Dans TV Magazine, Michel Drucker nous apprend qu'il n'a pas roulé à vélo avec le président de la République depuis plusieurs mois. Mais ils se parlent et se voient en privé. Nicolas Sarkozy a même eu le temps de lire son livre et de lui écrire. Pour Drucker - et ce n'est pas vraiment une surprise ! -, "Nicolas Sarkozy est son animateur préféré, l'homme de télé le plus complet. Il restera la star incontestée de la télé des années 2010".
D'aucuns pourraient trouver que c'est too much. Mais, dans la courtisanerie médiatique, on n'en fait jamais assez.
Il est vrai que Michel Drucker nous a annoncé que son invitée, dimanche prochain, serait Ségolène Royal.
Qui peut se plaindre ? L'homme de télé rachète l'homme de cour. Et celui-ci rend sans danger celui-là.
Et vive le service public !
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Une petite saucisse entourée de fayots...
Rédigé par : Têtuniçois | 02 février 2008 à 01:35
Que je suis heureux d'avoir traversé une vie sans télé... Je suis un peu comme Jean Reno dans "Les visiteurs"... Je ne connais même pas Michel Drucker. Faut-il avoir honte ?
D'après l'inspection de la redevance télé qui est venue contrôler de visu si je n'avais pas une ou des "télés" non déclarées, nous serions 6% de français irréductiblement téléphobes.
Rédigé par : Bernard1 | 23 janvier 2008 à 16:40
je recherche Sbriglia, Véronique et Marie : selon une nouvelle de l'AFP ils auraient été débauchés par Drucker pour sa mission du dimanche soir !
ceci demande confirmation voire première communion !
Sissi !!
Rédigé par : Cactus chercheur . | 23 janvier 2008 à 12:04
A vélo, tous les deux, ne se mettent-ils pas en danseuse, symbolisant là une certaine légèreté des comportements ? Mais s'annonce aussi la petite reine Royal...
Rédigé par : jean de valon | 23 janvier 2008 à 11:43
Dire de l'occupant de l'Elysée qu'il est un excellent animateur télé ne me semble pas si courtisan que cela.
C'est même le constat le plus cruel.
Rédigé par : olivier-p | 23 janvier 2008 à 09:47
Catherine,
Pas de gaffe ce soir, ce message vous est bien adressé. Vous êtes donc si sympathique, posée et pourtant JOURNALISTE ! Je ne savais pas.
Catherine Parisot journaliste est une eau sèche, mais bon les oximorons ont un sens (je plaisante !).
Rédigé par : Ludovic Lefebvre pour Catherine Parisot | 22 janvier 2008 à 22:51
Il évite quand même toujours les sévices publics au fait, non ?
on doit au moins lui reconnaître ceci !
Rédigé par : Cactus fait le point . | 22 janvier 2008 à 18:35
Drucker, c'est l'exemple même de l'immobilisme, aucune créativité, beaucoup de cirage, sans parti pris il faut le reconnaître, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, les seules inovations qu'il fait, c'est changer le nom de son émission. Mais la mariée est belle et il ne veut pas céder la place.
Rédigé par : GED | 22 janvier 2008 à 17:56
Et dire qu'il s'était fait "virer de la télé" en 68 !
Je me demande si c'est le même ou simplement, comme souvent de nos jours en ces milieux-là, un clone triste du Michel Drucker "journaliste sportif" d'avant !
Rédigé par : Cactus | 22 janvier 2008 à 15:28
Dieu merci, la France, le dimanche, ce n'est pas Drucker, ce n'est pas Ségolène ou Sarkozy, ce n'est pas la télévision, c'est aussi la famille, la lecture, les promenades, les cartes avec les petits-enfants, la conversation avec les amis, la contemplation de nos paysages, le jeu de la mer et de la terre surtout quand le vent est frais, toutes choses simples, non frelatées.
Et voir une mésange casser du bec sa graine de tournesol, voilà un spectacle enchanteur.
Le service public est bien loin.
Rédigé par : mike | 22 janvier 2008 à 10:35
@JLS
«"la télé, c'est tellement con que même les pigeons ne se perchent plus sur les antennes".
Y aurait-il de la vérité dans ces mots ?»
En tout état de cause le câble n'est pas aérien mais souterrain. Ce ne sont donc plus les pigeons qui sont concernés mais les rats. Nonobstant le fait que les dispositifs anti pigeons se sont multipliés sous les ponts, dans les gares etc... on observe encore la présence de nombreux volatiles de diverses espèces sur les câbles téléphoniques aériens, or, que je sache, il n'y a pas davantage de conversations passionnantes dans les lignes aériennes que dans les textos qui utilisent les ondes radio ! Enfin dans les légendes ce sont les corbeaux qui sont espionnés par les humains [ cf. Le Fidèle Jean du conte de Grimm de même nom ] et non l'inverse.
Extrait: «Le voyage se poursuivit dans le calme et le bonheur, mais un jour où le fidèle Jean, assis sur le pont, jouait de la flûte, il vit voler trois corbeaux. Il écouta ce qu'ils disaient, car il comprenait leur langage. Le premier croassait: ''Le roi croit avoir conquis la princesse du Castel d'Or. -- Il n'est pas au bout de ses peines, répondit le second. -- Hélas! bien des épreuves l'attendent encore'', fit le troisième. Alors le premier reprit: ''Quand il abordera dans son royaume, un cheval couleur de feu bondira vers lui. S'il l'enfourche, ce cheval l'emportera dans les airs, et jamais plus il ne verra celle qu'il aime. -- Il y a un moyen d'éviter ce malheur, dit le second corbeau. -- Oui, reprit le premier, il y en a un. Si quelqu'un prend le pistolet qui se trouve dans les étuis de la selle et abat la bête, le jeune roi sera sauvé. Mais qui peut savoir cela ? Et si quelqu'un le savait et le disait, il serait immédiatement changé en pierre depuis la plante des pieds jusqu'aux genoux.'' Alors le second corbeau reprit la parole. etc.»
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 janvier 2008 à 09:41
Imparable, le coup du vélo, l'appréciation sur NS et l'invitation à SR.
Il n'y aura pas de jaloux et... du contradictoire.
Cette TV du rien, du lisse, de l'insignifiant calibré est pour moi une forme de censure. Dans la mesure où le téléspectateur est rivé à une médiocrité de bon aloi.
" Et vive le service public ! "
Je viens de lire un recueil de chroniques que Jacqueline de Romilly a écrites, pendant plusieurs années, pour la revue Santé Magazine. Sur les maux et les tourments que nous infligeons quotidiennement à la langue française.
C'est une merveille de lecture. Son titre: " Dans le Jardin des mots ".
J'évoque ce livre car ces chroniques sont un exemple pour moi de ce qui peut se faire de mieux pour transmettre à beaucoup l'amour de notre langue.
Cette grande dame helléniste partage son savoir dans un média grand public.
Pour la courtisanerie.
Je me permets de signaler à vos lecteurs le livre de Patrick Rambaud "Chronique du règne de Nicolas 1er". J'ai été conquise par les extraits publiés dans la presse hebdomadaire.
Rédigé par : Véronique | 22 janvier 2008 à 09:28
Bonsoir ou plutôt "bonjour" :)
Il y a des documentaires ou des courts métrages intéressants : en réponse à ...
"la télé, c'est tellement con que même les pigeons ne se perchent plus sur les antennes". de JLS.
Les sorties culturelles sont chères. La TV l'est moins...
L'éteindre ou ne pas l'allumer est un acte possible.
Tout cela est relatif : un jour, une personne m'a demandé : "Mais qu'est -ce que tu fais sur Internet? " sur un ton très spécial.
J'aurais pu parler de vous tous. J'aurais pu parler de la météo :)
J'ai expliqué que c'était la plupart du temps pour mon job de journaliste !!
Et basta !
Dis-moi ce que tu fais sur le web et je te dirai qui tu es ?
Non, trop facile !
Idem pour la TV. Il y a des pubs dont on ne veut pas et qui polluent notre "surf".
Pour la TV, pareil on attend quelqu'un, un sujet, quelque chose. Et paf, on doit se farcir Untel ou Untelle.
L'essentiel est le choix. Il reste encore cette possiblité.
OUf!:)
Bonne semaine à tous!:)
Ktrin.
Rédigé par : Parisot Catherine | 22 janvier 2008 à 02:58
Je me souviens, il y a déjà plus de dix ans (et je n'avais déjà plus la télé à cette époque) avoir lu une brève de comptoir (dans le 1er tome de Mr Gourio) : "la télé, c'est tellement con que même les pigeons ne se perchent plus sur les antennes".
Y aurait-il de la vérité dans ces mots ?
Rédigé par : JLS | 22 janvier 2008 à 00:06
Drucker et les autres animateurs-producteurs sont à la télé de service public ce que les laboratoires pharmaceutiques sont à l'hôpital public, des fournisseurs très bien payés.
Ce sont même des fournisseurs qui ont le privilège de pouvoir faire leur propre publicité en direct ou en différé.
Mais a-t-on encore besoin d'une télé de service public ?
France 5 et Arte suffisent amplement pour la partie culturelle et éducative.
Privatisons donc FR3 et France 2, avant que plus personne ne les regarde et donc que leur valeur devienne nulle.
Rédigé par : Polochon | 21 janvier 2008 à 15:13
Les dimanche après-midi sur France 2 sont un moment de lèche-botte insupportable. Heureusement, il y a "Inspecteur Barnaby" sur France 3 à la même heure... Bruguière et Drucker doivent maintenant goûter aux plaisirs que leur âge leur offre.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 21 janvier 2008 à 14:40
C'est le fameux phénomène décrit par une humoriste sous ces termes : "Après la gauche caviar, nous avons la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour."
Cette petite phrase prononcée chez Drucker justement, par Anne Roumanoff, est le buzz internet du moment, à tel point que ça a été repris sur le site d'Arrêt sur Images hier, votre billet lui fait un écho formidable.
Une piste sérieuse pour analyser le comportement de Michel Drucker, serait de se demander qui a le plus besoin de l'autre... Drucker est-il l'animateur "cashable" du moment auprès du public des seniors ? Et, en ce cas, la logique serait de dire que les hommes politiques ont besoin de lui, d'ailleurs le sketch de sa chansonnière tombe un peu avant les mauvais sondages de notre président, pouvons-nous y voir une relation de cause à effet ?
Ou bien, l'animateur a-t-il besoin des politiques pour se maintenir en poste à une époque où le service public est remis en cause ?
Pour ma part, j'ai hâte que notre pouvoir en place se décide enfin à laisser les Français travailler le dimanche afin de ne plus en faire une journée de léthargie télévisuelle.
Rédigé par : Frastealb | 21 janvier 2008 à 09:23
Qu'avons-nous pu faire de si grave pour se coltiner 30 ans de Martin sur Antenne 2, puis trente ans de Drucker à finir sur France 2 ?
Le dimanche après-midi, les commerces et les lieux de travail sont fermés, la télévision nous sert le soporifique M. Drucker. Dès le réveil dominical, je me dis : vivement lundi.
On s'ennuie le dimanche en France, c'est une journée de vie en moins par semaine que nous devons multiplier par autant d'années de notre existence !
Voila effectivement la quasi-totalité de notre paysage audiovisuel français : de la courtisanerie. Vous avez à travers ce mot résumé l'ensemble de ma pensée concernant les Drucker et compagnie. Du sang, du rire, des larmes, de la réflexion, voici mon programme churchillien en guise de ce long et douloureux baillement druckerien.
Courage dans une heure, nous serons lundi !
Rédigé par : Ludovic Lefebvre | 20 janvier 2008 à 23:00