« Glaciation à Ripostes ! | Accueil | Un rouge pas ordinaire »

10 avril 2008

Commentaires

Ktrin à Catherine A.

A Catherine A.

Oui, les vertus du Peace and love... tout un poème !
Je voulais juste dire que cela ne change pas ma vie si Catherine Jacob souhaite m'entretenir du Japon ou que X ou Y suggère qu'elle ait pu m'assimiler à une oie (blanche ?)
Les vertus du peace and love n'ont pas fait leurs preuves à 100 % certes mais il faut savoir passer à autre chose.
Je suis persuadée que Catherine Jacob a très bien saisi votre avis sur le sujet du hors-sujet (!).
Mais je doute qu'elle ne récidivera pas.


Je crois qu'on peut fermer cette parenthèse nippone : l'intéressée reste Catherine Jacob laquelle sait à mon avis, très bien défendre le bien-fondé ou non de ses interventions.
Sur ce coup-là, je suis comme Ponce Pilate !

Nét...

Bon we !

catherine A.

@Ktrin
Ce que je voulais dire c'est que sur un blog il y a me semble-t-il des règles à observer : réagir au post du créateur du blog et si possible faire que le commentaire que l'on pose en suscite d'autres, sur le MÊME sujet. Faire naître la discussion, le véritable échange, en évitant les divagations ésotériques, philosophico-fumeuses. Si certains ont envie de se noyer dans leur nombril je ne suis pas sûre que ce blog soit l'endroit approprié pour le faire, pas plus que pour être assommé de japoniaiseries ou autres "leçons" ; je ne crois pas que les commentateurs aient la liberté de tout faire sur un blog. Quand vous êtes invité chez quelqu'un vous n'allez pas mettre les pieds sur la table de la salle à manger et le souk dans la maison pour montrer vos talents de décoratrice que personne ne vous demande. Et pour finir, permettez-moi de vous dire très amicalement que je ne crois pas non plus aux vertus "du peace and love", de la grande tolérance et du "il faut tous s'aimer, youplala". Même dans les contes de fées cela ne marche pas.

Ktrin aux deux autres Catherine

Aux deux autres Catherine (je trouve le cliché un peu comique, bref)

Sans faire de la solidarité à deux balles entre Alsaciennes, je n'avais pas pensé à l'idée d'être une oie (rires)
héhé... mais tout animal reste à mes yeux charmant.

Je ne suis pas "gavée" car je suis une grande fille qui en effet a la liberté de lire, d'écrire et de répondre ce qu'elle souhaite sur ce blog. Je trouve que le fait de parler de moi-même à la 3ème personne fait un peu prétentieux. Je ne voyais pas comment formuler l'idée.

Et les notes sur le Japon étaient destinées à tout le monde : il ne s'agissait pas de cours particuliers.

Donc, ne vous inquiétez pas, tout va bien ! :)

Continuons donc à nous entretenir toutes et tous dans la joie et la bonne humeur !
Je file...

Catherine JACOB

@ catherine A.
Bien qu’il se dise chez les égyptologues que l’oie sacrée incarnerait l’âme du pharaon, il se dit également chez les gourmets que la paternité du foie gras proprement dit reviendrait aux alsaciens [http://demeuredelapierre.chez-alice.fr/html/hist-fg/histfoiegras.htm ].
Néanmoins, bien que l’alsacienne Ktrin ne se formaliserait probablement pas d’être assimilée à l’oie tant prophétique que culinaire, loin de moi l’idée de tout gavage vu que, comme déjà souligné, proposer n’est pas imposer et que nombre d’entre vous connaissent bien l’usage de la molette déjà décrit par M Reffait.

«je ne crois pas que le blog de M.Bilger - ou alors je n'ai rien compris - soit un divan de psy. »

N’exagérons rien. Nous sommes tout de même encore loin de idreamofhillary.blogspot.com et idreamofbarack.blogspot.com où les électeurs américains postent leurs rêves en rapport avec les candidats démocrates, lesquels y sont ensuite objet d’une analyse hebdomadaire.

Ex. sélectionné par le figaro magazine : «J’ai rêve qu’Hillary Clinton était abattue par des terroristes dans un avion au-dessus de l’océan. J’étais soulagée de voir que ce n’était pas vrai en me réveillant», raconte une femme de Bloomington.
Une autre écrit encore avoir rêvé qu’elle était devenue «la meilleure amie de Barack Obama: «Je suis allée dormir chez lui et on a joué à des jeux de société toute la nuit, comme si j’étais encore au lycée. Le lendemain matin, on a préparé des pancakes ensemble dans la cuisine.[…] »
Ce qui m’évoque le temps où un hospitalier, jeune psychiatre lacanien japonais faisait de même sur son propre blog où les participants s’analysaient eux-mêmes entre eux ! C’était totalement non pas Hillary, mais Hilarant comme dirait une vieille Oba(sa)ma = mémère japonaise !!

@daniel ciccia

I see.

daniel ciccia

A Catherine Jacob exclusivement - autant que se peut

J'entends ce que vous me dites au sujet de l'inviolabilité du statut juridique du chef de l'Etat, mais ces choses-là se relativisent avec le temps, s'agissant du cas de M. Chirac.
Plus fondamentalement, je voulais vous dire mon point de vue.
C'est que l'ordre a un prix et le désordre un coût. Ce ne sont pas que des notions paradoxales. Ceci étant dans une démocratie, comme dans tout autre type de régime, il est naturel de veiller à ce qu'il n'y ait pas une inversion. En France, au cours des dernières années, je ne l'ai pas observé.

Vous dire car je vais, chose ardue, suspendre mes interventions ici, que je vous ai trouvée très stimulante et généreuse, et jamais imbue de vos connaissances. J'ignorais qu'il se puisse en deviner autant en une seule personne, mais parmi ceux qui enfreindront l'avertissement placé dans l'en-tête, certains me trouveront là ingénu. Parfois, ce n'est pas compromettant pour celui qui l'est.
Je m'efforce de faire et dire de mon mieux...

Nietszche : ayant commis une confusion entre lui et Goethe, j'ai profité d'internet pour lire un peu plus sur lui.
Je pense que Wagner a raison sur Nietszche, mais ça n'engage pour moi. Il faut probablement désormais tout préciser. Le règne du surhomme, particulièrement, ne vaudrait à mes yeux que si chacun devenait surhomme et le fait même que chacun pût devenir sur homme n'implique pas une surhumanité mais toujours la même humanité.
Quant à renverser les institutions, elles sont supérieures aux hommes. Supérieures tant qu'elles ne sont pas hermétiques.
Ce ne sont que des réflexions liminaires.

J'ai lu, au cours de vos interventions, que vous aussi aviez été profondément affectée par ce qui s'est produit le 11 septembre 2001. Je l'ai été très profondément et l'ai ressenti comme une attaque personnelle. Le reste, se relativise par rapport à cela.
Mais un instant, lorsque le projet architectural (5 tours) sur "Ground zero" a été entériné, j'ai régénéré la seule formule de Nietszche que j'ai en mémoire pour en faire un épitaphe aux plus de 3000 morts qui ont été fauchés à : "Ce qui ne nous a jamais tués nous a rendu invincibles".
Je sais, je ne doute de pas grand-chose.

Enfin, pour conclure cette intervention, quelques mots sur mon grand-père maternel. Républicain espagnol chassé par le franquisme jusqu'à une petite ville du sud de la France où il a fini ses jours.
Cet homme qui, s'il avait été comme ma mère une femme, aurait pu entendre sur lui qu'il parlait comme une vache espagnole (il écrivait de la même manière), cet homme, vigneron, un jour que nous discutions et que je lui disais, avec ingénuité, le fait que je venais d'apprendre que la lumière allait à 300000KM/s m'a répliqué, avec assurance, "quelque chose va plus vite: la pensée. Pense que tu es quelque part, sur une étoile et tu y es". Il n'avait même pas lu Saint-Ex et son petit prince.
Il m'avait dit autre chose : un jour qu'il décortiquait un grain de raisin et me montrait comme il était fichu. "Il est rare qu'un pépin dise de la chair qui l'entoure qu'elle est hors sujet.".
D'accord, celle-là je l'invente. Plus pour vous et les récriminations dont vous faites l'objet que pour moi pour la raison sus-indiquée.
Cet homme, Ramon, était naïf. Il espérait vivre jusqu'à l'an 2000. Sans doute se figurait-il que quelque chose allait changer comme la répartition des eaux au seuil de Naurouze.
Il est décédé avant d'atteindre l'âge qui lui aurait permis de voir cela.
Mais je lui ai fait une promesse, pas sur son lit de mort, le jour de ses funérailles lorsque j'ai demandé pendant l'office la parole et - c'était vraiment un moment solennel pour moi - j'ai déclaré devant ma famille que l'an 2000, il le verrait par mes yeux puisqu'ils étaient aussi les siens.
Il a dû être déçu de voir le monde altéré comme il l'a été à la date que j'ai déjà citée.

Voilà ce que je tenais à vous dire. Je me suis levé après avoir essayé de m'endormir.
Est-ce que c'est de la psychanalyse de bas étage ? Je ne sais pas. C'est sûr que ça démarre au sol, mais je ne veux pas savoir jusqu'à quel étage ça monte.
Je reviendrai lire notre hôte.
Je trouve que toute confrontation est enrichissante, y compris celle qu'on ne comprend pas. Peut-être même surtout celle qu'on ne comprend pas.
Il ne me viendrait pas à l'esprit de récuser quelqu'un comme vous et moi semblons l'être par, peut-être, une minorité.
Je ne vous souhaite pas bon vent tant rien ne semble pouvoir vous en priver.

catherine A.

Ainsi donc Ktrin aimerait apprendre. Sans doute. Mais je ne suis pas sûre qu'elle aime le gavage. Mais si c'est vraiment le cas, donnez-lui alors des cours particuliers. Quant à moi, et me semble-t-il si je lis bien, quelques autres, j'aime choisir le moment de le faire, les matières et surtout les profs. Je ne crois pas que le blog de M.Bilger - ou alors je n'ai rien compris - soit un divan de psy. Peut-être que ceux qui aiment les échanges à rallonge, les introspections complaisantes et l'étalage de leur narcissisme feraient bien de créer leur propre blog ou d'échanger leurs états d'âme à travers leurs mails respectifs. Certes cela nous priverait de quelques morceaux de bravoure mais nous devrions y survivre.
Je sais que ces propos sont peu amènes mais franchement il y a - en tout cas pour moi - un moment où je ne peux plus qu'appeler un chat un chat.

Catherine JACOB

@daniel ciccia

Je me souviens avoir exprimé un avis contraire à celui que vous citez, l'attribuant au juge Alphen, sur l'un des forums de philo de l'époque, dans cette idée qu'un pays devenu ingouvernable de part la mise en examen du premier de ses magistrats, ce qu'est en effet le chef de l'Etat français, même présumé innocent, était susceptible de générer bien davantage d'injustices de tous ordres que le simple fait de surseoir à cette dernière jusqu'au terme de son mandat. Le fond de ma pensée était que les tentations de manipulations seraient en effet bien trop grandes tant dans la majorité que dans l'opposition. Je ne suis pas tellement pour «Viva La Revolución » dans un pays qui possède un bouton nucléaire. En revanche je ne serais pas contre le fait de doubler la peine dans ce cas particulier de figure, vu que les manquements du premier des magistrats me paraissent bien plus graves que ceux des marmitons des cuisines de l'Elysée, ceci étant dit juste pour citer un exemple.

daniel ciccia

Ma note précédente est nulle et non avenue. C'était Goethe que le juge Alphen avait cité et non Nietszche.
Pardon.

Catherine JACOB

@Ktrin qui aime apprendre de vous toutes et tous !

J’ai trouvé.

C’est donc dans le cadre de son stage en entreprise que la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, et non pas de la culture comme je l’avais trop vite indiqué de façon erronée (contrairement au Japon, le ministre en charge de la culture est chez nous indépendant en effet. Autrement dit, M.TOKAI assume à lui tout seul la charge de Xavier Darcos, Valérie Pécresse, Christine Albanel, Bernard Laporte et Jean-Marie Bockel), a séjourné quelque temps au Pays du soleil levant:

« Alors qu'elle n'était encore qu'étudiante à HEC, Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche, avait passé plusieurs mois au Japon pour y apprendre la langue et travailler pour des entreprises françaises. C'est donc dans la langue locale qu'elle a pu s'exprimer et vanter ‘la vraie francophilie au Japon.’ ?» explique Benjamin Bonneau (avec Reuters) sur le JDD.fr

C’est vrai que le ministère de la culture a connu toutes sortes d’avatars et de métamorphoses en ce que créé en 1959 sous l’intitulé « Affaires culturelles », il avait rétrogradé au rang de secrétariat d’état en 1974 puis avait été rétabli en 1976 en s’adjoignant l’environnement qu’il a échangé pour la communication en 1978, puis abandonné en 1981, récupéré en 1986, s’est vu phagocyté par l’éducation nationale en 1992, est redevenu indépendant en 1993 en s’adjoignant cette fois-ci la francophonie dont il s’est délesté en 1995 pour récupérer la communication en 1997, et qu'il est plus ancien que le ministère de l’enseignements supérieur et de la recherche créé par Décret n° 2007-1001 du 31 mai 2007 qui fait figurer parmi ses attributions : « la promotion et la diffusion des nouvelles technologies. », et dont on tout de même souligner qu’il ne l’y restreint pas !

daniel ciccia

@ Mosquito
Quand je lis ou parcours un texte philosophique, c'est presque plus le type de pensée qui est à l'oeuvre que l'oeuvre - son affirmation, son doute, son interrogation - elle-même. Et je classe par conséquent un certain nombre d'auteurs en fonction de cet intercalaire tout à fait personnel.
De ce point de vue, et sans que je sois allé bien loin dans l'étude, Nietzsche et Spinoza ont quelque chose en commun.
Je suis très quelconque et me rapproche dans l'esprit beaucoup plus volontiers d'un cancre que d'un premier de classe, mais, j'étaye comme je peux.
Je me souviens donc du juge Alphen au moment où il a engagé le fer sur la question du statut juridique du chef de l'Etat d'alors, M. Chirac. Je me souviens que, dans un article du Monde, il avait cité Nietzsche à son renfort, en disant, en lui attribuant, en gros : "Je préfère le désordre à l'injustice".
Je vais vous dire à quel point je ne suis pas philosophe. J'ai été déçu parce que le cancre que je suis quand il entendait Nietszche et même 'Nieszche que dice" par Zucchero, avait installé Nietszche assez haut dans son Panthéon.
J'étais donc un peu déçu, quand quelque jours après, dans le courrier des lecteurs du même quotidien du soir, j'observais un lecteur - ô combien plus érudit que moi - observer que M.Alphen s'était trompé et avait inversé les termes de sa citation qui selon lui était : "Je préfère l'injustice au désordre".
Alors je veux bien reconnaître que ça ne fait pas un cours magistral, mais Spinoza et Nietzsche, en faisant abstraction de ce qui appartient à leurs temps respectifs, me semblent être d'une même lignée (?).

Enfin, je le soumets à Catherine Jacob, parce que pour ces choses elle me paraît tellement qualifiée.
C'est venu à mon esprit dans un fil quelconque à propos de la concomitance de la crise du Tibet et du rapprochement sino-taïwanais qui est historique. Et je soumettais - je ne suis pas aussi fluide que je le voudrais - aux intervenants débattant de la nature criminelle génocidaire de la Chine, la citation que m'a inspiré leur antagonisme.
"Ce qui obnubile prive de la vision". Je l'ai attribué à Lao-Tseu. Mais je me demande si ce n'est pas Luc Skywalker dans l'opus 1 de la Guerre des étoiles (avec Harrison Ford) quand il se dirige les yeux fermés jusqu'au centre de l'Etoile Noire.

Catherine JACOB

@Ktrin qui aime apprendre de vous toutes et tous !
J’ai récupéré le début de la phrase qui est d’après « AFP-Toshifumi Kitamura » :
« Selon Mme Pécresse, qui connaît le Japon pour y avoir effectué une partie de ses études, » ainsi que la phrase précédente (ou suivante, vu que l’extrait était vraiment court) : « pour les Japonais, la France est encore trop souvent associée à la cuisine, à la mode, et pas aux sciences ni à l'industrie. »

Le directeur de la Maison franco-japonaise de Tokyo ayant été par un moment le mathématicien Pierre KAPLAN, dont l'Université de Tôkyô a publié : « Démonstration des lois de réciprocité quadratique et biquadratique », dans son Journal of the Faculty of Science, University of Tokyo. Sect. 1, Mathematics, astronomy, physics, chemistry, Vol.16(1969),No.1, dont l’épouse, Sakiko, est japonaise et expert près la Cour d’appel de Nancy, ainsi que l’un des fils polytechnicien, est-ce à dire qu’il aurait failli à défendre les couleurs de sa discipline ?

J’ai donc cherché, sur Wikipédia bien sûr, quelques précisions, car ça m’intéresse vu que l’un de mes anciens élèves de japonais a été par un moment le président de « HEC-JAPON », et diplômé du niveau le plus élevé de l’examen de japonais langue étrangère correspondant au TOEFL pour l’anglais et qui en comporte quatre, ce quelques mois avant d’avoir son diplôme d’HEC, et aussi que j’ai eu entre les mains les feuilles des examens de japonais propres à HEC à l’époque où notre ministre y était encore élève, mais je n’ai trouvé que ceci :

« Ces liens unissant Valérie Pécresse, la Corrèze et la famille Chirac lui vaudra d'être surnommée, comme elle le raconte elle-même, « la Corrézienne » par le président Jacques Chirac qui apprécie aussi qu'elle parle le russe et surtout le japonais. »

Ayant jeté un œil sur la page en japonais de la célèbre encyclopédie, j’ai noté son intitulé japonais : « フランソワ・フィヨン内閣の高等教育・研究大臣。: (François Fillon Naikaku-no) Kôtôkyôiku – Kenkyû-Daïjin » qui est une traduction littérale, son équivalent japonais du gouvernement de M.FUKUDA Yasuo est le ministre d’état TOKAI Kisaburo dont l’intitulé est en revanche « Monbu-Kagaku-Daïjin » correspondant en développé à « Minister of -Education, Culture, Sports-, -Science and Technology- », à savoir un organe d’état résultant de la fusion de deux fonctions réalisée en 2001, celle de « Monbu-Daïjin » et de « Kagaku-Gijustuchô-Chôkan ».

Catherine JACOB

@Ktrin qui aime apprendre de vous toutes et tous !
"Pour parler du Japon, notre Premier ministre y est (ou y était) d'après les news."

J'ai vu en effet, et par la même occasion j'ai entendu notre ministre de la culture répondre en japonais aux journalistes. J'ai pris la phrase en milieu de parcours mais on pouvait néanmoins comprendre qu'elle expliquait y avoir déjà séjourné.

daniel ciccia

@Catherine, pour clore et ne pas indisposer, juste une précision : je ne me suis documenté ou si je l'ai fait ce n'est hors de moi. On est soi-même un livre, comme l'univers en est un et deux yeux qui le regardent, pour paraphraser Victor Hugo.
Quant aux Parques, j'ai entendu un jour un procureur/avocat général dévider en correctionnelle ou assises, à moins que ce ne fût lors d'une rentrée solennelle, le thème. C'était un joli petit morceau de bravoure... Pour rentrer dans le droit chemin et complaire à sbriglia notamment.

Ktrin qui aime apprendre de vous toutes et tous !

A tous,

Peace and love, les amis !
Comme pour le Tibet et la Chine.

Pour parler du Japon, notre Premier ministre y est (ou y était) d'après les news.
Moi, ça ne me dérange pas d'apprendre des trucs japonais par Catherine Jacob.
Ben oui, c'est toujours intéressant d'apprendre et de ne pas garder le nez dans le guidon.
Nein ? (sourire)
Je vous laisse parlementer entre vous quant au contenu et à la qualité des échanges de tout un chacun. ( re sourire)
J'aime donner mon avis sur les sujets proposés par Philippe. Il ouvre bien le débat : ne perdons pas ce dernier des yeux et de la pensée !
Bon week-end à tous.

Mosquito

@daniel cicca
« J'aimais bien "De l'Ethique", aussi, de Spinoza. »

Je ne vois pas spécialement le lien avec le concept nietzschéen apparenté à « l’unité » via le « Non deux » précédemment évoqué, mais peut-être vous si !

@sbrigila
« Certains, des meilleurs, sont partis en silence, affligés par tant d'impudeur et de mépris de la communauté que le talent de notre hôte avait su regrouper... »

Ne vous inquiétez pas pour eux, certains sont toujours là, ils ont simplement changé de pseudo..

« Si la vie d'aucuns est passionnante au point de la diffuser urbi et orbi, qu'ils ne jouent pas en permanence les coucous profiteurs et qu'ils créent leur propre outil : »

Il vaut sans doute mieux que le coucou nous chante lui-même sa propre vie, plutôt que, branché sur une fréquence défectueuse, partisane, hoqueteuse et aux harmoniques parasites, nous en informe un micro s'identifiant à un coucou désoeuvré, ne trouvez-vous pas ?

Catherine JACOB

@catherine A.
Merci pour la référence du bouquin de Fabre, je sais à qui je pourrais faire très plaisir avec votre livre de chevet.

J'ai jeté un oeil rapide sur les Aranéides, d'un nom qui sonne comme Néreides, de l'ouvrage conseillé et j'ai noté l'éloge d'une "filandière de haut talent "nommée d'après "la plus jeune des parques", "la Clotho mythologique, très avare de soie et prodigue de bourre grossière,[qui] nous file une rude vie ; [Tandis que ]la Clotho à huit pattes ne fait usage que de la soie exquise ; elle travaille pour elle, l'autre travaille pour nous, qui n'en valons guère la peine."

@daniel ciccia
"sauf à considérer que l'esprit humain serait comme une toile (un world wide ???) dressée en hypothèse de capture."

Jolie expression ! Toile et Labyrinthe où se perdre, se chercher, se prendre et se déprendre soi-même, obéissant ainsi à l'injonction presque effacée du fronton de Delphes : « gnôti sauton » : «Sache qui tu es! »

"Peut-être était-il même purement vide,"
Je vois que vous vous êtes documenté entre temps. C'est bien.

@sbriglia, en fuite

Le coucou est l'oiseau du mois bon pour les semailles, y compris les graines d'idées à faire fructifier, j'ai nommé le mois d'avril !
Je vous suggère donc d'en profiter pour repiquer dans votre jardin cette pensée de notre hôte :
« L'exigence de la liberté doit être détachée de nos humeurs, de nos instincts, de nos préjugés.» qui me paraît inclure la liberté du coucou à planter sa petite pancarte dans une « résidence secondaire»...

Polochon

Comme les dames patronnesses avaient leurs pauvres, chaque organisation de défense des droits de l'homme me semble très marquée par son idéologie et ses origines.
Elle défend donc en priorité ses clients ; on peut même parler de fonds de commerce.
Le risque en est que certains seront complètement oubliés pendant que d'autres seront surmédiatisés.
Qui nous fera croire que seuls les tibétains sont pourchassés en Chine (ils représentent moins de 1% de la population chinoise) ?
Je rêve d'une organisation qui défende les droits (et les devoirs) de tout homme.

mike

@sbriglia
Bien vu, bien dit ; merci.

daniel ciccia

@Catherine
Disons que je m'observe penser et même être. Or, je peux attester à l'instant n'avoir eu aucun mot à l'esprit. Peut-être était-il même purement vide, ou empli de la dynamique arachnéenne.

daniel ciccia

Je réclame cependant votre indulgence. Je viens de manger des huîtres coiffées d'un vin blanc bordelais (sic).

daniel ciccia

Par delà bien et mal, de Nietzsche.
J'aimais bien "De l'Ethique", aussi, de Spinoza. Mais nous voilà bien loin des mouches et des araignées. sauf à considérer que l'esprit humain serait comme une toile (un world wide ???) dressée en hypothèse de capture.
De quoi ? De mouches, perhaps.
Passez un bon week-end...

daniel ciccia

Je me répète, vous me sciez Catherine. Littéralement.

sbriglia, en fuite

J'approuve Catherine A.

Il est navrant de constater que cet espace, mis à notre disposition pour commenter les post de notre hôte, abrite désormais les "squat", il n'y a pas d'autres mots, de commentateurs diarrhéïques, qui, ne tenant souvent aucun compte du sujet lancé, en profitent pour tartiner ad nauseam leur wikipedia personnel... qu'ils échangent leurs pensées profondes et leurs histoires de coléoptères japonais lacanisés par d'autres voies... Certains, des meilleurs, sont partis en silence, affligés par tant d'impudeur et de mépris de la communauté que le talent de notre hôte avait su regrouper...
Si la vie d'aucuns est passionnante au point de la diffuser urbi et orbi, qu'ils ne jouent pas en permanence les coucous profiteurs et qu'ils créent leur propre outil : je promets d'y aller parfois divaguer...
Le respect de l'autre c'est aussi, ici, le respect de cet espace précieux : aucun des intervenants de ce blog n'a nécessairement vocation à retourner sur les bancs de l'école et à se voir infliger de quotidiens pensums.

Catherine JACOB

@Daniel Ciccia

La poétique du Zohar (Eliane Amado Lévy-Valensi) dont la couverture a les couleurs du plumage de la pie au soleil sans le liseré blanc qui les délimite, ISBN : 2-84162-005-0, parution en 1996, 256 pages, vous aura donc coûté à lire 20€, puisque son prix est actuellement 25€.

Je ne l’ai pas lu et d’une façon générale je ne lis pas d’ouvrage en rapport avec la cabale et je ne lis pas la torah elle-même non plus, je me satisfais des commentaires du rabbin Josy Eisenberg à son propos le dimanche matin dans la foulée de Sagesses bouddhistes et de l’Islam et en prélude à Présence protestante, vu que depuis le fameux 11 septembre j'ai pris le parti de me mettre à l’écoute régulière des principales religions dans leur diversité, confrontant mentalement leurs points de vue pour, au départ, tenter de comprendre le phénomène du terrorisme sur son versant religieux et non plus seulement sur son versant politique laïque.

Josy Eisenberg a également produit une série d’émissions sur le sens secret des lettres qui semble-t-il appartient également au Zohar et qui étaient ma foi fort intéressantes. Ceci étant, bien évidemment, je l’ai écoutée depuis un autre savoir des lettres que celui de l’alphabet hébraïque à propos duquel je me garde soigneusement d’émettre une quelconque opinion. Sur le modèle de notre first lady, en la matière et « pour l’instant j’écoute ce qu’on me dit ».

En 1996, je me débattais pour ma part avec des textes bouddhistes des 12 et 13ème siècles en version originale sino-japonaise pour en rendre compte à mon directeur de thèse, un adepte du « Non agir » en matière de suivi de doctorant, aujourd’hui malheureusement décédé, et en particulier la pensée magique qui leur est inhérente, vu que c’était l’un des rares philosophes – tenant de la parole plus que de l’écrit – a y accorder un réel intérêt.

Pour revenir à votre anecdote, j’observe que vous dites ceci :
« un moment, mon livre étant ouvert, mon regard a vu une minuscule araignée accrochée à son fil descendre au-dessus des pages ouvertes.
Je l'ai regardée, en me disant comme c'était curieux un fil descendant à l'aplomb du ciel et encore plus curieusement, je me suis dit "Voyons où elle descend".
Le croirez-vous ? Elle s'est posée sur le mot "unité".
Cela n'a aucun sens. »

Je vois que vous pratiquez, sans le savoir ??, et sur le modèle de la divination par le moineau du vieil oiseleur chinois, une sorte de divination personnelle par l’araignée….
Plus loin que l’araignée, je pense, mais ce sont mes références à moi, je pense au « FUNI » (pniyin : Bùèr), le « Non deux », concept du bouddhisme du grand véhicule, et par ex. : « ZENAKU-FUNI » le « Non deux du Bien et du Mal », autrement dit encore le très nietzschéen, « Par delà le bien et le mal », à savoir ce lieu où ils se rejoignent toute distinction abolie, puisqu’il s'agit explicitement de dépasser « la croyance aux oppositions des valeurs » qui ne serait qu’un préjugé de métaphysicien.
Bien que se présentant sous la forme « Non Deux » et non pas « Non Trois », c’est là sans doute un problème Lacoue-Labarthien par excellence celui qui pose: « Étant admis que nous voulons le vrai, pourquoi pas plutôt le non-vrai ? Et l’incertitude ? Voire l’ignorance ? Le problème de la valeur de la vérité s’est dressé devant nous, — ou est-ce nous qui l’avons rencontré sur notre chemin ? Qui de nous est Œdipe, ici ? Qui est le sphinx ? » - « Il se pourrait même que ce qui constitue la valeur de ces choses bonnes et vénérées tînt précisément au fait qu’elles s’apparentent, se mêlent et se confondent insidieusement avec des choses mauvaises et en apparence opposées, au fait que les unes et les autres sont peut-être de même nature. Peut-être... Mais qui se soucie de ces dangereux " peut-être " ? Pour cela il faudra attendre la venue d’une nouvelle race de philosophes, de philosophes dont les goûts et les penchants s’orienteront en sens inverse de ceux de leurs devanciers — philosophes du dangereux peut-être, dans tous les sens du mot. » (extraits de Par delà le bien et le mal, 1ère partie, Des préjugés des philosophes §1 et 2)

De là j’augure que votre araignée s’est posée sur le mot ‘unité’ peut-être parce que c’est ce mot que vous aviez dans l’esprit et que sans cela vous l’auriez suivie jusqu'à l'homonyme japonais du mot "Cieux", le mot « plafond », avant de lui tricoter des bottes !

daniel ciccia

@Catherine A

Quel malotru je fais. Bon week-end à vous, et à tous les membres et hôtes de ce salon.

daniel ciccia

@Catherine A

Noté !

Marie-France Bezzina

Personnellement, je n'apprécie pas du tout le personnage qu'est Robert Ménard. Je ne le lui apprendrai pas. Il n'a pas hésité, il n'y a pas longtemps, à juger et à vilipender un confrère décédé, confrère qui l'avait reçu voici quelques années. Evidemment, il n'avait pas à craindre un droit de réponse venu d'un cimetière.
Cela dit, que fait de positif RM pour ses confrères emprisonnés ? Est-il allé au Zimbabwe, par exemple ? Les "risques" qu'il prend sont limités par son "quasi statut diplomatique". Facile, d'agir ainsi. Mais on parle de LUI, c'est important !

Catherine JACOB

@ la mouche du coche
Désolée de vous avoir parue si désagréable, je voulais simplement dire par exemple que n’ayant ni le goût ni le talent du Maître de l’Ombre pour les causes indéfendables, j’exprime simplement le modeste avis qu’un bon combattant est un combattant qui, au fait des tenants et des aboutissants de ses actions avant de les mettre en œuvre n’attend pas l’heure H pour se renseigner de façon un peu détaillée, mais toujours aussi partiale et brouillonne, sur la question, comme cela paraît avoir été le cas si l’on en croit Ariane Chemin : « En attendant 17 heures, où une banderole noire et un drapeau tibétain devaient couler sur la façade de la cathédrale au passage de la flamme, Robert Ménard tentait de se réchauffer dans un duvet détrempé avec, pour seuls biens, une tablette de chocolat, des noix de cajou et deux livres : le tout nouveau "Que sais-je ?" sur le Tibet, de Claude Levenson, et L'Axe du loup (Laffont, 2004), de Sylvain Tesson - un aventurier des steppes et l'un de ses deux compagnons de cordée. »

@ Daniel Ciccia (en japonais ‘Tchitchaï’ a du sens, cela signifie ‘petiot’)
Les Tibétains ne sont pas davantage des mouches que les moins de vingt-cinq ans ne sont des étourneaux.
Le « Non agir », ce n’est pas laisser la mouche victime de son prédateur naturel dans ses filets !
Le « Non agir » - 無爲 simplifié 无为, pinyin : « Wúwéi », japonais « MUI » ou encore « BUI » - , (voir aussi http://classes.bnf.fr/queneau/atelier/tao.htm ) c’est le point de vue de la mouche telle que en état de saisir le bon moment pour se dégager, autrement dit le non s’agiter, et non pas le point de vue d’un observateur qui s’imaginerait tout-puissant sur le scénario !

Est-ce que les JO sont le bon moment pour les tibétains pour capter un peu de la lumière des projecteurs braqués sur la Chine, sans doute. Est-ce que les JO sont Le bon moment pour l’Occident pour faire pression d’une manière qui peut nous aliéner la Chine sans véritablement venir en aide aux moines tibétains, j’en doute. Est-ce que dans la foulée des JO, et non en tant que leur seul préalable sine qua non, la Chine (ce qui inclut la situation au Tibet) va pouvoir enfourcher le Dragon qui permettra de décoincer cette situation et.. d’autres, je le souhaite de tout mon cœur bien sûr !

Accessoirement on pourra noter que l’inverse du « MUI » est le « UI » (有為) soit « Yòuwéi » , « l’être dans le temps » qui concerne l’existence des phénomènes issus de divers causes en soulignant leur impermanence, dont une forme est la possibilité du pouvoir-ne-plus-être-là de « l’être pour la mort » heideggérien dont le contraire pourrait également être « le quotidien » en tant que l’oubli du premier et la répétition indéfinie de l’inchangé.

Que faut-il donc faire en dehors de ne pas s’agiter épisodiquement à contre-courant du cours des choses - ce que nous disait déjà la position stoïcienne entre déterminisme et liberté- , accepter de ne pas savoir ce qu’il faut faire (attitude également socratique) mais l’apprendre de qui sait comment nous pouvons l’aider à agir sur son sort qui, si l’on en croit Pythagore, demeure entre ses mains, tout en nous interrogeant quant à notre motivation finale à intervenir loin, nous qui piétinons sans vergogne les plates-bandes de notre voisin ?

catherine A.

Note un peu plus souriante, destinée à ceux qui aiment (et même à ceux qui n'aiment pas car je suis sûre qu'ils auront un coup de foudre) les histoires de mouches, d'araignées etc, je conseille vivement les souvenirs entomologiques de Jean-Henri Fabre (2 gros volumes aux éditions Bouquins) c'est franchement FORMIDABLE ; sous la plume de Fabre le moins ragoûtant des insectes est tour à tour héros de tragédie, de comédie, western. Fabre a en plus une plume magnifique. Pour ne rien vous cacher c'est depuis des années mon livre de chevet et sans doute celui que j'emporterais sur une île déserte (avec un dictionnaire). Beau week-end à tou(te)s ; à regarder voler les mouches ou pas.

catherine A.

@Nicolas
Il y a pas mal de temps que le clavier me démangeait mais par égard pour M.Bilger je faisais comme si je ne sentais pas les fourmis dans les mains. Aujourd'hui je vous le dis tout net, ce blog est un forum de discussion entre gens respectueux, même si parfois il y a des emportements, tant les sujets traités par notre hôte et sa plume sont tout sauf politiquement corrects, mais en tout cas pas de propagande malhonnête (pléonasme).

mike

Je ne connais de Robert Ménard que ses gesticulations contre-productives récentes à propos des Jeux Olympiques; pour le reste de ses dires et actions je n'ai pas de connaissance donc pas d'avis.
Le Dalaï Lama qui est un véritable homme de paix a dit le raisonnable au sujet des JO.
C'est en insistant sur le nécessaire dialogue entre les autorités chinoises et lui qu'une sortie pourra être envisagée et certainement pas en renforçant le sentiment nationaliste chinois.
Oui le système chinois n'est pas démocratique, oui il écrase le Tibet, oui sa propagande est odieuse ; eh bien pourquoi commerce-t-on avec les chinois, pourquoi ont-ils obtenu les JO ? Mais parce qu'ils existent, sont puissants et considérés et que nous avons besoin d'eux.
L'occident n'est pas capable de régler les problèmes du Darfour et du Soudan et l'on voudrait régler en les menaçant de boycott les problèmes de la Chine ! Excusez ma véhémence mais on rêve !
Traitons les JO comme une chance de faire connaître autre chose aux chinois et traitons au niveau diplomatique et politique les "incompréhensions" entre les vues de l'Occident et celles de la Chine.
Tel ou tel n'ira pas à la cérémonie d'ouverture des jeux ? Cela n'empêchera en rien les athlètes de faire de leur mieux.
J'espère que Robert Ménard se rendra compte plus tard que la sagesse est meilleure conseillère que l'activisme.

daniel ciccia

Vous me sidérez vraiment, car je me suis un instant posé la question de l'espèce de cette mouche. Hélas (?) elle appartenait à l'espèce la plus banale. Et quand je parlais du jardin, ce n'est pas un jardin semblable à ceux que l'on trouve représenté sur certaines tapisseries persanes. Un peu potager, un peu verger, avec quelques figuiers de barbarie, mais l'araignée - dont je ne saurais dire davantage à quelle espèce elle appartenait - avait tissé sa toile sur un montant de porte-fenêtre.
Ceci dit, l'entomologie est un monde fascinant. Lorsque je regarde un documentaire sur cet univers, je trouve que la Création (avec un majuscule comme une minuscule) est remarquable. D'ailleurs, un insecte tel que l'araignée est énigmatique si l'on considère qu'avec une économie probable de liaisons neuronales, de synapses, etc, elle parvient non seulement à définir un lieu "stratégique" pour implanter son piège - d'une façon elle réalise un calcul statistique - et, plus encore, à réaliser une construction géométrique. Je ne parle même pas du processus biologique qui conduit à la réalisation de la toile...
Il est arrivé, un jour, Catherine, un épisode curieux.
C'était en 1996. C'est assez difficile à représenter. Mais, en gros, cette année-là, j'ai "démissionné" même si je considère en fait m'être "missionné".
Je me suis retrouvé un peu isolé. J'ai cherché des lectures : Mauriac, "Travaillez tant que vous avez la lumière" ; je me suis plongé, également dans le Zoroastre et puis, un livre que j'ai beaucoup aimé alors, mais que j'ai vendu à Paris d'ailleurs, chez Gibert, pour quatre ou cinq euros parce que j'avais faim alors.
Ce livre, c'était "La poétique du Zohar". J'étais en train de le lire, assis sur la terrasse d'un spécialiste de la torréfaction, et je buvais mon café.
A un moment, mon livre étant ouvert, mon regard a vu une minuscule araignée accrochée à son fil descendre au-dessus des pages ouvertes.
Je l'ai regardée, en me disant comme c'était curieux un fil descendant à l'aplomb du ciel et encore plus curieusement, je me suis dit "Voyons où elle descend".
Le croirez-vous ? Elle s'est posée sur le mot "unité".
Cela n'a aucun sens. Mais c'est un drôle de détail. Finalement, je regarde cela comme un simple naturaliste qui livre des faits.
Avez-vous été informée de la découverte faite dans une province de l'Inde (?) d'une grenouille qui n'a pas de poumon et qui respire par la peau ? Cé ti pas magnifique?
Les scientifiques vont l'examiner avec beaucoup d'attention pour comprendre et faire progresser leurs différentes disciplines.

PS : notre cerisier - je n'en suis pas certain - a dû subir la ponte de Rhagoletis cerasi tant il est vrai qu'il a décliné dans sa production. Je plaisante. Sauf pour la production...

ne mélanchon pas tout, Ménardeau

@La mouche du coche
Vous n'aimez pas "commentaires sans frontières" ?...

Ktrin à Nicolas

Une p'tite dernière :

A Nicolas :


RSF s’est donc spécialisé dans l’usinage médiatique de martyrs. « Notre raisonnement est le suivant : tuer un journaliste, c’est aller contre la liberté d’expression qui profite à tous. C’est imposer à tous le silence » — une logique lumineuse qui conduirait à affirmer : « Tuer un électricien, c’est imposer à tous les ténèbres. »


Je pense aussi que toute vie mérite qu'on en parle. Aucune n'a plus de valeur qu'une autre. Ce n'est pas la fonction qui doit jouer. C'est le fait d'être ou d'avoir été un être humain, avec ses larmes, ses joies, ses rêves et sa famille.

Bon we à tous !

Ktrin à Jean-Dominique Reffait

@Jean-Dominique Reffait :

"Robert Ménard plaît aujourd'hui car il s'attaque à la Chine et que tout le monde, peu ou prou s'inquiète de cette dévoreuse de délocalisations, de cette puissance inconnue, de cette superbe conférée aux Chinois par des millénaires d'histoire et une puissance nouvelle qui semble imparable."

Je suis tout à fait d'accord avec vous.
De toute manière, on nous avait déjà fait le coup des reportages sur les clandestins qui servaient de la... dans les restos chinois parisiens. Ouf, j'habite en Alsace ! Moi, je pensais à ces pauvres bougres qui rêvaient de s'intégrer en France (ceux pour qui les mêmes stars enfilent aussi les Tshirts, comme quoi...)

Et puis, moi, le coup du péril jaune, on me l'a fait plein de fois. Ca date pas de hier. Déjà dans les années 80 on en parlait.

Je pense, en effet, qu'il fallait y réfléchir à deux fois avant de dire "oui" pour Pékin !
Machine arrière toute : qui a allumé l'allumette dont nous parle Catherine Jacob ?

Je respecte les Tibétains et je veux bien croire ce que certains médias veulent bien rapporter des conflits entre l'Etat chinois et les Tibétains.

Pourtant, si je le pouvais, j'aurais une question à poser à ces stars qui arborent ce Tshirt : pour leurs vacances, vont-elles uniquement dans des pays où les droits de l'homme (et de la femme, bien entendu) sont - strictement et dans leur intégralité - respectés ?
Commerce et tourisme (lui-même étant du commerce, bon, je me comprends) vers la Chine : pour être politiquement bien-pensant, il ne faut plus y aller, non, non !

Je me demande quel pays il nous reste : à l'époque, on disait que les voyages formaient la jeunesse !

Là, une grande remise en question du principe, celui que les jeux olympiques sont censés symboliser, s'imposerait.
Sur ce coup-là, les jeux auront divisé au lieu de fédérer, rassembler et amener un vent d'espoir de paix sur cette Terre !

Le rêve n'a plus sa place. L'âme des Jeux olympiques est morte. Vive les Jeux Olympiques !

Affaire à suivre.

P.S : j'ai pas fait court, en fait. Pas pu résister à la tentation d'exprimer mon avis sur la question.

Ktrin

Bonsoir ou bonjour, selon !

Je ferai court pour une fois.

Je vous laisse un lien que vous connaissez, Philippe (les autres aussi, à mon avis)

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=38542


Bon week-end à toutes et à tous !

AnT

"la parole est libre"
Vous lire est un bonheur.
Vous entendre (sur France Inter, ce jeudi matin) l'était tout autant.
Votre Liberté d'Expression est un bonheur. Merci d'oser le fondamental, l'Essentiel.

Je rappelle, juste pour mémoire, et avec un brin de mauvais esprit, que l'avocat de Charlie Hebdo est aussi celui de Clearstream, celui qui "harcèle" Denis Robert ...

Denis, Robert, Philippe ...

De jolis prénoms, à mon sens.

Et si je défends souvent auprès des gens que je croise Robespierre, ce n'est pas en oubliant ses "victimes", en bêtifiant sur l'hagiographie de Massin ...
C'est parce qu'un Homme Politique (majuscules volontaires) français fut un jour qualifié "d'incorruptible".

Cordialement,

AD

PS : je suis au regret d'avouer n'avoir pas lu les commentaires assurément intéressants précédemment publiés. Il est tard et devant des mots de sincérité, naïvement, on a parfois envie d'oublier la gaudriole à laquelle on voudrait bien se tenir ...

La mouche du coche

Catherine,

Je trouve votre commentaire extrêmement désagréable.

Catherine JACOB

@Daniel Ciccia

Est-ce que vous parlez de Rhagoletis cerasi, la mouche de la cerise qu’après l'avoir sauvée de l’araignée vous auriez empêchée de pondre cinquante asticots dans vos cerises en enduisant le tronc de glu, ou encore de Glossine, la mouche qui tue le bétail, cette tsétsé dont la morsure est douloureuse et qui injecte Trypanosoma gambiense, un parasite qui cause chez les hommes la maladie du sommeil mais que les écologistes veulent malgré tout qu’on l’éradique uniquement à l’aide de barrages naturels de façon à en préserver une partie au profit de l’écosystème, ou simplement de la célèbre Mouche du coche, celle qui fait l’empressée, s’introduit dans les affaires, fait partout la nécessaire, agitant son petit drapeau sous le nez de l’attelage suant et soufflant sur le chemin montant, malaisé, de tous côtés au soleil exposé qui conduit au pays de cocagne, pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine ? Hum ?!


Véronique

(...)Robert Ménard, il ne s'est jamais tu pour personne."

C'est vrai.

Y compris pour les journalistes qui étaient au Tchad pour médiatiser l'Arche de Zoé, qui n'en n'avait pire que rien à faire des employés tchadiens auxquels l'association avait fait prendre des risques inconsidérés et dont elle abusé de la confiance.

Très honnêtement, j'aime bien Robert Ménard et sa façon d'avoir mal et d'étouffer de colère quand la liberté de la presse est battue, emprisonnée, torturée et assassinée dans le monde.

Mais lui à la télé, avec Hervé Chabalier, défendant cette liberté de ce journalisme-là, fait de médiatique et de plan de communication à deux balles, m'a déçue.

Que les journalistes soient sortis du Tchad, soit. Mais, pour R. Ménard et H. Chabalier, être de suite après le retour des journalistes sur les plateaux de télé pour parler Liberté de la presse, je dois avouer que pour moi, cet épisode a mal passé.

"Ménard, lui, est d'une formidable mal-pensance. L'anticonformiste, c'est lui."

Pas sur ce coup-là.

Nicolas

Les gens n'aiment pas Ménard, ce n'est pas à cause du fait qu'il est agité ! Les gens détestent en fait les imposteurs. De nombreux articles montrent que Ménard est une taupe de la CIA. Il serait intéressant d'informer les citoyens qui financent Reporters sans Frontières : les marchands d'armes qui sont aussi les patrons de la presse ; la CIA ; les grands industriels, etc. Le co-fondateur de RSF critique Ménard publiquement.

RSF compte au nombre des outils qui servent à camoufler la peste médiatique en bienfait universel. Créé en 1985 pour « révolutionner l’univers du journalisme », RSF s’est transformé en entreprise de publicité et de communication événementielle à mesure que son patron, Robert Ménard, succombait aux vertiges du trotsko-reniement mondain. Entre critique de la presse et glorification du journaliste, il a vite tranché : « Nous avons besoin du soutien consensuel de la profession, tandis que la réflexion sur le métier de journaliste prête, par définition, à la polémique. Comment, par exemple, organiser un débat sur la concentration des organes de presse et demander ensuite à Havas ou à Hachette de sponsoriser un événement ? » Réponse ? En s’abstenant d’organiser un tel débat : « Notre ligne est d’être le moins politique possible, de nous situer exclusivement sur un créneau “droits de l’homme”. » Avec un produit-phare : la « liberté de la presse ». RSF s’est donc spécialisé dans l’usinage médiatique de martyrs. « Notre raisonnement est le suivant : tuer un journaliste, c’est aller contre la liberté d’expression qui profite à tous. C’est imposer à tous le silence » — une logique lumineuse qui conduirait à affirmer : « Tuer un électricien, c’est imposer à tous les ténèbres. »

RSF part d’un principe courant dans la profession : « Il n’y a pas de liberté sans liberté de la presse » car « la démocratie n’existe pas tant que les médias sont censurés ». Or, pour Ménard, la censure ne pouvant provenir que des États, des mafias ou des guérillas, marché rime avec liberté. Les groupes de communication ont applaudi le raisonnement. Le milliardaire François Pinault, via la Fnac qu’il possède (tout comme il possède l’hebdomadaire Le Point, le mensuel nul de Karl Zéro et une partie du QVM), finance les albums photo dont Reporters sans frontières tire ses revenus. Leur diffusion est offerte par le marchand de missiles Lagardère, via les NMPP qu’il contrôle. Le cœur léger, Pinault s’est également associé à RSF pour organiser la première « cybermanif » (03.05.00), dont Ménard a résumé l’approche « citoyenne » : « Le plus grand nombre d’internautes possible devaient se connecter au site de la FNAC. »

Reporters sans frontières peut aussi, au nom du contre-pouvoir, encaisser les subventions que lui attribue la Commission européenne — jusqu’à 70 % du budget de l’association au milieu des années 1990.

Avec RSF, les seules « frontières » de la « liberté de la presse » resteront pour longtemps les censures de l’argent. Le Quotidien vespéral des marchés et L’Écho des start-up ESU (encore connu sous le nom de Libération) glapissent lorsqu’un reporter se fait arracher sa carte American Express par un gavroche famélique du Tatarstan. Mais ils se taisent et ils se courbent quand Pinault, Messier ou Riboud achètent les faveurs des journalistes (lire PLPL, nos 1 à 4). Robert est heureux : « Depuis la naissance de Reporters sans frontières, en 1985, la liberté de la presse a considérablement progressé. […] En France, la presse est non seulement plus libre, mais aussi plus impertinente. » Quelques années auparavant, Ted Turner, patron multimilliardaire de CNN, avait dressé le même constat béat : « Depuis la création de CNN, la guerre froide a cessé, les conflits en Amérique centrale ont pris fin, c’est la paix en Afrique du Sud alors que la situation semblait désespérée, ils essaient de faire la paix au Moyen Orient et en Irlande du Nord. Les gens voient bien que c’est idiot de faire la guerre. Personne ne veut passer pour un idiot. Avec CNN, l’info circule dans le monde entier. Personne ne veut avoir l’air d’un débile. Donc ils font la paix car, ça, c’est intelligent. » (Documentaire « La planète CNN », Arte)

La médaille (dorée) a son revers (sanglant) : quand l’Occident, donc la Liberté, bombarde et tue des journalistes, RSF préfère regarder ailleurs, plus doué pour compter ses euros que les cadavres de « nos » ennemis. C’est ce qui semble s’être passé en avril 1999 : l’aviation atlantique avait bombardé le site de la radio-télévision serbe, tuant seize personnes. Au nombre des victimes, plusieurs journalistes ou assimilés. Cependant, au printemps 2000, quand RSF publia son célèbre rapport annuel sur le nombre des journalistes tués pendant les douze mois précédents, l’organisation « oublia » de compter ces victimes-là. L’eut-elle fait, elle aurait du reconnaître qu’en 1999 le principal assassin de journalistes avait été…

daniel ciccia

Vous êtes d'accord avec moi et je ne le suis pas avec vous, au moins sur l'attitude de Nathalie Kosciusko-Morizet, mais je pense que c'est plus profond. J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'elle me semblait un peu passionnaria pour un secrétaire d'Etat. Mais j'ajoutais, à sa décharge, que le sujet s'y prête.
Ceci dit ce débat, c'était la planche à savonnette du siècle, heu de la décennie, heu du mois...
Il faudra mettre la France sous cloche, bientôt. Vous me direz, on a bien mis le mètre-étalon.

Thierry SAGARDOYTHO

@Patoulatchi
Détrompez-vous : l'avocat n'est absolument pas un marchand de tapis au seul prétexte qu'il assure la défense d'un justiciable. Par les moyens qui lui sont offerts, il tente inlassablement de mendier pour l'honneur des justiciables qui lui confient leur liberté, leur sort, et parfois leur devenir. Bien souvent, au-delà du client, c'est une honorable cause que le défenseur tente de faire respecter. Que Dieu vous préserve de tomber un jour dans les mailles de la Police et de la Justice : vous serez heureux alors de faire entendre votre voix en Justice par une conscience à laquelle vous confierez votre confiance. Il n'est pas nécessaire d'avoir quelque chose à se reprocher pour tomber dans les filets de la répression... Demandez donc à Patrick Dils ou à d'autres, tant la liste est longue, si du fond de leur cellule, ils seraient arrivés au même résultat, sans Avocat, et en se contentant de faire confiance à leurs Juges. Ceux qui postulent leur mépris envers l'avocat parce qu'ils en ignorent la fonction sociale changent souvent d'avis lorsqu'ils en ont eu besoin.

Julien

Alors là, M. Bilger, je ne vous comprends plus. Vous qui d'ordinaire pourfendez à loisir l'imposture des professionnels de l'indignation, des agitateurs pistonnés et autres braillards accrédités, brefs de tous ces soit-disant croisés de l'humanisme qui ont leur rond de serviette dans les talk shows et dont les coups de gueules vains et hypocrites n'ont pour seule utilité, outre celle de faire tourner leur boutique, que d'imbiber de bonne conscience la foule sans âme de leur contemporains, voilà que vous vous lancez dans une hagiographie de celui qui les résume tous, ces pitoyables révoltés face caméra !
Mais comment ce fait-il qu'un homme avisé tel que vous puisse trouver quelque chose à défendre dans les gesticulations de Robert Ménard ? Ne voyez-vous pas que son militantisme n'est qu'un cosmétique au cynisme universel qui caractérise notre époque ? Le barouf pseudo humanisant de ces porteurs de badges arrange bien les vrais maîtres de l'histoire ; cette colère d'imbécile leur laisse le loisir de commercer, négocier, s'arranger comme ils l'entendent. En silence.

Ne mélenchon pas tout, Ménardeau !

Hummm...

extrait du blog du sénateur Mélenchon :


"J’exprime les plus nettes réserve à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard, principal organisateur des manifestations anti-chinoises. A présent, à propos du Tibet et des jeux olympiques, on ne voit que Robert Ménard. Il parle, parait il, au nom de « Reporters sans frontière ». Cette association est réduite à la personne de Robert Ménard. Bien des anciens membres du conseil d’administration pourraient en dire long au sujet des conceptions démocratiques de monsieur Ménard dans sa propre association. Quand je me suis trouvé sur le plateau de radio à France Culture où l’on m’interrogeait sur le sujet du Tibet et des jeux Olympiques, messieurs Marc Kravetz et Alexandre Adler sont restés silencieux quand j’en suis venu au rôle de monsieur Ménard. Ils ne peuvent être soupçonnés de chercher à me complaire… Hors micro, les deux, exprimaient des réserves marquées sur les méthodes du personnage de Robert Ménard. Maxime Vivas a établi une analyse documentée extrêmement inquiétante sur ce personnage et ses sources de financements. Quoiqu’il en soit, il semble qu’il remplace aussi dorénavant les syndicats de journalistes, l’association internationale des droits de l’homme, Amnesty et ainsi de suite. Parfois même il remplace le Dalaï Lama. Robert Ménard milite pour le boycott des jeux et ce que ne fait pas le Dalaï Lama. Celui-ci dit au contraire que le peuple chinois mérite les jeux. Robert Ménard est un défenseur des droits de l’homme à géométrie variable. A-t-il mené une seule action, même ultra symbolique, quand les Etats Unis d’Amérique ont légalisé la torture ? A-t-il mené une seule action pour que les détenus de Guantanamo soient assistés d’avocat ? Robert Ménard a un comportement qui soulève des questions sérieuses au sujet des motivations de son action. "

Où quand un Magistrat réputé de droite encense un homme de gauche, tandis qu'un sénateur d'ultra gauche l'assassine !
L'est pas belle la vie sur le web ?...

daniel ciccia

@ Catherine Jacob
Comme vous êtes la gardienne, apparemment, du hors et en sujet, et que ceci est clairement hors sujet, je veillerai aussi scrupuleusement que le le puis, à ne pas m'écarter de lignes d'écriture. Mais je finis au sujet de la séquence arachno. Après le JT, je suis retourné à l'endroit où s'est déroulée la scène décrite précédemment.
Le plus remarquable, c'est qu'il ne subsiste plus rien de la toile de la dite araignée.
Détail.

Laurent Dingli

Permettez-moi encore d'associer à l'hommage mérité que vous rendez à Robert Ménard un hommage personnel destiné à une femme que je trouve particulièrement courageuse et admirable : Nathalie Kosciusko-Morizet.Vous avez tous entendu avec quelle inélégance les membres de sa majorité se sont comportés envers elle, sans parler ici de leur manque de courage. Et puis, priver cette femme de voyage au Japon comme une enfant que l'on prive de dessert, c'est vraiment consternant. Comme Robert Ménard, dans le domaine qui est le sien, je dis que Nathalie Kosciusko-Morizet fait honneur à la politique de notre pays.
Daniel Ciccia, comme je vous approuve quand vous constatez avec sagesse :
"Dire combien devrait être grande, à l'échelle de cinquante ans ou d'un siècle, notre préoccupation devant les conséquences très probables du changement climatique sur les éco-système naturels et l'agriculture, paraît dérisoire. Je nous vois un peu comme ces quelques touristes ou personnes qui voient arriver le tsunami à Khao Lak et sont surpris par la rapidité avec laquelle il s'abat".
C'est mon combat, ma préoccupation, et aussi, il faut le dire, ma douleur depuis plus de dix ans
Pour NKM
Voir : http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/04/09/ogm-mme-kosciusko-morizet-denonce-un-concours-de-lachete-dans-la-majorite_1032500_3244.html

Laurent Dingli

Absolument d’accord avec vous sur Ménard. Je n’ai pas résisté au plaisir de vous envoyer quelques perles du triste sire Jean-Luc Mélenchon, publiées sur son blog :
« …je ne suis pas d’accord avec les manifestations en faveur du boycott des jeux olympiques. Je ne suis pas d’accord avec l’opération de Robert Ménard contre les jeux olympiques de Pékin. Je ne suis pas d’accord avec la réécriture de l’histoire de la Chine à laquelle toute cette opération donne lieu. Je ne partage pas du tout l’enthousiasme béat pour le Dalaï lama ni pour le régime qu’il incarne. Pour moi, le boycott des jeux est une agression injustifiée et insultante contre le peuple chinois (…) Pour moi il flotte un relent nauséabond de racisme sur cette marmitte (sic) ! (…)

« Si l’on devait vraiment se facher (sic) avec le gouvernement chinois, pourquoi le minimum de ce qui se fait dans les relations normales entre les nations ne se fait-il pas à cette occasion? Le président de la République chinoise (combien de protestataires se soucient de savoir comment il s’appelle ?) a-t-il été approché ? Lui a-t-on demandé quelque chose ? Quoi ? Qu’a-t-il répondu ? Le premier ministre (combien se sont préoccupés de connaitre (sic) son nom ?) a-t-il été interpellé ? L’ambassadeur de Chine en France a-t-il été reçu et a-t-on eu un échange avec lui ? Qui s’en soucie ? Avec une morgue ressemblant à du racisme, on proteste contre un gouvernement dont on ne cite pas le nom des dirigeants, et dont on fait comme s’il n’existait pas (…)
« D’une façon générale je ressens, en voyant tout cela, l’écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l’obligation pour les chinois de faire le commerce de l’opium ! «
« Donc les évènements du Tibet sont un prétexte. Un prétexte entièrement construit à l’usage d’un public conditionné par la répétition d’images qui visent à créé (sic) de l’évidence davantage que de la réflexion. Exemple : seule l’enquête « d’arrêt sur image » rapporte que les « évènements du Tibet » ont commencé par un pogrom de commerçants chinois par des « tibétains ». Dans quel pays au monde de tels évènements restent-ils sans suite répressive ? La vie d’un commerçant chinois a-t-elle moins de valeur que celle du manifestant « tibétain » qui l’assassine à coups de bâton dans la rue ? Bien de l’amitié pour les tibétains n’est qu’une variante nauséabonde du racisme contre les chinois (…)
Dans n’importe quelles circonstances ont (sic) essaierait de comparer les informations. On essaierait de comprendre l’enchainement (sic) des faits. Sinon autant dire que le gouvernement français de l’époque a ordonné de pousser deux jeunes dans un transformateur électrique à Clichy Sous Bois (sic) au motif qu’il avait alors une politique de main dure face aux banlieues. Personne n’oserait avancer une bêtise aussi infâme. (Et bien si, lui, il ose, ndla ) Dans les émeutes urbaines américaines la répression a aussi la main lourde. Tout cela n’excuse rien. Mais cela permet de mettre des évènements en relation de comparaison.
« Robert Ménard est un défenseur des droits de l’homme à géométrie variable. A-t-il mené une seule action, même ultra symbolique, quand les Etats unis d’Amérique ont légalisé la torture ? A-t-il mené une seule action pour que les détenus de Guantanamo soient assistés d’avocat ? Robert Menard a un comportement qui soulève des questions sérieuses au sujet des motivations de son action (…)
« La version tibétaine de la Charria (sic) a pris fin avec les communistes (…) l’anéantissement des tibétain (sic) se manifeste par le doublement de la population tibétaine depuis 1959 faisant passer celle-ci de un million à deux millions et demi (…) Je suis laïque partout et pour tous et donc totalement opposé à l’autorité politique des religieux, même de ceux que l’album "Tintin au Tibet" a rendu attendrissants et qui ne l’ont pourtant jamais été.
Etc, etc., etc.

daniel ciccia

@Catherine Jacob
Je me suis mélangé les pinceaux, s'agissant des stances (?) d'Abel Gance. Il dit: "La parole, agonie de la musique, la musique, agonie de la lumière, la lumière, agonie des dieux"... Il ponctue avec des points de suspension...
A propos de suspension, il y a quelques minutes, j'étais dehors, dans un jardin. J'ai vu une mouche prise dans une toile d'araignée et l'araignée à 1 cm d'elle. La mouche se débattait et, bien que je n'ai pas une sympathie particulière pour les mouches, j'ai eu envie de prendre une brindille de bois et de l'aider.
Mais immédiatement, je me suis dit que je n'avais pas à le faire, en pensant à l'injustice que ce geste constituerait pour l'araignée, l'énergie consacrée à l'édification de sa toile, aussi je me suis résolu à rester en dehors de cette affaire.
Au même moment, la mouche s'est dégagée d'elle-même et comme j'étais très proche, elle m'a presque frôlé.
Je lui ai dit alors : tu t'en es drôlement bien tirée !
L'araignée, je l'ai vu, était dépitée.
Pas moi.
Je suis pas convaincu d'avoir bien orthographié (pléonasme) Clostermann.

Jean-Dominique Reffait

Robert Ménard plaît aujourd'hui car il s'attaque à la Chine et que tout le monde, peu ou prou s'inquiète de cette dévoreuse de délocalisations, de cette puissance inconnue, de cette superbe conférée aux Chinois par des millénaires d'histoire et une puissance nouvelle qui semble imparable.

Plairait-il en d'autres circonstances ? C'est ce que vous défendez au nom du primat de l'intelligence sur la médiocrité morale ordinaire. Et cela, la lecture même de commentaires de ce blog sur de nombreux sujets montre qu'il y a loin de la coupe aux lèvres. Car souvent, le propos transgressif est considéré comme indéfendable et là, point de Robert Ménard qui tienne, il faut un procès, interdire.

La dichotomie entre liberté et tolérance est intenable. Il est très facile d'être tolérant car nous fixons nous-mêmes les limites du tolérable. Libre est autrement plus risqué car cela suppose qu'à aucun moment notre esprit ne sera tenté de détruire une pensée hostile plutôt que de la comprendre.

Je ne suis pas tolérant. C'est inutile.
Je m'efforce d'être libre. C'est un vrai travail.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS