Qui veut aller loin ménage son blog. Je vais commencer doucement l'année 2008.
J'aime beaucoup le journal "Le Parisien" parce qu'il ne néglige aucun sujet, ne méprise rien. Il constitue une mine pour ceux qui, comme moi, sont persuadés que la vérité se niche parfois dans les détails. Je me suis aperçu que la vie m'était propice car elle me permettait souvent de confirmer mes réserves instinctives et immédiates.
Je fais partie de ces "beauf" absolus qui estiment qu'un grand match de foot est prioritaire dans un agenda. Il se trouve qu'à ce titre je n'ai jamais aimé Guy Roux, son ton patelin, son air faussement bonhomme, son omniprésence sportive, médiatique et publicitaire, sa volonté d'être présent mais de jouer à l'absent. J'allais écrire : son âpreté au gain de paysan, alors que je n'éprouve, bien au contraire, aucune hostilité à l'encontre des paysans.
On sait qu'il a longtemps entraîné l'équipe d'Auxerre puis qu'il est parti à la retraite pour en définitive retrouver une activité auprès de l'équipe de Lens, après moult controverses et le soutien des pouvoirs publics. Il ne l'a entraînée que durant six matchs puis a abandonné sa charge de manière précipitée.
Le fait qu'il a entonné à plusieurs reprises le chant du départ ne serait pas grave même s'il a, par son imprévisible démission, fait perdre tout crédit à ses partisans, qui s'étaient battus pour protester que son âge, qu'on lui opposait, ne représentait pas un obstacle.
L'assurance qu'il a continué à manifester, après ses aller-retour et cette dernière pantalonnade dont le club de Lens et ses joueurs ont été victimes, n'est guère étonnante à partir du moment où Canal Plus a suivi fidèlement les fluctuations de son parcours en le "reprenant" à chaque fois.
Ce qui démontre que je n'avais pas tort dans mon antipathie, c'est que Guy Roux, dans une interview au journal "l'Alsace", s'est permis de dénigrer les anciens joueurs lensois "affreusement mauvais de la tête" et qui "en voulaient bien moins que mes petits gars d'Auxerre", ajoutant : "Si j'avais eu une bonne équipe, j'y serais encore". En prime, il critique le Nord, à l'exception d'un bistrot "qui faisait les meilleures frites du monde".
Je ne partage pas son avis au sujet de cette chaleureuse et authentique région du Nord mais là n'est pas l'essentiel. En revanche, qu'un entraîneur qui s'est limogé lui-même parce qu'il a échoué après seulement six matchs vienne ainsi accabler son ancienne équipe dépasse l'entendement, représente pour le moins un manque d'allure, en tout cas une arrogance qui dépeint bien le personnage. Comme il ne supporte pas le fiasco dont il est le principal responsable, il cherche un bouc émissaire tout trouvé, ce sont les Lensois.
Cette attitude révèle dans ses profondeurs le caractère de Guy Roux. Je n'ai jamais entendu un grand entraîneur, même après d'humiliantes défaites, s'en prendre aux joueurs et, encore moins, après avoir déserté. Le comble, c'est que je suis persuadé que ses propos, qui ne vont pas bouleverser le Landerneau sportif, vont continuer à faire apparaître Guy Roux pour un homme de caractère alors qu'en l'occurrence il s'est montré un homme petit.
Qui a marqué un but en traître à ceux qui l'avaient accueilli et qu'il n'a pas su faire gagner.
@Patrick PIKE ainsi qu'@Polochon
Si vous vous risquez à ouvrir ce lien, vous
verrez que pour passer du coq à l'âne, il faut d'abord enjamber le chat, puis le vieux chien.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ef/Die_Bremer_Stadt
musikanten.jpg
Ce vieux chien dont son maître voulait se débarasser ainsi que le chat qui était dans la même situation ne sont pas toujours bien visibles d'où l'impression de passer sans transition du coq à l'âne.
En effet, lorsque l'âne et le chien dorment au pied de l'arbre tandis que le coq et le chat se partagent les branches, on a souvent tendance, et en particulier la nuit, à ne voir que le plus apparent : la masse de l'âne ou encore les couleurs du coq !
Cependant cette pyramide d'animaux dont le bouddhisme ancien faisait un symbole de l'harmonie entre les êtres, représente quelque part une sorte de fil rouge où entre le coq et l'âne, que chacun ne saurait manquer, se glisse une sorte d'articulation ou d'étape nécessaire tels les fameux 'détails', ceux dont le Vieux (=terme de respect comme on dit nécessairement 'Vieux Tigre' pour le tigre, 'Vieille Tortue' pour la tortue, ou encore 'Vieux Maître'...) Juge d'instruction tapi entre les lignes de son blog nous enseigne, lentement mais sûrement, que c'est là que la vérité souvent se niche, qui, comme dans le conte de l'harmonie municipale de la ville de Brême évoqué ci-dessus, permet par l'action conjuguée de nos quatre vieux compagnons délaissés de leurs maîtres respectifs, d'avoir encore une utilité et de faire déguerpir les 'Räuber', les brigands, de la maison qu'ils avaient investie !
Pour votre information, ce soir je suis dopée à l'omelette aux oignons grecs et aux pommes de terre rôties, accompagnée de tranches de Kiwi sur un lit de fromage blanc et je m'apprête maintenant à déguster l'un des fameux thés que mon fils m'a offert pour Noël !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 janvier 2008 à 19:58
@Catherine JACOB,
Ne faudrait il pas instaurer des contrôles antidopage avant d'entrer sur un blog ?
Rédigé par : Polochon | 04 janvier 2008 à 14:11
Ahhh Guy Roux, une icône du foot français mon bon monsieur...
Qu'aurions-nous dit s'il avait été blond plutôt que roux.
Bonne et heureuse année à tous.
Rédigé par : Surcouf | 03 janvier 2008 à 21:29
@Catherine JACOB,
Holà ! Ho ! Diantre, comme vous y allez !
Votre séquence est un peu compliquée et passe parfois du coq à l'âne ; mais après tout pourquoi pas ?
La question que je me pose en vous lisant, est de savoir si Ph. Bilger est fumeur. Si oui, on peut envisager une telle association d'idée car tout sevrage provoque des réactions inattendues.
Pour ma part je penserais que l'ire du procureur général n'est que le reflet de sa liberté de parole et de pensée.
C'est tellement rare de nos jours que je l'absous volontiers d'une telle ruade.
Rédigé par : Patrick PIKE | 03 janvier 2008 à 19:58
Patrick PIKE
"Mais de là à le pourfendre, comme vous le faites Ph. Bilger, sur l'apparence "
Voyons les y(j)eux de l'esprit :
Je me demande finalement si quelque part on n'aurait pas affaire à l'influence d'une séquence inconsciente de l'ordre de l'association d'idées suivante :
Bartabas ↔ Bar tabac ↔ entrée en application de la loi anti (tabac) → Cheval → 'peter les plombs'→ Horse→ Brown Sugar... lyrics : just like a black girl should A-huh → Sucre roux diabolique ↔ Renard Roux→ Guy Roux → tir au but → traîtrise ↔ Bad Shoot → Overdose → 'Ménager le Blog'!
Et du coup on comprend mieux l'ire du procureur général !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 janvier 2008 à 10:04
Guy Roux, un très mauvais perdant. En Normandie nous avons encore le souvenir d'une voiture de Radio France Normandie maltraitée en direct par le sieur Guy Roux alors que l'équipe d'Auxerre qui recevait venait d'essuyer une défaite face à une équipe de Haute Normandie.
Cet excès avait valu à l'interessé d'aller s'expliquer devant le TGI de l'Yonne.
Rédigé par : Bernard1 | 03 janvier 2008 à 09:34
Je découvre ce blog et ne savais pas Ph. Bilger amateur de foot. C'est une autre de nos différences, mais c'est de la confrontation raisonnée des idées que naît parfois la lumière.
Toutefois je trouve son réquisitoire à l'encontre de Guy Roux bien sévère. Habitude de procureur ou tentative de reconversion en commentateur sportif ?
Cela étant je lui accorde bien volontiers que l'attitude de Guy Roux est à tout point de vue décevante.
Un vrai patron assume et ne renvoie pas la faute sur ceux qu'il dirige. Si erreur il y a, elle n'incombe qu'à celui qui dicte et non à ceux qui exécutent, car même ainsi cela signifie que la consigne a mal été suivie, dite ou comprise.
Quant à son âge, hormis les cas de démence sénile, de maladie d'Alzheimer ou de dégénérescence (qui peuvent survenir très tôt), je ne vois pas en quoi, pour répondre à polochon ou a Mike, ce peut être un problème en quoi que ce soit.
Dire qu'à 50 ou 60 ans on ne vaut plus rien, ou que les capacités d'adaptation sont moindres, est une absurdité notoire, démentie de tout temps par d'illustres vieillards, d'Abraham à Henri Salvador, qui surent par leurs exploits, leur talent, leur intelligence, leur santé, leur jeunesse d'esprit faire mieux que certains de leurs cadets.
N'oubliez pas messieurs que l'espérance de vie gagne chaque année quelques 2 mois (voire plus), qu'il y a de plus en plus de centenaires et que, le vouliez-vous ou non, l'âge de la retraite ne peut qu'être repoussé.
Que dire alors d'un pilote de ligne qui vole jusqu'à soixante ans, alors qu'un conducteur de TGV, dont la conduite est guidée par des rails et des alarmes, part à cinquante ?
Que dire d'un Picasso, d'un H. Troyat, d'un Rostropovitch au sommet de leur art à 80, 90 ans ou plus ? (pour ne citer qu'eux).
Plus anonymement que dire de ces hommes et de ces femmes d'un âge avancé qui se lancent dans des défis que n'oseraient pas affronter de jeunes pantouflards ?
L'âge ne fait rien à l'affaire. Ce n'est qu'état d'esprit.
Nous sommes loin de Guy Roux et de ses propos incertains ? Pas tant que cela, car ils sont le révélateur d'une certaine mentalité et non de son âge.
Mais de là à le pourfendre, comme vous le faites Ph. Bilger, sur l'apparence qu'il a toujours donnée de son personnage, me désole quelque peu.
Peut-être me direz-vous que tout homme est un bloc et que son extérieur est le reflet de son âme.
Je ne le pense pas. La parole et le regard certes, car ils ne peuvent tromper. Le reste n'est que pantomime, qu'on peut ne pas aimer mais qu'il suffit d'ignorer.
"Héraclite appelait haut mal la présomption et disait que la vue est trompeuse." B, XLVI (cité par Diogène Laërce, Vies, IX, 7)
Rédigé par : Patrick PIKE | 02 janvier 2008 à 23:53
Un procureur qui aime "Le Parisien" ne peut être complètement mauvais.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 janvier 2008 à 20:47
« Je fais partie de ces "beauf" absolus qui estiment qu'un grand match de foot est prioritaire dans un agenda. »
Comme je crois l’avoir déjà dit, je ne suis pas une fan du ballon rond, ce très probablement parce que je n’y comprends rien vu que personne n’a jamais pris la peine de m’expliquer le jeu de façon attractive me considérant d’entrée de jeu comme purement et simplement ‘bornée’ ! De ce fait j’ai une connaissance beaucoup plus grande des scandales médiatiques, et parfois plus limités, qui secouent périodiquement les stades que du stade lui-même.
Ceci dit, il m’est arrivé de devoir me farcir un bouquin de football en japonais dans le cadre de mon travail mais après avoir ‘bachoté’ –très sérieusement par ailleurs– je me suis empressée de tout oublier sitôt l’équipe japonaise de retour chez elle. Je dois aussi avouer que j’ai eu également l’occasion de goûter et d’apprécier l’ambiance très festive de l’Estádio Maracanã do Rio de Janeiro où j’ai vu jouer je ne sais plus trop – honte à moi– quel célèbre joueur, peut-être Zico vu que c’était dans sa période de gloire ? Et c’est vrai que même si on ne comprend pas très bien ce qui se passe sur le terrain, le reste est fabuleux !
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 janvier 2008 à 19:32
Si l'âge constitue un problème, il va y avoir des vacances aux postes de sénateurs... qui répugnent à les libérer. Il y a sans doute une raison.
Bonne année, monsieur Bilger.
Rédigé par : adeline | 02 janvier 2008 à 19:10
Ouh ! le vilain loup Guy-roux !
Rédigé par : Ferraille | 02 janvier 2008 à 17:56
Cher Philippe Bilger, vous êtes aussi brillant que vous le fûtes, dans un autre registre et pas du tout évident, lors du procès d'Emile Louis dans cette bonne ville d'Auxerre, chef-lieu du département de l'Yonne. Vous n'avez pu résister à l'envie sans doute récurrente de moucher Guy Roux, personnage emblématique dont la personnalité ne peut laisser indifférent d'autant que le syndicaliste, le coach, l'homme, le commerçant et l'ambassadeur du ballon rond s'y prête bien. On finit toujours par brûler ce qu'on a adoré, n'est-ce pas, monsieur le procureur de la République ?
Auriez-vous la grâce, en ce début de l'an, de changer de camp, si j'ose dire, et de revêtir la robe non pas d'avocat général mais celle d'avocat tout court, pour tempérer, plus exactement équilibrer votre note détaillée en forme de saillie, et prendre la défense de Guy Roux ainsi donné en pâture ?
L'homme que vous êtes, sans rien retrancher à votre point de vue donc sans vous renier d'aucune façon, n'a-t-il pas en son for intérieur une autre vision de l'homme Guy Roux, dans la mesure où vous conviendrez qu'on ne saurait, raisonnablement, l'enfermer en le limitant dans un épisode croustillant certes mais qui n'est qu'anecdotique, si toutefois ses propos ont été fidèlement retranscrits par la grande presse avide de petits scoops en cette période de vaches maigres bientôt monopolisée par le Dakar, ces jeux du cirque de l'an 2008 sur terre battue africaine, à feu et à sang ?
Etes-vous beau joueur et fair play, mon cher Philippe, permettez-moi de vous appeler par votre prénom ?
Rédigé par : Serlio | 02 janvier 2008 à 14:03
"Je fais partie de ces "beauf" absolus qui estiment qu'un grand match de foot est prioritaire dans un agenda."
C'est exact. Est-il indispensable de s'en vanter comme tant d'autres artistes, décideurs, intellectuels, politiques...?
Déprimant !
Rédigé par : francois F. | 02 janvier 2008 à 13:32
Eh bien. Voilà une année qui commence fort !
Guy Roux n'a pas compris qu'il y a un âge pour tout ; je l'en excuse car il n'est pas le seul à ne pas savoir raison garder et à vouloir prolonger sa jeunesse au lieu de laisser la place aux plus doués : en dresser la liste exigerait l'embauche de plusieurs couvents de bénédictins.
Pour leur simplifier le travail, je veux bien me mettre volontairement sur la liste (première et dernière résolution de ce nouvel an).
Rédigé par : mike | 02 janvier 2008 à 10:52
Le cas "Guy Roux" pose en fait le problème des quinquas/sexas qui ont en France le taux d'activité le plus faible d'Europe. L'âge de la retraite repoussé à 41 ans ne fera qu'aggraver le problème, en particulier dans le privé.
Certains avaient cru trouver en Guy Roux un modèle.
Je crois que sorti de son petit monde protégé d'Auxerre, il n'a pas résisté à la pression et n'a pas su s'adapter. Il ne suffit pas toujours de reproduire un modèle qui a marché pour que cela fonctionne ailleurs.
Là est en fait le problème. Beaucoup de quinquas/sexas n'ont plus les capacités d'adaptation que demande maintenant l'entreprise et je crois que c'est une erreur de penser pouvoir "prolonger" sans changement jusqu'à la retraite.
Il faudra donc inventer des solutions nouvelles pour que chacun puisse espérer terminer sa carrière normalement mais cela passera dans un certain nombre de cas par des modifications de statut et des baisses de salaire (le fameux "il va falloir faire des sacrifices").
Rédigé par : Polochon | 02 janvier 2008 à 10:45
Quel régal que ces supporters lensois, à Boulogne sur mer il y avait des cafés "sang et or" dépassant le possible du mauvais goût, mais où régnait une formidable ambiance de faire-play, de passion. Sans aucun doute, les meilleurs supporters de France (si on ne tient pas compte du taux d'alcoolémie moyen par tête de pipe).
En habitant à Hyères les palmiers et ici dans l'Est de la France, j'ai rencontré des régionaux qui étaient supporters de ce club du Pas-de-Calais (surtout pas du Nord, ne nous fâchons pas !), tant il est jovial, chaleureux !
Des ploucs sans aucun doute, mais des ploucs sympathiques (Nice, Marseille, Paris, Lyon, St-Etienne devraient prendre exemple et être honteux de leurs admirateurs).
Bien qu'ayant beaucoup joué au foot jusque chez les cadets, je me suis dépassionné de ce sport depuis, je ne peux pourtant m'empêcher d'une certaine fierté d'être de la région de ces petits clubs comme Boulogne, Le Portel (où j'ai joué), Calais qui arrivent régulièrement dans les quarts de finale en coupe. Et puis, il y a Papin, Ribéry. Là-bas, on jongle avant de savoir marcher. Il y a de petites favellas locales où ce sport populaire est une institution, où le soir jusque tard dans la nuit, les margats (gamins) jouent au foot pendant que les mères refont le monde entre voisines assises sur des chaises pliantes devant leur immeubles ou leur modestes maisons.
Il faut savoir que cette région fut bombardée quotidiennement pendant la Seconde guerre mondiale par les Anglais et tenue sous la terreur par les Allemands, la crise de la mine, de la sidérurgie et l'industrialisation de la pêche par les navires du grand nord mêlés à un goût certain pour la dive bouteille ont fini d'achever ce sanctuaire du royaume franc.
Lorsque j'étais enfant, il y avait à Outreau, au Portel, des demi-lunes où tubes de maisons en demi-cercle faits à la va-vite après la guerre, en goudron, carton et plâtre qui ont perduré jusqu'au milieu des années 80, sans eau courante, salle de bain... une pompe à eau commune servait de lavoir, approvisionnement en eau potable.
J'étais mieux nanti, mais nombre de mes amis d'école vivaient là et n'étaient pas malheureux. La plupart rentraient à l'école des mousses à 14 ans et se retrouvaient sur des chalutiers à 16 ans par moins 20 et force cinq à Terre-neuve ou Saint-Pierre et Miquelon. Le chômage dépassait à une époque où je m'intéressais aux chiffres, les quarante-six pour cent de la population active.
Pourtant avez-vous déjà entendu ces gens, ces oubliés de la société, ce quart-monde actif se plaindre, faire des émeutes ?
J'ai honte d'eux, une différence profonde due à une éducation autre, le goût des études, mais j'ai su garder leur côté gaulois, fier, combatif physiquement comme moralement et je remercie le hasard, le destin ou Dieu ? ? ? de m'avoir permis de grandir au milieu des seigneurs de la mer.
Rédigé par : Ludovic Lefebvre pour Catherine Parisot, mais pas seulement | 02 janvier 2008 à 04:40
Peronnellement, je ne m'intéresse guère au foot (il y a trop souvent de l'antijeu pour mon goût). Mais des personnes plus informées m'ont confié que les Lensois avaient maintenant la grosse tête et que leur jeu s'en ressentait, qu'ils ne s'entraînaient plus avec autant d'acharnement. Cette opinion est-elle justifiée ? Je ne suis pas qualifiée pour le dire. Mais il y a peut-être du vrai dans le jugement de ces amateurs de foot portant un jugement sur une équipe locale pourtant adulée.
Rédigé par : Barbara | 01 janvier 2008 à 22:00
"Ce qui démontre que je n'avais pas tort dans mon antipathie,"
Pôv Guy Roux, qu'a-t-il fait (ou pas fait) pour mériter cette superbe montée aux filets (à défaut de tir au but) ?
Je croyais que c'était le diable qui se cachait dans les détails...
Serait-ce donc dans les détails qu'il faut en chercher la cause ?
auxerrois ?
médiatique ?
performant ?
pédagogue ?
paternaliste ?
économe ?
vieux ?
quoi d'autre encore ?
Allons allons, Monsieur l'Avocat Général, et la trêve des confiseurs, qu'en avez-vous fait cette année ?
Quant à mettre un bon match en priorité sur un agenda, ça me fait penser à "vanité des vanités, tout n'est que poursuite du vent" même enfermé dans un ballon à plusieurs millions d'eurillusion.
Il y a certainement d'autres priorités sur votre agenda...
Mais cette petite différence de point de vue, ne m'empêche pas de vous apprécier et de vous transmettre tous mes voeux pour cette nouvelle année.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 01 janvier 2008 à 19:54