Lorsque je lis dans le Monde sous la plume de Roger-Pol Droit, le philosophe attitré du quotidien, dans la rubrique "Carte blanche", que "(...)cela ne saurait empêcher que quelques flics de quartier ou magistrats de région continuent d'abuser de leurs micropouvoirs pour gruger plus pauvres qu'eux", je suis effaré. Quel mépris et quelle méconnaissance derrière cette appréciation de la police et de la justice, quel absurde procès que de prêter à des magistrats le dessein de prétendre spolier "plus pauvres qu'eux" ! Quelle condescendance de privilégié de la pensée dans ces touches acerbes si peu plausibles alors que le corps judiciaire mériterait, sur un certain plan, une mise en cause plus fondamentale mais étrangère à l'ironie !
On rêverait d'un ministère de la Justice auquel rien n'échapperait et qui, comme un pugnace chien de garde, viendrait mordre les mollets et l'esprit de tous ceux qui s'en prennent à la justice parce qu'à l'évidence elle est une proie facile. J'évoque là une utopie qui opposerait une contradiction seulement intellectuelle et médiatique aux errements de nos censeurs compulsifs. Et qui fuirait comme la peste toute riposte judiciaire parce qu'elle blesse, souvent, autant l'innocent que le coupable.
C'est à nouveau le Monde, inépuisable mine pour mon blog, qui nous met en alerte grâce à Alain Salles. "Un avocat poursuivi pour crime de lèse-Dati", annonce-t-il. Dans un court article, on apprend, en effet, que le bâtonnier de Saint-Pierre de la Réunion est convoqué, à la demande du Parquet, "au tribunal jeudi 25 septembre pour diffamation après avoir, lors d'une audience, fait allusion aux diplômes de la ministre de la Justice, Rachida Dati".
Devant la relation de cette affaire dont le traitement dépend du tribunal de grande instance de Saint-Pierre, à la Réunion, je me suis demandé ce qui se passait pour que nos estimés collègues de là-bas prennent la mouche aussi vivement. Certes, parce qu'il s'agit du garde des Sceaux, mais encore faut-il que la règle fondamentale de la liberté quasiment absolue de défendre à l'audience soit respectée.
J'utilise l'adverbe "quasiment" car l'article 41 de la loi du 29 juillet 1881 - la loi fondamentale pour la presse - énonce que "ne donneront lieu à aucune action en diffamation, injure ou outrage, ni le compte rendu fidèle fait de bonne foi des débats judiciaires, ni les discours prononcés ou les écrits produits devant les tribunaux". Une procédure exceptionnelle et très rarement usitée - pour ma part, en cinq ans d'expérience de droit de la presse, une seule fois une partie au procès a voulu la mettre en oeuvre et ce fut sans succès - permet, en effet, pour schématiser, de faire mettre en "réserve" les propos litigieux qui, s'ils sont complètement étrangers à la cause débattue, seraient éventuellement, dans le cadre d'une autre instance, qualifiables de diffamatoires, injurieux ou outrageants. Ce n'est pas par hasard que le droit de la presse, qui est déjà du byzantinisme, a encore amplifié cette complexité pour l'exercice de cette dérogation. Celle-ci est rendue, en fait, impossible et, pour le principe, c'est heureux. En l'occurrence, le bâtonnier défendait un prévenu renvoyé pour faux devant le tribunal correctionnel et aussi discutable, voire de mauvais goût que soit le rapprochement opéré, il est difficile de soutenir que ce dernier sort totalement des limites admissibles de la plaidoirie. Au contraire, la parole du défenseur arguant d'une infraction prétendument du même type , un élément essentiel fait défaut, sur le plan juridique, pour pouvoir priver le bâtonnier de sa liberté d'expression à l'audience, à supposer par ailleurs, ce que je ne crois pas, qu'en opportunité une telle démarche puisse être approuvée.
Il est clair que le parquet de Saint-Pierre de la Réunion a voulu bien faire, complaire au garde des Sceaux qui, j'en suis sûr, dans cette affaire n'en peut mais. Pour dérisoire que soit l'incident, il se rapporte au fondement même de la profession d'avocat, à ce qui permet à ce dernier de tout dire parce qu'il désire les défendre tous. Ce droit de pouvoir proférer n'importe quoi, pourvu qu'un lien même ténu rattache l'accessoire "choquant" à l'essentiel "convenable", consacre ce dont la justice a besoin pour vivre, respirer, exister. En ce sens, si loin que nous soyons à tous points de vue de Saint-Pierre, il est manifeste que les magistrats doivent appuyer la Conférence des bâtonniers et prendre fait et cause en faveur de leur confrère. Rachida Dati se grandirait - et il est mille manières de le faire - en rappelant les contraintes de la loi à son parquet ou en l'invitant à ne pas négliger un sixième sens capital : celui du ridicule. Il y a bien longtemps que cette polémique sur le CV du ministre est passée aux oubliettes.
Il n'est pas dans mes habitudes d'adresser des prières à Rachida Dati mais je dois m'y résoudre au nom de Saint-Pierre. Madame le ministre, un mot de vous, et heureusement on n'entendra plus parler de cet épisode, de cette future audience, de cette atteinte à la liberté de défendre.
Il y a urgence.
En confirmation de mes précédentes remarques au sujet du procès en diffamation intenté dernièrement par Rachida Dati contre un avocat de St Pierre et en réponses aux commentaires, je précise :
1°) Je ne me cache pas
2°) Je ne suis pas anonyme mais parfaitement identifiée et identifiable
3°) Je n'accuse pas et ne vitupère pas, mais expose des faits relatés par son auteur, et pose des questions
4°) Je réitère mes propos et mes questions dont les fondements et les sources sont les suivants :"je vous fais juges" écrit par Rachida Dati (2007) , "Rachida Dati" écrit par Lionnel Cottu (2007) , L'express du 27 octobre 2007 "la face cachée de Rachida Dati", le discours de Dominique Perben du 5 frévrier 2004, devant les élèves auditeurs de Justice de l'ENM rappelant les devoirs et obligations élémentaires des magistrats
Madame Dati a écrit dans sa biographie :
"D'ailleurs à une époque, je déduisais les frais de scolarité et de vie de ma famille, ce qui a conduit à un redressement fiscal, car vous ne pouvez aider que vos parents et vos enfants" page 148 de "je vous fais juges".
- J'ai ainsi appris, de sa part, que Madame Dati, majeure, responsable et célibataire, qui résidait à Paris alors que sa famille résidait à Châlon sur Saône, de profession COMPTABLE et contrôleur de gestion, a déduit abusivement et volontairement (elle ne peut s'être "trompée" involontairement du fait de sa profession et de son niveau d'études) de ses revenus imposables personnels "des frais de vie privée de membres de sa famille", dans l'unique but de ne pas payer les impôts sur ses revenus!! Ce qu'elle a abusivement refusé de payer a été à la charge tous les autres citoyens : est-ce acceptable ?
Je CONSTATE qu'elle s'en vante et promeut ainsi l'acte d'abuser volontairement le fisc comme "totalement normal" et "pas grave" !
L'Express relate (cf "la face de Rachida Dati" le 20.10.2007, article toujours en ligne et non attaqué en diffamation par notre ministre) que ce redressement fiscal lui aurait été signifié alors qu’elle venait d’intégrer l’école de la magistrature en 1997, et qu’il aurait porté sur les années 1992 à 1994 : sachant que le fisc, à l’époque, ne contrôlait, donc ne pouvait redresser que 3 années maximum, je CONSTATE que Rachida Dati a été condamné au maximum : 1992+1993+1994.
Le lecteur peut-il, de ce constat, soupçonner Rachida Dati de n’avoir jamais payé d’impôts entre 1984 et 1991 ? Pourquoi, en effet, Rachida Dati aurait été honnête citoyen et intègre entre 1984 et 1991, et plus du tout entre 1992 et 1994 ? Que se serait-il passé en 1992, l'amenant soudain à abuser le fisc pendant 3 ans en continu ?
Elle raconte avoir commencé à travailler en 1984 : elle était inévitablement imposable, puisqu’elle était célibataire, majeure et autonome ; ses parents n’étaient pas à charge, puisque son père travaillait alors comme ouvrier chez St Gobain ! Un ouvrier n'est pas irresponsable en France.
Plus de 80% des français sont "employés" ou "ouvriers" donc ce n'est pas un statut d'extrême pauvreté en France, ainsi que l'affirme Rachida Dati, mais un vrai métier et toujours le statut de plus de 80% des Français !
De plus, alors qu’elle abusait le fisc, donc la République française et tous ses concitoyens , Rachida Dati nous raconte qu'elle cherchait en plus, des petits boulots (légalement ou illégalement ????) , trahissant et abusant en plus la société Matra, qui lui fournissait:
- un CDI de cadre « contrôleur de gestion » à 20 000 frs/mois (selon L'Express)
- des cours à L'ISA (budget de 30000 euros selon Lionel Cottu), pour obtenir un diplôme qu'elle n'a même pas été capable d'obtenir bien que 99% des autres étudiants de sa promotion l'aient, eux, obtenu sans aucun problème !!!
Les comportements revendiqués par notre ministre reflètent parfaitement ceux qui sont les plus destructeurs pour notre société française et notre République : ils révèlent non seulement un état d’esprit de « profiteur » mais aussi d’ « abuseur » et de "destructeur" perfides, fourbes et malfaisants. Ces qualificatifs correspondent à des actes que seuls certains répètent.
Mais que se passerait-il en France, si tous les citoyens français, imitant soudain notre ministre de la Justice présentée comme étant exemplaire, digne, intègre, tant dans sa moralité, sa citoyenneté que dans ses actes, se mettaient à commettre cette même infraction et ce même abus ?
Si abuser le fisc n'est plus considéré comme un comportement "grave", et que la preuve en serait que notre ministre de la Justice l'a perpétré elle-même durant plusieurs années, et le revendique fièrement, mais pourquoi l'immense majorité des citoyens français sont-ils naturellement honnêtes et fondamentalement loyaux envers leur nation et leurs concitoyens ???
Plus de 90% des citoyens français le prouvent en déclarant leurs revenus sans tricher, sans abuser le fisc, et en payant DIGNEMENT et avec FIERTE ce qu'ils doivent effectivement à l'administration fiscale et qui est leur contribution personnelle à l'organisation et à la pérennité de notre République mais avant tout leur 1er devoir de citoyen !!
Est-ce tolérable qu'un ministre de la Justice de la République française présente un comportement destructeur, abusif et "anti-social", contraire au valeurs morales et citoyennes élémentaires qui sont les fondements de notre République, comme étant "normal" et "pas grave" puisqu'elle-même l'a répété durant plusieurs années consécutives ?
N'est-t-il pas choquant de plus, que Rachida Dati ne s'en repente même pas et n'émette aucun regret ni remord à ce sujet ??
Au contraire, je constate qu'elle justifie son infraction en écrivant "j'avais besoin de travailler plus. Je voulais aider mes parents ". (page 148)
La réalité est pourtant que TOUS les citoyens français aident et veulent aider leur famille et leurs parents : tous abusent-ils le fisc de ce fait et sous ce prétexte ?
D'autre part Rachida Dati écrit, pour s'auto-disculper de ses infractions, que "l'on ne peut aider que ses parents et ses enfants" dans le cadre fiscal français : or, c’est faux ! Chacun en France peut prendre en charge fiscalement quiconque, de son choix, dans les limites et pour les dépenses fixées par la loi (voir notice explicative jointe aux déclarations d'impôts compréhensible par tout être humain majeur qui sait simplement lire).
Est-ce compréhensible qu’un contrôleur de gestion, titulaire d’une maîtrise en sciences économiques, donc censée être apte à comprendre le règles fiscales élémentaires, diffuse par écrit et publie des règles fiscales erronées ?
Est ce digne d'un magistrat et du ministre de la Justice de diffuser, par écrit, des inepties en suggérant que ce sont les règles fiscales élémentaires françaises ?
La perversité, c'est faire passer du mauvais pour du bon, et un comportement scandaleux, destructeur, illicite et anti-social pour un comportement admirable et totalement normal !!
Combien de magistrats et de citoyens Cadres SALARIES de grandes entreprises françaises, en pourcentage de leur population, subissent-ils un redressement fiscal "positif" sur 3 années complètes parce qu'ils ont abusé volontairement le fisc pendant plusieurs années ?
Est-ce les "abuseurs" et les "destructeurs" que l'on doit montrer et citer en exemple à tous les citoyens comme étant des personnes parfaitement respectueuses des autres, intègres, respectables, dignes et exceptionnelles ?
Est-ce les "abuseurs" et les "manipulateurs" sans morale et sans éthique ni citoyenne ni personnelle, qui doivent être nommés pour mener la justice du peuple français, commander les magistrats et décider pour le peuple français ?
Madame Dati présente comme acte de "courage", "de capacité de travail" de sa part et comme un acte "d'amour" et de "générosité" de sa part envers sa famille les actes de:
- abuser le fisc
- chercher des "petits boulots le soir le samedi et le dimanche" alors qu'on a contracté un contrat de travail légal qui l'interdit.
- abuser son employeur
- échouer à un examen et un diplôme malgré un suivi de cours, bien que les autres étudiants ont obtenu ce diplôme suite au suivi des mêmes cours !!
Rachida Dati a écrit page 148 de "Je vous fais juges" :
"J'avais des contrats en CDI, mais je cherchais des petits boulots, des missions, le samedi, le dimanche, le soir".
Or TOUT contrat de travail de "cadre" ou d'"employé" à plein temps, ou même en CDD, fourni par une grande entreprise contient une "clause d'exclusivité" interdisant formellement au salarié d'exercer tout autre activité professionnelle. C'est la même règle légale pour tous les salariés des grands groupes français et 99,99 % la respectent !
Combien de salariés bafouent et enfreignent les règles élémentaires de loyauté et de probité envers leur employeur ?
Cette "clause d'exclusivité d'activité professionnelle" est d'ailleurs similaire dans la fonction publique.
En 25 ans de salariat dans les grands groupes, je n'ai jamais vu UN SEUL employé, d'autant plus cadre, qui ait la folie de se permette d'enfreindre cette obligation contractuelle légale.
Constater que Rachida Dati revendique avoir elle-même "abusé" cette clause, et par ce fait encourage ce type d'abus me laisse pantoise !!
- Par ailleurs, les déclarations de notre ministre soulèvent des questions :
Quels étaient "les petits boulot du samedi, du dimanche" et "du soir" qu'elle cherchait ? les trouvait-t-elle ? comment étaient-ils payés ? pour quels services rendus ? dans quel cadre légal ?
Rachida Dati a-t-elle déclaré au fisc et cotisé aux organismes sociaux pour les salaires qu'elle aurait perçus des "petits boulot du soir et samedi et du dimanche" tout en étant cadre salariée chez Elf (1988-1990) et Matra (1990-1993), détentrice de contrats de travail en CDI.
A cette même période, elle était aussi inscrite à la Sorbonne, pour passer sa maîtrise en sciences économiques (1988-1991):
Or, un CDI de comptable chez ELF (agent de maîtrise, 1988-1990) puis de "contrôleur de gestion" chez Matra (1990-1993), oblige à un temps de travail minimum :
8 heures par jour, du lundi au vendredi
+ les temps de transports en métro ou bus pour aller de son logis à à son travail
+ le temps de "recherche des petits boulots du samedi, du dimanche et du soir"
+ le temps de se rendre et de réaliser les "petits boulots du samedi, du dimanche et du soir " en plus, pour gagner plus d'argent que les 20 000 frs alors perçus de Matra à titre de salaire (1990-1993)
+ le temps qu'il faut à n'importe quel individu pour dormir un peu, s'entretenir et entretenir et gérer son logis et faire ses déclarations d'impôts !!!
+ les week-ends à Châlon pour s'occuper de sa famille et le temps des trajets Paris-Châlon-Paris en train
Je me pose donc la question suivante :
Mais quand Rachida Dati avait-elle le temps d'aller suivre, en plus, les travaux pratiques obligatoires à la faculté de sciences économiques de la Sorbonne et d'apprendre ses cours de sciences économiques pour passer avec succès les 2 examens de licence, puis de maîtrise de sciences économiques en 1991 ??
Rachida Dati ne précise pas si elle a obtenu sa licence et sa maîtrise de sciences économiques en 1991 :
- en suivant et en apprenant les cours de sciences économiques lui permettant de passer normalement les examens et de les obtenir
- ou bien, en ayant déposé un dossier de demande de validation de ses acquis professionnels (VA - loi de juillet 1983) permettant d'obtenir un titre universitaire sans en suivre les cours et sans en passer les examens, et qui serait la façon, toujours selon L'Express, dont elle aurait obtenu le titre de "Maître en Droit" bien que ses expériences professionnelles réelles et précédentes n'avaient aucun rapport avec une profession juridique (aide-soignante, comptable et contrôleur de gestion)
Quant aux devoirs des magistrats, mes sources d'information sont
-La loi organique de 1958 définissant la statut de la magistrature (voir Légifrance en ligne)
- Le Conseil national de la magistrature Impose aux magistrats 3 valeurs essentielles qui sont : INDEPENDANCE INTEGRITE IMPARTIALITE (cf site du CNM)
- Les déclarations de Dominique Perben devant les auditeurs de Justice (cf le site du ministère de la Justice)
Dominique Perben, ministre de la Justice et garde des Sceaux de la France en 2004, lors du discours de prestation de serment des élèves « auditeurs de justice » à l’Ecole Nationale de la Magistrature de Bordeaux, a défini les devoirs et obligations des magistrats :
Je le cite :
« enfin, le ministère public, représentant de la société, veille à requérir une application uniforme de la loi, partout en France. C’est la garantie d’une justice égale pour tous.
· n’oubliez jamais que le juge est un serviteur de la loi ;
· qu’en sa qualité d’autorité constitutionnelle il juge non pas en son nom mais toujours au nom du peuple Français qui l’a investi de ses prérogatives depuis 1789.
Le peuple vous délègue ainsi des pouvoirs très importants, parmi les plus importants de la vie sociale puisqu’ils peuvent aller jusqu’à la privation de liberté et la contrainte.
En contrepartie de ces prérogatives vous vous engagez à défendre des valeurs qui sont exigeantes mais qui font la grandeur de votre mission . Sans vouloir être exhaustif je pense à :
· l’impartialité : au siège comme au parquet vous avez le devoir de décider sans aucun préjugé ; le juge doit non seulement être impartial mais aussi paraître impartial. Il s’agit de l’impartialité objective. C’est une ascèse quotidienne, car des préjugés nous en avons tous. Il vous appartiendra donc de les combattre en permanence.
· l’intégrité qui rime avec l’honnêteté et l’exemplarité dans un monde où parfois les repères moraux s’estompent. Le magistrat a évidemment le devoir de respecter strictement la loi, sous peine de discréditer l’institution dans son ensemble.
· la dignité : le comportement d’un magistrat doit être conforme à ce que l’on attend de sa fonction. Cette phrase est lourde de signification.
· la discrétion : le magistrat est bien entendu tenu au devoir de réserve et au secret professionnel. C’est la contrepartie de l’obligation qui lui est souvent faite de pénétrer dans l’intimité des individus, au cœur de leur vie privée.
Ces valeurs sont celles du serment que vous allez bientôt prêter devant vos pairs au cours d’une cérémonie sans doute émouvante dont vous conserverez j’imagine longtemps le souvenir. Ces valeurs doivent vous accompagner tout au long de votre activité professionnelle, dans chaque affaire nouvelle, dans chacun de vos actes. Surtout ne laissez pas l’expérience ou la routine les affaiblir. »
Voilà quelques informations et les sources qui permettront à ceux qui ne les connaissaient pas de se faire une opinion en connaissance de cause et de débattre en connaissance de cause .
En effet, pour débattre il faut avoir connaissance des éléments "impartiaux" et "incontestables" du débat et connaître ses fondements.
Parler sans réfléchir et juger de ce qu'on ignore, en déniant les informations données ou avec des informations fausses, ne peut engendrer que des méprises graves et des erreurs de jugements .
Pour juger, il faut avant tout faire l'effort PERSONNEL de "prendre connaissance" des faits : personne ne peut le faire à la place de personne !
Je suis surprise que Rachida Dati soit recevable à attaquer en diffamation un avocat ayant dit à une audience ce qui est écrit dans la presse depuis presque un an, est visible par tous les citoyens, et figure toujours, aujourd'hui en octobre 2008, sur le site de L'Express dans l'article "La face cachée de Rachida Dati" publié en octobre 2007 -
Ce journal et ses journalistes n'ont donc pas été attaqués ni poursuivis en diffamation par Rachida Dati pour avoir révélé aux citoyens, et au monde entier, cet acte qu'aurait commis Rachida Dati !!! Pourquoi Rachida Dati n'a pas attaqué l'Express en diffamation à ce même sujet ??? Les journalistes ont sans doute en mains les preuves de ce qu'ils ont écrit - mais l'avocat de St Pierre ne les a probablement pas !! Le fac similé du dossier de l'ENM figure pourtant toujours sur le site du Nouvel Obs !!! et Rachida Dati n'a pas attaqué le Nouvel Obs en diffamation à ce sujet : pourquoi ?
Le comportement de Rachida Dati, en attaquant en justice cet avocat en diffamation, pour avoir rappelé ces faits est-il le comportement intègre, honnête et digne attendu par tous les citoyens de la part d'un ministre de la Justice ?
En effet, si un infime nombre de citoyens français font des "fausses déclarations fiscales" pour ne pas payer les impôts qu'ils doivent, que d'autres mentionnent dans des dossiers remis à l'administration publique des diplômes prestigieux qu'ils n'ont jamais obtenus dans le but d'obtenir des privilèges indus et immérités, si d'autres font croire à tout un conseil d'éminents spécialistes qu'ils sont sur le point d'obtenir, en plus de leurs diplômes déjà obtenus et annoncés, un Doctorat qu'il n'obtiendront jamais etc... donc, si une toute petite minorité de citoyens ment, triche, abuse la confiance d'autrui et qu'au lieu d'être dénoncés, conspués et reniés par tous, ce sont les "menteurs" et les "tricheurs" qui dénoncent et conspuent ceux qui sont honnêtes et respectent parfaitement l'éthique la morale et les lois, mais quel est l'avenir de notre pays ?
65000 personnes en prison sur 67 millions de français, cela signifie qu'il y moins de 1% de la population qui est en prison !
Cela démontre aussi, que les personnes qui se comportent mal, illégalement, abusent les autres et détruisent ainsi notre société sont une infime minorité : est-ce ceux-là qui doivent commander et diriger la France et les Français ?
Est-il interdit à un citoyen français de juger inacceptable des comportements répréhensibles au regard de la loi et de l'écrire ?
Est-il interdit à un citoyen français d'être doté d'intelligence et d'avoir un esprit critique ou de poser des questions suite à des déclarations de faits écrites par leur auteur ?
Est-il interdit ou illégal de poser toutes ces questions, personnellement, par écrit et de citoyen à Ministre à Rachida Dati elle-même, avec copie à Nicolas Sarkozy ? J'attends tout simplement des réponses !
Citoyennement !
Rédigé par : Muriel | 10 octobre 2008 à 14:18
@Muriel
Votre propos est si confus et désespéré qu'il jure et témoigne qu'il faut vous reposer.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 06 octobre 2008 à 17:03
@Muriel,
« Cela constitue une agression perverse typique : inverser la réalité, accuser sans fondements, salir autrui gratuitement et le dénigrer sans fondements et alors que la réalité, si on s'y attarde et qu'on y fait bien attention à ce que j'ai écrit, prouve le contraire. »
C’est tout à fait exact, mais c’est malheureusement souvent très difficile à démonter.
« La réalité est en effet la suivante et contraire à ce qu'affirme Aïssa :
1. Je ne suis pas du tout anonyme puisque Philippe Bilger possède mon nom, mon adresse e.mail qui est composée de mon patronyme, mon adresse personnelle et même mes coordonnées téléphoniques ; mon parcours scolaire et professionnel est accessible à tous sur internet, en totale transparence. »
Hum ! J’ai eu par un moment moi aussi mon parcours scolaire et professionnel + photo d’identité + photocopie de diplômes, axe de recherches, travaux etc. .. accessibles sur internet. Mais, il est apparu que ce n’était pas une bonne idée, vu que cela a moins servi à asseoir une crédibilité et à partager du savoir, ce qui était le but premier, qu’à inspirer de diverses manières des gens mal intentionnés en leur donnant des idées qui me posent actuellement beaucoup de problèmes, notamment avec trois éditeurs (Minuit, Ellipses et Véga pour ne pas les nommer et sans préjudice d’autres ‘découvertes’), mais ce n’est pas le plus grave.
« La fierté à faire le mal, à commettre des délits et à ne pas effectuer ses devoirs élémentaires de citoyen que s'accordent certains me heurte profondément et je trouve cela scandaleux et indigne de la France et des Français ! La France et les Français ce n'est pas ça !!!
Ces types de comportements et de "laisser faire" se sont amplifiés en nombre ces 20 dernières années et ont détruit la douceur de vivre matérielle et morale qui régnait jusqu'alors et depuis l’après guerre dans notre pays. »
Je déplore tout comme vous cette espèce de revendication identitaire et cette intégration à la communauté par le biais de gangs et autres bandes de voyous, dont certains en gants blancs et autres accessoires cachemire, qui font croire à certaines personnalités faibles que pour être un homme, il faut commettre certaines actions réprouvées par la société en général :
1. battre sa femme (dans notre pays, une épouse/concubine/petite amie meurt sous les coups tous les deux jours, c’est fou quand on y pense, tandis que la fréquence des accidents canins mortels est pour sa part de 34 accidents entre 1984 et nos jours dont 80% imputables à des chiens non catégorisés, et de 56 accidents en Allemagne entre 1968 et 2005, dont 5,3% imputables à des races catégorisées. Voir au besoin ce site gouvernemental :
http://www.animal-societe.com/contributions/gp2/SNPCC%20-%20Propositions%20alternatives%20a%20la%20legis
lation%20sur%20les%20chiens%20dits%20dangereux.pdf
Mais qui a jamais proposé une législation pour la prévention contre le primate marié dangereux ?),
2. prêter sa copine contre sa volonté,
3. voler un pauvre,
4. harceler une personne vulnérable du seul fait de l’âge en perquisitionnant son domicile en son absence et en mettant le bordel dans ses affaires en sorte qu’elle retrouve une partie de ses bijoux parsemée dans le fond du placard de sa salle de bains au milieu de vieux bassins etc.., l’autre partie constituée de pierres encore jamais montées bien que d'origine identifiable (factures), donc facilement négociables même si elles sont particulières, étant bien évidemment introuvable ainsi que in remboursable par les assurances, ce de telle sorte qu’elle s’accuse elle-même de perdre la tête etc. .. etc.., la faire enrager de mille manières, lui cacher d’autres affaires, pulls etc.. dans les endroits les plus invraisemblables, s’introduire dans le système informatique de certaines sociétés pour envoyer des courriers à ses enfants leur annonçant son décès fictif et ‘just for fun’ leur réclamer un argent prétendument dû ou en retard etc.. et bien pire encore, autrement dit tous hauts faits dont certains et certaines qui par ailleurs ne manquent matériellement de rien, se félicitent derrière les fagots et d’autant plus chaudement qu’ils savent que ce type de victime répugne à porter plainte, et que si d’aventure ça arrive l'autorité aura davantage tendance à mettre la situation sur le dos d’un pré Alzheimer - pour autant que ça existe - et autre démence sénile, ou encore à l'attribuer à l'incompétence d'une stagiaire et autre je-m'en-foutisme généralisé, et donc en quelque sorte à porter davantage préjudice encore aux personnes âgées auxquelles cet état fait peur même si, à strictement parler, il ne les concerne pas personnellement dans les faits, qu'à se préoccuper d'y mettre un terme.
5. etc. etc. etc.
Ceci étant, je ne dirais pas comme vous que de tels comportements incivils n’existaient pas il y a vingt ans. D’autre part, je ne pense pas que l’augmentation des pratiques criminelles portées à la connaissance du public soit le fait du « laisser faire » dont vous arguez, je pense au contraire qu’une plus grande vigilance des pouvoirs publics permet d’en avoir enfin connaissance, donc de mieux les prendre en compte et de mieux les combattre. Je pense aussi que regarder « fumer la cheminée de mon petit village » et du petit jardin pousser « la porte étroite qui chancelle » afin de goûter « la douceur angevine » plutôt que l’air pollué de nos mégapoles internationales représente davantage cette douce rêverie qui s’échapper d’une fenêtre ouverte que, pour vous citer, « la douceur de vivre matérielle et morale qui régnait depuis l’après guerre dans notre pays. » - Vu que l’actuelle crise financière, la catastrophe écologique attendue, le mal vivre issu de toutes les criminalités confondues, nous pendent au nez depuis la fin des années soixante si l’on en croit le Club de Rome fondé en 1968, le jour de la fête bouddhiste des fleurs, autrement dit un 8 avril. Voir au besoin - http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Rome -
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 octobre 2008 à 12:00
En réponse à Aïssa Lacheb :
Aïssa, votre réaction et votre comportement à mon égard sont des comportements manipulateurs et « pervers » tels que décrits dans tous les ouvrages à ce sujet, qui remplissent de nos jours les étals de toutes les librairies.
Répondre point par point à vos propos me permettra de démontrer un cas pratique de mécanisme de communication perverse, et de montrer la manière dont on peut la démonter et la contrer.
Désolée car c'est long mais cela pourra être bien utile à de nombreux lecteurs de ce blog : ceux qui auront envie de s'y attarder.
La théorie de la manipulation et de la perversité est une chose, mais faire des travaux pratiques est indispensable pour la juguler !!
Je reprends donc les écrits d'Aïssa suite à mon message :
« La première des honnêtetés, Muriel, qui conditionnera l'accès au débat libre que vous appelez, est de tomber cet anonymat derrière lequel vous vous cachez"
Ce qu'Aïssa expose comme étant la réalité est : Muriel est malhonnête, lâche et falote car elle se cache derrière l’anonymat d’internet pour écrire ce qu’elle dit et elle n’a pas le courage de ses opinions tout en demandant un débat.
D'une part, je pose des questions claires et fondées sur des faits établis dont je cite la source : Aïssa ne répond pas du tout à mes questions et se contente de m'agresser personnellement et d'écrire n'importe quoi sans aucun rapport avec mon texte et ce que je demande.
Il apparaît que sa première affirmation est PERVERSE : fausse et mensongère, et inverse à la réalité
En fait, Aïssa :
1.affabule que je me cacherais derrière un anonymat et s’en montre persuadé, en l’affirmant haut.
2. Il m’agresse d’emblée, et volontairement proclamant 2 jugements de valeur très insultants à mon égard et dénigrant ma personne en particulier.
3. Il me prête des comportements personnels déplorables inverse à ma réalité : il assène ses jugements dénigrants me concernant de manière péremptoire et autoritaire, pour en convaincre tous les lecteurs ;
Cela constitue une agression perverse typique : inverser la réalité, accuser sans fondements, salir autrui gratuitement et le dénigrer sans fondements et alors que la réalité, si on s'y attarde et qu'on y fait bien attention à ce que j'ai écrit, prouve le contraire.
La réalité est en effet la suivante et contraire à ce qu'affirme Aïssa :
1. Je ne suis pas du tout anonyme puisque Philippe Bilger possède mon nom, mon adresse e.mail qui est composée de mon patronyme, mon adresse personnelle et même mes coordonnées téléphoniques ; mon parcours scolaire et professionnel est accessible à tous sur internet, en totale transparence. Je suis une citoyenne parfaitement transparente et ma vie est totalement transparente. Je n'ai strictement rien à me reprocher et je ne suis pas une révoltée, ni une dégonflée mais une personne mature, cultivée, affirmée, responsable et sensée.
M.Aïssa, aveugle à sa propre qualité de « révolté » ignore toujours, de toute évidence, les élémentaires contraintes de la vie en société et du savoir-vivre français, et n'a de toute évidence jamais consulté ni appris "le petit guide du savoir-vivre" (disponible dans toutes les librairies pour moins de 10 euros).
La vie sociale et professionnelle impose des limites et une réserve dont Monsieur Lacheb ne perçoit pas l'utilité et qu’il invite à enfreindre systématiquement, sans se rendre compte de leur utilité. Or les "limites" et une certaine "réserve" sont indispensables pour construire une vie sociale harmonieuse, épanouie et heureuse.
"pour vitupérer et accuser si gravement... "
C’est Aïssa qui vitupère et m’accuse gravement tout en m'accusant de le faire.
Je n'accuse personne puisque les faits dont je parle sont revendiqués par leur auteur. Aïssa m'a taxée d’être lâche, de me cacher, d’être malhonnête, de ne pas avoir le courage de mes opinions, d’accuser gravement etc… C’est l'illustration parfaite de ce que les psychiatres appellent la « projection de ses actes et sentiments sur autrui ».
1. Je ne vitupère pas : je pose des questions claires et fondées suite aux déclarations écrites d'un citoyen adulte et responsable.
Je pose des questions à mes concitoyens de nationalité et de culture française, dont les valeurs humaines et morales sont censées être identiques aux miennes et qui agissent personnellement, en tous cas et tous lieux, en conformité avec nos valeurs morales et humaines, nos lois et notre culture française.
2. Je n’accuse pas : je m'insurge contre des faits et des comportements « anti-sociaux » , « non-citoyens » et des actes juridiquement délictueux qui ont été révélés publiquement et revendiqués fièrement par leur auteur. La fierté à faire le mal, à commettre des délits et à ne pas effectuer ses devoirs élémentaires de citoyen que s'accordent certains me heurte profondément et je trouve cela scandaleux et indigne de la France et des Français ! La France et les Français ce n'est pas ça !!!
Ces types de comportements et de "laisser faire" se sont amplifiés en nombre ces 20 dernières années et ont détruit la douceur de vivre matérielle et morale qui régnait jusqu'alors et depuis l’après guerre dans notre pays.
Les comportements individuels ou collectifs « anti-sociaux » sont à mes yeux inacceptables car destructeurs pour tous, et contraires à la dignité humaine et à la morale internationale.
Notre pays est un pays évolué (et non arriéré ni féodal comme certains le sont encore), accueillant, très civilisé, des plus progressistes au monde et où il faisait très bon vivre mais cela devient l'enfer pour tous : notre ultra tolérance française n'est pas de mise ailleurs et n'a pas cours ailleurs : en abuser est facile mais comme tout abus, il aura une limite inévitablement douloureuse et violente. Le "Laisser faire" et le "laisser dire" n'est pas un comportement responsable d'adulte mature, ni un comportement citoyen mais un comportement irresponsable et immature.
Le documentation française dicte les devoirs de chaque citoyen : le site web est public. Je vous invite à les consulter, à les apprendre par coeur et à les appliquer personnellement.
Revendiquer la citoyenneté française et en exiger des droits en se vantant de bafouer volontairement les élémentaires devoirs est inacceptable à mes yeux et c'est un véritable affront. Je réitère mon jugement à ce sujet : il est universel et s’applique à tout citoyen du monde, et quel que soit son pays.
"Pour débattre, on s'approche, on s'assoit, on montre son visage, on se présente..."
Je n’ai aucune envie de débattre et de m'asseoir avec vous personnellement M.Aïssa : du fait de ce que j'ai lu de vous, et au constat de vos comportements et réactions, je ne vous apprécie pas, je ne vous estime pas, et ne suis pas tenue de vous apprécier. Je n’aime que les personnes équilibrées, généreuses, droites, intègres, emphatiques, justes, honnêtes, loyales, bonnes et réellement gentilles.
A mes yeux, "manants" et "chenapans" sont des citoyens dignes du Moyen Age et ont une mentalité et un esprit restés coincés au Moyen Age.
Personnellement, mon état d'esprit, mes comportements humains et ma culture sont, au quotidien, ceux du 21ème siècle, et non ceux du Moyen Age. Désolée, mais je n'arrive pas à régresser et je n'ai ni l'envie ni aucune intention de régresser ou que quiconque m'impose de régresser humainement, psychologiquement et socialement !!! J'aime partager mon mode de vie et mes valeurs humaines progressistes et culturellement évoluées avec des personnes qui apprécient les mêmes.
L'être humain est fait pour évoluer et non pour régresser !!! Je suis pour le "nivellement par le haut" et non pour "le nivellement" par le bas. Je souhaite que ceux qui sont arriérés évoluent et non que ceux qui sont évolués régressent et soient tirés vers le bas et vers le Moyen Age.
Pour me présenter, puisque vous y tenez, je savais lire à 4 ans, lis depuis entre 4 et 5 ouvrages par mois, de préférence les Prix Nobel dans leur domaine, les professionnels les plus brillants, les plus évolués, les plus intelligents de ce monde. Je n’aime d'ailleurs que les meilleurs, les précurseurs, les plus cultivés et les plus intelligents de notre planète, car les gens très intelligents sont aussi les plus gentils.
Le dicton est « bêtes et méchants » n'est-ce pas !!! « Intelligents et méchants » n’existe pas, nulle part et dans nul pays au monde !
J’ai un QI de 137 et un QE de 130 (QE= coefficient émotionnel autrement dit équilibre et maturité psychologique)
Personnellement, quelles que soient ma situation ou les circonstances, et si difficiles et désespérées ou désespérantes soient-elles, je ne vole pas, je ne mens pas, je ne triche pas, je ne manipule personne, je n'agresse pas, je ne trahis pas, je n’utilise personne comme un objet, je suis incapable de faire du mal à quiconque : je respecte tout le monde et je respecte aussi les lois de mon pays et de celui des autres en toutes circonstances : j’attends le même respect de mon pays et de ma personne de la part d’autrui. Y compris de la vôtre Monsieur Lacheb !!!
J'ai une éducation multiculturelle, ai vécu à l'étranger, ai été plongée dans d'autres cultures que la mienne et ai voyagé dans le monde entier. Je suis très fière d’être française. Je le revendique haut et fort dans tous les pays du monde et auprès de tous !!! J’aime ma culture française et j'aime mon pays plus que tout autre au monde : je tiens à ce que mes valeurs et ma culture française soient respectés par tous dans mon pays qui est la France ! En revanche, quand je voyage, je m'adapte et me plie à la culture et aux coutumes de mes hôtes et ne leur impose pas ma culture et mes valeurs françaises.
Je ne vais pas dans les pays dont je n’aime pas la culture et les moeurs car je les juge complètement arriérés et féodaux : il y a 194 pays dans le monde. J’en aime certains mais je ne les aime pas tous. Je ne vais jamais dans ceux dont la culture et les valeurs morales, sociales et humaines ne me conviennent pas : mais il ne me viendrait pas à l'idée d'aller agresser des gens qui vivent tranquillement chez eux avec leur culture et leur valeurs, et de leur imposer les miennes de manière autoritaire et péremptoire : c'est ce qui est constitutif du colonialisme et j'exècre le colonialisme quel qu'il soit. L'histoire nous a montré ses limites. Je n'agresse jamais personne et n'ai jamais agressé personne M.Lacheb.
En revanche, je ne veux pas être agressée non plus !
Saviez-vous, Monsieur Aïssa Lacheb, que pour aimer les autres, il faut d’abord s’aimer soi-même. Je n’apprécie que les gens qui s’aiment eux-mêmes, se respectent et respectent autrui, car ceux qui se haïssent se vengent pratiquement toujours sur d'autres qui sont respectueux, innocents et gentils, et ne demandent rien.
Certains êtres humains sont incapables d’aimer quiconque et ne savent que détruire ce qui est beau et pur, uniquement par jalousie, envie et pure méchanceté.
L'évolution des connaissances en psychiatrie et sciences humaines doit faire réaliser à certains déviants que ce qui était encore possible hier car "on ne savait pas" n'est plus possible aujourd'hui car "on sait", on est éduqué et que les connaissances de chacun s'enrichissent.
Par ailleurs, un débat est un échange qui doit être productif et implique une volonté commune de construire et non celle de détruire.
Il implique aussi un même niveau de culture, des valeurs morales et humaines communes mais aussi des connaissances communes et un niveau d’instruction et d’éducation alignés.
L’instruction est un effort strictement individuel. Aucun individu ne peut apprendre à la place d'un autre !
Dans le monde, il y a des individus que j’apprécie ; mais je ne suis pas tenue de connaître et de fréquenter ou d'échanger avec ceux que je n’apprécie pas. En font partie les gens qui volent, qui violent, qui tuent, qui maltraitent, qui insultent, qui trichent, qui mentent, qui piétinent les autres, qui sont déviants, qui sont méchants et qui de ce fait ne s’aiment pas et ne peuvent pas s’aimer : ils se haïssent eux-mêmes et projettent systématiquement sur autrui la haine qu’ils ont d’eux-mêmes. C'est la raison pour laquelle je les évite, les fuis ou les combats : s'ils sont méchants et pervers, ma responsabilité de citoyen et d'être humain est de me protéger d'eux et de les combattre.
Ou que ce soit dans le monde, mon analyse est qu'il y a seulement 2 types d'êtres humains : les destructeurs d’autrui et de la société et les « constructeurs ».
Personnellement, je n’apprécie pas les destructeurs et ne veux même plus m’adresser à eux ou dialoguer avec eux , car je sais que c’est vain : ils ne respectent que ceux qu'ils craignent. Seul un psychiatre peut les traiter et encore… Un esprit tordu reste tordu et produit des idées et des actes tordus et destructeurs. C’est toujours l’esprit qui commande la main.
« On ne gueule pas de loin comme une enragée fuyante."
Je ne « gueule » pas Monsieur Aïssa et cela ne m’arrive jamais bien que vous m’en accusiez ouvertement. Je suis psychiquement parfaitement équilibrée, bien élevée, mature et adulte, maître de moi et de mes réactions, et je suis dotée de suffisamment d’intelligence et d’éducation pour ne jamais me comporter comme un charretier, une fripouille ou un déséquilibré psychotique. Je ne suis pas une « enragée » qui fuit ses responsabilités en agressant systématiquement autrui, et en pervertissant la réalité ainsi que vous l'affirmez mais je suis tout le contraire.
Je suis une personne saine, loyale, digne et responsable.
Vous projetez de toute évidence sur moi ce que vous êtes. Or je ne suis ni votre « punching ball » ni votre exutoire, ni votre « tête de turc ». D’ailleurs personne ne l’est, et personne sur cette terre n’a à subir les égarements, les frustrations, l'agressivité déplacée et gratuite, les manques, les constructions délirantes et les affabulations mensongères, perverses et manipulatrices de quiconque.
Merci d’en prendre définitivement bonne note !
"Vous perdez votre temps"
Je ne vous autorise pas, Monsieur Lacheb, à juger de mon temps et de ce que j’en fais ou de me dicter ce que je dois en faire : vous n’en avez ni le droit, ni les moyens ni les données et cela ne vous regarde pas. Par ailleurs, je n’accepte pas que vous vous permettiez une telle injonction à mon égard dont le but est de toute évidence de me faire taire !!! Pour qui vous prenez-vous, Monsieur Aïssa Lacheb, pour vous permettre de m’interdire de poser des questions, de m’exprimer librement, d'exposer des faits et de poser des questions à mes concitoyens sur le blog de Philippe Bilger ?
"Rachida Dati a un visage et un nom"
J’ai posé des questions valables pour tout citoyen français et concernant tous les citoyens quels que soient leur nom ou leur qualité. Vous ignorez encore, de toute évidence, les fondements élémentaires de notre République française : liberté, égalité, fraternité.
Ce qui doit être respecté par un citoyen, doit l’être par tous : nous sommes chacun et avant tout des citoyens adultes et responsables de nos actes, libres et égaux en droits et en devoirs.
"montrez-lui les vôtres..."
Etes-vous devin et lisez-vous dans une "boule de cristal » pour supposer ainsi que je n'ai pas osé lui faire part par écrit, et personnellement de mes observations la concernant suite à ses écrits et à son livre ? Vous affabulez encore, Monsieur Lacheb, une réalité que vous ne connaissez pas et la présentez comme une réalité dont vous auriez été témoin et seriez personnellement informé alors que vous êtes totalement ignorant !!! De plus, qu’insinuez-vous dans vos points de suspension ???? Merci de précisez votre pensée ouvertement au lieu de la laisser imaginer aux lecteurs par des points de suspension !!!
Votre pensée serait-elle inavouable ?
« Quant aux magistrats, croyez-moi, à l'exception d'un ou deux, ils se fichent éperdument de ce que vous racontez... »
Etes-vous encore devin, M.Lacheb, pour présumer des pensées des magistrats ? Comment lisez-vous dans les pensées d'autrui ? Avez-vous une expérience professionnelle de « magistrat » ? et des compétences professionnelles de magistrat ? Vous exposez encore vos affabulation personnelles et infondées comme étant les pensées d'autrui.
Personnellement pour savoir ce que pensent les magistrats, je consulte les sites des syndicats de magistrats, lis les discours de leurs Présidents, consulte le CNM et les débats, lis les propositions de lois du Sénat et de l'Assemblée nationale à ce sujet, je lis des livres écrits par des magistrats, je les écoute, écoute leur avis de professionnels et prends en considération ce qu’ils disent, écrivent. J'écoute les problèmes qu’ils évoquent mais je n'imagine pas de moi-même ce qu'ils vivent et je ne présume pas de ce qu'ils vivent, pensent ou ont comme problèmes à résoudre : je leur pose des questions ouvertes et franches et j'attends qu'ils me donnent leurs réponses et leur avis.
Vous leur attribuez vos propres pensées qui ne sont pas les leurs mais les vôtres. Vos pensées sont erronées, totalement infondées et ne sont que des affabulations projectives ne naissant que dans votre seul esprit. Présenter cela comme étant ce que pensent "tous les magistrats sauf 2" est effarant !!
Vous ne me paraissez ni sérieux ni crédible Monsieur Aïssa Lacheb, et très destructeur.
C'est mon opinion : je ne prétends pas détenir la vérité première mais j'ai le droit de la revendiquer comme telle et je ne peux obliger personne ni empêcher personne de la partager !!
Bien cordialement.
Muriel
Rédigé par : Muriel | 05 octobre 2008 à 21:46
Bonsoir cher Philippe,
Difficile de communiquer... ce n'est pas une raison pour ne pas saisir la fenêtre ouverte par vous. Si je viens assez régulièrement sur votre site c'est pour apprendre, pour trouver des références, des réflexions au sens noble. Maîtriser une discipline c'est savoir l'expliquer, la transmettre ; je vous ai déjà demandé des références de droit anglais en vain.
Je sais que l'art est difficile et que la critique est aisée mais pourquoi les grands débats actuels sont-ils absents de votre blog ?
Est-ce de la rétention de savoir ou une
prudence obligée ? Je suis certaine que vous
avez beaucoup de choses à transmettre et
il manque l'interactivité nécessaire. Merci à vous et excellente soirée.
Françoise Semtob
Rédigé par : semtob | 04 octobre 2008 à 00:35
@Pierre-Antoine
L'amalgame, le colportage de ragot, les fonds de poubelle font partie de la liberté d'expression, et je souhaite qu'on puisse colporter des ragots et amalgamer autant qu'on veut. A moins de créer une police de la parole, les lois n'ont pas à tout régir et tout cadenasser dans le moule de la perfection (votre perfection).
Car le jour où un avocat doit se demander si en disant cette chose, il aura des ennuis, ce sont les droits de la défense qui en pâtiront.
Rédigé par : El Re | 03 octobre 2008 à 21:15
@chevalier
" L'honneur de Rachida Dati a été fixé à 5.000 €... "
Est-ce l'honneur du garde des Sceaux qui vaudrait cinq mille euros ou ce montant représente-t-il simplement le résultat d'une équation entre les possibilités financières de l'étude du bâtonnier estimées sur la base de son chiffre d'affaires ou encore de son train de vie et le montant maximum susceptible d'être appliqué?
En tout état de cause, même à 1€ symbolique, toute condamnation ferait de la liberté de défendre et/ou de se défendre, une offense survenue dans l'espace oral de l'audience, donc telle que susceptible de valoir non seulement une amende mais jusqu'à deux ans de prison à son auteur, ce qui représenterait la plus sévère des atteintes portées aux libertés publiques par le régime de la rupture sarkozyste vu qu'elle nierait également l'intention dont la loi dit qu'elle seule est, en ces matières, constitutive de l'infraction ou du délit autrement dit de l'outrage à la personnalité politique citée en exemple d'un comportement similaire à celui reproché à son client pour dire que, si les faits reprochés n'empêchent pas d'être ministre de la justice, a fortiori sont-ils susceptibles de bénéficier de l'indulgence du tribunal.
Argumentation certes moralement contestable, vu que la personnalité citée n'est pas directement partie prenante en la cause et qu'on ne peut dès lors que répondre que ce n'est pas parce que Pierre aurait, mettons, volé Paul que Paul pourrait se voir de facto et de jure dédouané d'avoir volé Jacques, ceci dit en me référant à des personnages fictifs ou abstraits, en revanche en aucun cas constitutive d'infraction vu qu'il ne s'agit pas non plus d'inciter 'Paul' au délit mais de produire des arguments en faveur de l'indulgence du tribunal, compte tenu du fait que le comportement des uns est souvent susceptible de valoir exemplarité pour les autres, ce qui, soit dit au passage, doit inciter en règle générale à prêcher par l'exemple plutôt que par de vaines paroles ou des actions judiciaires!
Or, défendant son client, l'intention du bâtonnier, à moins d'un détournement ou d'un dévoiement de sa mission dont la charge de la preuve ou de la démonstration eut appartenu en tout état de cause au parquet, ne saurait être suspectée de ne pas s'être limitée à l'exercice de son métier de défenseur et de conseil, et d'avoir profité de l'occasion offerte par une audience aux fins de stigmatiser les frasques supposées ou avérées du magistrat garde des Sceaux dans l'accession à sa fonction, ce qui eut justifié que le parquet se saisisse du problème en dehors de toute plainte effective de la personnalité politique concernée! Allons, soyons sérieux!
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 septembre 2008 à 11:17
Cher Philippe Bilger,
Vos "prières" n'ont semble-t-il pas été entendues... L'"Affaire" a bien été plaidée jeudi... L'honneur de Rachida Dati a été fixé à 5.000 €... Délibéré 3 octobre...
Rédigé par : chevalier | 28 septembre 2008 à 18:51
Pas mal de commentaires faisant suite à ton billet, je ne suis pas le seul à réagir ! ;)
Rédigé par : saint pierre | 28 septembre 2008 à 16:39
@Muriel
Je ne souhaite pas entrer dans la polémique à laquelle vous voyez tant de motifs. Je ne suis pas magistrat et c'est par conséquent un simple citoyen qui se permet de manifester son désaccord pour souligner que les raisons pour lesquelles cette personne, Mme Dati, a pu accéder aux fonctions que vous citez, c'est aussi le pouvoir de nomination.
Elle a su convaincre, ce qui ne saurait être le cas sans quelques qualités et dispositions à assumer des responsabilités publiques.
On peut le déplorer, en contester la réalité, l'accepter ou pas.
Deuxièmement, je crois que vous vous trompez en affirmant que les "8140 magistrats" sont "les garants de la République et de la Démocratie". Ils y participent, évidemment, et l'indépendance des magistrats doit leur être assurée, ce qui constitue la condition de l'Etat de droit et de l'équilibre des institutions.
La garant du bon fonctionnement des institutions - le seul - c'est le président de la République. C'est la Constitution qui le fait tel.
Par contre, ériger (tenter de le faire) les magistrats face au pouvoir politique relève de l'instrumentalisation d'un corps tout entier. Faut-il en conclure que ceux qui ne se prêtent pas à cette opération sont des ennemis de classe ? Vous ne semblez pas loin de le penser.
Vous ne semblez pas considérer qu'ils s'acquittent comme vous le souhaiteriez de la tache qui leur incombe, mais ce que vous voudriez les voir accomplir relève d'une république des juges au service des plus vindicatifs d'entre les citoyens.
Ce ne serait pas la manifestation la plus rigoureuse de l'Etat de droit, pas davantage un service à rendre à la démocratie.
Que vient faire Hitler dans cette interpellation ? Je vous rappelle que c'est le "peuple" qui l'a porté au pouvoir et l'a fait führer et dans ce mécanisme, on ne peut négliger le fait que ce peuple ait accepté de défigurer le droit par des lois d'exceptions permettant d'offrir des boucs-émissaires au peuple.
Rédigé par : daniel ciccia | 28 septembre 2008 à 10:24
@ Muriel
En deux mots.
1°) Comment, selon vous, un Philippe Bilger qui, si j'en crois mon enquête, n'a jamais tué, violé, torturé, braqué ou volé, a-t-il pu se se sentir autorisé, en sa qualité de magistrat, à conduire des instructions, à juger et à condamner des prévenus ?
Par-dessus le marché, ce même Philippe Bilger se sent autorisé aujourd'hui à requérir dans des procès d'assises contre des accusés.
2°) Alors qu'il est acquis, toujours selon mes sources, qu'il ne peut en AUCUN cas, ni d'AUCUNE façon, se prévaloir d'AUCUNE espèce d'expérience ou de diplôme d'aptitude ou de validation de ses acquis en tant qu'auteur de crimes et de délits.
Rédigé par : Véronique | 28 septembre 2008 à 09:01
@Muriel
La première des honnêtetés, Muriel, qui conditionnera l'accès au débat libre que vous appelez, est de tomber cet anonymat derrière lequel vous vous cachez pour vitupérer et accuser si gravement... Pour débattre, on s'approche, on s'asseoit, on montre son visage, on se présente... On ne gueule pas de loin comme une enragée fuyante. Vous perdez votre temps ; Rachida Dati a un visage et un nom ; montrez-lui les vôtres... Quant aux magistrats, croyez-moi, à l'exception d'un ou deux, ils se fichent éperdument de ce que vous racontez...
Mes salutations.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 septembre 2008 à 00:47
Bonjour,
Comment nous, citoyens français et européens, pouvons-nous tolérer qu'une personne :
1°) puisse obtenir le titre universitaire de "maître en droit" (public) en 1996 (cf "je vous fais juges" et ses propres déclarations dans la presse) sans avoir jamais suivi un seul cours de droit et par validation des acquis professionnels (loi de juillet 1983) - avec pour toute expérience et qualification professionnelle des formations et postes de : aide soignante (1984-1987), comptable chez Elf(1988-1990) puis contrôleur de gestion chez Matra, Berd et Lyonnaise des eaux (1992-1996) ?
2°) Comment une personne dont la fonction et le métier est "contrôleuse de gestion", peut-elle se retrouver nommée "conseillère technique juridique" au ministère de l'Education nationale par François Bayrou, en 1994, avec un contrat de 3 ans à ce poste de fonction publique purement juridique (1994-1997) alors qu'elle n'a jamais suivi le moindre cours de droit et n'a aucun diplôme de Droit en 1994 ?
3°) Comment une personne n'ayant jamais passé ni obtenu le concours national de la magistrature peut-elle être nommée pour diriger des gens et une profession dont elle n'a pas acquis les titres par concours mais est rentrée par piston et sans passer les concours que tous les professionnels passent ?
4°) Comment une personne qui a arnaqué notre nation et notre peuple français en ne payant pas ses impôts - probablement entre 1984 et 1994 puisqu'elle a été redressé au maxi des 3 ans sur les années 1992, 1993 et 1994 selon ses dires - peut-elle être nommée ministre de la Justice tout en racontant (cf" je vous fais juges"), qu'étant comptable qualifiée, puis contrôleur de gestion qualifiée, arguant qu'elle ne savait pas :
- qu'il fallait payer ses impôts
- qu'on ne pouvait pas déduire les frais de vie privée et personnelle de ses parents et de sa famille
-qu'elle ne connaissait pas les règles que tout ouvrier agricole connaît pour faire sa déclaration d'impôts et, de ce fait, a arnaqué notre nation et ses concitoyens en ne payant pas ses impôts pendant 10 ans.
Payer ses impôts est le premier DEVOIR de tout citoyen. Ceux qui ne le remplissent pas méritent-ils les droits du citoyen français puisqu'ils refusent d'en remplir le 1er devoir ?
5°) Comment une personne qui se comporte ainsi en le revendiquant par écrit et s'en vantant elle-même, peut-elle être admise à l'ENM sur titres ? Sachant que certain titre annoncé l'aurait été fallacieusement selon la presse et des journalistes sérieux ayant les preuves matérielles de ce qu'ils ont écrit !!!
Monsieur Bilger et Messieurs les Magistrats : je vous rappelle que les seuls garants de la République et de la Démocratie sont les Magistrats. Vous êtes 8140 selon les chiffres du ministère.
Il semble que, dans certains cas et parfois, des magistrats laissent passer des choses inacceptables et condamnent aujourd'hui les innocents en amnistiant les coupables au vu des lois de la République.
Entre les patrons voyous et les politiques voyous et les loyaux citoyens dont les ancêtres ont construit une France libre et démocratique, préférer soutenir ceux qui ont pris le pouvoir parce qu'ils l'ont n'est pas favorable au peuple : Hitler aussi a eu le pouvoir et de nombreux dictateurs l'ont aussi : l'histoire montre où cela mène. La lâcheté, la servilité, la langue de bois et la soumission n'amènent rien de bon pour un peuple.
Chaque citoyen est tenu de connaître la loi et de l'appliquer : il ne faut pas être magistrat pour connaître la loi. Comment chaque citoyen pourrait-il respecter des lois qu'il ne connaîtrait pas ?
Les magistrats en France, c'est deux syndicats : ne pouvez-vous pas enfin vous grouper pour CONTESTER l'inacceptable, protéger le peuple français de l'inacceptable et de l'intolérable que nous constatons tous, tous les jours : les dérives deviennent si grotesques et si énormes que chacun y perd sa dignité de citoyen mais avant tout sa dignité d'être humain.
Les conséquences humaines pour le peuple, tant au niveau de la morale, de l'humain que de l'économie, sont un fléau terrible.
Qui va enfin réagir ?
J'aimerais pouvoir en débattre librement.
Muriel
Rédigé par : Muriel | 27 septembre 2008 à 22:20
Une petite question :
Si ma mémoire est bonne en matière de diffamation contre un particulier, le parquet ne peut se substituer à la volonté de ce dernier pour diligenter des poursuites.Qu'en est-il dans le cas de figure d'un ministre ou d'un fonctionnaire qui nous occupe ici ?
Rédigé par : Xavier Martin-Dupont | 23 septembre 2008 à 12:18
Pour rebondir sur Saint-Pierre et... sur vos écrits :
"On rêverait d'un ministère de la Justice auquel rien n'échapperait et qui, comme un pugnace chien de garde, viendrait mordre les mollets et l'esprit de tous ceux qui s'en prennent à la justice parce qu'à l'évidence elle est une proie facile. J'évoque là une........... utopie.... "
que nenni ! que nenni ;
je hennis là , moi :
"honni soie qui mâle y pense , non ?
Il faut qu'utopie ne le soie plus !"
Sissi !
Rédigé par : Cactus mord dents de Miquelon | 23 septembre 2008 à 11:19
Zèle du parquet qui n'a pas le sens du ridicule ?
C'est oublier un peu vite qu'en matière de diffamation le parquet n'a guère la maîtrise des poursuites et que plus particulièrement, s'agissant d'un ministre, la poursuite ne peut avoir lieu que sur demande de ce dernier (art. 48-1° bis de la loi de 1881).
Rédigé par : Lepleutre | 23 septembre 2008 à 10:47
Il est vraiment temps qu'elle aille accoucher cette vieille femme...
Rédigé par : juralibre | 23 septembre 2008 à 03:44
Regardant à nouveau à la photo de couverture du Monde 2 dont j'ai parlé plus haut, je pense à cet autre instantané fait de mots, de points et de virgules.
Le contexte :
"Philippe Bilger demande aux jurés d'oublier l'émotion et de réfléchir. Avec la détention, leur explique-t-il, "vous causeriez un préjudice plus important que vous n'apporterez d'apaisement aux victimes". Il veut que ces trois hommes repartent chez eux, libres (...)"
L'instantané qui, ici, me touche tout autant et aussi profondément que la photo du Monde 2 :
"Au bout de quatre heures de délibéré, les jurés de Paris ont laissé les trois pédophiles en liberté. Philippe Bilger a ôté sa robe rouge, repris son costume gris et il est allé expliquer aux enfants pourquoi c'était mieux ainsi . "
J'imagine le même cadre que celui choisi par Rémy Artiges pour le Monde 2. Je suggère deux enfants de dos, et une robe rouge, de dos également. La tête qui porte la robe rouge parle doucement aux enfants. Deux bras serrent les épaules des enfants. Quatre bras plus petits serrent la robe rouge.
C'est étrange.
Quand j'ai lu "Philippe Bilger, Proc et piques" par B. Vital-Durand (Libération 26-02-2001), c'est quasiment une photo similaire à celle de Rémy Artiges que j'ai imaginée.
Rédigé par : Véronique | 22 septembre 2008 à 19:49
Si le baveux se sert de ce genre d'argument (les diplômes vrais ou supposés ou vrais-faux, que sais-je encore? je m'en fiche!) de la garde des Sceaux pour défendre son client dans une affaire de vrais ou supposés ou vrais-faux documents ou encore que sais-je, c'est un bien piètre avocat. Pour peu que le président du tribunal soit en secret un inconditionnel de la ministre et c'en est fait de son client ... Car que pèse celui-ci face aux naturelles ambitions carriéristes magistrates? Ou même, face à l'affection, l'admiration des uns pour les autres, etc.? Les rapports humains, la nature, la psychologie ... La carrière, quant à elle -tout le monde le sait- passe par là-bas, Vendôme, la place, Paris, pas la petite ville, pas choquer, doux, ramper, faire le singe, diligent, obéissant, flattant, caressant, léchant ... Faut que ça reluise dans les manières, tout dans l'art, Cicéron ron ron ... Un bon avocat est un avocat rusé. Quand bien même il ne serait pas un redoutable technicien, une chose le fera toujours supérieur aux autres ses confrères: le nif, comme on dit en arabe, le nez ... Face aux juges, nous étions quatre. Mes complices défendus chacun par un avocat du cru, ni particulièrement bons ni particulièrement mauvais, inconnus hors le département, vivant de la modeste clientèle locale, des divorces et autres petites successions ... Défendu quant à moi par un des meilleurs pénalistes de France qui impressionnait même le président, j'ai senti la patate venir et me suis dit: ça va être ma fête là si je laisse les choses en l'état. Au tout début de l'audience, je me suis penché vers mon baveux et lui ai chuchoté à l'oreille: cher maitre, plaidez pour nous tous, dites eux, tous les quatre, ne dites jamais moi seul dans votre éloge ou je vous maudis ... Il a souri, il a compris et, ma foi, cela c'est relativement bien terminé pour nous quatre. Le nif, c'est ce qu'on devrait leur apprendre en premier aux jeunes élèves du Barreau ... Tant d'avocats sont mauvais qui se croient brillants avec des 20/20 sur le papier depuis leur plus tendre enfance ... Le nif, tout un module voire une année entière consacrée au NIF! L'essentiel se trouve là ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 22 septembre 2008 à 19:29
"Dans un arrêt du 4 juin 1997, soit l'année même où l'Aphrodite de la place Vendôme (bénies soient les bottes Dior qui ont reçu ses divins pieds) devenait magistrate, la cour de Cassation a précisé que :
l'immunité accordée aux discours prononcés et aux écrits produits devant les tribunaux par l'article 41 de la loi du 29 juillet 1881, destinée à garantir aussi bien la liberté de la défense que la sincérité des auditions, est applicable, sauf le cas où ils sont étrangers à la cause, aux propos tenus et aux écrits produits devant les juridictions d'instruction comme de jugement (…).
Sauf dans le cas où ils sont étrangers à la cause.
Et il faut bien reconnaître qu'ironiser sur le prétendu faux diplôme (béni soit-il) de la garde des Sceaux (qu'un millier de fleurs éclosent à chacun de ses pas) n'avait rien à voir avec le dossier de faux dans lequel le bâtonnier Hoarau (que dix-sept cyclones s'abattent sur son cabinet et mélangent ses dossiers) plaidait.
Dès lors, l'immunité de l'article 41 ne joue pas, à mon sens."
J'ai lu, par lointain intérêt ou proche curiosité, ce qu'écrit Me Eolas, parce que cette péripétie médiatico-judiciaire me gêne aux entournures et que le principe d'une libre défense, susceptible d'employer tous les arguments, tous les rhétoriques ou tous les effets de manche, en toute impunité, c'est, selon moi, ou trop ou pas assez ; toute pratique rencontrant nécessairement des limites déontologiques, sauf au tribunal des flagrants délires.
Il n'est pas indispensable d'être supposé complaisant à l'égard du garde des Sceaux pour trouver au parallèle de l'avocat quelque chose d'offensant et surtout de déplacé.
C'est surtout cela qui me gêne car le lieu où se réalise un jugement, me semble être un lieu où justement les propos ne doivent pas être déplacés car c'est une des conditions de la dignité du jugement ou de l'instance qui le délivre.
Je croyais jusque là que le président de la séance avait autorité pour mettre fin à des errements éventuels, donc, en tant que profane, cette petite polémique m'a surpris parce qu'au fond elle fait référence à un des rares adages que j'ai retenu et selon lequel nul ne peut justifier sa propre turpitude par la turpitude qu'il prête aux autres, ce qui constitue une fondement du juridique, à défaut de quoi tout procès deviendrait une machine à laver le linge sale commun.
Mon commentaire n'est que celui d'un profane s'attachant, un petit peu, aux institutions. Parce qu'elles le méritent, éventuellement.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 22 septembre 2008 à 15:12
La liberté de défendre.
J'ai envie d'ajouter la beauté de défendre.
Il y a dans le Monde 2 un article remarquable de Pascale Robert-Diard, accessible dans son blog et chez Eolas, consacré à la défense dans un procès d'assises et à la relation prévenu-avocat.
Il y a sur la couverture du Monde 2 une superbe photographie de Rémy Artiges qui montre l'accusé et l'avocat dont il est question dans le texte de PRD, de dos, solidaires et liés par une sorte de communauté affective de destins.
Cette photographie est superbe.
"Ce droit de pouvoir proférer n'importe quoi, pourvu qu'un lien même ténu rattache l'accessoire "choquant" à l'essentiel "convenable", consacre ce dont la justice a besoin pour vivre, respirer, exister."
Pour ma part, cette respiration faite d'humanité et d'essentiel, si nécessaires, je la ressens dans la photographie de Rémy Artigues.
Le dérisoire, l'accessoire, le n'importe quoi, le trop facile, bref, cette histoire de MBA sans cesse reprochée à Rachida Dati n'existe plus quand nous regardons, tellement touchés, cette si belle photographie.
Rédigé par : Véronique | 22 septembre 2008 à 11:58
C'est un avocat Me POTIN qui meurt et arrive devant St Pierre.
St-Pierre lui dit: « Voici le temps du jugement, nous allons voir si tu peux entrer au Paradis. Suis-moi.»
St-Pierre et Me POTIN arrivent dans une salle où il y a une quantité astronomique d'horloges. Me POTIN fort intrigué demande à St-Pierre : « A quoi correspondent-elles ? »
St-Pierre: « Oh c'est simple. Chaque être humain à sa naissance se voit associer une de ces horloges. Au départ, elle indique midi puis à chaque « ânerie » que la personne fait (ou chaque propos idiot), les aiguilles avancent. Ainsi quand vient le jour dernier, on peut vérifier si la personne doit aller au paradis ou en enfer. D'ailleurs nous allons vérifier la vôtre tout de suite.»
Sur ce St-Pierre va chercher un grand registre et commence à chercher: « POTIN… POTIN… Ah ! je l'ai : POTIN : rangée 3, 5ème horloge. Nous allons voir immédiatement où vous allez passer votre vie éternelle... »
St-Pierre et Me POTIN arrivent devant l'emplacement de la 5e horloge ; mais là, il y a un grand vide. Pas d'horloge...
St-Pierre : « Ah ! c'est embêtant, on ne va pas pouvoir faire le bilan de votre vie et comme dans le doute on garde les gens au paradis, je pense que vous allez pouvoir y aller... ! »
Alors là Me POTIN qui n'en espérait pas tant est ravi quand d'un coup St-Pierre s'exclame :
« Ah mais oui ! maintenant je me souviens, Me POTIN, le patron a gardé votre horloge dans son bureau. Il s'en sert de ventilateur...!»
Rédigé par : Marie | 22 septembre 2008 à 10:43
"Quel mépris et quelle méconnaissance derrière cette appréciation de la police et de la justice, quel absurde procès que de prêter à des magistrats le dessein de prétendre spolier "plus pauvres qu'eux" !
Et, dans le réel, quelles conséquences d’un tel dogme répété à l'envi comme un réflexe !
Cette idée selon laquelle, en gros, il y a une justice pour et au service des puissants et une justice contre les humbles, a alimenté en sous-main les délires au sujet, par exemple, de l'affaire Alègre à Toulouse.
Avec de la part des enquêteurs chargés au départ d'élucider un blanc dans le parcours criminel de PA l’absence de vérifications et de contrôles sérieux des déclarations de témoins, mais qui présentaient l'avantage majeur d'illustrer aux yeux des enquêteurs policiers, judiciaires et médiatiques un stéréotype presque parfait du humble, victime du puissant.
L'ensemble du monde journalistique a fait sien, sans discernement aucun, cette obsession et cette excitation collectives et dévastatrices de criminaliser le stéréotype inverse, celui des puissants illustrés par des politiques, des magistrats, des policiers transformés pour et par la Cause de la défense des humbles, en tortionnaires de prostitués et d'enfants.
Rédigé par : Véronique | 22 septembre 2008 à 10:29
Sauf à ce que l'article 48 ait été bafoué, je crains que Madame Dati ait déjà prononcé son mot et que celui-ci ne soit pas celui que vous attendez.
Rédigé par : Be | 21 septembre 2008 à 22:00
Cher Philippe, il n'y a pas un seul mot de ce billet qui appelle une quelconque observation critique; nous sommes d'accord sur le caractère grotesque de cette procédure. Peut-être vous éclairerai-je en vous indiquant que le Parquetier présent à l'audience correctionnelle lors de laquelle ces propos, qualifiés pompeusement de "diffamatoires", ont été tenus, n'était autre que le Chef de Parquet en personne, Patrice CAMBEROU, rendu célèbre il y a 9 ans par la sulfureuse affaire des PAILLOTES CORSES qu'il instruisit en mettant le Préfet BONNET en détention provisoire. Des paillottes au vrai-faux MBA de Rachida, quel parcours! Il serait "amusant" que le Bâtonnier poursuivi invoque l'exceptio veritatis et qu'il cite le journaliste, à l'origine de la polémique, à témoin. Si, comme vous l'indiquez, ces poursuites ont été engagées pour complaire à la Garde des Sceaux, soit d'initiative, soit sur instructions plus ou moins formelles de la hiérarchie, dans les deux cas, elles risquent fort de ridiculiser leurs auteurs; La relaxe du prévenu ne fait guère de doute, mais quel tapage inutile il y aura avant.
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 21 septembre 2008 à 17:07
La liberté de défendre doit-elle passer par la liberté d'accuser ?
Certes si la défense du prévenu passe par la dénonciation du véritable coupable... auquel cas il faut l'accuser.
Mais j'ai beau torturer mes pauvres neurones, j'arrive pas à faire le lien entre le faux document de cet personne défendue par Me. Hoarau et l'attribution d'un diplôme qui semble-t-il n'a fait l'objet d'aucune poursuite...
Oui on peut accuser pour défendre, mais doit-on faire dans l'amalgame, le colportage de ragot, les fonds de poubelle pour faire éclater la justice qui elle par principe se plaît dans la lumière ?
Cordialement
Pierre-Antoine
PS : Une chose est sûre, le père du petit ce n'est pas l'Esprit Saint !
Lui fut père d'un fils unique...
Rédigé par : Pierre-Antoine | 21 septembre 2008 à 15:50
votre billet est parfaitement pertinent.
Juste une remarque : votre commentaire sur M.Pol-Droit est un peu court ; lorsqu'il évoque" les pauvres de" il fait référence à la notion de moins bien au sens symbolique et social du terme.
C'est très banal ; Sartre a utilisé le même concept par exemple dans "Réflexions sur la question juive" pour expliquer l'antisémitisme des "gens de peu".
L'idée de Pol-Droit, qui est juste, c'est que de manière générale, on cherche toujours quelqu'un de moins bien que soi pour paraître convenable.
Rédigé par : heulot | 21 septembre 2008 à 12:25
Bonjour,
Pourquoi la défense de quelqu’un autoriserait-elle la diffamation de l’autre ?
La liberté c’est le vide disait le peintre Georges Mathieu :
« Accorder à l’homme un affranchissement métaphysique total, ce serait le frustrer des derniers prétextes qui justifient sa présence. S’il n’a rien fait encore pour mériter sa libération, il n’a pas tellement démérité pour qu’on ait la cruauté de le rendre libre. »
Adam et Eve payèrent un prix fort pour l’acquérir cette liberté.
Ils devaient d’abord croquer le pomme, qui fait distinguer le bien du mal.
Quel sens aurait eu cette liberté sans cette distinction ?
« et comment sais-tu que tu es nu ? » demanda Dieu à Adam.
Aussi le libre arbitre fut limité dans la Bible :
……voici je mets devant toi la vie et la mort, mais tu CHOISIRAS LA VIE.
Il faut en dire autant de la liberté d’expression et rechercher ce qu’elle cache comme intention.
Je n’ai pas encore lu votre livre « J’ai le droit de tout dire », mais je suis sûre que vous assignez aussi une limite à la liberté d’expression, qui ne doit jamais être confondue avec la liberté de l’injure.
Si cet avocat ne connaît pas encore la goût de la pomme c'est bien sûr une toute autre affaire, et il est irresponsable.
Accordez-vous le droit à tout avocat de dire du mal de vous sous prétexte de défendre son client ??
Merci encore pour tous vos billets et tous les commentaires qu'ils suscitent, qui témoignent d'une grande générosité.
DUVAL UZAN
Rédigé par : Duval Uzan | 21 septembre 2008 à 11:54
"Il y a bien longtemps que cette polémique sur le CV du ministre est passée aux oubliettes."
C'est tout à fait exact. Nous en sommes maintenant à l'identité du père de Rachida junior.
Ceci étant, votre billet est très important et incite à une profonde, je ne dirai pas réflexion, je dirai même méditation. Dont acte.
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 septembre 2008 à 08:50
Je vous rejoins sur l'excès de zèle du Parquet de Saint-Pierre et ne puis que désirer, comme vous, un mot d'apaisement de l'"outragée", afin que le calme revienne à la Réunion.
Comme vous l'aviez souligné en son temps, vous n'apprécieriez pas que le garde des Sceaux vous souffle à l'oreille vos réquisitions... Il en va sûrement de même des Avocats, qui doivent pouvoir assumer leurs arguments, sans encourir les foudres d'un Tribunal correctionnel.
Je n'imagine même pas que cette étrange requête provienne de la Ministre elle-même, mais plutôt d'un excès de zèle du Parquet réunionnais.
La Presse s'étant emparée d'un incident de procédure, alors que le Jugement était en délibéré, ne peut-on y voir un autre excès de zèle ?
La Justice mériterait d'être rendue plus sereinement.
Rédigé par : chevalier | 21 septembre 2008 à 02:23