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05 septembre 2008

Commentaires

Cactus à Georges

Laissez moi revenir sur votre chute :
"Depuis le début de cette polémique, je songe à la femme de César. Celui-ci, pour la sauvegarde de son honneur, n'avait même pas supporté qu'elle puisse être soupçonnée.
C'était aux temps antiques."

D'accord avec vous concernant l'honneur de nos jours : ne nous reste souvent que le droit au bras donneur ; de ce bras à mon regretté Brassens il n'y a qu'un " faut pas ! " que je vais franchir tel un rubis con con :
Je ne puis m'empécher de repenser à la femme d'Hector , du coup , moi ( Ce n'était pas la femme d'Honoré, Ni celle de Désiré Ni celle de Théophile, Encore moins la femme de Nestor Non, c'était la femme d'Hector. ...)
!

Jean-Dominique Reffait

La femme de César étant offerte à poil au regard du monde entier, je ne comprends même pas l'étonnement de tout ce qui était archi-prévisible avant l'élection présidentielle.

Ayant averti par deux fois la police municipale que le chien de mon voisin venait faire ses crottes dans mon jardin sans que jamais n'advint la moindre intervention du GIGN pour me débarrasser du cabot, je pense légitime de limoger le préfet de Seine-et-Marne.

Le disque de Carla Bruni ne s'étant vendu qu'à 80000 exemplaires, j'estime raisonnable de virer Patrick de Carolis pour cet intolérable manquement.

Le scooter de mon fils ayant été endommagé par une innommable voiture de marque Volkswagen Golf, je recommande l'inscription des propriétaires de ces véhicules au fichier Edvige comme susceptibles de troubler l'ordre public à Neuilly.

César est mort et les barbares nous gouvernent.

Marie

En l'an de grâce 1112 le comte de Montmirail et son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulsés en Corse en l'an 2008... l'enchanteur Sarkozibius va leur permettre de se défaire d'un terrible sort...

Mais où est donc passé Jean Réno ?

"Les Visiteurs en Corse - IIIème"

Catherine JACOB

@Marie
La mère de Socrate était en effet une 'Maieutria', et son digne fils un 'Maieutikos' autrement dit un expert en 'Maieutikon' ou encore 'Maieia' (art de la délivrance de ce dont la femme ou l'esprit, mais souvent n'est-ce pas la même chose, n'est-il pas? sont prêts d'accoucher). Toutefois ne nous y trompons pas, ce dont la 'Maieutria' était également spécialiste c'était dans l'art de discerner la viabilité de l'enfant (le ranimer, pas le ranimer, un débat toujours d'actualité), sachant que les Grecs avaient une notion de la viabilité quelque peu plus sévère. Se fondant sur cette spécialité annexe, Socrate explique à Théétête, mais je n'ai présentement pas le passage exact en mémoire, comment il transposait également cet art du discernement à la qualité du 'savoir'/'idées' dont l'esprit était grâce à ses soins, accouché. Théétête étant bien évidemment un jeune homme dont il était aisé de pressentir qu'il était susceptible d'accoucher de merveilleuses idées. (Je résume) Car si d'aventure le 'Maieuma' (nouveau-né) laissait discerner une parfaite idiotie, il ne fallait pas hésiter à l'abandonner. A partir de là il y a tout un parallèle en l'idée reconnue 'bonne' et le nouveau-né apte à être reconnu pour fils ( ce que ne fut pas par ex. Œdipe, le futur parricide victime de la coutume d'exposition aux bêtes sauvages mais en définitive sauvé).

Ceci étant, le terme de 'mère' est porteur d'un intéressant double-sens. Maia, la mère, (selon le cas, également grand-mère, nourrice, accoucheuse) désigne en effet une espèce de crabe. Or le crabe n'est-ce pas ce crustacé muni d'une paire d'énormes pinces coupantes, telle l'accoucheuse, grand-mère etc.. qui s'apprête à couper le cordon ?
Autrement dit encore, la mère, la nourrice, le philosophe l'expert donc contrairement au novice, c'est aussi 'qui sait couper le cordon' (ex. une certaine lecture possible de l'épisode d' Alcibiade) pour permettre au (disciple_nouveau-né/idée) une fois accouché(e-s) de vivre leur propre vie. L'inverse, le trop d'amour sous ses diverses formes, ne serait-ce pas ce qui alimentera sans doute, une sorte de vampirisation dans les deux sens.

@sbriglia
L'exclamation, sous forme de point ou sous toute autre forme exprime un sentiment vif et subit, de douleur, de joie, d'admiration, de surprise etc... autrement dit relativement à ce qui précède. D'où nous pouvons conclure que PB laisse transparaître dans ses billets une nature probablement très impliquée dans l'expression de sa libre opinion.

Catherine JACOB

@sbriglia
"Grammatici certant.. (ça, c'est pour CJ !)"

Inter se multam certant ; Sed alibi certant quis gubernaret.

ROUTA VILLANOVA

Monsieur Bilger,

Ce fait divers, qui, comme vous le dites fort justement "se calmera", ne saurait masquer les frustrations, les malentendus,les déficits démocratiques ou naissent les désamours et les faux portraits. Dans cette affaire on a beaucoup parlé de Clavier et de M.Sarkozy. Du fond de l'affaire très peu, on parle d'indépendantistes alors que ce ne sont pour la plupart d'entre eux que des patriotes. Le vent de l'histoire des autres a toujours déchiré la paix sur les rivages de la Corse, or la paix ne vit bien que dans la justice, vous en serez d'accord. Cette affaire, comme celles de Mrs Reno, Séguéla, Sulitzer à Bonifaziu est révélatrice du malaise multi séculaire et de "l'imagina rubata" que nous vivons depuis Ponte Novu.
L'affaire Clavier confirme les relations très affectives de notre Président avec la Corse. ( Donne di Vicu e' di Guagnu, donne ribelli )
"Ils l'ont tellement voulue, elle est à eux, bien à eux. Ne vous taisez pas, prenez-les par la main. La leur, est inscrite sur dans les chiffres et les statistiques et la une des journaux. La nôtre, est gravée sur les pierres des fontaines, sur nos églises et dans les mains de nos paysans, elle n'accuse pas, ne demande rien, n'exclut rien.
Elle accompagne cette petite fille sur le chemin de l'école, un cartable à la main et des rêves plein les yeux. Ne vous taisez pas, prenez-les par la main, un jour, un jour c'est certain, les hommes auront la force d'une poignée de lumière. Il y a toujours des hommes debout, il y a toujours une âme qui ne suit pas les autres. Ce jour-là, nous leur promettons une fête, des fleurs, pour l'amour de nos Mères"
Ce texte est de Jean-François Bernardini, il n'exclut personne, ne quémande rien.
C'est vrai, elle est à eux, bien à eux, il l'ont tellement voulue !
Monsieur Rossi est corse, il sait, il est dépositaire de "l'alma". D'où, probablement sa réussite et sa clairvoyance sur sa Terre.
Lorsque, l'année passée, quelques imbéciles ont saccagé et mis le feu à notre Parlement Corse, personne, parmi les hauts fonctionnaires et magistrats n'a été déplacé.
Ainsi va la République des copains et la Magistrature d'influence. Lascia te corre ! C'est français.

Didier ROUTA VILLANOVA

Madame de F.

Avec cette péripétie, la dimension d'acteur de monsieur Clavier s'efface au profit de la qualité d' "ami de". Pas sûr qu'il y gagne au change.

Surcouf

Monsieur Ogier je ne peux que vous donner entièrement raison et notamment sur le fait que ciblant monsieur Clavier les "manifestants" visait le chef de l'Etat et ceci bassement car ils s'en sont pris à un tiers.
Comme toujours nos "corsicaillons" ont fait preuve d'un grand courage.
Ces gens font preuve d'une lâcheté sans nom depuis des années. Ils sont tout bonnement écœurants.
Je ne connais pas les dessous de l'histoire qui a entraîné la mutation aussi je m'abstiendrai de la commenter sur le fond.
Néanmoins voilà un haut fonctionnaire qui se retrouve dans un beau bureau place Beauvau, à l'Igpn.
Vous parlez d'une punition, d'une sanction.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Savoir qui a mis Rachida enceinte est une information capitale pour l'avenir des Institutions voire de la nation ; la preuve : toute la presse en parle, télé, radio, pas un média qui ne s'interroge et interroge bruyamment... C'est autre chose que les fesses d'Angot dont l'agrégé de Lettres et critique de livres devant l'Eternel Christophe Onot-dit-Biot, chef à la Culture au Point, nous disait hier, sans rire, ton docte et mine grave, chez Picouly à la télé, que nous étions là en face d'une oeuvre majeure de la littérature mondiale, un chef-d'oeuvre inoubliable, des siècles et des siècles... Il a même lu un extrait, l'essence, la quintessence, Victor Hugo en porte-jarretelle, mieux que Stendhal, George Sand poubelle à côté... On sous-estime donc l'enjeu ; c'est essentiel pour l'Europe même, vu que l'ex patron de l'UMP espagnole et ex chef du gouvernement de ladite grande Espagne est soupçonné, ce qui donna lieu de sa part à un démenti public cinglant, démenti lui-même aussitôt démenti par toute la presse marocaine ; c'est dire que l'Afrique commence également d'être touchée par cette ténébreuse affaire. Tout le monde (sauf un ou deux, peut-être) a les yeux braqués grands ouvert sur le ventre de la ministre à PB avec au fond de soi cette pensée terrible, douloureuse et angoissante : QUI ? C'est une affaire d'Etat, oui, une affaire d'Etat qui ne dit pas encore son nom... Imaginons que... oui oui ... imaginons que... je n'ose l'écrire... enfin, on m'aura compris... L'El... L'El... L'Elysée, voilà, c'est dit ! Oui, pourquoi pas ? Après tout, Aznar, ne fut-il pas longtemps l'UMP et l'Elysée d'Espagne ? Cette rumeur contre celui-là n'est-elle pas plutôt dirigée contre l'autre ?... Cela devient plus compliqué maintenant de la virer de la place Vendôme, pensez... On en crève d'envie, vous savez, en tous les hauts lieux, elle fait des jaloux qui s'en saignent les doigts de se les mordre... Une femme, comme ces anciennes "jupettes" potiches au gouvernement, vous vous souvenez, fastoche, ont bien servi à amuser la galerie, fini présent, ouste ! un coup de pied aux fesses chacune et déguerpissez du gouvernement, sans préavis... Oh, je m'en souviens, une honte comme elles ont été renvoyées à leurs parents... C'était son tour à Rachida, 18 mois de tête d'affiche, suffit récréation, bien servi, ouste ! coup d'inter-Etat soft, déposée en douceur pour tout ce temps à la mairie du 7ème arrondissement pour pas que cela soit par trop flagrant et violent l'éjection... Mais là, allons, une femme et son bébé, une future mère dont l'enfant est peut-être déjà même un vaste héritier... Qui oserait ? Le peuple se soulèverait... Indignation... On ne traite pas comme ça une maman... Toute la presse féminine et au-delà radicale sur le dos... Devedjian lapidé à Neuilly par les "Chiennes de garde", coups de pierres sur sa tronche de petit avocat tortueux... Hortefeux arraché en public les derniers cheveux qui lui reste... Les impôts brûlés... La tour Vendôme par terre ; à reconstruire encore une fois... La Justice... Et j'en passe... On mésestimait la puissance des Voici, Gloser, Biba et autres "J'attends un bébé"... Plus encore, la portée politique de cette question : QUI ? Si Rachida reste, on saura que le papa n'est pas loin et qu'il fait de la haute politique ; si elle part, on saura que le papa est plutôt, mettons, de la société civile et sans grand intérêt pour la chose publique... Ce n'est pas rien, tout de même, un ministère pareil ; on se doit d'être vigilant...

Aïssa.

Preud'homme Marie, Paule

Je partage entièrement le point de vue ci-dessus exposé par Ogier à savoir que tous les moyens sont bons pour atteindre le président Sarkozy - y compris en s'en prenant sans vergogne à ses plus proches, enfants, parents, amis et relations. Le but recherché étant de le déstabiliser et de le discréditer de toutes façons et quoi qu'il dise ou fasse, soit directement, soit indirectement par le biais de son entourage dont il aurait aussi - selon certains - à assumer la responsabilité et à répondre - personnellement - du moindre de leurs actes.

ogier

Questions : pourquoi est-ce la villa de Christian Clavier qui a été victime de cette opération nationaliste (le président de l'Assemblée corse et propriétaire du lotissement n'a pas été inquiété) ? N'est-ce pas précisément son amitié avec le chef de l'Etat qui lui a valu d'être une cible ? Dans ce cas , n'est-ce pas le chef de l'Etat et à travers lui l'Etat que les nationalistes ont voulu atteindre et est-il normal que le représentant de l'Etat se fasse le complice d'une telle action en laissant faire ? Si l'on cherchait à vous atteindre par le biais d'un de vos amis, laisseriez-vous faire sans réagir ?

Dans tous les cas, si monsieur Clavier avait fait construire une villa aux Bahamas au lieu de payer ses impôts en France, il serait aujourd'hui bien plus tranquille et bien moins vilipendé... à méditer !

Marie

@sbriglia

Socrate disait : "Ma mère était sage-femme, moi j'accouche les esprits... Je ne sais qu'une chose : c'est que je ne sais rien..."

mike

A votre connaissance, Dominique Rossi est-il originaire de cette province apparemment française qu'on appelle la Corse et dont on a pris l'habitude de tout accepter y compris l'inacceptable ?

Thierry SAGARDOYTHO

Vous songez à juste titre à la femme de César tandis que moult commentateurs s'interrogent sur l'homme de Rachida !

sbriglia

"Mais pourquoi donc toutes vos notes (ou presque) sont agrémentées d'un point d'exclamation ?"

Judicieuse remarque...

Madame Jacob aurait-elle sur ce sujet une interprétation psychanalytique à nous sortir de derrière les fagots ?

La frustration, lors des réquisitoires, de ne pas ponctuer ?

La volonté de soutenir l'attention parfois défaillante de certains lecteurs ?

La reproduction du rite matinal "un café !"

Grammatici certant.. (ça,c'est pour CJ !)

Scif

J'ai trouvé ce que vous avez dit dans ce post très juste.

D'ailleurs (pour l'anecdote), il y a une baisse sensible du nombre de candidats à l'ENA cette année...

Aïssa Lacheb-Boukachache

On peut se marrer un peu sur ce blog ou faut toujours qu'on fasse les méchants pas beaux intelligents ?... Mais qui qu'a mis enceinte Rachida Dati ? La presse s'enflamme, la question est sur toutes les lèvres, l'éthique de l'Etat tique, Aznar or not Aznar ?... Les uns disent Aaaaah ministre ! Les autres disent Oooooh 42 ans ! Les pervers disent Muuiiiii célibataire ! Même Le Point met les "i", cinq pages : 1,2,3,4 et 5 !!!!! et les photOlééééé !
Marie-Laure, je vous réponds, avec sa permission : PB, notre hôte, s'exclame en titre car il affirme. Comme ça : !!!!! et encore ça : ! Le patron de l'UMP, tout à l'heure, disait à la radio Inter "la démocratie, la démocratie, la démocratie, tsouin tsouin, c'est, devinez, ouiiiii : l'alternance !". Affirmatif, je confirme je ; on prend les mêmes et on change... Wouarf ! Bernard Tapie a gagné à l'Euromillion ! Chaque Français main la poche pour lui payer ses dettes, son préjudice à sa morale et puis la pension... Mais que lui avons-nous fait pour être ainsi fessés ? John Mac Cain, par son discours Convention "fight! fight! fight! Stand-up! Stand-up with me! Stand-up! Fight!..." vient de gagner l'élection... Mike, oui, le con court à Angot... et y arrive toujours ! Fight ! La bouche en cul de poule à Ségolène... "Casse-toi, pov' con !", fight ! Glop ! Clémentine Autain sur les pas de Lénine, tsouin tsouin ! Marx gag à la française... Hasta la vic... Fight ! Cul de poule éthique !... Poulistique... Poooooliiiitiiiiqueuuuuuu ! leu leu ! boum tra la la... Tsouin, exclamation !

Aïssa.

Catherine JACOB

«[ EXPRESSION ]
'La femme de César ne doit pas être soupçonnée.'

[ SIGNIFICATION ]
Les personnalités officielles, les institutions doivent être à l'abri des accusations.

[ ORIGINE ]
Cette signification peut être mal interprétée : il ne faut pas comprendre que les personnalités et institutions doivent être intouchables même si elles sont d'aventure accusées de quelque chose, mais qu'elles doivent être tellement irréprochables qu'aucun soupçon ne puisse les entacher.
Sinon, elles doivent être écartées ou destituées, avant même de savoir si les soupçons sont justifiés ou non.

Selon Plutarque, il s'agit en fait d'une réponse que fit le grand Jules, lorsque» «en 63 av. J.-C., César fut élu pontifex maximus, c'est-à-dire grand-prêtre de la religion romaine, ce qui lui donnait droit de résider dans la Regia, résidence officielle sur la Via Sacra. Pompeia y ayant accueilli le festival de la Bona Dea (« la bonne déesse ») auquel aucun homme n'avait le droit d'assister, un jeune patricien, Clodius Pulcher, réussit à s'y introduire, déguisé en femme, dans le but probable de séduire Pompeia. Il fut démasqué et poursuivi pour profanation. César ne put apporter aucune preuve contre Clodius lors de son procès, et le galant fut acquitté. César n'en divorça pas moins d'avec Pompeia, disant : 'Ma femme n'a même pas le droit d'être soupçonnée'.» -Wiki + http://www.expressio.fr/expressions/la-femme-de-cesar-ne-doit-pas-
etre-soupconnee.php

Ma question:
Mais que venait donc faire au juste Independanticus chez Chritianicus au nez et à la barbe de Dominicus Opportunia et de quel festival s'agissait-il au juste ?

Marie Laure

Cher Monsieur,

Je lis assidûment votre blog mais ne le commente guère. Pourtant cela fait quelques temps que je me demande. Mais pourquoi donc toutes vos notes (ou presque) sont agrémentées d'un point d'exclamation ? Cela est fort curieux.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Votre démonstration serait parfaite, cher PB, si vous y ajoutiez une donnée capitale. Mais cela vous obligerait à repenser les termes de votre billet et sans doute aussi à en modifier la conclusion. A moins que, lorsque vous écrivez "l'Etat", vous ne pensez que Président de la République et un gouvernement (donc quelques personnes physiques, uniquement). Auquel cas, votre texte est approprié, avec quelques réserves néanmoins quant aux natures humaines mais ceci serait un autre débat j'en conviens. Cependant, on pourra considérer que vous en avez restreint considérablement l'interrogation jusqu'à la réduire à presque rien. Pour une sanction où l'éthique universelle serait bafouée (muté de la Sécurité en Corse à l'Inspection Générale de la Police Nationale, au même échelon, traitement ...), on fait mieux, n'est-ce pas ? Cette chose essentielle absente de votre texte quand elle en est par invocation et sujet le coeur même ? Dominique Rossi est (aussi) l'Etat. Tout comme vous, que vous vous en défendiez ou non... Et l'Etat a sa raison, comme il a son propre mouvement ; le Premier ministre est logique de le rappeler... L'éthique de l'Etat, écrivez-vous ?... L'éthique d'un monolithe, serait plus approprié. La nature ou la raison ? Aucune. Voltaire ou Rousseau ? Aucun. Aristote, Spinoza alors ? Non plus. Un gros caillou, tout simplement, une grosse chose froide...

Aïssa.

Cactus historien

"Mais la question une fois que l'on a fait ce pari, ..... , c'est de faire le tri entre les valeurs fondamentales et les idées surannées... Et ce tri ne paraît pas toujours judicieux."(aliocha | 05 septembre 2008 at 12:57 )

Ce qui n'est point nouveau, malheureusement :

"En 1884, Eugène Poubelle, préfet du département de la Seine , en France, inventa la poubelle.... Il prévoit déjà la collecte sélective : trois boîtes à déchets sont obligatoires, une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons et une dernière pour le verre, la faïence ou les coquilles d'huîtres !.....
......mais ce règlement n'est que partiellement respecté et il faudra attendre près d'un siècle pour que le tri soit mis en place."

à en croire Wikipédia qui semble, pour une fois, bien informé !

stéphane augendre

Monsieur, je suis déçu... je pensais que vous alliez faire étalage de Pagnol et Raimu. Au moins, ce serait resté dans le cinéma...

Si l'on s'en réfère au Canard enchaîné, les préoccupations présidentielles sur le territoire sont de plus en plus nobles : le tout-à-l'égoût d'un syndic près du Lavandou, l'envahissement de la villa de son ami...

Moi qui croyais que le Président de la République était la "clé de voûte" des institutions, voire dans une conception très VIème République une sorte d'arbitre...

Franchement, je suis déçu...

BRUNO

Mauvais timing pour Sarko, l'affaire Clavier est reprise dans les médias aux lieux et places de la rocambolesque université d'été du PS à La Rochelle...

aliocha

Bel article ! Et courageux. Notre président avait clairement annoncé lors de sa campagne qu'il voulait tout changer, déverrouiller la société française, libérer les énergies. Et qu'il montrerait l'exemple. On ne pouvait que l'y encourager tant nous sommes assommés de crispations, d'interdits, de préjugés, d'idées-reçues, de craintes diverses et variées, de blocages. Mais la question une fois que l'on a fait ce pari, c'est de distinguer l'essentiel de l'accessoire, c'est de faire le tri entre les valeurs fondamentales et les idées surannées... Et ce tri ne paraît pas toujours judicieux. La liberté décidément n'est pas chose facile.

Bulle

Le mélange des genres a commencé au Fouquet's... On a en plus aujourd'hui une cigale ayant chanté tout l'été et donnant d'un ton léger des interviews. Vivement l'hiver !

LABOCA

Je suis totalement d'accord avec l'analyse de Monsieur l'Avocat général Bilger relativement à l'affaire Clavier ou Rossi, comme on voudra.
Le Président Sarkhozy, à mon sens, n'a pas agi correctement.
C'est Christian Clavier qui est le grand perdant dans l'affaire, car c'est lui qui devra faire les frais d'une décision qui apparaîtra fatalement aux yeux des Français comme celle d'un Etat capable de se mettre uniquement au service d'un individu ayant des liens d'amitié avec la personne incarnant au plus haut niveau cet Etat.
Clavier perdra forcément une partie de son public.
On peut aussi se demander si, à l'avenir, tous les Corses, y compris les Corses sarkozystes, lui feront un bon accueil en Corse.
Le mieux est donc l'ennemi du bien.
La théorie de François Fillon selon laquelle le Gouvernement nomme qui il veut, n'est pas en l'occurrence acceptable, indépendamment de ce que notre droit administratif a mis au point la catégorie juridique d'emplois à la discrétion du Gouvernement.
Il faut respecter les gens, en particulier les fonctionnaires qui risquent leur vie, permettant ainsi à notre pays de relativement bien fonctionner.


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