivais faisait suite à un rapport que je venais de lire du CNL qui met en évidence l'insuffisance de l'utilisation de l'outil informatique dans ces bibliothèques.

En aucun cas, il ne s'agissait pour moi d'imaginer même une fraction de seconde l'idée d'une traçabilité de la lecture. Et ce, quelle que soit la bibliothèque.

Pour le reste, votre propos est injurieux.

olivier-p

@ sbriglia :

Détrompez-vous, atterrissez : "j'y suis" - un petit peu, au moins.

Le sarkozysme n'est pas qu'une trop évidente faute de goût. C'est d'abord une méchanceté, un battement de mains à la souffrance des autres.

sbriglia

@olivier

Vous n'y êtes pas du tout, Olivier...

Pour lire Véronique depuis de nombreux mois, sans la connaître particulièrement, je ressens tout le contraire de ce que vous lui imputez à tort...

Ce que vous avez écrit est excessif : Véronique est, parmi les commentateurs(trices) de ce blog, certainement la plus mesurée...


olivier-p

Véronique :

Non, madame, relisez votre propre texte, et vous verrez poindre cette chose-là.

Entre vos désirs de coercition des autres, désirs noirs, mais désirs incandescents d'en découdre avec les plus pauvres et les plus fragiles, désirs de punir toujours plus, plus profondément, plus durablement, et un nombre toujours croissant de citoyens,

et votre appétence, par ailleurs, pour le perfectionnement de techniques de traçabilité appliquées à la lecture, c'est-à-dire à la pensée, et notamment dans les bibliothèques de la pénitentiaire,

et aussi, et surtout, votre désir tourmenté, et dix fois répété, d'abolir TOUT ce qui a pu façonner un ordre "avant vous", et qui aurait pu vous freiner,

c'est là, à ce croisement de la pulsion farouche, du pouvoir politique débridé et de la technologie galopante, une perspective proprement effarante que vous nous offrez.

Et Finkielkraut n'est pas, ne sera pas des vôtres.

Marie à Bernardun

@ Bernard1

« Aujourd'hui on est catholique par superstition et non par conviction(s) ou alors les lieux du culte sont devenus les derniers endroits à la mode où il faut être vu. »

Permettez-moi de ne pas être de votre avis, monsieur Bernard. Je crois que l'éducation à son importance et que par ailleurs il faut, peut-être, être habité d'une petite flamme qui brûle ou qui s’éteint. La religion a eu son importance en France, certes, à une époque où l’on prédisait l’enfer à ceux qui ne recevaient le baptême. Leur interdisant, par effet, l’accès au cimetière. Aujourd’hui, il me semble que ces crédulités sont dépassées. Il y a, fort heureusement, encore des croyants même si pour quelques autres, la religion est d'abord commerciale.

Beaucoup ne connaissent pas la Bible, simplement les sacrements. En particulier pour « recevoir des cadeaux » à l’occasion de la Profession de Foi, par exemple. Cela n’empêche pas quelques-uns de se rendre aux offices les plus représentatifs : Noël, Pâques, pour les divers sacrements : baptême, mariage, (même pour une bénédiction), communions, confirmation, etc... et de vouloir faire enterrer leurs proches après un office des morts.

Cependant, la religion, en dehors d'une tradition, est aussi un engagement qui implique des devoirs. En particulier ceux de se rendre aux offices religieux (c’était d’ailleurs bien pour cela que le dimanche était journée de repos), au catéchisme et de respecter la fidélité.
Cette dernière condition a fait fuir beaucoup d'individus qui ne veulent pas se voir imposer des entraves à leur libido. Ce n'est pas pour rien que le Coq est l'emblème de la France.

Il y a quelques années, j’ai assisté personnellement au refus d’un religieux de baptiser un enfant parce que les parents ne s’engageaient pas, par la suite, à l’envoyer au catéchisme. Peut-être que depuis, ils ont contourné « l’obstacle » et qu’ils firent baptiser leur enfant : ailleurs !

Lorsque, enfant, je me rendais à l’église, dans une campagne de France, on y trouvait alors des chaises et des bancs. Sur les chaises étaient inscrits les noms des notoriétés du village qui s’y installaient lorsqu’elles allaient à l’office du dimanche. Pour se faire voir, peut-être aussi, comme vous le dites si bien. Mais n’était-ce pas à la classe dite « supérieure » de montrer l’exemple à leurs gens ou au peuple ? Les bancs étaient réservés à leurs gens ou autres paysans. Il était de bon ton, pour l’occasion, de s’apprêter et de porter ses plus beaux atours, les habits du dimanche. S’habiller pour l’office étant une marque de respect envers son Dieu. Les paysans repartaient ensuite vaquer à leurs tâches. Coutume qui remonte, certes, à bien loin dans le passé. Mais qui se pratiquait encore il n’y a pas si longtemps que cela.


Par ailleurs, je reconnais que si j’avais quelques années de moins, j’aurais aimé aller vivre dans un kibboutz, au bord du lac de Tibériade, mais hélas, il y a un âge limite pour y entrer. Le style de vie est particulièrement conforme à la solidarité. Cela change.


Désolée pour mon trou de mémoire et pour ne pas me souvenir du nom d'un certain écrivain.

Patrick PIKE

A Catherine Jacob
Merci pour votre brillante analyse. Souffrant effectivement de scotomisation, que je croyais être due à mon âge, je m'aperçois qu'en fait, en plus de mon champ visuel, mes neurones sont également perturbés. Ce qui n'est pas rassurant.

Toutefois, voulant vaincre cette affection au péril de ma raison, j'ai relu plusieurs fois votre commentaire pour enfin découvrir que l'âge n'en est pas fatalement la cause, qu'elle peut survenir également chez plus jeune et plus affiné que moi, mais aussi peut, délibérément, être une ruse consciente ou non. Ce qui me rassure.

Laurent Dingli

@ Patrick Pike,
Je condamne évidemment ces imprécations qui ne font pas avancer le débat ; ce ne sont que de vains procès en sorcellerie.
Cependant, en lisant rapidement votre prose, j'ai constaté que vous n'étiez pas vous-même avare de formules excessives, pour ne pas dire simplistes. Le principe de précaution affirmé dans la charte de l'environnement, elle-même adossée à notre constitution, n'est pas "cette ânerie technocratique qui met un frein à toute découverte" - pour reprendre vos propres termes. Je crois qu'il ne serait pas correct vis-à-vis de notre hôte d'ouvrir un débat sur un thème qu'il n'a pas abordé, je me contente donc de vous renvoyer à l’article de Madame Corinne Lepage sur la question, intitulé « OGM et clause de sauvegarde », article dont je partage toutes les conclusions.
http://corinnelepage.hautetfort.com/

Marie

« Le temps de penser »

chaîne LCP
Invité : Alain Finkielkraut
Video séances de rattrapage ou rediffusion :
Vendredi 18 janvier 2008 à 20 H
Samedi 19 janvier 2008 à 9 H 30
Dimanche 20 janvier 2008 à 5 H 30

« L’homme n’est ni l’esclave de sa race, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation.
Ernest Renan.

Véronique

"...après avoir vanté la traçabilité des lectures et des lecteurs en bibliothèques."

Figurez-vous, Olivier, que les logiciels de statistiques de prêts ne sont pas nominatifs.

Figurez-vous que ce qui nous intéresse, ce n'est pas qui lit quoi. Mais qu'est-ce qui est emprunté et ce qui ne l'est pas.

D'autre part, figurez-vous également que notre métier est encadré par une déontologie qui nous interdit de divulguer ce que consulte, écoute, lit ou emprunte un particulier.

La loi informatique et libertés existe et est appliquée.

Il n'y a pas si longtemps, une Madame m'a demandé ce que Monsieur avait emprunté. Madame voulant s'assurer que les livres qu'elle disait souhaiter emprunter pour Monsieur ne feraient pas doublon avec un emprunt précédent de Monsieur.

Madame, très en colère, a retrouvé Monsieur sans évidemment avoir obtenu la moindre information. Mais avec les informations que je viens de vous donner.

 Cactus O. occis mais point gêné .

"@ Véronique
Vos commentaires sont toujours oxygénants."
nous conte Laurent !

ce doit être à cause de tous ses hooooooo-là là et ailleurs -! ( ceci étant considéré comme un compliment au fait, Dame Véronique; Sissi !!! )

Patrick PIKE

@Laurent Dingly
Vous me rassurez, car suite à quelques notes publiées sur d'autres blogs concernant la "diète" de José Bové, j'ai eu droit à quelques volées de bois vert de la part de certains fanatiques, comme vous dites, allant jusqu'à me prédire, ainsi qu'aux scientifiques abondant dans mon sens, un procès pour crime contre l'humanité.

Je vous jure que c'est vrai !

Dois-je me mettre sous l'aile protectrice de M. L'Avocat Général ou sous la vôtre ?

olivier-p

Il est amusant de lire que la soldatesque sarkozyste soutient l'idée de dissidence,

...après avoir vanté la traçabilité des lectures et des lecteurs en bibliothèques.

Véronique

@ Laurent

Merci pour votre appréciation.

Pour mes commentaires des notes de Philippe, j'essaie toujours de me rapprocher au plus près de ce que je pense.

J'écris le verbe rapprocher. Car souvent l'exercice reste périlleux : le commentaire nous renvoie à nos propres contradictions, dilemmes et insuffisances.

Nous pensons être assez au clair sur une question. La note ouvre des perspectives ou renverse les choses. Les commentaires des uns et des autres élargissent la donne.

De surcroît, je m'attache à être cohérente avec moi-même. Et là ce n’est pas gagné tous les jours. Par ailleurs l’écriture oblige à un retour sur ce que, spontanément, on peut penser d’une question.

L'oxygène, la respiration... c'est l'espace de liberté que ce blog permet. Philippe partage en live et en extérieur sa propre réflexion.

En fait, j'essaie juste d‘appliquer, au moins mal, sa méthode de réflexion.

Marie

«… On crache sur les morts en les hiérarchisant et en riant sur elles. Le pire est sans doute que ces dérives s'effectuent au nom d'une morale de pacotille…. »


La culture, la connaissance, la politesse, l'exactitude, le respect, le savoir-vivre, ne seraient-ils que rigueurs de rois ? Souvenirs d’une lointaine éducation peu à peu évanescente ?

Un bonjour ne se dit pratiquement plus, parfois même au sein d’une famille. L’annulation d’un rendez-vous ne s’excuse plus. La discourtoisie au volant est coutumière, voire agressive. Le verbiage argotique (à peine compréhensible) domine le discours cohérent d’une langue nationale. Le jeu vidéo remplace le livre et le jeu en réseau celui de la sociabilité…
La vulgarité et l’immoralité un bastion de la civilisation actuelle. Sans oublier la profanation des tombes et des cimetières qui est devenue une action presque courante.

Une langue évolue, une société aussi mais à quels prix ?

Il est loin le temps des comiques de la « boîte à sel », des Francis Blanche, Bourvil, Fernandel, Pierre Doris, Fernand Raynaud… qui, avec beaucoup de subtilité et d’intelligence, jonglaient lors de sketches avec notre belle langue française. Aujourd’hui, place est faite à la vulgarité, parfois même à la méchanceté gratuite… L’heure est à la parodie, à l’imitation caricaturale, aux moqueries… renforçant ainsi ce sentiment d’importance que se donnent leurs auteurs.


Bernard1

@ Marie qui pense !

La religion est quelque chose de sérieux hélas déviée de son but. Aujourd'hui on est catholique par superstition et non par conviction(s) ou alors les lieux du culte sont devenus les derniers endroits à la mode où il faut être vu. La dessus j'ai comme souvenir un de mes fils me demandant si il fallait se déguiser pour aller à la messe, il faisait allusion à divers personnes qui venaient d'assister à l'office dominical et sortaient de l'Eglise. Je finis par être comme les hérétiques où les vaudois et de me dire que Dieu est partout, qu'il ne suffit pas d'être dans une église pour se bombarder catholique et avoir l'absolution, là-dessus je n'ai d'ailleurs jamais autant vu de catholiques que quand Jacques Gaillot était évêque de mon diocèse et qu'il venait dire la messe dans la paroisse sous l'oeil des caméras.
Maintenant que la religion catholique soit mise à mal... oui c'est un fait, d'ailleurs seule la religion catholique à le droit d'être mise à mal sans risquer un anathème quelconque et que celà émeuve nos "droits de l'hommiste" (je crois que c'est comme ça qu'on les appell... ironiquement bien sûr) mais ne l'a-t-elle pas cherché ? Ne paye-t-elle pas son "libéralisme" au prix fort ?

"Faut-il y percevoir une peur irrépressible, psychologique de l’avenir ?"
Nous avons de plus en plus l'impression que la démocratie est confisquée, la pensée interdite sous peine d'excommunication voire de bûcher, le débat est interdit au profit de la pensée à "sens" unique. Plus que jamais nous avons besoin d'un Savonarole (modéré) - Celui-ci bien qu'il ait donné dans l'excès fût un des inspirateurs du protestantisme.

"Par ailleurs, un écrivain dernièrement déclarait qu’il y avait encore des interdits et que l’on ne pouvait toujours pas écrire de romans ayant pour thèmes la pédophilie !!"
Il faut conseiller à ce monsieur de lire la vie supposée de Gilles de Rais peut être comprendra-t-il jusqu'où des esprits dérangés peuvent pousser l'horreur dans ce domaine. Des romans à thèmes pédophiles pourraient à mon avis créer de nouveaux Gilles de Rais dans des esprits alambiqués, nous avons déjà assez à faire avec ceux que notre société a.
Si je me doute du réquisitoire que prononcerait Philippe Bilger face à un type qui aurait assassiné plus de 200 enfants je serais curieux de connaitre la réflexion que pourrait nous donner Maître Badinter sur le sujet... C'est bien sûr une image et souhaite que jamais Philippe Bilger ou un autre Avocat Général n'aient à requérir dans un tel procès.

Catherine JACOB

@Patrick PIKE
« C'est un peu comme ce dialogue que je viens d'entendre dans un film (je ne sais plus lequel) »

Il me semble l’avoir entendu également mais dans un dialogue de pièce de théâtre dont le titre cependant m’échappe également présentement.
« où un homme annonce à une femme l'accident de son père (je crois):
- Votre père vient d'avoir un accident mortel !
- Mon Dieu ! dit-elle, il est blessé ?
- Mortel je vous dis.
Il y a souvent discordance entre l'émission et la réception. On n'entend que ce qu'on veut bien entendre. »

Et de même, on ne lit que ce que l’on veut bien lire, ce qui est très ennuyeux dans certains cas comme on l’a vu à propos de l'article 5 de la Loi organique n°2007-287 du 5 mars 2007…
Ce phénomène s’appelle « scotomisation » [ du grec skôtos: ténèbres, obscurité ; ténèbres des enfers, cécité ; vertige, éblouissement ; infortune, vie obscure ; incertitude, aveuglement de l’esprit mais aussi ruse ≠ ‘ sodomisation ’ de Sodome, ancienne ville de Palestine]

On entend en effet par scotomisation « l’exclusion inconsciente d’une réalité extérieure du champ de la conscience. » (petit Robert - je précise pour certains passants que le petit Robert n'est pas un petit Enis mais un dictionnaire - )

On peut en voir un ex dans le célèbre - « Ce fut comme une apparition » de l’Education sentimentale où tout s’efface devant la seule perception de l' être assis au milieu du banc, et un autre exemple dans l’écoute par les élèves du cours dispensé par le maître, comme l’expliquait dans l'émission « Source de vie » de ce matin consacré au « Droits des femmes » dans le Talmud, le vieux rabbin Adin Ateinsaltz - au débit de parole très agréable quand bien même on n’entend rien à l’hébreu comme c’est mon cas et qu’on a l’attention fixée sur le sous-titrage -, qui en a publié une version moderne.

Il a dit en effet que « les gens n’entendent pas tout de certains sujets » ou encore que: « chacun entend ce qu’il veut », et a souligné le fait que, par voie de conséquence, il convenait de ne parler de certains sujets sensibles – notamment ayant trait aux questions des interdits sexuels – que devant un auditoire suffisamment restreint en sorte de pouvoir s’assurer de ce qui avait été effectivement entendu et d’éviter, dans la mesure du possible, qu’un auditeur appelé ensuite à siéger dans un tribunal rabbinique n’aie été attentif qu’à certains aspects seulement de la loi et/ou de son interprétation, ce qui me paraît la sagesse même.

Le rabbin Ateinsaltz a encore évoqué deux choses que, quitte à risquer une erreur d’interprétation – je ne suis pas en effet versée dans ‘la pensée juive’ que je n’entends que de très loin –, je souhaite néanmoins rapporter aux thématiques qui sont l’objet des discussions du moment de ce blog.

La première est : « Celui qui, outrepassant les limites de son entendement, s’occupe de qu’il y avait avant et de ce qu’il y aura après, de ce qui est en haut et de ce qui est en bas, malheur à lui. » (Je cite de mémoire, l’émission n’étant pas encore sur le site de France2)

La seconde est l’opposition au principe d’égalité abstraite dont s’occuperaient les diverses sociétés en général, d’un principe d’égalité fondé sur les besoins de chacun et qui veut que l’on tienne compte du manque – Notion qui m’a évoqué Penia, sa personnification qui intervient notamment chez Platon à propos de ‘l’ambiguïté de la nature du désir’ en ce qu’ elle est dans le Banquet la mère de l’amour : « fils d'un père savant et plein de ressources (Poros), mais d'une mère sans science ni ressources (Pénia). Voilà, mon cher Socrate, quelle est la nature du démon.» – dans la rééquilibrage de la balance en donnant plus au plus nécessiteux.

J’entends en effet présentement « ce qu’il y avait avant et ce qu’il y aura après » que la pensée juive exposée par le rabbin rapportait notamment, et avec des nuances, au tohu-bohu initial, comme ce qu’il en est de l’acte initial (passé) et de sa récidive (futur), car entre les deux il me paraît y avoir cette distance/rupture que dans l’illustration de la Genèse (1508-1512) dans le panneau central du plafond de la coupole de la chapelle Sixtine, Michel-Ange instaure entre l’Homme et Dieu. Or, c’est dans cet entre-deux, dans lequel on peut également faire intervenir les mathématiques du hasard, science éminemment compliquée, que se situerait le jugement des hommes qui nous préoccupe!

J’entends ensuite par ‘manque’, la situation qui conduira à se laisser dominer par le désir, en particulier celui du passage à l'acte dans le cadre de l’un des 'interdits sexuels', et je voudrais reproduire ci-après le passage concerné par le Banquet (comme précédemment il ne s’agit pas d’une édition papier, car je ne l’ai présentement pas sous la main, mais d’une récupération sur le web) :
« Etant fils de Poros et de Pénia, l'Amour en a reçu certains caractères en partage. D'abord il est toujours pauvre, et loin d'être délicat et beau comme on se l'imagine généralement, il est dur, sec, sans souliers, sans domicile; sans avoir jamais d'autre lit que la terre, sans couverture, il dort en plein air, près des portes et dans les rues; il tient de sa mère, et l'indigence est son éternelle compagne.
D'un autre côté, suivant le naturel de son père, il est toujours à la piste de ce qui est beau et bon; il est brave, résolu, ardent, excellent chasseur, artisan de ruses toujours nouvelles, amateur de science, plein de ressources, passant sa vie à philosopher, habile sorcier, magicien et sophiste. Il n'est par nature ni immortel ni mortel; mais dans la même journée, tantôt il est florissant et plein de vie, tant qu'il est dans l'abondance, tantôt il meurt, puis renaît, grâce au naturel qu'il tient de son père. Ce qu'il acquiert lui échappe sans cesse, de sorte qu'il n'est jamais ni dans l'indigence, ni dans l'opulence et qu'il tient de même le milieu entre la science et l'ignorance, et voici pourquoi. Aucun des dieux ne philosophe et ne désire devenir savant, car il l'est; et, en général, si l'on est savant, on ne philosophe pas; les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savants ; car l'ignorance a précisément ceci de fâcheux que, n'ayant ni beauté, ni bonté, ni science, on s'en croit suffisamment pourvu (remarque qui sera appliquée au bon sens par l'un de nos classiques). Or, quand on ne croit pas manquer d'une chose, on ne la désire pas. »

Je voudrais donc interpeller Poros dans l’institution en laquelle ne peut que se remettre la personne détenue dont elle est responsable comme d’un enfant auquel elle doit, au sens fort du terme, davantage qu’à celui qui n’est pas né de Pénia et qu’elle prenne garde à la scotomisation dont a déjà été victime, au préjudice de ses collègues qui l’ont considérée à l’image du harcèlement au travail, le présent garde des Sceaux !
Je voudrais aussi souligner l'aspect 'ruse' de 'skotos', lequel régit les deux 'centres de gravité' dont il a déjà été fait état.

- rédigé compte tenu du fait qu'un blog est loin du lieu confidentiel requis par le rabbin mais aussi du fait que comme le dit si bien P.Pike on peut relire à loisir au besoin ce que l'on y trouve quand... la connection fonctionne et qu'enfin il s'agit d'une simple réaction/opinion/échange d'icelle et non d'une vérité d'évangile, of corse -

@Véronique
Excellent commentaire.

Marie qui pense !

Sur ce blog depuis plusieurs billets, ce constat fut l’objet de maintes réflexions, de Bernard1, Cactus, Surcouf, de bien d’autres, au fur et à mesure que vous nous exposiez les vôtres.

Résistance. Irrésistible ? Voilà une fois encore Ce mot, monsieur Bilger.

Faut-il y percevoir une peur irrépressible, psychologique de l’avenir ?

A une époque ancienne, les œuvres que la morale réprouvait, qui dérangeaient les bonnes mœurs soit dans la littérature, soit dans l’Art, en général, publiées très souvent sous le manteau, se virent séparées des collections de la Bibliothèque Royale pour constituer ainsi une section intitulée Enfer, que les institutions ont longtemps pourchassées et condamnées, aussi bien textes et images, photos, films, estampes, saisies policières, etc.
En se transposant au XXIème siècle, il est vrai que cette chasse parait ne plus avoir aucun sens, tant la décadence se trouve engagée.
De nos jours, il est de bon ton de ridiculiser la religion, leurs représentants, particulièrement la religion catholique, souvenons nous de la pub Benetton, quant au santon de l’Abbé Pierre, il fut retiré de la collection Flore… d’altérer une certaine Morale, de vicier une Education, de fliquer à l’excès une population*
Sur un catalogue, au moment des fêtes, j’ai trouvé une BD intitulée (je restitue) : « le guide junior pour bien éduquer les prof ! » (Je ne l’ai pas compulsée, donc je ne connais pas son contenu). Par ailleurs, un écrivain dernièrement déclarait qu’il y avait encore des interdits et que l’on ne pouvait toujours pas écrire de romans ayant pour thèmes la pédophilie !!
Afin de faire croire à certains jeunes qu’ils ont une certaine « culture », le bac fut délivré pour quelques uns après des instructions aux enseignants : renoter : quota oblige. Il est vrai que cette parodie d’éducation a débuté avec le « ministère du temps libre ! »
Alors des émissions comme : « graines de star », « la star Ac », « la nouvelle star » et je ne sais quoi encore, font miroiter tant aux parents qu’à leurs enfants un monde virtuel, futile, difficile à appréhender, dans un monde où l’avenir n’est qu’un immense point d’interrogation.


* une proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil concerne les recensements de la population et du logement.

Les données statistiques actuellement disponibles sur la population et les ménages ne sont pas suffisamment complètes aux yeux des institutions bruxelloises pour « opérer des comparaisons fiables, détaillées et comparables valables entre les Etats membres » ; soit 180 compétences que détiendra l’Union après l’adoption du traité de Lisbonne : ses « compétences exclusives », qui confèrent à la Commission une quantité illimitée de « tâches », y compris dans des domaines tels que le droit des personnes, de la famille, de l’immigration ou le droit pénal.

Pour les mener à bien le projet de règlement prévoit une liste des « thèmes à couvrir dans le recensement de la population et du logement » par les offices de statistiques démographiques. Au milieu de la longue liste d’informations traditionnelles à collecter, l’on a la surprise de trouver le « thème » suivant : « Date i) de la première union consensuelle et ii) de l’union consensuelle actuelle de la femme », ce qui inclut naturellement le concubinage homosexuel. Remarquons au passage que les hommes, eux, ne sont pas visés par cette information. Il s’agit, en d’autres termes, d’un recensement des concubin(e)s, c’est-à-dire des partenaires sentimentaux/sexuels passés et actuels... des Européennes.

Le député Clark, apparemment l’un des seuls à se soucier de la préservation de l’intimité de la vie privée, a été assez efficace pour qu’une majorité de ses collègues votent avec lui un amendement de rejet de cette liste de thèmes.

Parmi les données personnelles très sensibles qui intéressent la Commission de Bruxelles, il n’y a pas que la vie sentimentale et sexuelle. La liste des « thèmes à couvrir » mise pour quelques temps à l'écart mentionne le « groupe ethnique » des personnes recensées.

Un amendement de compromis introduit nuitamment le 21 novembre 2007 par les rapporteurs socialiste (PSE) et libéral (ALDE), prévoit que la liste en question établie par la Commission, pour le moment retirée, pourra être réintroduite et annexée ultérieurement au nouveau règlement communautaire ! C’est une technique de contournement procédural.


http://www.revue-republicaine.fr/spip.php?article1558


OLYMPE

Cher Philippe,

J'ai également admiration et estime pour Alain Finfielkraut, pour son courage et sa lucidité. Il est à mes yeux l'observateur le plus pertinent de notre monde actuel. Je suis heureuse de retrouver chez vous ces mêmes impressions.
Et de grâce, suivez le conseil d'un des commentateurs : laissez Ruquier, Ardisson et consorts à leur indigence et prenez plutôt un livre. En regardant ces gens, on a l'impression que leur vulgarité nous avilit aussi.

Laurent Dingli

@ Véronique
Vos commentaires sont toujours oxygénants.
@ Catherine Jacob,
Je ne voulais surtout pas être discourtois avec vous. Mais la réaction que vous avez eue au commentaire de M. Champion, père d’un schizophrène, m’a semblé particulièrement déplacée. Quant à la taille de votre cerveau je ne me permettrai jamais d‘en juger. Je laisse cela aux crypto-nazis. Si du moins, je devais le faire pour m‘en amuser avec vous, et en fonction de vos interventions sur ce blog, je dirai qu’il dépasse largement la moyenne et que, par ailleurs, la richesse de vos connaissances est toujours pour nous une source de réflexion.
@ Patrick Pike,
En utilisant cette formule de « Savonarole de l’Apocalypse », à propos des écologistes, j’espère que vous ne désignez pas ainsi tous ceux qui défendent cette noble cause. Qu’il y ait parmi eux des fanatiques, très proches des anciens mouvements millénaristes, je me suis souvent prononcé dans ce sens. Mais il ne faut pas cependant tomber dans l’amalgame (j’ignore si c’est votre cas) ni la caricature un peu simpliste. Cela reviendrait à dire que tous les croyants sont des fanatiques (je reprends votre analogie avec la religion). Pour ma part, je vous l’assure, en tant que militant écologiste, je n’ai jamais eu envie de brûler quiconque. Par ailleurs, je trouve la position de Luc Ferry sur le Grenelle de l’environnement très simpliste, mais ce n’est pas le moment d’en parler.

Véronique

Je dois convenir que j'ai beaucoup de mal avec les mots de "civilisation" et de "dé-civilisation". Tant ces mots me semblent exprimer quelque chose de très vaste et de difficilement très définissable.

Pour l'exemple du classement de l'émission de T. Ardisson. Des abrutis parfaits désignent Mgr Lustiger comme le mort le moins important de l'année.

Ce qui m'intéresse, au fond, c'est comment une société peut porter au pinacle et se choisir comme modèle ou référence l'illustration même - ces abrutis - de l'inculture crasse et de l'imbécillité majuscule.

Tant que des intellectuels - et j'ai envie d'ajouter, tant que des gens normaux - refuseront de participer à ce type de programmes dans lesquels la moquerie et l'impudeur servent à masquer la vacuité de ces insignifiants et de ces très quelconques, alors l'idée que je me fais de la civilisation n'est pas tout à fait morte.

Tant que des médias comme France-Inter continueront de donner la parole à des A. Finkielkraut, à des M. Onfray, à des historiens, à des scientifiques, etc. à des heures d'écoute accessibles, le pire n'est pas sûr.

"Si elle c'est lui, si lui c'est elle, s'il met sa puissance d'être et de convaincre au service de l'action et de la politique, le pessimisme n'est plus sûr."

Oui. Mais d’une façon indirecte et très distanciée. Dans les marges.

Je pense que la société a plus besoin de voix dissidentes c’est-à-dire construites, charpentées par une tradition de pensée et de réflexion qui savent rester à la lisière du politique. Le monde politique ne sachant pas pour le moment instaurer des cloisons suffisamment étanches entre lui et l’univers médiatique imbécile.


Thierry L

J'ai toujours été caviardé sur ce blog ; j'en conclus que je suis mal vu par la justice et par la droite, c'est-à-dire que je suis mal "barré".
Je le savais déjà (à mon avis, il y a de l'erreur dans l'air, mais bon...).

Patrick PIKE

Après une relecture plus approfondie de votre article, je m'aperçois que j'ai fait totalement fausse route sur la perception que vous aviez de Savonarole.

Elle s'apparente à la mienne, et j'en suis fort aise, car ces "Savonarole du pauvre" sont bien ceux que je dénonce, au même titre qu'ils jettent l'opprobre gratuitement sur ceux qui ne pensent pas comme eux ou qui ont le malheur d'avoir une vision plus clairvoyante que leurs détracteurs.

On devrait toujours relire d'une manière plus attentive et ne pas s'arrêter sur un mot.

C'est un peu comme ce dialogue que je viens d'entendre dans un film (je ne sais plus lequel) où un homme annonce à une femme l'accident de son père (je crois):
- Votre père vient d'avoir un accident mortel !
- Mon Dieu ! dit-elle, il est blessé ?
- Mortel je vous dis.

Il y a souvent discordance entre l'émission et la réception. On n'entend que ce qu'on veut bien entendre. On n'écoute que d'une oreille. On ne lit que d'un oeil.

On s'attarde sur un mot et l'on en fait une longue digression.

Je demande à nouveau l'indulgence du procureur.
Cela dit, n'ayant peur que de ma stupidité, vous pouvez publier mon commentaire.

patrick PIKE

Merci Ph. Bilger d'avoir utilisé une métaphore que j'avais écrite un jour à propos des écologistes: "ces Savonarole de l'apocalypse".
Toutefois, si moi je l'employais dans un sens hautement péjoratif, il me semble que vous le considérez plutôt comme une nécessité.

Or n'oublions pas quand même que Savonarole, même si au début de ses prêches fustigeait la décadence de la société de son temps, il demeure pour moi l'auteur de plusieurs actions absolument injustifiables comme celles d'avoir fait brûler des oeuvres d'art et des livres dans son bûcher des vanités, d'avoir ourdi contre les Médicis afin, avec l'appui du roi de France, de devenir le maître de Florence, d'y instituer un état policier et une milice avec des prérogatives insensées (pénétrer chez les citoyens pour les surveiller), de condamner à mort ceux qui pratiquaient la sodomie, de créer une espèce de "scoutisme" avant l'heure en enrôlant des jeunes gens pour les convertir à ses principes etc...

Si c'est ce que vous souhaitez en comparant certains penseurs à des Savonarole livrés à la vindicte de la multitude, alors non, trois fois non (et même plus) quand bien même a-t-il influencé par la suite des générations d'intellectuels qui voyaient en lui comme une espèce de "Karcher" avant l'heure encore une fois.

Quel précurseur!

Que la déliquescence de la société actuelle soit réalité, je n'en disconviens pas; et l'abrutissement des masses par des émissions débiles, des prétendus penseurs, des comiques sans génie, des lectures insignifiantes ou encore par des concours stupides mûris dans des cerveaux atrophiés, y participent.
Ce n'est quand même pas une raison pour comparer ceux qui refusent cet abrutissement, à des "Savonarole du pauvre", car ce faisant vous les condamnez vous-même aux bûchers.

Autrui n'est plus respecté, dites-vous. Mais Autrui respecte-t-il lui aussi? Toute la question est là et y répondre nous entraîne dans un engrenage infini.

Sans vouloir défendre Bartabas, je comprends qu'un homme puisse s'enflammer de colère s'il se sent victime d'une injustice, et réagisse en fonction de sa personnalité et de son éducation. Et nous atteignons le point sensible de notre civilisation, l'enseignement.
Or, tant qu'une société privilégiera la répression au détriment de son enseignement, elle devra faire face à ces dérives que vous dénoncez avec justesse, et risque de périr dans les marais de l'ignorance par manque d'esprit critique.

C'est ce qu'il advint à Savonarole, dont les Florentins se lassèrent tant la dictature qu'il leur imposait devenait insupportable.

Mais nous sommes peut-être tous, vous comme moi, peu ou prou, un jour ou l'autre, des Savonarole en herbe dans ce qu'il avait de plus néfaste, l'intransigeance, et non dans ce qu'il avait de nécessaire.

Anaïs

Je n'ai pas peur de dire que mon coeur est à droite, politiquement parlant. J'ai même milité pour M.Sarkozy. Et il est vrai qu'on l'entend depuis un bon moment parler du concept de civilisation. Le dernier exemple date de la dernière conférence de presse. Et grâce à votre article, j'ai eu une nouvelle vision de cette notion. Il est vrai que l'on devrait déjà nous intéresser à notre propre civilisation. Mais il me semble bien que Sarkozy a fait référence à cette facette de notre société, facette incivilisée, mais ses propos en la matière sont souvent mal accueillis...

Thierry L

Certains disent "c'est la fin des haricots". Pour en avoir mangé, dont des très bons, je sais qu'il en existe plusieurs variétés, très nourissantes d'ailleurs, au vu de leurs qualités nutritionnelles (avéré ; cf.les spécialistes)
Il est peut-être préférable, au vu de l'air du temps, de les cultiver dans des jardins tenus "secrets".

Bernard1

@ Marie

"....Pour bien faire, pour bien penser, il faut faire, il faut penser autrement que le grand nombre : se régler par l'autorité et par l'exemple du commun des hommes, c'est le partage des sots."
Fénelon - Dialogues des morts

vilish

Civilisation à la mode de quand ?
J'ai trouvé M.Finkielkraut bien mauvais.
Les exemples cités sont interprétés d'une manière partiale et simpliste.
Pourquoi la puissance du verbe ferait taire un homme comme Bartabas ?
N'est-ce pas la même qui castre les citoyens face à la violence des voyous ?

J'ai peur que vous ne voyiez pas que nous vivons en même temps à des époques différentes.
Soyez civilisé dans un monde policé, mais autour de vous est un autre monde plus rustique. Un monde proche dans les lieux et lointain dans le temps.
Qui plus est, la civilisation ne se décrète pas, elle se vit, se constate sur un temps, un lieu.
Il n'y a pas de dé-civilisationn il y a évolution. Elle peut ne pas faire plaisir, mais elle est là.

olivier-p

Juste signaler le film de Kéchiche, "La graine et le mulet" que je trouve très proche de la pensée de Finkielkraut - sans cette part "phobique" du philosophe.

Ludovic Lefebvre

Non, Catherine J

Je ne savais pas du tout. Je trouve l'idée amusante de façon sporadique, calorigène à long terme. Quoi qu'on en dise, l'Homme cherche toujours le moyen de faire moins d'efforts. D'ailleurs le travail semble absent des divers paradis proposés, l'utopie d'absence d'effort est donc bien présent.

 Cactus en tongs pingue-pongue Marie réaliste .

je vous ai compris !
vous m'avez convaincu !!
Sissi !!!

Marie à Cactus l'Enseigneur rêveur

« Je vais plus loin encore, si vous me le permettez, Marie:
« Vive le retour de la culture en classe, comme avant ! »
« je sais, c'est mon côté M.L.K., un rêve ! »
Rédigé par Cactus, le 11 janvier à 9 h 26

Je crains, sieur Cactus, que vous ne vous brûliez les ailes de cire au feu ardent des illusions.


Ne prête t-on pas à monsieur Voltaire les propos suivants :

« Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas instruit.
Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu. »


Et encore ceux-ci :

« Parmi ceux qui lisent, il y en a vingt qui lisent des romans, contre un qui étudie la philosophie. Le nombre de ceux qui pensent est excessivement petit, et ceux-là ne s'avisent pas de troubler le monde. »


Alors voilà ma conclusion :

« N’est ce pas bonne stratégie d’abrutir la masse
Afin de laisser à quelques ambitieux la place ? »

Marie

Catherine JACOB

@Ludovic Lefebvre

"Ne peut-on donc intégrer un bac à plonge dans le pupitre de l'avocat général"

Savez-vous que la nouvelle tendance est à la vaisselle non pas jetable (plastique ou papier), mais qui se mange ? Le bol en pain, l'assiette en pâte, la petite cuiller en sablé au beurre ? Inspiré de la maison de pain d'épices, la Hexenhaus ou maison de la sorcière qui nous invite à l'oisiveté maximale peuplée de petits plats qui n'auront jamais besoin d'être débarrassés ? Peut-être, qui sait !

Catherine JACOB

@Jean-Dominique Reffait

". Il n'est plus possible de penser comme avant, en se référant à tout un corpus d'auteurs, d'événements historiques qui nous reliait tant bien que mal aux tragiques grecs ou aux peintres de la Renaissance. Non, cela n'est plus possible parce que personne n'y comprend plus rien, à ces références. "

Vous nous dites en somme qu'il faut que notre époque réinvente le fil à couper le beurre en matière de questionnement philosophique vu que c'est devenu trop compliqué pour nos petites cervelles nourries au maxi big mac et au donut, de lire les auteurs du passé dès lors qu'on n'y trouve pas de représentation graphique du portail temporel de 'Retour vers le Futur'. C'est oublier que cette tabula rasa que vous nous recommandez est le pur et simple postulat inaugural du cheminement individuel dans les pas des Titans qui nous ont précédés, et là devinez quel mot je viens d'écrire en évoquant 'celui qui marche devant moi'? Tout simplement celui que les pratiquants d'arts martiaux connaissent sous le vocable de 'SENSEI'!!
Vous vous rendez compte si notre belge national avait du réinventer non seulement la technique de la baffe mais aussi celle de la frite que nous devons en réalité à Ste Thérèse (la frite, pas la baffe) ??

@catherine A.

J'ai vu le film et jusqu'au bout, ce qui m'a fait louper le début de l'émission sur Simone de Beauvoir. Cette mise en boîte de l'identité judiciaire finit bien, rassurez-vous, le flic déjanté qu'est le coupable qui sème les indices en défiant ses ex collègues de retrouver le vieux polar dont ses meurtres s'inspirent de façon à pouvoir les devancer, sera battu en brèche par l'intelligence du chef de l'identité judiciaire qui est en réalité visé au départ. Ce dernier est un quasi tétraplégique mais bien équipé sur le plan robotique, il voulait qu'on l'euthanasie, effrayé par un futur de légume, mais il retrouve l'instinct de l'animal pour se défendre contre le meurtrier, finalement parvenu jusqu'à lui, en le mordant avec succès à la gorge, ce qui donnera le temps à une jolie fliquette novice d'intervenir.
Bien évidemment avec le goût du sang, il retrouve le goût de vivre grâce également à devinez qui ? Mais au nouvel élément féminin de son équipe qui applique à la lettre le manuel de police qu'il a écrit et dont son flair de vieux renard avait immédiatement discerné les qualités professionnelles qui se cachaient sous un joli minois bien sûr !

Ludovic Lefebvre

Je viens de trouver une solution à la crise de la restauration que je soumettrai lors d'un prochain rapport.
Il y a pénurie dans ce domaine, nous pouvons comprendre que couper les frites comme faire la vaisselle n'enthousiasment guère.
Or que nous dit ce gouvernement, d'être surproductif et inventif.

Ne peut-on donc intégrer un bac à plonge dans le pupitre de l'avocat général, faire éplucher les oignons aux avocats de la partie civile et de la défense ce qui les aiderait pour la plaidoirie, le juge pourrait concocter les menus, le président les élaborer, la greffière les servir, la gendarmerie faire un spectacle dansant...
Certains procès sont longs et ennuyeux, tout ce précieux temps gâché est une abomination à notre productivité, un secteur en crise serait sauvé.

Jean-Marie

Il est logique qu’un président en rupture avec l’ancienne société s’enquière plus qu’un autre des voies d’une reconstruction, car le risque est l’accélération du « délitement résistible ».

Pour autant aucune source de renouveau ne semble émerger soit que nous ne soyons pas exercés à les discerner, soit qu’elles sont absentes. Ce n’est pas que la situation est objectivement sombre, rien à voir avec l’effondrement de 1940 ou ces tensions de la fin de la guerre d’Algérie quand l’armée tirait sur les manifestants de la rue d’Isly, non il s’agit simplement d’une période cotonneuse où aucun horizon n’appelle pour aller voir l’au-delà du monde.

Ce temps produit l’ennui, d’où l’actualité des rieurs, et dans la surenchère du rire se franchissent l’une après l’autre les limites.

J’apprécie beaucoup Finkelkraut, il peut nous faire revivre les charmes du passé, mais il ne faut pas compter sur lui pour nous découvrir la trace brouillée des voies nouvelles.

Sarkozy en est-il capable ? Je ne le crois pas car la rupture bloque l’émergence de l’avenir : comparons la rupture socialiste de 81 et les politiques « conservatrices » voire « réactionnaires » qu’ont été ce progrès social si fort de la « nouvelle société » (la mensualisation notamment, il faut s’en rappeler) où les politiques de Giscard et de madame Veil. A l’inverse de ces avancées, bien des « progrès » tels les nationalisations n’ont laissé d’autres traces que l’accroissement des déficits et le déclin.

Car la rupture est une idée adolescente, plus facile que d’affronter modestement mais concrètement les contraintes et les évolutions du monde.

Robert Marchenoir

Cela s'appelle la décadence d'une civilisation, tout simplement.

Bartabas confirme qu'il est une racaille.

Il casse le mobilier du ministère, puis écrit une lettre publique à la ministre de la Culture, non pas pour s'excuser, mais pour exiger d'elle des excuses !

Et il téléphone à la radio pour s'estimer diffamé.

Comment peut-on diffamer Bartabas ? Diffamer quelqu'un, c'est porter atteinte à son honneur. Comment peut-on porter atteinte à l'honneur de quelqu'un qui n'en a pas ?

mike

Sans être par trop pessimiste, il faut tout de même constater que depuis plus d'une décennie les mots ont remplacé les actes, les vertus et les repères hérités de notre civilisation.
Dans une société où l'on échange peu avec ses semblables, on n'arrête pas de vanter la société de communication.
On n'ose plus parler de morale aussi célèbre-t-on l'Ethique. Dans les sociétés par actions on a créé des groupes d'éthique qui permettent de faire porter aux subordonnés la responsabilité de dirigeants que la morale ne dérange plus.
La culture disparaît au profit des millions que l'on peut gagner en faisant appel au public (qui détient la Culture).
L'éducation, je veux parler de la bonne éducation, est remplacée par l'incorrection : peu de personnes disent bonjour Madame ; un "salut" ou un "bonjour" suffisent.
Tenir la porte ouverte à la personne qui vous suit est rarement accompagné en retour d'un remerciement.
Ces gestes élémentaires de civilité sont pourtant des constituants indispensables de civilisation.
Leur disparition n'indique rien de bon.
Monsieur Alain Finkelkraut parle d'or mais il est un des derniers Mohicans.
Cela vous réconforte de l'entendre.
Je le suis dans ses constats, ses raisonnements et ses inquiétudes aussi j'en reste désolé pour notre civilisation forgée pendant des siècles et délitée en un demi-siècle.
Aujourd'hui, on n'étudie plus, on consomme, on puise de la connaissance sur le web, sans la comprendre vraiment.
Pour apprendre, il n'est plus nécessaire de faire d'efforts ; il faut du "ludique".
Lire est un luxe de ringards remplacé par les jeux télévisés et autres calamités que sont les amuseurs du type Fogiel, Ardisson, Ruquier ou Bénichou.
Alain Finkelkraut dit décivilisation ; j'irai jusqu'à parler de barbarie rampante.
Mais peut-être ne suis-je qu'un vieux grincheux, inadapté et inadaptable et qui, pour une fois, s'étend trop sur ce sujet.

Yann

L'idéologie nihiliste et abrasive se trouve principalement à la télévision, c'est là son antre, elle diffuse chaque jour son venin quotidien pour abrutir et désinformer les honnêtes gens. AF est là pour dire certaines vérités, il prend le risque d'être haï par le milieu qu'il fréquente et par toutes sortes de gens, sans doute est-il un homme honnête qui ne peut pas vivre dans le mensonge, au-delà de ça je le considère plus comme un polémiste ou un journaliste véritable que comme un penseur ou un philosophe.

catherine A.

@philippe
Et si vous preniez une bonne résolution en ce début d'année : ne plus regarder Ardisson, Ruquier, Fogiel et quelques autres. Facile à tenir, je vous assure. A la place un bon livre, pas forcément d'AF dont la pensée singulière m'enchante souvent mais pourquoi pas un polar, tiens "Le Désosseur" (Bone collector) de l'américain Jeffery Deaver (je vous en parle car j'ai entendu ce matin que le film était programmé hier sur une chaîne mais n'ayant pas regardé les programmes j'ai loupé son enregistrement) ou le "Dix-huit heures pour mourir" du même auteur ou ce que vous voulez... allez, belles soirées à tous ; belles journées aussi :-)

Laurent Dingli

Je comprends l'enthousiasme que vous avez pour la pensée d'Alain Finkielkraut. J'apprécie pour ma part son indépendance d'esprit, son courage intellectuel, qui le fait souvent s'exprimer à contre-courant du troupeau et de ses bêlements ordinaires. J'aime cette défense de la langue française et de certaines valeurs qui - excepté pour les sots - ne devraient être ni de droite ni de gauche mais au contraire appartenir à notre fond commun, un fond bien entendu malléable, évolutif et mobile. Il n'en reste pas moins qu'avec un vocabulaire d'à peine 200 mots on appauvrit sa pensée et donc sa liberté. Il a eu raison de nous alerter depuis longtemps sur cette acceptation molle de toutes ces incivilités qui ont rétréci et parfois détruit la distance nécessaire entre l'autre et soi-même. Là encore, c’est une façon de défendre la liberté individuelle car il n’en existe pas qui ne soit bornée - nos législateurs, dans leur suprême sagesse, l’ont toujours su. Il a eu le courage lui, l'ancien intellectuel de gauche, de passer l'héritage de 1968 au crible de l'examen critique. Il l’a fait avec nuance. Seuls des esprits simples et malhonnêtes ont voulu faire croire qu'il avait changé de camp, tourné sa veste, ou autres étiquettes faciles qui substituent l‘imprécation à la pensée. Si le mouvement de mai nous a permis, fort heureusement, de réfléchir aux excès de la société de consommation, le slogan « il est interdit d’interdire » a eu en revanche des incidences catastrophiques. Le grand médiéviste Georges Duby remarquait, il y a plus de vingt ans, que les organes de transmission et de cohésion sociale n’accomplissaient plus leur fonction traditionnelle. Alain Finkielkraut a compris en outre l’urgence qu’il y avait à changer notre regard sur le vivant, celui-ci étant trop souvent réifié dans nos sociétés de consommation moderne (L’imparfait du présent, 2002). Dans ce cadre, la crise de la vache folle a joué, selon moi, le rôle de révélateur. Un sujet auquel je suis particulièrement attaché en tant qu’écrivain et militant écologiste. Je regrette seulement que, suivant l’exemple d’autres philosophes, Alain Finkielkraut néglige parfois l’apport psychanalytique et psychiatrique. Je l’ai entendu s’étonner une fois du fait que Youssouf Fofana, le meurtrier d’Ilan Halimi, n’ait exprimé aucun sentiment de culpabilité à propos de ses actes barbares. Or la culpabilité n’est pas un sentiment universel, loin de là… Enfin, la volonté légitime du philosophe de lutter contre l’angélisme et la justification idéologique du crime ou du vandalisme - dont une certaine gauche avait fait un article de foi - le conduit parfois dans l’excès inverse, c’est-à-dire à négliger peut-être un peu trop l’incidence de l’environnement économique et social sur les comportements humains.
Quant à ce Monsieur Thierry Ardisson que vous évoquez, nos maîtres ne nous ont-ils pas enseigné à ne pas parler des latrines ?

Jean-Dominique Reffait

Une civilisation, la civilisation classique, qui s'évanouit, ça vaut le coup de se pencher sur la malade en fin de vie qui bouge encore, par-ci par-là. Il n'y a pas de quoi pleurer, non, l'ancienne culture meurt comme tant d'autres avant elle. Point de nostalgie, donc. Il n'est plus possible de penser comme avant, en se référant à tout un corpus d'auteurs, d'événements historiques qui nous reliait tant bien que mal aux tragiques grecs ou aux peintres de la Renaissance. Non, cela n'est plus possible parce que personne n'y comprend plus rien, à ces références. L'héritage s'effrite et disparaît des mémoires. L'histoire s'évanouit et la mémoire immédiate - celle du fameux devoir de mémoire - la remplace, faute de mieux. Le disque dur est plein, il faut reformater l'ordinateur du monde.

Privée de son histoire, la pensée étouffe : les gourous et autres mystiques terrorisent les esprits plongés dans l'oubli de ce que fut l'intelligence du passé. Il faudra de nombreux siècles pour retrouver de l'air, une nouvelle Athènes qui émergera de siècles obscurs de gestation. Nous plongeons dans l'obscurité électronique, le chaos primitif où se déterminent les nouvelles cellules. Le monde bouge, car lui n'est pas mort, il bouge même comme un foetus, de façon désordonnée et brutale. La nouvelle civilisation n'est pas née et il faut encore l'observer, myopes comme nous sommes, au travers d'une échographie brouillonne qui permet toutes les confusions. Il en sortira nécessairement quelque chose et les prémices de cette nouvelle civilisation sont peut-être déjà là, sans que nous le sachions.

Observons et témoignons de ce mouvement convulsif.

Catherine JACOB

Je n’ai pas écouté France Inter mais je souhaite néanmoins réagir à ce que vous dites quand vous écrivez ceci :

« Faute de savoir ou pouvoir imposer un ordre au monde, c'est le monde maintenant qui nous impose son ordre, donc son absence d'ordre. »

En effet, « Ordonner, soumettre à un concept », penser, « c’est donner la règle ; ce qui donne la règle est le pensant » - Méditations personnelles sur la philosophie élémentaire - Johann Gottlieb Fichte

Ou encore :
« Le concept sert à ordonner la diversité du réel, mais aussi à saisir un monde qui change. »
A savoir : « pour Aristote, concevoir le réel, c'est être capable de » le formater, en quelque sorte, en catégories « en répondant aux questions : quand ? où ? comment ?


Nous faisons preuve d'un sens du concept, à chaque fois que nous ordonnons la réalité conformément aux structures qui sont les siennes. [..] si le monde d' Aristote est un monde ordonné, la science moderne fait apparaître qu'il y a des mondes cachés dans le monde. D'où la nécessité, comme l’établit Kant (1724-1804), de trouver un sens au classement du monde : celui qui consiste non plus à ranger le monde conformément à ses structures (lois de la nature), mais aux catégories de l'entendement* (qualité, quantité, relation, modalité).


Ce passage de la réalité au sujet (c'est-à-dire à l'homme considéré en termes logiques par opposition à l'objet), afin d'ordonner le monde est capital, car il fait intervenir l'imagination.» - il s'agit d'un passage que cédant à la facilité et aux impératifs du manque de temps à rédiger rapidement quelque chose de simple, j'ai récupéré sur : http://philoza.guillaume-alexandre.com/

Autrement dit, s’il n’y a pas de monde sans production de son concept, sans pensée de ce qui le constitue comme monde qu’est-ce que pourrait signifier être-au-monde dans un monde qui échapperait à la production de son concept ? Si on pose la question à Arendt et notamment à ce que dans « La condition de l’homme moderne » elle appelle ‘l’aliénation-par-rapport-au-monde' qui me paraît correspondre à ce que vous dites, on trouve la réponse suivante : « de plus en plus à cause de l’automatisation, la société des loisirs de masse (CC, p270), menace de détruire le monde: elle est liée au totalitarisme lui aussi destructeur de monde (mag litt sur Arendt citant frag 15 et 16) - Voir:http://www.philo.ac-aix-marseille.fr/formations/2005/arendt_legrand.htm - » etc. et on aboutit encore à ce que d’aucuns ont également nommé un Im-monde nous appelant à la vigilance concernant ses possibilités de résurgences, ici ou là… !

Si je n’ai pas écouté France Inter ce matin, en revanche j’ai regardé une bonne partie de l’émission consacrée hier au soir sur Arte à Simone de Beauvoir et j’ai notamment été interpellée par cette citation extraite, il me semble, d’un inédit : « J’ai usé de ma liberté pour méconnaître la vérité du moment que je vivais », sachant que ce moment désigne la Seconde guerre mondiale.

 Cactus salue Marie bien hooo là là

"Ce n'est pas un gag, ni un poisson d'avril.
Vive la culture des classes !
Rédigé par: Marie | le 10 janvier 2008 à 17:50"

je vais plus loin encore , si vous me le permettez, Marie:
"Vive le retour de la culture en classe, comme avant !"
je sais, c'est mon côté M.L.K., un rêve !

sinon, chez cet homme, ce qui m'a toujours fasciné, c'est son nom, pas son cinéma ni ses écrits :
BHL BHL, ça sonne banal mais "Finkielkraut" c'est autre chose :
la preuve, à chaque fois je le "copie-colle" pour ne point "fauter orthographiquement" !!!
Sissi !!!!!!!!!

sinon enfin :
"Il y a encore un peu de civilisation."
concluez-vous !
que je suis d'accord, que je suis d'accord et pas que pour être raccord, croyez-moi !!

 Cactus trop poivré mais apaisant à Grain de poivre inquiète

Je me permets donc de rebondir sur une cavalière de 50 ans de pratique :

rien que son nom, Grain de poivre à "Bartabas", rien que son nom donne des indices et quelques réponses à vos inquiètudes !
cherchez bien !!

sinon, moi qui suis cavalier servant pratiquant, depuis d'illustres lustres, je ne me fais aucune inquiétude : c'est quand même un homme bel et bon comme au vieux temps d'avant !

sinon, Sissi !!

Fleuryval

Pour le "nébuleux concept" et la "pompeuse et équivoque notion", c'est ici qu'on peut en juger : http://www.mcxapc.org/docs/reperes/edil38.pdf

Grain de poivre

Les égarements de Bartabas sont aussi incompréhensibles qu'inadmissibles. Incompréhensibles car un homme de cheval doué comme il l'est ne peut avoir atteint le degré de perfection qu'il obtient des animaux qu'à force de patience et de maîtrise de soi. Et s'il est un domaine où la civilisation prend tout son sens, c'est bien celui de l'équitation et plus encore de la haute école.
Moi qui suis une vieille cavalière, 50 ans de pratique, et qui ne lui arriverai jamais à la cheville, j'en sais quelque chose. Alors que s'est-il passé ? De quelque manière qu'on envisage l'événement, c'est sa survenue même qui est inquiétante.

Ludovic Lefebvre

Lorsque Finkielkraut aura lu le rapport Attali, il aura compris que la guerre de la raison a failli. Nous confions des clefs à un homme optimiste pour un futur nomade et touristique où la procréation se fera par vagin artificiel (j'espère que je serai mort avant !).

Finkielkraut a fini son passage à vide et se remet à être bon, l'affection que je lui porte se réconcilie avec la pensée qui s'accorde à nouveau avec mon point de vue. Il y a de bons petits moments de vie comme ça.

Têtuniçois

La civilisation de Sarkozy, c'est la civilisation du fric, des apparences, de l'égoïsme. Une civilisation où, selon le lapsus ô combien révélateur de Sarkozy, "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres". Tout est dit...

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