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16 août 2008

Commentaires

Xavier Nebout

Il convient de poursuivre ce magnifique débat en lui donnant un autre éclairage.
La différence essentielle entre nazisme et communisme, est que le premier relève de la spiritualité, et l’autre de la politique.
Le nazisme, c’est une volonté de retour à la civilisation indo-européenne dans sa branche germanique avec ses symboles, ses idéaux, son ésotérisme, en somme la nostalgie des origines.

Le communisme, c’est un système politique aux fondements idéologiques qui dérivent tout autant de l’opportunisme que de vagues relations avec des révolutionnaires comme Baboeuf. Opportunisme politique, et surtout opportunisme personnel dans le délire du pouvoir. Le communiste, c’est l’esprit obtus tel qu’on peut encore le voir dans ce débat, où tel attribue 50 millions de morts à Hitler et 10 seulement à Staline ; le même doit encore en être à attribuer le massacre de Katyn aux Allemands.
Les morts faits par le nazisme relèvent de l’accident en ce qu’ils n’y étaient pas indispensables. Sur le principe même de l’isolement des juifs, il n’était pas indispensable ni initialement prévu de les exterminer.

Il en est tout autrement du communisme dans lequel il est essentiel d’extirper l’esprit bourgeois du peuple pour pouvoir lui donner l’élan collectiviste. Partant, l’élimination de tous ceux dont la culture les y rend incompatibles est vitale. Pol Pot a appliqué ce principe dans toute sa pureté.

Or, si le stalinisme a été dénoncé, la diabolisation du nazisme comme interdit à toute réflexion sur le sujet, conduit à l’incompréhension de ce qu’a été l’enthousiasme de neuf Allemands sur 10 dans les années 30 y compris les milieux les plus cultivés. Nous vivons actuellement dans un système totalitaire sur le plan culturel qui est paradoxalement davantage l’apanage des démocraties que des monarchies.
Les juges qui avaient condamné Bruno Gollnisch avant d’être totalement désavoués par la Cour de cassation, n’ont pas grand-chose à envier à des juges staliniens.

Y GUEZENGAR

La comparaison entre Staline et Hitler a été initiée en pleine guerre froide et avait vocation à faire oublier un fait indiscutable : c'est l'URSS de Staline qui avait écrasé l'hydre nazie et non pas les Américains. Dans le même ordre d'idée, il convient de rappeler que si Staline a bien passé un pacte de non agression avec l'Allemagne, ce n'est pas faute d'avoir précédemment cherché l'alliance avec la France et soutenu (seul) les Républicains espagnols en lutte contre le fascisme.
La comparaison de deux assassins de cette envergure invite à chercher les points communs. En réalité, Hitler et Staline présentent trop de points de divergence pour que le rapprochement soit valable. La méthode d'ailleurs est très critiquable, on pourrait tout à fait établir une comparaison entre Staline et Louis XIV qui serait très intéressante, mais aurait-ce de l'intérêt ?
Staline s'est emparé du pouvoir dans un pays rural, arriéré et sans grande base économique. Il laissera à sa mort un pays grandi, industrialisé, doté de l'arme nucléaire, où les hommes et les femmes ont appris à lire et écrire. Hitler, lui, prend le pouvoir dans l'une des plus grandes puissances du temps, un pays industriel, reconnu, ayant une grande tradition culturelle et scientifique. Il laissera un pays ruiné, décrié, occupé. Ce n'est pas la même chose. Si l'on compare les méthodes criminelles, elles sont bien différentes. Staline règne par la Terreur, il agit comme le gangster qu'il a été jeune ; ces choix sont hiératiques, toujours violents, faits de brusques changements. Hitler agit davantage comme un petit fonctionnaire, il définit des catégories humaines, hiérarchise le crime. Ce n'est pas du tout la même chose. Chez Staline tout le monde est potentiellement victime, chez Hitler, les victimes sont clairement identifiées.

Lenor

Ce que je trouve scandaleux, c'est qu'on dit souvent que Staline a fait plus de morts qu'Hitler alors que c'est totalement faux ! Hitler, c'est environ 50 millions de victimes et Staline environ 10. Bref attention au négationnisme historique qui se répand toujours davantage !

Jean-Daniel Piquet


erratum au commentaire du 31 août 2008 : Il est écrit "on peut décompter dans la colonne "Staline" entre 25 et 26 millions de morts causés par l'occupation nazie en Europe...

Il fallait bien sûr lire : "on peut décompter dans la colonne "Hitler"

Aïssa Lacheb-Boukachache

J'aimerais, avec votre permission, placer moi aussi "mon petit" génocide... Oh, pas grand-chose, les grands mots tout de suite, indignée l'éloquence, juste un "petit", j'y tiens, histoire de parler un peu de nous, la France, oui elle, pas besoin d'aller si loin, je sais, ça fait pas très mode, rock'n'roll a contrario Lénine Staline Hitler le Tsar Nicolas Mao le Dong, juste l'écrire quand même quoi, discrètement là, en petit, pas gênant, pardon... mais on faisait fondre les femmes grasses dans les fours à pain pour récupérer leur graisse, authentique, oui oui, vrai, par centaines, on éventrait les grossesses pour pas "qu'ils se reproduisent" c'était le général qui disait ça, on tenait piqués au bout de la baïonnette les foetus et tous les moins de 15 ans, on les faisait tourner, on noyait aussi, frire, ça économisait des balles, surtout en ces temps de pénurie, ça traînait pas, par milliers par milliers par milliers, on faisait même rôtir, certains mangeaient... Ah Staline, Hitler auraient aimé voir ça, dis donc le beau génocide ! Vise ça Joseph ! Mate, reluque Adolf ! on n'a rien inventé !... Ah ces Français, madoué ! toujours en tête du progrès !... Vise le Zédong grand timonier comment qu'ils dépeçaient à la chaîne, tourniquet, bûchers, torticolis, casse-têtes, étrangloirs !... Z'ont tous des rues, des avenues à Paris, leurs génocidaires, des statues, faut pas s'en faire... Révolutionnaires ! Les femmes grasses au four ! Oh, elle est pas mal celle-là, ah ah ! Bernique Stalinhitler ! y'avait un grand tuyau en-dessous qui récupérait les graisses fondues, ça coulait bien les grosses les marmots en surpoids les mémères... Par centaines de milliers ! C'est comme ça que chez nous, y'a pas longtemps, on répandait les Lumières !... VENDEE. Scusez-moi d'avoir dérangé...

Aïssa.

Jean-Daniel Piquet

J'ai lu avec intérêt et attention l'article d'Eric Conan "Hitler et Staline est-ce vraiment comparable ?". Je n'approuve absolument pas l'idée d'ensemble : le comparatisme avec Hitler. Bien sûr le stalinisme fut un système très violent. Les victimes se comptent par millions. La lecture même du dossier, notamment l'encadré "Des victimes par millions" dut-on le recouper avec les informations de l'article, démontre la vanité de cette comparaison. Car enfin "victimes" violence ne donner qu'un aperçu très faible de ce que fut le nazisme : le stade suprême de la violence : la mort. Il est faux de dire que Staline a tué plus de gens qu'Hitler. On peut décompter dans la colonne "Staline" entre 25 et 26 millions de décès causés par l'occupation nazie en Europe entre 1939 et 1945. Mais on est bien loin du compte quand on découvre dans l'autre colonne "Staline" à côté d'un nombre à peu près analogue de déportés (mais dans des conditions tout à fait différentes aux dires même de Nicolas Werth dans ses travaux précédents avec entrées et sorties régulières, un chiffre de 1,3 millions de décès entre 1921 et 1953 (1 million d'exécutions et 300.000 décès de koulaks en 1932-1933 ; chiffre sans doute à minorer en raison de la prise en compte dans cette comptabilité de la période léniniste. On doit bien sûr y ajouter les 4 millions d'Ukrainiens dont parle dans l'article Nicolas Werth pour qualifier la famine qu'ils subirent de "génocide" soit 5. 300.000 morts assurés.
Si Hitler fut bien pire que Staline c'est autant parce qu'il détruisit des races entières (Juifs, Tziganes, Slaves) que parce qu'il assassina quatre à cinq fois plus de gens.
Dernier point : si Jean-Marie Colombani contesta le bien-fondé du comparatisme à la sortie du livre noir ce n'est pas seulement en se limitant aux "intentions". Il rappelle que les puissances occidentales, démocratiques, régies par une économie de marché, France et Etats-Unis commirent des forfaits en Indochine, Algérie, au Cambodge et au Laos assez comparables.

Surcouf

Hitler, Staline, certes mais dans la grande échelle de l'horreur n'oublions pas Mao.

Lorsqu'enfin le système chinois aura explosé, car toutes les dictatures explosent un jour ou l'autre sous leur propres contradictions, on pourra analyser ce que furent le maoïsme et ses séquelles.

Irnerius

Pourrait-on m'expliquer ce qu'est le "stalinisme" ? Pour moi, il s'agit d'une énorme supercherie idéologique. Dans mon souvenir, "stalinisme" est un concept politique apparu dans les années 60 en URSS pour dénoncer les crimes commis par le Maréchal Staline à l'encontre de milliers de communistes irréprochables (les autres, réactionnaires anti-soviétiques en tous genres, ayant mérité leur sort). Autrement dit, la notion de "stalinisme" est un outil commode pour absoudre l'expérience révolutionnaire soviétique et plus largement le marxisme léninisme, qui demeure saint et irréprochable. Le socialisme bureaucratique comme le marxisme tendance stalinienne doivent être regardés au contraire comme la perversion d'une idée forcément généreuse. L'excommunication de Trotski vaut alors canonisation, quoiqu'il fût l'apôtre de la terreur politique la plus sanglante. On n'imagine pas encenser Röhm parce qu'il ne partageait pas la même conception du national-socialisme que Hitler... Lénine n'a pas eu moins de zèle criminel que Staline, mais il a seulement eu moins de temps... Si l'on recherche la "vision initiale"du "stalinisme", - pour reprendre votre expression, Monsieur l'Avocat général, - je pense qu'on la trouvera chez Lénine. Le "stalinisme" n'étant qu'un "léninisme" en acte ; le "léninisme" un "stalinisme" en puissance. L'utilisation du terme "stalinisme" me semble une concession fâcheuse aux héritiers plus ou moins conscients d'une forme de pensée qui a montré ses effets criminels. Le terme historiquement exact, - mais mal sonnant car utilisé par les anti-communistes d'avant guerre, - est "bolchevisme". Idéologiquement, il s'agit de marxisme-léninisme.

Véronique

Je partage votre enthousiasme au sujet de l’article d’Eric Conan.

C’est un panorama dense et complet qui permet au lecteur de comprendre dans ses composantes géographiques, historiques, idéologiques, les difficultés, les refus, les dénis et les enjeux du devoir de vérité que la Russie de V. Poutine revisite aujourd’hui. Alors que M. Gorbatchev et B. Eltsine avaient clairement défini Staline comme un criminel. Permettant ainsi à des historiens comme Nicolas Werth d’élargir leurs recherches aux archives rendues impossibles.

Nous comprenons également que dès le milieu des années 30 des intellectuels significatifs et importants avaient déjà mis à jour l’essence totalitaire et meurtrière du stalinisme et du nazisme. L’article nous reparle également de ces témoins que l’histoire jettera dans les crocs des deux barbaries, comme ce fut le cas Margarete Buber-Neumann.

"Hitler = Staline ?"

Lionel Jospin refusait l'emploi du trait d'union.

"Il paraît donc aujourd’hui établi, dans la communauté scientifique, que Staline et Hitler ont atteint, chacun de son côté, des seuils tout à fait comparables en termes de déshumanisation » (...) Mais c’est précisément cette comparaison de crimes qui permet – au-delà de toute l’obscénité qu’il y aurait à les hiérarchiser – de différencier des horreurs inassimilables" écrit E. Conan dans Marianne.

En 2003, dans un livre imposant consacré à des photographies du Goulag rassemblées par Tomasz Kiny, photographe et journaliste polonais, Jorge Semprun concluait ainsi sa préface :

"Car il faut comparer, pour établir de façon historique, indiscutable, et l’identité et les différences entre les deux systèmes sociaux totalitaires, le nazisme et le communisme. Il y a identité et il y a altérité, en effet, en ce qui concerne les archipels des Lager nazis et du Goulag stalinien. Les images de ce livre permettent de s’en rendre compte.
Il me semble que la comparaison objective, documentairement fondée, entre les deux systèmes totalitaires, est la dernière étape qui nous reste à franchir pour en finir définitivement avec l’aveuglement occidental relatif au Goulag soviétique."

Jean-Marie

@Jean-Dominique Reffait

La distinction entre l’idéologie originelle et sa traduction criminelle a-t-elle du sens ? Molière nous a fait voir avec Tatuffe ce qu’est l’esprit philistin comme disent les Allemands.

Plus pertinent est de savoir si la bienveillance pour le communisme des intellectuels français à un moment où leur prestige était encore fort a ou n’a pas joué un rôle important dans le massacre et notamment celui de Pol Pot qui fut mis en œuvre par des membres du Parti Communiste Français, rien de moins, il faut s’en souvenir !

A contrario le réveil d’une certaine gauche n’a-t-il pas avec l’Ile de Lumière contribué à atténuer l’aspect mortifère du régime communiste vietnamien, et il faut le porter à l’actif de Kouchner dont je ne suis pourtant pas toujours inconditionnel : vous pouvez voir à ce sujet dans une exposition à Douarnenez un interview de Yves Montand qui vaut mieux qu’une repentance.

Alors Marianne rappelle que « les origines du totalitarisme » d’Hannah Arendt a mis vingt ans à être publié en France : la liberté de penser n’était pas bien en cours dans l’Université française, il semble qu’il en reste des habitudes d’intolérance.

Enfin aussi génial que fut Sartre on peut se demander pourquoi il a bénéficié d’un tel culte, dont se moque Boris Vian dans l’Ecume des Jours. Au fond voilà un homme qui a toujours été ni dedans ni dehors : compagnon de route mais pas communiste, pas collaborateur, mais faisant tout pour rejoindre Paris occupé, y faisant jouer ses pièces, à un moment où d’autres rejoignaient la zone libre puis Londres, une vie confortable de non-engagement.

N’a-t-il pas été idole car son incontestable génie lui a permis de mettre en scène de façon glorieuse l’essence même du philistianisme, canal France, dont on a pu dire que l’esprit politique était d’être rose à l’extérieur, blanc à l’intérieur, mais toujours près du beurre.

PS vous affirmez que le communisme n'induisait pas le goulag? Le communisme, qui sait, mais le bolchevisme on sait.

thalia

Sir,
It is indeed fascinating to read all the commentaries , and the erudite analysis , several key words are repeated , hate, power, contempt . It is perhaps edifying to realise on how easy it is to focus on and condemn the extreme incarnations of monstrosity of the past, whilst all the ‘minor’ monstrosities of daily life are accepted and absorbed without a second thought.

Knowing why all those massacres were allowed to happen in the past , be it the massacre of the Cathars ,the Albanians or the Cambodians , makes no difference to the probability of endless repetition of future massacres with those same key words as a recurring refrain . ,
What a huge difference it would make to the homo sapiens and his history if those three words, hate, power and contempt returned to Pandora’s box.Utopic , I know !

Sincerely T.


Translation: English French
Monsieur,
Il est en effet fascinant de lire tous les commentaires, l'érudition , l'analyse, plusieurs mots clés sont répétés, la haine, le pouvoir, le mépris. Il est peut-être édifiant de réaliser la manière dont il est facile de se concentrer sur et de condamner les incarnations de l'extrême monstruosité du passé, alors que tous les monstruosités «mineur» de la vie quotidienne sont acceptés et absorbée sans une seconde réflexion.

Savoir pourquoi tous ces massacres ont été autorisés à se produire dans le passé, que ce soit le massacre des Cathares, les Albanais ou les Cambodgiens, ne fait aucune différence à la probabilité de répétition sans fin des massacres dans l’avenir avec ces mêmes mots clés récurrents comme un refrain..
Quelle différence énorme cela ferait a l'homo sapiens et son histoire si ces trois mots, la haine, le pouvoir et le mépris retourné à la boite de Pandore.

Utopic je sais !

Aude

@ Laurent Dingli

Merci pour votre brillante analyse !

Aïssa Lacheb-Boukachache

PS/ Dans votre "panthéon" des "Prends l'argent et tire-toi" ou, si vous préférez, "Perdez et vous serez gagnant", vous oubliez Christine (ou Christelle, je ne sais plus) Dutreil, épouse du ci-devant député du mépris à la ville de Reims, que sa boîte, lors d'un mic-mac à n'y rien comprendre du baron Seillière son patron à "Mendel" qui mit même en fureur l'héritière Mendel qui tente actuellement d'ester en justice à ce sujet pour avoir au moins un tout petit peu d'explication (la naïve), a gratifié d'un pot de 8 millions euros net... Comme ça, juste pour le fun, entre ami(es), c'était de la tune de l'entreprise à partager entre "élites" ... Chacun prit sa part sans ciller, l'air grave et satisfait... Le baron, 76 millions euros, quel ventre !... Certes, en regard, c'est des miettes pour madame Dutreuil mais enfin... Si cela ne ressemble pas à un enrichissement sans cause, cela y ressemble drôlement... Mais il est vrai aussi que gagner au loto ressemble tout autant drôlement à un enrichissement sans cause... Donc, la ferme la populace (dixit Imbert) !

Aïssa.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Impressionnante démonstration de L.Dingli. Cependant, je crains fort que les choses soient beaucoup plus simples, hélas... Triviales, en un mot. Souvent, cher PB, on trouve, à votre lecture, les réponses que vous posez discrètement. Le faites-vous à escient ? Tapie, Dutreil, Russo, les autres aussi certainement, tous les autres de ce monde à part... Puis Staline, puis Hitler... Quel rapport ? Le mépris et plus que cela qui s'accumule qui est voué au peuple par certains qui s'érigent ou sont érigés en "élites" et décideurs, qui disent à la populace (dixit Imbert) : "Sois morale" et qui dans le même temps pissent sur cette morale ; une petite classe qui s'accapare toutes les richesses ou presque du pays, qui fait la loi soit en tant que législateur et/ou ministre, soit en commandant à ces derniers, qui s'en affranchit (de cette loi), bref ces gens "importants" qui sont, paraphrasant Céline, suffisamment mauvais pour se donner en exemple... Badiou démasque et dénonce ce à quoi nous assistons en notre pays : le capitalo-parlementarisme. Tout est dit. Quand des peuples entiers se donnent au pire, c'est toujours qu'on préfère la destruction et la mort au mépris... et à la misère aussi. Je l'ai écrit (Cf. L'Eclatement): "La faim est la pire des putains". Jacques Marseille, dans un article, écrivait (à raison) à propos de l'Algérie, ceci : "C'est un pays riche peuplé de pauvres". Qu'il se rassure (ou s'attriste, c'est selon lui), la France aussi. Pendant que certains se gavent à en crever d'indigestion... Les ci-devants que vous désignez, PB, et leurs pareils... D'aucuns m'ont demandé ce que je foutais sur le blog d'un procureur, de la Justice en fait car, je m'en doute, ils assimilent inconsciemment, dans ce cas, l'être et sa fonction. J'ai répondu qu'on y lisait des gens de grande culture mais aussi que j'aimerais faire passer ce message aux gens de loi, aux juges, qu'ils sont -qu'ils en aient conscience ou non- le dernier rempart contre le mépris au peuple. Que s'ils se dévoient et renient par trop -et c'est le cas souvent- ce rôle qui est le leur de dire la justice humaine et d'établir l'égalité sociale, alors ce noble état qui est le leur déjà bien fissuré et souillé de renoncement et trahison laissera le peuple désemparé et plein de haine... Quel Hitler, quel Staline prendront alors les choses en main ?... Je suis de Reims, j'ai vu Dutreil fraîchement élu député de cette ville, je l'ai vu juste après sa défaite aux municipales quelques mois à peine après les législatives... J'étais tout près, c'était juste à côté de son QG électoral du centre-ville... Son visage crispé à l'annonce des résultats puait la haine, littéralement. Il s'est tourné vers son camp, ses collaborateurs et il a eu cette phrase discrète mais que j'ai entendue et d'autres avec moi: "Je m'en fiche; je suis déjà député de tout ça...", joignant le geste à la parole et d'un geste large du bras désignant le centre-ville... "Tout ça" les vingt ou trente mille habitants de ce centre-ville, tout ça... député de TOUT CA ..."... J'étais là pour voir sa tête uniquement ; j'ai vu la tête du mépris... Ses électeurs aujourd'hui en pleurent de haine. Et il n'a toujours pas rendu son mandat et sa députation tellement il leur crache dessus; c'est son autre manière de le leur dire, de le lui dire à ce peuple. Hitler, Staline, naissent là, exactement là...

Aïssa.

Laurent Dingli

Entre le nazisme et le stalinisme, il y a bien plus que des similitudes. Je dirai même qu’il en existe non seulement entre le stalinisme et la nazisme mais aussi entre ce dernier et le communisme. Car, je ne crois pas que le stalinisme ne soit qu’un communisme dévoyé ; c’est le système en lui-même qui est criminogène, comme l’a si souvent répété Jean-François Revel.
Pour ma part, je considère que les deux organisations collectives, qui sont loin d’être identiques, appartiennent toutefois à un schéma de type psychotique. Elles possèdent en effet toutes les caractéristiques de la psychose paranoïde : déni de la réalité ; sentiment de persécution, délire des grandeurs (volonté de créer un homme nouveau, désignation d’un bouc émissaire à éliminer : le Juif des Nazis, le riche et le capitaliste des communistes, etc)… Dans les deux systèmes, l’individu n’est rien, le groupe et son idéal sont tout. Au niveau collectif, ces idéologies apparaissent avec force lors de grandes phases régressives, elles-mêmes dues à une évolution trop rapide et à des bouleversements démographiques, culturels, économiques ou techniques non maîtrisés psychiquement. Pour ce qui concerne le nazisme et le communisme, la Grande Guerre a évidemment joué un rôle de premier plan.
Reste à poser une autre question essentielle : pourquoi le communisme, et en particulier le stalinisme, ont-ils bénéficié de tant de complicité et d’indulgence, notamment en Europe de l’Ouest ? C’est un vaste sujet auquel il est difficile de répondre en quelques lignes. D’une part, cette complaisance reflète les propres illusions idéologiques et psycho-affectives des personnes qui se sont montrées complaisantes à l’égard du communisme.
En 1953, Edouard Herriot a demandé aux députés de l’Assemblée nationale d’observer une minute de silence en l’honneur de Joseph Staline, qui fut pourtant l’un des plus grands criminels de l’histoire, et seuls deux députés ont alors refusé de se lever. Vingt ans plus tôt, le même Edouard Herriot avait considéré, au retour de son voyage en URSS - et alors que l'Ukraine était décimée par la famine et soumis à la terreur bolchevique (six millions de morts) - que l’on y vivait merveilleusement bien... Ce genre d’aveuglement volontaire renseigne davantage sur l’idéal personnel d’Herriot et sur son incapacité à se remettre en cause, que sur la réalité du communisme lui-même. Quant aux autres députés de l’Assemblée nationale de 1953, il faut prendre en compte le contexte historique, les conséquences de la Deuxième Guerre mondiale et le prestige conservé par l’Armée rouge, en dépit de la Guerre froide. Je le répète. Il n’existe pas d’explication unique et il faut étudier tous les mécanismes psychologiques, historiques et sociaux. Pour comprendre l’attachement au communisme d’un individu issu d’un milieu ouvrier français, dans les années trente ou dans l’immédiat après-guerre, il n‘est pas forcément nécessaire de remonter à son enfance. Ici, la tradition, l’identité du groupe, les aspirations sociales, jouent un rôle évident.
Autre exemple. Récemment, un éditeur a déclaré avoir refusé le manuscrit "Les Bienveillantes" de Jonathan Littell sous prétexte que ce dernier effectuait bien trop de parallèles entre le communisme et le nazisme. Or cette appréciation nous renseigne davantage sur la subjectivité de cet éditeur d'origine juive que sur la réalité des faits historiques.
Cet attachement est donc déterminé par une série de critères qu‘il serait abusif de simplifier. Mais pour ne retenir que le domaine psychique, le communisme et le nazisme reflètent selon moi une phase très archaïque de l’évolution individuelle, une sorte de paradis où la mère et l’enfant vivaient sans aucun conflit, dans une totale osmose. C’est cet Age d’or que le communisme, héritier direct des mouvements chrétiens millénaristes, comme du jacobinisme terroriste, a tenté d’imposer par la force. Mais comme les nostalgiques de ce système sont incapables de comprendre les raisons profondes de leur attachement, et donc de les remettre en cause, ils s’appliquent à séparer le stalinisme du communisme, c’est-à-dire l’idéologie de sa réalisation criminelle : le communisme, idée formidable, n’aurait pas fonctionné, non pas parce qu’il était fondé sur une négation de la réalité, mais parce qu’il aurait été mal appliqué. Les psychanalystes et les psychiatres connaissent bien ces mécanismes d‘évitement visant à conserver les bénéfices secondaires de l‘individu ou ceux du groupe. J’ai entendu un jour Roger Hanin, le célèbre beau-frère du président Mitterrand, employer ce type d’argument en comparant le communisme au christianisme : ce n’est pas parce que ce dernier s’était dévoyé pendant les croisades ou l’Inquisition, disait-il en substance, que le christianisme était à rejeter. Certes, mais le christianisme a survécu à l’épreuve de la réalité pendant vingt siècles tandis que le communisme s’est effondré au milieu de ses crimes après moins de quatre-vingts ans de barbarie (vingt-cinq millions de morts pour la seule URSS en un peu plus de trente ans). Enfin, si les grandes religions monothéistes sont loin d’être étrangères au schéma psychotique et si le lien de parenté entre christianisme et socialisme a été maintes fois affirmé, ces religions ont su toutefois s’adapter à des réalités complexes et répondre à certaines attentes profondes de l’être humain, notamment dans sa relation avec la mort. Contrairement à la plupart des gens, je considère que les organisations collectives de type psychotique constituent l’un des moteurs de l’histoire, non pas parce qu’elles sont restées figées, mais au contraire, et paradoxalement, parce qu’elles ont su se dénaturer, s’assouplir et perdre en quelque sorte ce qui était leur force (pathologique) d’origine. Nous l’avons observé jadis avec le christianisme ; nous le constatons aujourd’hui avec l’Islam : ces grands systèmes peuvent à tout moment générer une régression psychotique en raison de leur évolution mal maîtrisée. L'on ne doit pas s'imaginer par ailleurs qu'il existerait une sorte d'étanchéité entre la psychose collective et un prétendu état social "normal", la porosité, la fluidité étant au contraire de règle. Toute société porte en elle ce type de régression de manière latente, mais ses mécanismes de régulation interne sont infiniment variables. En somme, il faut s’affranchir des jugements de valeur pour essayer de comprendre. Plutôt que de se demander lequel, du communisme ou du nazisme, est le pire des deux, il faut peut-être se poser la question suivante : pourquoi une modification de l’environnement (au sens large) a-t-elle suscité de telles réponses collectives de la part d’un peuple donné à un moment donné de son histoire ? C’est en termes d’adaptation et d‘inadaptation que nous pourrons sans doute mieux percevoir le problème. Dans ce cadre, la réflexion peut faire appel, non seulement à l’histoire, à la géographie, à l’économie ou à la psychanalyse, mais aussi aux progrès récents de l’éthologie et des neurosciences. Il nous reste encore bien des choses à comprendre sur les économies psychiques collectives et le rôle joué par la pathologie dans les organisations humaines depuis l‘aube de l‘histoire.

Catherine JACOB

Passionnant ce Hors-série d'août-septembre 2008 qui nous présente une collection de versions courtes sur le même sujet et quelques autres sous l'égide d'un savoir non qui n'aurait pas dans de sens dans l'absolu, autrement dit sans le savoir de ce à quoi a contrario le non dit oui.

Donc pas d'article d'Eric Conan, en revanche des articles de Jean-Jacques Marie (spécialiste de l'URSS ; rare texte inédit de ce numéro), Annette Wieviorka (CNRS), François Bédarida (CNRS) , Jean-François Soulet (Toulouse le Mirail), rassemblé autour de la thématique "En lutte contre le totalitarisme" et que clôt un article qui sonne comme une réponse à votre billet "Hortefeux les prend au feu !" et qui est intitulé "Le feu aux écoles, le feu aux châteaux", mais une version abrégée cependant d'un entretien de Jean Nicolas (Paris VII) avec Michel Winock (l'Histoire n°308).

Du coup je m'apprête à lire également Le Monde diplomatique d'août-septembre 2008, bimestriel n°100 portant sur un siècle russe de Lénine à Poutine, la reconstitution de Metz dans le spécial Gaule romaine du Point n°1874 du jeudi 14 août ; l'invention de la démocratie avec le siècle de Périclès (Hors-série Nouvel Obs n°69) qui fait de la pub pour son nouveau site Bibli Obs, ainsi que Le Marianne n°591 du 16 au 22 août qui nous apprend en annexe du nouveau désordre mondial, que "inconsciemment, j'aurais (je = Carla Sarkozy) tendance à m'imaginer (me = Carla Sarkozy toujours) en Jackie Kennedy qu'en, par ex., Mme de Gaulle." Allons bon !

En regard de Carla dans un tailleur violet années 60, Roselyne dans la tenue de ville des athlètes, français bien sûr, aux JO, se prépare à disputer la finale Sécu avec la Mutualité française ! Bien, bien !

Je crois que c'était Véronique qui avait déjà attiré notre attention sur l'allure Jackie de la précédente Mme Sarkozy à l'occasion du 14 juillet 2007, ce me semble, elle me dira si je me trompe.

"Tout ce qui est important est répété" disait l'historien Ernest Labrousse cité par Jean Nicolas cherchant à analyser "l'évènement rebellionnaire" qui se produit lorsque le seuil de tolérance a été franchi !

Plus simplement dans le cas CC Jackie ( Cécilia/Carla = Jackie), ce qui doit nous interpeller ce n'est pas tant l'identité du modèle d'élégance recherché, c'est surtout que s'il aime les bateaux, a priori le président n'est pourtant pas un armateur, lequel prononcé à la façon des me'veilleuses et des inc'oyables qui élidaient le 'r' de Révolution, risquerait de nous installer dans l'équivoque quant à l'époque Jackie devant être considérée !

Polochon

Sur la "chasse à l'argent", je vous conseille de lire sur le site du Monde dans la rubrique Témoignages, la réponse de nombreux jeunes à la question : "Vous entrez sur le marché du travail, êtes-vous confrontés à la précarité ?" Edifiant !
Certains se goinfrent, d'autres galèrent.
Staline = Hitler ? et vice versa
Je pense que les millions de victimes n'ont de toute façon pas eu le choix de leur bourreau mais au nombre de victimes, Staline emporte de loin la médaille d'or.
Ces deux fléaux n'ont pas encore été éradiqués, malheureusement, mais c'est bien que l'on puisse les comparer et que la chape de plomb imposée par le PCF disparaisse en même temps d'ailleurs que celui-ci.
Cependant, quand je lis chez un de vos commentateurs "Le bolchévisme ..... détruit la démocratie initialement sublimée par le communisme", je suis très inquiet que l'on puisse encore penser que le communisme a sublimé la démocratie ou alors faut-il comprendre qu'il l'a volatilisée (un des sens de sublimer) ?

Marc

Je profite de la qualité des commentateurs pour poser une petite question.
Dans son "Discours sur le colonialisme", Aimé Césaire voit Hitler comme l'aboutissement d'un racisme ordinaire européen, dont les crimes furent précédés par ceux commis lors des colonisations.

Il tend à démontrer que si Hitler est devenu un symbole du Mal, contrairement à ses "précurseurs" colonisateurs, ce ne serait pas seulement par l'ampleur et la systématisation de ses crimes qui, d'après lui, exemples à l'appui, seraient comparables à ceux commis dans les colonies, mais parce qu'il aurait appliqué son projet raciste en Europe même, sur des "civilisés" et non sur des "sauvages".

Dans un registre économique, il affirme, toujours dans son discours, que Hitler est l'aboutissement mécanique du capitalisme, suivant les motivations qui déjà légitimèrent les colonisations.

Qu'en pensez-vous au regard de ce débat ?

Jean-Dominique Reffait

Quel immense sujet !
Le questionnement que vous évoquez est biaisé, non pas par vous, mais par ceux qui entretiennent la possibilité d'une comparaison au détriment de la rigueur intellectuelle.

Le stalinisme ne peut être comparé qu'à l'hitlérisme, tandis que le nazisme n'est comparable qu'au bolchévisme. La confusion entretenue compare les causes aux effets, les principes et les pratiques. En rétablissant la géométrie correcte du questionnement, nous parvenons alors à des résultats sensiblement différents que ceux que vous relatez.

Nazisme et bolchévisme sont des systèmes théoriques déterminant la nature des sociétés dans lesquelles ils s'installent. Ils sont tous deux des déclinaisons de systèmes plus généraux, le fascisme et le communisme, tous deux ayant une ramification commune, le socialisme, et qui ont divergé sur la nature nationale ou internationale de l'idéologie. Généalogie incomplète et rapidement brossée mais indispensable à rappeler.

Si le fascisme et le communisme diffèrent dans la vision économique, l'un faisant une place à la propriété privée tandis que l'autre l'abolit et dans l'humanisme qu'ils invoquent (nationaliste ou internationaliste), ils se retrouvent sur de nombreux points : le totalitarisme (conçu non péjorativement : est totalitaire un régime qui prétend résoudre toutes les questions d'une société dans un système global qui est l'Etat), la dissolution des classes sociales (l'un par la fusion des classes dans le corporatisme, l'autre par la dictature d'une classe sur les autres).

Le nazisme dévie du fascisme en ce sens qu'il privatise l'Etat au profit du parti unique : police, armée et emblème du parti remplacent les institutions de l'Etat. L'Etat n'est plus protecteur de tous, le racisme devient théorie de l'Etat.
Le bolchévisme dévie du communisme en ce sens qu'il radicalise le collectivisme et qu'il détruit la démocratie initialement sublimée par le communisme.

L'hitlérisme est une pratique du nazisme, comme le stalinisme est une pratique du bolchévisme. La bonne question est de savoir si la nazisme sans Hitler aurait été moins meurtrier que le bolchévisme sans Staline.
Force est de constater qu'Hitler a été fidèle au nazisme, que l'élimination des races inférieures s'inscrivait dans la généalogie idéologique du nazisme et que sans Hitler, le nazisme n'aurait pas été moins raciste, sans que l'on puisse évidemment deviner quels auraient été les moyens de la politique raciste. En revanche, il n'est pas douteux que Staline, sans toucher aux institutions bolcheviques, a introduit une pratique personnelle qui n'est pas induite par l'idéologie bolchevique, puisque l'histoire nous montre un bolchevisme avant et après Staline.

Je sens bien la tentation actuelle de renvoyer finalement chacun aux époques où les choix étaient impossibles entre le mal et le mal : il s'agit d'une posture idéologique qui n'est pas juste historiquement. Le nazisme portait en lui la hiérarchie des races et l'élimination des juifs (sous une forme qui n'aurait peut-être pas été l'extermination sans Hitler) tandis que le bolchevisme ne portait pas en lui le goulag.

Je ne peux enfin pas adhérer - et vous non plus d'ailleurs - à votre conclusion : "La morale, elle, ne distingue pas entre les crimes." Allons bon, Philippe, à quoi servez-vous donc alors ? Bien sûr que la morale distingue entre les crimes, c'est presque sa raison d'être.

pollicarpe

La comparaison n'a pas toujours été possible (et est encore difficile) en raison de considérations politiques et partisanes.

Il n'est pas inintéressant de noter qu'elle devient possible avec les effondrements électoraux successifs du Parti communiste. Mais elle peut encore être difficile car l'héritage communiste est susceptible d'être récupéré, en des termes politiques.

Thalia

« La morale, elle, ne distingue pas entre les crimes ».

Sir ,
Your words as usual hit a sensitive spot , without any undue lack of pudeur , members of my family were victims of Stalins totalitarian enthusiasm, and at times it seems offensive when there is debate of an intellectual nature about the degree of horror perpetrated by Stalin or Hitler , no amount of historical analysis or armchair reasoning can establish an hierarchy of monstrosity, Germany has made a mea culpa, thus one can respect the attitude of successive German leaders , however as far as I am aware the massive deportations and the deaths of hundreds of thousands of Eastern Europeans and ex USSR citizens seems still to be a somewhat taboo subject , this is yet again a continuation of the real politique . It must also seem offensive to all the other survivors of ethnic cleansing of very recent times when their cries of help went unnoticed which were and are in most cases ignored by the world population in general.

Are the democratically elected government heads still too concerned with economic and territorial considerations to notice that only defeated murdering dictators are sent before judges whereas reigning murdering dictators are received with open arms and red carpets.
Where is the politician who can be called a just , where is the voice of true reason , there was one golden voice amongst the forked tongues , that of Mandela .
Sincerely T.

Monsieur
Vos mots comme d'habitude a frappé un point sensible, sans trop de manque de pudeur, les membres de ma famille ont été victimes du enthousiasme totalitaire , de Staline et parfois il me semble offensive quand il ya un débat de nature intellectuelle sur le degré d'horreur perpétrée par Staline ou Hitler, aucun quantité de l'analyse historique ou raisonnement de fauteuil peut établir une hiérarchie de la monstruosité, l'Allemagne a fait une mea culpa, donc il y a un respect de l'attitude des dirigeants successifs allemand, mais pour autant que je suis conscient des déportations massives et la mort de centaines de milliers d'Européens de l'Est et ex-URSS citoyens semble être encore un peu tabou, il s'agit encore une fois une poursuite de la réal politique. Il doit également paraître offensant pour tous les autres survivants du nettoyage ethnique très récent,lors de leurs appels d'aide est passé inaperçu qui étaient et sont dans la plupart des cas ignorés par la population mondiale en général.

Sont les démocratiquement élus chefs de gouvernement encore trop concernés par des considérations économique et territoriale de noter que seulement les dictateurs meurtriers vaincu sont envoyés devant les juges alors que sont reçus à bras ouverts et tapis rouge. dictateurs meurtriers en pouvoir .
Où est l'homme politique qui peut être appelé un juste, où est la voix de la vraie raison, il y avait une voix d'or parmi les langues fourchues, cela de Mandela.

Sincerely T.

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