Je n'ose le croire mais le site du Point est généralement très bien informé.
Le président de la République aurait reçu vendredi matin l'écrivain Fred Vargas, se situant "à gauche de la gauche errante", amie de François Bayrou, venue l'entretenir de la situation de Cesare Battisti emprisonné au Brésil. Nicolas Sarkozy lui aurait promis de parler de cet ancien terroriste assassin et complice d'assassinats avec le ministre de la Justice du Brésil lors d'un prochain voyage.
Je n'ose le croire mais la mansuétude dont a bénéficié Marina Petrella et qui, paraît-il, n'aurait pas de suite, fait tout de même froid à l'esprit. L'entourage intime qui a forcé la décision pour la première, pourquoi se trouverait-il impuissant pour le second ? La brèche ouverte une première fois, pourquoi, comme on pouvait le craindre, ne s'élargirait-elle pas ?
Je sais bien qu'aussi discutable qu'ait été la compassion familiale pour Marina Petrella, celle-ci n'avait cependant rien de commun avec Battisti criminel pas du tout repenti et évadé en violation de son engagement judiciaire avant d'être enfin arrêté au Brésil. Si ce dernier devenait à son tour l'objet de la sollicitude présidentielle, même seulement par une intervention diplomatique ou officieuse, il n'y aurait plus qu'à se confronter à ces évidences.
Les promesses et les engagements comptent peu. Marina Petrella devait être une exception, elle constituera, qui sait ?, la règle.
Faut-il se déguiser en personne connue, en people, pour obtenir du président ce qu'on veut, même le plus illégitime, à partir du moment où on est appuyé par son cercle influent et si proche ? Les magistrats, les adeptes d'une pratique cohérente et ferme, dans le domaine du terrorisme et de ceux qui l'ont honteusement perpétré, vont-ils devoir se présenter en imposteurs mondains ou en célébrités douteuses ou non pour espérer convaincre le président de demeurer fidèle à ce que ses électeurs ont désiré et qu'il a martelé sans cesse durant sa campagne ? Je doute que ceux-là aient voté pour le retour en grâce d'un Battisti alors que par ailleurs le président a refusé deux fois l'amnistie du 14 juillet pour des délinquants sans commune mesure avec notre Italien écrivain recommandé et ses crimes.
Non, vraiment, je n'ose le croire.
Monsieur le président de la République, je vous en prie, n'oubliez pas ceux qui pensent comme vous avez pensé.
matéo, il me semble que vous vous trompez de sujet. Il ne s'agit pas de savoir si les banques et le système financier doivent être "sauvés" ou pas.
C'est la révélation éclatante des priorités. Faut-il trouver quelques millions pour les pauvres et les affamés, la recherche, la sécu ou le RSA ? "Les caisses sont vides". Quelques dizaines de milliards pour re-liquéfier le système interbancaire ? Pas de problème : combien vous faut-il ?
PS : rien ne garantit que les intérêts et le capital seront payés par les banques.
Rédigé par : MaNat | 05 novembre 2008 à 11:11
Tiens j’en profite puisqu’Aïssa use de la chose. La tarte à la crème du « y’a pas d’argent pour notre Sécu ou notre Education, mais y’a tout plein de milliards pour les banquiers ».
Ah on les aime dans notre pays ces inégalités bien criantes, ces preuves « incontestables » (bien sûr) de la perversion et de la malignité de nos gouvernants.
Que dans un cas, il faille sortir le cash pour combler le trou, ou pas le choix soit emprunter sur les marchés financiers soit émettre des obligations, alors que dans l’autre vous n’ouvrez qu’une ligne de crédit à 9 % de taux d’intérêt d’ailleurs, tout le monde, du citoyen le plus simpliste au billettiste le plus averti s’émeut que le banquier passe deux fois à la caisse quand vous et moi sommes marrons. La dite ligne ayant vocation à être ou pas consommée, la ligne de crédit ne veut pas dire forcément toute la provision d’ailleurs. Et à 9 % le crédit consenti, l’Etat pourrait même se faire des pépettes. Mais non, du Café des Sports aux Unes de notre Presse Quotidienne Nationale, la preuve irréfutable de la morgue gouvernementale fait florès.
Le pays a pris goût au populisme, avec plein de Monsieur Jourdain. La nuances et les différences entre le déficit chronique du budget de l’Etat ou le trou de la sécu passées à la trappe, il ne reste plus aux citoyens du pays qu’à pencher la tête en arrière, à ouvrir bien large le bec, et à attendre donc une manne au moins équivalente aux cadeaux faits aux banquiers. CQFD.
Ne le répétez pas mais si les prêts interbancaires ne sont pas garantis, c’est toute l’économie qui plonge, et donc la sécu, la maladie, le chômage et les retraites. Et si d’aventure les banquiers consommaient toute la ligne, cela signifierait que la situation est bien pire qu’imaginée, et le scénario catastrophe serait le même, simplement différé. Ce qui est affolant, c’est qu’on n’a aucune espèce d’idée du volume d’actifs pourris que les banques possèdent, et du niveau de connaissance mutuelle qu’elles ont les unes les autres du poids de ces branches mortes. Mais ça, ça ne palpite pas les foules : ce sont des problèmes de banquiers !
Rédigé par : matéo | 03 novembre 2008 à 17:07
Qu'est devenue Petrella ? Je n'en sais rien et suis toujours surpris de notre ignorance dans notre société soit-disant surinformée : est-elle libre ? est-elle guérie ? Est-elle protégée par la police ? Travaille-t-elle et finance-t-elle sa retraite pendant que ses victimes n’ont rien ?
Jean-Dominique Reffait, dont j’imagine qu’il est contre la peine de mort, trouve l’assassinat justifié dès lors qu’il touche ses ennemis politiques : pour se donner un semblant de cohérence il suffit d’assimiler la démocratie chrétienne au nazisme, et le tour est joué, les vieilles ficelles sont les meilleures.
Rédigé par : Jean-Marie | 03 novembre 2008 à 16:59
Bonjour, l'article du Point.fr indique :
Le président de la République aurait même évoqué la possibilité de rencontrer le ministre de la Justice du Brésil - où Battisti est emprisonné - lors d'un prochain déplacement en Amérique latine.
que vous traduisez :
Nicolas Sarkozy lui aurait promis de parler de cet ancien terroriste assassin et complice d'assassinats avec le ministre de la Justice du Brésil lors d'un prochain voyage.
Avec le sous-entendu supplémentaire que s'il en parle, ce serait en faveur d'une libération...
Nicolas Sarkozy est avant tout un pragmatique, Battisti étant au Brésil, l'affaire ne le concerne plus, je doute donc qu'il aille se créer des problèmes là où il peut les éviter. Maintenant, si contre toute logique il agit en faveur de Battisti, alors il sera temps de le critiquer mais ne condamnons pas sans preuve, le président n'a pas à être privé de justice.
Rédigé par : ogier | 02 novembre 2008 à 11:22
@ Aïssa.
Sur les origines du vaudou, je pense que le vaudou vient d'Afrique. Plus précisément, dans le golfe de Guinée, dans l'ancien empire Dahomey qui correspond plus ou moins à l'actuel Bénin. Ce rite est encore très vivace là-bas.
Que des descendants d'esclaves puissent avoir perpétué le rite outre-Atlantique (Haïti, Rep.Dominicaine etc.), je peux le concevoir.
Un lecteur assidu du Sénégal...
Rédigé par : Blaise MANE | 02 novembre 2008 à 11:05
@J.D.Reffait
"Nicolas Sarkozy a pensé que Rachida Dati ferait une excellente ministre et ne le pense plus."
Dans le Nouvel Obs du 30 oct. au 05 nov.2008 consacré à la prison de Metz sous l'intitulé 'Metz: dans la prison des pendus', il y a également pages 58 à 62 un article consacré à Rachida Dati sous l'intitulé: 'Les secrets de la chute d'une icône'.
Dans ce dernier article se trouve une information intéressante qui est celle-ci : "Quand je vois Rachida de dos, je vois ma mère" aurait répété à l'envie le président de la République en exercice !
Il existe une monographie passionnante qui s'appelle 'Les femmes de Goethe' et qui est répertoriée par la bibliothèque de l'Université du Québec dans sa réserve de livres rares parmi les ouvrages de la collection 'Les femmes dans la littérature' - ce qui n'est pas 'les femmes et la littérature'-.
Je pense donc qu'on pourrait lui adjoindre de façon très intéressante une nouvelle collection qui pourrait être intitulée: 'Les femmes dans la politique' - ce qui ne serait pas 'Les femmes en politique' bien que les deux domaines soient susceptibles de se recouper - , et inclure dans cette nouvelle collection une monographie sur 'Les femmes de NS recto-verso ou la défragmentation de l'imago maternelle'.
On peut également voir dans ce même article une photographie de l'élue du peuple du 7ème arrondissement de Paris en compagnie de François Sarkozy.
Ceci dit, s'agissant de la résolution de l'énigme de l'identité du père de Rachida junior, je pencherais éventuellement et intuitivement plutôt pour la Five tout en espérant que l'autocrate qui déclare vouloir rester scotchée aux commandes quand les françaises ordinaires profitent avec reconnaissance de l'existence de congés maternité conquis de haute lutte et revendiqués désormais par les pères eux-mêmes sous la forme de 'congés de paternité', aura tout de même des bras maternels de rechange pour la petite Rachida parce que les nurses, les tantes, les grand-mères ou pourquoi pas les directeurs de cabinet, les secrétaires ou les gardes du corps, ce n'est tout de même pas la même chose eu égard au développement de l'enfant dans les toutes premières années de sa vie !
Références de l'ouvrage cité:
http://catalogue.banq.qc.ca/cgi-bin/bestn?id=_Zjow%2F%E2%7Dt-JQNFwwdX&act=8&auto=1&nov=1&t0=%22Goethe%2C+Johann+Wolfgang+von%2C+1749-1832--Personna
ges--Femmes%3B%22&i0=2&s0=5&v0=0&v1=0&v2=0&v3=0&v4=0&sy=0&ey=0&scr=1 _____________________________________________
J'ai également appris dans ce n° du Nouvel Obs, l'existence aux côtés du personnage surnommé 'la gardienne des Sceaux' d'un autre personnage surnommé 'le vrai ministre', ce qui donne à penser non seulement à une monographie qui ferait vraisemblablement un tabac, mais également à une pièce de théâtre qui ferait de même.
Enfin et accessoirement, à Carla B. qui est, toujours dans ce même numéro, réputée déclarer : "Je ne suis pas Cécilia, je n'ai pas de liste noire." Je dis :
Bravo ! Enfin quelqu'un qui se respecte et nous respecte !
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 novembre 2008 à 10:30
Allons donc monsieur Bilger, le(s) ex-membre(s) des FARC que votre président se propose d'accueillir en France seraient moins terroriste(s) que les ex-membres des BR ? Mais oui, c'est vrai, ces "FARC-là" n'ont pas été jugés et condamnés par un tribunal, cela les dédouane.
Rédigé par : Belga | 02 novembre 2008 à 00:41
Nicolas Sarkozy a pensé que Rachida Dati ferait une excellente ministre et ne le pense plus. Il a pensé qu'on ferait bien de créer des subprimes à la française, et il ne le pense plus.
Je ne vais pas reprendre ce que j'ai déjà dix fois exprimé sur le sujet et ne romprai donc pas l'unanimisme régnant apparemment.
Dans une période troublée et troublante, il arrive à des magistrats de s'asseoir en toute conscience sur le droit et de commettre sciemment ce qu'on ne peut appeler autrement que forfaiture (la Cour de Cassation prendra sa grosse année pour remettre les choses en ordre, comme cela est inéluctable), dans une période où le droit, l'ordre, le désordre, la justice et l'injustice partouzent ensemble, sous une pluie de milliards en dissolution, dans une ambiance délétère de fin du monde, de quoi vous étonnez-vous ? Ca ne durera pas, il y a un bâton qui se prépare quelque part et qui va faire très mal à nos petites gueules d'anges-consommateurs.
Si, dans ce désordre grandissant des esprits, l'esprit présidentiel a été éclairé par des témoignages proches et vécus de ce qu'a été cette période de l'histoire italienne, tant mieux.
Mais je ne le crois pas.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 01 novembre 2008 à 22:23
Bande de naïfs. Bien sûr que Battisti aura le soutien de Sarkozy. Il reste par ailleurs deux ou trois décisions scandaleuses à prendre, quelques imbécillités teintées de scandaleuse iniquité à commettre, gageons que le monsieur saura continuer sur sa lancée...
Rédigé par : Erig le Brun de La Bouëxière | 01 novembre 2008 à 22:13
Croyez-moi, cher PB, si des millions de gens qui ont voté en 2007 soit pour Sarkozy, soit pour Royal, il y en ait eu à peine quelques dizaines qui avaient Battisti ou Petrella à l'esprit au moment où ils glissaient leur bulletin dans l'urne, ce serait une gageure sérieuse. Tout le monde s'en fichait et s'en fiche éperdument et ils ont bien raison ... Le piètre chétif arbuste que voilà, Battisti-Petrella, qui dissimulerait la forêt des injustices sociales, des manquements partout et tout le temps à nos propres lois, nos principes?... Allons ... Puis, il faut bien, comme l'a dit notre inénarrable ministre de l'Economie Christine Lagarde quant à l'affaire Tapie-Crédit-Lyonnais, sortir d'une manière ou d'une autre de cette affaire qui avait pourtant fini mais qui maintenant n'en finit plus. Puis encore, seuls les sots et fats ne changent pas d'avis, surtout quand cet avis a remis gravement en cause la parole donnée d'un pays à travers deux de ses présidents de la République et une dizaine de ses gouvernements successifs qui décidèrent et validèrent, soit officiellement, soit tacitement, l'accueil de Petrella et Battisti et d'autres encore, sur notre sol, en oubli du passé. Puis encore, le droit de grâce présidentiel toujours constitutionnel est régalien et n'a pas à se justifier ni n'est de façon restrictive délimité dans ses sujets; considérant cela, on peut, par extension et déduction, dire que le président en use à ce moment. Puis encore, puisque vous invoquez avec force les promesses et déclarations de campagne présidentielle, qu'il vous souvienne: Les caisses sont vides, archi vides, je le jure ... Constatez maintenant: des milliards pour les banques, comme s'il en pleuvait ... Paroles paroles ... Des mots, c'est le jeu démocratique. Si vous avez accepté qu'il revienne sur la parole de Mitterrand président, acceptez qu'il revienne sur la sienne propre présidentielle, c'est la logique même ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 01 novembre 2008 à 21:06
Faisons un cauchemar : nous sommes en 1980, Sarko est marié avec Claudia Schiffer et il fait libérer Klaus Barbie...
Rédigé par : bruno | 01 novembre 2008 à 18:38
Il me semble que s'il y avait une nouvelle intervention au profit de M. Battisti, cela aurait des conséquences sur les relations entre nos deux pays, la France et l'Italie.
Donc, je suis comme M. Bilger, je n'ose pas croire qu'il puisse y avoir la plus infime intervention pour entraver le cours naturel de la justice.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 01 novembre 2008 à 15:20
Je suis consterné de ces personnes responsables et intelligentes (comme mon ancien patron, Jacques Bravo, Maire du 9ème arr de Paris) qui se sont transformées en idiots utiles. Mais pourquoi défendre ces gens ? Comment peut-on incarner la démocratie et protéger (car c'est bien de cela qu'il s'agit) des terroristes qui luttaient les armes à la main au nom d'un "idéal" d'illuminé fascisant ??
Déjà le cas Petrella m'avait fait hurler :
http://billy-tallec.typepad.fr/leblogpolitiquedebilly/2008/10/petrella-les-ma.html
Rédigé par : Billy | 01 novembre 2008 à 13:50
Tous ces activistes repentis à la santé bien fragile à même pas cinquante ans sont un moyen pour Sarkozy de plaire à sa femme, sa belle-soeur, et à Olivier Besancenot qui hésitera à le critiquer, ce dernier d'ailleurs s'acharne sur le PS pour faire la Une des médias. Demain on aura des tribunes dithyrambiques d'anciens gauchistes à l'endroit du président homme de conviction et de généreuse bonté. Et ce n'est pas Silvio Berlusconi qui réclamera ces personnes, pour nourrir la vindicte populaire, il lui suffit d'agiter un fait divers sordide mettant en scène un étranger sans-papier assassin ou violeur d'enfant. La France peut donc accueillir en son sein des anciens terroristes dont les mains sales ont fini par s'effacer avec le temps et la passion aveugle de quelques écrivains dévoués à leur cause. Mais la situation des milliers de prisonniers en France n'émeut guère, pas assez noble, il y a une hiérarchie dans le crime, si le terme politique s'inscrit dans le geste, alors la compassion et le pardon engendrent des appels à l'oubli du crime.
Rédigé par : SR | 01 novembre 2008 à 12:46
Je ne me souviens plus de la formule exacte mais des commentateurs férus d'histoire sauront le dire:
"Le roi de France ne reconnaît pas les promesses du duc d'Orléans".
Vous demandez au Président de ne pas oublier ceux qui pensent comme il pensait.
Il ne serait ni le premier ni le dernier.
Permettez-moi, au risque d'être un peu long et d'ennuyer ceux qui la connaissent de redire cette histoire entendue récemment.
Un homme arrive devant St Pierre qui lui demande de choisir entre l'enfer ou le paradis. Etonné et prudent, notre homme demande à jeter un coup d'oeil rapide pour se faire une idée plus précise.
Au paradis, il trouve un lieu dont l'atmosphère est terne, sérieuse, pas drôle du tout et habité par toutes ces anciennes connaissances qui l'avaient tant rasé au cours de son séjour terrestre.
En enfer, il est accueilli dans une ambiance joyeuse et festive par ses anciens compagnons qui lui vantent la chaleur humaine de l'endroit. Convaincu, de retour chez St Pierre, il choisit délibérément l'enfer où il se retrouve immédiatement pour y observer puis y subir les tourments qu'on y inflige aux damnés.
Incrédule, il s'inquiète auprès de l'un de ses collègues de ce changement radical.
"Mais, lors de vos premiers passages, ici et ailleurs, c'était la campagne électorale" reçoit-il en pleine figure en guise d'explication.
J'ai donc peur, le contexte étant différent et la prochaine élection encore lointaine que nous soyons aptes à des désillusions. Mais cela ne se passera peut-être pas comme je le crains.
Rédigé par : mike | 01 novembre 2008 à 11:39
Affligée par la promesse de Nicolas Sarkozy faite à Fred Vargas, j'ai relu un de vos billets consacrés à C. Battisti:
" Les coulisses de la honte " - 15 février 2007
Je ne comprends pas la prise en compte par Nicolas Sarkozy de la demande des soutiens C. Battisti incarnés par Fred Vargas.
Et je crains d'y comprendre à nouveau de la part du Président une nouvelle version d'un rien à foutre des institutions judiciaires italiennes, françaises et brésiliennes.
Je me permets de proposer à vos lecteurs une liste d'articles publiés dans le Monde dont la lecture m'avait permis de mieux comprendre le cas Battisti et d'adhérer à votre billet du 15 février 2007.
" Vous vous trompez sur Battisti " 14.03.04 - (Barbara Spinelli)
" En 1993, l'ex-membre des PAC est condamné en appel pour quatre " homicides aggravés " " 30.03.04 - (Salvatore Aloïse)
" L'Italie critique le soutien dont bénéficie, en France, Cesare Battisti " 30.03.04 - (Jean-Jacques Bozonnet)
" L'autre versant des Alpes " 18.04.04 - (Robert Solé)
" " BHL " mise sur la raison, Moustaki sur le coeur pour défendre Cesare Battisti "- 29.06.04 (Ariane Chemin)
" La cour d'appel de Paris autorise l'extradition de Cesare Battisti - "
02.07.04 (Ariane Chemin)
" L'affaire Battisti et le complexe du marrane " (Gilles Martinet)- 08.07.04
" Battisti et les droits français, italien et européen " (Nathalie Guibert)- 10.07.04
Si les décisions de justice des Etats démocratiques doivent ne compter pour rien sous le poids d'arrangements diplomatiques et de séductions people officieuses, comment Nicolas Sarkozy compte-t-il s'y prendre pour respecter l'engagement pris dans sa campagne d'une République enfin irréprochable ?
" Je doute que ceux-là aient voté pour le retour en grâce d'un Battisti alors que par ailleurs le président a refusé deux fois l'amnistie du 14 juillet pour des délinquants sans commune mesure avec notre Italien écrivain recommandé et ses crimes. " écrivez-vous.
En tous les cas je ne pense pas une seconde que NS ait été élu pour que les crimes de sang aient leurs entrées privilégiées à l'Elysée.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 novembre 2008 à 10:32
Monsieur l'avocat général je pense que vous êtes un honnête homme aux divers sens que le terme a pu revêtir.
Est-ce que les honnêtes hommes peuvent encore trouver quelque écho aujourd'hui dans la conscience politique? Honnêtement je me le demande!
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 novembre 2008 à 09:08
Ah mon cher PB ! Le vaudou se pratiquant beaucoup au Brésil où il vit le jour comme une magie noire, il n'est pas impossible que cette poupée y soit pour quelque chose... Satanée chose !... Et Fred Vargas serait dans le coup ?! Brrrrrr, frissons d'effroi... Moi qui trouve cette femme un visage d'ange... Ainsi il serait vrai que le mal a de ces sourires qui charment... A moi ma couette ! mon sommier ! fuyons ! Bonne nuit...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 31 octobre 2008 à 23:24
Dans la corbeille de la mariée, Carla Bruni a pris soin d'apporter à l'Elysée tous les accessoires de la gauche caviar. Aidée de sa soeur actrice, les choix de la diplomatie française sont dorénavant dictés par deux Italiennes aristocrates qui s'amusent à délivrer leur conception de la politique. Jack Lang doit être ravi.
Rédigé par : SR | 31 octobre 2008 à 22:46
Certes, mais le cas de Battisti me semble un peu différent. Contrairement à Marina Petrella, il a été condamné à l'issue d'une procédure par contumace, qui semble peu conforme à la Convention EDH.
Pour cette raison, je pense que l'extradition, sans engagement de la part de l'État italien qu'il y ait un nouveau procès, n'est pas souhaitable.
Rédigé par : pollicarpe | 31 octobre 2008 à 22:20