J'aime les surprises, la découverte de personnalités aux antipodes de la mienne, j'aime les portraits. J'aime être obligé de sortir de mes sentiers battus.
N'ayant jamais été un fanatique du communisme français - juste un faible philosophique, il y a longtemps, pour l'italien qui tranchait - ni des communistes, quel qu'ait été leur leader, je n'en suis que plus tenté de m'aventurer sur une terre inédite pour moi.
Dans Le nouvel Economiste, j'ai lu "Camarade libéré", bel article de Philippe Plassart sur André Gérin, maire de Vénissieux (Rhône) et candidat contre Marie-Georges Buffet au poste de Secrétaire national du parti communiste français (PCF).
Ce ne sont pas tant ses idées générales, sa conception de l'avenir et sa vision de la gauche qui me sollicitent que sa personne singulière, son réalisme, son franc-parler et sa pratique de maire. Dans ce portrait où le journaliste le fait heureusement beaucoup s'exprimer, André Gérin n'hésite pas à énoncer des évidences qui n'auraient rien d'étonnant si elle n'étaient formulées par un communiste clairement en rupture sur ce plan avec le discours officiel et répétitif de son parti et de celle qui le représente médiatiquement. Ce qui frappe en particulier, c'est, dans son action municipale telle qu'il la décrit, le refus de l'idéologie. Aucune théorisation sur la distinction entre le public et le privé mais le seul souci de l'efficacité et du meilleur prix. Ce qui est bon, c'est ce qui marche pour les citoyens. Une telle position, qui place le partisan là où il doit être - dans une sphère où il ne risque pas de conduire à une politique aberrante parce que fondée sur les préjugés et non sur les faits - a le mérite d'apporter, dans l'air et l'humeur communistes, une fraîcheur et une inventivité rares. On a l'impression que pour la première fois c'est véritablement l'observation et l'écoute du réel qui font la loi.
Quand on lit les réponses d'André Gérin aux internautes sur le site du Nouvel Obs, la surprise est moindre, c'est un discours d'opposant certes, mais plus classique.
Ce sont les mots de l'édile municipal qui bousculent et stimulent.
Il souligne qu'il défend "un capitalisme des métiers, des savoir-faire et des produits(...), le discours de la gauche sur le partage de la richesse, c'est du bla-bla si on ne se demande pas d'abord comment la créer(...), il faut faire des compromis avec la réalité(...), casser les modes anciens de pensée". J'accepte de paraître naïf mais je me délecte à entendre de telles assertions signifiantes et anticonformistes sortir de la bouche d'un communiste déstabilisant ainsi son espace politique.
J'ai surtout relevé une innovation qui justifierait d'être étendue à l'échelle nationale : la création d'une ligne d'appel fonctionnant jour et nuit tout au long de l'année au service d'un office public de la tranquillité (OPT). Sans oublier l'exploit d'André Gérin d'avoir fait ouvrir certains services publics le samedi et même le dimanche.
Je ne déteste pas que l'esprit prévenu soit contraint de se tordre et de se mettre en mouvement, même contre son gré.
André Gérin, à lui tout seul, autorise qu'on fasse une exception à l'anticommunisme primaire. Si l'élection à venir dépendait de tous ceux que la chose publique passionne, je suis sûr qu'il aurait ses chances.
Alors que, depuis sa candidature, on n'évoque plus, paraît-il, son nom dans l'Humanité.
Pour bien connaître Vénissieux et les agissements de M. Gérin, sachez que ce que vous trouvez de séduisant chez lui n'est que poudre aux yeux. Sur place c'est le marxisme qui règne avec pour corollaire les pressions, la revendication stérile, une destruction quasi systématique des initiatives non-inféodées, un rappel sans fin des vertus de la lutte des classes... Pour mémoire (courte), il y a seulement deux mois, M. Gérin faisait l'apologie de Castro et de l'efficacité éprouvée de ses méthodes !
Gérin, c'est aujourd'hui du délire, il dit tout et son contraire, on peut être d'accord avec lui un jour et contre lui le lendemain, mais c'est sur le terrain qu'il faut aller le juger (pas simplement écouter son discours sur ce qu'il fait sur le terrain...). Le terrain ne ment pas...
Bien cordialement
Rédigé par : Alexandre | 07 mai 2008 à 11:06
http://tunisie-harakati.mylivepage.com
Une vision de la justice de la Tunisie à travers le site ci-dessus, une histoire choc à découvrir, celle de Sameh Harakati.
Rédigé par : Sophia | 30 avril 2008 à 00:11
Si vous aimez les services publics ouverts le dimanche, vous pouvez aussi remercier la Mairie de Paris : bibliothèque M. Yourcenar, du 15ème arrondissement, ouverte samedi et dimanche, depuis deux mois.
Rédigé par : matthieu | 28 avril 2008 à 09:02
@Thucidides59
"J'ai trouvé vos développements intéressants, sauf quand vous citez Mao. Citeriez-vous Pol Pot ou Hitler ?
Offrez-vous "Mao, l'histoire inconnue de Chang Jung".
Après ça je vous garantis que vous ne citerez plus Mao..."
Je ne vois où vous avez pris que j'ai cité Mao ? Peut-être à Moenia ?
D'une façon générale, même si je possède le fameux petit livre, je ne cite pas Mao ZeDong (de 'Mao' : Poils, 'Ze': Vallée et Dong: 'Est') si ce n'est pour souligner ses quatre paquets de cigarettes quotidiens et sa polygamie !
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 avril 2008 à 09:22
Que fait Gérin au PCF ??? Mais quelle erreur de casting !!
@ Catherine
J'ai trouvé vos développements intéressants, sauf quand vous citez Mao. Citeriez-vous Pol Pot ou Hitler ?
Offrez-vous "Mao, l'histoire inconnue de Chang Jung".
Après ça je vous garantis que vous ne citerez plus Mao...
Rédigé par : Thucidides59 | 26 avril 2008 à 20:13
Philippe,
Ah, veille de week-end !
Je m'en vais lire votre dernier sujet.
En effet, les cours de latin ou grec ou japonais ou autres, les matchs de ping-pong (made in China !) oui, je le reconnais, j'y comprends rien !
Conversations personnelles et Philippe, je vous imagine, un p'tit sourire amusé à lire ces posts qu'ils (elles) se renvoient.
Nein ?
Moi, boaf, moyen, le plaisir.
Donc, via votre dernier post et quitte à me faire traiter de légume vert par certain(e)s (après l'oie, pas grave, rires), oui, cela sera mieux et tout cela se tassera.
Peut-être que tard dans la soirée les cours seront finis ! (na !)
Courage, fuyons!!!!
Pour le coup !
A toute la Cie et sans rancune !
Rédigé par : Ktrin qui n'a pas votre niveau pour rivaliser en étymologie ! | 18 avril 2008 à 20:08
@Ora pro nobis
„Quo usque tandem abutere, Cathy Mina, patientia nostra ?“
So lange es mir gefällt !
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 avril 2008 à 14:01
Tout d'abord, à Cactus (cela faisait longtemps, hm..?)
La fille qui en rajoute mais c'est pour détendre l'ambiance : "PC", c'est aussi mes initiales :)
Je suis hors-sujet? Ouille, je vais m'attirer les foudres de quelque visiteur !
(grand sourire)
Puis, à Philippe
La politique, Philippe. Mais où est passé le sujet de "il faut sauver Miss France" ? C'était plus facile pour mon p'tit cerveau.
Vous avez le chic pour mettre de post en post la barre toujours plus haut !
Délicat, tout cela !
Je crois que toutes les idées politiques peuvent être instructives et recevables : tout dépend de l'art et la manière de les présenter.
En l'occurrence, vous citez André Gérin.
Pourquoi pas ?
Le problème (et vous y faites allusion en précisant qu'il est devenu en quelque sorte persona non grata dans les colonnes de l'Humanité), semble être celui-ci : faire preuve d'ouverture d'esprit lorsqu'on est censé appartenir à un groupe X ou Y, faire preuve de "réalisme et de franc-parler" (je vous cite) ne semble pas payer.
On perd la reconnaissance des membres de son groupe, parti, etc. Certes, on gagne des voix venant de l'extérieur. Et on a vu que c'est toujours bénéfique de prendre les voix d'un autre parti que le sien pour se faire élire !
C'est fou comme on peut se faire lâcher dans la vie, hein ?
J'admire les gens qui utilisent leur intelligence à tolérer voire, dans votre cas, à trouver de (grandes ? Je ne sais pas) qualités à autrui lequel pourtant se situe aux antipodes de leurs propres convictions ou itinéraire(s).
Pour l'harmonie sociale, c'est plutôt bénéfique.
Côté politique aussi, car il y a possibilité de débat.
Mais le citoyen, l'électeur, l'engagé pur et dur dans un parti ont peut-être du mal à s'y retrouver ?
Moi, ce que j'en dis! (hm...)
Bon we à toutes et à tous !
Rédigé par : Ktrin à Philippe | 18 avril 2008 à 07:29
Quousque tandem abutere Cathy Mina patientia nostra ?
Rédigé par : Pro Dominicus | 18 avril 2008 à 06:50
"D'autres ici ont essayé de vous le dire en termes aimables, vous êtes sourde, immergée dans votre infatuation sans borne. "
C'est vous qui critiquez à tort un petit amusement sans conséquences et sans prétention, sinon à faire preuve d'amabilité envers notre hôte, mais en revanche fondé sur quelque chose de juste, et critiquez en prétendant, qui plus est, vous référer à un ouvrage que vous n'avez manifestement pas lu correctement et qui donc me contraignez ainsi à remettre les choses en place de façon à ne pas induire en erreur quelque éventuel passant qui n'est pas censé savoir qu'il s'agissait juste d'une blague, comme vous dites, et c'est moi qui suis infatuée ?
La façon dont vous avez lu le Gaffiot est typique de la façon dont les étudiants qui font des contre sens puis s'étonnent : "mais Madame c'est dans le dictionnaire.", consultent en effet ce genre d'ouvrages et tout enseignant de langues mortes ou vivantes pourrait vous dire la même chose. C'est la vérité. C'est tout.
Que vous ayez de grandes compétences en quelqu'autre domaine, je n'en doute nullement mais ça n'est pas la question. La question est qu'en matière de consultation et d'utilisation des ouvrages concernés, effectivement ce n'est pas vous le magister et je n'ai rien dit de plus !
Mais j'ajoute maintenant qu'à continuer de prétendre :" vous vous êtes gourée." en lieu et place de faire amende honorable, vous faites preuve d'un sacré culot.
Je ne sais pas en quoi vous êtes compétent, mais ce n'est manifestement pas non plus en matière de rigueur intellectuelle !
Et je réponds parce qu'il ne me plaît pas d'être mise en cause à tort avec juste le droit de m'en prendre une dans les gencives et de la fermer et qu'à la violence verbale que vous manifestez à mon égard, il convient de répondre avec des mots mesurés mais fermes !
D'autre part, vu le salmigondis de lieux communs et de demi vérités que j'ai du subir aujourd'hui jusqu'à vingt heures, je n'ai plus aucune envie de me montrer indulgente envers les gens qui se foutent du monde.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 avril 2008 à 21:01
Tout le monde a compris ici, Catherine Jacob, que vous êtes le magister et que tous les autres ne sont que discipuli, quelque compétence, que vous ne devinez pas, qu'ils eussent.
Si vous ne voyez pas qu'une commune n'est, pour les primitifs d'où nous vient le sens premier des langues, que le lieu ceint de remparts à l'intérieur desquels on est protégé, aveuglez-vous Philaminte ! Vos exemples vous donnent torts eux-mêmes, mais baste !
En vérité, mais vous peinez à le comprendre, vous nous gavez, vous nous assommez avec vos posts interminables, cette inépuisable logorrhée. D'autres ici ont essayé de vous le dire en termes aimables, vous êtes sourde, immergée dans votre infatuation sans borne. Et c'est donc l'un des rares amusements que peut procurer un Trissotin en jupon que de lui tendre un piège gros comme une maison dans lequel on sait qu'à 2000%, il va tomber. Pour ce qui vous concerne, cela fonctionne au-delà de toute espérance.
C'était juste une blague, Catherine Jacob. Certes, vous vous êtes gourée, j'en ai lâchement profité, mais c'était une blague. Si vous saviez comme je me fous de l'étymologie du communisme ! Ce blog est celui de Philippe Bilger, il n'est pas votre exutoire, pitié, ne me répondez pas, ne répondez plus sauf par monosyllabe, taisez-vous Catherine Jacob, taisez-vous !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 17 avril 2008 à 17:47
L'estime que vous portez à M.Gérin, maire de Vénissieux, me ravit. Il s'applique à gérer selon l'idéologie ante-marxiste, Prudhon, peut-être, avant qu'elle ne dérive sur un mode nationaliste, avec ses tristes résultats. Il reprend tout simplement ce qu'avait inventé le Deutéronome, la protection de l'individu et de sa dignité, le soutien aux faibles. C'est aussi l'arrêt de la discrimination à l'égard des résidents étrangers. Notion reprise par le Christianisme. C'est cela l'humanisme. Orphelin de père à 13 ans, j'étais auprès de ma mère ruinée par les événements, il fallait que nous subsistions avec mon jeune frère dans le dur après-guerre pour les pauvres. A la sortie des classes, j'ai été sciucia, le gamin débrouillard ! Au débours, à 15 ans je connaissais la noirceur de la vie et son sordide. J'ai été naturellement attiré et séduit par la promesse des lendemains qui chantent, c'est-à-dire les Jeunesses Communistes. Déception, j'ai été déçu tant dans ma cellule, on inculquait de fausses vérités et un déni de la vérité, la révolte hongroise, le Goulag dénoncé par Kravchenko. J'ai été exclu et amer, tant il y avait de jeunes de bonne volonté mais dénués de l'esprit de critique. Trente ans après, je me suis retrouvé membre du comité central d'un parti de droite, parce qu'élu de droite et passionné de ma fonction élective pour les mêmes raisons. L'efficacité au meilleur prix, dans l'égalité pour tous et dans le bon sens, ce n'est pas admis, il faut suivre la ligne du parti et de ses séides. Pourtant Mao disait que le bon chat qu'il soit blanc ou noir, c'est celui qui attrape les souris ! Un exemple, offrir aux élèves la même dotation en classe primaire, qu'ils soient dans une école privée ou publique, amène des critiques, on ne doit que favoriser son bord. Or c'est l'observation et l'écoute du réel qui dicte la conduite à tenir. Si le maire de Vénissieux agit ainsi, c'est courageux, je l'approuve. Une notion toutefois à savoir, il existe dans notre pays des archipels de démocratie de base. Il y a en France 36600 communes, 28000 ont moins de 2000 habitants, l'élection municipale y est uninominale, sans liste. Ainsi dans leur diversité, les conseils et leur maire font fi des politiques et gèrent selon le bon sens, au vu de ce qu'ils voient.
Rédigé par : francis | 17 avril 2008 à 16:11
@J-D Reffait
« L'adjectif communis se réfère expressément à la seconde étymologie : avoir des remparts, des protections ensemble. Le verbe latin communio-communire signifie renforcer, étayer, d'où la communion chrétienne qui est un renforcement commun de la foi. »
Il ne s’agit que de l’ancienne édition du Gaffiot, mais tout de même (= il y a peu de chance que la nvlle édition soit très différente quant aux points suivants) :
Cet ouvrage distingue très explicitement :
1. commūnio, ivi ou īi, donné comme issu de ‘cum+mœnio’, tr., de sens -1) « fortifier » -ex. : « communire tumulum » Caes : « fortifier une colline » ; -2) « construire » -ex. « communit castella » Caes. toujours : « il construit des redoutes ».
de
2. commūnio, gén. : ōnis, rattaché à ‘commūnis’, de sens 1- (en gén.) : « communauté, mise en commun ». : 2- (en part.) la communauté de l’église chrétienne.
On trouve ensuite concernant le dit ‘commūnis’ :
· commūnis,e (anc.lat ; commoinis ; cf. mœnia, munus), de sens 1- commun, qui appartient à plusieurs ou à tous. Ex. intéressant : « locus communis » Cic. : non pas le lieu commun tel « l’union fait la force » sur lequel vous me paraissez construire arbitrairement le sens 2 de ‘commūnis’, mais « le commun séjour = le séjour des morts », l’Hadès enfin ou en parlant latin, les Enfers ! ou encore « onus, quod mihi commune tecum est » Cic. : « Fardeau qui nous est commun à tous deux. »; On peut citer enfin et à destination de la communauté des juristes : « quorum facinus est commune, cur non sit eorum praeda communis ? » Cic. : « Ceux qui ont partagé le crime, pourquoi ne partageraient-ils pas le butin ?» 2- « accessible à tous, commun, bienveillant. »
· De même, commūnico, āvi, ātum, āre rattaché à ‘commūnis’ tout comme le second commūnio ci-dessus, tr. : « mettre ou avoir en commun. ». Ex : « communicato te semper mensa mea » Pl. « je te ferai toujours partager ma table. 2- « recevoir en commun, prendre sa part de » -3 « entrer en relation avec, communiquer ».
Donc a priori, rien qui permettre de contredire ce que j’ai avancé, au contraire.
De même on distinguera :
· mūnio (arch. mœnio), ivi et īi, ītum, īre, tr. : « faire un travail de terrassement », (au fig. : « abriter, protéger »), etc.
· munite : « couvert, à l’abri »
· mūnitio, onis : travail de terrassement 2- avec « viarum » : « réparation des routes », au fig. « fait de frayer sa voie, son chemin ».
· mūnito, āre : ouvrir (un chemin, au fig.)
de :
· mūnis : remplissant son devoir, obligeant
· mūnǔs (arch. mœnus) , (ce terme auquel Gaffiot rattache ce ‘commūnis,e’ auquel il avait déjà rattaché le 2d ‘commūnio’, celui dont le gén. est –ōnis et non pas -ivi ou -īi, à savoir ce ‘commūnio’ dont le 2d sens, le sens part. est « la communauté de l’église chrétienne ») : 1-Office, fonction ; 2- obligation, charge, ; 3- tâche accomplie, produit, œuvre ; 4- service rendu; 5- don, présent, faveur - avec cet intéressant ex. : « deorum aliquo dono atque munere commandati nobis (poetæ) » Cic. : « ( Les poètes) confiés à nous en quelque sorte par un don (dono), par une faveur (munere) des dieux. »; 6- spectacle public
Ce qui m’amène à dire ce que beaucoup savent déjà, et qui est que la grande différence entre un mǎgistěr (‘guide’ idem japonais ‘Sensei’) et un discǐpǔlus (apprenti) c’est, en particulier, la lecture et l’utilisation intelligente du dictionnaire.
Ceci étant précisé, je vous suis néanmoins obligée de m’avoir contrainte à me pencher en détail sur cet homonyme de ‘mūnǔs’ (moinis, mœnis), qu’est ‘mœne’ la forme archaïque de votre ‘mūnio’, puisque Ernout-Meillet rattachant le problème posé par son étymologie à celui que pose également celle de l’‘Urbs’, j’ai eu une idée. A ce titre : merci infiniment, et très sincèrement, de votre cuistrerie.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 avril 2008 à 13:11
@ Jean-Dominique Reffait
"La distinction est visible sur deux verbes : muneo-munere et munio-munire, le premier se rapportant aux charges et récompenses avec la seconde syllabe courte et le second se rapportant aux remparts, à la protection avec une seconde syllabe longue. En français, les verbes rémunérer (munere) et prémunir (munire) sont représentatifs de cette distinction dans leur désinence."
Personnellement je ne me suis pas référée en effet à ‘moene,-is’ ; ‘moenia’ dont l’homonymie avec mūnus (ancien ‘moinos’, ‘moenus’) suscite une étymologie varronienne, et dont dénominatif que vous citez : ‘mūnio’,is,-iui(-ii),-re de sens ‘fortifier’, ‘munir’ (sens physique et moral) a fourni de nombreux composés et dérivés notamment ‘prae-mūnio’ « fortifier par avance, prémunir », Sum-moenium « Quartier du Rempart » à Rome, et aussi dont Ernout-Meillet dit qu’il ne semble pas appartenir à l’italique commun, vu que l’osque a feihúss « mūrōs », de racine ‘fingo’ et dont il n’existerait pas d’étymologie sûre.
«L'adjectif communis se réfère expressément à la seconde étymologie : avoir des remparts, des protections ensemble. Le verbe latin communio-communire signifie renforcer, étayer, d'où la communion chrétienne qui est un renforcement commun de la foi. »
Ernout-Meillet, auquel sur ces questions je fais davantage confiance qu’à Gaffiot, n’est pas d’accord avec vous et renvoie explicitement au ‘mūnis’ développé dans le post sur lequel vos yeux intrigués se sont accidentellement posés, pour ‘com-mūnis’, ‘com-mūnicō’, ce qui, a priori, est nettement plus intéressant de tous points de vue et en particulier de celui des archaïsmes, que ce que vous proposez ; ceci étant mon édition du Gaffiot est ancienne, qui plus est je ne l’ai pas sous la main, mais je vais vérifier dans la dernière en date, toutefois pas aujourd'hui.
« De la nécessité de ne pas encombrer les autres avec des approximations... »
Te absolvo.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 avril 2008 à 10:05
Pardon Catherine Jacob, mais votre deuxième commentaire (celui de trop me semble-t-il, un seul suffisant largement) est empreint d'une erreur. Il se trouve que je l'ai exceptionnellement lu car exceptionnellement bref (tout est relatif) et, cuistrerie pour cuistrerie, permettez-moi de la signaler :
Votre commentaire fait état non pas d'une racine étymologique latine mais de deux mélangées :
La distinction est visible sur deux verbes : muneo-munere et munio-munire, le premier se rapportant aux charges et récompenses avec la seconde syllabe courte et le second se rapportant aux remparts, à la protection avec une seconde syllabe longue. En français, les verbes rémunérer (munere) et prémunir (munire) sont représentatifs de cette distinction dans leur désinence.
L'adjectif communis se réfère expressément à la seconde étymologie : avoir des remparts, des protections ensemble. Le verbe latin communio-communire signifie renforcer, étayer, d'où la communion chrétienne qui est un renforcement commun de la foi.
La racine indo-européenne est sans doute commune mais cela sort de mes fort maigres compétences alertées par l'absence de référence aux remparts dans votre commentaire et de celles de mon Gaffiot.
De la nécessité de ne pas encombrer les autres avec des approximations...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 16 avril 2008 à 10:59
@Véronique
"ps : voici 7 ans que je travaille dans une collectivité territoriale.
...Les bibliothèques de lecture publique y sont très normalement ouvertes le samedi. Depuis des décennies..."
Comme vous pouvez le constater ci-dessous à la vue des horaires d'ouverture de la principale médiathèque de Metz, l'ouverture le samedi qui permet aux personnes qui travaillent toute la semaine de pouvoir utiliser ce service toute la journée du samedi, est compensée par une fermeture le lundi toute la journée, comme pour les boulangeries, ainsi que les mardi, jeudi et vendredi matin, précisément quand ça m'arrange.
Mardi de 13h à 19h
Mercredi de 10h à 19h
Jeudi de 13h à 19h
Vendredi de 13h à 19h
Samedi de 10h à 18h
Juillet-août : du mardi au vendredi de 13h à 18h et le samedi de 10h à 18h
NB:
Personnellement, sur 2005/2006, j'ai du faire cours de japonais pour les candidats libres à l'option de japonais du baccalauréat ainsi qu'à l'examen de japonais équivalent au TOEFL pour l'anglais (75% de reçus dont un 200/200pts à l'épreuve de grammaire donc ce n'était pas du chiqué !), et qui n'avaient pas d'autres possibilités (notamment à cause de leur éloignement de Metz), le dimanche de 15h à 17h dans une MJC-MPT qui nous avait généreusement alloué à cet effet, une salle correctement équipée, ses clés et le code de l'alarme !!
Et comme je ne suis pas taxiwoomen mais au service de l'accès à la culture pour tous, je l'ai fait sans majoration de ma rémunération !!!!
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 avril 2008 à 09:56
André Gérin a toujours été un homme singulier. Peut-être certains ici se souviennent que lors des "émeutes en banlieue" il avait apporté son soutien à Nicolas Sarkozy alors ministre de l'Intérieur. L'homme en fait n'a jamais eu la langue dans sa poche, qu'il s'agisse de demander l'expulsion de l'imam qui encourageait à frapper les femmes ou d'exhorter les jeunes des banlieues à bosser, à refuser la fatalité plutôt qu'à se poser en victimes. De quoi le fâcher avec une grande partie de la gauche à laquelle il reproche son angélisme. Gérin avait aggravé son cas en faisant préfacer un de ses bouquins par Eric Raoult qui, il est vrai, n'est pas toujours un modèle de finesse dans ses analyses. Pas étonnant que l'Huma l'ait rayé de ses colonnes. Iil n'y était déjà pas en odeur de "sainteté".
Rédigé par : catherine A. | 15 avril 2008 à 13:16
Dans cette idée que l’histoire des mots est toujours d’un précieux enseignement pour appréhender les mouvements de sens qui continuent de gouverner les strates archaïques de nos réactions contemporaines, j’ai trouvé ceci à propos de ce ‘commun’ d’où vient ce dérivé particulier de ‘communisme’ au titre de la doctrine prônant l’abolition pure et simple de son contraire, le 'propre', la ‘propriété’:
1. Mūnis (ancien *moinis, moenis) : qui accomplit sa charge ou son devoir
2. Immūnis,-e (parfois noté ‘immoenis) : exempt de charge (quelque fois synonyme de ‘ingratus’ à cause du double sens de ‘mūnus’, ‘charge’ et ‘présent’.
3. Commūnis,-e : le sens ancien actif devait être « qui partage les charges », mais ce sens n’est pas attesté et on ne trouve ‘commūnis’ qu’opposé à ‘proprius’, donc dans le sens passif de « qui est partagé entre tous » dont sont issus « bienveillant », mais aussi « médiocre, vulgaire’ et dans la langue religieuse ‘impur’. Dérivés ‘communiter’ ; et dans la langue de cicéron : ’communio’ = ‘communauté’ repris dans la langue religieuse sous forme ‘communion’, d’où également ‘ex-commūnis. De l’existence présumée d’un adjectif dérivé ‘mūnicus’ attestée par l’existence un dénominatif ‘mūnico’, on glose encore ‘com-mūnicus’,’communiquer’ au sens absolu transitif qui était « donner le repas du soir. » d’où au départ ex-communico « priver du repas du soir pris en commun ».
4. Mūnia, -ium (arch. Moenia) : Fonctions officielles, devoirs, charges d’un magistrat.
5. Mūnus : Les devoirs d’un magistrat consistant notamment dans l’organisation de spectacles offerts au peuple, on a tiré le sens : « représentation, jeux offerts, combats de gladiateurs, » et aussi « gratifier de, faire présent de/ recevoir en cadeau » qui rappelle une ancienne racine *mei : « changer, échanger’ » d’où sont issus tout un ensemble de dénominations des « échanges réglés par l’usage » dont ceux à valeur juridique, les « mūnia » qui définissent comme on vient de le voir, les charges d’un magistrat.
D’où notre hôte me paraît se situer tout à fait dans l’antique fonction de sa charge en régalant régulièrement de ses billets la communauté de ses blogueurs/commentateurs dans le cadre d’échanges’ fructueux et instructifs !
Rédigé par : Catherine JACOB | 15 avril 2008 à 10:46
"J'accepte de paraître naïf mais je me délecte à entendre de telles assertions signifiantes et anticonformistes sortir de la bouche d'un communiste déstabilisant ainsi son espace politique."
J'ai envie de vous dire, Philippe, que ce qui vous apparaît comme le plus signifiant dans la position exprimée par André Guérin, c'est plutôt, pour moi, la rupture qu'il marque avec un discours d'ensemble (de la droite à la gauche - de la gauche à la droite) convenu et traditionnel.
L’idée d’un service public compris d'abord comme des services qui doivent répondre avec efficacité et qualité à des besoins, et non pas comme devant traduire systématiquement et prioritairement des orientations idéologiques ou des objectifs électoralistes, se démarque de l'ordinaire tout court des discours politiques habituels.
C'est assez surprenant de constater, dans des conversations, l'hésitation, l'embarras, la déstabilisation que des propos comme celui d'André Guérin peuvent provoquer. Alors qu’exprimer une position comme la sienne, c'est avoir le sentiment de mentionner une évidence.
Du coup, c'est cette hésitation muette et plombée qu’on perçoit chez les interlocuteurs, qui devient déstabilisante pour "le déstabilisateur".
ps : voici 7 ans que je travaille dans une collectivité territoriale.
...Les bibliothèques de lecture publique y sont très normalement ouvertes le samedi. Depuis des décennies...
Rédigé par : Véronique | 15 avril 2008 à 07:35
Un communiste libéral, voilà la vraie révolution.
Peut-être celle de mai 2008, ce serait là un beau clin d'oeil.
Bien que donnant quitus à monsieur Gérin pour son attitude intelligente, je dis méfions-nous. Il est l'arbre qui cache la forêt de cette idéologie qui a tant fait de mal au monde, l'exception qui confirme la règle.
Pour moi communisme n'a jamais été de pair avec libéral et encore moins avec liberté.
Rédigé par : Surcouf | 14 avril 2008 à 22:26
L'un des quelques personnages qui ont marqué ma vie était un syndicaliste CGT bien sûr puisque communiste sincère.
Tout en étant représentants de "camps" opposés nous avons toujours pu dialoguer et trouver des solutions aux problèmes rencontrés dans une grande usine.
Lui aussi habitait Lyon, ville où le PC avait une solide tradition de lutte, mais avant tout il était un homme honnête, franc et sur qui l'on pouvait compter.
Quarante ans plus tard il n'est pas de semaine où je ne pense à lui.
Ainsi André Gérin serait de la même pâte : tant mieux ! Cela réconforte en ces périodes où les médiocres occupent la scène.
Rédigé par : mike | 14 avril 2008 à 19:29
Il semble que le "rouge qui tache" intéresse moins le pékin que le "Ménard sans frontières".
Cependant SR croit pouvoir dire du PC que c'est "un parti qui regarde vers l'avenir sans se renier" ; j'aurais tendance à dire que c'est un parti du passé (dépassé) qui n'a plus rien à dire.
Rédigé par : Polochon | 14 avril 2008 à 17:06
Il faudra m'expliquer ce qu'est l'anticommunisme primaire.
Pourquoi garder le nom de PC ?
Pourquoi l'avoir pris ?
et reprendre l'histoire de ce parti lors du siècle dernier,
reprendre les monopoles qu'ils ont pris après la guerre (EDF, sncf, sncm, dockers, nmpp, SFP, Imprimerie nationale...), l'ensemble de ces bastions et leurs évolutions par rapport aux mêmes secteurs à l'étranger.
Rédigé par : jean marc | 14 avril 2008 à 14:38
Parcourant comme chaque matin, entre le café et la poire, votre billet du jour, je tombe de hooooooo là là en élisant ceci dessous :
"J'aime être obligé de sortir de mes sentiers, battu."
J'anticipe donc mon retour (mais étais-je vraiment parti ? ):
Monsieur Bilger débat, oui oui oui !
Des bah entre moult ho là là, j'opine du couvre-chef mais Monsieur Bilger battu alors là, non, trois fois "non" !
d'abord abattu, me disant qu'au milieu de tant de débats voire même d'ébats parfois hi une logique semble respectée mais quand même, mon sang point impur de faire vingt tours !
sinon à propos de rouge pas ordinaire, j'hésite entre un bon Crozes-Hermitage , un Rasteau ou encore un Qui Ravit comme au bon vieux temps des vins moins trafiqués !
sinon enfin, PC n'est plus aujourd'hui que les initiales de "Personnal Computer" pour beaucoup de nous, n'est-il pas ?
Sissi !
Rédigé par : Cactus tel Robert Hue, désormais sur son PC | 14 avril 2008 à 14:34
Le PCF de Marie George Buffet a effacé toutes les avancées vers le réalisme de Robert Hue, pour revenir à une ligne hallucinogène façon Besancenot (certes, maintenant on ne nie plus l'existence des goulags...).
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 14 avril 2008 à 10:57
"le discours de la gauche sur le partage de la richesse, c'est du bla-bla si on ne se demande pas d'abord comment la créer(...)," dites-vous.
C'est la chose la plus importante et malheureusement, c'est le seul apport de la gauche - bien mince et inutile - alors quand ils découvrent les vertus de la gestion, comment les appelle-t-on ?
Amicalement vôtre.
Rédigé par : jacques pommeret | 14 avril 2008 à 10:40
Oui ! Gérin avait été très bon pendant la campagne en 2007, notamment lors d'un débat avec le futur président - chez Chabot sur France 2. Malheureusement, difficile de mettre la main sur ces images.
Une occasion néanmoins de le découvrir dans la longueur ici :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/g%25C3%25A9rin/video/x51s54_gerin-andre-partie-1_news
Comme on dit chez moi : "d'toute façon, y'a des mecs biens des deux côtés". C'est tellement vrai !
Rédigé par : Damien | 14 avril 2008 à 01:56
Eh oui, beaucoup de socialistes lorgnent vers le PC, car le PS n'a pas su se renouveler. Un parti de fonctionnaires CSP + qui se cooptent entre eux et à mille lieux de la réalité. Les militants du PC sont divers et plus ouverts qu'on n'imagine. Un parti qui regarde vers l'avenir sans se renier.
Rédigé par : SR | 13 avril 2008 à 18:01
Dès lors que le parti communiste saura se libérer d'une culture exclusivement syndicale et corporatiste, il me semble être le seul parti français à pouvoir attirer des esprits novateurs.
Le marxisme a fait un mal fou non seulement à des millions de gens dans le monde mais aussi à la diversité des pistes ouvertes par des Fourier, Proudhon ou Bakounine, vite refermées par la dictature de Marx et d'Engels à l'Internationale Socialiste de Londres.
Revenir au communisme d'avant Marx, c'est tenter le capitalisme des métiers et des talents, idée d'autant plus moderne aujourd'hui que l'investissement industriel s'efface devant celui des services, de la recherche et du marketing, c'est-à-dire un investissement intellectuel d'innovation.
Il y a nécessairement une place pour un courant de pensée résolument novateur, place qui n'a pas été prise par les altermondialistes engoncés dans un conformisme idéologique de petits boutiquiers. C'est à cette illusion que
Marie-George Buffet a cru et c'est pourquoi elle a échoué.
L'idée communiste n'est pas morte, loin de là, elle est à réinventer en puisant à d'autres sources que celles, taries, du marxisme.
Même lorsque j'étais militant socialiste, j'étais souvent plus proche de l'analyse très pratique des réalités de certains communistes que de l'inexpérience du réel dont faisaient preuve nombre de mes camarades du PS, pratiquement tous fonctionnaires, lesquels désignaient avec mépris les communistes du sobriquet de "stals".
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 13 avril 2008 à 16:19
« André Gérin, à lui tout seul, autorise qu'on fasse une exception à l'anticommunisme primaire. Si l'élection à venir dépendait de tous ceux que la chose publique passionne, je suis sûr qu'il aurait ses chances. »
L’actualité de cet élu, maire de Vénissieux dans la banlieue lyonnaise, paraît être la guerre des arrêtés municipaux avec la préfecture.
Mais si on réfléchit à celui de ses arrêtés qui vient d’être invalidé par la Cour d’appel administrative depuis le point de vue que vous suggérez qui est celui de la chose publique, on peut peut-être émettre l’idée suivante.
Il semble qu’un arrêté municipal ressorte de la catégorie générale des actes administratifs lesquels se définissent comme actes juridiques émanant d’un organe administratif ( ex. collectivité locale) accomplis dans un but d’intérêt général.
Si l’élu n’est effectivement pas inféodé à son parti et estime effectivement les coupures d’eau, de fournitures électriques et gazières contraires à l’intérêt général de sa commune particulière dont les habitants l’ont élu sur la promesse d’un cadre de vie décent et salubre pour tous, il peut faire jouer la loi du marché.
Ce dernier est en effet désormais ouvert et non plus l’objet de monopoles. L’élu peut dès lors demander à inclure l’absence de coupures de telles fournitures aux foyers en difficulté transitoire ou alléguant un motif sérieux de contestation du volume estimé fourni, dans un contrat plus général ou global de fournitures à la commune qui inclurait à concurrence d’un volume global prédéfini, la non coupure aux particuliers, le temps pour ces derniers soit de saisir les services sociaux départementaux, soit de mettre à plat leur contestation de facture avec le fournisseur via un médiateur municipal, et, en tout état de cause, sans en avertir la commune.
Dès lors comme pour le marché des télécommunications dont les forfaits sont nettement plus attractifs qu’il y a quelques années, on serait dans du contractuel. Soit le fournisseur veut du marché municipal et accepte d’inclure à titre de clause particulière d’un contrat municipal de fournitures globales, l’absence de coupure à tout abonné de la commune raccordé à son réseau dans les conditions précitées, soit il n’en veut pas et il perd l’ensemble du marché communal au profit d’un concurrent. La préfecture qui ne sera plus concernée pourra ainsi concentrer ses efforts sur d’autres domaines de la collectivité territoriale.
Rédigé par : Catherine JACOB | 13 avril 2008 à 15:13