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28 juin 2008

Commentaires

Catherine JACOB

«Barack Obama, quant à lui, a déclaré en substance que "la peine de mort devrait être autorisée pour les crimes les plus extrêmes.»

Il a aussi écrit à la petite ville japonaise située au S.O de la région de FUKUI qui est son homonyme et dont le nom d'O-BAMA s'écrit en japonais: «Petite [O=小] Plage [Hama=浜] », que la ville [=le maire et ses habitants] ainsi que lui-même, portaient non seulement le même nom mais les mêmes responsabilités à l'égard de la planète. Les japonais d'Obama s'attendent donc à être invités à Washington par le candidat désormais élu. Ce dernier a également précisé que lors de son arrivée à l'aéroport international de NARITA, le douanier qui a contrôlé son passeport s'est écrié: «Oh, mais moi je suis d'Obama.» . Sacrés japonais!

Voir deux petites vidéos en français sur ce sujet:
TF1 avec Claire Chazal http://tf1.lci.fr/infos/jt/0,,4144751,00-obama-soutient-obama-.html
et LCI http://tf1.lci.fr/infos/insolite/0,,3715445,00-ville-obama-japon-.html
Monsieur OBAMA s'orthographie néanmoins phonétiquement en japonais: オバマ氏 = オ[O]バ[BA]マ[MA]氏[SHI].

«L'OBAMA Fever» ainsi que les médias japonais qualifient le phénomène a généré pas moins de 120 débats de blogs consacrés au sujet :
小浜市 =«Petite [O=小] Plage [Hama=浜] SHI [Cité=市] »,
et
オバマ氏 = オ[O]バ[BA]マ[MA]氏[SHI=Monsieur].

bouakkazomar

La peine de mort est une sentence barbare, moyenâgeuse. L'argument souvent avancé par les "pro-peine capitale" est que le "criminel, lui, ne s'est pas privé de l'appliquer à la victime". Mais la Justice, rendue dans la sérénité, n'est pas le Talion. Avez-vous, Monsieur l'Avocat Général, requis une seule fois cette sentence ? Respectueusement à vous.

bouakkazomar

Monsieur l'Avocat Général,
Je viens de lire votre article "Barack et Obama". Vous y soulignez que P.Cohen est le premier à avoir soulevé la contradiction de la "bien-pensance" d'Obama et de son avis sur la peine de mort.
Je vous réponds très humblement que cette contradiction m'est apparue avant même que Marianne ne paraisse. Je ne suis qu'un simple quidam. Réflexion faite, Obama n'est pas Aimé Césaire, c'est un politique. Il n'a pas le courage de Mitterrand.
NB : j'aime lire vos ouvrages.
Respectueusement à vous

Patrick Marguillier

@ Véronique

Diantre ! Quelles comparaisons !

Mon absence de vanité me contraint à réfuter le propos à mon sujet, mais Monsieur Bilger est un maître de la plume, le pas mesuré mais légèrement saccadé, comparativement je ne suis qu'un rustre et Monsieur Bilger est un maître qui manie l'ironie et la subtilité avec méthode, je ne suis qu'un souillon sans grande clarté, mais comme je le disais plus personnellement à Monsieur Bilger, c'est en lisant qu'on s'instruit alors qu'il me suggérait élégamment de corriger mon brouillon sur un sujet.

La vérité ne répare jamais l'injustice, elle permet seulement à la justice de s'exercer.

Ca ressemble vaguement à une citation ça non ?
(ça a sûrement déjà été dit ailleurs).

La vérité est formatable, la manière d'exprimer des vérités n'est pas synonyme de justice.

La vérité peut être grandie selon l'éloquence de celui qui l'exprime ou atténuée au point de faire d'un coupable un presque innocent et d'un presque innocent un odieux coupable.

Véronique

@ Patrick

"Je ne le (PB) trouve pas assez en colère"

"Je veux que l'injuste soit condamné"

"Si ce blog essaie d'avoir une ligne de conduite, elle tient à sa volonté de ne jamais accabler les faibles mais de mordre modestement les basques des importants surestimés ou usurpateurs." Les charognards 20-06

Voilà. La ligne éditoriale de ce blog, ce n'est que très modestement cela.

Vous avez la passion de la justice. Philippe a la passion de la vérité.

Tous les deux vous vous inscrivez dans un héritage, celui du J'accuse de Zola.

Mais pas de la même façon, ni avec le même drapeau.

Du J'accuse, les Patrick ne retiennent que les huit "J’accuse" du cri de colère de Zola. Les Philippe n'oublient pas que ce qui anime en premier Zola ce sont l'exigence et la passion de la vérité.

"Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur."

Je pense que cet cet amour fou de la vérité fait infiniment plus, même dans les positions et les événements les plus modestes qui les suscitent, pour l'humanité qui souffre, que la passion seule de la justice.

@ Philippe

Je sais. Zola, c'est écrasant.

Mais je me suis rendue compte, ailleurs, qu'il n'est jamais inutile de rappeler que Zola choisit d'abord le parti pris de la vérité avant celui la justice. Et c’est parce qu’il y a d’abord eu chez Zola ce choix du camp de la vérité, qui a fait qu’à mes yeux, ben, il est devenu la référence du Juste capital.

Patrick Marguillier

@ Véronique

Je ne demandais pas à Monsieur Bilger de faire dans l'anonymat.
L'anonymat n'est pas forcément synonyme de fiel, je viens de découvrir que maître Eolas faisait dans l'anonymat de confort, son blog n'a rien de fielleux malgré certains aspects très critiques, sauf pour ceux qui ne pensent pas comme lui.

Je ne trouve pas non plus fielleux de dire que la magistrature est couchée sous couvert d'anonymat... plus particulièrement au vu des réactions... et ce n'est pas un scoop, hormis peut-être pour monsieur Bilger ?
(J'aurais de loin aimé que ce soit Monsieur Bilger qui le dise et non un anonyme)

Le tout est d'oser prendre des risques, en l'occurrence de dire avec son nom ce que l'on pense ! Je n'ai pas de promotions à venir, d'autorités ou de hiérarchies à subir , rien à perdre ou à gagner, et prêt à boire le calice jusqu'à la lie pour que la justice soit.

Je peux donc signer de mon nom..
Mais tout le monde n'est pas dans la même situation, et du coup on oublie le propos de ce magistrat pour s'orienter sur son anonymat sans doute de confort.

L'inélégance des propos ou leur justesse ne sont pas un scoop, le seul dommage, c'est qu'un diffuseur n'exige pas que l'auteur du propos ne le signe de son nom, dès lors, rien ne prouve que le propos soit authentique.

Il devrait en être de même sur internet.

Je peux mettre moi aussi qu'un magistrat m'a dit... sous couvert d'anonymat... qu'un membre du gouvernement qui a préféré garder l'anonymat... a déclaré que...
Il est généralement difficile de demander à un anonymat d'argumenter, d'approfondir...

Mais ça ne fait pas avancer les choses, je ne remets en rien en cause les postures de Monsieur Bilger, je ne le trouve pas assez en colère, je ne parle pas de colère de postures, je parle de la colère du juste capable de constater le méfait et d'alerter ses congénères et surtout de taper du poing sur la table quand ces derniers font la sourde oreille.

Je ne tiens pas avoir d'orientation politique quand je parle ici, je ne prends pas de postures, je laisse mon "coeur" parler, je me souviens de l'histoire, de ce qu'elle nous a appris, de la souffrance...

Je veux que l'injuste soit condamnée, et que les magistrats prennent de vraies initiatives en ce sens, enfin quand je dis "je veux", je devrais dire "je souhaite".

Quant à Monsieur Bilger, il ne se réfugie pas dans l'anonymat pour dire ce qu'il pense, cela l'honore, mais qu'attendre d'autre d'un honnête homme ? Quelquefois, pardonnez-moi Monsieur Bilger, cette remarque, vous ne tapez pas assez du poing sur la table face à la multitude d'injustices que notre société traîne.

Le manque d'audace permet de coucher la magistrature sous le joug de la politique.

Si c était Royal ou la gauche qui étaient au pouvoir, j'aurais la même sincérité dans mes propos (j'ai l'art de me faire beaucoup d'ennemis, j'ai même le droit à un petit contrôle fiscal en ce moment).

La justice doit être au-dessus de la politique car elle vaut pour tous.

Enfin ce n'est que le point de vue d'un humble citoyen (pas trop humble quand même... et surtout qui n'est pas près de se coucher !)

Cela dit, on ne peut pas accuser la magistrature de tout les maux, si les citoyens étaient moins des veaux "couchés", on vivrait avec 500 ans d'avance.

Thierry Lhôte

Bravo pour souligner que nous sommes inquiets de certains décrochages culturels avec les Etats-Unis.
1. La libre expression que suit la libre décision.
2. Un enthousiasme pour la "folie" d'entreprendre.

Au nom du "grand bien spirituel" du collectif, nous sabrons culturellement les deux car :
a) nous préférons la bienséance intellectuelle, et la réalisation d'un "projet divin", tabou et non-explicité aux Français sous couvert de laïcisme.
Qu'est-ce que contraindre les consciences à progresser au-delà de leurs compréhension (abolition de la peine de mort) sinon l'imposition d'un projet spirituel ou religieux non-dit.
b) nous souhaitons que l'égalitarisme règne globalement, et que l'aisance économique s'exprime avec la prise d'âge. Le mérite économique étant fondamentalement disruptif pour notre type de société, car la réalisation de soi et l'accès au droit économique à une famille, dépend d'une soumission hiérarchique convenue, transformée en usage au-delà du droit, qui est souvent largement bafoué par les grandes entreprises et administrations.

La topographie mentale de cette République Française fait plonger ses racines aux XIXème siècle, où les individus sont encore assimilés à des rouages du bien commun.
Hélas, tout est en train d'imploser lentement, car cette mondialisation met en scène une jeunesse venue d'ailleurs qui a soif de progrès et de changement.

Nous, notre jeunesse sans privilège, cela fera bientôt 20 années que nous la faisons attendre dans un purgatoire précaire du fait de notre système soigneux et prudent jusqu'à l'absurde.
Notre échec commun à s'engager dans l'avenir par rapport aux US est bien plus culturel qu'intellectuel.

Cactus un peu citron

"Ce qui me semble remarquable, c'est que l'être privé n'accepte jamais d'être étouffé et que la chape de plomb qui pèse sur le discours politique laisse encore place, chez eux, à autre chose que de la bienséance et du conformisme." (Monsieur notre hôte)

L'être privé de rien ?
Chez moi j'ai inscrit cet écrit, tôt :

"Propriété privée, de rien certes mais quand même !"
et ça marche, c'est respecté ; je sais, ça a peu à voir avec le sujet mâle traité si bien là encore !

sinon :
"Le meurtre a sa raison que la raison humaine ignore. (Aïssa) "
Je suis presque certain qu'IL sera lui aussi "sacrifié", par qui ? On ne le saura jamais et je l'admire car il le sait : la mort sera à chaque coin de rue le jour venu où sa victoire sera devenue inéluctable et on nous fera encore prendre la vessie d'un nouveau Lee Harvey Oswald pour une lanterne non magique inéluctable car "ça devait arriver"!

sinon, Marie :
"Avez-vous vu que la C Cactus a été présentée en avril dernier au Salon en Chine. Elle est exposée à la Cité des Sciences et de l’Industrie jusque fin novembre."

Vivi, ma très douce dulcinée, a même téléphoné pour savoir si on pouvait l'acheter ; on lui répondit alors qu'elle resterait un prototype ; depuis, elle m'a acheté sur "she buys" le dossier de presse avec DVD incorporé pour ma collec ; mais merci à vous que je salue pieusement comme à chaque crise de fois que vous trépassez par ce lien voire ce lieu de liberté !

ps voire ump :
sinon vous avez échappé ici à un :
"il a cassé la baraque", Obama ! Certains attendaient certainement que j'ose, mais quand même, non non !

(sinon mais très humblement j'ai une pensée pour la personne qui vérifie ici dans nos messages envoyés , d'éventuelles fautes de petite frappe ; ce n'est pas toujours facile de séparer le grain de folie de l'ivre est sur mon bateau norme mâle)

Sissi !

Véronique

@ Patrick

"Je me demande... non, j'aimerais voir monsieur Bilger en colère, mais vraiment en colère... Un monsieur Bilger n'hésitant jamais à pourfendre les vilenies de ce monde, mais monsieur Bilger est subtil, peut-être sommes-nous trop bruts..."

Ah bon !

Trop subtil le Philippe ?

Franchement, quels seraient l'intérêt et le plaisir de lui rendre visite ici, si le Philippe faisait dans les anonymats fielleux et les colères de posture, celles qui plairont, de toutes façons, et à tous les coups ?

Philippe Bilger n'est pas le MAGISTRAT INCONNU qui rôde chez Marianne.

Que voulez-vous, faut s'y faire. Monsieur Bilger est toujours "à l'extrême des autres".

Aïssa Lacheb-Boukachache

Vous confirmez, et longuement, mes pensées, Catherine Jacob, tout le reste n'est effectivement que littérature, pas grand-chose donc...

"Autour de cette guillotine, nous étions tous des assassins ... sauf le curé"/ "Saint" Badinter/ L'Abolition.

Aïssa.

Marcel Patoulatchi

Thierry,

Je pense que contrairement à ce que vous dites, on peut avoir cette position que vous qualifiez de spécieuse concernant la peine capitale. Il me semble que le sujet est suffisamment complexe pour que l'on puisse se permettre un peu de modération à son égard (cf. http://riesling.free.fr/20060508 )


Catherine,

La question du port de l'arme par nature dans la rue ne me semble pas en relation avec l'interdiction de tout objet pouvant confectionner une arme par destination dans un avion.
De même, restreindre les conditions de port d'arme par les citoyens ne me semble pas plus être une réponse aux tueries qui surviennent ponctuellement, par exemple dans les écoles.
Le problème du port de l'arme, tel que je le comprends, n'est pas celui des cas rares et très décidés des terroristes ou des forcenés. Le problème est celui de la violence quotidienne, celle-ci pouvant aisément prendre des proportions dramatiques dès lors que deux personnes en conflit ont, entre leurs mains, la capacité de tuer en une fraction de seconde. Restreindre le port de l'arme par nature pour des simples citoyens, ce n'est pas, naïvement, croire mettre fin aux risques terroristes ou similaires, mais limiter l'incidence des différends quotidiens. Ce n'est pas couper court aux assassinats - dès lors qu'il y a préméditation meurtrière, l'interdit de l'arme n'influe plus - mais aux inévitables violences volontaires entraînant la mort.


Aïssa Lacheb-Boukachache,

Je ne vois pas ce qui vous permet de supputer que les auteurs que vous citez auraient été opposés à la peine de mort. Vous leur prêtez des idées qu'ils n'ont, me semble t-il, pas exprimées.
(Bon, certes, je dois reconnaître ne pas être familier d'Henri Barbusse, hagiographe de Staline...)

Aussi, rapprocher l'homicide en tant que condamnation pénale de l'homicide en tant qu'acte martial ne me semble pas franchement éclaircir la question.
Oui, il est des cas où la mort survient parce que les hommes sont pris dans un grand mouvement sanglant, à chaud, sans que ceux qui disparaissent n'aient de torts particuliers.
Pour autant, est-ce que cela explique, justifie ou condamne, le fait que, à froid, déconnecté temporellement, on puisse décider de mettre fin à une vie, avec pour seul impératif de peiner un homme et définitivement l'empêcher de nuire ?

Catherine JACOB

@Aïssa
"Le meurtre a sa raison que la raison humaine ignore."

Ce qui distingue fondamentalement la peine de mort du meurtre c'est que précisément c'est une peine et non un crime, et non point le résultat : un homme meurt !

Autrement dit encore, le simple particulier ne saurait pas plus appliquer une peine qu'il ne saurait la prononcer en dehors d'une appartenance à un jury d'assises dans lequel il n'est qu'un membre parmi d'autres admis à défendre sa position.

Ce qui me paraît distinguer les partisans et les opposants à cette peine, c'est que pour les uns un homme meurt en effet, et que pour les autres un homme est tué et que s'il l'est c'est parce que c'est la seule façon dont une société donnée a imaginé la réparation possible de l'acte qu'il a commis.

La question se pose donc ainsi : la société ne peut-elle imaginer d'autre réparation possible pour la souillure que constitue tout meurtre que celle qui passe par une délégation du pouvoir de donner la mort à un bourreau dont c'est l'office et qui n'est donc pas un meurtrier dès lors qu'il donne la mort dans le cadre de ce seul office, mais qui n'empêche cependant pas l'ostracisme qui frappe traditionnellement tout métier en rapport avec la mort considérée comme souillure du simple fait qu'elle est ce qu'elle est ( ex.: assez longtemps également les fossoyeurs, les tanneurs etc...)

Le problème à partir de là, ce sont ceux qui s'attribuent eux-mêmes à eux-mêmes un office de bourreau dans la conséquence logique d'une position de justicier auto proclamé et appliquent ainsi une pseudo peine. Ex: un lynchage !!
Le seul cas où notre société qui a considéré comme un progrès d'imaginer d'autres réparations possibles du meurtre que celle qui suit une stricte procédure du Talion telle celle qui figurait déjà à certains articles de l'antique Code d'Hammourabi, admet qu'un homme puisse être tué en dehors de tout procès légitime sans qu'il y ait meurtre - ce qui impliquerait nécessairement un coupable-, c'est la légitime défense qui veut pour être légitime qu'elle s'exerce en proportion du danger effectivement couru par l'auteur des faits et qui restera par ailleurs à prouver !
Ex: l'état de guerre qui admet de nos jours des criminels de guerre et qui donc fait reposer nécessairement la qualification des faits sur une notion de défense légitime et proportionnelle bien que... à apprécier!
On appréciera également à cet égard qu'en exergue aux 282 articles en lesquels on divise le dit Code d'Hammourabi se trouve ceci: "faire en sorte que le fort n'opprime pas le faible".
D'où sans doute :
"§ 14.
Si un homme s'est emparé par vol du fils d'un homme, en bas âge, il est passible de mort. "

On appréciera de même que le 1er de ces articles n'ait pas trait au meurtre proprement dit mais à l'atteinte spirituelle et morale en quelque sorte, qui dit :
"§ 1.
Si un homme a incriminé un autre homme, et a jeté sur lui un maléfice, et ne l'a pas convaincu de tort, celui qui l'a incriminé est passible de mort. "

Le second concerne une forme d'ordalie et le 3ème le faux témoignage.

Un nombre considérable de comportements apparaissent justifiables de la peine de mort dans ce code qui accorde cependant bien plus de crédit à la parole de l'épouse que ne le firent les temps ultérieurs pour lesquels le sacré de la parole avait évolué!! (Voir§131).
La prohibition de l'inceste figure au §157 et le fameux talion qui établit un parallèle direct entre le crime et sa réparation - telle qu'on peut encore l'observer dans des décisions contemporaines se réclamant d'une bonne justice (mais je m'abstiendrai prudemment de citer des exemples)-, commençant avec le §194 et le type de meurtre exigeant en effet d'être lavé dans le sang, mais pas nécessairement celui de l'auteur des faits, se trouvant au §210 qui veut que l'auteur des fait soit en fait touché comme il a touché celui qui a 'pâtit des' et non 'subi les' faits reprochés.
Par conséquent, la préoccupation ultime de la communauté n'y apparaît pas être l'élimination matérielle pure et simple par mise à l'écart momentanée (emprisonnement ou bannissement) ou définitive (échafaud) de l'auteur des faits qui en a été reconnu coupable !

Quelle est la préoccupation qui anime le projet de société à l'oeuvre dans les élections américaines telle que la peine de mort puisse en représenter ou non un enjeu, je ne connais pas assez la culture américaine pour me permettre d'en juger, mais... je suis toutes ouïes !

Je précise encore que d'une façon générale l'opinion publique contemporaine de l'homme occidental sur ces sujets m'apparaît extrêmement primaire eu égard aux traitements que ces questions reçoivent (synchronie) ou ont reçu (diachronie) dans d'autres modèles de sociétés et à la réflexion que ceux-ci manifestent ! Mais bon l'homme de la rue occidental n'est pas nécessairement ce qu'on peut trouver de pire dans l'ordre des batraciens décérébrés !!

Marie

Deux mois avant d’être assassiné, à la question : « pourriez-vous imaginer un Président « noir » au EU ? », R. Kennedy aurait répondu : « Oui, je pense que oui, d’ici 40 ans je pourrais l’imaginer… ! ».

Certains Américains craignent que le candidat Obama ne subisse le même sort que R. Kennedy ou Martin Luther King, en 1968… Les candidats bénéficient depuis d’un service de sécurité. O. a été le premier candidat à bénéficier d’un service de sécurité, dès le mois de mai 2007, digne d’un président en exercice. Plusieurs de ses conseillers, au début de la campagne, craignaient que certains électeurs noirs ne renoncent à voter pour lui dans le seul but de le protéger d’une éventuelle agression…
Ce qui ne remet pas en cause les ventes d’armes. D’ailleurs, chaque Américain peut une journée chaque année s’exercer avec ses enfants au tir avec armes de guerre…. Avec des munitions réelles, bien sûr.


En 2004, John Kerry avait été traité d’antiaméricain par Bush parce qu’il parlait le Français. Barack Hussein Obama verra pour ces élections ses origines familiales passées à la loupe, qui mêlent la Chine, l’Indonésie, le Kenya, l’Angleterre, Hawaii. Un tiers des électeurs démocrates auraient des positions « dures » sur les thèmes raciaux.
Ce sont donc les Latinos qui feront la différence, en novembre.

En swahili, Barack signifie « béni ». Il en aura peut-être besoin étant donné que son directeur de campagne, aussi efficace soit-il, s’appelle « M. Plouffe »...


Par ailleurs, le roi du porno, Larry Flynt, en croisade contre l’hypocrisie, offre une récompense d’un million de dollars aux citoyens américains désireux de dénoncer les frasques sexuelles de leurs hommes (et femmes) politiques.


« C’est les vacances. C’est la transhumance… » comme chanterait Ricet Barrier, alors ne devenez pas le « Corniaud » sur les routes. J’ai prêté ma voiture, on m’a rendu « un volant ». Je confirme, « ça marche moins bien, c’est sûr ! ». Même si une vie a plus d’importance que de la tôle.

Soyez prudents. Prenez le temps.
Bonnes vacances à tous.


@ Enseigneur Cactus,

Avez-vous vu que la C Cactus a été présentée en avril dernier au Salon en Chine. Elle est exposée à la Cité des Sciences et de l’Industrie jusque fin novembre.


Aïssa Lacheb-Boukachache

Imagine-t-on Charles Péguy, Guillaume Apollinaire, Louis-Ferdinand Céline, Blaise Cendrars, Ernst Jünger, Roland Dorgelès, Henri Barbusse, Jean Giono, Marc Bloch, j'en oublie certainement ; les imagine-t-on partisans de la peine de mort ? Partisans de cette peine de mort légale décidée en temps de paix par un tribunal légal à l'encontre d'un criminel. Non, bien sûr. Pourtant, ils la donnèrent cette mort odieuse, ils l'appliquèrent cette peine terrible. Certes en temps de guerre mais finalement c'était toujours une peine - la peine - de mort qu'ils infligèrent à des hommes. Certains ne s'en sont jamais remis, d'autres l'oublièrent ou firent de leur mieux pour l'oublier, d'autres encore le dénoncèrent (ce comportement) de toutes leurs forces, de toute leur voix, de tous leurs livres ... Mais comment dire toutes les choses quand ils s'agit du coeur de l'homme ? De tous temps, l'homme a tué l'homme et il faut bien se rendre à cette réalité : c'est sa nature. Et elle n'est ni plus moins fondamentalement différente de tout ce qui vit en cette terre. L'homme est meurtre avant toute chose. Pas un jour de l'Histoire humaine qui ne confirme cette sourde fraternité. A l'échelle d'un seul comme à l'échelle des nations. On a chacun en soi nos victimes en puissance. Je mentirai par ignorance de moi-même si j'affirme que je suis contre la peine de mort. Je mentirai de même si j'affirme que je suis pour. Le meurtre a sa raison que la raison humaine ignore. Un peu d'intelligence, un peu de cette raison humaine qui me font dire que le seul, unique et recevable discours qui tue la peine de mort légale ordonnée par un tribunal en temps de paix est qu'elle peut atteindre un qui n'a pas enfreint la loi qui l'autorise. Cette peine légale de mort doit être abolie pour cela : son irréversibilité. Le reste est littérature, c'est-à-dire pas grand-chose.

Aïssa.

Patrick Marguillier

@ Catherine JACOB

Intéressant point de vue. Mac Cain ne me paraît guère crédible, on sait surtout qu'il pense avec l'air du temps et tout le contraire de ce que son parti pensait il y a encore très peu de temps...

Mac Cain ne disait pas du tout la même chose il y a encore un an et suivait gentiment les républicains malgré les erreurs monumentales de ce parti, il est pour la peine de mort et contre l'avortement. Difficile de savoir ce qu'il pense, un jour ami de Kerry et opposé à Bush et le lendemain aux côtés de Bush.

Un coup néo conservateur et un coup républicain ? Nombre de personnes de son propre parti doutent de lui...

Il ne semble pas très certain de ses opinions, ce n'est pas très rassurant après l'ère Bush.

Patrick Marguillier

@ Véronique

L'art des ronds de jambes ? On enlève son chapeau quand on rentre dans la cour des grands, puis on se plie aux règles générales, l'outrecuidance ne saurait être, on peut tout dire sans jamais le crier, tout le monde tient son rang...

Je me demande... non, j'aimerais voir monsieur Bilger en colère, mais vraiment en colère... Un monsieur Bilger n'hésitant jamais à pourfendre les vilenies de ce monde, mais monsieur Bilger est subtil, peut-être sommes-nous trop bruts et nous imaginons que nous pourrions encore changer un boeuf en oiseau d'un coup de verbe bien placé mais mon expérience me dit que c'est de l'utopie...

Je ne saurais offenser un hôte qui ouvre sa porte au dialogue, chacun sa méthode, son éducation, son droit de ne pas avoir une vision brutale des événements...

Sinon pour revenir à Obama, je dirais à Monsieur Bilger que les promesses sont faites pour ne pas être tenues, mais quand ça rassure, autant les faire... et si c'est à ce prix-là (la peine de mort) qu'il faut "passer", je ne saurais le blâmer.

On ne transforme les boeufs en papillons qu'avec un certain acharnement, en d'autres temps, il fallait des révolutions et des mensonges pour faire bouger les "veaux" quitte à leur promettre la lune, la sécurité absolue.. Chez nous c'est encore récent. Un unième repetitas.

Accessoirement, je me demande ce qui est pire que s'acharner sur la vie d'un enfant..
Etrange façon de voir du sieur Obama, condamner le "terrorisme" et ne pas condamner les tueurs/violeurs d'enfants à la peine de mort ? D'ailleurs comment peut-on mélanger deux sujets aussi différents ?
Enfin je n'ai pas lu l'article...

Catherine JACOB

Personnellement j'étais pour Mme Clinton et j'ai beaucoup regretté qu'elle ait raconté toutes les carabistouilles qui ont contribué à la discréditer mais vu qu'elle s'est facilement fait prendre en flagrant délit, - ce qui était peut-être aussi quelque part un acte manqué ! - je pense qu'elle devait être animée par un trop grand désir de bien faire et que la fatigue aidant elle a du s'emmêler un peu les pédales dans ses souvenirs de voyages officiels, sans compter qu'on ne sait jamais tout se qui se passe hors champ des caméras.

En revanche les revirements de BO depuis qu'il a été investi représentent davantage que des souvenirs inexacts et il a beau être 'issu de la diversité' américaine, changer d'opinion sur le financement des partis après avoir été investi ou encore effectivement ne plus savoir s'il a consommé autre chose que de la Marie-Jeanne (ce qui est quand même plus grave que de se destresser avec une Monica !!) ça me paraît tout de même un peu léger.
A partir de là, j'écoute avec une certaine suspicion ses déclarations qui doivent plus ou moins suivre la tendance générale de l'opinion américaine en ce moment que refléter une véritable prise de position personnelle ferme et définitive.

Au moins, avec Mac Cain on sait davantage ce qu'il pense vraiment : il est fermement contre la torture, ayant 'fait adopter au Sénat par 90 voix contre 9 un amendement sur la « prohibition de traitements cruels, inhumains, ou dégradants » envers des prisonniers', et pour les énergies alternatives et ça, présentement, ce sont des enjeux fondamentaux !

Il a aussi épousé une femme qui brasse de la bière donc le couple ne peut pas être fondamentalement mauvais et il y a sans doute moyen de négocier pour les gens qui ne sont pas d'accord avec le reste. Par ex. les cellules souches, vu qu'on a déjà trouvé autre chose...!

Les Américains me paraissent avoir une autre conception que nous de la vie privée qui veut que le citoyen ne soit pas dans une position d'eunuque vis-à-vis de l'Etat. C'est vrai que cela n'est peut-être pas sans faciliter la survenue de quelques épouvantables tueries de temps à autres, mais le véritable problème dans ce genre de cas me paraît dépasser la simple question de la possession d'une arme par vocation !
De toute façon, si on en croit rien que la liste des objets interdits en cabine dans les avions, il y a tellement d'armes possibles par destination que la vraie question me paraît être non pas tant celle de l'arme, que celle du rapport à l'Etat !


SR

Le IIème amendement de la Constitution américaine garantit la légalité du port d'arme. Donc, chez certains concessionnaires de voitures si vous achetez une voiture le marchand vous offre un revolver. C'est une banalité, et l'autre chose sur la peine de mort s'associe à l'idée que derrière chaque liberté des Américains il y a une limite à ne pas franchir dictée par la morale, la religion, les lobbies. Barack Obama n'est pas le meilleur candidat, mais il a permis de freiner le népotisme des Clinton.

Thierry SAGARDOYTHO

Il en va de la peine de mort comme du reste dans des sujets de cette gravité : soit l'on est pour, soit l'on est contre ! Mais cette position spécieuse qui consiste à dire "je suis contre... sauf..." ne veut strictement rien dire. Est-ce à dire sinon que la vie d'un quadragénaire vaut moins que celle d'un enfant ? Ce type de postulat est purement électoraliste.

Véronique

"Ce qui me semble remarquable, c'est que l'être privé n'accepte jamais d'être étouffé et que la chape de plomb qui pèse sur le discours politique laisse encore place, chez eux, à autre chose que de la bienséance et du conformisme."

Cela, c'est tout vous.

Quand je dis que votre blog est d'abord un journal de l’expression de l’être privé et intime, je pense que j'ai raison.

Se donner le droit d’exprimer ses paradoxes et ses contrastes, c’est accepter d’assumer les conséquences de l’indépendance et de la liberté intellectuelles. Bref, celles de l’inconfort et du jamais acquis.

Dans beaucoup de discussions, je suis frappée de voir combien c’est difficile de dépasser les réponses d’interlocuteurs se contentant de stopper leurs contradicteurs potentiels avec l’inévitable et obligatoire sentence, l’argument qui doit plier et qui doit tuer toute velléité d‘opposition : la question du Principe.

Tout semble alors dit. Rien de fâcheux ou d’inattendu ne pourra arriver puisqu’on nous dit que le principe, du seul fait qu’il soit décrété comme principe, le préserve de la transgression.

Euh… eh bien croyez-moi, faut s’accrocher pour continuer à faire valoir timidement et modestement , que, ben, non, non, l’observation d’un Principe aussi fondamental qu’il soit, n’est jamais pliée et acquise une fois pour toutes, quand il s’agit de l’appliquer et de le respecter, soi, livré aux désordres et aux imperfections, par exemple, de la pratique professionnelle quotidienne.

Je ne sais pas si je suis bien dans le sujet de votre note. Mais c’est une des réflexions qu’elle m’inspire. Au-delà de Barack et d’Obama,... de Philippe et de Bilger.

Patrick Marguillier

Bernard-Henri Lévy (où n'est-il pas !), vous m'avez fait sourire largement, la largeur consistant à avoir la g... le plus béante que d'habitude (le tout en largeur, imaginez le tableau).

Le pillage ? Ca c'est certain... , il y a juste à se servir non pas forcément au niveau du texte mais des idées...
Sur mon site, on se sert, cela ne me gêne pas, je n'emporterai pas mes quelques vaseuses lignes perdues au milieu de millions de tartines d'octets dans ma tombe..

Cela dit, pour Obama, vous avez l'art de dénicher la petite bête, il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas...
Au nom d'un pseudo idéal on n'enverrait pas
un vilain à la chaise ? Au léthal ? Pensez-vous que perpète ça soit mieux ? 30 ou 40 ans de torture valent-ils mieux qu'un arrêt de la vie du monstre ?
Condamner ses congénères à le nourrir lui le pire pendant 30 ans ou 40 ans... voire les parents des victimes ?
Il y a quelque chose de particulièrement obscène dans tout ca... je ne nie pas pour autant que la peine de mort ne soit pas également un acte obscène, mais...

Cela dit, vous avez raison de souligner les contradictions d'Obama, je pense que nous allons aller de surprise en surprise, néanmoins ça ne sera pas pire que Bush, on peut peut-être trouver pire, mais trouver mieux ça sera sans peine, un type qui déclare ne pas se rappeler s'il a ou non consommé de la cocaïne, c'est un record absolu dans la bêtise.

Ça n'existe pas dans le livre des records le meilleur de la bêtise ? Bush y figurerait certainement en bonne place...

Enfin on va en être bientôt débarrassé, le seul point qui me chagrine, c'est qu'il pourra séjourner en France sans que la magistrature 'debout' n'y trouve à redire et encore moins le premier magistrat de France, à savoir Nicolas Sarkozy, ce, malgré les dégâts considérables commis pendant la présidence du busher de l'Irak, les viols à répétition des conventions de Genève et cætera... la liste est si longue...

Bref encore un "brave" homme qui s'en va à la "retraite" sans soucis.

Ah c'est beau de ne pas être "couché"... moi ça m'en met plein la vue tout ce courage.

Quand je pense qu'il y a peine deux mois je me jetais courageusement (avec la bénédiction de la police, très chers ! Le terrain... c'est vraiment autre chose que le blog) sur un type qui battait sa femme, lui cassait le nez et j'en passe, qu'est ce qu'on se sent bien après ça! on a envie de se regarder dans une glace après, et on s'estime un peu mieux.

Il n'y a pas eu de procès-verbal, entre gentlemen, on se passe de ces vilenies...

Aïssa Lacheb-Boukachache

Si, comme l'a dit Victor Hugo, le grand écrivain ne craint pas le ridicule, pourquoi en serait-il autrement du grand politique ?

PS : PB, tout ce que j'écris ici appartient à votre blog dont vous êtes le proprio. Mais j'en revendique la créativité. Si donc on me pille - comme on vous pille (la presse, je suppose ; arrière, faussaires plagiaires ! Mesquins gratte-papiers, petits saute-ruisseaux, incapables d'imagination et d'intuition !) -, ayez la gentillesse, pour ce qui me concerne, de vous y opposer fermement et de me le faire savoir afin que j'aille, comme la belle Elsa Zylberstein, ester en justice et exiger 6000 euros en dédommagement de ma plume volée comme elle de son image...

Aïssa.

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