La lumière éblouit. Elle fascine ou exaspère. On la déteste ou on l'adore. On rêve de se tenir près d'elle et de profiter de ses rayons ou on n'a envie que de la réduire.
Bernard-Henri Lévy, le roi, est nu depuis sa tribune dans le Monde sur la Géorgie où le moins averti des lecteurs ne pouvait que percevoir l'imposture, la falsification. La lumière dans laquelle baigne cet essayiste - et l'ombre qu'il a su créer pour les autres qui ne l'aiment pas - a égaré même ce prestigieux quotidien qui va devoir se résoudre à examiner le fond de ce que lui proposera maintenant son illustre auxiliaire. La vérité ne sera plus cultivée comme en passant, en accessoire inutile et presque importun, mais deviendra le coeur du sujet.
La lumière qui a trop longtemps protégé - c'est le site de 20 minutes qui, après Rue 89, a révélé l'entourloupe dénoncée aussi par le Canard enchaîné - pousse au pire si on désire profaner son apparente pureté. En effet, c'est ce même site qui nous apprend que Laurence Ferrari a décidé d'assigner Lyon Mag pour violation de sa vie privée.
Cette nouvelle, à elle seule, ne constituerait pas une information bouleversante, même si elle concerne la nouvelle et brillante présentatrice du journal de TF1. Ce n'est pas non plus le fait que Laurence Ferrari réclame 40 000 euros de dommages intérêts qui surprend. On aurait préféré un euro mais son avocate a du lui déconseiller cette modestie peu judiciaire !
Ce qui frappe, c'est la nature même du préjudice qui a été gravement causé à Laurence Ferrari. Le père de celle-ci, Gratien Ferrari, dans une interview à Lyon Mag, entre autres considérations, révèle que son épouse - donc la mère de la journaliste - s'est suicidée. Laurence Ferrari ne s'était jamais exprimée sur ce douloureux sujet et évidemment avait toujours caché cette détresse intime.
Sans contester la véracité de cette impudique annonce faite par son père, elle décide d'assigner la publication qui a recueilli l'infamie. Car tout de même, on peut être un partisan farouche de la liberté d'expression et estimer pourtant qu'il y a des secrets ne relevant ni de la carrière ni d'une trajectoire personnelle qui l'expliquerait, et qui ne devraient jamais être divulgués. Ils ont en effet un lien si fort, si mystérieux, si impalpable avec l'être qui les abrite comme un trésor ou comme une souffrance qu'ils n'appartiennent qu'à lui et sont étrangers par essence à la grossièreté médiatique. J'ai éprouvé la même sensation d'intolérable intrusion quand un anonyme a photographié Ségolène Royal en prière en Italie - et Paris Match a accepté cette peu ragoûtante contribution !
Mais le comble réside à mon sens dans l'argumentation développée en réplique par le directeur de Lyon Mag, Philippe Brunet-Leconte, qui a justifié l'inadmissible en affirmant que "les interviews que Laurence Ferrari a accordées aux médias pour faire la promotion de son JT donnent une image d'elle-même très "clean", très lisse, très convenue au fond". Autrement dit, il était nécessaire de "casser" cette apparence, qui ne plaisait pas à Lyon Mag, en y instillant du traumatisme, de la réminiscence mélancolique, en répudiant le silence de la principale intéressée, en tenant pour rien son obstinée, délicate et compréhensible discrétion ! Cette grâce, paraît-il "trop lisse", il convenait de la blesser, ce côté "trop clean", il méritait d'être sali, cette personnalité "très convenue", il convenait de lui montrer ce qu'était la vraie vie : celle où les secrets enfouis au fond de soi DOIVENT être exposés à tous vents et à toutes curiosités.
Ce que peut-être elle avait réussi à assumer, à surmonter en pactisant avec le silence va être, au moins un temps, mis en miettes, en pièces. Ce n'est pas rien.
Après tout, pour une telle dévastation, si aigrement justifiée, 40 000 euros, c'est bien peu. Quel est le prix d'une paix déchirée, d'une tragédie remise à l'ordre du jour, en pleine lumière, d'un malheur ressuscité ?
Laurence Ferrari a l'habitude de faire des procès !! Qu'elle ait été blessée par les révélations de son père faites à ce journal je le conçois, c'était très intime en effet, mais qu'elle s'en prenne à son père, profiter de cette interview pour encore réclamer de l'argent me choque !
Rédigé par : shauna | 02 février 2009 à 20:37
Je ne comprends pas. Tant qu'à faire un procès, Laurence Ferrari devrait attaquer son père. Le journal n'a pas fouillé les poubelles: il a interrogé Ferrari père qui s'est exprimé librement.
Les journaux français se plient déjà à cette servile et détestable habitude de soumettre leurs interviews à relecture avant publication. Vont-ils devoir, désormais, se livrer à des recherches généalogiques, et recueillir l'accord de toute la parentèle à la moindre interview?
Sur le plan humain, je trouve le geste de Laurence Ferrari détestable. Elle agit comme si elle était seule propriétaire de la mémoire de sa mère. En portant plainte contre le journal, elle prétend bâillonner son père par la bande ; elle revendique le droit de lui interdire de parler de sa propre femme comme il l'entend.
C'est oublier qu'elle ne serait pas là si son père et sa mère ne s'étaient pas rencontrés.
Son père, dans cette affaire, a bien entendu préséance sur sa fille. Cette évidence a désormais disparu dans notre société vouée au jeunisme, au refus de la transmission et au rejet de l'héritage.
Ajoutez à cela le poids médiatique de la dame, qui se permet d'en user pour dicter à son propre géniteur ce qu'il a le droit de dire ou non sur l'un des événements les plus douloureux de sa vie.
Enfin, il est grotesque, sur un plan moral comme judiciaire, de prétendre que c'est porter atteinte à l'honneur de quelqu'un que de rapporter son suicide.
C'était le cas quand la France était une société catholique. Mais cette époque est désormais révolue. Les mêmes qui brocardent le pape et la religion (pas la musulmane, hein...) ne se privent pas de se servir dans le dogme en kit, quand ça les arrange.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 septembre 2008 à 19:39
@Aïssa : Le Goncourt à Angot. C'est une contrepèterie non ?
Il en est de la notoriété de la famille Ferrari, comme de celle de Mme Angot : je sais qui sont ces personnes sans même les avoir entendues ou lues. Le simple fait d'en parler les érige progressivement en notables.
Le fait médiatique rapporté par P. Bilger, ne serait-il pas une tentative du père de conserver sa notabilité en se racontant aux médias, faisant payer le prix fort à sa fille, en mettant au grand jour ce qu'habituellement on garde devers soi ?
Rédigé par : Madame de F. | 31 août 2008 à 16:38
@g
"Ces personnages ne sont pas anodins et révéler ces faits n'a pas le même sens que d'informer que ma concierge a eu comme amant mon boulanger."
Tant que votre concierge n'abuse pas de ses bonnes relations avec votre boulanger pour l'inciter à mettre les restes des poubelles de votre immeuble dans les croissants qu'il s'empressera de me vendre : "Voilà voilà", histoire de se marrer un bon coup, en effet pas de quoi fouetter un chat ni même deux !
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 août 2008 à 10:47
@g
Monsieur -ou madame- "g" dont on ne peut que "goûter" puis vomir l'anonymat lâche quand il se targue de dénoncer et de s'offusquer de choses publiques et/ou privées, croyez-vous, jurez-le, main droite et tralala, que le fait de refuser, comme le fit Christine Angot avec une énergie décuplée qui force l'admiration, ses fesses -et le reste- au Président de la République, soit un gage d'indépendance et -il est interdit de rire- de liberté ?... Ne soyez pas odieux, je vous prie, madame ou monsieur "g", avec les femmes qui réussissent ; oubliez-vous donc l'aloi, le bon ?... A moins qu'il vous fut moins pénible ni scandaleux d'apprendre (c'est une hypothèse, je souligne, pour appuyer ma démonstration) qu'un sieur PDDA ou sieur Masure auraient fait en leur temps des choses coquines avec notre suprême élu sa Majesté François puis sa Majesté Nicolas et que l'indépendance et la liberté de l'information qui vous sont chères se virent alors se mouvoir à reculons... Quand c'est une femme, elle est toujours coupable, n'est-ce pas ? Vous le pensez... Si nous n'étions point chez un hôte à qui répugne le parler -a fortiori l'écrit- mauvais, j'aurais, soyez-en sûr, madame ou monsieur "g", écrit à votre intention ceci : Grand con ou petite conne !
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 30 août 2008 à 18:21
Ah, je vois que l'atteinte à la privée et son dédommagement ne sont pas nouveaux concernant Laurence Ferrari.
Wikipédia nous apprend en effet qu'«en décembre 2007, Laurence Ferrari a porté plainte 'pour atteinte à la vie privée et droit à l’image ' contre les journaux Metro (condamné à 5 000 euros de dommages et intérêts) et Closer (condamné à 12 000 euros de dommages et intérêts) qui avaient consacré des articles à une rumeur de liaison avec le président de la République française Nicolas Sarkozy évoquée par le tabloïd britannique Daily Mail.»
Mais bon, Laurence Ferrari n'était pas davantage Letizia Ortiz Rocasolano que le Napoléon de Carla n'était Felipe Juan Pablo Alfonso de Todos los Santos de Borbón y Grecia, la relation des seconds étant pour sa part restée secrète deux ans !
Ceci étant et comme plus tard pour Carla, la presse était déjà dans le comparatif à son propos: http://www.dailymail.co.uk/news/article-496163/Flirting-France-Newly-divorced-Sarkozys-close-loving-relationship-blonde-TV-star-low-cut-blouse.html
Si on calcule bien, 5 000€+12 000€, ça fait 17 000€
La demande étant maintenant de 40 000€, cela permet un peu de comprendre le chiffrage du préjudice en tant qu'il placerait l'amour maternel très haut au-dessus des amours éphémères, et tient sans doute compte également du salaire de la dame.
Mais après tout pourquoi la presse récidive-t-elle puisqu'elle sait que la dame ne plaisante pas avec l'étalage de son intimité morale si en revanche elle pose en short et même Toplessness sur la plage [l'image en a été supprimée en tant qu'image bien que figurant toujours dans le forum très tendancieux de référence (doctissimo) quand on clique sur le catalogue d'images Google de la dame].
Certes, il y a d'illustres précédents dans le domaine de l'art.
Notamment cette vierge à l'enfant dont le modèle était dit-on Agnès Sorel : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e7/Fouquet_Madonna.jpg .
La peinture toutefois n'est pas la photographie et présentant les mêmes attributs ne donne cependant pas à voir la même chose!
Peut-être qu'après tout la nouvelle Star du 20h de TF1 envisage de faire don d'éventuels dommages et intérêts à l'association "SOS Villages d'enfants" qu'elle parraine ainsi qu'à "La Rose Marie Claire" l'évènement caritatif mis en place par le groupe Marie-Claire avec le concours de l'Unicef ainsi que de la pléiade d'animatrices télé que sont Claire Chazal, Marie Drucker, Tina Kieffer, Béatrice Schönberg et Mélissa Theuriau, "dans le but d'aider les jeunes filles défavorisées dans le monde à accéder à l’éducation", et évènement qui se déroule depuis 2006 dans le courant de la 1ère quinzaine de mars et qui fut lancé par Michel Drucker à l'occasion d'un "Vivement dimanche prochain" au travers un reportage édifiant qui m'a cependant donné à penser que ce que nous concevons par "éducation" et structure éducative n'était peut-être nécessairement ce qui est le plus souhaitable et le plus susceptible de se révéler profitable à l'ensemble des jeunes personnes en question. Maintenant, avec un don de 40 000€ à une structure indigène à comptabilité contrôlée, peut-être serait-il possible d'agir vraiment intelligemment notamment en aidant les mères, et non pas en aidant une association qui tend à s'occuper de leur filles sans elles!
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 août 2008 à 15:58
Monsieur Bilger vous ne parlez que du suicide de la maman de madame Ferrari et vous criez à l'infamie que de pouvoir révéler ce grand secret et cette grande douleur.
Mais au fond de la poubelle vous oubliez que le papa de Madame Ferrari révèle à la presse que sa fille Ferrari fut maîtresse de Monsieur Sarkozy.
C'est une interview et la liberté est de pouvoir imprimer ce qui est dit, même si cela peut déranger.
La liberté dérange.
La maitresse de Monsieur Sarkozy en pôle position pour l'information.
Le scandale c'est celui-ci monsieur Bilger.
Et que le bon peuple sache à quelle sauce il est manipulé est la tâche du journalisme.
La liberté passe par là monsieur Bilger.
Ces personnages ne sont pas anodins et révéler ces faits n'a pas le même sens que d'informer que ma concierge a eu comme amant mon boulanger.
Quant au suicide de la maman ......... 13000 suicidés en France par an.
Pour ma part aucune honte à se suicider, seulement une grande souffrance.
Rédigé par : g | 30 août 2008 à 14:21
Ah ? Il faudrait pleurer sur le sort de Laurence ? Elle veut 40 000 euros pour réparer le préjudice ? Alors que dans le cas d'agressions sexuelles, ça tourne autour de 4 000 euros. Le préjudice subi est sûrement bien plus grand que le fait que l'on sache que la mère de lolo s'est suicidée, ce dont je me fiche complètement d'ailleurs.
Rédigé par : Julien | 29 août 2008 à 23:08
M.Bilger, Mme Ferrari ne devrait-elle pas vous attaquer pour le même motif qu'elle le fait à l'encontre de Lyon Mag ? Vous relatez bien ici des informations concernant sa vie privée ?
Rédigé par : Zigomar | 29 août 2008 à 22:42
@Jean-Dominique Reffait,
Ma modeste intelligence est à peine rassasiée après la lecture de votre "puissant" commentaire, toutefois, je ne peux qu'applaudir et ajouter ceci : combien vous avez raison !
Sur ce, je retourne à mes "devoirs" de vacances !
Rédigé par : Marie | 29 août 2008 à 21:06
Bonjour,
Je suis tout à fait d'accord avec Monsieur Bilger. J'ajouterai que le père peut porter plainte pour abus de faiblesse, car il a été utilisé et manipulé.
On doit dire aux personnes que l'on interview : " TOUT CE QUE VOUS DITES PEUT SE RETOURNER CONTRE VOUS".
Je me souviens que Le Pen avant d'accepter une interview avait fait écrire à l'intervieweur une lettre recommandé de s'engager à ne point publier l'entretien...
Enfin cette affaire repose encore le problème de la CHIFFRABILITE du préjudice en justice, qui est synonyme de gravité de l'infraction.
Il y a de l'irréparable, mais saisir la justice c'est déjà avouer le réparable puisque le préjudice doit être chiffré.
On pourrait peut-être inventer quelque chose comme "préjudice irréparable" à la place du franc symbolique.
Je trouve tout à fait abject de qualifier de "sale" le suicide de quelqu'un, car c'est ce qui est dit même si c'est dit en anglais pour faire "clean" justement, mais ça ne passe pas.
Je suis contente que vous preniez sa défense malgré votre faible pour PPDA.
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 29 août 2008 à 19:41
Je n'ignore pas l'attente profonde qui ne cesse d'enfler, je sais que vous tous n'y tenez plus et qu'après tant de commentaires, il faut disposer enfin de l'information capitale, la seule qui vaille en l'occurrence, celle qui nous permettra de discerner dans le futur médiatique entre Lolo et Laurence Ferrari, cette information, vous le savez, c'est mon avis, le mien, à moi-même, ma mienne opinion qui rassasie vos intelligences. Eh bien, je vous la livre, telle quelle, prête à mobiliser vos neurones :
Je m'en fous, mais alors, qu'est-ce que je m'en fous !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 29 août 2008 à 17:20
Le père de LF n'a pas d'obligation de réserve, le magistrat me semble-t-il, si, surtout s'il prend publiquement position sur une procédure qui n'est pas jugée, au risque d'influencer ses collègues chargés de statuer en toute objectivité et non de régler des comptes...
Rédigé par : lecteurlyonmag | 28 août 2008 à 23:50
Mais vous n'avez pas l'air de craindre que Laurence Ferrari vous assigne à votre tour pour violation de sa vie privée. Si j'étais elle, je ne m'en priverais pas.
Entièrement d'accord avec PeopleoupasPeople
Rédigé par : Claire | 28 août 2008 à 23:03
"Le Goncourt à Angot !"
Le "G", ici, est salvateur, cher Aïssa !
Rédigé par : sbriglia | 28 août 2008 à 22:39
Ferrari en piste !!
A défaut de la C Cactus, enseigneur Cactus, un tractoriste italien s'est reconverti dans l'automobile... Une jolie verte (assortie à vos cactus) que vous pouvez découvrir et admirer sur le site suivant :
Gallardo SE - Verde
Juste un détail : 70 litres de carburant aux Emirats Arabes Unis coûtent un euro et soixante-six centimes ! Aucune erreur !
Rédigé par : Marie @Cactus sans Cactus | 28 août 2008 à 22:21
Voilà un sujet intéressant : "si un député-maire n'a plus le droit de l'ouvrir ! Alors, attention aux autres !!!
Attendons la décision du juge !
Un haut magistrat s'attaque à Lyon-Mag !!
C'est qui, c'est qui, c'est qui ???
C'est monsieur Bilger à la une de Lyon-Mag !!
http://www.lyonmag.com/article/8522/Ferrari--un-haut-magistrat-
sattaque-a-Lyon-Mag
L'interview du papa de Laurence Ferrari n'est pas inintéressant non plus. Peut-être qu'après tout ce monsieur n'a pas apprécié de voir sa fille faire la "une" de certains journaux, même anglais, lorsqu'il était question d'une idylle avec un certain "prince qu'on sort" !...
Il exprime bien ce qu'il veut dire :
"...C’est d’ailleurs souvent Laurence qui cherchait la bagarre...
"...Souvent elle me disait : “Papa, tu ne vas pas mettre ce pantalon-là, ça ne te va pas du tout.” Et je devais aller me changer. Même chose avec ses sœurs. Quand Emmanuelle s’est mariée, Laurence était tellement apprêtée que c’est elle qui avait l’air de la mariée. Du coup, elles sont allées dans les buissons et elles ont échangé leurs tenues !
"...elle est opportuniste et elle n’a jamais laissé passer sa chance.
"...Alors que TF1 c’est autre chose... C’est une vraie reconnaissance. Même si certains racontent qu’elle a été nommée à ce poste parce que c’est la poule de Sarkozy.
"...Mais les gens oublient de dire que si elle a réussi, ce n’est pas avec ses fesses, mais parce qu’elle a beaucoup travaillé et qu’elle s’est accrochée."
"Dans son numéro de juillet, Lyon Mag donnait la parole à son père, Gratien Ferrari, qui racontait sa fille et notamment ses années lyonnaises avant son départ à Paris. Une interview qui n’a pas plu à Laurence Ferrari, puisqu'elle vient d’assigner Lyon Mag devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour atteinte à la vie privée en réclamant 40 000 euros de dommages et intérêts. Selon son avocate, le père de la nouvelle présentatrice de TF1 aurait dû lui demander son autorisation avant de parler de sa fille..."
http://www.lyonmag.com/article/8494/Laurence-Ferrari-attaque-Lyon-
Mag
A quand une nouvelle loi pour interdire aux parents de parler de leurs enfants ???
Rédigé par : Marie | 28 août 2008 à 22:10
BHL is so désopilant !... C'est le seul "philosophe" au monde capable de dénicher un Amérindien Cherokee antisémite, au fin fond du Montana, dans les montagnes, près des Inuits... Il n'y en avait qu'un, dans tout l'univers ; BHL l'a trouvé, démasqué et dénoncé au monde... (Cf. "Américan vertigo"). Si après ça, sa petite randonnée avec cet éditeur Hertlzog d'une crédibilité à mourir de rire et le petit Glucksmann le fils à son papa (je suppose) "ancien nouveau philosophe" lui aussi, en Géorgie asiatique, ne convainc pas... Mais qu'est-ce qu'il te faut, ô populace (dixit Imbert) ?! Heureusement qu'on se marre quand même... La vie intellectuelle française serait encore plus triste sans ces iconoclastes, plus triste comme le visage ravagé porteur de toutes les souffrances du monde de Glucksmann, le père cette fois... Le Goncourt à Angot ! Le Goncourt à Angot ! Le Goncourt à Angot ! J'irai manifester, seul s'il le faut, devant chez Drouant, avec cette pancarte... On verra si Decoin me repoussera, tout gros qu'il est ... La suite, j'ai pas dit : "Il poussa un soupir de dépit, se retourna sur le lit et me dit d'un air de regret infini pour moi : "Dommage, je voulais te montrer ma technique..." ... Sodomie, on aura compris... Mais la Christine défendit tant et si bien ses fesses que le manant finit par renoncer et rejeta les draps en maugréant : Crénom! crénom!... Puis il alla se brosser les dents pendant que Christine rhabillée d'un solide survêtement prenait des notes pour son roman...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 août 2008 à 21:12
Avec tout le respect que j'ai pour vous, Monsieur, je ne comprends absolument pas que vous puissiez soutenir L.F. qui, il me semble, a de sérieux problèmes à régler avec son papa... MAIS en profite au passage pour réclamer "une certaine somme" ? ou... une "somme certaine" ? qui me semble indécente. Mais ne doit-on pas régler ses comptes en famille ?
Rédigé par : monik | 28 août 2008 à 19:41
@ peopleoupaspeople
Monsieur s'appelle Philippe Bilger ; il apprécie la liberté d'expression, d'abord la sienne car c'est son blog et l'expression de ses commentateurs y compris sans doute la vôtre.
Je ne prends pas sa défense ; il a une plume suffisamment fine pour le faire lui-même.
Mais je vous trouve quelque peu injuste.
Sans rancune.
Rédigé par : mike | 28 août 2008 à 19:39
Tout comme sbriglia, je reste dubitatif sur ces poursuites.
Une fille peut-elle s'opposer à la libre expression d'un père sur sa vie conjugale ? Le suicide de sa femme lui appartient, à son histoire, au moins autant qu'à sa fille.
« Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui :
1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
2° En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu'ils s'y soient opposés, alors qu'ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.
» (226-1 Code pénal)
Il est certain que ce fait n'aurait pas été relaté dans Lyon Mag si la fille de la suicidée n'était pas célèbre. En ce sens, certes, Lyon Mag porte, par le truchement de son père, délibérément atteinte à l'intimité de la vie privée de Laurence Ferrari, d'autant plus avec cette idée de « casser » une « image trop lisse ». Voilà pour l'élément moral.
Mais les paroles n'ont pas été volées, si j'ai bien suivi. Son père les a prononcées en son âme et conscience, sachant leur destination. L'élément matériel semble donc faire cruellement défaut.
PeopleouPasPeople,
Vous écrivez que « Monsieur veut une presse libre mais une presse dans laquelle seules les informations non dérangeantes apparaissent ! ». Mais encore ? Pouvez-vous élaborer votre propos ?
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 28 août 2008 à 19:30
Monsieur n'aime pas le déballage sur les stars mais se prétend assez important pour donner son avis sur un sujet qui ne le concerne pas !
Monsieur n'aime pas la médiatisation mais il court après.
Monsieur compare Lyon Mag et Paris Match (presse people) mais n'a jamais lu Lyon Mag !
Monsieur donne son avis sur la rédaction et le déroulement de l'interview mais ne connaît pas leur déroulement ni même son auteur !
Monsieur ne veut pas ébruiter la douleur de Laurence mais revient dessus en long, en large et en travers sur son blog, succombant lui aussi au vice de la médiatisation...
Monsieur veut une presse libre mais une presse dans laquelle seules les informations non dérangeantes apparaissent !
Rédigé par : PeopleouPasPeople | 28 août 2008 à 17:57
J'ai survolé le Monde et flashé au passage ceci :
"Le président Saakashvili, flanqué de son conseiller Daniel Kunnin, écoute mon récit. Nous sommes dans la résidence présidentielle d'Avlabari. Il est 2 heures du matin, mais la noria de ses conseillers fonctionne comme en plein jour. Il est jeune. Très jeune. D'une jeunesse qu'accuse encore l'impatience des gestes, la fièvre du regard, des éclats de rire brusques ou encore cette façon d'enfiler les canettes de Red Bull comme si c'était du Coca-Cola."
Nous apprenons que le jeune et bouillant président boit du Red Bull, cette boisson à propos de laquelle «les conclusions rendues par l'AFSSA en 2003 en ont souligné les « effets neuro-comportementaux indésirables »» mais qui finalement autorisée en France, y porte cependant la mention obligatoire «déconseillé aux enfants et aux femmes enceintes». Ceci dit, entre le red bull qui décoiffe et le coca qui nettoie le vert de gris sur les pièces de monnaie...???!!!
«si Moscou met à ma place un employé de Gazprom, vous serez, vous, les Européens, dépendants à 100% des Russes pour votre approvisionnement en énergie. Et puis, tertio…" Il choisit une pêche dans la corbeille de fruits que son assistante – "ossète", précise-t-il – vient d'apporter.Etc. ..»
Mais il consomme également de simples fruits frais comme les pêches que lui apporte délicatement disposées dans une corbeille, en osier peut-être et peut-être aussi munie d'un joli ruban, une, sans doute, du moins on l'imagine, non moins jolie assistante présidentielle ossète.
«Shrinvali, où des cadavres géorgiens seraient livrés aux porcs et aux chiens.»
Créon sévit donc aussi, encore, toujours, ici, là...
«Et voilà que, tout à coup, apparaît, volant à basse altitude au-dessus des arbres, l'un de ces hélicoptères de combat dont l'arrivée est toujours signe du pire. Et voici que, aussitôt après, ceux qui restent des habitants de Kaspi se retrouvent dans la rue, sur le seuil des maisons, puis, très vite, entassés à dix dans les vieilles Lada – chacun hurlant à qui veut l'entendre et, en particulier, à nos chauffeurs, que les Russes arrivent et qu'il faut fuir. D'abord, nous n'y croyons pas. Nous pensons : le type même, comme avant-hier, de la mauvaise rumeur. Mais, en fait, non. Les chars sont bien là.»
Les Russes eux paraissent investir dans la reconnaissance en hélicoptère, ceci étant, cela ne manque pas de les signaler !
«Est-ce ainsi que doivent se construire l'Europe, la paix et le monde de demain?»
Entre le calumet, le red bull, l'hélicoptère de combat qui vole à basse altitude et les pêches d'une jolie corbeille, je pencherais plutôt, pour ma part, et s'il reste encore des samovars en service, pour une simple tasse de thé infusé, brûlant mais pas trop !
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 août 2008 à 17:24
Bonjour,
Pardonnez-moi mais j'ai du mal à comprendre qu'un journal puisse être attaqué par un tiers sur la base de propos dont la vérité n'est au demeurant pas contestée. Et surtout, en tant que journaliste, je suis inquiète. La réaction naturelle aurait du être éventuellement d'en vouloir au père, mais pas au journal. Si nous risquons maintenant à chaque interview d'être mis en cause non seulement par l'interviewé si les réponses reproduites sont inexactes mais aussi par toute personne qui se sentira dérangée par les propos de l'interview, il n'y a plus d'interview possible ! Cette action judiciaire me paraît aberrante et dangereuse.
Rédigé par : aliocha | 28 août 2008 à 15:49
"Le Monde" part à vau-l'eau ... Ses péripéties structurelles des derniers mois sont dignes de guignol's-band ... BHL est une marque, une publicité ... On ne refuse pas une publicité de ce gabarit quand on est englué depuis des années dans des problèmes de rentabilité ... Ce nom (BHL) fait vendre; alors pourquoi vérifier ...? BHL a des participations dans toute la presse et plus encore; celui qui n'est pas content, il dégage, point barre! Attendons qu'il s'intéresse davantage à Internet et tout le monde sera ficelé en ce web français ... Croire, comme vous l'écrivez, cher PB, que cette mésaventure va changer quoi que ce soit dans la manière du "Monde", fait doucement sourire ... Quand il veut, comme il veut et sans que personne n'y mette jamais son nez, BHL rédige dans "Le Monde" et les autres ... C'est la puissance de l'argent qui fait peut-être gloser en manière de protestation mais dans les faits c'est toujours rampez rompez circulez ... Et qu'on ne me dise pas que je suis excessif. J'ai plus d'estime pour BHL que pour ces innombrables carpettes asservies qui se donnent des airs médiatiques d'indépendance et d'honnêteté intellectuelle ...
Laurence Ferrari. Un secret de polichinelle ... Elle succède à PPDA; sa fille Solenn ... Certains destins tragiques se rejoignent, se croisent, c'est étonnant et mystérieux ... Votre interrogation et votre indignation me laissent perplexe, cependant ... Pourquoi incriminer "Lyon-mag'"? C'est le père de L.Ferrari qui fit cette révélation à ce journal, librement ... Cet homme est libre de dire ce qu'il veut, à ce que je sache, il n'est pas tenu par la discrétion, le secret de sa fille ... "Lyon-mag'" fait son boulot: rendre un entretien. Si donc la journaliste este en justice, la logique veut que ce soit contre son père, non contre le magazine ... Mais est-ce que cela serait recevable devant un tribunal? J'en doute ... Et dans ces conditions, faire condamner ce magazine serait une injustice ... L.Ferrari devrait surmonter cela; on se libère en parlant et en montrant; on souffre en taisant et cachant ... C'est une impasse, on peut n'en jamais sortir, même à reculons ... C'est mon avis.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 août 2008 à 13:43
Réflexion limpide en effet, mais qui ne dit rien sur le principal responsable de l'"affaire" : le père, qui, se soulageant d'un poids, en accable sa propre fille.
Rédigé par : Criticus | 28 août 2008 à 13:29
Bonjour,
Si je vous suis bien, les seules infos dont nous aurions la possibilité de prendre connaissance seraient validées par les sujets eux-mêmes...
Les voyages dans les rédactions US de miss Ferrari seraient OK, mais les confidences de son propre père, non.
Je ne goûte guère ce type de presse, mais quand on souhaite se peopoliser, faudrait en assumer les dérives. Quand on pense à l'immensité du nombre de "vedettes" qui ne comptent que sur leur métier et/ou leur talent...
Bonjour chez vous
Rédigé par : Jean Meyran | 28 août 2008 à 11:41
Mais enfin cette assignation ne tient pas la route, c'est son père majeur qui a donné l'information, qu'elle s'en prenne à ce dernier. C'est ridicule, le père a révélé une histoire qui lui appartient et qui est celle également de sa fille.
Rédigé par : SR | 28 août 2008 à 10:34
Le fautif, inconscient voire stupide me semble, à l'évidence, être le père.
Rien ne l'amenait à faire cette confidence, sinon peut-être le "plaisir" d'être interviewé.
Rédigé par : mike | 28 août 2008 à 10:23
"Ce que peut-être elle avait réussi à assumer, à surmonter en pactisant avec le silence va être, au moins un temps, mis en miettes, en pièces. Ce n'est pas rien."
C'est vrai. Ce n'est pas rien en effet.
"Après tout, pour une telle dévastation, si aigrement justifiée, 40 000 euros, c'est bien peu. Quel est le prix d'une paix déchirée, d'une tragédie remise à l'ordre du jour, en pleine lumière, d'un malheur ressuscité ?"
Il est certaines cruautés mentales en effet qui sont susceptibles de détruire des années d'effort et/ou d'analyses pour assumer traumatismes divers et autres violences, mais il ne faut pas les laisser faire et continuer de se battre. Courage LF et toutes celles et ceux qui ont droit à ce que leur jardin secret dont la souffrance participe, soit respecté. Ceci dit j'ignore comment un avocat peut, pour sa part, chiffrer ça !
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 août 2008 à 10:13
Le titre est excellent... même si je crois que je ne suis pas le mieux placé pour parler.
En revanche, je ne comprends pas quel est l'intérêt de ce magazine à aller chercher ce genre de choses. Si encore, LF avait été condamnée par la justice, j'aurais pu comprendre (et encore...) mais ici, je ne vois pas à quoi sert d'exposer une souffrance passée, sans doute cicatrisée en façade.
Quant à BHL, monsieur, soyez compréhensif, il a épousé une femme qui a le prénom d'une lessive... C'est pas évident...
Bien à vous
sa
Rédigé par : stéphane augendre | 28 août 2008 à 09:59
Je suis d'accord avec nous. Néanmoins...
Il me paraît difficile aussi de reprocher à un magazine, aussi peu ragoûtant soit-il, de publier une interview qu'on lui a accordée.
Ce qui n'enlève rien, bien sûr, à la légitimité du désir de chacun à garder le secret de son intimité.
Le père de Laurence Ferrari n'était pas obligé de donner une interview.
Et il n'était pas obligé de parler du suicide de sa femme.
Mais peut-être avait-il, lui, besoin d'en parler ?
Rédigé par : Thierry | 28 août 2008 à 09:51
Je suis d'accord sur le fait que certains moments de la vie privée ne regardent personne, mais sans parler du contenu de l'interview (qui ne m'intéresse pas, du reste je ne l'ai pas lu), a-t-elle une chance d'aboutir ? Car ce qui est livré dans le journal c'est une interview du père. Père qui peut raconter ce qu'il veut de sa vie et de ses souvenirs. Ce n'est pas un article avec simplement un déballage... Sur le final, il n'y a pas de différence, mais légalement ?
Rédigé par : Largentula | 28 août 2008 à 09:45
"(...) ne pas comprendre l'intérêt des journaux "pipoles" peut être assimilé à un pur snobisme..."
heu, il n'y a rien à comprendre, selon moi, dans l'intérêt des journaux people, et dénigrer ce type de presse ne relève pas du snobisme, mais de l'hygiène.
Rédigé par : Folzebuth | 28 août 2008 à 09:35
...Attendons, avec curiosité, l'analyse des Juges au regard de l'article 226-1 du Code Pénal : je ne suis pas convaincu que le recueil par un journaliste de la confession d'un père (qui ne me paraît pas être "impudique" au demeurant) puisse, par effet de ricochet, porter atteinte à la vie privée d'une tierce personne...
Il faudra beaucoup de talent à son avocate !
Rédigé par : sbriglia | 28 août 2008 à 09:18
Faire les poubelles n'a jamais enrichi la conscience du citoyen ! Quelle était l'utilité sociale d'une aussi triste révélation ? Son auteur se condamne lui-même.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 28 août 2008 à 08:17
BHL récidive... Quelle sera sa peine-plancher ?
Rédigé par : Bulle | 28 août 2008 à 07:45
Bonjour,
C'est un point de vue intéressant. Il constitue d'ailleurs l'axe tout à fait logique d'une réflexion limpide.
Comment comprendre dès lors, que des individus, journalistes au même titre que Laurence Ferrari, s'éloignent à ce point des fondamentaux de la politesse sociétale, développée en quelques mots par Philippe Bilger ?
Certes, ne pas comprendre l'intérêt des journaux "pipoles" peut être assimilé à un pur snobisme... mais ne pas comprendre les exigences primaires d'une vie en société doit constituer un délit.
Rédigé par : Marcellus_Walace | 28 août 2008 à 01:10