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06 novembre 2008

Commentaires

Rivas

Aïssa Lacheb-Boukachache, je ne vous connaissais pas, merci de nous dévoiler le renouveau de la Pensée en France. BHL n'a qu'à bien se tenir.

Laurent Dingli

Depuis que j'ai rédigé mes derniers commentaires, j'ai vu plusieurs très bons reportages dans le JT d'Elise Lucet. Comme quoi il faut toujours se méfier des jugements trop généraux ou trop hâtifs.

Laurent Dingli

Pour compléter un de mes commentaires à propos du 13h de France 2 (Lucet et Laborde), ce qui me les fait qualifier de "médiocres", c'est l'ordre de leurs priorités : les faits-divers passant toujours avant l'essentiel. Bien sûr nous sommes loin de TF1 et de son marketing informatif, mais le service public pourrait sans doute ne pas céder aux centres d'intérêt de l'opinion sur ce point, cela ne devrait pas être la vocation d'un journal télévisé. Par ailleurs, la nouvelle formule du JT, avec un thème approfondi à chaque journal, est très bien faite, ce qui compense un peu cette fâcheuse tendance à privilégier le fait divers, ainsi que le sempiternel micro-trottoir auquel nul ne peut désormais échapper, quelle que soit la chaîne.

Franz

mike > Le problème de Bacharan c'est justement qu'elle n'est pas radicale ; au lieu d'une mollassonne j'aimerais que les gens qui interviennent pour nous expliquer les Etats-Unis aient un semblant d'idées.

L'autre problème de Bacharan, c'est qu'elle n'est pas seulement convoquée par TF1, mais aussi par France 2 (très souvent), Europe 1 (très souvent), RTL, etc... N'y a-t-il donc qu'une seule "experte en Etats-Unis" en France ? Et quand ce n'est pas elle, on a droit à l'autoglorification du prophète Bernard Henri-Lévy qui, bien évidemment, avait vu venir cette élection bien avant tout le monde (on se demande, et peut-être lui aussi se le demande-t-il, pourquoi Obama ne l'embauche pas dans son staff). Bien sûr, j'exagère : pour assurer la pluralité des opinions, on a souvent l'honneur d'entendre les commentaires de Ted Stanger.

Laurent Dingli

J'ajoute, Aïssa, que je n'ai jamais cru un instant que vous fussiez raciste, mais je me méfie de toutes ces théories du complot. Je précise à l'avance pour d'autres qui voudraient nous assommer une fois encore avec ces histoires d'avions : épargnez-nous, nous n'en pouvons plus !

Laurent Dingli

A. Lacheb-Boukachache,
Je prends acte et retire bien volontiers "américano-sioniste".

Guile

Votre credo ?? Ce serait pas plutôt le populisme anti-juge ?

Nathalie

Il commence à me fatiguer Monsieur Obama. Je commence à être plus que rassasiée et même à en avoir quelques nausées de cette Obamania. On ne parle plus que de cela, ainsi on ne parle pas d'autre chose. Pour le moment, rien qui soit en lien avec ce Monsieur n'a changé pour moi : mes factures ont augmenté, pas mon salaire, mon entreprise restructure à tour de bras en ce moment et depuis longtemps et c'est fatiguant moralement. Voilà pour en parler par le petit bout de ma lorgnette, haa mais enfin !
Non, mais je dis cela parce qu'il ne faut pas oublier qu'Obama s'est payé la campagne électorale la plus onéreuse de tous les temps. Ce qui me fait dire qu'il est un pur produit marketing politique.
Dès lors, comment s'étonner que l'on en parle aussi en termes d'audimat et de parts d'audiences en citant toutes les chaînes de télévision possibles et imaginables ?
Alors, j'espère que celui-ci saura et aura les moyens d'être à la hauteur les attentes de l'opinion américaine et mondiale qu'il a créée. A-t-il la marge de manoeuvre nécessaire ? Ne fait-il pas dès le départ, malgré sa popularité très expressive, face à une opposition plutôt puissante ?
@Aïssa : Bigard, Dieu merci, n'est pas chanoine #et puis quoi encore ?#, ce ne serait pas sérieux ! C'est Sarko qui l'est #hélas et à mon grand regret#, de Latran et ce n'est qu'un titre honorifique et traditionnel : tous les chefs d'Etat français reçoivent ce titre, et je crois que seuls Blum et Mitterrand l'ont refusé sauf erreur de ma part. Je ne saurai ici retracer le pourquoi du comment de cette coutume déplaisante.

Ce n'est pas que j'appréciais Bush, non pas du tout : mais j'ai lu les commentaires critiques au sujet de sa réaction jugée pas très réactive au moment où on est venu lui annoncer la catastrophe du 11/09. Bien, je suis d'accord avec tout le monde, mais dans ce cas, qu'aurait-il fallu qu'il fasse, comment aurait-il dû réagir à ce moment-là, face à une classe de jeunes enfants ? Si j'avais été à sa place, il me semble qu'il aurait fallu quelques secondes pour que l'énormité de ce qui m'est annoncé m'arrive au cerveau, puis ensuite une idée : maîtrise de soi pour s'éclipser avec courtoisie et prendre congé des enfants, donc, pas de crise de nerfs à se rouler tout de suite par terre avec des hurlements en public #heuu j'éxagère un peu là tout de même#

Et enfin, je n'ai pas le temps ni l'envie de regarder toutes les chaînes de télé... En fait la télé me sert plutôt de bruit de fond chez moi le plus souvent. Suis-je normale ?
Je préfère la lecture, mais aussi je suis occupée plus souvent ailleurs. Alors, je ne suis pas très au courant de l'actualité de la télé et puis avec Internet, il y a tellement de chaînes de télévision que tout cela se dilue un peu dans mon esprit. Publique, pas publique, du moment qu'au moment où je souhaite regarder la télévision il y a quelque chose qui retient mon attention, je reste dessus. Le lendemain, je ne me souviens plus de quelle chaîne il s'agissait, des fois c'est carrément de l'émission ou du film, ce qui me fait penser que j'ai sacrément perdu mon temps si je ne me souviens plus ou bien que j'ai un petit début d'alzheimer, ou bien que sais-je ? Je n'ai pas d'attachement spécial à une chaîne. Mais je me souviens bien d'un bon livre. Après tout, peut-être que je vais plus sur Internet que sur la télé. Internet est pourvoyeuse davantage de films, de médias, d'émissions de télévision, de presse etc...
Pour finir, sur Haïti, la presse a choisi un fait parmi tant d'autres pour faire pleurer dans les chaumières en France. Pourquoi celui-là plutôt qu'un autre ??? Au nombre de morts ? Je ne sais. Mais j'en connais aussi dont on ne parle pas, des faits divers à Haïti. Tiens, il y a un mois et demi une attaque à main armée de bandits dans une mission de Dominicains : on leur a tout volé et saccagé la mission. Aujourd'hui les Frères ne peuvent plus retourner à cette mission et restent à Port-au-Prince car ils sont menacés de mort par les familles de bandits qui sont sortis depuis 15 jours de prison.
Ha oui, que dire d'autre de plus qui soit plus représentatif que cela de l'état de déliquescence de ce pays ? Même les soeurs de Mère Teresa ont été braquées.
Comment s'en étonner, alors qu'une partie de la population mange des galettes d'argile pour tromper la faim.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@L.Dingli


Ne prenez ombrage de rien. Je me suis juste servi du fait que vous abordiez la catastrophe de cette école en Haïti pour, m'appuyant sur l'indignation-réaction qu'on trouve dans votre commentaire, discourir librement sur l'émotion et l'instrumentalisation qu'en font plus que de raison les médias institutionnels; à croire qu'il ne serait que l'émotion en ce bas monde pour mettre positivement en mouvement les réactions humaines. Quant à ce "lieu commun douteux" que vous évoquez, ça c'est votre interprétation personnelle, je la déplore et ne peux rien y faire mais cessez, je vous prie, vous pareillement avec cet argument à deux balles, facile et sans risque, apanage certain de ceux qui ne savent plus quoi dire ni comment le dire, cet argument donc, comment dites-vous? "complot américano-sioniste, etc" ... Vous êtes complètement à côté avec ce genre de petits coups bas, comme celui-là qui vous précède ... Car je vous le dis comme je le pense: Il faut vraiment avoir un sacré coup dans le casque pour me voir ou un antisémite ou tout ce que seule une imagination pauvre et pour tout dire malade réellement peut imaginer de cet ordre ... Donc trouvez autre chose, vous serez davantage sympa à mes yeux et aux yeux de tous, je le pense. Et si cela n'est pas encore assez clair pour vous et d'autres Radjel sortis on ne sait d'où ni pour dire quoi un rien censé, alors voici le fond REEL ET INEBRANLABLE de ma pensée: LA VIE D'UN RAT, D'UN CAFARD, D'UN CHIEN ENRAGE, A PLUS DE VALEUR A MES YEUX QUE CELLE D'UN RACISTE, UN FASCISTE OU TOUT CE RAMASSIS DE MERDE A FACE HUMAINE QUI TIENT DE CES IDEOLOGIES-LA. Est-ce définitivement clair ainsi? "La vie devant soi", c'est ça mon truc, mon crédo, mon idée, ce que je pense et penserai toujours ...


Aïssa.

Laurent Dingli

@ Aïssa Lacheb-Boukachache
Je n'ai aucune envie de me justifier devant vous, mais sachez seulement que je ne vous ai pas attendu pour m'intéresser à des questions qui ne font pas la une des journaux, que ce soit en ce qui concerne le Bangladesh, le peuple hmong, la République démocratique du Congo ou l'environnement. Vous n'avez qu'à lire les nombreux articles que j'ai écrits sur ces sujets plutôt que de ressasser éternellement autour de quelques idées obsessionnelles et autres lieux communs douteux (les vilains riches contre les gentils pauvres, les médias populistes qui manipulent le bon peuple par le biais de l'émotion, le complot américano-sioniste du 11 septembre, etc.)
Oui, j'ai été bouleversé par le drame atroce d'Haïti, tout d'abord parce que je m'identifie simplement à l'immense détresse de ces familles qui ont tout perdu, mais aussi parce que ce drame symbolise un vaste gâchis dont les responsabilités sont complexes (le peuple haïtien en a sa part). Par ailleurs, je ne fonctionne pas cette fois-ci seulement sous le coup de l'émotion, je réagis toujours ainsi. Essayez de concevoir que, chez l'être humain, il n'y a pas les émotions d'un côté, et l'intellect de l'autre, mais qu'il existe au contraire une étroite solidarité entre les deux.
Cela me fait songer à un passage de Romain Gary que j'aime beaucoup, comme vous le savez. A ceux qui reprochaient aux hommes de trop réagir avec émotion, l'écrivain répondait qu'au contraire ces derniers n'en témoignaient pas suffisamment dans leur appréhension du monde.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Radjel

Je ne connais pas ni ne lis ces blogs partisans que vous citez... Par contre, je ne comprends pas ce que vous dites ni le rapport avec ça, le sionisme, etc. Qu'est-ce qui vous prend? Qu'est-ce qui vous dérange à ce point dans ce que j'ai écrit? Précisez car puisque vos insinuations -accusations- sont dures, qu'au moins elles s'appuient sur quelque chose tangible. Ne me laissez pas dans l'ignorance de votre déception ... Dites exactement de quoi il s'agit, j'y répondrai. Et je suis sérieux. Pas d'anathème gratuit et facile, je vous prie...

Aïssa.

Radjel

@Aïssa

Jusqu'à présent je lisais vos interventions avec beaucoup de plaisir et d'attention, mais là franchement que dire ? C'est nul, de la provoc peut-être ? Tiens ça me fait penser à ces blogs partisans qui fourmillent de commentaires haineux parce que le plus proche collaborateur d'Obama est considéré comme "sioniste". Sinon, je vous vois bien tenir la rubrique des faits divers dans un canard à sensations.

Aïssa Lacheb-Boukachache

M'inspirant de ce que vient d'écrire fort à propos L.Dingli, je poursuis sur les médias et leurs façons (Régis Debray va finir par m'embaucher; vous verrez, je ferai le huitième médiologue de la bande). Ce matin, comme d'hab' j'écoutais Inter. L'info: Haïti, bien sûr, ou, plus exactement cette école effondrée d'Haïti. Je ne me souviens pas du nom du journaliste qui commentait. Cependant, le ton de sa voix (pathos), le débit (longueur, un long débit), les points de suspension (brefs et audibles) puis les reprises (essouflement), étaient bien plus intéressants pour qui écoutait que le fond même de l'information qui n'annonçait ni plus ni moins qu'une catastrophe supplémentaire dans un pays qui en compte une chaque heure et ce depuis des décennies quand ce ne serait pas des siècles. Qu'est-ce à dire? Tout simplement que l'on ne se trouve plus, ici, dans le domaine purement informatif mais dans celui de l'émotion, donc de la propagande. Telle que cette information (dramatique, il faut le dire) a été rendue ce matin sur Inter, la ménagère ou quiconque qui ignore pour l'essentiel le monde et Haïti n'a pu que cesser d'éplucher ses légumes ou boire son café au lait pour sortir son mouchoir et pleurer, l'oreille collée au transistor: "Les pauvres! une école ... des enfants ...". Tu parles que séance tenante on arrêtera tout ce que l'on fait et on augmentera le volume ... D'ailleurs, Dingli lui-même tombe dans le panneau, lui si mesuré d'habitude, réfléchi, il écrit "merde!", presque "putain!", sur le blog de PB, on n'a jamais vu ça ... C'est que l'émotif "informatif" a eu sur lui son effet voulu. Combien ont dit "merde!", "putain!", ce matin, chez eux, en écoutant cette école effondrée qu'on leur racontait avec cet allant grave qui est le vecteur précis de toute émotion?... On n'a pas traité, sur Inter ou ailleurs, avec ce même émotif particulier (et je me demande bien pourquoi) les effets dévastateurs de ces quadruples inondations d'Haïti cet été dernier et qui, en plus d'emporter les biens misérables de cette petite île, ont noyé d'innombrables personnes dont d'innombrables écoles et petits enfants. Il faut s'en souvenir (c'était il y a deux mois), cet événement fut traité et annoncé, mettons, sobrement, avec tout le calme et le recul qui sied à tout bon vecteur informatif. Ainsi, ce jour-là, l'on n'a pas entendu (en tout cas pas lu ici) ce bon L.Dingli s'écrier "merde!", "putain!", "c'est pas juste, nom d'un chien!" ... pas plus que d'autres, d'ailleurs. C'est que l'émotif informatif n'y était pas. Qui, sincèrement, au moment où j'ai commencé de rédiger ce commentaire, pensait à ces terribles et meurtrières inondations? Hé hé! Ainsi, je cherche à comprendre pourquoi le média institutionnel m'informera de cette façon (la forme) de cette école écrasée sur des dizaines d'enfants et d'une autre façon de ces inondations précédentes qui noyèrent plusieurs milliers d'enfants. On le voit, ce n'est pas évident ni aisé à comprendre. Nos rapports aux médias (institutionnels, je précise) seraient-ils par trop biaisés? Je ne me risquerais pas à critiquer négativement Inter du matin que j'aime mais enfin (et cela vaut pour tous les autres de ces médias institutionnels, je ne le répèterais jamais assez: Institutionnels), s'ils cessaient de m'enjoindre (de cette façon quasi sournoise, je le dis sans aménité) à la grande charité (une pelle, un râteau, donnez mesdames, donnez messieurs, un bulldozer pourquoi pas?, des cordes et des bidons d'eau pour sauver ces écoliers sous le béton de leur école), s'ils cessaient de me prendre aux sentiments à un endroit choisis arbitrairement, il faut le dire (ces catastrophes voire pires sont quotidiennes en Haïti. Pourquoi celle-ci et non celle-là ou toutes à chaque fois?), pour m'informer plus en détail et objectivement que c'est tout un peuple qui souffre et meurt quotidiennement depuis des ans et des ans et non seulement quelques enfants aujourd'hui sous un effondrement de murs qu'on aura encore oublié demain ou après demain; s'ils faisaient ça pour mon information, ce lien utile qui nous lie et unit ainsi que le reste du monde chacun à l'autre, ce serait bien et plus professionnel. Car il ne s'agit pas tant, pour ceux qui savent ces choses, de sauver ponctuellement cette école et ces écoliers ensevelis que le pays tout entier et pour longtemps enseveli. La question qui devait être posée: "Pourquoi Haïti est dans cet état permanent totalement détruit" s'est transformée dans leurs propos journalistiques institutionnels en celle-ci: "Pourquoi cette école s'est-elle effondrée?". On le voit, la nuance et les différences sont de taille ... Et c'est à cet endroit médiatique et uniquement à cet endroit qu'on choisira ou d'être et demeurer abruti ou d'être et demeurer libre. L'exemple de Walker Bush junior qui ne se lève pas ni ne fuit immédiatement est du même ordre -ou désordre, c'est selon- (en plus, cela se passe dans une école, tiens). j'évoque la raison, bien sûr, enfin, la conscience ou l'intelligence ou, bref, on m'aura compris ...


Aïssa.

sbriglia

Ah, je sens que l'on se rapproche de la distribution des points Godwin !

Catherine JACOB

"Je vais finir par croire que le public n'est pas aussi lucide que j'avais tendance à le croire "

Depuis que Jacques ATTALI (http://www.attali.com/ ) qui est un bon lecteur de tendances a prédit un grand avenir politique à votre garde des Sceaux en exercice, comment pourriez-vous encore douter de la lucidité du public!

Toute la question est donc : Faut-il faire le bonheur du peuple malgré lui, ce peuple qui ne s'intéresse qu'au résultat du mouvement de la machine à laver sur la qualité du désencrassage du linge, que l'idée même de mécanisme laisse froid et qui se désespère dès que sa machine le lâche, ne sachant que faire dans l'attente du SAV ou du plombier sinon s'exercer à la contemplation passive devant la pile qui s'accumule dans la gaine à linge tout en pianotant des gammes sur le clavier de son téléphone portable?

Surcouf

@Aïssa
c'est vrai que je me souviens de la tête de Bush et avec le recul ça fait peur.

Le gars lui rapporte un truc grave c'est sûr et lui est là sans réaction, perdu.
Et ce gars a eu les USA à sa main pendant 8 ans... visiblement cela aurait pu être pire.

chevalier

Je vous soumets cette analyse de la Commission sur le 11 septembre, concernant ce qui s'est passé dans cette école de Sarasota en Floride, en ce matin funeste, aux alentours de 9 heures du matin :

http://www.historycommons.org/essay.jsp?article=essayaninterestingday

George W. Bush déclare qu'avant d'entrer dans la salle de classe, il a "vu" à la Télévision le 1er avion s'encastrer dans la 1ère Tour... Impossible, cette image n'est apparue que le lendemain (il s'agit d'un document amateur).

En fait, avant d'entrer dans la salle de classe, il a eu un appel de Condolezza Rice, qui l'informe que 3 avions ont été détournés et que l'un d'eux s'est encastré dans la 1ère Tour. Il ne modifie en rien son planning...

A 9h03, le Chef de la Sécurité, qui regarde la TV dans une pièce à côté, lui glisse à l'oreille qu'un 2ème avion s'est encastré dans la seconde Tour et que l'Amérique est attaquée. Il ne bouge toujours pas et reste encore plus de 10 minutes assis dans la salle de classe, à écouter les élèves ânonner leur lecture, puis prend congé. Il fera ensuite une déclaration à la Télévision, avant de rejoindre Air Force One.

Sans être un adepte de la théorie du complot, on ne peut qu'être frappé par l'attitude passive du "Commander in chief" pendant ces moments dramatiques. Ses explications devant la Commission seront d'ailleurs des plus confuses.

Enormément d'Américains se posent des questions sur ce qui c'est réellement passé ce jour là et une multitude de vidéos en ligne relèvent beaucoup de facteurs troublants.

A chacun d'en tirer ses propres conclusions.

Laurent Dingli

(Erratum : Je voulais dire Laurent et non pas Mathieu Delahousse, un présentateur que j'aime bien).

A propos de JT, je suis bouleversé de voir ces femmes haïtiennes qui ont perdu tous leurs enfants lors de l'effondrement d'une école évangélique à Pétionville. Comment le dire sans tomber dans le lieu commun, celui des bons sentiments ou du misérabilisme facile ? Tout de même, cette détresse nue me rappelle l'horreur de l'inégalité quand elle atteint de tels extrêmes, comme s'il n'était pas suffisant d'être accablé de misère, de vivre dans un bidonville, de se débattre depuis le jour où l'on naît jusqu'à celui où l'on crève, et qu'il fallait en plus - et les choses sont bien évidemment liées - vivre dans l'insécurité la plus totale. Ce n'est pas un simple accident : c'est le constat d'un échec collectif. Merde ! Comment croire en dieu ou en l'humanité quand on voit les murs d'une p... d'école s'effondrer sur la tête de ses enfants, et se retrouver seul, sans plus aucune raison de vivre. Après la grande joie du 5 novembre, la réalité souvent hideuse nous rattrape et nous remet sous les yeux sa gueule immonde.

Florence

Peut-être serait-il tout simplement temps que l'on reconnaisse à la rédaction de France2, et en particulier à son département "international" ses mérites.

Depuis plusieurs années maintenant ce service de la rédaction de F2 fait un travail remarquable, et a aidé à donner au JT de 20h, son épaisseur. La différence entre les deux chaînes se fait sur ce domaine. Ouvrir sur une question internationale la "grand-messe" du 20h est chose courante sur cette chaîne et c'est grandement appréciable.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Hélène NIGEN

Je le prends comme un compliment et je vous remercie... Cependant, de l'imagination, ils en ont trop déjà ; ils ne sauraient qu'en faire, de la petite mienne...

Mes hommages, madame, comme on baise votre main...


Aïssa.

Pierre-Antoine

Ah... l'Amérique... ses services secrets et ses secrets tout court...
@chevalier @Aïssa

Connaissiez-vous ces vidéos ?
http://video.google.fr/videoplay?docid=-9058644522976940152&pr=goog-sl

http://video.google.fr/videoplay?docid=2284299481923871668&hl=fr

http://www.youtube.com/watch?v=36MrxJKFnjQ

Je ne suis pas fan de Bigard, à mon humble avis trop vulgaire et en-dessous de la ceinture pour être crédible !
Je dis juste bizarre...

Cordialement et interrogatif... dubitatif...

Pierre-Antoine

Aïssa Lacheb-Boukachache

Non, Mike, le chanoine Bigard n'a pas fait de moi un disciple, je rassure ... J'ai pensé également, Surcouf, que la phrase aurait pu être celle-ci aussi, dans cette brève seconde: "L'Amérique est attaquée, monsieur le Président", ou: "Vous êtes en danger, monsieur le président", etc. "C'est fait, monsieur le président" est un peu provoc et hasardeux, je le reconnais. Cependant, quelle qu'ait été la phrase du conseiller, la réaction de Bush n'est pas claire pour ne pas dire carrément irresponsable voire suspicieuse. Quelle qu'ait été la phrase, il devait immédiatement se lever et partir ... Aucune justification ni explication n'est à même de rendre objectivement compte du fait qu'il soit resté et a continué dans cette école comme si de rien n'était sauf son visage alors transfiguré ... A cet endroit, le média n'a pas interrogé ni analysé. Car je précise que mon commentaire a trait aux médias et leurs façons et non aux attentats. Je ne délire pas, J.D.Reffait ... "Monsieur le président, nous partons, alerte n°3 ...". D'accord. Est-il parti cependant?


Aïssa.

Laurent Dingli

Après l'élection d'Obama, le prochain grand événement international sera, à mon sens, une "révolution" de type démocratique en Chine.

Helene NIGEN

@Aïssa
Vous devriez travailler comme scénariste à Hollywood. Mettez votre imagination au service d'un S. Spielberg ou d'un G. Lucas. Vous avez un avenir prometteur...

Jean-Dominique Reffait

Aïssa, c'est pas sérieux.
Les propos d'un conseiller à cette occasion ne sont pas longs, il ne raconte pas ce qui s'est passé. Le premier souci est de mettre le président à l'abri. On ne lui raconte pas un scénario. "M. Le président, nous partons. Alerte niveau 3" et ça suffit. Bush ne sait pas ce qui s'est passé à ce moment, il sait simplement qu'il y a quelque chose de grave et qu'il faut partir. Arrêtons de délirer.

mike

@Aïssa
Bigard aurait-il fait de vous un disciple ?
Détrompez-nous vite.

Surcouf

Aïssa, puis-je vous demander d'aérer un peu votre texte pour le rendre plus lisible ?
Merci.

Mais je relève le : "c'est fait monsieur le président" ;
et s'il avait dit : "Votre braguette est ouverte" ou "C'est jour de paie George ?"

chevalier

@ Aïssa

Ce que vous nous dites à propos du 11 septembre et de la réaction de George W. Bush quand on lui apprend que l'Amérique est attaquée m'a également troublé.

J'ai longuement analysé ces images, comme l'ensemble du dossier "reopen 911" et j'avoue n'avoir pas eu les réponses que j'espérais des auditions de la Commission.

Mais, vous le savez, quand on se permet de mettre en doute la thèse officielle, on devient, comme J.M. Bigard, un adepte de la "théorie du complot"...

Je pense que le doute subsistera, car ce dossier ne sera jamais réouvert, même par les opposants de George W. Bush, au risque de faire apparaître une vérité trop monstrueuse.

Comme pour l'assassinat de J.F. Kennedy, nous ne saurons jamais la vérité, mais toute vérité n'est peut-être pas bonne à dire ?

Aïssa Lacheb-Boukachache

Les médias. Une chose m'a longtemps questionné et je n'ai toujours pas de réponse sinon celles que je me permets parfois, des fois tangibles, des fois loufoques, je n'en sais rien ... C'est cette image de Georges W. Bush, dans cette école, le 11 septembre 2001. Il est là pépère, assis, il sourit, écoute les enfants ânonner leurs leçons, bref tout va bien pour lui, pour tout le monde, il n'est au courant de rien c'est manifeste ... Puis arrive un type qui se penche et lui chuchote à l'oreille quelque chose. Sa tronche à Walker change sans transition, un masque, presque une grimace ... On peut penser -et c'est ce que l'on nous a dit partout les médias institutionnels- qu'à ce moment ce type vient de lui annoncer les attentats contre les tours. Oui mais ... Que l'on regarde bien ces images et l'on s'aperçoit tout de suite qu'il n'en est rien ou en tout cas pas exactement comme on nous a induit à le croire car enfin, le type se penche et lui murmure à peine une seconde à l'oreille. Est-ce qu'en une seconde ou même deux on peut informer raisonnablement quelqu'un d'une chose telle que celle-là? Essayez, penchez-vous à l'oreille d'un proche le même laps de temps que ce type s'est penché à l'oreille de Bush ce matin-là et dites, faisant même au plus court: "Monsieur le président, un attentat, deux avions viennent de s'écraser sur le world-trade-center et un sur le Pentagone et le troisième on vient de l'abattre ... On ne sait pas s'il y en a d'autres". Il vous faudra murmurer vite alors et l'autre ne manquera pas de vous répondre: "Hein?! mais qu'est-ce que tu racontes?! c'est quoi ton histoire de fou?...". Et puis, quand bien même les choses se seraient dites et comprises en ce laps de temps, observons encore l'attitude du président. Que fait-il? Rien. Il ne bouge pas, il se force même à sourire puis poursuit la visite de l'école, s'attardant devant des dessins d'enfants accrochés aux murs, etc. Alors qu'il est entendu à ce moment -temps réel- qu'on ne sait rien ou à peine de ces attentats et que, s'ils ont été capables de frapper le WTC et le Pentagone tout proche, s'ils ne vont pas aussi frapper le président ici même dans cette école. Retournons en 1963, l'attentat contre JFK. Que voit-on? La voiture roule doucement puis les coups de feu, le président est touché et à ce moment, réflexe inné, la voiture accélère, fuit immédiatement ... C'est instinctif, c'est logique. Notre George aurait dû se lever immédiatement et sans même s'excuser ni expliquer quoi que ce soit à la maîtresse d'école et aux enfants, quitter ce lieu, fuir, comme il le fit bien plus tard dans Air-force-One, etc., on connaît la suite ... Mais non, rien, à croire qu'il attendait cette nouvelle que ce type vint lui annoncer de cette façon brève dans ce laps de temps bref: "C'est fait, monsieur le président". Il n'y a pas d'autre explication. Autrement, que les médias expliquent alors comment en si peu de temps (les images le prouvent), une seconde voire deux, on peut informer sérieusement quiconque d'une telle chose formidable qui atteint directement à l'intégrité du pays et de l'Etat et même de sa propre personne présidentielle ... C'est aux questions qu'il ne pose pas qu'on juge de la qualité d'un média. A condition, naturellement que qui lit, écoute et/ou voit le média sache quelle est la question qui doit être posée et que celui-ci ne pose pas sciemment ou non, c'est-à-dire l'ignorant (cette question). Il faudrait interroger là-dessus l'inventeur de la médiologie, Régis Debray, qui nous en dira peut-être quelque chose de substantiel et crédible ... Car c'est d'autant plus complexe si on y introduit cette donnée probable que le média lui-même peut être dans l'ignorance totale des questions qu'il doit soulever pour informer. Auquel cas, on pourra dire que des ignorants sont informés par des ignorants et le débat sera clos. Tant il est vrai que si l'air que nous respirons était visible, eh bien nous serions tous aveugles, forcément, on n'y verrait goutte dans cette mélasse aérienne ...


Bonne nuit.


Aïssa

Jean-Dominique

Pardonnez-moi de me citer mais puisque c'est le sujet et qu'un tel commentaire serait bien long, je me permets de renvoyer à l'article que j'ai rédigé tout à l'heure : Obama, le hasard et la nécessité
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46917
ou
http://www.scripty.fr

Surcouf

Monsieur Bilger vous parlez des remarquables spécialistes qui auraient pu s'ils avaient été là... mais ils étaient sur des chaînes d'info même si effectivement France 2 a assez bien tiré son épingle du jeu.

@Pierre Antoine
et pour vous rejoindre, j'ai aimé BBC world, BFM TV, LCI.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Si l'information était à la télévision, cela se saurait; tant de gens qui la regardent ... Je me demande ce que peut m'apprendre ou Laurence Ferrari ou Pujadas ou -pire encore- Claire Chazal, etc., que je ne sais déjà. C'est moi qui en tout domaine leur en apprendrais, et j'écris cela sans modestie aucune. Je pense qu'il est aussi quelques personnes ici qui commentent, qui pourraient dire comme moi et sans modestie pareillement. Les journalistes de grande culture et intelligence ne sont pas ceux dont on connaît les têtes quotidiennement, ne sont pas celles et ceux qu'on entend et/ou lit partout ou voit souvent sur les écrans. Quelqu'un(unes) finissent à la longue d'être connu(es) par ceux qui s'intéressent à ce qu'ils(elles) disent et font mais ils et elles se réduisent à être comptés sur les doigts des deux mains; au mieux, on pourra y ajouter encore les dix autres des pieds. Il en est ainsi en tous les domaines informatifs; de l'information dite politique à la critique littéraire et puis le reste ... Les grands journalistes -comme les grands avocats ou magistrats ou hommes et femmes d'Etat ou tout ce qu'on voudra-, ça ne se déniche pas sous les sabots du premier âne -que j'aime ce bel animal!- venu ... Comme en toute chose, le meilleur est rare. C'est, je le pense, à chacun de décider s'il veut vivre abruti ou libre ... Mais, depuis tout ce temps, est-ce que la conscience même de sa possibilité de décider lui est laissée? Les journalistes clament haut et fort qu'ils seraient -sont- les garants d'une liberté générale, etc. De quel droit singulier se sont-ils érigés ainsi? sur quel(s) fondement(s)? Combien de désinformation de leur part, de mensonge, de soumission à des puissances quelconques? ... Quelle est cette liberté dont ils se revendiquent comme les socles, les piliers, les phares, les gardiens rédhibitoires?... Celle de lobotomiser les esprit?... d'araser ceux-ci?... On a l'information de notre civilisation, ni plus ni moins: celle des ventre repus, des consciences anesthésiées ... L'Occident meurt de ces institutionnels de l'information qui se sont mis -n'en doutons plus- notables et bourgeois au pire sens de ces deux termes. L'information alternative, comme la culture alternative, seront peut-être les antidotes à ce poison instillé goutte à goutte en nos esprits dociles et bienveillants, mais même celles-ci, à la longue, ne risquent-elle pas d'être infiltrées et englouties puis se faire empoisonneuses à leur tour? Tout ce qui s'érige comme inévitable est un réel danger pour la démocratie. C'est à l'Occident démocratique, maintenant, d'avoir ses samizdats peu ou prou autorisés, en marge, isolés voire clandestins, et c'est heureux ... tant qu'ils resteront à l'écart et qu'ils nous obligeront à réfléchir et douter.


Aïssa.

semtob

Cher Philippe,
Que rajouter à cette galerie de portraits ?
J'ai assisté, il y a quelques mois, à un enregistrement radio de jazz, émission à laquelle participaient si j'ai bonne mémoire un caricaturiste très célèbre, monsieur Cabu, monsieur Manoukian, un philosophe dont j'ai oublié le nom et de nombreux autres invités. Pourquoi je raconte cela, c'est pour ajouter quelque chose de très très intéressant, à savoir que l'une des personnes portait de superbes chaussons style charentaises, exceptionnelles pantoufles pour moins souffrir des orteils.
Si j'apporte ce commentaire c'est pour préciser que le domaine émotionnel est propre à chacun. N'allez pas en déduire que je suis fétichiste parce que dans ce qui précède, mon regard et mon petit récit ont ciblé les pantoufles, allez plutôt vous demander quoi a ciblé votre propre regard en critiquant certaines personnes dans une activité professionnelle. La bouche,la température corporelle, les sautillements...
Si c'est ce monde des apparences qui guide vos choix, si c'est ce niveau d'analyse qui détermine vos attractions ou vos répulsions, c'est une possibilité comme une autre.
Souvenez-vous toutefois que lorsque vous prenez votre petit-déjeuner c'est parce qu'une terre a été labourée, des grains ont été semés, des moissons ont été faites, et remontez le travail de chacun jusqu'à ce qu'il honore votre bouche.
Votre billet, cher Philippe, c'était bien sur les commentaires des élections ? Pour nous, ce fut simple, sur la chaîne parlementaire jusqu'à 5 heures du matin en zappant un peu sur BFM, LCI, TF1, F2, F3 et les tartines en écoutant France Culture dès 9 heures. Toute personne s'informe comme il le peut. Chaque personne est en constante évolution. Les castrateurs et les castratrices n'amusent plus.
Françoise et Karell Semtob

curieux

Je trouve Laurence Ferrari, au mieux condescendante, au pire méprisante, et je regrette l'impavidité bonhomme de PPDA.
J'ai cessé d'apprécier Pujadas depuis un jour de 11 septembre 2001 où on le voyait sautillant de joie devant l'événement médiatique que cela constituait, et les bénéfices attendus pour son 20H. C'est un produit de LCI et de sa quête du sensationnalisme, ne l'oublions pas.
Quant à Nicole Bacharan, on a toujours l'impression qu'elle fait ses analyses à partir de discussions avec ses copines new yorkaises dans un salon de thé branché bobo. Sa valeur ajoutée, comparativement à d'autres spécialistes de relations internationales, est nulle. Je concède toutefois qu'elle est plus sympathique que le géopolitologue à la haine froide, Pascal Boniface.

Julia

Je trouve pour ma part que les journaux de TF1, en direct de New York, étaient au contraire très professionnels et très denses. Les reportages, qui donnaient la mesure de l'événement historique, étaient vraiment émouvants. Au sujet de Nicole Bacharan, je suis d'accord avec les commentaires précédents : c'est une grande professionnelle, la meilleure spécialiste des Etats-Unis que l'on ait ici (écoutez ses interventions sur Europe 1, par exemple, elles sont limpides, intelligentes, et on apprend toujours quelque chose). Elle parle de surcroît avec une vraie humanité. C'est une personnalité rare dans ce monde médiatique où tout le monde dit n'importe quoi sur n'importe quoi. En plus, elle est à moitié américaine, et dans ses nombreux ouvrages, elle explique avec brio la société américaine, bien loin des clichés et de l'anti-américanisme français. Son histoire des Noirs américains, qui vient de sortir et que je viens de dévorer, est remarquable. Il semble en tout cas que vous ne sachiez pas vraiment qui elle est pour vous tromper autant. Ou alors peut-être n'appréciez-vous pas le fait qu'une femme fasse preuve d'autant d'intelligence dans ce monde de beaux parleurs toujours teinté de machisme.

catherine A.

D'accord avec JDR sur l'importance de cette élection.
J'espère que les noirs n'auront plus honte de leur couleur de peau, qu'ils arrêteront de la blanchir ; mieux, qu'ils en seront fiers tout simplement. Je me souviens avoir entendu, il y a fort longtemps, une chanteuse noire, Eartha Kitt me semble-t-il, dire chez Chancel sans doute qu'elle avait épousé un blanc juste pour que ses enfants soient moins noirs et qu'elle espérait que ces derniers feraient la même chose. Sur le coup je n'ai pas vraiment compris, je ne savais pas encore que le racisme existait et que la couleur pouvait pour certains faire l'homme mais j'ai été tout de même bouleversée au point de ne jamais avoir oublié.
Cela me ramène, Philippe, à votre billet d'hier sur Obama. J'ai réentendu la phrase sur sa grand-mère blanche qui avait peur des noirs. Je ne veux pas mettre en doute la sincérité d'Obama mais il n'empêche que c'est rudement malin d'avoir fait cette "confidence".
Juste un bémol au sujet de ce papier que j'ai apprécié, une phrase à laquelle je n'adhère pas, un peu trop judéo-chrétienne à mes yeux, je cite de mémoire : "il faut de la boue pour trouver des trésors". Je crois qu'il y a des boues sans trésor et des trésors sans boue. Ce sont ceux que je préfère à tout prendre.


Laurent Dingli

Je suis d'accord avec mike en ce qui concerne Nicole Bacharan que j'apprécie vraiment.

Tendance

Vous vous trompez : Michel Blanc a été décoré du Mérite agriculturel.

Jean-Dominique Reffait

Cher Philippe, cela fait bien longtemps que je ne regarde que le journal de France 2, compte tenu de ce que vous dites justement. Le côté villageois de TF1 m'exaspère.

Je ne suis pas sensible au charme glacé de Laurence Ferrari, je lui préfère mon Audrey Pulvar sur la 3, alors elle, pour faire des interviewes, elle sait faire. Et elle faisait plaisir à voir, toute guillerette, à évoquer l'élection d'Obama.

Je crois, et je suis très sérieux là, qu'on ne comprend pas encore l'immense portée de cette élection, jusque dans nos banlieues. Les railleurs et les cyniques pourront jaser : c'est un séisme culturel qui arrive pile au moment où le reste s'écroule. L'histoire n'est pas écrite mais elle résulte aussi des lois de l'évolution, du hasard et de la nécessité.

Laurent Dingli

J'ai vu le 20h de France 2 et suis d'accord avec vous.
Qu'a donc dit Madame Albanel de si terrible contre le service public ? (Qui ne se limite pas au JT vous me l'accorderez).
Quant aux présentateurs, je trouve que les JT de Mesdames Lucet et Laborde sont d'une grande médiocrité, mais j'apprécie celui de Mathieu Delahousse. Pujadas est, il me semble, très inégal.
Côté TF1, Chazal est une calamité. Je regrette PPDA parce qu'il parlait de la Bretagne et d'environnement bien avant les autres (notamment Pujadas qui ne s'y est jamais intéressé), mais je ne le trouvais pas suffisamment mordant lors des interviews.

mike

J'ai peu regardé TF1 et France 2 ces derniers temps, fatigué de l'Obamania régnante. Pour avoir vécu quelque temps aux Etats-Unis et y avoir de la famille, je suis très réservé sur les messies que les médias nous vendent régulièrement ; ces thaumaturges disparaissent souvent sans résultats. En revanche, il existe en Amérique un véritable bon sens.
Je me suis informé du nécessaire avec la BBC et un zeste de CNN.
Je ne partage pas votre opinion sur Nicole Bacharan ; elle s'exprime avec compétence.
Elle passe beaucoup de temps aux USA et n'est pas catégorique dans ses opinions.

ogier

@Aïssa : Si Isabelle Mergault et Michel Blanc ont effectivement été décorés du Mérite Agricole, c'est le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, qui leur a remis cette décoration et non le ministre de la Culture qui n'y est pour rien !

Duval Uzan

Bonjour,

J'ai lu ça sur le blog d'eolas :
"certains s'interrogent sur l'auteur du slogan "we can". Je peux vous dire qu'il s'agit d'un psychanalyste. Il leur a dit : retirez simplement le "i" de Mc Cain !"

J'ai beaucoup apprécié votre dernier billet mais je ne partage pas l'émoi, parce que je fuis toujours la foule.
J'ai plutôt ressenti un malaise que les matins de France Culture ont su verbaliser.
Bonne soirée.

Duval Uzan


Marcellus

Je tiens, de mon côté à saluer le travail si pertinent d'Alain de Chalvron, le correspondant de France 2 à New York, qui a su nous faire vivre en toute intelligence l'événement mondial qui nous berce tant.
Par ailleurs, la couverture de TV5 Monde pour la nuit électorale fut tout à fait exceptionnelle au regard de l'ensemble des "nuits spéciales" organisées pour l'occasion.
Les ponctuations et mises en perspective horaires d'Alain de Chalvron apparurent indispensables à l'arrivée des premiers résultats.
En bref, du beau travail.

SR

On peut s'attendre à ce que TF1 installe sur le JT du 20 heures au côté de Laurence Ferrari pour enrayer la courbe descendante des sondages un holograme ! Pour imiter CNN qui a innové au soir de l'élection américaine, on pourrait ramener les zappeurs sur la chaîne de Bouygues en invitant PPDA en version holograme. Ce dernier reviendrait avec son léger zozotement comme un Messie en dimension 3D pour commenter en guest star certains événements de l'information. Après la fausse interview de Fidel Castro un PPDA déminéralisé pour faire remonter le cours de TF1 à la Bourse.

Aïssa Lacheb-Boukachache

"... L'élection de Barack Obama, ce sera la main américaine tendue au monde, soyez-en convaincu"./ Moi-même/ In Le Point/ Commentaire suite à Bloc-notes de BHL/ Juillet 2008.

"Obama président, ce sera (...) un vrai virage de sa politique étrangère dans le sens du multilatérisme et de la main tendue au monde"./ BHL/ In Le Point/ Bloc-notes/ 30 octobre 2008.

Décidément... Chère ministre Christine Albanel de notre culture que je sais bien commune et partagée mais tout de même... veuillez enjoindre gouvernementalement, je vous prie, à ce monsieur BHL, si sympathique soit-il, de cesser de me piller de ci de là, de petits bouts en petits bouts, en cachette, sans même me verser un radis de droit d'auteur ou à tout le moins me citer la source de ces quelques petits mots... (sourire).


Aïssa

Pierre-Antoine

@PB
"TF1 nous a concocté un journal insipide, franco-français, inspiré par une force ou une obsession centripète : la France demeurait le centre du monde et c'était elle qui était chargée de juger et d'évaluer ce miracle américain. "

Mais ne nous sommes pas le centre du monde ? Que je sache il y a autant de distance du nord au sud, de l'est à l'ouest pour aller à nos antipodes...
Ne sommes-nous pas la fille aînée de l'Eglise ?
La flamme initiale du siècle des lumières ?
La patrie des droits de l'homme ?
La langue de la diplomatie ?
Allons allons cher ami, cela ne nous donne-t-il pas le droit à un peu d'égocentrisme ?
même insipide ?
Nous avons les médias que nous méritons !

Cordialement avec humour... grinçant...

Pierre-Antoine

Aïssa Lacheb-Boukachache

Christine Albanel a décoré du Mérite agricole l'acteur Michel Blanc pour son rôle dans "Je vous trouve très beau", le film d'Isabelle Mergaut. Vous avez là toute la mesure du personnage, d'autant qu'il est de notoriété publique (il l'a dit lui-même) que Michel Blanc hait la campagne et le monde de l'agriculture sous toutes leurs formes... Cela m'étonnerait qu'elle soit mentalement apte à voir deux chaînes de télé en même temps et comprendre le sujet et comment il s'y trouve traité... A ce sujet, je vais en profiter pour lui solliciter moi aussi une médaille, le Mérite agricole ou une Légion ou une autre Chevalerie d'exception culturelle car je suis, madame, une exception, un être exceptionnel, tous qui me savent vous le diront ; n'importe, faut en profiter tant qu'elle est là... Soutenez-moi nombreux ! Cher PB, vous aussi, un bon Mérite agricole vous déplairait-il ? Soutenons PB, tous, pour le Mérite et aussi la très auguste et historique confrérie du pied de cochon de Sainte-Ménéhould, oui oui, celle-là, grand Maître, Christine, grand Maître, pas moins !


Aïssa.


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