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07 décembre 2008

Commentaires

Laurent Dingli

Un hommage à Claude Berri qui nous a donné, entre autres, une belle adaptation d'Uranus de Marcel Aymé, l'une des rares fictions capables d'aborder la période de l'Occupation sans manichéisme ni bons sentiments...

Laurent Dingli

Je verse un peu d'eau au moulin d'Erig le Brun de La Bouëxière : un tribunal d'Arabie Saoudite vient de confirmer le mariage d'une petite fille de huit ans avec un homme de cinquante. On peut comprendre le relativisme culturel, mais cela revient aussi, dans certains cas, à justifier le mépris des droits humains les plus élémentaires.

Erig le Brun de La Bouëxière

Que "Doc Gynéco" soit l'ami d'une racaille n'empêche pas qu'il en soit une lui-même. Que le petit bourgeois Séchan dans la haine de lui-même et de tout ce qui lui ressemble (qui caractérise bien les petits bourgeois) ait vomi contre son pays ne le rend pas plus crédible ou moins coupable.
Il y a cependant une légère différence entre traiter les français de cons (ce que, comme breton, je fais bien souvent) et appeler au meurtre des "faces de craies".
J'ose à peine imaginer le discours de la Halde, le jour un un connard se permettra de vomir dans une "chanson" un truc du genre "j'ai envie de dégainer sur des faces de suie" ou autres joyeusetés du genre. Le raciste blanc est une ordure. Le raciste est une ordure. Même s'il n'est pas blanc.
C'est mon propos depuis le début. Que tu n'arrives pas à y adhérer te rend décidément bien suspect à mes yeux. Ou à mon "petit nez".

Aïssa Lacheb-Boukachache

Et n'étant pas cruel avec toi plus que cela, Erig, je t'informe -car tu sembles dramatiquement l'ignorer- que Ministère-A.M.E.R., c'est Doc-Gynéco et Doc-Gynéco c'est le grand copain de notre président Sarkozy; de même que Renaud fut le grand copain de Mitterrand; tous deux largement reçus et invités à l'Elysée comme des célébrités dont l'apport à la culture française fait rayonner notre pays, Bretagne comprise, loin à l'étranger ... Ainsi ces "racailles" qui crachent sur la France et la vomissent publiquement, "en vente partout", comme tu dis, ne sont pas toujours celles que tu crois et que tu désignes un peu facilement .... Regarde déjà au-delà de ton petit nez si tu veux être crédible, sérieux un instant ...


Bon jour.


Aïssa.

Marie

@ Aïssa,

Votre humour, Monsieur, est on ne peut plus grinçant... à longueur de vos écrits.

J'espère pour monsieur Bilger que ceux-ci n'ont pas fait fuir certains de ses habitués...

Ségo, Katrin, Richard de Normandie... où êtes-vous ????

Aïssa Lacheb-Boukachache

Erig, tu me gonfles ! Mais je te réponds :


"Ils s'embrassent au mois de janvier
Car une nouvelle année commence
Mais depuis des éternités
L'a pas tellement changé la France
Passent les jours et les semaines
Y'a que le décor qui évolue
La mentalité est la même
Tous des tocards tous des faux-culs ...
-----------------------
Etre né sous le signe de l'Hexagone
C'est pas vraiment une sinécure
Et le roi des cons sur son trône
Il est français, ça j'en suis sûr ...
-----------------------
En décembre c'est l'apothéose
La grande bouffe et les p'tits cadeaux
Ils sont toujours aussi moroses
Mais y'a de la joie dans les ghettos
La terre peut s'arrêter de tourner
Ils rateront pas leur réveillon
Moi je voudrais tous les voir crever
Etouffés de dinde au marron ..."

Renaud Séchan (en vente partout).

Tu deviens de plus en plus ridicule ...


@Marie


Ce n'est pas de l'aigreur, madame, c'est de l'humour. Manifestement, vous en manquez, vous... Je n'y puis rien.

Allez, bonne nuit toutes tous.


Aïssa.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Ce n'est pas une bonne idée, Daniel Ciccia, que de se rencontrer ainsi, même et surtout autour d'une table, fut-elle bonne. Les rencontres fortuites sont les meilleures. Puis, il serait certain qu'ensuite, la liberté y perdrait ici, on se ménagerait, on s'interpellerait comme des précieuses ridicules, ce serait biaisé ... Il n'est pas convenable de considérer cet endroit comme un club, encore moins une coterie. Ceux qui le font y perdrait assurément ...


Aïssa.

Marie

@ Aïssa,

Il est dommage, Monsieur, qu'un trait d'humour ait déclenché autant d'aigreur ! Par vos propos, vous offensez notre hôte !

Erig le Brun de La Bouëxière

Ah si tout de même, une dernière petite chose:

"Oui quelle chance quelle chance d’habiter la France dommage mon petit que ta mère ne t’ait rien dit sur ce putain de pays où 24 heures par jour et 7 jours par semaine j’ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s. d.e. c.r.a.i.e."

Ministère Amer. En vente partout.

Mais pardon, je suis raciste...

Daniel Ciccia

Les engagements d'Aïssa pour les deux réveillons de fin d'année m'attristent.

Erig le Brun de La Bouëxière

A Aïssa pour finir, ce sera mon dernier commentaire.

Ma position de breton envahi par la France me permet, justement, de te faire remarquer, que moi, je n'ai pas eu le choix de me conformer à un certain nombre d'usages. Je ne suis pas, ni moi ni mes aïeux VENU en France. La France est venue chez moi.

Pour ce qui est de Paris 11, j'y ai résidé assez longtemps. Ainsi qu'avenue d'Italie. J'y ai entendu ma dose d'injures racistes (ah non pardonne-moi, c'était de l'humour, les seules injures racistes étant comme chacun sait proférées par des "souchiens").

Je te laisse à ton fantasme et à ta position de victime.

Bouh les vilains blancs.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Marie,


Je refuse de manger face à un Breton
Je refuse de manger face à un historien
A fortiori face à deux historiens
Je refuse de manger face à un prof
Pire encore un humaniste et visiteur de prison
Je refuse de manger avec un militaire
et pas davantage un retraité militaire
Je refuse de manger face à un Juif
Et pareillement face à un Arabe
Pire encore face à un Français non Juif ni Arabe
Je refuse de manger face à un avocat
Et face à un procureur, cela va de soi
Je refuse de manger face à une blanche déguisée en japonaise
Certainement pas avec une libraire
Je refuse de manger avec les Marie
Et de même les maris des Marie
Je ne mangerai pas face à un homo
Ni même une lesbienne
Pire encore des hétéros
Je ne mangerai pas face à un noir
Pas davantage un jaune, un gris, un rouge
Et Dieu me garde d'avoir à ma table un blanc
Un juge des enfants, que nenni
un juge d'instruction, honni
Un greffier, une secrétaire. A jamais!
Je refuse de manger face à un docteur
Et Dieu me garde à ma table d'une infirmière ...


Sur ce, bon appétit.


Aïssa.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Erig


Etrange qu'un Breton nationaliste, se sentant prisonnier et colonisé de la France (tu l'as dit toi-même et assez fort qu'on l'entende tous), se fasse à ta manière plus français et défenseurs de ses valeurs, celle de la France s'entend, la France que tu honnis, la vile colonisatrice de la Bretagne, celle qui tue et méprise, selon toi, les valeurs bretonnes et j'en passe, celle que tu détestes finalement... Tu me fais rire avec ta glose et tes arguments à trois balles, j'essaye d'être conciliant avec toi, d'arrondir tes angles pitoyables qui te font plus ridicule qu'autre chose, et toi tu m'agresses, ingrat... Mais je ne t'en veux pas, je suis juste pas méchant avec toi ; quelqu'un qui vous met ainsi de bonne humeur avec ses ENORMES contradictions d'une phrase l'autre ne mérite pas la haine ni même un hilarant tonitruant "nique ta race !" asséné par un "melon" qui adore le melon et de Cavaillon, cela va de soi... Tu devrais te reposer, je te le recommande, tu files un sérieux mauvais coton... Va en cure dans le 11ème à Belleville-Bab-El-Oued, tu verras, c'est pas mal, ou à Italie ou République-Chinatown 13ème, il y a aussi d'excellents centres là-bas... Si leur nourriture ne te rebute pas, bien entendu, même s'il s'y trouve de la galette mais pas de la bretonne garantie, désolé... Mais rien ne t'empêche de leur apprendre à la faire, la galette bretonne, la vraie, ils ne t'en seront que reconnaissants, promis...


Aïssa.

Marie

Le sieur sbriglia vous convie un soir de janvier à un dîner bien parisien, normal c'est la période du "blanc"... !

Erig le Brun de La Bouëxière

@ Aïssa


Hin hin... "Mais enfin monsieur Bouabdallah, bien sûr ce jeune homme au crâne rasé vous a traité de sale melon, mais en fait, il adore le melon, vous savez... Ca ne vous fait pas réfléchir ca? Vous prenez tout trop à la lettre enfin... Vous êtes épicier rue d'Assas, vous travaillez avec des fachos, et vous vous braquez... Voyons. Vous voulez imposer le rapport de force alors qu'avec eux, il faut de la subtilité... Vous passez pour un vieil emmerdeur alors qu'en fait ce n'est pas ça du tout" Hin hin...

Et puis ça vise une posture, c'est générique... Mmmm. Enfin, je te laisse avec ta plume. Cette plume dont tu es si fier et à laquelle tu as finalement trouvé la place qui lui convient...

Mary Preud'homme

A mes yeux ce film poussif aux clichés archi lourds n'apporte absolument rien à la lutte contre la discrimination raciale.
Dommage que Valérie Lemercier qui au passage n'est pas plus plausible dans le rôle de la raciste facho, que dans celui de la négresse victimisée (au visage ridiculement mal grimé, style y'a bon banania) tombée soudain raide dingue d'un beau black entrepreneur qui de son côté a fait du racisme à rebours sa spécialité.
Comme s'il suffisait d'une étincelle pour effacer les préjugés accumulés sur des siècles d'ignorance et de haine conjuguées.
En tout cas dans notre famille franco-haïtienne qui connaissons le sujet de l'intérieur depuis toujours, on n'y croit pas une minute. Et cette histoire abracadabrante nous a laissé un fort goût d'insatisfaction, sinon de malaise. Car hormis la séquence du flamenco endiablé, amusante, mais dont se demande ce que le folklore espagnol vient faire dans cette saga brouillonne, ce film semble avoir raté complètement son objectif.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Erig, le "je t'emmerde" ne s'adresse pas à toi en particulier mais à celui qui voudrait m'obliger à m'habiller, à vivre selon ses façons ... C'est générique, si tu veux, ça vise une posture -ou une imposture, si tu préfères. Tu prends tout à la lettre, c'est dommage, et, pour finir, tu finis par donner à tous l'image d'un vieux raciste -ce que tu n'es pas. Tu t'autopréjudicies, c'est dommage ... "Nique ta race!", mais moi aussi on me l'a dit cent fois, et des jeunes de la même "race" (dixit Zemmour) que moi ... Ils se traitent entre eux de "nique ta mère!", et pourtant, ils adorent leurs mères. Ca ne te fait pas réfléchir, ça? Tu prends trop à la lettre toute chose; il faut que tu prennes du recul, tu n'en sortiras jamais, sinon ... Tu travailles avec des jeunes et tu te figes, te braques face à eux, comme en un rapport de force, tu veux imposer quand il faut de la subtilité, de l'intelligence car ils sont souvent subtils, tu sais, intelligents ... Tu vas dans le mur comme ça, ouvre-toi, n'aie pas un réflexe systématique de peur, de défense, de rejet ...


Aïssa.

Erig le Brun de La Bouëxière

@ Guile (Re Re), je ne stigmatise aucune ethnie/ race/ origine pour ce qu'elle est. Je dénonce des individus incapables de se conformer aux comportements du pays qui les accueille, et qui, ce faisant nuisent non seulement à ce pays, mais encore à tous les migrants soucieux de leur intégration.

Intégration ou désintégration du corps social, il n'y a pas d'alternative.

Sur le "mythe" de l'expérience, je vous invite à venir démythifier avec moi, au boulot, ne serait-ce qu'une petite semaine...

Erig le Brun de La Bouëxière

Je ne sais pas s'il y a quelque chose de malsain dans mon discours, mais si tu éprouves Aïssa, à ce point le besoin de me dire que tu m'emmerdes, c'est qu'il y a dans le tien, comme une faiblesse.

Ah c'est sûr, tu as la liberté de me le dire que tu m'emmerdes, comme les petits rappeurs de plus haut dans le sujet ont tout à fait le droit d'en appeler à Ben Laden, et comme Houria Boudjemah a le droit de m'appeler un "souchien" (ou un sous-chien, je ne sais pas). Mais entre avoir le droit et trouver raisonnable de, il y a un pas que seuls les gens intelligents savent distinguer. A ce compte je vois mal ce qu'il y aurait de répréhensible à rentrer à la Mosquée en brodequins ou comme tu le dis si élégamment avec "une plume au cul"... On est dans un pays libre non?

Je t'ai lu plus brillant.

Tu fais par ailleurs l'impasse sur ces générations de migrants qui avaient conscience que d'appartenir à un ensemble national méritait finalement le sacrifice de son patrimoine . J'en ai connu moi, de ces papas algériens qui bossaient à Flins, en casquette de turfiste. Qui faisaient tout ce qu'il faut pour "passer inaperçu". Pour s'intégrer. Aujourd'hui qui veut faire le moindre effort? Non, aujourd'hui l'individu Roi de lui-même veut tout. Son identité. Imposée partout et à tout le monde. Du coup, il faut moi que je m'adapte à cette insulte quotidienne aux droits de l'homme (aux droits de la femme en l'occurrence) que constitue le voile?

Bref, comme il n'est pas plus sourd que celui qui ne veut entendre ou plus con que... Enfin bref, le chantre de l'uniformisation (moi qui n'ai de passion que pour les langues et cultures minoritaires et le droit des peuples çà disposer d'eux-mêmes!), le chantre en question donc, te laisse dans ta grande jubilation à emmerder la terre entière et à voir peu à peu se déliter le corps social du pays que tu habites. Et tout cela au profit de ceux qui attendent pour demain que la terre ne soit plus qu'un seul marché homogène, une seule main d'oeuvre interchangeable.

Tu as le mérite en tous cas de poser le problème comme il faut, sur le mode du rapport de force, avec l'insulte à la bouche, comme la petite gouape qui a toujours une bonne excuse. "On [vous] emmerde tous". Tu me niques ma race aussi? J'ai l'habitude... Mais ça finit par me fatiguer...

PS A Guile j'attends toujours une définition claire et s'appliquant à moi du mot raciste. S'il y est question d'un type qui croit qu'à Rome il faut faire comme les romains, alors je suis raciste (Et à la différence d'Aïssa, je n'emmerde personne moi).

Catherine JACOB

@Jean-Dominique REFFAIT
"en histoire, le fait accompli, s'il dure longtemps, devient légitime."

Ce qui vaut bien sûr pour la compétence territoriale du ministère des Finances dans votre beau duché, j'imagine.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Erig, on se calme... Ces gens dont j'ai découvert l'existence, ici, dans ma tour très comme il faut, sont très bien d'eux-mêmes et dans leurs rapports aux autres où tout le monde se cotoie, de la bourgeoise haute fonctionnaire au Rmiste via quelques refugiés d'Afrique, moult retraités, mézigue et tant d'autres encore... Ils n'effraient personne, juste ils étonnent si on les voit la première fois. Ils ne me semblent pas, loin s'en faut, ni terrorisés ni obligés par qui que ce soit d'être ainsi. En trois mots: ils sont libres. Juste un petit reproche; ils prosélytent un peu, le vendredi tiens ... En ce sens, ils appliquent un des préceptes orthodoxes -et discuté- de l'Islam qui dit que un mécréant converti et amené à la raison, sic, c'est assurer un peu plus sa place, la sienne, celle du convertisseur, au paradis ... Les plus terribles -mais il n'y en a pas dans mon quartier, je ne les ai pas vus- sont ceux qui misent sur les deux tableaux, si l'on peut se permettre cette image. Ils essayent de vous convertir paisiblement; si ça marche, ils ont gagné un peu de bonus pour le paradis futur car ils auront ramené-amené à la vraie religion un qui se perdait. Si ça échoue, ils vous tuent et, là encore, c'est un peu de bonus pour eux le paradis car ils auront détruit un ennemi de la vraie religion ... Avec ceux-là, c'est sûr, pas moyen de parler, tergiverser, négocier ... Mais, je répète, ce n'est pas le cas dans mon quartier ... Ils sont sympas et libres, ceux-là que je vois, et ils s'habillent et vivent comme ça. Cela m'amène à ton discours sur les moeurs du pays d'accueil qu'on devrait adopter, etc. Mais au nom de quoi? suis-je tenté de t'interroger. Quelle loi dit qu'on doit porter tels vêtements, avoir telle coiffe, etc.? La coiffure iroquoise et les jeans troués d'un punk déjanté ne sont pas un délit, à ce que je sache. Pourquoi une burqa ou une tenue afghane librement choisies et portées le serait? C'est quoi cette injonction explicite de s'habiller selon un canon qui serait occidentalement conforme? Et que veut dire "occidentalement conforme"? Mais je m'habille comme je l'entends, moi, si je veux mettre un burnous, une burqa, même une plume au cul, et me balader comme ça en ville, je t'emmerde, j'emmerde tout le monde, c'est ma liberté, qu'est-ce tu viens foutre ton nez dans ma liberté d'être comme j'entends être?... Je suis Français, comme toi, j'ai des droits ... Et si, a contrario, je te disais que la coiffe des bigoudaines bretonnes m'emmerde (ce qui n'est pas le cas, juste un exemple, je te rassure), que je trouve ça infâmant, ignoble, insultant, ridicule, contre nos moeurs, oui contre nos moeurs civilisées (moi aussi j'ai une vision des moeurs françaises, tiens, et elle vaut la tienne), qu'est-ce que tu en penserais, hein, qu'est-ce que tu en penserais?... Je suis allé voter aux dernières présidentielles et municipales, j'y suis allé exprès en belles babouches du dimanche et djellaba assortie, j'ai fait la queue au bureau de vote, l'école primaire du coin, je n'étais pas le seul, des familles entières d'africaines en tenues colorées de là-bas, un vrai festival même si certains regards bizarres nous frôlaient, et alors, je les emmerde, on les emmerde tous ... Les moeurs françaises?... Quelles moeurs? De quoi tu parles, là? C'est quoi cette espèce de sinistre uniformisation "culturelle" dont tu sembles te faire le pathétique chantre?... Mais on s'habille comme on veut, en France, monsieur, on fait ce que l'on veut de sa vie ... Il faut revoir ton discours, il s'y trouve quelque chose de franchement malsain là-dedans ...


Aïssa.

Guile

Et je ne crois pas une seule seconde à la thèse que vous défendez avec tant d'ardeur au sujet de la burqa. Personne n'a jamais voulu l'imposer "aux français de souche", je ne vois pas pourquoi on risquerait cela.

Bref, là encore, vous agitez le chiffon rouge, mais cela fait un moment déjà, que je ne me comporte plus en taureau...

Guile

Ah le mythe de l'expérience...
Ne vous en déplaise, je persiste et je signe: Dès l'instant où l'on stigmatise une "ethnie/race/origine" pour ce qu'elle est(rayer la mention inutile), on véhicule un fond raciste.
Enfin, ce n'est qu'un amalgame de plus de considérer que, parce que je ne pense pas comme vous, je me comporte comme un idiot mangeant son sandwich américain en vacances au Népal.
Personnellement, je trouve que les immigrés musulmans dont vous parlez avec tant de respect, sont assez bien intégrés finalement. A notre contact, ils sont devenus individualistes et ont exactement les même travers que le français moyen que je pense représenter au mieux, à vous lire.

Erig le Brun de La Bouëxière

Allez! Moi aussi je t'en montrerai, Aïssa des afghans ou des algériens comme tu décris. De mes années de foyer éducatif à paris, j'en ai ramené pleins dans mes souvenirs. Je me souviens d'un petit Ivan (Ivan!) qui voulait absolument faire ramadan avec les "autres musulmans", qui prenait un accent incroyable, et jurait la main sur le coeur, que son teint pâle lui venait de ce qu'il était kabyle. Il lui arrivait même de nous traiter, (les éducateurs) de "sales céfrans"... Evidemment, les éléments biographiques en notre possession montraient une ascendance on ne peut plus "de souche". Mais de là où il venait, c'était trop dur. Il fallait mentir si on voulait avoir des potes. Céder à la pression du milieu, comme une jeune fille qui se voile. Sinon, on était tout seul. Voire, contre tous les autres...
Combien sont-ils ces dhimmis inconscients de leur statut? Ces petits convertis officieux qui ne peuvent plus assumer leur rôle de "souchiens"? Et que leur proposons-nous pour ne pas devenir fous? Verser définitivement dans la négation d'eux-mêmes?

Aïssa Lacheb-Boukachache

Quelque chose d'étonnant que je viens de découvrir ... Dans mon quartier, on voit de temps à autre des personnes vêtues à l'afghane et barbues pareilles ainsi que des femmes les accompagnant, elles carrément vêtues de la burqa noire, absolument noire, de pied en cap ... Ils font du prosélytisme, un peu, et, pour se faire, repèrent les noms à consonance arabe sur les sonnettes au bas des immeubles. Puis ils viennent, se présentent, etc. Ils sont très sympas, il n'y a pas à dire, j'ai eu affaire à eux récemment, ils ont sonné à ma porte ... J'ai appris que certains d'entre eux habitent depuis peu ma tour immense et ont une vie tout à fait normale, sauf qu'ils sont vêtus ainsi, burqa totale pour les femmes et burnous et tuniques afghans les hommes. Discutant avec eux au seuil de ma porte, je me suis aperçu qu'aucun d'eux ne parlent arabe, pas même l'arabe populaire (je parle l'arabe populaire). Ca m'a intrigué, ce d'autant qu'ils s'expriment par contre parfaitement en français, sans même l'ombre d'un accent. J'abrège: ce sont des Français, on ne peut plus Français, de souche si l'on veut, y compris les femmes, qui se sont "convertis" m'ont-ils dit ... Je n'ai pas pu m'empêcher de rire, surtout voyant cette Sandrine (prénom d'emprunt, je n'ai su son réel prénom, elle n'a voulu me le dire, elle l'a renié pour un autre plus conforme que je n'ai retenu) en affreuse burqa noire, juste ses yeux à peine visibles, me parler de l'Islam et ses vertus ... Puis ils sont partis, me saluant comme il se doit et me remerciant, main sur le coeur, à la musulmane, d'avoir pris un peu de temps pour les écouter. Ma porte refermée, j'ai songé que ces gens-là, dans la rue puisqu'ils vivent quotidiennement ainsi, qui sait -qui peut savoir en les voyant passer- qu'ils ne sont ni étrangers ni d'ailleurs mais d'ici et même plus puisqu'ils sont de souche, comme on dit, des petits Robert et des petites Nadine en somme, à peine âgés de 20 à 25 ans ?... Ca laisse franchement dubitatif ... Quant aux petites beurettes, aux autres "Aïssa", dans mon quartier, ils sont "in", eux, dans le coup, fun et rock n'roll, jupettes, bling-bling parfois, cheveux défaits ... C'est le monde à l'envers. Je soupçonne maintenant qu'en France et Europe ils sont plus nombreux qu'on le croit ces "Afghans" et fondamentalistes non d'ailleurs mais d'ici, absolument d'ici ... Il faudrait leur tomber le masque à chaque fois pour en être convaincu, mais, ce faisant, n'attenterait-on pas à leur liberté de s'habiller et faire comme ils veulent? Si on se rencontre un jour à Reims, je vous les montrerai et, vous verrez, ils sont vraiment sympas et persuadés que j'irai en enfer, moi, comme mécréant à l'Islam, et eux au paradis comme vrais musulmans ... J'y comprends plus rien, c'est l'âge, la vieillesse ... Allez, une soupe et bonne nuit.


Aïssa.

Fleuryval

Revenant au sujet de notre hôte, je me demande, si j'étais réalisateur, à quelle comédienne d'exception je confierais le soin d'incarner une bretonne de la PJJ par accident pathologique.
@ sbriglia, que j'aperçois déjà Proust sous le manteau, l'oeil rieur et le jarret tendu, embusqué sous un porche de Quimper: point n'est besoin de proposer Anne Poivre-Tipiack, pirate! ;-)

Erig le Brun de La Bouëxière

Erf, il faut bien reconnaître quand on profère une c.....ie. Mes excuses les plus confuses à Sa Majesté Jordanienne.

@ Guile (encore). Votre très sainte et très bienveillante tolérance envers les moeurs de populations que personne n'a forcées à venir s'installer dans votre pays (je crois deviner que VOUS êtes française), vous conduira-t-elle à vous convertir au port de la burqa lorsque celle-ci sera nécessaire à faire vos emplettes dans votre quartier joliment égayé par la diversité? (A moins que comme bien des antiracistes de salon que je connais votre quartier "très central" ne bénéficie que rarement des joies du multiculturalisme?)
C'est pourtant l'expérience que doivent déjà faire de charmantes personnes des Pays Bas, de Belgique, de Grande-Bretagne qui ont fini par adopter le foulard pour éviter les insultes (voire pire). Déjà dans nos banlieues (enfin je devrais dire les vôtres), de nombreuses jeunes fille mêmes "souchiennes", s'astreignent au pantalon systématique. Parfois au bandana.
La féministe en vous trouve-t-elle à y redire? Tant pis! Il y a des conflits intérieurs insolubles...
Je précise, avant que vous ne m'envoyiez la Halde, que je suis tout à fait favorable au port de la burqa, pour tous sauf ma fille de 20 mois. A commencer par tous ces salauds de racistes de français...

Erig le Brun de La Bouëxière

@ Guile.
1/ Je ne suis pas français.
2/Je vous mets au défi de me donner une définition cohérente du mot racisme, et, en vous appuyant sur cette définition de me démontrer que je relève de cette doctrine (abjecte).
Mon racisme va voyez-vous jusqu'à penser un étranger capable de s'adapter en terre étrangère aux coutumes de ceux qui l'accueillent. Mais sans doute faites-vous partie de ces français, qui, poussés par la flamme universaliste se comportent de la même manière partout, de Palavas les Flots à Tombouctou, steack-frites et pastaga...
"A Rome, fais comme les romains", me semble une maxime digne de méditation.
Mais évidemment avoir un avis sur les flux migratoires, les rapports interculturels vous fait immanquablement traiter de xénophobe lorsque l'interlocuteur dispose de plus de 250 mots dans son vocabulaire, de raciste lorsque le réseau lexical est plus restreint, comme cela semble ici le cas. Les imprécations paranoïaques des petits flics de la pensée sont donc arrivées jusqu'ici.

M Dingli fait une erreur d'analyse manifeste lorsqu'il attribue à leurs sentiments révolutionnaires l'opposition des députés bretons au véto royal. La question est déjà soulevée lors de la Régence (voir à ce sujet l'étude que consacre Joël Cornette à la conspiration de Pontkallek). Que les aristocrates bretons aient été très tôt gagnés aux idées nouvelles ne les empêche pas d'avoir été très attachés aux "libertés armoriques" et aux privilèges provinciaux, que la révolution a habilement assimilés aux privilèges aristocratiques pour les supprimer dès que possible, l'enjeu étant plus le souci de faire disparaître toute trace d'autonomie d'une province "réputée étrangère" que de répandre l'égalité... On voit là en germe une des traces de ce "racisme des lumières", incapable de considérer la différence autrement que comme une verrue à éradiquer. Il en résulte que des révolutionnaires convaincus, pris dans les rangs de l'aristocratie bretonne (Armand de la Rouërie pour ne citer que lui) ont, dès qu'ils ont constaté les premières actions de la révolution en Bretagne, compris que le nouveau régime était encore plus centraliste et dictatorial que l'ancien.
Comment expliquer que la suppression d'un parlement l'interdiction de l'usage du breton pour les actes administratifs, la conscription de plus en plus systématique jusque là épargnée aux bretons, seraient les signes avant-coureurs de la liberté? Et on fera l'impasse sur les débuts des persécutions religieuses...

Aussi, ce club breton dont parle Monsieur Dingli a-t-il vite changé de nom, et les bretons sont-ils vite devenus les bêtes noires des conventionnaires...

sbriglia

@guile
Je crois comprendre qu'Erig a une expérience de 20 ans à la Protection Judiciaire de la Jeunesse... Après avoir lu votre - caricatural - commentaire j'ai envie d'écrire que la connaissance s'acquérant par l'expérience, tout le reste n'est qu'information... ou désinformation... ou angélisme, au choix.

Laurent Dingli

Erig le Brun de La Bouëxière,
Vous n'avez pas plaisir à discuter avec moi, mais vous le faites tout de même indirectement. Je vous réponds donc pour la dernière fois : en effet tout le monde sait (sauf vous apparemment) que les Frères musulmans ont des relations plus que tendues avec le royaume hachémite (sic, pour Arabie saoudite)), qui les avait soutenus jusqu'à une date récente.
Le royaume hachémite ne désigne pas l'Arabie saoudite mais la Jordanie. Révisez vos classiques avant d'asséner des "vérités".
Bien, peu-être échangerons-nous un jour lorsque vous aurez fini de bouder et que vous serez redescendu de votre petit tertre druidique. Bien à vous.

Jean-Dominique Reffait

@ Catherine Jacob
Mais voui, je suis un breton bien farouche, qui considère que l'union avec la France a été une catastrophe économique et politique pour mon petit pays. Mais, à l'inverse de mon camarade Erig, je ne cultive aucun ressentiment à l'égard de la France d'aujourd'hui : en histoire, le fait accompli, s'il dure longtemps, devient légitime. Et j'aime la France, tout en cultivant mon jardin fédéraliste européen. Sur ma cheminée il y a une statuette de notre duchesse Anne pour qui chaque breton conserve une grande tendresse.

@ Laurent Dingli
Désolé mais l'histoire de la Bretagne ne vous est visiblement pas connue, les motivations bretonnes dans la Révolution n'étaient en aucune façon "révolutionnaires" mais anti-royales, dans la lignée des Bonnets Rouges (sous Louis XIV) ou du Marquis de Pontcallek (sous la Régence) qui revendiquaient l'indépendance bretonne contre le roi de France.
Quant à Carrier et Nantes, c'est du pur délire : Carrier a été envoyé à Nantes pour mater les nantais. 10000 morts, taxes qui ruinent le commerce de la ville. Il fait arrêter les notables nantais accusés de fédéralisme et c'est finalement le comité révolutionnaire nantais qui aura sa peau. Vous flirtez allègrement avec les contre-sens !

Catherine JACOB

@Jean-Dominique Reffait
"Je ne suis pas à un paradoxe près : je suis républicain laïc et... chouan aussi, oui, oui, c'est possible, surtout pour un breton."

Allons bon ma commère, vous voici maintenant payse de messire Erig le Brun de La Bouëxière...!

Guile

@ Erig le Brun de La Bouëxière: Vous parlez en bon français, bien raciste, qui n'est pas content que ceux qui sont victimes du racisme soient aussi racistes à leur tour.
Et alors? Quoi de neuf sous le soleil? C'est la preuve de l'égalité entre les hommes: il y a des cons (de raciste) partout.

Et dire que vous souhaitez qu'ils soient comme vous, qu'ils adoptent votre mode de vie, est une remarque raciste... une de plus.

Erig le Brun de La Bouëxière

@ Jean Do. Merci d'avoir répondu de façon concise et avisée à M Dingli avec qui je n'ai pas de plaisir à discuter. C'est d'ailleurs étonnant ce changement de sujet, comme si la Bretagne et les bretons avaient quelque chose à voir avec le sujet traité. Il s'abstient tout de même dans son brillant exposé de nous décrire les liens à la fois complexes et sans équivoque entre les différentes associations qui subventionnent la construction massive de lieux de culte musulmans et l'Arabie Saoudite. Les associations sont en général des émanations plus ou moins directes des "frères musulmans", et il n'y a, c'est bien connu aucun lien entre ce lobby et le royaume hachémite... C'est vraiment à se demander si certains n'ont pas quelques intérêts du coté du golfe persique, ou si le statut de dhimmi ne leur a pas déjà été attribué.

@ Daniel Ciccia. "Les mosquées ne sont pas financées en France par l'Etranger, ni a fortiori par l'Arabie Saoudite..." Ah. C'est donc le contribuable qui paie pour ces minarets? C'est formidable. L'Etat qui a chassé les congrégations, s'est accaparé les églises et les laisse aujourd'hui s'effondrer faute paraît-il de fonds pour les entretenir (une église catholique est démolie par jour en France), paierait en totalité pour installer un culte étranger sur son sol? Dans le fond je me demande si je ne préfère pas l'Arabie Saoudite...

Pour finir sur le sentiment qu'on entretient que l'autochtone est forcément un raciste, ce petit extrait d'un rapport de l'Assemblée nationale sur "le respect des morts":
Dans les huit premiers mois de l'année, 110 profanations de nécropoles ont été constatées. Entre 2006 et l'année dernière, leur nombre avait déjà bondi de 21 %, passant de 119 à 144 faits. (...)

"Parmi les quatre types de mobiles recensés (vandalisme, satanisme, racisme-antisémitisme, et vol de métaux), le ressort «crapuleux apparaît en nette augmentation ces dernières années », notamment dans les nécropoles militaires. «En 2007, 9 cimetières musulmans qui ont été touchés et 5 lieux de sépultures israélites, remarquent les rapporteurs. Malgré un traitement médiatique qui donne une impression inverse, la grande majorité des profanations concerne des sépultures chrétiennes…» Autour de 10 % à 15 % des profanations seraient sataniques. Et 80 % des interpellés par la gendarmerie depuis janvier ont moins de 18 ans."

Laurent Dingli

Jean-Dominique Reffait,
Relisez plus attentivement mon texte, et vous verrez que je parle de l'aile la plus radicale suivant les différentes phases de la révolution. A l'été 1789, les députés bretons étaient en effet parmi les plus avancés du jeune mouvement révolutionnaire. Leurs motions étaient alors souvent soutenues par Robespierre, Petion, etc. Ainsi, entre autres, lorsque Jacques-Marie Glezen et l'Incorruptible se sont acharnés contre La Vauguyon, malgré la position de Sieyès et de Mirabeau. Beaucoup de villes bretonnes (Quimper, Rennes, Brest, Morlaix...) étaient farouchement opposées au veto royal, à une époque où seule une très faible minorité osait se prononcer dans ce sens. Ce n'est que dans la seconde phase de la Constituante, que Le Chapelier et autres se sont séparés du parti avancé (ou exagéré suivant les visions), avant même de devenir leur bête noire (fameuse Loi Le Chapelier), etc. C'est pourquoi j'ai parlé du club breton et non pas des Jacobins.
Pour les Nantais, je persiste. C'est connu et archi-connu par les Historiens. Pardonnez-moi mais votre comparaison avec Klaus Barbie et les Lyonnais est grotesque. Nantes n'est pas occupée par une armée étrangère, elle s'est librement rangée du côté de la Révolution, et à cette époque, de la Montagne. Elle en a assumé la politique et c'est devant Nantes qu'a d'abord échoué l'armée catholique et royale. Tous les habitants de Nantes n'étaient pas d'abominables terroristes, ce serait stupide de généraliser, mais cette adhésion à la politique montagnarde d'une partie des populations urbaines est un fait historique. Mais, bon, pour reprendre une de vos formules condescendantes, je ne peux pas lire à votre place tous les livres qui ont été écrits sur le sujet.
Au-delà de cette chicane, qui n'a pas un grand intérêt, je voulais dire à Erig que les Bretons n'ont pas seulement été victimes de la révolution (même si je ne sous-estime pas les dégâts causés par elle), et qu'ils en ont même été souvent les fers de lance, notamment lors de l'avènement de la République française, en 1792, née de l'insurrection du Dix-Août.

Alexandre

Juste une petite blague raciste:

Un vieil immigré maghrébin devise avec son voisin - un notaire - au bistrot d'en face:
- Quand même - dit l'Arabe - quand on a emmenagé dans ce nouveau quartier il y a 20 ans, on a eu le nez creux, cher voisin. Aujourd'hui le prix du mètre carré est tel, nos maisons valent une petite fortune.
- Je ne vous le fais pas dire, j'ai fait les papiers pour une vente à 2 millions d'euros dans la rue à côté. C'est très recherché.
- Surtout ma maison, je crois qu'elle vaut un peu plus que la vôtre...
- Pas du tout, mon cher, rappelez-vous, elles sont strictement identiques, faites sur plan sur le même modèle.
- Oui, mais moi, j'habite à côté d'un notaire...

Daniel Ciccia

Merci pour votre éclairage, M. Dingli.
Très instructif.

Jean-Dominique Reffait

@ Laurent Dingli
Hou terrain glissant et savonneux...
L'action des députés bretons dans la Révolution ne se confond pas avec ce qu'est devenu par la suite le club des Jacobins.
Quant à confondre les nantais avec l'ignoble Carrier qui y officia avec ses noyades collectives, c'est comme si vous unissiez dans une même opprobre les lyonnais et Klaus Barbie.
Je ne suis pas à un paradoxe près : je suis républicain laïc et... chouan aussi, oui, oui, c'est possible, surtout pour un breton.

Laurent Dingli

Erig le Brun de la Bouëxière,
Le racisme n'est évidemment pas le fait d'une seule communauté et vous avez raison de le rappeler, mais en ce qui concerne le fondamentalisme, je partage en partie l'analyse de Daniel Ciccia.
En fait, il faut distinguer deux périodes. Pendant longtemps, l'Arabie saoudite a été en effet l'un des promoteurs de l'islamisme radical. Cela remonte à l'origine même de ce pays. Sans entrer trop avant dans le détail ni remonter aux premiers pas de l'Islam, je signale seulement que l'Arabie saoudite s'est fait aussi, sur le plan stratégique, la championne de l'Islam pour s'opposer à l'arabisme nassérien (voir à ce sujet la guerre du Yémen), c'est-à-dire à un nationalisme créé à l'origine par des syro-libanais musulmans et chrétiens, ces derniers voulant promouvoir une autre sphère identitaire que l'umma (la communauté des croyants) soit qu'ils constituaient une minorité religieuse au sein de l'empire ottoman, comme les chrétiens, soit qu'ils considéraient l'arabité comme le moyen de rejeter la domination turque en revendiquant leur particularité culturelle. Mais, comme chacun sait, le nationalisme panarabe, né au XIXème siècle, revivifié par Michel Aflak, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, a fait long feu. Comme la plupart des idéologies, il a fini par n'être qu'un alibi de propagande utilisé par de petits tyrans locaux comme Hafez al Assad ou Saddam Hussein, représentants du parti Baath al Ichtiraki al Arabi (le parti de la renaissance, socialiste et arabe). Toutes ces idées influencées par l'Occident, retrempées à la sauce orientale, ainsi que le non-alignement prôné par Nasser après Nehru, et qui s'inscrivait dans le contexte de la décolonisation et de la guerre froide, ne pouvaient répondre durablement aux aspirations identitaire d'un monde arabo-musulman en manque de repères. Le titre d'un livre d'Anouar el Sadate, "A la recherche d'une identité" est à cet effet très révélateur, comme nous le répétait notre si brillant professeur Henri Laurens.
Aujourd'hui, l'Arabie saoudite a changé ainsi que le rappel Daniel Ciccia, et il ne faudrait pas l'enfermer dans un rôle qui n'est plus tout a fait le sien. Reste que le discours est encore ambiguë dans beaucoup de pays de la région. L'Egypte où fleurit un discours radical est aussi, d'après mes souvenirs, celui qui reçoit le plus d'aide financière des Etats-Unis. Sadate, qui a fait la paix de Camp David, avait auparavant flatté le fondamentalisme des Frères musulmans. En Israël, la lutte entre "laïcs" et religieux est souvent très féroce, et là aussi le discours n'a pas toujours été très clair. (Je rappelle que la Turquie est le seul Etat laïc de la région).
Daniel Ciccia affirme que le danger vient plus de la ville sainte de Qôm que de Ryad. Je resterais plus prudent sur ce point, même si la politique néfaste des mollahs n'échappe à personne et quelle représente un véritable danger. Je veux dire que le principal péril me paraît se trouver autant, et peut-être davantage dans les zones tribales du Pakistan qu'à Téhéran. Je me demande aussi si l'avenir ne nous réserve pas quelques mauvaises surprises du côté de l'Indonésie. Nous verrons bien.

Là où nous nous rejoignons autour du billet de Philippe Bilger, bien plus léger et digeste que mon commentaire, c'est que la posture victimaire finit par lasser. L'angle de vue de ce film permet apparemment d'en sortir (je ne l'ai pas vu), du moins y contribue modestement, c'est, je crois, ce qui a enchanté notre hôte en allant au cinéma. Ce qui me paraît intéressant dans le thème de l'inversion d'identité (déjà abordée dans le cinéma américain, il me semble), c'est qu'il permet de réaliser de manière amusante une identification à l'autre, lorsque celle-ci ne se fait pas naturellement. Beaucoup de billets de Philippe Bilger, de manière légère ou sérieuse, nous invitent à porter ce regard nuancé sur ces questions, loin des postures médiatiques et idéologiques de certains. Finalement, il nous rappelle peut-être qu'il existe deux formes de racisme : l'un qui est devenu en quelque sorte l'armature psychique de certains individus, les extrémistes, les vrais racistes, et l'autre, plus fréquent qu'on ne le croit, et dont nous sommes nous-mêmes parfois les victimes, est un sentiment plus modéré, plus mélangé, fait d'envie d'intégrer l'autre et du besoin confus de le rejeter. Non, décidément, plus je lis Bilger, plus je réfléchis de mon côté, plus je me dis qu'il n'existe pas de réponse simple à cette question. C'est que nous revenons là sans doute au premiers pas de l'être humain, lorsqu'il apprend à se distinguer du monde extérieur par le rejet (vers huit mois environ). Les racistes, les vrais, obéissent davantage à un schéma psychotique où la reconnaissance de l'objet ne s'est pas réellement accomplie. Je crois que les nations obéissent à un schéma similaire, même s'il ne faut pas pousser trop loin la comparaison entre psychologie individuelle et psychologie collective.

J'ai repensé par ailleurs à notre conversation (avortée) sur les Bretons, le nazisme et la révolution française. Il n'est pas possible ici de l'évoquer longuement, mais en ce qui concerne les Bretons, je suis sûr que vous n'avez pas oulié qu'ils étaient aussi très représentés dans l'aile la plus radicale du parti révolutionnaire, depuis la création du club breton, embryon du club des Jacobins, en passant par les célèbres Fédérés brestois de 1792 qui, avec les Marseillais, ont donné l'assaut au château des Tuileries, et dont certains ont participé ensuite aux massacres de septembre. N'oublions pas non plus le rôle des Nantais dans la répression barbare de l'insurrection vendéenne. Vous le savez, pendant la révolution, le hiatus s'établit souvent entre ville et campagne. La Bretagne n'est pas seulement une victime dans cette affaire, elle se trouve aussi des deux côtés du poignard.

Jean-Dominique Reffait

@ Aïssa et Francis

Je crois que vous ne saisissez pas le propos de Philippe, qui n'est pas de banaliser le racisme mais de louer l'efficacité de la légèreté et de l'humour dans le déglingage des idées reçues.

Un raciste n'est pas un chien et, de grâce, j'ai le droit de rire de tout avec n'importe qui, évacuons cette formule brillante et amusante mais qui n'en constitue pas pour autant un axiome.

Combien furent les antisémites à avoir protéger des juifs pendant la guerre ? Ils furent des centaines ou des milliers à fustiger les ploutocrates youpins et à planquer leurs gosses dans les campagnes.

Combien sont les antiracistes notoires qui feraient la gueule si leur fille ramenait un beau sénégalais comme gendre ?

Je vais au-delà : combien d'hommes blancs mariés en bonne et due forme à des femmes noires, avec des enfants métis sont racistes ? Des tas ! Rien ne prouve rien, le visible ne démontre pas l'invisible et seules les consciences ont à se débrouiller avec elles-mêmes, dans l'intimité des sentiments qu'aucun discours ne peut altérer.

Notre monde est sans indulgence pour les fautes vénielles, confondant tout dans une condamnation maximaliste qui ne hiérarchise plus rien. Toujours plus royalistes que le roi, les nouveaux convertis de l'antiracisme nous submergent de condamnations morales inutiles.

Oui, Francis, je ris du racisme avec des victimes du racisme, comme je ris de la maladie avec un cancéreux, de la vieillesse avec un vieillard, oui je chambre ma voisine de 87 ans en lui faisant croire que j'ai entendu des bruits d'orgies chez elle et elle rit, car elle a vingt ans dans sa tête, et ça fait du bien à tout le monde. Croyez-moi, riez de tout avec n'importe qui, la dérision est une thérapie bien plus efficace qu'un autocollant. La guerre froide s'est terminée quand Clinton a pouffé de rire avec Eltsine.
Le sérieux tue.

Daniel Ciccia

Erig le brun de la Bouëxière

Les mosquées en France ne sont pas financées par l'étranger ni a fortiori l'Arabie Saoudite.
Par ailleurs, ce pays, gardien des lieux saints de l'Islam, qui incarne d'une certaine manière ce que pourrait être un Vatican de l'Islam, n'était le schisme historique, participe déjà à la résolution islamique en opposition à la révolution.

Son dialogue avec Vatican n'est pas une fiction. La rencontre du roi d'Arabie avec des rabbins non plus.
Il y est désormais question de construire des églises ce qui constitue fondamentalement un progrès plus que symbolique // aux fondamentalistes qui exploitent le mythe de la pureté de la terre d'Islam pour oppresser les chrétiens d'orient ou les juifs.

Ceci dit parce que je regrette de vous voir citer l'Arabie Saoudite pour agiter une sorte de chiffon rouge devant lequel nous devrions trembler.
Qôm me semble - et combien - un siège plus inquiétant et, paradoxalement, moins saillant, de la Révolution islamique.
Quant à l'AS, nos économies ont si souvent bénéficié de son intervention à l'OPEP pour décrisper des tensions à notre profit, qu'il faut peut-être voir où sont nos alliés et leur faire justice.

Erig le Brun de La Bouëxière

Aef. Aïssa. Ton analyse sur les jeunes gouapes haineuses du rap est juste. Pour travailler auprès de "jeunes" sous main de justice depuis 20 ans, j'y souscris. Mais qu'elle soit juste ne justifie rien. Leur attitude est intolérable, leurs propos débiles et injustifiables devraient être interdits et réprimés.
Voilà 20 ans donc que je me les coltine ces pauvres choux, qui souffrent de discrimination. Tu penses bien si jamais, je ne me suis permis un écart de langage de quelque sorte que ce soit, et encore moins un propos raciste... Pourtant, j'en ai entendu moi, des "sale céfran" (à moi! nationaliste breton!) des "sale babtou, sale fromage, encu.. de français, sale roumi". Je me suis même, évidemment, fait traiter de raciste. Tu penses, travailler à la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec ce genre d'opinion... Ce serait confortable.

Aujourd'hui, j'en ai marre, qu'on me présente moi, l'autochtone (oui pardon, c'est comme ça), moi qui paye pour ces populations, dont j'ai de moins en moins le sentiment qu'elles ont en quoi que ce soit envie de me ressembler, moi qui vois s'élever partout des mosquées (financées par l'Arabie Saoudite qui EMPRISONNE et expulse les possesseurs de Bibles!), j'en ai marre d'être vu comme un raciste a priori.
J'en ai marre qu'on me bassine à chaque fois qu'un connard profane des tombes musulmanes et qu'on fasse silence sur toutes les profanations d'églises catholiques, de cimetière chrétien, sur toutes les agressions de "souchien" (ah la belle expression de la gentille bujemah!).

Tu termines ton propos en précisant que tout cela, dans le fond, c'est économique. Que ce qu'ils veulent c'est de l'argent. Soit. Notre société -pourrie on est d'accord- a élevé la monnaie beaucoup trop haut. Mais ces gamins dont on m'a confié le destin viennent dans mon bureau avec mon mois de salaire sur le dos, et le prix d'un bras en I-pod, portables et autres saloperies. Leurs parents de plus en plus possèdent de longs monospaces élégants aux vitre fumées dont descendent de jeunes femmes couvertes de voiles. Ce ne sont pas ceux là qui me suspectent le moins d'être un raciste, à chaque fois que je les questionne sur les ressorts de leur éducation: "Mais enfin jeune homme, vous trouvez ça comment de voler un camarade d'école? -Oah, lui m'sieur, c'était un sale raciste." Sous-entendu un souchien, donc bon à tondre... Moi, je souhaite aux populations immigrées de réussir ici. mais la contrepartie c'est qu'elles adoptent notre mode de vie. Au moins un peu. Sinon, pardon, qu'elles aillent réussir en terre d'islam! Je ne veux pas être une terre de colonisation, et en plus, me faire traiter de nazi à chaque coin de rue par les lourds sous-entendus des incultes qui croient qu'on ne peut pas avoir un avis sur les flux migratoires et les compatibilités culturelles sans être Goebbels.

Et sinon, le film du ministère... Troublant non, comme on nous assimile à des américains et comme le danger y est ... Blanc et seulement blanc.

Aïssa Lacheb-Boukachache

"Léon affirme que les chiens enragés sont beaux. Je le crois.


Il existe une sorte d'homme toujours en avance sur ses excréments.


Toute l'autorité, la tactique et l'ingéniosité ne remplacent pas une parcelle de conviction au service de la vérité".


René Char/ Feuillets d'Hypnos/ entre 1940 et 1945/

mike

Le racisme est dans les expressions du type: minorités visibles.
Pour moi, en France, il y a des Français./
Et les imbéciles qui salissent les tombes de ceux qui sont morts pour le pays, qu'ils soient musulmans ou juifs, ne sont pas des racistes mais des voyous.

Aïssa Lacheb-Boukachache

"Tête de Turc", qui s'en souvient, de ce livre? Günter Walraff, ce journaliste allemand qui se déguisa durant de nombreux mois en Turc et se mit à vivre comme eux dans l'Allemagne des années 80-90. Ce qu'il en témoigne dans son livre est autrement moins amusant que tous les "Agathe Cléry". Je ne crois pas aux "vertus" dédramatisantes de ce genre de film léger, je ne crois pas à aucune vertu tout court de ce genre de film facile et à peu de frais ... Valérie Lemercier, si talentueuse soit-elle, n'est pas, loin s'en faut, Roberto Benigni, et Etienne Chatiliez non plus. "Agathe Cléry" n'est pas "La vie est belle". Le premier se veut risible avec du grave; le second, grave avec du risible; la différence est de taille. Je puis moi aussi être soûlé par trop de MRAP, trop de CRAN, trop de CRIF, trop d'SOS et que sais-je encore?... Mais le parfait n'existant pas, je préfèrerai toujours le plus au moins; je saurai longtemps faire la part de l'exagération et celle de la légitimité et ne pas me mobiliser quand les choses seraient un peu forcées. Quoi qu'il en soit, "Agathe Cléry" ou pas, un raciste est un chien et un chien reste un chien ... Il n'y a pas de discussion à tenir avec lui, pas de compromis, il n'y a que la loi ou la mort qui donne raison à l'un ou à l'autre, point barre! Il me dénie le statut d'humain; qu'il se rassure, je le lui dénie pareil. Quand viendra le moment -car il viendra, n'en doutons pas, il n'a de cesse de venir déjà-, on s'expliquera, et alors ce ne sera pas du cinéma. Celui qui tuera l'autre et imposera son modèle social fondé ou non sur la race (dixit Zemmour maintenant) vivra alors comme il voudra ...


Aïssa.

Daniel Ciccia

@Francis,

Chaque jour il [le racisme] tue ?

francis

Le racisme n'est pas une sottise dont on peut rire. On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui. Quoi de plus rigolo qu'une histoire juive lorsque des juifs la racontent ! C'est castigo, ridendo mores. Certes, l'antiracisme élevé à hauteur d'une religion est pelant, à force de banalités. Le film "Agathe Cléry" me ramène à mon enfance. Le baigneur noir et non pas nègre des gamines de ce temps ; le tirailleur Banania, excellente trouvaille publicitaire par ailleurs, mais qu'abominait Senghor. Il avait raison car prélude pour la suite. On peut rire de tout mais pas avec les victimes du racisme. Il demeure une des plaies de notre époque, de notre société ; chaque jour il tue.

semtob

Cher Philippe,

Merci d'avoir confié votre attirance pour la comédie musicale et votre âme africaine jazzy...
Votre attirance pour Valérie est personnelle.
Non, je n'ai pas la pensée magique de supposer que ce film participe à l'engourdissement, à l'apaisement de la bêtise.
Oui,j'ai la conviction de l'autodétermination, de la vigilance, de la mémoire pour construire les Droits de l'Homme dont nous allons fêter l'anniversaire, j'ai la conviction des efforts à mener pour rendre clairs ces
concepts universels.
Le rire est souvent un mécanisme de défense quand tout est perdu !!!
Cocteau, dans la difficulté d'être:
"La bêtise consterne et ne donne guère l'envie de rire. Plutôt elle attriste et nous rends bêtes par contagion".
Que diriez-vous si dans un spectacle
inspiré de Victor Hugo, l'esprit de la tirade suivante était repris en boucle :
"Il n'est rien de tel que le spectacle d'un procès criminel pour dissiper la mélancolie, tant les juges sont ordinairement d'une bêtise réjouissante."
Il me semble que vous pourriez vous souvenir des correspondances de Flaubert
et méditer : "La bêtise est quelque chose d'inébranlable, rien ne l'attaque sans se briser contre elle."
françoise et karell semtob

domi

Dites-nous que vous êtes amoureux de Lemercier tout simplement. Pourquoi n'ont-ils pas filmé en Afrique du sud ou je ne sais quel pays très accueillant pour les blancs ! Economies de maquillage et de frais de retour pour le personnel ; je m'étonne encore de votre billet (devenez-vous, vous aussi, bien-pensant ?)

bruno

Agathe Cléry, voici un sujet plus digeste que le strip-tease matutinal de de Filippis, avec Isabelle Nanty en pleine forme !!!

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