Patrick Besson n'est pas toujours drôle. Il a tort, dans le Figaro Magazine, de se vanter de n'avoir pas voté lors du premier tour des municipales. Cette dérision facile quand, ailleurs, on peut mourir du manque de démocratie, est choquante. Je sais que mon propos n'est pas très "tendance" mais peu importe.
Cette légère aigreur me prépare à aborder comme il convient les réponses que notre belle et intelligente secrétaire d'Etat, Rama Yade, a faites aux questions de Morgane Miel, dans la rubrique "En Privé" du Figaro Madame .
Plus précisément l'une d'elles.
On demande à Rama Yade quel est son héros dans la vie. Elle affirme que "sur le plan politique", c'est "Nicolas Sarkozy, même si on va encore se moquer de moi...".
Même si elle a la prudence d'anticiper sur une ironie probable, Rama Yade ne doute pas une seconde que sa réplique est de nature à susciter l'émoi. Force est de constater que dans notre monde toute admiration affichée pour celui qui vous gouverne et dont vous dépendez - et qui a favorisé votre condition actuelle - est naturellement frappée de suspicion. Il y a une inconditionnalité de principe, une révérence originelle qui rendent peu crédible l'allégation la plus laudative qui soit même si celle-ci ne s'est attachée qu'au domaine politique. Imaginons un instant que dans les mêmes circonstances, mais sur un registre judiciaire, j'aie eu l'envie d'avancer que "mon héros dans la vie" était le procureur général de Paris, on m'aurait ri au nez, et lui le premier. Aussi sincère qu'a voulu être le propos de Rama Yade, il me semble qu'il est des hyperboles dont on devrait se dispenser par prudence. Enoncer le plus grand bien, et sur un mode dithyrambique, de la personne au-dessus de laquelle aucun autre pouvoir personnel ne vaut risque de ressembler à la flatterie empressée d'une courtisane quand tout montre que Rama Yade se trouve aux antipodes d'une telle attitude. Je ne suis pas loin de croire que cette jeune femme a un caractère si bien trempé qu'elle a choisi sans doute, par provocation, contre le conformisme hostile d'aujourd'hui, son héros en la personne du président.
S'arrêter là serait un peu court. Ce qui crée la gêne, en réalité, vient moins de la réponse de Rama Yade, qui est plausible sur le strict plan politique, que de la question faisant référence à son "héros dans la vie". Un héros, qu'on le veuille ou non, n'est pas d'ici, n'est pas d'aujourd'hui. Il fait rêver à une personnalité exceptionnelle et totale, à un mythe qui transcenderait, en dépit de son humanité apparente, nos faiblesses, nos médiocrités et constituerait un modèle pour tous. Il y a dans le concept du héros un alliage parfumé d'un passé flou et d'une exemplarité dure et intense. Le héros, sauf à banaliser ce terme à l'égard de péripéties quotidiennes où tout citoyen accomplissant son devoir est baptisé de la sorte, s'inscrit dans un réseau d'exigences et d'actions - les travaux d'Hercule en sont un témoignage légendaire - qui font de lui un éclaireur inspiré, un être "pas tout à fait comme nous, pas tout à fait un autre", une existence à imiter, une lumière à suivre, bref quelqu'un qui nous parle de nous, mais de loin. Le héros ce ne peut pas être l'homme politique d'aujourd'hui, même le président de la République, aussi enthousiastes que les partisans de ce dernier puissent encore se révéler. Le héros nous fait changer de monde et de registre quand le responsable de l'Etat au contraire est contraint de nous plonger dans la réalité et de faire preuve de pragmatisme. L'un affronte quand l'autre compose. L'autre s'adapte quand l'un tient et se maintient. L'absolu du héros se heurte au relativisme de l'élu. Le granit au siècle.
Je ne sais pourquoi cette réponse de Rama Yade m'a fait songer à une stimulante distinction de Marcel Proust qui, dans une critique littéraire, oppose les maîtres aux grands frères. Les seconds sont aimés malgré leurs défauts, avec une affection chaleureuse et lucide - par exemple, Honoré de Balzac - quand les premiers, rares, changent le cours d'une vie, infléchissent des destins et se posent sur notre route comme des repères et des avertissements. Comme des leçons et des appels. En politique probablement, les "grands frères" sont-ils, pour les citoyens, le lot quotidien, l'environnement immédiat.
Mais les maîtres, les héros ?
Rama Yade aurait du répondre que dans la vie d'aujourd'hui, les héros ne courent pas plus les rues du pouvoir que celles de la société. Chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il est et ce qu'il a. Mais peut-être avait-elle envie, en répondant aujourd'hui, de rêver d'un temps infiniment lointain ?
Je saute du coq à l'âne, peut-être, mais je vais vous raconter un petit épisode, au temps où j'étais journaliste localier. Il y avait, à cette époque, des troubles sociaux assez importants dans le département où j'exerçais alors.
J'étais allé interviewer le préfet de l'Aude, Monsieur Didier Cultiaux, sur les différents dossiers. Il était assez impressionnant par sa stabilité, si j'ose dire, face aux événements qui n'étaient que le lot commun d'un préfet.
Mais dans la conversation, il m'a dit: "Vous savez, le mouvement dort au centre de la roue".
D'un air entendu, j'ai opiné. C'était la première fois et la dernière, même si dans mon for intérieur je me la répète parfois, que j'ai entendu cette phrase.
Vous parliez du héros de Rama ; Didier Cultiaux, un bref instant, était mon héros. Secret, bien sûr.
Je l'ai suivi quelque temps, au gré des nominations, pour voir ce qu'il advenait de lui. Je sais que les responsabilités qui lui ont été confiées par la République l'ont conduit au Grand Large, du côté de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna, puis du Grand large vers l'Intérieur.
Je crois qu'il avait raison, et je sais intimement pourquoi : le mouvement dort au centre de la roue.
Rédigé par : daniel ciccia | 02 avril 2008 à 11:25
J'ai été journaliste, localier s'entend il y a quelques années. J'ai démissionné de ce métier que j'aimais en 1996 lorsqu'eurent lieu les grandes manifestations contre les réformes entreprises par Juppé. Je me suis, ou j'ai été formé sur le tas, et n'ai fait aucune école, si celle de mes yeux, de mes oreilles et de mon envie de comprendre.
Un de mes confrères proches, aîné, me demandait souvent d'être impertinent. Pour lui, c'était une qualité à rechercher, un trait dans le style comme dans le fond à rechercher.
Cela me semblait couler de source même si cela ne correspondait pas trop à ma nature et un jour, je me suis rebellé, au fond de moi, et il m'a semblé, comme une évidence, que notre époque avait un besoin plus pressant de pertinence que d'impertinence.
On la voyait désormais partout, s'invitant et dansant dans tous les débats, avec ses différents avatars qui sont l'ironie et la dérision.
Elle continue à le faire, je trouve et d'une certaine manière, parce que je veux croire en la vertu de la démocratie, l'impertinence - qui commence sans doute là où on ne fait plus l'effort d'admirer tel type de comportement ou de pensée, de distinguer le superflu de ce qui a valeur, pervertit la démocratie et ses débats.
Rédigé par : daniel ciccia | 23 mars 2008 à 18:13
Personnellement, je considère que la question de fond posée par M. Bilger est pleine d'acuité. Ce n'est pas de savoir si Mme Rama Yade est l'équivalente de Condoleezza Rice - elle ne l'est pas -, ni même si elle apporte quelque chose de neuf dans un gouvernement de la France (avec Rachida Dati et Fadela Amara) - ce que je crois - mais comment est-il politiquement et culturellement incorrect de confesser une admiration pour une autorité légitime quelques semaines après avoir vu un quidam interpeller le président de la République d'un "Touche-moi pas, tu me salis", plus sexy en quelque sorte.
Rédigé par : daniel ciccia | 23 mars 2008 à 18:04
Je crois surtout que Rama Yade est très opportuniste. L'ayant écoutée dans une émission de L. Ruquier, elle s'est vantée de posséder plus de diplômes que la plupart des autres ministres, elle a montré sa vanité et son nombrilisme exacerbé...
Rédigé par : Henri | 23 mars 2008 à 14:59
Peut-être que cette "déclaration hyperbolique" est à mettre sur le compte de son admiration pour la dialectique de Dali ? Quelqu'un a-t-il connaissance de ça ?
Peut-être plus sérieusement est-ce à mettre sur le compte d'un juvénile besoin d'image du père... qui sait...
A moins, encore plus simplement, que ce ne soit culturellement l'allégeance au patriarche, comme cela le lui a été inculqué par ses parents à l'égard du regretté et éminent Léopold Sédar Senghor. On respecte le vieux sage… tant qu'il est vivant…
Viens ma belle, viens ma gazelle, le lion est mort ce soir…
Plus prosaïquement, je crois à sa naïve sincérité, fille de musulman, élevée dans un institut catholique et mariée à un Yiddish, elle ne peut qu'avoir de l'admiration pour l'autorité et celui qui l'incarne républicainement au plus haut niveau…
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 21 mars 2008 à 17:48
Quant à Rama Yade, elle me fait penser à la Sulamite dans le Cantique des cantiques. C'est purement subjectif, mais les réminiscences ne font-elles pas partie de la vie de l'esprit. "Je suis noire mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes de Cédar, comme les pavillons de Salomon".
Rédigé par : daniel ciccia | 20 mars 2008 à 13:57
Il est toujours agréable d'entendre ou de lire M. Bilger. Il fait honneur à la magistrature et montre qu'il est toujours possible, même dans une société du superficiel et du mimétisme intellectuel, de faire acte d'esprit critique et d'acuité.
Bravo à vous car vous enrichissez, je trouve, la démocratie qui n'est pas, ne doit pas être, qu'une caisse à résonance et un amplificateur, mais aussi un catalyseur d'intelligence.
Il faut aimer les arrangeurs du son. Du côté des régies finales, il me semble que c'était un métier...
Enfin, pour conclure, M. Bilger n'est pas Montaigne ou Montesquieu. Il semble que cette vaste préoccupation de la relation de la loi commune et universelle à ce qu'est l'Homme soit passée de mode au profit d'une aspiration plus prosaïque et directe, joussive, mais le type de réflexion que développe ce magistrat nous ramène à cette dimension du droit, de son interprétation et de son application.
Rédigé par : daniel ciccia | 20 mars 2008 à 13:45
"bref quelqu'un (le héros) nous parle de nous, mais de loin."
...Ah, Philippe, ce héros !
Rédigé par : Véronique | 18 mars 2008 à 08:20
A Laboca :
Oui, elle sourit toujours !
A Philippe :
« Imaginons un instant que dans les mêmes circonstances, mais sur un registre judiciaire, j'aie eu l'envie d'avancer que "mon héros dans la vie" était le procureur général de Paris, on m'aurait ri au nez, et lui le premier. »
Ben, Philippe, j’ai ri avant même de lire : » on m’aurait ri au nez » !!
« Chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il est et ce qu'il a. » je souris de nouveau.
Par contre, sur votre phrase : « les héros ne courent pas plus les rues du pouvoir que celles de la société. » Au regard du « peuple », dans les allées du pouvoir (show business ou autres dédales), si, Philippe, ces gens sont des héros ou des héroïnes.
On en revient toujours à la chanson de JJ Goldmann « Vivre par procuration » !
Aux autres :
Projection, projection … de ce qu’on aurait voulu être, de ce qui nous ramène à une douce pensée, à ce parfum d’imaginaire qui flotte dans nos rêves éveillés !
Pour revenir sur Terre, et parler de manière concrète (les faits, rien que les faits… dévoilés !) Madame Rama Yade a toujours exposé son admiration à l’égard de notre président. Donc, cette déclaration ne m’étonne pas mais alors pas du tout. Elle a bien dit que ce n’était pas par conviction politique (étant de gauche) mais l’homme qui, lors d’un discours (ou meeting, je ne sais plus) l’avait subjuguée ! Il fallait bien qu’elle en fasse un héros pour préférer rejoindre l’UMP en délaissant le PS ! Après, à savoir la chronologie des faits, ça, elle seule le sait !
Et puis, NS n’est pas que son héros à elle ; plein d'autres ont mis leurs espoirs en lui et en ses promesses de renouveau... à ce que je lis dans la presse !
Rien d’étonnant sous le soleil !
A l’Autre Marie :
Oui, si on suit les discours des psys, projection du père vers un autre homme…etc.. la réponse « Mon père, ce héros » convient tout à fait.
Rires
Bonne semaine à tous !
P.S : je me relis et je constate que je ris beaucoup ! Pourvu que ça doureeee !:
Rédigé par : Ktrin dont le héros était son nounourss en des Temps très éloignés... | 17 mars 2008 à 23:04
Rama Yade a su montrer beaucoup de fair-play alors qu'elle se trouvait battue à Colombes.
Elle n'a pas un instant cherché à "noyer le poisson", pour expliquer sa défaite ; ce que savent faire bien d'autres politiciens en mal de réalisme.
C'est une jeune femme extrêmement intelligente et qui donne l'impression d'avoir bien les pieds sur terre.
Quant à son héros, quelle importance !
Elle représente les droits de l'homme, elle aurait pu répondre : "mon Père, ce Héros !"
Rédigé par : L'autre Marie | 17 mars 2008 à 18:35
On connaît encore la phrase d'Alexandre le Grand : "Si je n'étais Alexandre, je voudrais être Diogène", se choisissant pour héros un clochard philosophe et on a déjà oublié les propos de Rama Yade...
Pourquoi ????
Rédigé par : Francois F. | 17 mars 2008 à 15:27
Je suis embêté avec Rama Yade. Parce qu'elle me plaît et que j'ai envie de lui donner des baffes. Elle a l'arrogance d'une gamine trop vite parvenue au sommet sans avoir eu rien à souffrir ni à prouver. Mais elle est intelligente et jolie, ce qui constitue un viatique à mes yeux, je sais, c'est con mais j'aime ses beaux yeux de poisson.
Elle est la créature de NS, n'a connu personne d'autre, a accompagné son ascension finale et, bol de bol, ça a marché du premier coup. Il l'a dépucelée en politique et depuis, c'est l'orgasme chaque jour. Inespéré !
Mais la roche tarpéienne est proche du Capitole... Pauvre petite Rama, quand elle se cassera la figure ! Je serai là pour la consoler.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 17 mars 2008 à 12:30
"Cela me rappelle l'interview télévisuelle d'une dame après l'élection de VGE en 1974."
nous conte Surcouf !
logique, non ?
si Rama ...........alors Télé !( non non, je ne vais pas parler d'Eros :-)
c'est tout !!
Sissi !!!
Rédigé par : Cactus tel Pépin . | 17 mars 2008 à 08:49
Je pense que Rama Yade, en présentant Nicolas Sarkozy comme son héros de la vie sur le plan politique, a davantage plaisanté qu'exprimé un fond.
Cette ministre semble plus intelligente qu'elle ne le montre. Elle est intéressante. Avec Valérie Pécresse et Christine Lagarde, elle est à mes yeux l'un des ministres les plus attachants de l'équipe de François Fillon. Elle donne l'impression de bien étudier ses dossiers. Je trouve qu'elle sait débattre. Ce qui la singularise aussi, c'est le fait qu'elle excelle souvent dans la défense de Nicolas Sarkozy. Certes elle assure parfois cette défense avec des mots peu appropriés. Mais sa dialectique ici est très admirable. Par ailleurs, Rama Yade est charmante. Elle possède un beau style vestimentaire qui donne d'elle l'image d'une éternelle parisienne : à cet égard, je déteste le fait qu'elle porte systématiquement un pantalon, lequel est avant tout un vêtement masculin.
Cette ministre me plaît vraiment : en cela elle ressemble à Valérie Pécresse et à Christine Lagarde.
Je souhaite beaucoup de bonheur à Rama Yade, ainsi qu'à Valérie Pécresse et à Christine Lagarde.
J'espère que Rama Yade ne fera pas que de la politique, activité trop avilissante de nos jours.
Rédigé par : LABOCA | 17 mars 2008 à 00:15
La question était sotte, la réponse hors sujet.
Les héros sont fatigués et les maîtres de plus en plus rares.
Cela dit, madame ou mademoiselle Rama Yade est loin d'être inintelligente.
Rédigé par : mike | 16 mars 2008 à 19:16
Cela me rappelle l'interview télévisuelle d'une dame après l'élection de VGE en 1974.
A la question :
"Pourquoi avez-vous voté pour VGE ?"
Cette dame tout sourire dehors a fièrement répondu :
"Parce qu'il est beau"
Je crois que je me souviendrai toujours de ce sourire que je n'ai jamais pu qualifier.
Naïf ? Narquois ?
Je crois que je ne le saurai jamais mais c'est aussi bien comme cela.
Sur le fait de savoir si l'on a ou si l'on doit avoir un héros je me demande pourquoi se limiter à un seul.
Moi ce sont les 7 nains que j'aime beaucoup
"Hé-ho hé-ho, je rentre du boulot... :)
Rédigé par : Surcouf | 16 mars 2008 à 17:51
Votre article est cette fois encore très fin Monsieur Bilger, comme vous nous en avez donné l'habitude (mais pas la satiété). Il y manque un point qui compte : quel est votre héros à vous dans l'autre monde ? L'affection vient en lisant vous savez, et alors les lecteurs aiment que l'auteur parle de lui.
Rédigé par : La mouche du coche | 16 mars 2008 à 14:19
«Imaginons un instant que dans les mêmes circonstances, mais sur un registre judiciaire, j'aie eu l'envie d'avancer que "mon héros dans la vie" était le procureur général de Paris, on m'aurait ri au nez, et lui le premier. »
Bien que ne vous connaissant personnellement ni l'un ni l'autre, le fait en lui-même m'a paru tellement cocasse que vous avez contribué à effaroucher une migraine naissante. Comme quoi le rire est bien le meilleur des remèdes.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 mars 2008 à 12:08
Rama Yade n'est peut-être pas une courtisane, mais c'est une sacrée opportuniste (http://www.youtube.com/watch?v=bAaJ3qnLjk8 à regarder jusqu'à la fin, c'est là que ça devient intéressant). En soit, je ne trouve pas que ce soit horriblement choquant (je me doute bien que, pour faire une carrière politique, il faut une certaine ambition). Par contre, j'ai du mal à croire que le président soit vraiment son héros. Tout ça ressemble fort à de la flatterie.
Rédigé par : Marie | 16 mars 2008 à 11:34
Un héros, ça a aussi de la classe, non ? Ca ne pique pas le premier stylo qui brille... Un héros ? Qui oserait en humilier un avec un paquet-cadeau en rappel de ses gestes incontrôlés ?
Extrait du site 20minutes :
Après avoir embarqué le stylo utilisé pour signer un accord avec le président roumain, Nicolas Sarkozy s’est vu remettre un stylo tout neuf par la chancelière allemande sous les rires des personnes présentes.
Angela Merkel remet un cadeau à Nicolas Sarkozy.
Il y a un peu moins d’un mois, une vidéo avait cartonné sur internet. On y voyait Nicolas Sarkozy lorgnant sur le stylo avec lequel il devait signer un accord dans le bureau du président de la Roumanie.
Après avoir longuement hésité, il demandait l’accord du président et embarquait le stylo, le glissant dans la poche intérieure de sa veste.
Rédigé par : Bulle | 16 mars 2008 à 10:06