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18 juin 2008

Commentaires

Valentine (jeune trentenaire)

"It's always fair weather" passait à l'Action Christine il y a une dizaine de jours. Ce fut une très grande émotion. Personnellement je me suis davantage attachée à Gene Kelly... mais la magie du film est toujours là, perfection d'un genre qui permet de transcender les époques...

Marie

Ne vous inquiétez pas dame Véronique, je ne suis pas sujette au cafard ! Mais je retiens l'idée de nom pour un prochain chat perdu... ! Les vacances étant là !


Ce matin, à l'occasion d'une rétrospective sur un journaliste qui change de créneau horaire, il était rediffusé le moment où ce dernier avait annoncé l'enterrement de Raymond Domenech.

Décidément, c'est une manie chez les journalistes de vouloir enterrer tout le monde avant son heure !

Véronique

@ Marie

Pardon, je m'auto-cite.

...Et puis, je suis si certaine que Philippe, quand il avait le cafard, et quand qu'il l'avait moins à aimer Cyd Charisse, était comme Marie l'est devant son écran... à rêver des jambes du sbriglia...

Marie

@ Ktrin,

Votre retour est plaisant, chère Ktrin.

"Bobo : et si ce mot n'avait rien de péjoratif ?"...

Interjection espagnole qui veut dire "idiot" ou interjection enfantine pour "petite plaie"...


Comme nous sommes loin des jambes de Cyd Charisse ! A moins que Dame Véronique ait eu le privilège d'apercevoir celles de sbriglia ?? Sur scène ?? Au théâtre ?? Dans un film ??? D'où son cri du coeur !!! Quelle cachotière alors !

Mais nous savons depuis quelques temps déjà que le sieur sbriglia n'a rien à voir avec la belle de monsieur Bilger, puisqu'il revendiqua, un jour, sur ce blog, son "identité" !


Sans rancune, dame Véronique !


C'est la saison des radis, alors, un petit potage avec les fanes fraîches de radis, quel régal !! C'est meilleur qu'un sachet !

Catherine JACOB

@Ktrin
"Avant, on disait bien les "smicards" et on dit toujours les "rmistes"!"

Vous êtes sûre que c'est la même chose ?

@semtob françoise et karell
"Vous avez trouvé normal toutes les coupures
du match de la soirée ?!
Il n'y avait pas les commentaires des journalistes sportifs. C'est castrateur!"

Vous voulez parler de ces journalistes qui nous ont annoncé que 'le monde entier était privé de match' et donc concerné par la panne, alors qu'il suffisait de zapper vers la ZDF qui a eu l'intelligence de se déconnecter du réseau général pour se rebrancher sur les suisses direct et nous offrir malgré tout la fin du match dont le but décisif, pendant que nos commentateurs français, dont la panne avait interrompu le p'tit café, tentaient bravement de pallier l'absence de fiches en ânonnant des trucs jusqu'à ce qu'on les remplace par une rétrospective des buts marquants de cette coupe ?

Ktrin

Sorry, Philippe pour cette manipulation que je vous fais faire au nom d'un oubli.

J'ai oublié de remercier Aïssa suite à ses précisions quant à la citation !
Voilà, c'est fait.

Ciao la Cie !

Ktrin

Pliée. Merci à toutes et à tous : j'ai bien ri. On perçoit tant la sensibilité et l'humour particuliers de chacun.

Bobo : et si ce mot n'avait rien de péjoratif ?

Avant, on disait bien les "smicards" et on dit toujours les "rmistes"!

Les mots sont malicieux. C'est ce qui fait leur charme.

Vous étiez épatants, tous. Réactifs à souhait. Un délice.

Sachet de soupe, cigarettes, du sexe (!), etc.

On va finir par se mettre à écrire un scénario ou à écrire un p'tit roman. On aurait du succès.


Merci pour vos mots car avant tout, vous écrivez avec vos tripes.

Qu'en pense notre ami Philippe ?

A tout'.

P.S : bien vu, le coup du concombre masqué !

semtob françoise et karell

Bonsoir,
Vous avez trouvé normal toutes les coupures
du match de la soirée ?!
Il n'y avait pas les commentaires des journalistes sportifs. C'est castrateur!
C'est frustrant et pas très "fair play" !
Quel dommage que la Turquie n'ait pas gagné.
Il n'y a plus qu'à attendre la victoire espagnole à moins que des reportages ne soient déjà programmés.

Véronique

@ Marie et Catherine A

Je suis si confuse d'avoir écrit que sbriglia était un bobo.

En réalité, son sachet de soupe m'avait fait sourire.

Seconde réalité, JE N'EN PEUX PLUS des discours à propos des nourritures saines, des cuisines bio et des ambiances écolo.

Et puis, je suis si certaine que Philippe, quand il avait le cafard, et quand qu'il l'avait moins à aimer Cyd Charisse, était comme Aïssa l'est devant son écran.

@ sbriglia

C'était juste pour rigoler. Suis désolée d'avoir meurtri vos fans.

Catherine JACOB

@Aïssa Lacheb-Boukachache
"j'ai juste commandé par Internet des harengs à Shopi"

Qu'est-ce qui chante Cocorico le jour et Kérikiki la nuit ? Hum !
"Et, depuis, le hareng saur — sec, sec, sec,
De plus en plus pitoyable.
Au bout de cette ficelle — longue, longue, longue,
Très lentement se balance — toujours, toujours, toujours."


catherine A.

@Véronique
A propos de la soupe de sbriglia, et si c'était simplement de l'humour. Cherchez dans vos dictionnaires vous devriez y trouver ce mot (qui comme la liberté ne s'use que si on ne s'en sert pas). Sbriglia voulait peut-être dire que les histoires d'Aïssa regardant son nombril, il n'en avait que faire. Tout comme moi d'ailleurs quand je lui demandais de nous parler aussi de ses prouesses, histoire de continuer son feuilleton haletant.
Quant à être un bobo, sbriglia, et alors ? Avez-vous un surplus d'étiquettes à coller sur le front de chacun de nous, toutes affaires cessantes ? D'autant que l'on est toujours le bobo de quelqu'un ; gardez donc une étiquette pour votre usage personnel, peut-être en aurez-vous besoin un de ces jours. Et pour en finir, je connais des bobos beaucoup plus fréquentables que des révolutionnaires peau de lapin. Mais vous aussi sans doute et sans doute avez-vous voulu faire de l'humour que je n'ai pas compris...

Aïssa Lacheb-Boukachache

Quant à vous, Catherine Jacob, je ne sais pas pourquoi vous m'agressez ainsi et me vilipendez violemment à la face du monde. Je n'ai rien fait de mal ; j'ai juste commandé par Internet des harengs à Shopi car j'avais faim et une femme à Escort-girls car j'avais envie de faire l'amour... De plus, je vous informe solennellement que pour ce mois-ci c'en est terminé, on ne m'y reprendra pas, car mon budget "lien social et exultation corporelle" a explosé. En effet, cédant comme un bleu à cette maudite Fabienne étudiante en master (d'économie, je suppose ; cela ne pouvait être que cela), eh bien j'ai accepté une prestation supplémentaire à l'origine non prévue qui, je viens de m'en apercevoir, grevât sérieusement mes comptes... Je ne suis pas d'humeur à subir plus avant vos assauts ; n'en rajoutez pas, je vous prie !

Aïssa.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Souvent, en tant qu'infirmier, je suis longtemps auprès de personnes âgées en fin de vie. Comme je lis la presse locale, je passe machinalement au fil de ma lecture par les pages et rubriques "carnet". Je suis toujours étonné de ce que j'y lis. Ainsi madame unetelle, 95 ans, qui nous a quittés. "Ses 8 enfants (suivent les prénoms et quelquefois les fonctions, les administrations, les médailles, les écoles, on voit jusqu'à Saint-Cyr et aussi l'agrégation, la vocation, la religion...), ses 25 petits-enfants, ses 40arrières petits-enfants (tous cités), ses cousins-cousines (une multitude), ses voisins, ses ami(es) (innombrables), les membres de telle association et telle association et encore telle association où elle fut longtemps bénévole et dévouée et qui ne l'oublieront jamais (suit ici régulièrement un petit poème ou une citation de Saint-Augustin ou même de l'Abbé Pierre), la mairie (parfois) et les employés de telle entreprise (presque toujours) où elle eut la médaille d'or pour tant de fidélité et de travail à son poste... ont l'immense douleur de vous faire part du décès de notre chère ...", etc.etc. C'est bizarre, me dis-je ; durant ces semaines, ces mois d'agonie dans cette chambre de la maison de retraite d'un dénuement et d'une tristesse infinis où j'étais chaque jour de mon travail auprès d'elle, je n'ai vu personne de tous ces gens et c'est toute seule, durant la nuit, les yeux plantés au plafond, qu'elle est morte, quelquefois c'est moi qui étais là à ce moment ultime, qui lui tenais encore la main... Cette femme était très aimée, pensè-je, en reposant le journal et allumant une clope et méditant avant de passer à la page suivante où est la liste des partants pour la course du jour... Certainement des choses importantes doivent de la sorte m'échapper, je ne sais... Ainsi en politique : Chirac qui hier président recevait sur notre sol et embrassait Saddam Hussein et qui aujourd'hui plus président du tout refuse - non mais ! - d'assister à la grand-messe du 14 juillet car s'y trouve Bachar El-Assad qu'il trouve indigne de recevoir et d'embrasser...

Aïssa.

Marie

@ Véronique,

Voyons dame Véronique, vous n'allez pas nous "claquer une durite" !!

Laissons le sieur sbriglia en paix avec son sachet de soupe, bio ou pas, qu'il soit bobo ou pas. Quelle affaire.

Je ne sais pas sous quelle étoile il est né, mais depuis quelque temps c'est la saint sbriglia sur ce blog !!!

Catherine JACOB

"à ces milliers d'étudiantes, toutes aussi brillantes les unes que les autres et attirantes, qui en Droit, qui en médecine, qui à Polytechnique oui oui j'en ai connues et Normale sup' aussi, qui à l'Education nationale aussi, bref toutes les filières, promises à un bel avenir mais qui, en attendant la carrière, proposent ainsi moult services pour pouvoir simplement se nourrir, se loger et surtout surtout poursuivre leurs études..."

Pardonnez-moi, mais si naïve que je sois, je ne peux pas vous laisser dire ainsi totalement n'importe quoi.
Sachez pour commencer que les élèves des classes prépa qui intègrent des écoles comme Normale Sup' ou Polytechnique perçoivent un salaire et n'ont donc nul besoin de s'installer comme call girls pour payer leurs études ou se faire des à côtés.
Sachez également que qui a dans sa vie présenté, ne serait-ce qu'une seule fois, un concours de ce niveau, ou ne serait-ce même que simplement préparé une agrégation, n'a eu aucunement le temps matériel de faire autre chose que de 'bûcher'. Car, comme le disait Jean-Luc NANCY du temps où il assurait la préparation de l'agrégation de philosophie à Strasbourg, "on rentre en agrégation comme on rentre en religion, sinon ce n'est pas la peine !". Sans compter que qui atteint un certain niveau d'études dans des domaines où la valeur matérielle n'est pas prédominante, si elle ne l'a pas déjà, acquière un bagage intellectuel et moral qui constitue la meilleure des barrières à ce genre de tentation dont, si j'en crois les interviews qu'ont donné à l'occasion d'une émission ou d'une enquête journalistique celles qui y sont tombées, on revient assez vite. Entre la prostitution et le Mac Do, celles qui choisissent les vapeurs de l'huile de friture sont beaucoup plus nombreuses qu'on ne le croit !
Enfin et au risque de décevoir votre fantasme d'écolière BCBG qui vend sa petite culotte dans les ruelles derrière les Pachinko japonais à des adolescents attardés et fétichistes, vous trouverez difficilement, à mon humble avis, autre chose que de fausses perles de culture parmi la confiture qui négocie de gros chèques dans le DOS des ordinateurs ou ailleurs ! Et derrière le cynisme de certaines, il semble que se dissimule en premier lieu tout le regret de ne pas avoir cherché d'autres chemins que celui du boulevard pour parvenir à coiffer le chapeau carré d'un master en économie.
Maintenant pour faire la différence entre une fausse perle et une vraie, il faut en avoir sans doute quelque idée préalable....!

Non, croyez-moi, les plus grandes s.....s, comme dirait Véronique, et autres péri....ciennes patentées, sont celles qui visent la bague au doigt avant de viser le diplôme de médecine ou de droit et qui attendent intelligemment d'avoir été dûment épousées avant de négocier le premier gros chèque, celui que leur fera la belle-mère tant que l'étudiant ne sera pas lui-même en mesure de gagner sa vie !
D'une façon générale évitez de confondre liberté de mœurs et sexualité assumée, même du temps de la vie de carabin, avec prestations tarifées, et respectez-nous, nous les femmes en général, un minimum, même si nous ne correspondons pas exactement à votre autre fantasme qui est celui de Bobonne lavant les carreaux avant de suspendre des rideaux auxquels elle ne grimperait jamais !

Marie

@ Aïssa,

Votre récit m'engage à un peu d'humour. Permettez-moi, Monsieur, cette gausserie, tirée d'une chanson d'Indochine, de 1986, que je vous dédie :


"Je suis un être à la recherche
Non pas de la vérité
Mais simplement d'une aventure
Qui sorte un peu de la banalité

J'en ai assez de ce carcan
Qui m'enferme dans toutes ses règles
Il me dit de rester dans la norme
Mais l'on finit par s'y ennuyer

{Refrain :}
Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me manque tant
Alors je cherche et je trouverai
Cette fille qui me tente tant
Qui me tente tant
Partenaire particulier
Cherche partenaire particulière
Débloquée, pas trop timide
Et une bonne dose de savoir-faire
Savoir-faire...."


Partenaire particulier
Indochine


La suite sur youtube

http://www.youtube.com/watch?v=lXrAzJ5sumU

Catherine JACOB

@Véronique
«Et, pendant qu'on y est, dans cette dictature du sain, du bio, du naturel, quand je fume mes cigarettes, les s....... vont finir sans doute par me traiter de pot de tabac ambulant !!!»

La fumée n' étant pas encore téléchargeable avec les textes fumez donc tout votre saoul toute votre soul et aussi tous vos sous, vous qui me paraissez tout aussi soupe au lait que je le suis moi-même bien que non ensachée et en paix.

Aude

@Aïssa Lacheb-Boukachache
"Ses tarifs me semblent honnêtes... Que fait-elle dans la vie ? Etudiante en master... Excellent, excellent... 21 ans, "

Je suis consternée par ce que je viens de lire, quand on pense qu'il y a de plus en plus d'étudiantes en France obligées de se prostituer pour vivre. Il n'y a pas de quoi se vanter !

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Catherine Jacob

Ah, CJ, comme vous êtes délicieusement naïve... C'en est désarmant. J'aimerais tellement vivre sur votre planète... M'y accueillerez-vous ? Je promets d'être sage et de ne plus recourir à ces milliers d'étudiantes, toutes aussi brillantes les unes que les autres et attirantes, qui en Droit, qui en médecine, qui à Polytechnique oui oui j'en ai connues et Normale sup' aussi, qui à l'Education nationale aussi, bref toutes les filières, promises à un bel avenir mais qui, en attendant la carrière, proposent ainsi moult services pour pouvoir simplement se nourrir, se loger et surtout surtout poursuivre leurs études... C'est que les temps sont rudes pour toutes et tous, vous l'ignorez peut-être... La vie chère ; travailler plus pour gagner plus ; vous en avez entendu quelque chose, non ? Certaines sont impitoyables en affaire et affichent jusqu'à la simple prestation de base si chère que je n'y puis y accéder, moi, bougre de la France de tout en bas, à ce paradis, mon très maigre budget n'y suffit hélas jamais. Je vous embrasse, soeur Catherine... Snif, une larme me coule ; cruelle, vous me faites pleurer...

Aïssa.

Véronique

Suite à une petite polémique maintenant ancienne sur votre blog, si je suis certaine que le sbriglia n'est pas un mufle, je suis moins sûre qu'il ne soit pas un bobo. Je veux dire un bling-bling, mais dans la discrétion et les nouveaux snobismes très partagés, donc communs.

Parfaitement.

Avec sa question fermée de soupe en sachet ou de potage sain et bio à n'en plus finir, je pense que le sbriglia est un BOBO.

J'en peux plus, moi, des leçons de morale et des bons goûts des s....... qui se moquent des sachets de potage avalés d'un coup d'un seul, les yeux fixés dans l'ordinateur qui chauffe à force d'être tout le temps allumé.

Et, pendant qu'on y est, dans cette dictature du sain, du bio, du naturel, quand je fume mes cigarettes, les s....... vont finir sans doute par me traiter de pot de tabac ambulant !!!

Moi, j'aime bien ceux qui ont ENCORE la sincérité et le rien à foutre de dire que, ben oui, des fois, le sachet de soupe, c'est voluptueux.

Y compris quand on reçoit à dîner nos Cyd Charisse à nous.

Catherine JACOB

@Aïssa Lacheb-Boukachache
"On papote via le clavier, on se décrit, on fait connaissance comme des adolescents, mon âge ne l'effraie pas, le sien ne m'effraie pas davantage"

Ah c'est vous le concombre masqué de service ?!

"Que fait-elle dans la vie ? Etudiante en master... Excellent, excellent... 21 ans, hum, blonde, hum hum, un peu grasse, hum hum hum ..."

Après être entrée en terminale à 15ans, avoir obtenu son bac à 16ans et poursuivi jusqu'au MASTER sans redoublement que fait-elle donc dans cette partie interlope de la toile ?!! Hum!

@Marie

Ah Raoul de Bragelonne ! Ce fils du cousin à la mode de Bretagne de Monsieur de Tréville, cet amoureux transi... trompé pour le roi, pour une fois que ce n'est pas la Belle qui meurt d'amour !

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Ktrin

"Mon Dieu, mon Dieu, que la vie est quotidienne" n'est pas de moi mais d'un poète du Parnasse (fin XIXème siècle) dont j'ai malheureusement oublié le nom. J'ai toujours gardé ce vers en moi comme quelque chose de très fort et juste. Il y a toujours de ces petites étincelles en littérature dont on ne sait pourquoi elles s'installent à notre insu en nous et nous accompagnent toute la vie.

"Est-elle plus loin que l'Inde ou que la Chine?" est plus connu, lui ; Baudelaire/ Les Fleurs ....

Ma journée ci-dessus par le menu narrée est authentique.


@Catherine A.

Mes performances sont plus qu'honorables et plus d'une femme m'a félicité ; une, je m'en souviens, s'inquiéta même pour ma santé et fit allusion à certains arrêts cardiaques. Je suis ainsi, je n'y peux rien : célibataire polygame et nymphomane mâle ; aucune femme n'a jamais voulu demeurer longtemps avec moi ni m'épouser. Je les aimais et les aime toujours pourtant... A contrario d'Harmonieux, je finis toujours dans le quinté mais c'est elles, souvent, qui ne tiennent pas la distance. Mais je n'en dirai plus davantage...

Bonne nuit.

Aïssa.

catherine A.

@Aïssa
C'est passionnant ! N'oubliez pas de nous tenir au courant de vos performances.

Jean-Dominique Reffait

Très joli et juste.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@sbriglia

J'oubliais : saluez votre épouse pour moi.

Aïssa.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@sbriglia

Sachet, la soupe, sachet... Une vraie soupe à l'ancienne, c'est rarissime, mon bon monsieur, il faut s'enfoncer loin avant dans le terroir pour en trouver une...

Aïssa

Marie

Curieusement, comme beaucoup de dames sur ce blog, je n’ai pas de souvenirs émus de madame Cyd Charisse et… de ses jambes. Elle aurait étudié la danse dès ses six ans, sur les conseils de son médecin pour soigner une poliomyélite. Et dans les années 80, elle aurait tourné dans la série télévisée : « Arabesque »….

Certes, enfant, j’ai du voir diffuser sur l’une des deux chaînes de l’ORTF un de ses films, régulièrement diffusé : « Chantons sous la pluie » avec Gene Kelly, mais j’avoue que, étant donné mon âge à cette époque, je préférais grandement les grimaces de monsieur Jerry Lewis ; l’élégance de certains acteurs américains, comme Gregory Peck, Cary Grant...
Ou encore, quelques années plus tard, la performance de Harry Kruger dans « le Franciscain de Bourges » d'après l'oeuvre de Marc Tolédano…

Quant aux sorties cinéma de ma jeunesse, soumises au chaperonage de mon frère, elles se réduisaient uniquement aux films de « cape et d’épée », œuvres d’Alexandre Dumas du style : « les Trois Mousquetaires ; Le Vicomte de Bragelonne ; la dame de Monsoreau… » ou celles de Paul Féval père et fils : « le Bossu ; Lagardère » …
Aussi, vous pourrez constater, monsieur Bilger, que le galbe des jambes voilées que l’on pouvait, alors, admirer, étaient celles de messieurs et non d’une Cyd Charisse !!!


Elle laisse un mari, Tony Martin, âgé de 95 ans, après plus de 60 ans de mariage !!! Eh oui, monsieur Aïssa !!!

Pour soigner votre nostalgie, monsieur Bilger, vous pouvez la retrouver sur le site : « CYD CHARISSE - STEAMY @ LIVE »

sbriglia

@ Aïssa
Ma femme me demande de vous interroger sur la soupe : sachet ou non ?...
Pardonnez-lui cette indiscrétion...

Véronique

"...il me suffisait, au cours de ces mois d'été où Paris est presque désert, d'entrer dans l'un de ces cinémas qui se spécialisaient dans les comédies musicales américaines. Le film commençait. Ce n'était rien et c'était tout."

...des années plus tard, il suffira à Aïssa, dans ses jours de détresse et de désert, d'ouvrir les portes de son écran aux milliers et milliers d‘images. Les films commençaient. La messagère du Shopi, mais qui passait juste en coup de vent, le petit cheval des mauvais temps qui remporte pour nous toutes les victoires, la combinaison secrète du loto, le seul ADN qui vaille, celui qui fait palpiter d’espérance. Celui qui gagnera tous les blasons. Et surgie des autoroutes des mauvaises vies, cette bohème-là, son tout, sa richesse, sa perle, son bijou, sa reine, sa duchesse.

Sa belle de scène.

Sa Cyd Charisse à lui.

Voici donc comment Aïssa, un jour cafardeux de juin, devint le jeune frère d'un procureur...

Ktrin

A Aïssa:


J'aime bien : " Mon Dieu, mon Dieu, que la vie est quotidienne."

Et les pires moments paraissent interminables.

Le récit de votre journée est intéressant.
Est-il inventé car vous êtes écrivain ou est-il véridique?

J'ai eu l'impression de voir un court-métrage sur Arte. C'est sûrement pour cela que j'ai apprécié.


Allez, Philippe, à votre tour, svp, écrivez-nous un billet sur une de vos journées...

nana

Bonsoir
Quelle merveilleuse déclaration d'amour à titre posthume dédiée à la dernière plus grande danseuse et actrice du 7ème art !

Sa vie fut une chanson, elle vous a inspiré et fut comme une île en vous.
Au fond de votre coeur, la senorita toreador, avec son sombrero, sous la pluie qui chante, elle danse, elle danse...
Beau fixe à New York, elle continue de chanter sous la pluie la Demoiselle Harvey, sa broadway melody, elle chante, elle danse...
De Las Vegas, à sa mission à Moscou, des 7 cités d'Atlantis, d'une ville haute à une ville basse, elle s'élève, non sous le signe des renégats, mais dans une parade aux étoiles où elle scintille aussi fort qu'elles...
Est-elle partie dans un Ziegfeld follies juste quinze jours, ailleurs, peut-être avec un peu de chance, dans ce village fantastique n'apparaissant que tous les cent ans, Brigadoon ? Oui, peut-être ? Qui sait ?

A moins que nous soyons tous tombés dans un traquenard, son charme, le sien, tous en scène, avec elle, dans son dernier désir d'amour, le lui écrire en prose...


Aïssa Lacheb-Boukachache

Le ans passent et c'est tant pis et tant mieux à la fois. Les temps actuels porteront plus tard quelques-uns à d'autres nostalgies. C'est ainsi ... Le progrès, la civilisation, les éternelles "maisons de la culture", comme dit Bernard-Henry Lévy quand il veut moquer et insulter la culture populaire ... Ne te hâte ni ne tarde, dit le proverbe allemand. Comme je n'avais rien de particulier à faire aujourd'hui, en tout cas pas à faire hors de chez moi, j'ai tenté une expérience. Je me doutais du résultat mais j'ai voulu l'accomplir malgré tout. Levé à 7 heures, toilette, petit-déjeuner, etc. Internet. J'ai lu l'information régionale, nationale et internationale sur l'écran. Appris que Jean-Christophe Rufin a été élu à l'Académie française ; l'Humanitaire, c'est connu, mène à tout. On se demande pourquoi, tout comme Kouchner, il a fait médecine, celui-là ; sa trousse n'a pas du beaucoup servir et son cabinet de soins, ils sont nombreux qui le cherchent encore... Pendant ce temps, immigration choisie oblige, on dépouille les pays pauvres des quelques docteurs qu'il leur reste, à fin qu'ils viennent soigner nos vieux et nos malades ici qui manquent cruellement de médecins, étant entendu que les uns sont au ministère des Affaires étrangères et les autres désormais à l'Académie quand ils n'étaient pas auparavant dans une quelconque ambassade au bout du monde. Il y en a aussi qui sont à l'Elysée conseillers ; Douste-Blazy. Conseillers de quoi ? On se le demande mais conseillers tout de même... Lu les derniers billets sur les blogs. Me suis souvenu vaguement de Cyd Charisse, ai trouvé l'hommage de PB très très littéraire ; PB qui aurait certainement sa place à l'Académie, aux côtés du merveilleux Jean-Denis Bredin ; après tout, il s'y trouve bien Dabadie, en attendant aussi Barbelivien. Culture culture, quand tu nous tiens... Donc, ensuite, mes courriels (je n'ai plus, par la magie d'Internet, que très peu de courrier papier dûment posté ; je ne dois pas être le seul dans ce cas). De l'administratif (CAF, CPAM, TRESOR PUBLIC, IMPOTS, MON BAILLEUR... rien de bien important ; je réponds par courriel et y joins les documents et renseignements demandés. On accuse réception par retour de courriel et on me remercie de ma diligence. 10 heures environ. Les courses. La nourriture et la course de chevaux du quinté car, comme une bonne cinquantaine de millions de Français et autres sans papiers travailleurs esclavagisés sur notre sol, j'aspire moi aussi à améliorer un peu mon ordinaire par un gain substantiel. La Bourse du pauvre, en quelque sorte, mais une Bourse tout de même et un impôt aussi, disons-le sans honte. Que vais-je dîner ? Du poisson, allez, cela fait longtemps ... Shopi, mon code d'accès, je commande, pour midi pile, madame, je suis pressé... J'en profite, entre deux clics, pour jeter avec appréhension un coup d'oeil sur mon compte bancaire, ce n'est pas terrible mais on ne me menace pas encore des pires maux. Allez zou ! PMU.fr.; sur qui miser mes deux euros de crédit ? "Harmonieux", le 10, son nom me plaît bien et je le connais un peu, c'est un cheval qui a de la gueule, comme on dit. Pour le reste de ma combinaison, je clique et demande à l'ordinateur de me la compléter aléatoirement, ce qui est aussitôt fait. La course aura lieu à 13h50 ; je la regarderai depuis mon ordinateur. En attendant, pause café et lecture, ne pas perdre mes habitudes de prison, en ce moment le regretté Pierre Miquel, "Les mariés de Reims". Midi, on sonne, Shopi me livre: merlans (x2) et harengs (1 sachet). Déjeuner. Sieste. 13h50, la course. Je bondis sur mon ordinateur et épie l'arrivée. Harmonieux a fait honorablement sa course à Longchamp mais il n'est pas dans le quinté ; je ne touche même pas un petit bonus ; perdu donc. Qu'à cela ne tienne, il me reste le loto et l'euromillions de demain, je clique fissa sur la Française-des-Jeux.com et hop ma mise 2 euro sur ma combinaison fétiche. La Fdjeux me remercie de ma fidélité et m'offre une casquette que je recevrai prochainement par la poste. Me ferai bien un cinéma, en attendant. Le film téléchargé cette nuit est prêt à la diffusion. Allez, zou, lumières éteintes, ce n'était pas Cyd Charisse, non, juste un bon vieux Louis de Funès. J'ai bien ri. 16h30, déjà ! Mon Dieu, mon Dieu, que la vie est quotidienne. Allez, douche. Ensuite j'irai sur Meetic lire mes messages et voir si la femme de ma vie a répondu à mon appel. Est-elle plus loin que l'Inde et que la Chine ?... Non, rien, juste un travesti qui me demande si j'aime. Quoi ? Il ne le précise pas mais je suppose qu'il désigne ses atours qu'il m'envoie par photos. Je lui réponds qu'elle est très jolie mais que je ne suis pas intéressé. Allons tchater alors, maintenons le lien social, c'est très important. Il pleut, il fait sombre soudain chez moi, je branche l'halogène. On se croirait en hiver ; à Reims c'est toujours ainsi. Mais c'est qu'il pleut vraiment ! Je grogne : même la pluie est raciste, c'est un monde ! Elle n'irait pas tomber sur le Sahel, ça ne lui viendrait pas à l'idée... Non, c'est sur nos tronches, tout le temps... Je tchate. Mon expérience me dit que les pseudo "Jacqueline", "Simone" et autres de cet ancien style sont souvent, hum hum, des garçons travestis qui n'osent l'avouer. Les "Marjorie", les "Mélinda", pareillement. Ah, Julie-institutrice répond à mon message. On papote via le clavier, on se décrit, on fait connaissance comme des adolescents, mon âge ne l'effraie pas, le sien ne m'effraie pas davantage, je lui écris que je suis écrivain, elle ricane, je lui écris que je suis infirmier, elle écrit: "Ah c'est mieux" suivi d'un smiley qui signifie sourire. Elle a bien raison. Ca dure, c'est long, je m'impatiente : "On se téléphone?", demandè-je. "Oh non, me répond-t-elle; et si vous étiez un pervers, un maniaque ?... On ne sait jamais avec qui on a affaire sur Internet...". Sic. On se quitte et on promet de se revoir... enfin, de tchater ; nous conserverons donc les mêmes pseudos afin de nous reconnaître immédiatement. Douche. Cela va me calmer. Le soir arrive. Vite Shopi : soupe ce soir, pas plus, léger. Je serai livré à 18h30. Il est 18 heures. Que faire ce soir ? L'Eurofoot, bien sûr, ce n'est pas terminé. Mais après ? Une femme pour combler mon besoin d'amour... Pas évident, les femmes se méfient maintenant ; Julie ne viendra chez moi -ou moi chez elle- que dans quelques années, peut-être, après moultes discussions via tchat ; qu'elle ait la preuve enfin que je ne l'assassinerai pas. "Escort-girls"... Le moteur de recherche affiche une liste infinie... Je cherche, je cherche, je fais défiler sur mon écran les annonces, les photos, les suggestions et la liste des prestations et des tarifs naturellement. Cette Fabienne souriante sur la photo ne me déplaît pas, tiens tiens... Hum hum... J'ai le meilleur champagne qui soit dans mon cagibi ; à la bonne heure ... Ses tarifs me semblent honnêtes, indexés sur le cours de la vie, peu inflationnistes... J'hésite, je chipote, je fais mon difficile, je me gratte le nez... Que fait-elle dans la vie ? Etudiante en master... Excellent, excellent... 21 ans, hum, blonde, hum hum, un peu grasse, hum hum hum ... N'accepte pas les chèques, classique... Elle n'est pas contre les suppléments et pourboires en sus de quelques prestations supplémentaires. Je décline l'offre "toute la nuit" : trop chère pour mon budget, il faut que je sois raisonnable. Je m'abstiendrai naturellement de lui poser l'éternelle question "pourquoi fait-elle ça ?"; elle me répondrait "et ta soeur, connard !" puis couperait la connexion, me jugeant certainement sénile et dangereux. C'est décidé, je l'appelle. Dring, ça sonne directement dans son micro et le mien. Elle n'est pas loin ; à peine plus de cinquante kilomètres par l'autoroute (les frais de déplacement à ma charge, c'est entendu, et hors prestations). Je lui montre ma bouille via la cam, elle me montre la sienne plus le reste... "22 heures, mon chou, ça te dit?". Ca me dit ; je l'attends. J'ai fait ma commande d'amour. Elle devrait être là pour la mi-temps si la circulation autoroutière est fluide. Je vous laisse; je vais préparer un petit en-cas pour la recevoir et mettre une de mes vieilles bouteilles au frais. Voilà, c'était mon expérience de ce jour, la petite confession d'un enfant du siècle.

Aïssa.

sbriglia

Merci aux dames de ce blog de m'obliger, par leur sensibilité exprimée, à relire d'un oeil neuf les phrases de Philippe, obnubilé que j'étais par les jambes de Dame Charisse... et il est vrai, comme le soulignent K-trin, Véronique, Monik et Catherine A., que Chardonne n'est pas loin, Rilke et Zweig non plus, tant ces quelques phrases pudiques sont comme la confession d'un enfant du siècle passé...
Qui n'a pas connu la mélancolie et la douceur de vivre au Quartier latin dans les années soixante ne peut imaginer cette magie qu'opéraient sur nous le cinéma américain, ses couleurs "Panavision" et ses héroïnes aux chevelures rousses...
La France s'ennuyait peut-être mais nous, nous rêvions de ces "inaccessibles étoiles".

...Heureux blog qui peut ainsi voir s'éclore sous la plume d'un Procureur la plus belle des oraisons offerte à celle qui sera, de toute éternité, "The Legs", comme Lauren Bacall fut "The Look".

Aïssa Lacheb-Boukachache

Si c'est ainsi que votre réquisitoire à la Cour d'assises, même l'accusé(e) doit essuyer une larme et s'effondrer... Vous êtes vraiment étonnant, dans le sens le plus élogieux du terme. De la poésie, que diable ! Dans ce monde de dingues !

Aïssa.

Ktrin

A Véronique :

La chance de prendre de l'âge. C'est une chance de "vieillir" tout en n'étant pas malade. Un cadeau de l'existence, de se souvenir. Rien de plus beau que ces photos du temps passé, sur lesquelles les femmes avaient leur plus beau sourire, sans maquillage la plupart du temps. Elles étaient magnifiques de naturel et de dignité. L'amour et l'amitié n'ont pas d'âge.

Comme vous, je pense que j'en aurais aussi pleuré.

A Philippe :

"que le destin ressemblait, sans recours, sans secours, à une page vide et blanche,"

J'adore cette phrase. Elle frôle un instant de détresse tout en pudeur. En lisant votre récit, je peux tout à fait visualiser l'admiration du gamin ou de l'adolescent, face au grand écran.

Y'a pas à dire, vous écrivez super bien!

Bonne fin de semaine à toutes et à tous !

Catherine JACOB

Quelle oraison qui rappelle que l'enchantement du monde ne s'opère pas uniquement par la voix mais aussi par la danse ainsi que par leurs charmes emmêlés !

michel paul

"Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! Trop tard ! Jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais
ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"
Charles Baudelaire remonte de ma mémoire grâce à votre émotion.

monik

Votre sensibilité m'émerveille et que vos mots sont doux et savent faire remonter tant de souvenirs... Comment faites-vous !

Véronique

J'aime beaucoup votre crépuscule pour une Reine qui a comblé vos heures vides et noires d'autrefois.

Comme Catherine A, le nom de Cyd Charisse ne m'évoquait rien de très précis jusqu'à hier.

Mais je me rappelle il y a quelque temps, à l'occasion d'une présentation de livres que nous projetions de faire à la bibliothèque, d'avoir évoqué quelques noms des sublimes qui auraient pu habiter vos rêves.

La réponse alors, d'une personne ivre de modernisme écoeurant, fustigeant et humiliant "ces vieilles."

J'avais juste eu envie de pleurer.

Et l'espace d'une seconde, j'avais ressenti quelque chose proche de la frayeur : comprendre qu'il me faut faire avec ceux et celles qui ont été privés de ces images de grâce, de beauté et de passé.

Cette sensation, quelques secondes, donne le vertige et rend malheureux.

sbriglia

"Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie".
...est plutôt la citation exacte, Bridget...

Longtemps, il regardait les vieux films de Cyd Charisse en écoutant "Quartier Latin" de Ferré...

Je sais, "longtemps" c'est proustien ; chacun sa madeleine...

Aude

Entre les génies et leurs petites madeleines et les gens ordinaires, il y a peut-être vous et votre capacité à garder intact au fond de votre coeur des émotions pures qui nous envahissent à notre tour.

Yves Duel

Tiens, nous devions avoir le même âge ?

bridget

"Les jambes des femmes sont des fuseaux qui enserrent le monde" ("L'homme qui aimait les femmes")

Charles Denner avait son soupirail, PB son "Champollion"...

gabbriele

Ce soir mercredi, FR3 rediffuse "Chantons sous la pluie" à 22h50.

Rien que pour vous ;-)

Laurent Dingli

Votre évocation est très émouvante. Il est bien difficile de trouver le ton juste entre la confession, nécessaire au partage, et la pudeur que l'on veut préserver. Mais tout m'indique que vous y parvenez naturellement.

SR

Il n'y a pas si longtemps, un étudiant désargenté pouvait aisément emballer une fille en l'invitant dans un cinéma du Quartier latin pour revoir Chantons sous la pluie et rêver devant les longues jambes de Cyd Charisse dans un numéro de danse exceptionnel. Depuis le passage à l'euro et ses avatars, il est d'usage de bluffer une fille à Euro Disney en frimant avec sa bande de copains friqués et le soir venu la grande classe aujourd'hui est de crier à sa dulcinée "Biloute un menu Big Mac avec du ketchup !" à la sortie du film Bienvenue chez les Ch'tis. Autre temps, autre moeurs, sans élégance et ballerines sur jambes nues.

catherine A.

Eh bien Philippe, pour les déclarations d'amour Raymond Domenech peut aller se rhabiller. Très beau texte qui me fera regarder le prochain film avec Cyd Charisse que, je l'avoue, je connais à peine. Pas, en fait.
Sans trop m'avancer, j'imagine que ce texte va aussi donner à certain(e)s l'envie de vous étendre sur leur divan. J'attends donc avec une certaine gourmandise.

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