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13 février 2008

Commentaires

Ktrin à Catherine Jacob et Bulle

A Catherine Jacob :

Je lis toujours avec attention les propos que vous tenez sur la culture nippone. Je trouve que c'est une chance que d'y avoir vécu. Si j'avais les moyens, il y a tant de pays qui me fascinent et où j'aimerais me rendre !

A Bulle :

L'idéal c'est de pouvoir rédiger tout en étant ( très) proche d'un politique et tout en conservant sa neutralité et son objectivité.

Sans amitié, on peut ressentir à l'égard des sujets que l'on interviewe une émotion quelconque. En ce qui me concerne, j’éprouve toujours non pas un sentiment mais une émotion ou un point de vue lorsque je traite d'un sujet. Il peut ne s’agir que de sympathie.

A moi de les mettre de côté pour faire mon travail en toute impartialité.

Amitié ou non...

J'ai vu un débat à la TV où des journalistes de grands journaux à tirages nationaux parlaient de l'interview exclusive ayant pour sujet Madame Carla Sarkozy, interview comme tout le monde le sait, réalisée par le directeur de l'Express.

Le microcosme du pouvoir, de l'argent et des mondanités a toujours existé.

Qui n'a pas demandé au cousin de la copine du gendre de pistonner son fils pour un stage dans la boîte de l'oncle ?

Dans les émissions que tout le monde regarde, regardez un peu les invitations sur plateau : Untel sort un bouquin, l’autre est à l’affiche d’un nouveau film, etc… Combien d’animateurs invitent un artiste ou tout autre notable alors qu’ils ne peuvent pas les « blairer » ? Je ne suis pas affirmative car je n’en sais rien mais à mon avis, le copinage joue dans le choix des invités. Faudrait-il que X animateur n’invite que de parfaits inconnus pour lui ? Les productions TV pourraient fermer boutique ! Je me répète mais qui n’est pas pote avec X ou Y dans ces milieux parisiens ?
Celui qui n’a pas d’amis et pourrait donc interviewer en toute impartialité – puisque vous pensez que l’impartialité passe par une non amitié – n’a aucun moyen d’interviewer. Il peut le faire mais personne ne lui achètera son article ou ne le fera paraître. Alors, qu’est-ce qui est mieux : un journaliste avec des amis qu’il ne devrait pas interviewer selon vous ou un obscur et solitaire journaliste qui ne verrait jamais son article paraître ? Dans les deux cas, le papier ne sortirait jamais !

Je suis pour l'indépendance du journaliste mais je ne suis qu'au bas de l'échelle.

Si vous vous adressiez à certains « grands » journalistes, ils répondraient peut-être que, oui, ils ont des amis " bien placés". Et que, pourtant, cela ne les empêche pas de faire bien leur job. Je crois que la qualité d’un papier dépend d’autres critères que celui de l’amitié ou non.
Les journalistes ont aussi leur déontologie, vous savez !

La journaliste de l'Express présente sur le plateau TV a dit que cette édition de l'Express est en train de se vendre comme des petits pains.

Je suis contre une enquête sur la vie du journaliste. On revendique pour la liberté de la presse à renfort de slogans et de campagnes. Et là, si l'entourage du journaliste ne convient pas ou serait susceptible de produire une information douteuse et impartiale, le journaliste en question sera jugé par un procès d’intention.

Ce n'est plus l'info que l'on souhaite vérifier mais la vie privée du journaliste.

A quand une milice chargée de veiller sur la vie privée (je souligne le "privée") du journaliste ?

Bonne semaine à tous !

Bulle

A Ktrin,
"Les journalistes ont-ils encore le droit d'établir des relations amicales ?"
La réponse n'est pas compliquée, les journalistes peuvent établir des relations amicales sans écrire ensuite sur elles ! C'est si simple.
Le rédacteur en chef d'un journal new-yorkais demande à Paul Auster d'écrire un article sur un livre, "Pas de problème, d'autant que c'est un ami", répond l'écrivain, "alors voilà une raison pour ne pas écrire dessus", conclut le journaliste. Si on appliquait cette règle évidente en France... et la presse française accèderait à un peu plus de crédibilité si les épouses de politiciens ne tenaient pas des "salons médiatiques", si les journalistes n'écrivaient plus sur leurs amis et s'ils refusaient d'être tutoyés par le Président de la République...

Pierre-Antoine

Permettez-moi d'avoir une appréciation mitigée sur la personne de Madame Carla Bruni Sarkozy.

Car là… en plus d'être devenue son épouse, elle est devenue première dame de France... Car là... elle est un peu quelque part ma dame à moi... (pas la première... la place est déjà prise et bien prise).

Car là… il y a confusion des genres, non qu'elle soit Italienne, j'ai trop de souvenirs pubères alimentés par ses accortes concitoyennes, pour ne pas avoir sur elle un regard troublé… Car là… elle est devenue trop inaccessible sur son piédestal élyséen.

Car là… malgré sa belle prestation dans l'Express, loin d'être expresse, car lue et relue... mais celle qu'elle donna à Madame Figaro il y a tout juste un an le 15 février 2007… Car là… elle annonçait clairement s'ennuyer dans la monogamie...!

Car là… être et se plaire à être monogame, c'est bien ce que j'exige de la première dame de France… Car là… que je sache, la polygamie est sanctionnée par la loi, n'est-ce pas Monsieur l'Avocat Général ?

Cordialement

Pierre-Antoine


Têtuniçois

Le Nouvel obs devrait porter plainte contre cette diffamation la plus indigne qui puisse exister : comparer une revue française à une presse de la collaboration qui dénonçait les juifs !
Sarkozy, lui, a (fait rarissime) porté plainte contre un syndicaliste qui comparait sa politique à celle du maréchal Pétain. Ce syndicaliste a été condamné à payer 800 euros avec une inscription au casier judiciaire.
Justice à deux vitesses, justice de classe.

Ktrin à pique et pique et colégram amstramdram (phonétique!)

A Cactus :

Il y a de l'OOOOhh ! dans un cactus :) en plein désert ! :)

Bonne nuit et chouette we à tous !
Amitiés spéciales à Philippe !

Jean-Dominique Reffait

Oui, Philippe, je suis d'accord avec vous : Carla Bruni se situe à quelques encablures au-dessus de son époux. C'est utile dans un couple d'avoir au moins un des deux qui se serve de sa tête.
Si elle pouvait seulement virer Guaino, le pestilentiel gourou, et rédiger les discours à sa place !

Catherine JACOB

@Ktrin n'a pas reçu de rose de Mme Chabot, sniif

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ces pauvres roses ont eu un peu chaud dans les coulisses du plateau où elles n'ont visiblement pas reçu le traitement qu'elles méritaient. Comme les roses coupées sont très fragiles et qu'en ce qui concerne celles distribuées par Mme Chabot il eut fallu en éplucher immédiatement le bas de la tige sous un peu d'eau chaude de façon à leur faire rouvrir leurs pores, puis le couper en biais et l'envelopper dans un linge humide pour les ramener avec quelque chance que la fleur ne s'étiole pas dans la nuit, et enfin la mettre sur le balcon ou du moins à l'extérieur pour qu'elle relève la tête dans un vase rempli d'eau froide avant de la disposer dans un soliflore sur un plateau de déjeuner amoureusement confectionné, sans doute n'avez-vous rien perdu !

Je tiens ces conseils de l'un des très grands maîtres japonais d'Ikébana auquel j'ai servi d'interprète à la demande du service culturel de l'Ambassade du Japon à Luxembourg du temps où ils n'avaient pas encore oublié mon existence, et maître qui s'était par ailleurs déclaré, ainsi que son assistante, très content de mes services, autrement dit de la qualité d'écoute du public ainsi que de celles des échanges qui ont suivi une conférence après laquelle des Françaises, toujours bien intentionnées comme il se doit, sont venues me chuchoter lors de la réception qui a suivi : "C'était vraiment très très bien, c'est la combientième fois que vous traduisez cette même conférence ?"

catherine A.

@Marie-France B.
Hélas oui la plupart des interviews des hommes (femmes) politiques sont relues et souvent corrigées. Le Monde, il y a quelques années a fini par lâcher le morceau en écrivant en préambule, cet entretien a été "relu et amendé", formule bien pharisienne. Une pratique d'autant plus incompréhensible qu'il suffirait que tous les organes de presse se mettent d'accord pour la refuser pour qu'elle cesse. Il est en effet inimaginable que nos chers dirigeants politiques se privent de parole. Mais il ne suffit pas qu'un entretien ne soit pas relu pour qu'il soit sincère et bon ; les politiques notamment, dès qu'ils atteignent une toute petite notoriété et même avant, se font coacher, entraîner par des pro de la communication. Ils apprennent ce qu'ils doivent dire et comment, leur entourage pléthorique les fournit en petites phrases, en formules coup de poing sans intérêt mais qui retiendront l'attention. Comme le disait Marchais à Elkabbach, vous arrivez avec vos questions, j'arrive avec mes réponses. Et la presse nationale n'est pas la seule concernée, il y a en PQR
des "entretiens" qui se font par seul fax interposé, le journaliste envoie ses questions, l'entourage de l'interviewé fait les réponses. Lors de la présidentielle, même quand il s'est agi de faire connaître ses goûts littéraires, Mme Royal a fait bosser son staff et dernièrement, participant à une émission de télé enregistrée, elle a du avouer qu'elle avait surtout signé son livre de mémoires écrit par d'autres, mais ça, les téléspectateurs ne l'ont pas su, Mme Royal
ayant téléphoné pour demander que la séquence soit coupée et le pire est qu'elle l'a obtenu. Je pourrais en écrire des tonnes... Pourquoi cette dérive très française, j'avoue ne pas encore avoir une réponse satisfaisante. Peut-être la situation économique de la presse écrite y joue-t-elle un rôle, les journaux chez nous se portent mal, se vendent mal car ils sont chers (3 à 4 fois plus que les anglo-saxons ou les latino-américains...), ils ont donc besoin de l'aide économique du pouvoir ; est-ce la véritable explication ? Si oui je vous accorde qu'elle n'est pas pour autant satisfaisante. A la télé ce n'est guère mieux, j'ai craqué hier devant l'émission de Chabot tant les arguments des uns et des autres - à quelques rares exceptions près - n'étaient qu'une litanie de slogans et de phrases toutes faites répétées en boucle.
Pour revenir à l'entretien avec Carla Bruni, entretien que contrairement à Philippe je trouve assez confondant de banalité pour ne pas dire de niaiserie et que j'aurais vu plus volontiers dans les pages de "Nous deux", si ce mag existe toujours, Christophe Barbier a fait un bon coup commercial (je suis sûre que les ventes seront excellentes) mais un mauvais coup journalistique et cela m'étonne d'autant plus qu'ayant cohabité avec lui quelque temps dans une même rédaction j'ai pu apprécier sa grande culture, sa finesse d'analyse et au passage sa gentillesse ce qui n'est pas désagréable. Faire l'itv d'une amie et la faire dans ces conditions c'est tout sauf du journalisme. Cela dit, malgré tout le texte révèle deux pépites : le jugement sur l'Obs (on a assez glosé là-dessus) et cette affirmation candide et surprenante pour une mariée de quelques jours, "j'aimerais ne pas divorcer". Bigre, en connaissez-vous beaucoup des mariées qui encore la robe blanche sur le dos évoquent un éventuel divorce ? Une petite troisième aussi : cette phrase "je serai sa femme jusqu'à la mort" qui au moment où passe en boucle le "soutien à mort" affirmé en public par Jean Sarkozy à David Martinon, prend une saveur particulière. Ayant extrêmement mauvais esprit j'ai en plus beaucoup ri, pensant au sketch de Bedos et à son "quand l'un de nous deux mourra je serai inconsolable".
En point final car pour quelqu'un qui aime faire court, je m'étale salement : Carla Bruni est en négociation avec un journaliste vedette de la BBC mais elle demande à revoir l'entretien et à donner le "cut" final ce que ce journaliste refuse. A suivre donc.
En épilogue, il y a dans la presse des gens qui font formidablement leur travail, des reporters magnifiques, etc etc (sur ce point-là aussi je pourrais en écrire des tonnes mais ce n'est pas le sujet du jour). Et aussi imparfaite soit-elle, la presse est encore ce qu'on a inventé de mieux pour défendre la démocratie. La preuve, c'est elle que tous les tyrans du monde veulent en tout premier lieu, museler.

Cactus  anticipateur (à tort ?) à Ktrin qui a mal à la tête parce qu'ils parlent tous en même temps

Je vais la déjouer brève de comptoir moi :
"je pense que cette émission apportera de l'eau au moulin. Reste à savoir à quel moulin." dites-vous voire rêvez-vous !

de vous répondre, emporté par mon et moi ce février show :
ce ne sera alors que de l'hoooooooo de là, que de l'hooooooooo là là !

Sissi !!!!!!!
(" et quand bien même !" , me répondrez-vous, ce pourquoi "je" me réponds à sa place :- )

Ktrin n'a pas reçu de rose de Mme Chabot, sniif

" A vous de juger !" : fin de l'émission.

J'adore le coup de la splendide rose... rose !

Trop bien ! Un geste de fraternité, de sympathie. Vous voyez, le service public offre des fleurs : "les journalistes sont vos zamis, il faut les aimer aussi !" (droits d'auteur un peu malmenés, pardon Chantal Goya !)


J'attends de lire vos commentaires à tous...

Bonne nuit !

Patrick PIKE

@Catherine Jacob, (que je serais tenté d'appeler Sherlock Holmes tant son cheminement d'idée dans son enquête est brillant)
A la lecture de certains blogs d'avocats (maître Eolas, les actualités du droit), il semble que bon gré, mal gré, on en restera là. Du moins risque-t-on de voir traîner longuement la procédure pour n'aboutir à rien.
Je me suis un peu perdu dans les arcanes des différents textes de droit développés par nos chers maîtres, mais en substance, pour faire court, le faux est difficilement prouvable et ne serait punissable que s'il a pour but la réalisation d'un droit ou d'une action en justice. Ce qui ne serait pas le cas.

Mais notre maître à tous en la matière pourra sans doute mieux expliciter ce point.

Quant à capter et détourner des SMS, il paraît que c'est très facile, aussi simple que de le faire pour les courriels dont quelqu'un disait "c'est comme si vous placardiez vos cartes postales sur tous les arbres".

Ktrin a mal à la tête car ils parlent tous en même temps sur le plateau, aha!

A Laboca :

Je commencerai par une phrase écrite par vos soins, deux phrases prises au milieu de votre opinion :

" Il y a, enfin, les journalistes, indépendants ou salariés, qui font l'effort de bien faire leur travail en évitant tous les cas de conflits d'intérêts." (...) "Je n'ai pas envie de juger le journalisme."


Ah, sages propos... car au début de votre très intéressant message, il y avait :" Les journalistes en France, aujourd'hui, sont de plus en plus contestables. Leur connivence avec les milieux politiques, économiques et artistiques est un fait de corruption.
(…)Le journalisme vit dans la corruption en France.(…) Une interview ne peut être sérieuse si elle concerne deux personnes qui sont amies."

OK avec vous lorsque vous pensez que les journalistes sont contestables.
On peut donner un avis sur leur travail comme on pourrait le donner sur celui de l'électricien du coin, de la boulangère de là-bas etc...

Mais les journalistes ne seraient-ils pas dans l'actualité ambiante systématiquement contestés pour masquer autre chose ?


A ce sujet, actuellement, histoire de relancer le débat, " A vous de juger "!
Une journaliste. Je la trouve courageuse car comme dirait l'Autre : " Qu'est-ce qu'elle va prendre!"

Depuis un certain temps, on examine à la loupe les magistrats, les élus mais aussi les journalistes ! Tous ont droit à un traitement de faveur.

Ces trois ensembles sont-ils liés à ce point ?

Vous savez, il faut de l'argent pour créer un média et par la suite, payer les salariés journalistes.

Les riches qui ont créé des groupes de presse n'ont-ils pas le droit d'avoir des amis ?

Les journalistes ont-ils encore le droit d'établir des relations amicales ?


Je me demande si on ne cherche pas automatiquement un bouc émissaire quand l'opinion, souvent menée par un ou plusieurs leaders, est insatisfaite.

Cela ne ressemble qu'à un pétard mouillé car les ancêtres ont fait la Révolution. Ils ont mis leur vie dans la balance.
Ils ont escaladé les barrières.

J'aime mon pays. Je tente d'être équitable dans ma réflexion. Pourtant, utiliser le travail des journalistes pour faire sa révolution au lieu de se rappeler qui a élu notre président, je trouve cela très moyen.

J'attends des commentaires suite à "A vous de juger" : je pense que cette émission apportera de l'eau au moulin. Reste à savoir à quel moulin.


Philippe, Madame Dati est à la TV ! (sourire)

Bonne soirée à tous !

Catherine JACOB

"Rien ne me semble plus urgent que d'évoquer Carla et son interview."

Sans doute.

Rappelons donc quelques définitions :
Collaborateur : Au sens historique = le terme nomme un français partisan d’une collaboration totale avec l’occupation allemande (période 1940-1944) – Rappelons incidemment que l’Allemagne était alors alliée de l’Italie de Mussolini.

Variante de ce terme au sens visé :
Collaborationniste : Qui est partisan d’une politique de collaboration avec un envahisseur donné, réel ou ressenti comme tel.

Par voie de conséquence, on peut éventuellement estimer qu’il existe ou qu'il a existé en effet des irakiens collaborateurs, ou des afghans collaborateurs ou des – on va arrêter là vu que les exemples qui me viennent à l’esprit risqueraient d’être jugés comme y étant ‘mal venus’ –.
Dans un tel contexte, un journal qui serait de nos jours susceptible de justifier de ce qualificatif le serait en vertu d’une propagande pour la collaboration avec un envahisseur. Dès lors cela m’intéresse vraiment beaucoup de savoir si le locuteur (ou la locutrice sincère) d’un énoncé tel que celui-ci : « les méthodes d’une certaine presse ( en l’espèce d’obédience socialiste ) sont assimilables à celles que la presse dite collaborationniste a mise en oeuvre contre les juifs pendant l’occupation allemande de 1940-44 » a des informations quelconques eu égard à de nouvelles visées impérialistes sur notre pays qu’aurait manifesté un quelconque régime étranger contemporain dans la pensée de déclencher, puis de profiter d’une nouvelle chasse à de quelconques sorcières, et sans doute faudrait-il qu’il ou elle nous les communique autrement par sous-entendus !
Si par exemple, il devait s’agir des intentions secrètes de ce panier de crabes qu’est l’union de la CDU avec la CSU dont la présidente, pour ce qu’on en sait, et qui est devenue à 51 ans celle d’un gouvernement de coalition avec le SPD, est opposée contre son propre parti à l’exclusion de la force militaire en tant que dernier moyen catégorique dans la troisième guerre du golfe, ou encore est autant opposée que notre dernier Napoléon en date à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, ou encore est en faveur d’une prolongation de la période devant précéder l’arrêt de la production d’énergie nucléaire, ça pourrait commencer à devenir diablement – c’est le cas de le dire – intéressant, mais d’une part je doute fort qu’il s’agisse là des positions généralement défendues par l’organe de presse incriminé, et d’autre part, je tiens le personnage considéré dont la France est la 1ère destination à l’étranger, en grande estime, quand bien même, évidemment, je ne partage pas plus l’ensemble de ses positions que ses propres partisans, et j’ai beaucoup admiré la façon dont cette femme, classée par le magazine américain Forbes devant la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice comme la femme la plus puissante du monde, a tenu tête à l’Empire du milieu sur ces questions qui me paraissent l’enjeu de notre proche avenir, que sont à la fois les droits de l’homme et le réchauffement climatique, en cela fidèle à la ligne de conduite qu’elle définit elle-même dans le cadre de sa politique intérieure par ces mots: « Ich werde Konflikten nicht aus dem Weg gehen. » Parce qu’il y a des positions qui doivent être tenues !
Maintenant comme j’ai encore de la famille en Chine, autrement dit courageuse mais pas téméraire, je vais m’arrêter là et revenir à nos ‘moutons’, qui n’en sont pas… !

Donc, je ne pense pas que Carla ait pu véritablement blesser quelqu’un par les propos qu’il lui est reproché d’avoir tenus, je pense en revanche que notre ex-Top model a par ces fariboles et selon l’expression japonaise qui dit « Borowo dasu / Laisser apercevoir... mettons, la robe de Cendrillon avant l’arrivée de sa marraine», pour dire « laisser entrevoir ses faiblesses » en matière d’utilisation abusive de certaines notions ou de certains concepts, telle que cela m’évoque tout aussi bien la façon dont certaines méthodes ou prises de positions du gouvernement israélien se sont vues qualifiées elles-mêmes de « nazies » par leurs détracteurs tous azimuts (= d’origine multidirectionnelle), autrement dit l’effet d’un abus de langage très regrettable et donc préjudiciable à la cause même dont on se prétend le défenseur.

Concernant l’actuelle Mme Sarkozy, quelle était donc la cause qui lui a paru devoir justifier une montée au créneau ?
Mais la sienne bien sûr (sphère privée du couple qu’elle forme avec NS), ainsi que celle de la crédibilité du pouvoir actuel aux yeux de la population des citoyens (sphère publique).
Le Nouvel Obs. lui étant apparu comme un sombre collaborateur non pas de quelconques visées impérialistes d’outre-rhin ou d’outre-atlantique ou d’outre ce qu’on veut, mais de qui chercherait à déstabiliser l’actuel couple présidentiel et surtout son image en présentant le 3ème lit présidentiel comme un moyen stratégique de récupérer le 2d, ce par des moyens qui ne sont pas du tout spécifiques aux collaborationnistes de tout poil et de tous les temps, et qui ressortissent à la fois de
1. l’article 9 du Code civil qui préserve l’intimité de la vie privée, cette vie privée étant celle d’un président de la République en exercice, quid également de :
2. l’article 441-10 du CP qui traite de la fourniture de fausses informations et pire encore 411-4 et 411-5 du même code qui traite de l’intelligence avec une puissance, une organisation, une entreprise, étrangères ou sous contrôle étranger et eussent pu être applicables dans le cas d’une action qui aurait été qualifiée de ‘collaborationniste’ à juste titre, ce qui n’est de toute évidence pas le cas. Enfin, s’agissant de s’être introduit dans le téléphone portable d’autrui :
3. l’article 226-15 du CP prévoit la sanction du fait de « prendre frauduleusement connaissance de la correspondance, arrivée ou non à destination et destinée à des tiers. Ou encore le fait commis de mauvaise foi, d’intercepter,[… ] de divulguer des correspondances transmises par la voie des télécommunications et/ou de procéder à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions. »

Maintenant, vu que le SMS qui aurait été l’objet de l’interception et de la divulgation délictueuses et par voie de presse serait un faux. Il semblerait qu’on ait en réalité affaire à :
1. la loi sur la presse en matière de publication d’informations mensongères susceptible de porter atteinte à la crédibilité d’autrui donc, en l’espèce, de troubler l’ordre public telle qu’elle pourrait être effectivement susceptible de donner ouverture soit à l’action publique, soit à l’action civile de tout tiers concerné (ce qui inclut le destinataire mentionné par la relation du faux message) toutes choses dont notre hôte est un éminent spécialiste. Et pour le cas où l’hebdomadaire aurait réellement pris frauduleusement connaissance d’un message qui aurait été intercepté depuis le vrai portable du président à destination du vrai portable de son ex-épouse, les horaires d’émission et de réception correspondant, mais n’aurait pas cependant été expédié par ce dernier mais par X et dans le cadre d’une utilisation frauduleuse du téléphone mobile propriété privée du président et réservé à son usage strictement personnel et privé, ou encore pour le cas où un vrai message du président à destination de son ex-épouse dans le cadre de la légitime utilisation exclusive de son propre téléphone mobile (celui qui lui a été facturé à titre privé) aurait été dérouté (donc également détourné) puis renvoyé au destinataire après modification du texte, ce qui implique une sacrée organisation et un équipement inquiétant (ou qu'il l'ait prêté à quelqu'un l'ayant lui-même prêté à quelqu'un etc...), il reste en outre :
2. l’article 463 du CP, mais je me demande néanmoins comment le juge d’instruction va procéder pour ordonner le dépôt au greffe d’un SMS autrement que par la saisie préalable de l’appareil destinataire et une transcription par personne assermentée du texto non objet de destruction mais conservé par l’appareil, sachant toutefois que certains imprimantes, notamment Philips, réceptionnent et impriment les SMS. Si par ex. il y a eu détournement informatiquement traçable, de faux en écritures vers un terminal du Nouvel Obs. tel par ex. une imprimante Philips, tout n’est sans doute pas perdu quant à la récupération d’un état tangible, daté et identifiable quant à son origine, de la pièce arguée de faux.

Personnellement, je pense que Carla, qui a fait entretemps des progrès en matière de qualification des faits reprochés en parlant d’ « attaques ad hominem qui dégradent l’information » et en s’excusant d’avoir réagi à vif en employant des mots qui ont dépassé et déformé sa pensée, et de même Jean Daniel, le directeur de l’hebdomadaire incriminé, qui a reconnu les torts de la publication sur son site Internet d’un texte présenté comme une correspondance privée entre le président et son ex-épouse ont fait le bon choix.
Ceci étant, les faits reprochés étant délictueux, de quelque point de vue qu’on les considère, je pense que Jean Daniel a également tort d’accuser le président de l’avoir entraîné, si pas incité au délit, par une conduite consistant en une surexposition et sur médiatisation de sa vie privée. Le président est en effet absolument libre de surexposer, fut-ce à son propre détriment, sa vie privée. En revanche, comme cela apparaît clairement ci-dessus, Jean Daniel n’est pas libre du tout de fouiller dans le portable présidentiel pour y dénicher des vrais comme des faux textos et de les publier ensuite !

Maintenant, l’affaire étant susceptible d’un développement tel que la communauté internationale s’en emparant risquerait d’en faire des gorges chaudes et nous ridiculiser, alors qu'une certaine magnanimité au contraire... je pense que la sagesse voudrait qu’elle s’arrête là, et n'est pas une question d'unique sens moral mais de sens politique, compte tenu des commentaires que pourraient en outre susciter une forte indemnisation.
C’est toujours plus facile cependant d'émettre une opinion quand on n’est pas concerné !

Patrick PIKE

Pourquoi pas Carla en effet ? Elle qui se dit Italienne et préfère les hommes de son pays, plus civilisés (il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé au Sénat Italien lors de la démission de Romano Prodi).

Pourquoi pas Carla ? Peut-être fera-t-elle évoluer son Président de mari vers une meilleure compréhension de l'immigration en lui évitant ses gesticulations qui ne servent à rien sinon à satisfaire un électorat volatil (raid de la police dans un foyer parisien au prétexte d'insalubrité, en réalité atteindre les objectifs fixés d'expulsion comme un directeur de supermarché fixe un quota de vente).

Pourquoi pas Carla ? Une artiste ne peut ignorer les aspects fondamentaux de la mise en scène pour que le spectacle soit un succès. Je lui souhaite donc de parvenir à convaincre son mari d'arrêter cette comédie affligeante d'une caricature de gouvernement qui va faire de la France la risée du monde.

Pourquoi pas Carla ? En souhaitant que cette femme, grisée un jour par le pouvoir, ne se prenne pas soudain pour une Marie de Médicis.

Marie-France Bezzina

J'ai été très surprise de ce que cet entretien ait fait l'objet de plusieurs relectures. J'en déduis que des modifications ont été apportées. Ce n'est pas une habitude de journaliste de faire relire ainsi son papier. La crainte de poursuite, de démenti, de déplaire ?
Où est la spontanéité ? Il est vrai que l'article paru dans le Daily Mail fut ravageur.

olivier-p

Ce que je trouve difficile, c'est l'irruption permanente de ce couple dans notre univers mental. L'impression sur nos vies.

On n'y échappe guère plus qu'un allemand ne pouvait échapper à l'obsédante propagande nazie, ou un nord-coréen aux récits glorieux du Maître Kim-il machin.

Je crois que nous avons le droit à ce que le pouvoir ne soit pas trop incarné, et surtout pas trop sexuellement incarné. Je dis bien "pas trop".

Il m'arrive de penser que cet homme et ses relais veulent nous rendre fous. Et qu'ils y réussissent.

Marie

Il est dommage, monsieur Bilger, que vous parliez une fois de plus, des Sarkozy.


« Les seules personnes dont on a le droit de dire du bien sont celles dont on n'attend rien. »


Très bien formulé monsieur Bilger, pour cela, je vous invite à lire le livre aux références suivantes écrit par une personne formidable que j’ai connue sur les chemins de ma Foi, à savoir Liliane Gabel. "Si l'exclusion m'était contée" !

http://www.betapolitique.fr/Si-l-exclusion-m-etait-contee-01883.html


"Liliane Gabel nous raconte son itinéraire de militante auprès des sans abri, nous montre d'un regard sans complaisance la misère sociale et affective, sur notre monde, et nous dévoile son engagement sans réserve auprès des plus démunis..."


Carla Bruni n’est pas une chanteuse. Il suffit d’avoir un compte en banque et un nom pour se le prouver. Personnellement je n’aime pas ses chansons et lorsque je l’aperçois : je zappe.
Par ailleurs, j’espère que Mme Sarkozy ne va pas par mimétisme médiatiser sa personne comme sait si bien le faire Nicolas Sarkozy.

Il y a vingt ans j’ai connu une jeune femme qui possédait une magnifique voix de cristal. Sa passion étant le chant, elle voulait se destiner à la chanson. Les « ordonnateurs parisiens » lui ont déclaré, d’une part qu’elle devait abandonner le chant choral religieux et d’autre part qu’elle devait chanter à la « Jane Birkin » . Les portes lui furent fermées devant son refus.

Si expirer est chanter alors beaucoup de personnes ignorent leur talent !!!

LABOCA

Les journalistes en France, aujourd'hui, sont de plus en plus contestables. Leur connivence avec les milieux politiques, économiques et artistiques est un fait de corruption.
Si Carla Bruni a contrôlé son interview à L'Express en la corrigeant, en la modifiant, c'est que vraiment le journalisme est tombé dans la corruption.
"Corruption" veut seulement dire le fait, pour les journalistes, de renoncer à leurs propres principes déontologiques. Ainsi, un Juge qui rencontre secrètement une personne mise en examen dans le cadre d'une procédure dans laquelle il intervient, est lui aussi corrompu. Il ne s'agit donc pas ici de corruption au sens commun du terme, mais au sens originel.
Le journalisme vit dans la corruption en France.
Permettre à la personne interrogée de modeler l'interview, ce n'est pas faire du journalisme, mais se prêter à une opération de communication.
La spontanéité des questions et des réponses est la base de l'interview. S'il n'y a pas spontanéité, il n'y a pas interview au sens du journalisme vrai.
Carla Bruni est intervenue énergiquement, d'après ce que j'ai pu comprendre, sur le processus de ce que certains se plaisent à présenter comme une interview. En fait, elle a prononcé un discours (je prends ce terme dans le sens où l'emploie la théorie générale de la réthorique). Mais ce discours a été maquillé en interview.
Ce qui m'embête aussi, c'est que Carla Bruni a conversé avec Christophe Barbier dont chacun sait qu'il est au nombre de ses amis.
Une interview ne peut être sérieuse si elle concerne deux personnes qui sont amies.
Le journaliste le plus professionnel ne peut se montrer objectif lorsqu'il interroge une personne qui est par ailleurs son ami(e).
Au contraire de l'Avocat général Bilger, j'aurais manifesté beaucoup d'enthousiasme devant l'"interview" de Carla Bruni à L'Express si l'épouse du Président de la République avait été soumise à un exercice de questions-réponses spontané et si la personne qui l'avait interrogée n'était par ailleurs un de ses amis.
Carla Bruni a peut-être été sincère. Mais elle a eu le droit de corriger, modifier progressivement l'"interview" : cela veut dire qu'elle s'est appliquée à ce que ses réponses ne laissent transparaître que ce qui serait à son avantage. On peut donc penser qu'elle a été assistée par des spécialistes en communication.
Si cette hypothèse n'est pas fantaisiste, il faut en conclure que Carla Bruni a cherché avant tout à soigner son image, ce qui est fort compréhensible, ce qui est difficilement critiquable, mais ce qui oblige à nuancer les choses.
Je n'ai pas envie de juger le journalisme. Mais ma conviction est de plus en plus forte que les dépêches de l'AFP sont, en France, l'unique source d'informations crédible, sincère. Il y a aussi le "Canard", dont le principe, je crois, est de ne jamais procéder à des interviews. Il y a, enfin, les journalistes, indépendants ou salariés, qui font l'effort de bien faire leur travail en évitant tous les cas de conflits d'intérêts.
Je suis de plus en plus choqué par certaines pratiques du journalisme français : des épouses ou petites amies de ministres interrogent le Président de la République ayant nommé ces ministres ; un ami de l'épouse du Président de la République interroge celle-ci ; soumission des organes d'information aux volontés de tel personnage politique de ne pas être interrogé par tel journaliste ou de ne pas débattre avec tel adversaire politique.
Le journalisme français est de plus en plus décevant.
Par contre, je suis d'accord avec l'Avocat général Bilger sur le fait que Carla Bruni est une artiste de qualité. Ce que je crains maintenant pour Carla Bruni, c'est que ce qui la singularise le plus, savoir sa compétence artistique, soit demain contesté, simplement parce qu'elle a cessé d'être exclusivement une artiste.
Carla Bruni aussi est belle.
J'espère qu'en tant que première dame de France, elle fera avancer un certain nombre de dossiers sociaux auxquels le Président de la République ou le Gouvernement n'auront peut-être pas accordé une priorité.

Bulle

Christophe Barbier, le journaliste qui avait annoncé à la France entière qu'il était l'ami de Carla pour nous assurer de l'authenticité de l'info Disney ? Aucun "ami" ne fait une bonne interview... Les questions sont des marques d'amitié et, quand l'intervieweur se démarque pour tenter, pense-t-il, l'objectivité, il offrira à son amie, lors de la rédaction de la réponse, le sentiment qu'elle a tenu des propos de grande valeur... Avec en plus, toutes les retouches que Carla et le service com de l'Elysée ont apporté au texte (et peut-être même aux photos). Regardez les photos de Cécilia publiées après son divorce et celle publiée avant...
Je n'ai vu que la première page de l'interview, sage comme une image, belle comme le jour... Quelle métamorphose en si peu de temps (pour la sagesse car la beauté diaphane était déjà là). On nous refait une séquence déjà vu avec Cécilia qui a été, souvenez-vous, une femme "moderne", une femme "indépendante" et même son mari nous vantait sa beauté.
J'ai lu dans une reprise de l'interview qu'on a fait dire à Carla Bruni-Sarkozy que Nicolas, c'était "jusqu'à la mort" ou quelque chose comme ça !!!!! Vous êtes sûr que c'est bien Carla Bruni-Tedeschi qu'on a interviewée ? Cette femme-là a bien trop d'expérience pour dire une bêtise pareille... C'est pour nous garantir que Nicolas l'instable, qui change d'idée comme de femme, sera raisonnable jusqu'aux Municipales ?

LAZARE

Hé oui, Carla ! L’interrogation n’est plus de mise, elle est là. Elle est même garantie 5 ans si on en croit le message subliminal très habile de la publicité LANCIA dans laquelle elle ondule avec grâce et élégance.

Laissons le « Minc à penser » s’envoler et quitter la face cachée du Monde. Il ne devrait pas tarder à trouver une autre branche où planter ses serres et faire claquer son bec crochu.

Oublions la célébration de Thierry Lévy cité 1 fois dans ce billet et 28 fois dans le précédent.

J’ai apprécié aussi la qualité des propos tenus par CBS, justesse mesure et sincérité. Elle pourrait bien, si le ramage continue à ressembler au plumage, se révéler comme vous le dites une première dame de grand style.
Je suis même convaincu, contrairement à vous, qu’il n’y a pas de maladresse dans cet entretien, c’était ciselé et bordé. L’intention de frapper fort, de blesser était là. Blesser à la hauteur de la blessure qu’elle a elle-même subi lors de l’article indigne du nouvelobs.com.
Je suis également quasi-certain que le rectificatif était, sinon déjà prêt, au moins envisagé dans les grandes lignes pour éteindre rapidement les incendies collatéraux qui ne pouvaient pas manquer de se déclarer. C Barbier est trop avisé pour avoir laissé passer par inattention. Du grand art.
L’argumentation est elle, malheureusement tristement vraie « si ce genre de site avait existé pendant la guerre…. ». La nature humaine n’étant pas différente on aurait certainement, avec l’utilisation d‘Internet, changé d’échelle.

La publication d’un « présumé » SMS aussi intime est indigne et abjecte s’il existe. S’il n’existe pas c’est abject, infâme et indigne. Le désir d’informer est remplacé, à l’évidence, par la volonté de nuire, de détruire, de faire souffrir. Ce ne sont pas les pitoyables et puériles justifications du style « c’est lui qui a commencé m’sieur.. » ou le grand écart de Jean Daniel dans ses quasi-excuses qui pourront effacer l’acte. Du grand journalisme quoi.
Enfin bon encore un dossier en cours donc la réserve est de mise.

S’agissant des mystères de l’amour, plus que par la rapidité, j’avoue avoir été un peu désorienté par la collection et la variété des « ex » prêtés à CBS avant de réaliser qu’il n’était écrit nulle part que la première dame devait être de première main et que NS n’avait rien à lui envier sur ce plan là.
Ils ont donc, semble-t-il, décidé d’appliquer le début de la citation de Mohandas Karamchand (bien qu’il ait, lui, fait vœu de chasteté) «vis comme si tu devais mourir demain….. ». Alors 5 ans… peut-être.

Ktrin

Inspirée par le post de Philippe, je suis allée voir la présentation de l'interview et l'interview elle-même réalisées par le Directeur de l'Express.

Professionnel, M.Barbier. Il présente son interview de manière à éveiller la curiosité de l'internaute.

Sans parler du scoop : bien réussi !

Heureusement qu'il y a Philippe pour me faire une sélection de la revue de presse hebdomadaire (grand sourire)...

Merci, Philippe !

Bonne nuit...à tous !

Ktrin

Bonjour!

A Philippe,


"Il ne s'agit pas de s'interroger sur les mystères de l'amour et qui font de chaque rencontre immédiate, rapide ou plus lente une invention pour chacun. Une découverte de ce pays fabuleux et douloureux qu'est la passion, avec son intensité et la pulsion d'existence absolue qu'elle suscite."

Philippe, je ne pensais pas que vous parleriez un jour de la passion !

Ah, les pulsions d'existence !

Concernant Madame Sarkozy, je n'ai pas lu l'article de ce journaliste. Je le ferai et reviendrai poster mon message.

A sbriglia :

Que d'humour ! L'effet escompté était réussi pour ma part. J'ai été "bluffée"! J'ai souri.


A Height is beautiful:

Ah, c'est la nouvelle coupe de cheveux ? J'avais pas remarqué. Juste qu'il avait une super bonne mine lors de son intervention TV de l'autre soir.

Bonne fin de semaine à tous !


Height is beautiful

"Pourquoi pas Carla, en effet ?" Dès lors que la distinction entre le rang, le rôle et la fonction reste bien établie.

L'épouse d'un président de la République a un rang à tenir qui consiste à faire honneur à la France. Elle a un rôle à jouer si elle le souhaite et si rendre le président heureux ne suffit pas à combler ses aspirations et son emploi du temps.

La citoyenne Lambda souhaite donc au président et à sa nouvelle épouse d'être heureux ensemble dans la pensée que la République ne saurait retirer que des avantages d'être présidée par un président heureux en ménage.

S'agissant de créer une fonction de 1ère dame qui n'existe pas ou encore d'assumer un rôle de "présidente de grand style à tous points de vue." La citoyenne Lambda souhaite attirer l'attention du Grand Argentier sur le fait qu'en matière de création dans la sphère présidentielle on pourrait peut-être se contenter pour un bon moment de cette augmentation phénoménale de salaire qui n'a pas été discutée pendant la campagne présidentielle, avant de songer à créer un cabinet de 1ère dame avec le staff et les défraiements afférents.

La 3ème Mme Sarkozy souhaite rester elle-même, c'est sans doute une bonne chose, car la quarantaine passée il me paraît difficile de ne pas rester celle que l'on est sans prendre des risques...

Voilà pourquoi, la citoyenne Lambda souhaite que le personnage qui hier, déclarait "The French are miserable", se contente pour l'instant de faire le bonheur de son Napoléon, le conseille sur son look (très bien la nouvelle coupe en effet) etc... autrement dit, reste dans le domaine de compétences qu'on lui connaît.

Guzet

Barbier, qui plastronne pour son scoop dans tous les médias, et les "charognards" du Nouvel Obs sont les deux faces d'une même réalité qui se nourrissent l'une de l'autre et dont on s'indigne quand il y a des dérapages en les oubliant le lendemain...

Cactus détourneur des sens .

".....N'en déplaise à mes détracteurs, rien ne me semble plus Argent que d'évoquer Carla et son interview....... " nous contez-vous si mes vieux yeux ne m'abusent !

justement , justement :-)

c'est un fait que si le mari de Carla Bruni avait épousé Ségolène Royal tout serait alors rentré dans le désordre ambiant :-)
( n'oublions pas qu'elle avait attendu François Bayrou à la porte de son garage , ceci n'est donc pas de la pas-tes-tics fiction , non non !!!!!)

sinon à propos de Molière dont vous parlâtes il y a peu ici , j'ai l'impression que nous vivons en ce moment une nouvelle pièce , loin de tout jaune banal comme avant , qui pour l'instant hésite entre l'homme cité plus hoo là là et Racine :
le comble serait alors une " faim immorale" Cornélienne , non ?

Sissi !!!!!!!!!

( ps voire ump : j'avais beaucoup aimé le premier album de l'épouse du Président Sarkozy ; je persiste et me signe !
sissi aussi !
sur ce , quel destin !!! un destin roi , un festin nu etc etc etc )

catherine A.

prise de conscience "instantanée", pas tant que ça Philippe puisque Carla Bruni a, comme le dit Christophe Barbier lui-même, travaillé plusieurs fois sur l'entretien et l'a même relu et amendé, cette pratique désormais acceptée par la plupart des journaux et que je trouve plus que regrettable.
J'ai bien écrit Carla Bruni et pas Carla ; Philippe appeliez-vous Mme Chirac, Bernadette ou nous avez-vous caché des liens intimes avec la désormais Mme Sarkozy. Rachida, Carla, Fadela, cette manie de nommer les femmes par leur seul prénom est moins anecdotique qu'il n'y paraît ; à quand Bernard, Hervé, Xavier, Dominique et j'en passe. :-)

sbriglia

Madame Columbo, lisant le journal, "quelle femme courageuse cette Carla !..."

Monsieur : "oui, pas évident pour elle..."

Madame C : "tu devrais lui consacrer un article sur ton blog !"

-Tu crois ?

-Sais-tu qu'elle a failli périr en Colombie ?..

-au cours d'un concert ?...

-Mais non, dans un hélicoptère mitraillé par la guérilla !

-?...

-et puis elle officie un peu dans ton domaine !

-?...

-non, vraiment, cette Carla del Ponte, quelle femme !

Rideau.

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