Impossible d'ignorer, durant la semaine, que l'épouse du président de la République avait été invitée à s'exprimer longuement dans les colonnes de Libération et que cette initiative avait créé des remous au sein de ce quotidien. Impossible, aussi, de ne pas lire cet entretien.
C'est un bonheur, pour qui tente tant bien que mal de s'astreindre à un devoir de réserve, d'avoir le droit d'aborder des rivages politiques mais indirectement, de profil en quelque sorte, par le biais de la personnalisation et de la psychologie. Cette approche me semble d'autant plus légitime que les cinq journalistes qui ont questionné Carla Sarkozy ont été d'une parfaite galanterie médiatique, laissant aux articles d'accompagnement le soin d'instiller un zeste d'acidité.
L'entretien occupe quatre pages et il faut reconnaître qu'attendu avec impatience, il ne déçoit pas. C'est un parfait exercice de sincérité retenue et de liberté maîtrisée. Il y a ici ou là des profondeurs qui mériteraient d'être exploitées, des intuitions heureuses que l'épouse du président, avec une élégance désinvolte, détachée de tout esprit de pesanteur, laisse en jachère dans l'esprit du lecteur. Certes, l'essentiel des propos est destiné à la fois à dire et à taire. En permanence sur le fil du Pouvoir, il s'agit, pour Carla Sarkozy, de faire apparaître son sens des responsabilités, le respect de sa charge et de la tradition qu'elle implique et, à la fois, de se placer en retrait, de faire preuve de modestie intellectuelle, d'éluder le débat politique dans ce qu'il peut avoir de clivant, de non consensuel et de risqué. Cette position d'équilibre est tenue avec talent. De sorte qu'on ne soupçonne pas celle qui l'adopte d'un opportunisme suspect mais qu'on la crédite de cette "superficialité par profondeur" chère à Frédéric Nietzsche.
Deux réflexions notamment m'ont tout particulièrement intéressé.
La première, au sujet d'internet, la conduit à dénier que la liberté puisse être assimilée à ce qui serait hors-la-loi car le contraire mettrait en péril la démocratie. Cette distinction qu'elle opére, pour être élémentaire, est tout de même trop souvent oubliée. Respectée, elle serait susceptible d'éclairer quelques problèmes brûlants d'aujourd'hui.
La seconde souligne que "les gens qui sont complètement d'un côté ou de l'autre ne pensent qu'avec une partie du cerveau". La droite ou la gauche, si elles s'enferment chacune dans leur idéologie et leur vision comme dans un camp retranché, irréductiblement hostile à l'autre, manqueront l'essentiel : la prise en charge lucide d'une réalité plurielle et équivoque. Cet appel à la nécessaire globalisation par l'intelligence ne relève pas seulement de l'ouverture tactique mais constitue une exigence fondamentale pour mieux gérer le présent et inventer l'avenir.
Peut-être mon interprétation surestime-t-elle la portée de ces notations voulues fines et fugaces. Il me semble toutefois que celles-ci, parce qu'elles ne se haussent pas du col, doivent retenir l'attention, faute de quoi leur petite musique nous échapperait.
Il n'est pas honteux de dire du bien de l'interview donnée à un journal par l'épouse du président de la République. Ce n'est donc pas pour jeter artificiellement un pavé dans l'entretien que je regrette seulement la critique de la "voix" de Ségolène Royal. "Elle ne dit rien" à Carla Sarkozy. Cette dernière a-t-elle conscience qu'une telle remarque, aussi anodine soit-elle, pourrait ouvrir la voie à des considérations qui, toutes tendances politiques confondues, feraient de notre espace public un triste et médiocre combat d'apparences ?
L'épouse du président indique qu'il lui "a fait confiance" pour cet exercice difficile à la rédaction de Libération. Elle n'a pas trébuché. Sur le fil du Pouvoir, elle est restée en équilibre. Entre son être et sa fonction.
A Aïssa Lacheb-Boukachache
J’ai bien aimé l’image de la taupe qui couine.
Mon humble avis : je pense que par ses fonctions on peut prendre un pseudonyme tout en n’étant ni orgueilleux ni peureux. Juste pour éviter les mélanges des genres. Donner son avis personnel, selon ses fonctions, peut être mal perçu et empiéter de manière malsaine sur sa vie professionnelle. C’est peut-être le cas de S.R ?
Pour autant…
Les pseudonymes ont toujours été utilisés. Je les trouve moins intéressants lorsqu’en effet, c’est pour descendre une personne, que l’on soit de tel ou tel bord politique. L’exercice est trop facile. Avancé(e) masqué(e) pour abattre l’ennemi(e), c’est lâche. Comme ceux qui ont attaqué Lagardère (je parle du héros du roman de cape et d’épée « Le bossu ») : ils étaient masqués. Je sais, c’est kitsch à mort mais j’aime bien voir Jean Marais… bref.
Personnellement, lorsque j’écris, je sais que pour mes articles, je dois faire table rase de mes opinions. Pourtant, je suis une personne à part entière. Donc, j’ai une vie privée et dans cette vie-là, les RDV avec les habitué(e)s du blog de Philippe sont importants ! Je tiens à ces échanges « hors cadre professionnel » ! C’est mon plaisir de « surfer » tout en me disant que je suis une citoyenne qui s’exprime. Faisons-nous plaisir ! Partageons sans retenue les aventures de Marie, Catherine Jacob, Jean-Dominique Reffait, Surcouf et les autres… dans le Monde merveilleux du blog de Philippe !
Et je m’y sens si bien, ici, que j’en oublie la dimension planétaire d’un blog. On est une bande de joyeux lurons (Philippe va pas aimer cette comparaison, c’est de l’humour !) et on n’aime pas trop se prendre au sérieux… tout en répondant aux sujets des plus sérieux lancés par Philippe. Alors, forcément, quand une personne vient flinguer avec une animosité non contenue X personne, on s’inquiète car nous, on est les gentils… héhé ! Qu’en pensez-vous, vous toutes et tous ? Enfin, il y a l’art et la manière de flinguer une personne. Oui, il est valeureux de ne pas se la jouer « vengeur masqué » pour donner son avis.
La démocratie et la liberté d’expression vous protègent si vous restez courtois avec la personne en face de vous.
Pourquoi se dissimuler ?
J’arrête là mon discours : j’ai peur qu’on me reproche d’étaler ma vie (suivez mon regard…)
Et puis, peut-être que S.R nous dévoilera son identité un jour ?
Bonne fin de semaine la Cie !
P.S : j'ai écrit ici avec un pseudo (gloup's) mais pas dans l'anonymat (rires).
Rédigé par : Ktrin | 25 juin 2008 à 23:46
Que de combats de mots pour des points de vue si différents sur l'anonymat des commentaires !!!
Ce n'était d'ailleurs pas le point de départ du post de M.Bilger mais bon, ce sont les joies ou les malheurs des blogs...
Sur l'anonymat des commentaires : je ne comprends pas qu'on aille jusqu'à se dire : "Rien ne justifie qu'on se terre pour couiner comme une taupe". @SR a peut-être des raisons qui font qu'il ne veut pas donner son identité et libre à lui de donner une opinion sans donner son identité.
Personnellement (excusez-moi Mr Bilger), je ne donne pas ma vraie identité quand je mets des commentaires sur des blogs, sauf blogs d'amis. Qu'est-ce que cela change pour celui qui tient le blog ?
Si des liens se créent pourquoi pas entre blogueurs et commentateurs : oui ?
Mais ici sur un blog, certainement lu par de nombreuses personnes et peut-être par des personnes qui pourraient connaître les commentateurs, pourquoi ne pas laisser la liberté aux commentateurs de donner ou non leur identité ?
Cela manque de liberté tout d'un coup !
Des exemples : un membre du Parquet donne son avis (négatif bien sur) sur la politique pénale du ministère de la Justice : c'est pas terrible pour lui !
Un membre de la police nationale critique la politique d'immigration ou la politique pénale du gouvernement : c'est bof pour lui !
Nous ne sommes pas comme vous Aïssa, avec une possibilité de parler librement sans avoir des conséquences "possibles" en retour.
Laissez aux personnes la liberté de s'exprimer sous couvert d'anonymat, cela n'a pas de conséquences sur la teneur de leur propos...!
Sinon, M.Bilger, sur Carla et Nicolas... mariage de raison, mariage d'amour ou mariage pour en mettre plein la vue... mmmmh j'opterais bien pour la dernière des solutions...
La politique est devenue tellement éphémère... qu'il faut bien la combler par de l'illusionnisme !!!
La presse, comme je le répète souvent, fait dans le sensationnel pour faire de l'argent et ça marche, pourquoi agirait-il autrement ?
Sur ce, bonne journée.
Rédigé par : Marie64 | 25 juin 2008 à 13:11
Monsieur Lacheb-Boukachache, la grossièreté de Claude Imbert ne dédouane pas la vôtre.
Je ne vous parle pas de milieu distingué mais de gens respectueux ce qui ne me semble par la même chose, ni votre cas.
Mes parents m'ayant appris à respecter la nature humaine de chaque individu sur cette terre, ce qui ne semble pas être votre cas, je ne parle pas de vos parents que je ne connais pas mais de votre manière d'écrire sur ce blog.
Mais peut-être est-ce tout simplement un moyen que vous employez pour vous faire remarquer.
Concernant Alain Ducasse, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans cette discussion sur le respect des gens et des femmes en particulier. Vous me semblez haineux tout simplement. Peut être sont-ce vos errements passés, que vous avez si complaisamment étalés, qui en sont la cause.
Rédigé par : Surcouf | 24 juin 2008 à 22:01
Bulle
«Mais je peux vous assurer que le plus souvent je ne lis que le billet de notre hôte. Même si j'ai un comportement marginal, il existe !!! Et n'oublions pas que ce blog est aussi "singulier"... Il ne peut générer les mêmes réactions et attitudes que la plupart des autres blogs. »
Comme cela donne envie de lire vos propres remarques à vous dont le nom «Bulle» entendu depuis une oreille japonaise se comprend :«無礼(mal élevé)»!
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juin 2008 à 12:30
@ Aïssa,
Je suis d’avis avec Bulle. Mais peut-être sommes-nous des exceptions ??? De ma vie, je n’ai entendu de femmes déclarer « s’être tapées quiconque ». Mais je ne suis pas une référence !!!
Ce n'est pas ma conception de la vie, non plus.
@ Bulle,
« Si on m'assure que la vie de Carla Bruni va faire changer les mentalités sur les femmes qui auraient ou qui auraient eu, non 20, mais un seul amant, alors pourquoi pas médiatiser le vie passée de la fausse ingénue de l'Elysée ? Toutes égales... » écrivez-vous.
La preuve en est récemment dans l’annulation d’un mariage pour non virginité !!!
Heureusement que le Président Sarkozy ne l’a pas exigée. Un compte bancaire suffisant !
Par ailleurs, je ne trouve pas particulièrement honorable d’avoir la photo de celle qui prétend représenter la France, en « une » des tabloïds anglais ou espagnols, en tenue d'Eve, la veille de la visite officielle d’un Président de la République Française en Angleterre…
Ou cette même photo vendue aux enchères !!!
Mais sans doute suis-je, là encore, trop vieille France.
Et il me semble que Madame Sarkozy pourrait faire l’effort de se coiffer en voyage officiel !
Rédigé par : Marie | 24 juin 2008 à 12:28
"Sur le fil du Pouvoir, elle est restée en équilibre."
"Entre son être et sa fonction."
De vous reprendre :
"entre son naître et sa fiction"
non ?
(bébé sous roche, mon petit doigt me souffle mais ceci ne nous regarde pas - relire ma réponse sous Raymond et Estelle, charognards !-)
Rédigé par : Cactus sur un fil | 24 juin 2008 à 12:24
Catherine Jacob, avez-vous une fille à marier ? Je me verrais bien votre gendre...
Mes sentiments les meilleurs.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 24 juin 2008 à 12:20
@Surcouf
"Mais peut-être n'avez-vous pas les oreilles qu'il faut pour bien écouter..."
Vous dit l'aut'là !
Mais eux l'ont sans doute :
http://www.avril-associes.fr/detection-ecoute.html
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 juin 2008 à 09:54
Une pointe de "sénilitude" sans doute, j’ai écrit, plus haut, « RDA » au lieu de « RFA » !! Etant donné la situation de l'époque il y avait peu de chance que le repas en question ne se passât en « RDA » ! Trop dangereux !
Rédigé par : Marie | 24 juin 2008 à 09:54
Il n'y a pas besoin de lire Gala, Voici et Closer (que je ne lis pas) pour tout savoir de la vie privée, très publique en fait, de Carla Bruni. Les" grands" titres ont tous donné des informations sur les hommes de notre Première dame depuis sa rencontre avec Nicolas Sarkozy. Même les commentaires de ce blog nous aident à tenir la liste à jour. Moi, je ne m'en "tape" pas de savoir si la dame a eu 20 amants, car une amie qui avait un ami (et certainement amant) a eu la garde retirée de son enfant par son ex (un avocat zélé et grand séducteur...) qui a joué l"'immoralité de sa femme". Et pour éviter que son enfant entende tous les jours tout ce que le père disait sur elle, elle l'a laissé aller chez son père qui, lui, venait de se remarier. Si on m'assure que la vie de Carla Bruni va faire changer les mentalités sur les femmes qui auraient ou qui auraient eu, non 20, mais un seul amant, alors pourquoi pas médiatiser le vie passée de la fausse ingénue de l'Elysée ? Toutes égales...
Un ajout sur Libé. Le nouveau quotidien people n'aurait pas mentionné qu'il y a eu une manifestation sur le sort des sans-papier devant le journal à l'arrivée de Carla Bruni...
Aïssa Lacheb-Boukachache, vous plaisantez, n'est-ce pas ? Si ce n'est pas le cas, je n'aimerais être une femme de votre entourage car, grâce à votre signature, vous désignez toutes celles qui vous entourent comme ayant quelques habitudes langagières peu soutenues sur leur vie sexuelle. Et si ce n'est qu'"entre elles", vous avez alors l'oreille collée aux portes !!!
Désolée de vous décevoir mais je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré des amies m'informant s'être "tapé" un mec. Peut-être un jour quelqu'une l'a fait... J'ai peut-être oublié. Ne généralisons pas voulez-vous, je n'aime guère les phrases qui commencent aussi par "Les hommes sont...", "Les hommes font...". Evitons aussi "Les femmes font...". Vous vouliez sans doute dire "Des femmes....". Car il y aussi "des hommes" qui se "tapent" des femmes et d'autres non.
Il m'arrive comme aujourd'hui de passer un peu de temps à ce dialogue virtuel. Mais je peux vous assurer que le plus souvent je ne lis que le billet de notre hôte. Même si j'ai un comportement marginal, il existe !!! Et n'oublions pas que ce blog est aussi "singulier"... Il ne peut générer les mêmes réactions et attitudes que la plupart des autres blogs.
Rédigé par : Bulle | 24 juin 2008 à 06:45
@Surcouf
Blablabla... Morale de salon... Laissez-moi rire... Je ne suis pas plus grossier ni arrogant que Claude Imbert du Point qui traite publiquement le peuple d'âne sans soif ou du cuistot Alain Ducasse qui, pour de vulgaires raisons fiscales vient de cracher sur notre belle France, son pays à lui aussi qui lui a tout donné, pour prendre la nationalité monégasque.
PS/ Au sujet du "se taper", sachez, mon cher, que même dans les milieux très distingués que vous semblez considérer comme la quintessence du bien-parler, les femmes entre elles disent plus que souvent cela de nous. Même, c'est pire quelquefois ; je ne vous raconte pas comment elles se racontent ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas... Mais peut-être n'avez-vous pas les oreilles qu'il faut pour bien écouter...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 23 juin 2008 à 21:38
@SR
Qui couche avec qui, je m'en moque éperdument. Que madame Bruni ait exposé au monde sa nature humaine et féminine, au moins Nicolas Sarkozy savait à quoi s'attendre.
Franchement savoir le détail de la vie amoureuse de chacun et chacune m'indiffère.
Vous me paraissez, comme d'autres ici, tout connaître de Closer et autre Gala. Vous avez bien du temps à perdre ou alors vous fréquentez assidument les cabinets des médecins.
Je préfère quant à moi les magazines de décoration lorsque je m'y rends.
Que voulez-vous je juge, pour autant que je puisse me le permettre, les gens sur leurs actes et non sur leurs mensurations.
Aïssa, votre grossièreté n'a d'égal que votre arrogance.
Se taper Luc Ferry, se taper le père, se taper le fils, dites-vous. Vous vous "tapez" votre femme ? Essayez de lui faire l'amour vous verrez c'est sympa aussi.
Mais quelle considération pour la gente humaine avez-vous donc ?
Auriez-vous le simple courage d'aller lui dire en face les mêmes mots que vous venez d'écrire ici ? J'aimerais le cas échéant être présent. Mais je doute que votre courage aille jusque-là.
Rédigé par : Surcouf | 23 juin 2008 à 20:56
@ Aïssa
"signez de votre nom ou vous êtes un lâche."
est-ce à dire qu'une certaine CBS est lâche en signant de ses initiales son article ?
"Point barre. Rien ne justifie qu'on se terre pour couiner comme une taupe"
Ah bon... ça couine une taupe ? Comment le savez-vous ? En avez-vous entendu couiner ?
Et comme le dit RS
"Ce n'est pas le nom qui fait la valeur du commentaire mais le contenu !"
Cordialement
PA
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 juin 2008 à 19:37
En un mot comme en cent, Monsieur l'Avocat Général, ce billet sur CBS n'est pas un réquisitoire, mais un plaidoyer.
Vous demandez son acquittement, sans aucun doute possible.
En tant que Juré, je vous suivrai donc...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 juin 2008 à 19:30
@Bulle
Détrompez-vous ; l'essentiel de ce blog, comme de tous les blogs, n'est pas tant le billet initial de l'auteur(e) que les commentaires qu'il induit. Ces derniers sont davantage lus. Vous méconnaissez la chose. Ceci n'ôte évidemment rien aux qualités (pour ce qui me concerne, humaines et surtout littéraires) de notre hôte.
@SR
L'exemple que vous citez de votre ami en fauteuil roulant ne me convainc guère. Ce n'est pas en restant anonyme sur la "toile" qu'il sortira de cet isolement que vous décrivez. Bien au contraire. Maintenant, cela peut être son choix aussi ; auquel cas, il conviendrait de le respecter mais cependant jusqu'à une certaine limite. Cette limite, je la conçois, comme pour vous d'ailleurs, pour moi et pour tous, à partir de la dénonciation, de la protestation et/ ou de la revendication. C'est la logique même ; on ne crie pas ses révoltes dans l'ombre ni le brouillard... Vous pouvez répondre à cela ce que vous voulez, dès lors que vous attaquez des personnes, des situations sociales, judiciaires et/ou politiques, c'est de la lâcheté si vous ne l'assumez pas pleinement. Et de la lâcheté, personne n'en a de la considération ; de facto, vous n'êtes plus crédible. Surtout que quand à ce que vous avez billeté initialement, il ne s'y trouve rien d'outrageant ni de dangereusement subversif... Bref, pas de quoi se planquer pour éviter des ires. Au contraire, tombez le masque et ainsi donnez plus de muscle à ce que vous dénoncez et haïssez. Je vous le répète, vous avez écrit en l'espèce l'essentiel ; alors signez-le. Connaissez-vous ce vers d'Aragon: "La lumière de la mémoire hésite devant les plaies" ?
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 23 juin 2008 à 18:38
Ce n'est pas tant Luc Ferry qui m'a fait marrer sur cette longue liste des proies carlabrunesques que les deux Enthoven, père et fils, "philosophes" et agrégés tous deux, précisons-le. Elle s'est tapé le père, bof a-t-elle du se dire ; elle s'est tapé le fils, re-bof puis un long soupir. Ici, elle prit néanmoins le temps de faire un bébé adorable au demeurant, le petit Aurélien. Cette naissance est tombée sur le fils Enthoven, Raphaël de son prénom, mais elle eut pu choir à Luc Ferry ou un autre quelconque pourvu qu'il passe à la télévision ou mieux en fasse... Moi, je pense qu'elle l'a fait toute seule, en vérité, mais cela n'engage que moi. Le livre extra de Yves Azeroual et Valérie Bénaïm dont le Point (journal grave et profond d'informations générales) nous livre les meilleures pages, nous informe également qu'avant le dîner du réveillon du 31 décembre dernier, Carla et Rachida (la ministre de PB, non la mienne ; ces affaires sentent le soufre, je préfère m'en écarter prudemment) se promènent dans les appartements privés de l'Elysée, en légères et somptueuses tenues de soirée. Traversant la vaste chambre à coucher, la fatale Carla se penche un moment à l'oreille de Rachida qui se perd en contemplation des draps du lit et des ors et lui chuchote : "Tu aurais bien aimé l'occuper, n'est-ce pas ?". Rachida faillit s'effondrer en larmes au pied même du baldaquin... Sur ce, Carla, magnanime, la relève, essuie son visage ravagé, remet en place ses cheveux défaits, l'embrasse, la tient contre son coeur et lui jure que tout ceci est terminé, allons, allons... De retour parmi les invités dans le grand salon des réceptions, elle la dépose et au moment de la quitter de son pas léger et aérien elle lui susurre à l'autre oreille : "Au fait, Rachida, maintenant que nous sommes mariés, ce serait bien si tu arrêtais d'envoyer tous ces SMS à mon mari... si tôt le matin, ce n'est pas convenable.".
Dans le fond, j'adore Carla. C'est une femme libre et c'est merveilleux... Il est exact que sa fortune héritée lui permet cette liberté mais qu'importe ; il y en a tant qui sont riches voire davantage et sinistrement coincées. Pour se taper Luc Ferry, on ne peut pas être foncièrement mauvaise, c'est impossible.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 23 juin 2008 à 18:04
@SR
Vous n'aimez pas la presse servile (ce qui pour vous est un pléonasme pléonasme) mais n'ayant raté aucun épisode de la vie de Madame Bruni vous adorez visiblement Voici, Gala, Closer et les autres. Vous avez raison ; là au moins il n'y a pas de décérébrés, de faux-culs, de serviles.
A chacun ses goûts. Les vôtres en tout cas je vous les laisse.
Rédigé par : catherine A. | 23 juin 2008 à 13:51
@Aïssa Lacheb-Boukachache
« la mine grave et profonde des agrégés qui savent des choses,»
Les agrégés ne 'savent pas des choses' comme vous dites. Comme dans le cas du programme imposé du patinage artistique ils ont simplement correspondu aux critères - parfois flous - d'un concours très difficile, en particulier dans les disciplines où les postes sont relativement peu nombreux - J'excepte cependant du commentaire le cas de l'agrégation de langue et culture du Japon qui est très très très particulier -. Ceci leur a demandé énormément de travail et d'abnégation ainsi que la capacité de se plier à la discipline propre à cet exercice, laquelle exclut notamment que même si on ne finit pas par faire partie des heureux élus, on finisse un jour ou l'autre sur le trottoir. Mais cela n'en fait pas pour autant des scientifiques exceptionnels, ni des créatifs, ni des chercheurs et encore moins des trouveurs.... Enfin la gravité n'est pas spécialement le signe du savoir mais souvent celui de son masque ainsi que le signe de l'importance qu'on se donne et non pas de celle qu'on lui donne. Personnellement je ne lui trouve pas spécialement l'air grave et son attitude ne me paraît pas spécialement une attitude de componction. Qui plus est si vous vous intéressez aux thèmes qui le travaillent: «réussir sa vie - vaincre les peurs - aimer l'école - faire de la politique =la démocratie représente-t-elle un régime de gouvernement tenable ou intenable etc...» vous vous apercevez qu'il est question de sérieux davantage que de gravité proprement dite, d'entreprise de réflexion et de sagesse davantage que de savoir des choses. Ceci étant, et pour autant que ce fut le cas, pourquoi l'Homo aestheticus aurait-il dû exclure de s'intéresser d'un peu près aux figures emblématiques et éphémères de l'image du corps et du vêtement qui l'enveloppe, le cache et le dévoile, autrement dit de la mode, de ses signes apparents ainsi que de ses «plis de surface» et d'y voir, un temps, peut-être, le salut....
Vous gagneriez donc en crédibilité en économisant les épithètes homériques dont vous truffez vos commentaires de façon relativement indigeste et inutile.
Et tant que je vous tiens, j'ajouterai en rapport avec les critères de définition des maisons d'arrêt et des centres de détention dont vous avez fait état, que certains problèmes graves ne semblent pas tant tenir à la qualification du lieu et aux conditions de la rétention, qu'au sérieux avec lequel ceux qu'on y maintient sont l'objet de véritables soins et d'évaluations ancrées dans une véritable réflexion préalable - qui inclura une réflexion sur l'homme en général comme a pu en conduire une Luc Ferry - et comme en témoigne par ex. ce récit d'un analyste que vous pourrez retrouver éventuellement et en entier sur :
http://www.cairn.info/search.php?WhatU=(%20auteur%20contains%20(DANIEL%20ZAGURY))&Auteur=&doc=N_RFP_664_1195.htm&ID_ARTICLE=RFP_664_1195&
DEBUT=#HIA_1 où d'autres cas encore sont présentés de façon très intéressante. Autrement dit une réflexion préalable eu égard à laquelle la réponse législative apparaît jusqu'à présent un pâle palliatif inadapté vu que le plus grand talent ne saurait peindre une aquarelle délicate avec un pieu ou encore édifier une haute tour à l'aide d'un petit escabeau !
«Apparemment, il n’y avait rien de tel chez Julien [ c'est le nom du psychopathe]. Ce qu’il m’a transmis jusqu’à la nausée, au bord du malaise physique, c’est son calme, sa tranquillité, sa froideur et sa délectation face à mon désarroi.
En sortant de la prison, j’avais éprouvé le besoin de téléphoner dans l’urgence à mes amis, de partager mon effroi et de me rassurer. À l’impact traumatique intime devait s’ajouter un peu plus tard le traumatisme professionnel. Je fus désavoué par d’autres experts et ce qui était hélas prévisible se produisit : Julien tua à l’intérieur même de la prison, faute d’avoir reçu les soins psychiatriques dont il relevait à l’évidence. Il fut jugé dans une cage de verre et la justice ne m’en parut pas grandie.»
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 juin 2008 à 11:05
Sous un pseudo : un ami cloué sur un fauteuil roulant depuis l'enfance m'avait expliqué le plaisir qu'il éprouvait à poster ses points de vue, ou entretenir des relations amicales virtuelles avec le monde entier. Il y a une forme d'égalitarisme dans l'anonymat sur internet, chacun peut bloguer, s'exprimer derrière un pseudo, seul sera pris en compte son écrit. Peu de personnes feraient l'effort pour tendre l'oreille devant un tétraplégique qui met plus de temps pour s'exprimer, une personne obèse attirerait l'attention sur son poids au lieu de sa parfaite maîtrise des enjeux mondiaux, une blonde aux faux airs de Goldie Hawn discutant du conflit en Irak susciterait les ricanements, un Malien au fort accent diminuerait son discours sur l'état des prisons en France. Alors, derrière un pseudo il est loisible à chacun d'adresser son point de vue. Et, à moins d'appartenir à la clique présidentielle, ou d'être marié au Président pour bénéficier de larges tribunes médiatiques, la portée des commentaires des anonymes restera confidentielle.
Rédigé par : SR | 23 juin 2008 à 10:00
@SR
Bravo pour la clarté, la pertinence et la modestie dissimulées derrière l'anonymat. Pour ma part, je préfère lire des commentaires intelligents signés d'initiales plus ou moins anonymes plutôt que l'expression d'egos en mal de reconnaissance (sauf s'ils sont intelligents, cela va de soi). Ce n'est pas le nom qui fait la valeur du commentaire mais le contenu !
Rédigé par : dan | 23 juin 2008 à 09:21
Luc Ferry aussi ! C'est une blague ? Vous imaginez d'autres types venir nous dire "vous m'avez oublié sur la liste" des amants de la Première dame de France ?
"... on parlerait de sexualité non maîtrisée chez les pauvres", SR vous m'avez fait bien rire car changer de cadre socio-économique est une excellente idée. Cela nous fait revenir sur terre et vous avez fait paf dans la bulle médiatique qui s'envole dès qu'apparaît une Cécilia ou une Carla. (N'oublions qu'on est déjà dans un remake où on analyse avec sérieux les CV de ses dames...)
Un pseudonyme ne change rien à la qualité de l'analyse. On a le droit (et quelques raisons justifiées pour certains) de faire ce choix. Tout en ayant donné sa véritable identité à notre hôte, ce qui est la moindre des choses. Par ailleurs, je ne connais pas Aïssa Lacheb-Boukachache, donc qu'il signe de son nom ou d'un autre, cela ne changera rien pour moi.
Mon intuition me dit qu'il pourrait y avoir pour certains quelques vanités à être publiés sur ce blog et c'est vrai alors que d'y signer ses posts de son nom prend une certaine importance. Mais l'essentiel de ce blog, c'est quand même le billet de PB.
Rédigé par : Bulle | 23 juin 2008 à 08:38
Voici comment Claude Imbert, dans son éditorial du Point de cette semaine, dit les choses : "Les élites échouent à passionner le populaire, à faire boire un âne qui n'a pas soif..." Ainsi, pour lui, le peuple est un ramassis d'ânes. Il le signe de son nom au bas de son édito. Sacré Imbert, va ! Et les élites, qui sont-elles ? Carla Sarkozy sans doute ou ce désopilant "philosophe" Luc Ferry qui dit à la presse, sans sourciller, comme à son habitude, la mine grave et profonde des agrégés qui savent des choses, au sujet de la désormais dame du président : "Moi, j'étais entre Fabius et Mick Jagger..." Tout de même, Carla, pardonnez-moi mais il faut vraiment être au bout du désespoir pour se taper Luc Ferry... Si j'étais une femme, moi, jamais je n'en prendrais, il me ferait trop peur avec son air terriblement sec et allongé. Qu'est-ce qui n'allait plus à ce moment ? Pardonnez mon indiscrétion. Libération est un bon journal ; ils me font toujours des papiers relativement corrects quand je publie un livre, même quand je débloque ; je n'en dirai pas de mal, ni de Bernard-Henry Lévy, ni de Rotschild les propriétaires ni surtout de Carla car ce sont les amis proches de Nicolas... N'empêche, Luc Ferry, faut vraiment avoir envie... Diantre ! Comment a-t-elle fait ? J'emprunterai dès sa sortie à la bibliothèque municipale votre album, soyez-en sûre, madame, et en ferai une critique objective et élogieuse, comme tout le monde. On en parlera durant tout l'été et au-delà... Ah, ces ânes qu'on n'arrive pas à faire boire...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 22 juin 2008 à 22:17
@surcouf
Les bêtas et les hypocrites sont bien ceux et celles qui attablés à la terrasse d'un café ont acheté pour 1,20 euros Libération avec en couverture Carla Bruni. Laurent Joffrin n'aurait pas misé sur elle il y a six mois, préférant à l'automne dernier mettre en Une Cécilia Sarkozy en pleine tourmente des grèves et des manifestations. Le journalisme a pris un virage désastreux capitalisant sur l'effet immédiat de scoops au détriment de la qualité des articles.
Carla Bruni était au creux de la vague, elle avait accepté une énième fois de poser nue pour Vogue, les photos n'étaient pas particulièrement esthétiques, le magazine sorti en octobre n'avait pas augmenté les ventes du groupe Conde Nast. Mais une ballade à euro Disney en compagnie du président qui ressemble étrangement à un personnage de bande dessinée, a subitement remis en lumière Carla Bruni qui peinait à vendre son dernier album.
Et la jalousie n'emporte pas les esprits raisonnables devant des séances de botox qui figent un visage, le rendant inexpressif et artificiellement souriant.
En moins d'un an, dans la vie du Président et celle des Français, un nombre impressionnant de femmes ont circulé à l'Elysée pour valoriser l'aspect viril de l'homme. En pleine polémique sur les tests ADN, Nicolas Sarkozy présentait les filles de Cécilia Sarkozy comme les siennes, les soeurs Fouquet's ainsi qualifiées étaient l'objet de toute les attentions médiatiques. Ensuite, pour affirmer les minorités visibles, Rachida Dati a surgi, réussissant à s'extraire de l'influence des grands frères pour s'imposer à la Chancellerie, pour le plus grand bonheur de la maison Dior fournisseur officiel de la première dame de la justice. Et à l'automne, grâce à l'entremise de la marieuse Jacques Séguéla un speed dating a fait se rencontrer Carla Bruni et Nicolas Sarkozy.
Il y a quelques années pour suivre les aventures amoureuses de Carla Bruni il suffisait de feuilleter un magazine féminin qui à chaque numéro rajoutait un nom à la longue liste de la dame. Pour chaque nouvelle rencontre, un style : avec Vincent Pérez acteur c'était la dolce vita, avec Arno Klarsfeld avocat en rollers c'était Paris New-York every week, avec Donald Trump c'était Las Vegas exciting, avec Laurent Fabius c'était ? (bonne question).
Et puis est arrivé Raphael Enthoven le père de son fils, l'histoire a dépassé les magazines féminins, car ce n'était pas banal, Carla Bruni avait séduit le fils de son amant d'alors Jean-Paul Enthoven. Comme tout cela se passait dans les milieux bourgeois on pouvait retenir l'aspect rocambolesque voire bovaryen de la situation. Mais cette histoire transposée dans une cité ouvrière du nord ferait les délices d'une émission de Jean-Luc Delarue, son côté social serait débattu, on parlerait de sexualité non maîtrisée chez les pauvres.
Rédigé par : SR | 22 juin 2008 à 20:05
J'ai été correct avec vous en vous donnant un ressenti que je ne suis pas le seul à avoir. En réponse, vous me prêtez des intentions de notoriété et autres vanités que je n'ai pas. Je vais donc être plus clair avec vous et le débat sera clos: Quant à ces sujets graves, taisez-vous ou alors assumez votre opposition, signez de votre nom ou vous êtes un lâche. Point barre. Rien ne justifie qu'on se terre pour couiner comme une taupe ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 22 juin 2008 à 19:48
"Ce n'est donc pas pour jeter artificiellement un pavé dans l'entretien que je regrette seulement la critique de la "voix" de Ségolène Royal. "Elle ne dit rien" à Carla Sarkozy."
J'avais dans l'idée au départ d'ajouter mon grain de sel au piquant de votre ironie maiaiais, j'ai entendu depuis la voix de Me Pathelin qui nous l'a jouée velours sans pour sa part avoir jamais eu besoin de recourir aux leçons d'aucun coach, aussi vais-je finalement laisser de même Dame Corneille à son fromage...
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 juin 2008 à 19:10
Il y a un an, tous les journaux nous "vendaient" Cécilia Sarkozy... Il y avait autant de couvertures (retouchées) que pour Carla Bruni aujourd'hui (moins retouchées peut-être). Et nous voilà à commenter les propos de la nouvelle fausse ingénue de l'Elysée comme si c'était une interview politique ! On y découvre au moins son obsession du mot "cerveau". Il y a peu de temps, elle nous apprenait que NS en avait quatre ou cinq irrigués... Maintenant certains n'en ont que la moitié. Des minus quoi, notre grand Président, lui, en a plus que les autres... Rien de plus intéressant sur la place de Paris en ce moment ?
Un sondage nous a appris récemment qu'une majorité de Français sont satisfaits de la présence de Carla Bruni. Et que fera la com de l'Elysée quand les Français ne seront plus satisfaits ?
Rédigé par : Bulle | 22 juin 2008 à 18:18
@SR
Seriez-vous jaloux, jalouse de la plastique de la dame ?
Votre ire n'est point justifiée.
Cachez-moi ce sein que je ne saurais voir, tout cela est bien dépassé.
Selon vous, parce qu'on a un beau cul on ne peut pas dire quelque chose d'intelligent ?
Dérisoires sont vos propos !
Une république de courtisans ? Quand cela fut-il autrement dans les siècles passés ?
Les cercles des pouvoirs sont forcément des cercles d'influence. Ne jouez pas les bêtas et les hypocrites.
Vous n'aimez pas le président et sa femme c'est votre droit le plus absolu mais au moins soyez poli sinon respectueux.
L'insulte n'a jamais donné de valeur ajoutée aux paroles proférées.
Rédigé par : Surcouf | 22 juin 2008 à 17:28
@ AISSA
JE SUIS D'ACCORD AVEC VOUS. JE LIS SUR CE BLOG DES COMMENTAIRES REMARQUABLES QUI DONNENT ENVIE DE RETENIR LE NOM DE LEUR AUTEUR. ALORS POURQUOI TANT DE CHICHIS ?
SANS COMPTER QUE QUAND ON VEUT LES CITER ON NE SE SOUVIENT PLUS QUI EST QUI.
DUVAL UZAN
Rédigé par : Duval Uzan | 22 juin 2008 à 15:56
@Aïssa Lacheb-Boukachache
Je vous laisse à votre désir d'être reconnu, lu et apprécié. Nous savons tout de vous, votre métier, votre passé, vos antécédents judiciaires, vos centres d'intérêt, même le lieu géographique de votre résidence. Pour ma part, intervenir sous des initiales suffit à ma compréhension de l'intérêt de poster un point de vue. Se faire connaître peut être flatteur pour celui ou celle qui se révèle en distillant une part de sa vie privée à chaque intervention, la distance dans l'anonymat est préférable pour d'autres. Chacun fonctionne comme il l'entend. De même qu'en signant de son propre nom cela ne porte pas plus loin que le blog, à moins d'épouser dans les six mois Nicolas Sarkozy adepte du speed wedding pour devenir la nouvelle star des médias et faire la Une de Libération !
Rédigé par : SR | 22 juin 2008 à 15:08
Bonjour
Je trouve cet interview tout à fait oiseuse, surtout quand l’auteur des gouvernements invisibles en est l’instigateur. On ne peut qu’être en manque après la publicité qui lui fut faite.
Mais comme toujours « Libération » excelle dans le montage de photos tout à fait abjectes comme celle de sa première page. On y lit « je dois me protéger » ????
On ne peut enfreindre ainsi les lois de l’hospitalité.
Je n’ai vu dans cette interview que de la superficialité et aucune profondeur.Mais fallait-il en trouver ??
Il est vrai que je n’ai lu que ce qui était diffusé sur internet.
Vous devriez faire don de quelques-uns de vos billets pour élever le niveau de « Libération »
Par contre je suis d’accord pour la voix de Ségolène. Je pense en effet que Mme Royal doit travailler sa voix.
On ne peut pas parler de projet politique avec une voix de petite fille. Le contenu s’y perd.
Elle a fait quelques progrès depuis sa campagne présidentielle, mais il lui reste beaucoup à faire. Je suis sûre que ses conseillers le lui ont déjà dit.
Pour finir, une petite citation de Laurent Joffrin : « Les intérêts du gouvernement invisible ne sont pas la seule aune de l’histoire. Aujourd’hui ce qui manque surtout, c’est la volonté. Pour retrouver leur influence, les politiques doivent d’abord le vouloir. Pour que, du gouvernement invisible le pouvoir revienne au gouvernement visible, il faut une volonté. Nous ne devons pas lire le destin des hommes dans le ciel factice des marchés. Nous devons l’écrire dans le grand livre de la raison ».
Pardonnez moi, mais j’ai envie de dire ainsi soit-il !
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 22 juin 2008 à 15:00
@sr
Votre texte est juste mais il ne porte pas. Personne n'accorde la moindre importance à qui signe son propos d'un vague pseudonyme ou d'initiales. C'est dommage que vous interveniez ainsi quand dans le même temps ce que vous écrivez est ce qu'il fallait écrire. Si le dit est important, la manifestation réelle de celui ou celle qui le signe l'est davantage ; même, c'est elle qui lui donne corps et tout son sens. C'est en toute amitié que je vous écris cela, croyez-le. Vous vous cachez derrière des initiales pour dénoncer certaines choses et certaines personnes. Ainsi, vous craindriez d'être vu(e), connu(e) et/ ou reconnu(e). Quel crédit accorder à qui a peur ainsi quand bien même on ne saurait rien ajouter de substantiel à son propos ? Comme de nombreux autres, par cette attitude d'anonymat vous gâchez tout et ce et ceux dont vous dénoncez alors les vices en sort et sortent chaque fois plus vertueux et grandis. Quand ils s'expriment, eux, ils ne sont pas anonymes, ils ne se cachent pas. Vous venez de poster au vent, ayez-en conscience ; ils en ricanent encore si tant est que cela les a accaparé rien qu'un peu. Tout ce que vous venez d'écrire, les gens même les plus humbles ne l'ignorent pas, pensez-y, même s'ils ne savent ni ne peuvent pas tous l'exprimer. Ce qu'ils veulent qui leur fera dire qu'ils ne sont pas irrémédiablement abandonnés de ceux qui savent et peuvent est de connaître qui l'écrit ou le dit. Autrement on s'éloigne dramatiquement de la démocratie et tous les possibles destructeurs deviennent alors l'unique issue.
Salutations.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 22 juin 2008 à 12:33
J'ai beaucoup aimé, merci pour votre ironie !!
J'entendais dernièrement des "Français" déclarer d'elle qu'avec son palmarès, elle n'avait pu qu'épouser un Président... ! ........... temps.... ??? (fin du commentaire)
Cela me rappelle un repas, il y a quelques années maintenant, où assise à côté d'un élu local d'une petite ville de RDA, (septuagénaire ?? je ne saurais dire) j'essayais courtoisement d'entamer ce qui aurait dû être une conversation. A chacune de mes tentatives ce dernier me répondait : "Ich bin SPD !"... !
Mon accent belge certainement !!
Rédigé par : Marie | 22 juin 2008 à 09:32
Nous sommes dans une République de courtisans et les hommes dominant les médias ont perdu leurs cerveaux (paraît que les hommes brillants en ont quatre ou cinq selon l'esprit de l'ancienne reine des podiums). Je trouve inquiétant cette servilité des hommes censés représentés les contre pouvoirs qui succombent devant une entreprise Carla Bruni botoxée qui agit en service commandée.
Je trouve les journalistes niais et piteux devant la machine Carla Bruni qui a commencé sa carrière avec un scandale : avoir posé les seins nues à la sortie d'un hôtel aux bras de Mick Jagger. Depuis le 6 mai 2007, on propose au peuple français du spectacle et des courtisans pour animer le show, et le contrat liant un ex mannequin sulfureux adepte de la polyandrie à son président de mari fonctionne à merveille. Elle fait la Une de Libération ! Il y a moins de six mois, elle était has been, son dernier album No promises n'avait pas marché, aussi était-elle retournée à son premier métier : le nu qui fait scandale, et son dernier shooting où on la voit nue lascive en cuissardes Cesare Paccioti a fait les délices des magazines à sensation. Depuis, cette série de photos est interdite de diffusions, quelle hypocrisie, suffit de ressortir les anciens Vogue pour conclure à l'instinct exhibitionniste et calculée de la dame.
Il en faut peu aux hommes pour perdre leur sang-froid et leur raison, au point de justifier leurs commentaires qui sont une confession : la pauvre est assignée à une modestie intellectuelle !!!
Mon c.. ! Tout est calcul. Une paire de fesses, une voix cassée, le cheveu en bataille, un air détaché, cette allure aristocratique qui permet une liberté de ton, un Laurent Joffrin faux-cul et servile, et des acheteurs de Libé qui s'émerveillent devant cette superficialité en profondeur.
Rédigé par : SR | 22 juin 2008 à 08:31