On est volontiers prodigue des biens qu'on n'a pas, on est généreux avec l'argent des autres. Notre altruisme sur ce plan est sans limite.
Ainsi, c'est fou comme nous sommes exigeants avec les artistes et les sportifs, dont les médias nous révèlent les cachets exorbitants. S'ils brillent au milieu des fêtes et du luxe, ils nous impressionnent plus quand ils donnent sans le faire savoir, quand ils montrent qu'ils ont un coeur d'or.
Dans un entretien accordé à Valérie Robert pour Femina, Francis Cabrel répond à une question sur les artistes et leur générosité. J'aime les chanteurs lucides et intelligents. Il est rare de pouvoir porter sur soi un regard sans acrimonie mais sans complaisance quand on bénéficie d'une existence qui pourrait vous conduire, à chaque instant, à la perte enivrante du contrôle de soi, au pur vertige d'un bonheur qui n'a jamais à compter ni à mesurer. Francis Cabrel me plaît parce qu'il rappelle cette évidence que, dans le milieu des artistes, "on est normalement égoïste et qu'il ne faut pas chercher des héros chez nous". Il souligne que le "groupe de privilégiés" auquel il appartient "se donne bonne conscience par de petits actes généreux mais très courts par rapport à ce que représente une année de privations".
C'est peu, vite dit mais très juste. Comme Francis Cabrel le remarque, la générosité authentique se sent mal lorque la vie offre tout à coup, à d'anciens pauvres, la chance d'une réussite exceptionnelle. Le chanteur avoue toujours se trouver entre deux mondes. Cette situation qui crée sans aucun doute un malaise, constitue surtout une formidable opportunité pour les natures qui n'oublient pas d'où elles viennent et se réjouissent d'être là où elles sont. Ni arrogance ni misérabilisme. Le sentiment que le destin ne vous a pas dissocié du sort commun mais vous a juste donné un coup de pouce au bon moment. On voudrait faire plus pour le monde qui n'est plus tout à fait le vôtre mais on est presque fier d'éprouver, dans l'opulence quotidienne, mauvaise conscience. Rien ne m'insupporte plus, qu'on ait eu le privilège inné ou conquis de l'aisance, que les caractères oublieux des démunis, des territoires durs et sans joie foulés par beaucoup. La bêtise et l'immoralité, ce n'est pas le luxe mais de ne pas en mesurer le prix. Et le gouffre qu'il risque de creuser dans une société, entre les uns et les autres.
En réalité, ce propos de Francis Cabrel a suscité cet écho en moi parce qu'il y a quelques semaines, lisant Voici, j'ai été ému par le comportement d'un acteur qui plaît beaucoup aux jeunes filles mais que je n'appréciais pas particulièrement. Il s'agit de Johnny Depp, le compagnon de Vanessa Paradis. Le couple avait fait soigner l'un de ses deux enfants, sa fille Lily Rose, dans un hôpital londonien qui l'avait heureusement sortie d'affaire. Johnny Depp non seulement a invité tout le personnel hospitalier à la "première" d'un film mais a consacré une après-midi à divertir, déguisé en pirate, les enfants hospitalisés. Cette double démarche, qui n'a pas du substantiellement grever ses revenus, m'a fait changer dans l'instant ma neutralité plutôt négative d'avant en une adhésion inconditionnelle à sa personnalité. C'est un poncif, je n'en disconviens pas. Mais ce glissement de mon esprit, de l'acteur et de ses artifices vers le père inquiet, de l'artiste médiatique et privilégié vers l'homme gentil et généreux, m'a rendu Johnny Depp presque fraternel. Je me sens capable maintenant, et je devine ce qu'un tel excès a d'absurde, de me constituer systématiquement comme le défenseur de cette personne dans toutes ses facettes, même celles qui m'indifféraient hier. Comme si la reconnaissance en elle d'une solidarité à la fois normale et rare dans son milieu avait détruit toute prévention. D'autant plus que l'absence, avant, d'une profusion ostensible et clinquante rend encore plus précieuses les délicatesses d'après. J'ai un faible, décidément, pour les héros du quotidien. Chaque univers a les siens, à son aune.
Le couple Angelina Jolie-Brad Pitt qui n'est pas en reste, avec des dons annuels incroyables, se trouve depuis longtemps, et à cause de cette attitude, dans mon panthéon personnel.
J'entends déjà la réplique des tristes sires se gaussant de tels gestes parce qu'ils ne coûteraient pas grand-chose à ces milliardaires.
Qu'ils ne se rassurent pas trop vite. La générosité n'est pas une affaire d'or. Mais de coeurs d'or.
@ Surcouf
Je suis d'accord avec tout ce que vous dites.
Mais profondément, je pense que pour la générosité, le fait d'être constamment rappelé à l'ordre par des artistes ou des médiatiques signe une sorte de faillite dans ce qui devrait être transmis naturellement dans des valeurs d'éducation et de morale individuelle.
D'autre part, notre société s'est trop laissée aller, selon moi, à privilégier des organisations ou des manifestations parallèles de générosité et de solidarité, au détriment d'une transformation structurelle de nos modes de redistribution.
Maintenant, oui. Je suis rassurée et heureuse quand des anonymes, dans le quotidien, font parler en eux, plus que le coeur, leur morale de l'autre.
Par exemple, il y a quelque temps, j'ai été très impressionnée dans un reportage par des anonymes qui tiennent à ce que des personnes dépourvues de tout et sans liens familiaux soient accompagnées dans leur sépulture au carré de cimetière de Thiais. Dans ce cimetière sont inhumés des sans abri et des sans famille. Ce qui m'a le plus impressionnée chez ces anonymes, c'est leur constance.
Rédigé par : Véronique | 08 avril 2008 à 09:48
A SR :
Je suis une célébrité et je vis en France !
Non, sérieux : toutes les "stars" ne vivent pas à l'étranger.
A tout le monde :
Après avoir lu tous les commentaires (j'aime bien attendre de vous lire avant d'arriver ici), je me dis que Philippe et moi avons les mêmes goûts en matière de "people" !
Je pense que c'est "bien", le fait qu'elles donnent car rien ne les obligerait à donner.
Etre riche ne signifie pas automatiquement donner aux "plus démunis".
Donc, celles et ceux qui le font, qu'ils le fassent savoir ou non (par le biais de la presse), cela reste un noble geste.
En effet, pourquoi ne pas le faire savoir ? Certaines célébrités font savoir ou ne dissimulent pas leurs actes moins reluisants.
Donc, pourquoi ne pas aussi tenir au courant le public d'actes généreux ?
Rien que pour l'exemple, c'est déjà pas mal !
Je trouve les textes de M. Cabrel très romantiques.
A Philippe :
Bien, la nouvelle photo ! Voilà une pose sympathique !
Bonne journée à toutes et à tous !
Rédigé par : Une célébrité qui s'ignore ! | 08 avril 2008 à 09:04
La plupart des célébrités vivent à l'étranger pour la douceur du climat paraît-il. Aussi, je ne les supporte pas lorsqu'ils viennent chanter aux Restos du coeur ou clamer leur scandale devant des sans abris. Alors que l'accumulation de leurs impôts en France permettraient de remédier efficacement à de nombreux problèmes.
Rédigé par : SR | 07 avril 2008 à 22:49
@Veronique
Mais je pense que l'exigence de discrétion et de réserve sur une générosité publique et médiatique consiste très simplement à refuser d'aborder ce genre de sujet lors d'un entretien journalistique de promotion.
Je ne suis pas tout à fait d'accord. On peut être fier de pouvoir donner et sans l'exposer grandement en parler simplement. Certains pourraient le faire et ne le font pas d'autres aimeraient le faire mais ne le peuvent. Les gens qui donnent et le font savoir simplement sans éclats particuliers sont aussi des exemples pour tous.
On n'est pas obligé de donner des espèces sonnantes et trébuchantes. Donner du temps et de l'aide, donner de la compassion et parfois plus juste, plus utile qu'un billet.
La générosité se doit d'être connue et reconnue pour pouvoir faire des émules. Elle ne doit pas être tapageuse au risque de gêner.
Rédigé par : Surcouf | 07 avril 2008 à 21:27
@Thierry Sagardoytho,
Par deux fois, vous citez Saint-Ex, par conséquent, si l'essentiel est invisible à l'oeil nu, êtes-vous sûr qu'il n'y ait pas un "essentiel' dans ce que vous qualifiez de "Bling-Bling cratie".
Saint-Ex a écrit également un livre "Citadelle", qui est resté inachevé et dans une forme non finalisée. Il y parle du pouvoir. Cela se passe dans une cité du désert, désert mystique qu'il affectionnait apparemment beaucoup, et dans la tête du monarque confronté, ses questionnements, ses choix, sa dureté, sa tendresse aussi.
N'entendez pas par là que je marquerais une relation quelconque entre le monarque des sables et celui de la République.
Ce n'est pas le cas.
Une seule chose leur est commune et elle le restera : la nature du pouvoir.
Sinon pour revenir au couple Depp/Paradis, l'album sorti à la naissance de LiliRose était précieusement ciselé. Je me souviens notamment de "Firmaman", qui est une gracieuse trouvaille sémantique.
Rédigé par : daniel ciccia | 07 avril 2008 à 20:03
@ Catherine (Jacob)
Je suis très désolée.
Mais pour moi un coeur d'artichaut qualifiait quelqu'un qui a un bon et un grand coeur, dans l'idée celui ou celle qui a le coeur sur la main.
J'ai fait une confusion de sens. Je n'ai pas eu l'idée ou le réflexe de vérifier la signification exacte de l'expression que je pensais adaptée au tempérament de Philippe Bilger.
Merci pour la précision et pour la correction de mon erreur.
Donc, je réécris:
Philippe, ce n'est pas possible. Mais je pense que vous avez AUSSI le coeur sur la main !
Et ce coeur sur la main aurait pu faire condamner Marc Machin.
Rédigé par : Véronique | 07 avril 2008 à 13:13
@ Véronique
Le coeur d'artichaut est un coeur volage ce qui en l'espèce, serait étonnant !
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 avril 2008 à 11:19
Avant-hier vous lisiez le Nouvel Obs, hier c'était le Monde et aujourd'hui Voici ? Mais comment faites-vous pour lire toute la presse ?
Rédigé par : Yogi | 07 avril 2008 à 11:00
Ce blog me permet de méditer ce qu'écrit Mathieu (2 - 6 - 2) :
"Lors donc que tu fais l'aumône, ne va pas le claironner devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin de se faire louer des hommes"
N.B. le contexte au 1er siècle voulait que l'on parlât de synagogues ; pour des églises, temples ou mosquées cela serait tout autant digne de réflexion.
Rédigé par : mike | 07 avril 2008 à 10:47
Il y a des rêves d'enfant dont on ne veut pas se défaire. Cendrillon parvenue au sommet ne peut se muer alors en une ignoble mégère, chassant pauvres et manants de son château merveilleux. Cendrillon est douce, généreuse, elle répare les affronts de la fortune, elle redistribue les richesses.
Bill Gates est de ces gens-là : après avoir conquis le monde, il s'arrête et retrouve le chemin de ses vingt ans, d'un idéal alors sans moyen auquel désormais il peut consacrer sa fortune.
J'apprenais récemment que le couple Clinton consacrait 10% de ses revenus à des dons, alors que la moyenne se situe autour de 3,5 % dans des catégories de fortune comparable.
Il y a toujours de quoi se rassurer sur la nature humaine lorsque certains sont encore capables de retrouver, parmi le fatras des entassements de la vie, la luge Rosebud de l'enfance plutôt que de la laisser un jour brûler dans une chaudière de Xanadu...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 07 avril 2008 à 09:28
Ils forment un joli couple, Johnny et Vanessa. Ils ont une sorte de grâce, qui n'est pas absente de leurs chansons.
Rédigé par : daniel ciccia | 07 avril 2008 à 08:59
@ Maître Sagardoytho
Il faut quand même préciser que ce que vous appelez le combat juridique de Mme Sébire a consisté, pour l'association qui a soutenu sa demande, à solliciter des magistrats, pour les interroger au sujet d'une question dont la réponse était parfaitement connue par avance.
Il faut également ajouter que la charge émotionnelle que vous, avocat, fustigez sans cesse dans la façon dont l'opinion réagit, par exemple par rapport à des faits divers, a été l'instrument de prédilection des militants de l'ADMN et des médias grand public. Zone interdite de M6 en étant une bonne illustration.
Je vous propose de lire la note d'Eolas consacrée à la demande de Mme Sébire :
http://www.maitre-eolas.fr/2008/03/21/907-du-droit-de-mourir.
Selon moi, dans cette note, la question juridique de la demande de Mme Sébire est parfaitement expliquée. Ainsi que la question d'un débat démocratique adulte posée par cette affaire... dans une démocratie d'abord médiatique.
Enfin, "le combat juridique et médiatique" provoqué par la demande de Mme Sébire a été tellement pertinent, qu'aujourd'hui, les médias sont devenus muets sur cette question.
Car, naturellement.
Priorité est donnée aux nouveaux événementiels et aux émotionnels neufs. En attendant les suivants...
@ Philippe
Si vos coeurs d'or sont à ce point généreux dans la réserve, la discrétion, le silence, comment se fait-il que des Voici nous en informent ?
Pour Francis Cabrel, je ne nie pas la sincérité de ses propos, ni sa sincérité tout court.
Mais je pense que l'exigence de discrétion et de réserve sur une générosité publique et médiatique consiste très simplement à refuser d'aborder ce genre de sujet lors d'un entretien journalistique de promotion.
Rédigé par : Véronique | 07 avril 2008 à 08:38
Pour Angelina et Brad je ne nie pas qu'ils puissent être généreux, c'est en effet déjà beaucoup, mais ils ne sont en tout cas pas des exemples à donner à la jeunesse ! Votre admiration vient sans doute du fait que vous ne lisez pas assez Voici. Sinon vous seriez au courant des invraisemblables péripéties qui émaillent leur attelage médiatique.
Rédigé par : Grain de poivre | 06 avril 2008 à 22:43
Saint-Exupéry a écrit précisément : "L'essentiel est invisible pour les yeux"
Rédigé par : Duval | 06 avril 2008 à 21:00
Vanessa Paradis dit de son mari que c'est une belle personne.
Je suis sous le charme de cette formule, de son objet et de l'esprit qui l'a formulée.
Oui, il y a de la beauté à voir.
Rédigé par : Ardalia | 06 avril 2008 à 19:00
Philippe, ce n'est pas possible ! Mais je pense que vous avez AUSSI un coeur d'artichaut. Ce n’est évidemment pas un reproche.
Mais ce coeur d'artichaut aurait pu faire condamner Marc Machin.
Dans le récit par la presse de cette affaire, si j'essaie de raisonner en repérant honnêtement un élément, relaté aujourd'hui par les articles, qui peut me troubler dans ce dossier, la déclaration de MM disant que suite à son aveu au commandant Mulès, ce dernier lui aurait donné sa carte de visite pour lui permettre de lui écrire en prison, me fatigue la tête.
Ce qui me trouble c'est l'extrême solitude de ce garçon qui, d'une certaine façon, négocie son aveu contre la promesse d'une correspondance et d'un échange avec un autre que lui-même.
Un "contrat moral" - expression du commandant Mulès - entre un policier et un suspect ne me trouble pas le moins du monde.
C'est ce que ce contrat peut nous dire sur la vulnérabilité de ce garçon qui pourrait me poser problème.
Dans le même ordre d'idées, également le gilet que le commandant a donné, selon la presse, à MM.
Pardon de revenir à votre billet précédent à propos de cette nouvelle note.
Mais j'aurais préféré pour Marc Machin que le commandant Mulès sache mieux maîtriser, pour ainsi dire, son coeur d'or.
Questions de néophyte :
Quand un dossier arrive entre vos mains, ce type d'éléments - le contrat moral - est-il signalé dans le dossier d'accusation ? De la même façon, l'élément du second crime apparaît-il dans la procédure arrivée au stade du procès ?
Rédigé par : Véronique | 06 avril 2008 à 18:05
@Philippe
Vanessa Paradis est exquise, je ne l'imaginais donc pas avec un "sale type" (expression rapide pas très élégante mais qui a le mérite d'être explicite). Peut-être un jour ajouterez-vous dans votre Panthéon, si elle n'y est déjà, Brigitte Bardot. Celle qui fut pour moi l'incarnation de la beauté absolue non seulement a eu le courage de tourner le dos définitivement à une gloire mondiale en dépit de tous les ponts d'or qui lui furent faits mais elle s'est lancée dans un combat qui à chaque instant lui fait croiser l'horreur et la barbarie. Les tristes sires, pour reprendre votre expression, ceux-là même qui laisseraient crever leur voisin de palier sans lever le petit doigt, m'objecteront qu'elle ferait mieux de s'occuper des humains que des animaux. Ceux-là ne savent pas qu'elle passe aussi son temps à ça ; elle a juste choisi de le faire dans la plus grande discrétion. Alors si elle dérape parfois, parce que le politiquement correct n'est pas son fort, parce qu'elle déteste le règne des faux-culs et de l'apparence, je suis capable "maintenant de me constituer systématiquement comme la défenseuse de cette personne dans toutes ses facettes" et, désolée, je ne trouve à cela rien d'absurde.
Rédigé par : catherine A. | 06 avril 2008 à 17:50
Une interrogation : le courageux combat livré il y a peu par Chantal Sébire ne participe-t-il pas de cette générosité dont vous écrivez justement qu'elle est une affaire de coeur en or ? Voilà une patiente qui se sait condamnée. Epuisant les maigres forces qui lui restent, elle engage un intense combat médiatique puis juridique et prend la société à témoin ; en quelques semaines, et alors que le compte à rebours vital est engagé, elle jette ses dernières forces dans ce combat qui, au-delà de sa seule souffrance, a vocation à servir la cause de tous ceux qui souffrent isolément et dont on dissimule la trop cruelle réalité. Qui a vu le documentaire pudique récemment diffusé sur M6 mesure l'abattement physique de cette femme au lendemain de l'audience des référés à Dijon.
N'y a-t-il pas là une forme de générosité chez une femme qui se savait perdue mais qui, dans un ultime combat, a tenté de briser un tabou ?
Comme l'écrivait justement Pascale Robert-Diard, souvenons-nous de son nom, il est parti pour vivre longtemps.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 06 avril 2008 à 17:46
Pourvu que la "BLING-BLING CRATIE" qui envahit les médias, et à laquelle la conscience universelle du moment commande de se comparer, lise attentivement votre billet : le siège de la générosité, c'est le coeur. Et la mesure de cette générosité ne commande pas nécessairement que cela se voie, se sache ou s'entende. Comme Saint-Exupéry l'écrivait, l'essentiel est invisible à l'oeil nu. Encore MERCI Philippe de penser et écrire à contre-courant !
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 06 avril 2008 à 17:36