J'aime le foot, certes, mais je ne suis pas prêt à défendre inconditionnellement ce monde où quelques artistes trop bien payés nous donnent l'impression que taper dans un ballon est une chose importante. En même temps, mes vociférations de primate face aux occasions manquées de Lyon devant Manchester United et à la victoire de cette équipe, manifestent que je suis loin d'être au net avec cette passion du sport en chambre qui ne m'empêche pas de tourner en dérision ma puérilité d'adulte et mes déceptions ridicules : certaines, parfois, m'ont tenu éveillé toute la nuit. Cette obsession et cette distance, réunies, m'ont fait sursauter quand, écoutant d'une oreille ce matin France Inter, j'ai cueilli une phrase de Philippe Val affirmant, en substance, que le foot était raciste et xénophobe puisque la politique du gouvernement l'était.
La polémique a beaucoup de droits mais pas tous. Encore faut-il que l'outrance soit plausible et le procès concevable. On ne cesse pas de débattre de l'immigration choisie ou imposée, de la nécessité impérieuse de débusquer et d'expulser la clandestinité pour mieux faciliter l'intégration, des moyens grâce auxquels un pays peut, avec humanité, à la fois se préserver et accueillir, de la qualité de la démocratie en même temps que de la raison d'Etat. Réalisme, générosité, cynisme ou naïveté, tout mérite d'être passé au crible citoyen ou même partisan, mais comment admettre que la difficulté de s'affronter au réel et les mesures prises dans notre pays pour trouver des réponses puissent être assimilées sommairement, injurieusement à du racisme, à de la xénophobie ? Philippe Val a de la causticité et du talent mais visant trop large, il manque sa cible. Derrière la rudesse choquante de la charge il n'y a rien qui véritablement lui donne sens et contenu. Sauf à vouloir se payer une France qu'on n'aime pas en feignant de croire qu'une autre ne serait pas soumise aux mêmes contraintes et donc, quasiment, à la même politique. Peut-être rue-t-il dans les brancards précisément parce qu'il n'y a plus que cela à vivre ?
Mais le foot n'a rien à voir avec l'Etat. C'est un monde à part. Les stades sont des royaumes et des dépotoirs. Des lieux d'idolâtrie et d'abjection. C'est une vie collective qui a ses règles, ses lois, ses chefs, ses rythmes, ses révoltes, ses fractures et ses communions. Spectateurs mêlés dans une même vision, un même bonheur enfantin, en dépit du prix des places qui marque les inévitables différences entre ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas. Lieux en ébullition où on a le droit de se muer en une humanité qui s'étonnerait elle-même si elle retrouvait une seconde son sang-froid. On crie, on hurle, on applaudit, on hystérise, on s'effondre. Parfois, sur la pelouse, des dieux nous représentent et, parfois, de médiocres nains nous font honte. Des héros puis des zéros. On n'est arrêté par rien. Ce que l'existence quotidienne interdit, l'allégresse et la tristesse du spectateur heureux puis déçu le permettent. Dans la même seconde, on passe de l'insulte au dithyrambe. Pour certains, de l'adoration au racisme, des hurlements de joie aux cris de singe. Le joueur de couleur qui marque enchante et la lie fait remonter à l'arbre celui qui manque une passe. C'est pitoyable, ridicule et, aussi, exaltant. C'est une France en miniature qui s'ébat, s'ébroue, se meurt en longues coulées amères après la défaite, revit en groupes de braillards et de fanatiques la victoire conquise. Heureusement, miracle, quelques petits enfants glissent, dans la cohue, comme une chance, comme du rêve, les yeux écarquillés sur un avenir aux couleurs de Rooney ou de Ronaldinho.
C'est pour cela que la lutte contre le racisme dans les stades me semble un combat splendide mais une cause désespérée. On a raison, il faut tenter de moraliser l'intolérable et s'efforcer de faire de tous les publics une multitude colorée comme celle, chaleureuse et fidèle, de Lens chantant du Pierre Bachelet. Qu'un joueur de couleur ayant identifié "son raciste" ne s'en laisse pas conter, qu'un arbitre en tire les conséquences, ce sera très bien, mais qu'on ne se leurre pas. A côté de quelques transgressions individualisées et réprimables, il y aura toujours l'immense chaudron où en fusion se mélangeront haine et amour, désir d'admirer et volonté de détruire, crachats et sourires. Qui peut se bercer de l'illusion que dans cet univers qui autorise tout, seul l'innommable sera sacrifié ?
Le foot est une passion utile. C'est l'enthousiasme d'un monde qui en manque et qui ne le suscite plus trop. C'est l'esprit collectif d'une communauté qui perd ses repères et ses marques. C'est le destin de beaucoup qui ont perdu foi et confiance dans la destinée de leur pays. C'est la Marseillaise clamée pour un enjeu somme toute dérisoire, c'est l'honneur du drapeau pour un combat clairement surfait, c'est du fric à foison et de la poudre aux yeux, ce sont des victoires et des défaites comme si le sort de la France en dépendait ! C'est grotesque, misérable et grandiose. C'est le foot. C'est nous.
Pourquoi le rugby cède-t-il moins à la médiocrité, garde-t-il la tête haute ? Les spectateurs rient mais n'insultent pas. Les joueurs n'ont pas l'air accablé de pratiquer ce sport et acceptent de répondre avec gentillesse quand on les questionne. Ils ne restent pas, malades et blessés imaginaires, cinq minutes à se tordre sur une pelouse. Ils se tapent dans la main quand ils ont marqué un essai au lieu de s'empiler les uns sur les autres comme des excités après un but, juste avant, souvent d'ailleurs, d'en encaisser un ! Il y a de l'argent aussi mais il se voit moins. Il y a quelque chose de magique dans ces forces de la nature qui ont une élégance cherchée on ne sait où.
Mais où sont les Boniface d'antan ?
Comme j’ai déjà du le dire, je ne suis pas une fan du ballon rond et mes propres vociférations de vieille guenon s’adressent plutôt au ring du catch.
Mis à part deux lignes en rapport avec le sacrifice, votre billet ne m’avait donc rien inspiré de particulier. Une récente lecture cependant vient de me remémorer cette « allégresse et cette tristesse du spectateur » que vous évoquiez, ce spectateur qui « heureux puis déçu passe dans la même seconde de l'insulte au dithyrambe » et je peux désormais vous dire que votre spectateur-supporter et son équipe, cher Philippe Bilger, sont des ‘régracteurs’ et leur ballon de cuir, un ‘objet originaire’.
Où suis-je allée chercher cela ? mais dans la « pragmatique du signifiant magique et la mise en synergie du groupe dans le « conclave magique », cette union en passif/actif du social, de l’initiation, ou de l’institution du ‘sacré’ par la révélation d’objets ‘originaires’».
« Ex. du Tamberan :
Ce que l’on nomme ‘Tamberan’ désigne pour les peuples du fleuve un ensemble de rites initiatiques masculins d’une rare singularité, parmi lesquels les procédés magiques jouent un rôle considérable, théâtralisant hystériquement et ouvertement la différence sexuelle : par une forme très sociale (et traumatique) d’arrachement à la Mère, et par une forme quasi fétichisée de production technique (élévation de la maison des hommes dans une succession d’épreuves ponctuée de chants).
La ‘régration’ du Tambéran où le néologisme de ‘régration’ représente un mot-valise construit à partir de ‘régression + action’, autrement dit en l'espèce, l’élévation de la maison des hommes, représente une prouesse technique qui demande une organisation remarquable permettant de produire l’illusion que comme par un coup de baguette magique de lourds piliers très hauts s’élèvent pour retomber dans des trous profonds tandis qu’une poutre faîtière de près d’une tonne vient s’appuyer sur des piliers temporaires médians avant de se hisser jusqu’au toit. Si tout se passe bien, les femmes et les enfants se lèveront à l’aube devant le travail terminé », un peu comme dans le conte « Les lutins et le cordonnier », cette histoire où il est dit que « lorsque le cordonnier alla se coucher, toutes les formes étaient prêtes, alignées sur l'établi, et que lorsque le lendemain matin, il nettoya ses lunettes, enfila son aiguille et se dirigea vers son établi pour y prendre les morceaux de cuir, oh surprise ! il trouva à leur place, au milieu de ses outils bien rangés, une magnifique paire de souliers complètement terminée. A peine eut-il le temps de se demander qui avait pu faire à sa place ce travail nocturne et exceptionnel qu’un premier client entre et les achète le double du prix habituel. » ce qui va permettre de sauver son activité bien sûr.
On observe le même phénomène encore lorsque la magie du Totoro fait pousser des graines magiques de camphrier ( voir au besoin en haut de cette page http://tubulamarok.free.fr/totoro/totoro.htm les deux première minutes d’une petite vidéo de quatre minutes )
Dans le cas de l’élévation de la maison des hommes, « on a affaire à une sorte d’exploit sportif hors du commun résultant d’une coordination quasi hypnotique dès la nuit venue, et après que les esprits aient été évoqués et des rites de purification accomplis qui, comme dans le cas des transes, permettront aux ‘maçons’ de dépasser les limites de la perception de la douleur et du danger.
Ce qui se jouerait là c’est notamment ce que le Levi-Strauss de Tristes Tropiques nomme la dimension ludo-logique du risque groupal, opération symbolique du style « regressio ad originem / régression à l’origine » - dont il a déjà été question sur le blog à propos du sens de la peine - , et où les repères sociaux se voient renouvelés dans une commémoration pratique de l’acte fondateur.
Le renouvellement de l’énergie (du temps, du groupe, de l’individu) s’accomplissant précisément dans un tel ‘dépassement’.
Le groupe pour réussir, s’agite donc dans une énergie quasi instinctuelle, animale ou 'quasi animale' et ses performances n’ont pas l’allure de volitions conscientes et groupales, elles ne relèvent pas d’un contrôle, d’un savoir-faire conscient et dirigé mais directement de cette capacité à régresser au niveau d’automatismes quasi incontrôlés. Le groupe ‘retourne’ à des motivations ‘inconscientes’ en ce temps ou ‘lieu’ » - donc cet ‘espace-temps’ - , « où d’après Malinowski, le ‘lien social’ se serait substitué aux mécanismes animaux de grégarisme, et sa performance n’a lieu que par une régression à une ‘pré-technique’.
Le retour du groupe au primitif est un moment périlleux : c’est le risque d’une réactivation d’automatismes quasi instinctifs à peine contrôlables par les plus expérimentés, tant l’opération est rapide. L’enjeu de mort et de tabou dépassé qui s’y joue vaut bien les risques de certains sports extrêmes occidentaux » précise encore Patrick Gérard Debonne, soulignant que « ce qui est intéressant dans l’événement du Tamberan c’est qu’il dépasse le simple aspect des affects de violence et que ses ‘régracteurs’ donc, ‘ressentent’ l’impossible retournement du passé en du futur tout en apprenant la ‘complexité’ du refoulement et de l’attente collective. » Il y discerne « la base du travail de la mémoire dans l’idéo-affectivié », et veut « interroger, dans le cadre d’une anthropologie psychanalytique, cet archaïsme idéo-affectif qui appert dans la dimension du symbolique. Le ‘régracteur’ sera le nom donné à ce geste ‘subtechnique’ que le groupe tente dans ces ‘passages’ de refécondation de la société par une ‘fonction transcendante d’elle-même’, certains rites, certaines danses ou sorcelleries, ou ‘quasi art’ seraient, en certaines situations créatrices d’attente, des ‘régractions’. ».
Enfin, et qui motive tout la digression précédente, « toute la violence des sports contemporains, voire l’inconscient du ‘dopage ‘, s’explique par la dite ‘régraction’. »
Résumé d’après « Théophagie et formes polynésiennes », Patrick Gérard Debonne, enseignant, docteur en philosophie, sciences de l’éducation et psychanalyste, éd. Connaissances et Savoirs, Paris 4ème trim. 2007 pp.98-103
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 mars 2008 à 16:56
désolé mais je dénote votre première faute d'orthographe (ou comme moi votre première faute de petite frappe sur votre clavier) :
on dit le "ballon rond"
pas "le ballon con" !!!!!!
(un peu comme "il y a du monde au bal, con " et "il y a peu, au balcon...." !!
Sissi mais pour votre première fois, chez vous en plus, vous êtes absout puisque - maître absolu ici hooo - loin de tout abscon gascon !
Rédigé par : Cactus et l'air con, art con ? | 10 mars 2008 à 10:56
Le foot professionnel n'a d'autre utilité que de cristalliser la stupidité et les réactions primaires de nos "con-citoyens", ici et ailleurs. N'a-t-on pas assassiné un gardien de but pour avoir perdu un match ?
Souvent, on nous parle de la médiocrité de la télévision mais si déjà on pouvait limiter les retransmissions de foot alors un pas serait fait vers un mieux, néanmoins hypothétique je le crains.
Vous parliez de rugby, d'argent.
- Je suis assez fan de football américain où il y a vraiment beaucoup plus d'argent que dans le soccer, le foot de chez nous. Ceci dit le comportement des joueurs est, à l'exception près, irréprochable. La sanction est aussi chaque fois de taille pour le récalcitrant.
- Là-bas on va en famille au match, on fait des barbecues avant mat sur les parkings. N'essayez pas de la faire chez nous. Pour revenir chez nous, au rugby aussi on vient en famille.
- Si les joueurs de foot n'étaient pas la plupart du temps des enfants gâtés et mal élevés alors peut-être que ce sport néanmoins remarquable, en terme d'efforts physiques, pourrait monter l'exemple de ce que peut être la civilité.
- Mais tant que le joueur se roulera par terre pour tricher et faire croire à l'agression, hurlera contre l'arbitre, crachera au visage de son adversaire cela ne provoquera en moi que mépris.
-Tant que des entraîneurs remettront systématiquement les décisions de l'arbitre après une défaite je n'aurai que mépris.
- Tant que des supporters, oui on les appelle comme cela quand même, se feront appeler "ultra" et seront prêts à lyncher le pauvre gars qui n'a eu que la malchance d'être là et de préférer l'autre équipe je n'aurai que colère.
Pour rien au monde je n'aurais envoyé les enfants dans un club de foot pour y apprendre la violence, la haine, la mauvaise foi.
Expliquez-moi pourquoi dans les stades de foot il faut faire des fosses autour du terrain (Maracana à Rio) pour séparer les joueurs de la foule, il faut être derrière des grilles comme à Fresnes (Parc des princes) ?
Pourquoi au pays de l'hooliganisme, l'Angleterre, il n'y a pas de grille autour des terrains de rugby ?
Pourquoi l'équipe qui a reçu fait la haie d'honneur à l'équipe adversaire après le match et cela quel que soit le résultat ?
Voila des choses à montrer en exemple et à reproduire et pas seulement au rugby.
Le rugby c'est un sport viril, parfois violent mais c'est un sport où le respect de l'autre n'est pas une invention ni un mythe. Au rugby on a des adversaires pas des ennemis.
Regardez les matchs Paris-Toulouse ou Paris-Biarritz au stade de France. Les supporters sont mélangés dans les tribunes et les seules choses que l'on partage, ce ne sont pas des gnons mais des bières et des chansons.
Flower of Scotland c'est quand même autre chose que "Ce soir on vous met le feu".
Les Penas et bandas du sud-ouest c'est autre chose que les chants nazis et les salut hitlériens que l'on voit fleurir dans les tribunes de foot.
Alors le foot fut-il toujours cette représentation de l'excès ?
Je ne le pense pas. Celle de la passion et de la communion, n'en déplaise à ktrin que je salue à cette occasion, c'est certain.
Mike dans vos lignes énumérait des noms célèbres, je rajouterai toute l'équipe de l'ASSE de la grande époque, même si, déjà, à la même époque, l'équipe phocéenne faisait parler d'elle en mauvais termes.
Rédigé par : Surcouf | 09 mars 2008 à 17:24
Eh bien, un match exceptionnel Lens-Le Mans a permis aux passionné(e)s du ballon rond d'apprécier l'élégance et la sportivité des joueurs. Un beau spectacle, de l'inattendu, des rebondissements, de la technique. Le problème d'une équipe comme le PSG se trouve dans l'argent engagé pour entretenir une illusion, ils sont mauvais, mais incontournables.
Rédigé par : SR | 09 mars 2008 à 11:02
«Qui peut se bercer de l'illusion que dans cet univers qui autorise tout, seul l'innommable sera sacrifié ?»
Si on sait que pour préserver la communauté de l'innommable précisément, les victimes les plus agréables aux dieux sont les meilleurs [le chef, une vierge etc...], personne.
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 mars 2008 à 08:57
"C'est grotesque, misérable et grandiose. C'est le foot. C'est nous."
Je suis assez d'accord avec votre vision du foot. Le stade comme le chaudron des passions et des instincts mélangés. Le vouloir intelligent est une illusion.
Mais le racisme, même dans des lieux que nous pourrions comprendre comme plus raisonnés, reste une passion.
Les racismes sont des opinions et des opiums politiques avec ses théoriciens, ses intellectuels, ses supporters obsessionnels et passionnels.
Le supporter qui insulte est également un produit et un relais de choix pour cette passion que les délicats théorisent et n'expriment que dans le feutre, la ouate des couloirs et la glace des mots.
Rédigé par : Véronique | 09 mars 2008 à 08:46
Philippe Val n'en est pas à sa première sortie d'ignorance crasse sur un sujet, ni à sa première prise de position effarouchée, visant à se placer directement du côté des "bons" en accordant à "l'autre" des intentions néfastes et indéfendables.
Sur le site internet du collectif Les Mots Sont Importants :
- une étude de cas sur le Charlie Hebdo de ces dernières années : http://lmsi.net/spip.php?rubrique100
- un article consacré au seul Philippe Val : http://lmsi.net/spip.php?article668
Pour ma part, je crois simplement que Val aime à se faire mousser, prend toujours la position la plus simple sur quelque sujet que ce soit, pour autant qu'elle soit la plus populaire, et martèle son avis sans accepter la contradiction.
Une méthode qui, jusque là, a fait ses preuves.
Rédigé par : Irfan | 08 mars 2008 à 18:37
Boniface doit être avec Kopa, Just Fontaine et Roger Couderc là où l'on parle sport.
Sportivement.
Rédigé par : mike | 08 mars 2008 à 14:45
Le foot une passion utile ? Oui bien sûr, comme les jeux du cirque. Et vous l'avez vue, vous, la France BBB dont on nous avait tellement rebattu les oreilles après je ne sais quelle victoire de l'équipe de France ? Quelle blague.
Pourquoi faut-il justifier sa passion du foot (ou pire encore de la corrida) par cette pseudo communion d'une foule autour de valeurs qui transcenderaient les individus, autour de traditions qui rassembleraient, d'une histoire qui cimenterait, de tous ces faux mythes de puissance, de courage... et j'en passe. Vous aimez le foot, parfait. Vous aurez compris que je ne l'aime pas et que ce que je vois dans ces redoutables foules prêtes à brûler ce qu'elles adoraient une minute avant n'est pas pour moi - et de loin - ce que je préfère du genre humain.
Rédigé par : catherine A. | 08 mars 2008 à 10:38
Bonsoir Philippe,
Echaudée par ce que certains comprendront, je rebondirai uniquement sur ces deux phrases : "Il y a de l'argent aussi mais il se voit moins. Il y a quelque chose de magique dans ces forces de la nature qui ont une élégance cherchée on ne sait où."
Le goût de l'effort des athlètes est louable, en effet.
M'en retourne à mon chocolat.. :)
Bon week-end, Philippe!
Au plaisir de vous relire, toutes et tous !
Ktrin.
Rédigé par : Ktrin à | 08 mars 2008 à 00:00