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13 janvier 2009

Commentaires

Mary Preud'homme

Merci à Duval Uzan d'avoir mis ce lien.
Le Grand Rabbin de France a tout dit dans un langage clair et plein de bon sens. Un essai qu'il faut absolument lire, faire lire et partager, y compris avec nos jeunes.

Alex paulista

@ paix

"La Palestine est le seul pays arabe où le taux d'analphabétisme est trop bas".

Bas, on va y envoyer quelques-uns de nos pédagogues, ils sauront rapidement nous résoudre ce problème...

Duval Uzan

Oui

Et voilà un terrain d'entente pour tous, des milliards contre une poignée.
LES ENFANTS NE SONT PAS DES PETITS PAINS

Le Figaro : Le Grand Rabbin de France dénonce le projet du gouvernement.
Le Grand Rabbin de France n’a pas choisi le genre incantatoire religieux pour s’opposer au projet de mariage homosexuel. En philosophe, Gilles Bernheim « passe au crible » rationnel tout « ce que l’on entend » qui pourrait justifier cette loi, et surtout « ce que l’on oublie de dire » sur cette idée de mariage. Au fil des 25 pages de son « essai » publié jeudi sur Internet et téléchargeable (www.grandrabbindefrance.com), on assiste ainsi à un pilonnage systématique des arguments de ce projet de loi. Dont il ne reste rien, ou presque. Et sans aucun recours à la Bible, sauf dans la conclusion.

Le premier destinataire, François Hollande, sera-t-il convaincu ? La plus haute autorité du judaïsme français ne voit pas dans son geste une infraction à la laïcité mais plutôt un acte citoyen : «J’ai toujours regardé comme un devoir l’engagement intellectuel dans les grands choix de mon pays.»

Il espère surtout qu’ «une issue au débat qui s’engage» sera trouvée. Par un «véritable débat », car «le sujet mérite mieux que le tribunal des bonnes consciences» qui rejette les opposants «à coups de caricatures disqualifiantes». Et un débat «sur la place publique» qui vérifiera si la « concertation» organisée par Christiane Taubira, ministre de la Justice, n’aura pas été une «façade» ou «une procédure conçue par la bien-pensance et à son seul service».
Car, insiste le grand rabbin, « il n’y aurait ni courage, ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d’arguments». D’autant que «les arguments invoqués d’égalité, d’amour, de protection ou de droit à l’enfant se démontent et ne peuvent, à eux seuls, justifier une loi ». Un texte législatif qui créerait, du reste, «un préjudice à l’ensemble de la société au seul profit d’une infime minorité ». Parce que seraient « brouillées de façon irréversible trois choses : les généalogies, en substituant la parentalité à la paternité et à la maternité ; le statut de l’enfant, passant de sujet à celui d’objet auquel chacun aurait droit; les identités, où la sexuation comme donnée naturelle serait dans l’obligation de s’effacer » .

« Fin de la différence sexuelle »
En homme rationnel, le grand rabbin cherche donc à ne pas se tromper de cible. «L’enjeu ici, n’est pas l’homosexualité.» «Je condamne et combats avec force les agressions dont sont victimes les personnes homosexuelles, au même titre que je condamne et combats avec force les actes et les propos antisémites.» De même, l’enjeu central, ce ne sont pas non plus les «arguments invoqués par les partisans» de cette loi. Dans la première partie de l’essai, il se débarrasse point par point des huit arguments couramment utilisés : essentiellement la «discrimination» pour le droit au mariage et pour l’adoption, et l’inégalité «en cas de décès ou séparation » et pour l’adoption. Ce qui donne lieu à un festival dialectique où les motivations habituellement entendues pour ce projet de loi tombent une à une.

Dont, notamment, le mythe d’une population importante qui serait concernée. «En 1999, il était urgent d’adopter le pacs, car, rappelle le grand rabbin, on nous annonçait alors que 5 millions de personnes voulaient se pacser.» Or, démontre-t-il, seulement «63609» pacs entre personnes de même sexe ont à ce jour été signés. Il constate «la même surenchère à l’oeuvre aujourd’hui ». À entendre les associations, «700000 mariages homosexuels» seraient à prévoir pour une communauté de «3,5 millions de personnes». Pourtant, s’étonne Gilles Bernheim, l’Espagne, avec moins de population que la France et qui a légalisé, célèbre «3100» mariages homosexuels par an. Quant à l’une des associations moteurs de ce projet de loi, l’APGL (l’Association des parents et des futurs parents gays et lesbiens), elle annonce que «300000 » enfants seraient aujourd’hui élevés ainsi. Mais elle compte - «c’est facile à vérifier », assure le grand rabbin - «1800 adhérents sur l’ensemble de la France» !

Mais la cible principale arrive dans la seconde partie du document. Beaucoup plus courte puisqu’il est question de la «confrontation entre deux visions du monde». Gilles Bernheim détaille ce qui lui paraît l’origine culturelle de tout ce débat : non seulement la «théorie du genre» qui «ne définit pas l’individu selon son sexe, homme, femme, mais par sa sexualité (homo, hétéro) », mais aussi la «queer theory» (ce mot anglais signifie «bizarre») : «À la place de l’identité sexuelle, qui est comme éliminée, la queer theory propose une “orientation sexuelle” qui serait choisie par chaque individu.» Cette théorie « invite l’individu à sortir du carcan d’homme et de femme qu’il n’a pas choisi et à s’exprimer de la façon dont il se perçoit». Dans cette vision, «le féminin ou le masculin deviennent de simples rôles que l’on peut choisir ou non d’endosser, de parodier ou d’échanger à loisir ». Une «farandole des genres» qui inquiète le judaïsme français : «Au nom de la tolérance, on réclame la reconnaissance de toutes les formes d’orientations sexuelles… Mais la tolérance ne joue ici que le rôle d’un cheval de Troie dans le combat contre l’hétérosexualité, norme sociale jugée imposée et dépassée puisque bâtie sur la différence sexuelle.»


A lire également sur le site web : La Tour de Babel et la naissance du totalitarisme
Par Gilles Bernheim Grand Rabbin de France
Actualité Juive du 18 octobre 2012

paix

Merci pour ce joli article :)
La Palestine est le seul pays arabe où le taux d'analphabétisme est trop bas et pourtant ce pays a donné de très éminents intellectuels arabes. Il faut trouver une solution à ce conflit, n'oublions pas que nous sommes tous les descendants d'Adam et Eve :)

Aïssa Lacheb-Boukachache

On a assisté à une scène hallucinante entre le Président israélien, Shimon Pérès, et le Premier ministre turc, Récep Tayyip Erdogan, à Davos ...

Le premier au second:

- Mais qu'est-ce que vous feriez, vous, si tous les jours des bombes et des missiles étaient envoyés sur Istanbul ?

Le second:

- Il ne s'agit pas de cela ... Vous n'avez bombardé et tué à Gaza que des civils, des femmes et des enfants ...

Le modérateur du débat veut empêcher le Premier ministre turc de s'exprimer autant que son locuteur; il se lève, quitte la tribune, et jure qu'on ne l'y reverrait plus ... à Davos.


Voyant cela sur mon écran, je ne savais plus plus si j'assistais à du mauvais Courteline ou à une de ces fameuses scènes publiques entre Surréalistes et Dadaïstes ...

Pour Pérès:

Comment comparer ces roquettes artisanales lancées par intermittence, à l'aveugle, depuis de vieux tubes, et tombant tantôt -sans même exploser le plus souvent- dans le désert, tantôt sur la route voire une maison de ces quelques villages frontaliers de Gaza, et Istanbul sous les bombes et les missiles quotidiens?

Pour Erdogan:

Comment se faire ainsi le chantre de la défense des faibles et des opprimés civils, veuves et orphelins, quand dans le même temps les gouvernements turcs n'ont pas fini encore d'en faire de même avec les Kurdes, civils, femmes et enfants compris?

J'ai l'impression que la compréhension de ce monde m'échappe de plus en plus ... Ce n'est pas faute de m'informer régulièrement, pourtant.

Puisque j'y suis de ce monde singulier; dans un autre registre:

Le Peuple Etats-Unien ... Mais qu'est-ce que c'est que ce peuple, toujours si prompt à défendre de par le monde, les armes à la main si besoin, ses intérêts, et qui reste sans moufter quand ces mêmes siens intérêts sont bouffés par ses "élites" bancaires et autres? On apprend que de ces milliards de dollars des fonds publics, donc de l'argent du contribuable, celui du peuple et son travail, versés pour soutenir ceux-ci (les banques et autres fonds de pension et assurances), les dirigeants de ces derniers ont au préalable prélevé en quelque sorte leur dîme, soit environ 50 miliards dollards, afin que leurs salaires et autres bonus soient assurés pour l'année en cours ... En somme, ce peuple accepte sans broncher de priver ses enfants de bouffer pour que les enfants de ces porcs boursicoteurs (il n'y a pas d'autres mots pour les désigner) ainsi qu'eux (ces porcs, je répète), continuent de se goinfrer ... Et il trouve ça normal, il ne bronche pas ... Mais c'est quoi ce peuple qui prétend libérer le monde de la servitude et lui donner des leçons quand lui-même est dans la servitude et n'a pas même contre celle-ci l'once d'une révolte dans le sang?


Aïssa.

Nathalie

Samedi, à Bordeaux, il y avait une manif concernant Gaza, qui m'a mis très mal à l'aise, car de ci de là, il y avait des pancartes plutôt crapuleuses du genre : "Israéliens = nazis", ou "vive le Hamas"... Ce même Hamas (élu démocratiquement) qui stocke des armes dans les écoles, les hôpitaux, les mosquées, qui ne permet pas aux blessés de sortir pour se faire soigner, qui expose donc les enfants, les malades au danger, sans scrupules.
Je ne peux pas adhérer à ces manifestations au ton ambigu et aux slogans pas très honnêtes. Quelques pancartes de ce style, à mon sens, cassent la manifestation et la discréditent. Dommage. Je n'ai pas vu si des mesures de protection de la synagogue ont été prises.
Un cessez-le-feu, en fin de compte bilatéral, aurait été signé ?

Nathalie

Mais je ne comprends pas bien les nouvelles de Gaza en ce moment ? Le Hamas veut-il continuer à bombarder et lancer des appels à la guerre totale contre les juifs israéliens, ou bien propose-t-il une trêve ???? Un jour on voit un imam menacer de l'enfer et de la mort, le lendemain, j'entends qu'un appel à la trêve d'un an est demandé. Tout ce que je comprends, c'est que c'est le chaos et qu'une fois de plus ce sont les personnes civiles qui sont prises en otage, même si ce sont ces dernières qui ont mis le Hamas au pouvoir en ce moment. Savoir à cause de qui... C'est important à présent ?

Laurent Dingli

Merci à vous Duval Uzan

Duval Uzan

Bonjour

@ Laurent Dingli

Je vous remercie pour la pertinence et l'intelligence de votre commentaire.
Il semble que Monsieur Reffait comme beaucoup d'autres, ait la nostalgie de l'empire ottoman et rêve de le refaire.
J'aurais juste deux ou trois petites choses à rajouter tout à l'heure.
Bonne soirée
Duval Uzan

Laurent Dingli

JDR,
Moi aussi, je ne suis pas avare de sottises et vous pouvez d'ailleurs vous autorisez ce que vous voulez.
Mais je n'y peux rien, votre prose me donne souvent envie de vous asticoter.
Un exemple parmi d'autres : quand vous écrivez que le grand rabbin "vend sa boutique". Pourquoi cette pointe de mépris ? Ne me dites pas qu'il s'agit seulement d'une expression, car en l'utilisant, vous déniez tout caractère sincère et spontané à son intervention, vous suggérez qu'il n'agit qu'à la façon d'un épicier, qu'il vend de la spiritualité comme d'autres des fruits et légumes. Mais, mon cher, chacun de nous vend sa camelote, comme vous nous vendez régulièrement vos charmantes utopies. Si vous vous autorisez à dire ou écrire des sottises, comme nous en débitons tous à un moment ou à un autre, souffrez aussi qu'on y réponde, même sur le ton du persiflage qui est le mien, et même si vous ne vous adressez pas directement à moi.
J'essaierai toutefois de me retenir la prochaine fois, promis, juré. Mais cela va être difficile ! Eh ! Soumettre votre prose à un esprit satirique, c'est comme présenter un bon gâteau à un gourmand tout en lui interdisant de le manger.

Jean-Dominique Reffait

@ Laurent Dingli
Je vous causais pas. Et quand je raille des comportements humains, je me mets dedans et, l'autre jour, à Véronique qui se demandait ce que "JDR venait faire dans cette galère", j'ai eu envie de répondre : "Autorisez-moi à dire autant de sottises que d'autres car je n'en serai jamais avare."

@ Aïssa
L'imprescriptibilité part de l'instant où elle a été décidée, ainsi la perpétuité. Comme le supplice du pal pour André Gide : "Ca commençait si bien...". On ne va tout de même pas coller la relativité générale dans le code pénal !
Aujourd'hui, et depuis des années, vous faites des perfusions. Imaginez demain une loi réprimant les perfusions et rétroactive : en taule, Aïssa, pour toutes les perfusions que vous auriez effectuées sans avoir conscience de violer une loi qui n'existait pas !

Marie

@Noël,

De temps à autre, sur ce blog souffle un vent glacial qui refroidit certains adeptes quand d'autres s'en sont allés....

Mais nous sommes en hiver, la France a froid ou a eu froid. J'ai pu le constater pleinement dernièrement, alors que je traversais plusieurs régions aux paysages entièrement blancs, givrés, parfois dans un brouillard givrant intense...
Quelle magnificence, que la nature était belle... Un vrai paysage de Noël !

Monsieur Bilger en a profité pour s'offrir la tenue de mission des chasseurs alpins, incognito, ainsi, peut-il se déplacer... !

Marie

On doit à André Malraux, dans La Condition humaine, la citation suivante :

"La musique seule peut parler de la mort."


Daniel Barenboïm, qu'il n'est pas nécessaire de présenter, est un artiste engagé, aussi pour la paix au Proche-Orient.
Il a fondé et dirige, depuis 1999, un orchestre israélo-arabe, le West-Eastern Divan Orchestra, réunissant de jeunes musiciens israéliens, palestiniens, égyptiens et syriens. Cette formation unique au monde devrait débuter une tournée mondiale : Quatar, Moscou, Vienne, Milan.

Alors que le conflit israélo-palestinien fait rage à Gaza, il a déclaré :

"Il y a parmi toutes les parties de ce conflit trop de gens -pourtant très intelligents- qui continuent de croire à une solution militaire. Or, ce conflit ne peut trouver de solution que si chacune des parties accepte la logique de l'autre". (Le Pélerin)

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Jean-Dominique Reffait


Absurde, dites-vous ... L'imprescriptibilité, c'est l'éternité. Celle-ci ne saurait commencer en 1945. Le droit qui fonde le crime contre l'Humanité, soit le génocide, est un droit d'exception en vertu déjà de cette seule notion d'imprescriptibilité. Les principes fondamentaux qui font le droit commun ne le lient pas en totalité. Puisque l'imprescriptibilité c'est l'éternité, expliquez comment vous n'y inclurez pas de facto la rétroactivité, c'est-à-dire avec l'après, un avant.


Bonne nuit.


Aïssa.

Alexandre

@ Duval Uzan
Du faux découle n'importe quoi, comme disent les latinistes.
Faites-vous votre idée et allez voir ce qui a été détruit au Liban. Non seulement c'est évident que beaucoup de ces lieux ne contiennent que des civils ou des infrastructures, mais en plus je l'ai vu de mes yeux. Ils détruisent des hôpitaux et des centrales pour terroriser le peuple et lui faire mal.
Si les résolutions de l'ONU ne valent rien pour vous, considérez d'un côté le Liban multi-confessionnel, Arafat qui passait Noël avec sa femme chrétienne, mort avec au cou la croix de Lorraine donnée par de Gaulle en personne, puis de l'autre un Etat qui mélange le concept de nation avec une religion et avec un peuple, en se réclamant de droit divin.
Evidemment il y a l'aspect démocratique, tous les grands penseurs juifs qui moi me font espérer d'Israël, mais l'intégrisme religieux est encore plus insupportable dans ce contexte.

Nathalie

@Sartorius : Certes, ma première réponse était discourtoise, mais c'était la réponse de la bergère au berger. Ce que j'ai écrit par la suite était beaucoup plus courtois, mais je n'ai jamais reçu de réponse.... Ha, chacun ses choix.
J'avais écrit ceci. "@Noël : Bien, après tout, vous avez raison, je propose à Aïssa de faire la paix s'il veut bien et de repartir sur des bases plus compréhensives et plus courtoises de part et d'autre. Il me répondra sur ce point je l'espère. Chacun peut proposer son point de vue (je suppose), et personne n'est ridicule surtout s'il y a respect de part et d'autre." Je crains ne pas avoir été entendue, et donc j'en tire les conséquences nécessaires. Dommage que vous ayez "zappé", je suppose que ce n'était pas volontaire.
Comme dit Jean-Dominique Reffait : "Par ailleurs je m'amuse du ton de certains échanges qui suggèrent que certains balanceraient bien des roquettes Kassam sur d'autres commentateurs, preuve, s'il en était besoin, qu'il est tellement plus facile d'entrer en conflit que de s'imposer une écoute indulgente."
Et pof, bon appétit ! C'est l'heure de la soupe et ensuite le film à la télé, je suis fatiguée ce soir. Pas envie de me prendre la tête.

Marie

@ Tintin,

"que diriez-vous si la France s'accaparait la Belgique en laissant une bande de quelques km2 aux Belges... je vous laisse continuer :-)"

Les Flamands seraient ravis !

Tintin

[...]Imaginez par exemple que le sud de la France, de l'Espagne, ou une région quelconque ailleurs dans le monde, soit constamment bombardée de missiles et de roquettes, ne serait-ce que pendant un tout petit mois, par une organisation de type Hamas. Chacun de ces pays se ferait un devoir, une priorité, d'agir avec fierté, force, détermination et de manière exemplaire, pour détruire, annihiler complètement l'agresseur[...]

Ce n'est pas sérieux ! En revanche, que diriez-vous si la France s'accaparait la Belgique en laissant une bande de quelques km2 aux Belges... je vous laisse continuer :-)

Arrêtons ici les commentaires et allons sur les blogs idoines.

Dormez braves gens, tout va pour le mieux.

[...]pourquoi des tribus de bédouins bénéficient-elles des sommes ahurissantes rapportées par une substance dont ils ne savaient que faire, et qui est tout entière extraite, raffinée, vendue et utilisée par d'autres qui ont, eux, eu la curiosité de trouver à quoi elle pouvait servir ? [...]

Vous faites référence au Q8 ?

Quand ce conflit se terminera, le Hamas sera toujours présent et sera même renforcé. Israël sera obligé de négocier et on reviendra à la case départ. Mille morts pour rien ! Grand Rabbin ou pas.

Duval Uzan

Bonjour,

Je soumets à votre attention un article que je viens de recevoir.
J'aurais deux ou trois autres petites choses à dire.
Veillons au haut niveau psycho-affectif et intellectuel de ce blog. Nous devons au moins cela à notre hôte.
Duval Uzan

Non, Israël ne réagit pas de manière disproportionnée !
Par Philippe Luginbuhl
Jeudi 15 janvier 2009 à 00:17

Depuis 1948, toutes les opérations militaires d'Israël ont suscité un tollé mondial. Pour preuve: guerre d'indépendance 1948, guerre des six jours 1967, guerre de Yom Kippour 1973 avec son fameux kilomètre 101, guerres du Liban 1982 et 2006, et maintenant Gaza.
Toutes les réactions d'Israël en réponse à une menace imminente, à une attaque concertée des pays voisins ou de mouvements terroristes, pour défendre son territoire et son droit existentiel, ont toujours été systématiquement et prématurément interrompues, c'est-à-dire sabotées, par l'ONU, suite aux multiples pressions de la communauté internationale, sous prétexte d'une "disproportion des moyens engagés".

La belle affaire! Voilà un parfait exemple d'hypocrisie onusienne concertée, un alibi récurrent, un rituel planifié, orchestré et partagé. Une litanie bien rodée et ânonnée en boucle à l'échelle planétaire par l'ensemble des médias, par un cortège de manifestations et de nations soudainement unies et irréprochables, donc exemplaires à tout point de vue, surtout quand elles décident d'être partisanes ou dans le meilleur des cas sourdes, aveugles, frappées d'amnésie subite et sélective.

Parler de disproportion des moyens engagés, c'est sous-entendre que l'on connaît les proportions adaptées au conflit. C'est prétendre que l'on est forcément au courant de ce qui s'est fait, se fait, se fera et ne devrait pas se faire. Autrement dit, que l'on a une vue d'ensemble précise de tout se qui se passe sur le terrain. C'est affirmer connaître les forces en présence et leurs actions, leurs comportements tactiques, leurs façons d'évoluer sur le champ de bataille.

C'est dire que l'on a une information précise sur leurs lieux et méthodes de replis, et surtout que l'on a une connaissance objective de leurs manières respectives de se comporter avec les civils, les otages et les militaires. Cela signifie aussi que l'on est capable d'analyser la situation à la lumière de ce qui s'est passé et en fonction de ce que l'on veut atteindre en termes d'objectifs et de stratégies militaires.

Donc, avant d'accuser Israël de recourir de manière disproportionnée à sa force de frappe, tout analyste ou commentateur en herbe devrait faire preuve d'un peu de discernement, d'impartialité. Il devrait avoir un minimum de connaissances historiques des conflits Israélo-arabes, du dossier "palestinien" et des multiples revirements, mutations et amputations qui le caractérisent si bien depuis le milieu du 20ème siècle.

Cette personne devrait être au courant des us et coutumes, pratiques de guerres et d'information (ou de désinformation) de chaque acteur et média interposés.

Cela est d'autant plus nécessaire lorsque les comportements font ressurgir d'anciens démons - pas si anciens que cela - mais oh combien persistants. Par cela il faut comprendre cette permanence et cette propension de la majorité, à haïr, « à des degrés divers bien sûr », mais à haïr quand même, le fait qu'Israël soit la patrie des juifs, et qu'en plus, disons-le franchement, ces derniers ont dorénavant les moyens de ne plus de se faire lyncher comme auparavant…

Imaginez par exemple que le sud de la France, de l'Espagne, ou une région quelconque ailleurs dans le monde, soit constamment bombardée de missiles et de roquettes, ne serait-ce que pendant un tout petit mois, par une organisation de type Hamas. Chacun de ces pays se ferait un devoir, une priorité, d'agir avec fierté, force, détermination et de manière exemplaire, pour détruire, annihiler complètement l'agresseur.

Et cela sans se soucier du quand dira-t-on, des dégâts collatéraux, des média (pour autant qu'ils s'y intéressent), des rares manifestations éventuelles, de la profonde préoccupation des gouvernements entre deux bâillements, de l'humeur de l'ONU, de l'état d'âme de son conseil de sécurité et des angoisses du Pape.

Dans le meilleur des cas, l'événement ferait la une sur CNN entre deux publicités sponsorisées par le monde arabe et tout le monde retournerait à sa série préférée. La plupart des gens seraient mêmes incapables de localiser l'endroit de l'événement sur une carte, puisque cela ne concernerait pas Israël. Le conseil de sécurité n'en serait peut-être même pas avisé, où du moins pas à temps, tant la réaction aurait été rapide et le problème vite liquidé.

Mais quand il s'agit d'Israël, c'est forcément différent… Toute réaction quelle qu'elle soit est forcément inacceptable et montrée du doigt par les médias. Mais ces mêmes médias cachent volontairement le fait que les civils sont utilisés comme boucliers humains par le Hamas, que les hôpitaux et les mosquées ont systématiquement été transformés en véritable dépôts d'armes et de munitions.

Les télévisions et commentateurs évitent de montrer et de révéler, que les enfants, qui n'ont rien à faire dehors en de pareilles circonstances et devraient normalement avoir été protégés par leurs parents ou l'autorité locale, sont sciemment utilisés comme appâts médiatiques et militaires, sachant que les jeunes soldats israéliens n'oseront pas leur tirer dessus… mais se feront tuer par les lâches qui ont besoin d'enfants pour se cacher et pour ensuite ameuter les médias…

A chaque fois on assiste à d'interminables interviews sur CNN, BBCWN, TF1 et j'en passe, de pseudo experts militaires ou humanitaires autoproclamés, mais experts diplômés en déclarations et sous-entendus antisémites, dont l'unique but est de tromper l'opinion publique par de vraies fausses déclarations sur la réelle situation.

Par contre, pour le Hamas, la situation est idéale, la recette est simple, un vrai jeu d'enfant. Après le retrait complet d'Israël de la bande de Gaza en 2005, d'innombrables tunnels d'approvisionnement ont été creusés entre l'Egypte et Gaza en guise de remerciement. Ils ont permis un approvisionnement ininterrompu, essentiellement en armes, roquettes, missiles et munitions, mais pas en médicaments ou en matériel de jardinage pour faire fructifier le désert et entretenir les plantations vertes généreusement cédées par Israël.

C'est nous faire croire que l'Egypte connaît bien moins le détail, l'aspect et le tracé exact de ses frontières en temps de paix qu'en temps de guerre…

Ensuite, par faute de place et comme Gaza n'est pas le Canada, il est recommandé de soigneusement stocker tout cet arsenal de guerre dans les écoles, les jardins d'enfants, les hôpitaux, les maternités, les mosquées, les bâtiments publics et officiels de l'UNRWA, et surtout en évitant de les entreposer loin des habitations ou des cimetières!

(L'UNWRA, il faut le rappeler, est un dinosaure de l'époque où les égyptiens, dans l'indifférence c'est-à-dire le consentement général, forçaient les gazaouis à vivre sous tente, sans électricité, dépourvus de travail et d'eau potable, pour ensuite mieux accabler les israéliens, jusqu'à ce que ceux-ci leur mettent tout cela généreusement à disposition…mais cela le monde l'a évidemment oublié).

On ose à peine se demander quelle fatwa frapperait tout non musulman, s'il avait osé suggérer à l'imam local de transformer les mosquées en dépôts d'armes et fabriques de missiles!

Puis, histoire de faire bonne figure, on fait croire au monde que le Hamas est aussi une œuvre de charité et de bonté, financée par le torrent de pitié et de dévouement des bonnes âmes, alors qu'elle est soigneusement gérée et alimentée par les mouvances syriennes et iraniennes, avec une touche en provenance de certains sponsors les plus en vue de CNN et de BBCWN.

Parallèlement au recrutement des adeptes du Hamas, avec des méthodes qui ne laissent pas vraiment le choix aux élus consentants, s'élabore tout un processus de lavage de cerveau et d'intoxication spirituelle en vue du sacrifice ultime, avec la ceinture d'explosifs comme point d'orgue pour les plus ardents et impatients candidats.

Evidemment, les familles concernées sont toutes généreusement rétribuées, nourries, logées, (ré) éduquées, et une place collective au paradis des martyrs leur est d'office réservée.

La phase d'éducation et de spiritualisation se poursuit en insistant sur les techniques très particulières de combats du Hamas : tirer le plus possible de roquettes, missiles et projectiles en tout genre sur les agglomérations israéliennes, dans le but de faire un maximum de victimes civiles. Creuser des tunnels sous les maisons pour capturer les soldats. Opérer prioritairement depuis les écoles, hôpitaux, mosquées et les endroits publics fortement peuplés.

Utiliser avant tout les ambulances et les véhicules de certaines délégations officielles pour passer inaperçus et pour mieux alerter l'opinion publique en cas de représailles. Toujours s'entourer d'une ribambelle d'enfants comme alibi, c'est-à-dire comme boucliers humains. Monopoliser les médias en insistant sur le caractère forcément odieux des atrocités israéliennes commises sur des civils, quitte à retoucher, exagérer certaines scènes ou carrément inventer des scénarios.

A cela s'ajoute la fameuse chartre du Hamas, son Graal, c'est-à-dire son mode d'emploi, document dans lequel figure noir sur blanc et de manière on ne peut plus claire, la destruction pure et simple d'Israël comme objectif ultime, unique, incontournable et non négociable.

Pour finir, assaisonnez et complétez le tout avec l'immense soif des média, à vouloir faire la une à chaque fois que la bande de gaza prend froid, mais à rester quasiment de marbre pour les millions de « frères » musulmans qui ailleurs, au Soudan, dans la corne de l'Afrique ou en Irak, se massacrent impunément, sont obligés d'errer comme des réfugiés, ou meurent simplement de faim, de maladie, de misère, loin des caméras et des séquences live.

Il n'est évidemment pas nécessaire d'insister sur le fait que tout ceci s'applique aussi au Hezbollah, à quelques détails géographiques près. Pour cela il suffit de substituer le sud Liban à Gaza, le reste étant une copie conforme des mentalités, de la recette, des méthodes, du décor et des enjeux.

Quant aux ballets diplomatiques des nations, ils ont beau pirouetter et virevolter dans tous les sens, leur chorégraphie, à de rares exceptions près, est toujours aussi lamentable et accablante. Condamnation unilatérale d'Israël, accusation de massacres, de crimes et de génocides en tout genre, de crises humanitaires, exigence d'une trêve ou d'un cessez-le feu immédiat, etc. En comparaison, très rares sont les voix courageuses qui osent braver le politiquement correct en condamnant fermement le Hamas et ses suppôts.

Tant qu'Israël ne se défend pas, quasiment aucun ballet diplomatique n'est à l'ordre du jour pour exiger une trêve, un arrêt immédiat des exactions constantes du Hamas contre Israël: le programme est désolant, l'affiche est vide, la grande salle onusienne désertée.

Comme ce serait tellement plus agréable et normal que l'Etat hébreu serre continuellement les dents et fasse le dos rond, ne réagisse pas, ne dérange pas, ne fasse pas de bruit, ne se révolte pas et enterre ses victimes en silence, en catimini ou dans l'indifférence générale comme cela s'est trop souvent passé autrefois, pendant presque 2000 ans, avant 1948…

L'exigence d'un cessez-le-feu avant qu'Israël n'ait pu terminer son travail de démantèlement de toutes les infrastructures terroristes du Hamas, afin de pouvoir mettre un terme permanent aux tirs de missiles, n'est qu'une volonté masquée de créer un prochain conflit potentiel.

Imposer un arrêt prématuré des opérations, c'est condamner Israël à ne jamais pouvoir vivre en paix.

Non, Israël ne réagit pas de manière disproportionnée. La véritable disproportion réside dans l'ampleur des multiples réactions survoltées des média tous confondus, dans l'unanimité des critiques et dans l'union des esprits hostiles à Israël, hostiles à son droit fondamental, inaliénable et non négociable à l'existence.

Oui, disproportion il y a, mais dans la complaisance d'une majorité de nations et d'individus envers tout acteur ou organisation terroriste menaçant Israël.

Laurent Dingli

@ Laboca,
Vous dites que vous n'avez "pas envie de prendre part à la polémique-dispute initiée par certains autour des notions de crime, de génocide, etc." et que vous trouvez "tout cela intellectuel, alors qu'il faut parler de protéger la vie".
Je ne vois pas en quoi les deux choses sont contradictoires. Et puis, que faites-vous d'autre qu'intellectualiser lorsque vous nous offrez une réflexion sur la notion de Droit, d'intellectuels, etc. assortie d'une référence au penseur marxiste Gramsci ?
Le droit, selon vous, ne ferait que légitimer le pouvoir. Je trouve, pour ma part, le raisonnement plutôt rudimentaire.
Pour ce qui concerne l'Occident, vous lui faites porter un poids bien lourd sur les épaules.
Enfin, je crains que votre invitation visant à ne plus parler de définitions juridiques sur un blog qui s'intitule "Justice au singulier" ne reste lettre morte.

Catherine JACOB

@Nathalie
"Qui donc attribue la responsabilité aux autres de ses propres choix ?
Ce qui m'inquiète de plus, ce sont tous ces imbéciles qui cherchent à transborder leurs conflits sans solution aucune et sans fin en France par exemple, ce qui m'inquiète c'est l'expression violente et ouverte d'un certain antisémitisme en attaquant des lieux de culte ou des personnes qui n'ont rien demandé... "

Surtout dès lors qu'on sait que le fin du fin de la fin de l'histoire c'est un message subtil (?) adressé à l'Iran et que l'Iran ce n'est pas ici!!

LABOCA

Je n'ai pas envie de prendre part à la polémique-dispute initiée par certains autour des notions de crime, de génocide, etc.
Je trouve tout cela intellectuel, alors qu'il faut parler de protéger la vie.
J'espère que les uns et les autres seront d'accord avec moi pour dire que le fait de donner la mort à quelqu'un, y compris parce qu'il est différent, est condamnable.
"Assassinat", "crime", "génocide", "massacre", "tuerie", etc, ne sont que des mots différents pour dire qu'on a donné la mort à quelqu'un, qu'on a ôté la vie à l'autre.
Je ne comprends pas qu'on veuille philosopher ou étaler des connaissances dites juridiques, alors qu'il s'agit simplement de condamner le versement du sang.
Les débats techniques doivent être négligés car la seule chose qui compte, c'est le refus de l'injustice.
Les juristes et les gens aimant les livres sont des déformés. Leur passion les fait passer à côté de l'essentiel.
Regardons simplement devant nous : nous constaterons alors que l'amour du sang caractérise l'homme et l'occident adhère à son corps défendant à l'amour du sang.
Si j'insiste ici sur l'occident, c'est parce que c'est lui qui ment le plus sur les droits de l'homme.
Il faut que nous autres occidentaux cessions de mentir.
Je suis sémite mais je suis né et j'ai grandi en occident : je suis un occidental invétéré. Je porte en moi Israël mais l'occident m'a façonné.
Le crime nous est lié, à nous occidentaux. Nous parlons avec arrogance des droits de l'homme mais nous ne sommes pas capables d'être exemplaires. Dans nos relations entre nous occidentaux, nous faisons un effort de respecter un peu nos engagements en faveur des droits de l'homme. Mais nous ne respectons pas les droits de l'homme face aux autres, face à ceux que nous considérons comme ne faisant pas partie de nous, occident.
J'assiste parfois la CIMADE et à ce titre, comme vous vous en doutez, j'interviens dans certains contextes. Et je vous garantis que nous ne respectons pas nos étrangers noirs et arabes.
Notre amour du mensonge, nous occidentaux, nous interdit de dire que, au fond de nous, nous ne considérons pas que les non-occidentaux possèdent des droits équivalents aux nôtres.
Nous ne pouvons pas dire que nous, occidentaux, n'avons pas semé la mort dans nos anciennes colonies. Nous ne pouvons pas, non plus, dire que certains de nos compatriotes, avec ou non le soutien de nos hommes politiques, ne participent pas directement ou indirectement, aujourd'hui même, à des actes de sang en soutenant Bongo, Sassou-Nguesso, Déby, Ben Ali et toute les dirigeants qu'on peut trouver dans ces dictatures tenues par des individus qui financent parfois nos partis politiques de France.
Pourquoi certains ici se plaisent-ils à vanter le droit alors que le droit n'est pas JUSTICE ?
Est-ce qu'une certaine tuerie commise dans le passé cesse d'être moins condamnable aujourd'hui par cela seul que la culture d'alors était, on va dire, moins exigeante que le monde actuel sur l'idée de droits de l'homme ?
Ne prêtez pas trop d'attention au droit dont l'indignité irrémédiable est de se construire sur des fictions : un individu est surpris en train de donner la mort à une personne qui ne lui a pas donné satisfaction quant à une demande d'argent, mais le droit pénal va nous demander de considérer ce donneur de la mort comme bénéficiant de la présomption d'innocence.
J'ajoute que le droit correspond toujours à un rapport de force : il est imposé par ceux qui concentrent d'immenses pouvoirs et cherchent ainsi par le droit à les perpétuer. C'est là un point sur lequel un penseur comme Gramsci nous a apporté de fortes lumières en expliquant que la presse, la police, la justice et certains savoirs dits intellectuels, sont là aussi pour voler au secours de ceux qui tiennent à conserver ce pouvoir qui leur permet d'avoir la mainmise sur la société, la communauté.
Le droit ne fait que légitimer le pouvoir. C'est la raison pour laquelle vous remarquerez que les hommes politiques, les puissances d'argent, les journalistes, les hauts fonctionnaires, les artistes importants, les sportifs célèbres et les autres personnes d'importance s'en sortent systématiquement dans le domaine judiciaire quand bien même les charges contre eux sont nombreux et graves.
Nous ne sommes rien. Nous nous attribuons des trophées parce que nous tenons à nous trouver beaux, ce qui signe implicitement la reconnaissance que nous nous découvrons mauvais. Nous nous battons pour exercer des fonctions intrinsèquement nobles mais pour lesquelles nous ne faisons aucun effort pour mériter notre qualification.
Parlons de la vie. Ne parlons pas des définitions juridiques car la vie est supérieure au droit, produit humain, donc imparfait.

Laurent Dingli

JDR,
Oui, on sait, vous êtes un homme de dialogue, très pacifique, oecuménique et gentil tout plein. Mais ce n'est pas parce que vous vous donnez des airs d'apôtre que les autres ont envie, pour autant, de se lancer des "roquettes" à la figure.

francis

Pendant l'année 2008, le territoire d'Israël a été frappé par 3200 roquettes. Quel Etat tolérerait cela sans riposter ? Ce d'autant que ces fusées sont dirigées sur Israël sans être ciblées, à l'aveugle donc. Tsahal défend sa population, ses enfants, même si l'Etat a aménagé des locaux de sécurité. Mais l'armée ne peut espérer éliminer le Hamas dans la bande de Gaza, tant les terroristes y vivent et agissent comme poissons dans l'eau parmi une population captive. C'est une ruse de guerre, le Hamas l'utilise sans remords pour l'exhiber comme martyr. Israël est ainsi désigné criminel de guerre, c'est le but souhaité ! Comme G.Bernheim, j'éprouve de la compassion pour ces victimes innocentes dans les deux camps. Car la solution militaire n'a rien apporté depuis 60 ans et n'apportera pas plus encore, si ce n'est encore plus des haines réciproques. Or ce sont les haines qu'il faut éteindre. Sans être certainement un disciple de Sartre, l'agrégé de philo qu'est le nouveau Grand Rabbin sait que l'antisémitisme a suscité le problème juif et ses horreurs. Le primat religieux du judaïsme français se doit de calmer la violence, même légitime, des juifs communautaires et extrémistes. Certes le Grand Rabbin peut surprendre, il descend d'une vieille famille juive installée en Alsace depuis des siècles. Comme ces familles ashkénazes, il sait qu'être citoyen français, c'est accepter la Constitution, sa soumission, ses devoirs, ses droits. La Shoah, la création de l'état d'Israël ne doivent pas modifier cette éthique ? Or les Grands Rabbins qui l'ont immédiatement précédé étaient des Séfarades, comme maintenant la majorité du judaïsme français avec leur communautarisme judéo-israélien. Pour G.Bernheim, il importe avant tout que le Juif soit de vie exemplaire dans sa foi s'il est pratiquant, dans sa culture s'il ne l'est pas ; le Juif du Kippour, mais au sein de la République. Des conflits en moins, ce serait peu mais les petites rivières font les fleuves. A ce propos si le Hamas et l'Autorité palestinienne pactisaient l'extrémisme diminuerait. C'est à cette autorité légitime de pactiser avec Israël, en se méfiant chacun des faux amis, les Pays arabes, qui ont intérêt, contre les Sunnites et l'Iran, à laisser faire les U.S.A dont Israël est un pion politique.

semtob

Cher Philippe,

Votre question reste étrange par le vocabulaire choisi dans votre dernière question.
J'ai relu les efforts diplomatiques menés
par la France depuis Charles de Gaulle.
Tous ces contrats de vente d'armes, toutes ces tentatives de séduction des pays arabes
pour servir des intérêts économiques c'est
consternant.
S'il suffisait d'avoir raison pour amener
la Paix ...
Histoire de la Diplomatie Française
édition Perrin.septième partie (1958-2004)
par Maurice Vaisse.La puissance ou l'influence.
françoise et karell Semtob

Laurent Dingli

@ Aissa Lacheb-Boukachache,
Merci pour votre leçon d'Histoire et de Droit, cher et modeste Aïssa.
Mais je regrette, cette matière-là est plus compliquée que ne le laisse croire une définition de Wikipedia vite recopiée sur le net.
Vous avez sans doute noté que le même article précise :
"Aujourd'hui l'article 6 du statut de la Cour pénale internationale définit le crime de génocide. Elle précise qu'il s'agit d'un crime se distinguant par : 1. l'intention d'extermination totale d'une population. 2.
la mise en œuvre systématique (donc planifiée) de cette volonté".
Or la politique de l'Eglise catholique à l'égard des Cathares (que je ne cherche évidemment pas à justifier), n'entre pas dans cette définition. Ni le Clergé, ni le bras séculier, n'avaient entrepris l'extermination totale d'une population. L'un des buts premiers étant la conversion de l'hérétique.
D'une manière générale, je n'aime pas cette tendance qui consiste à voir des génocides partout et surtout à appliquer des définitions contemporaines au mépris du contexte historique dans lequel les faits se sont produits.
Au XIIIème siècle, le bras séculier a fait exécuté les volontés de l'Eglise pour des raisons qui furent loin d'être seulement religieuses (extension du domaine royal, appétits des barons). D'autre part, l'hérétique avait toujours la possibilité d'échapper à la mort en se convertissant, comme je vous l'ai rappelé plus haut.
Si l'on reprend stricto sensu la définition de 1948, alors les révolutionnaires français de 1792 ont commis un génocide pendant les massacres de septembre, en exterminant des prêtres réfractaires à la constitution civile du clergé. Mais non, cela reste un massacre, pas un génocide.
Ceci pour l'Histoire, quant au reste, je vous laisse philosopher à votre guise et croire, si vous voulez, que le meurtre d'un individu équivaut à un génocide.
Sur le plan moral, je ne suis pas loin, comme vous, de le croire.

Jean-Dominique Reffait

@ Aïssa

Il est absurde d'apposer aux actes d'il y a 8 siècles les principes de droit d'aujourd'hui : il n'y a pas eu de génocide avant l'apparition de la notion morale et juridique de génocide, et l'histoire ne peut se voir opposer la rétroactivité de principes postérieurs. L'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité n'aurait pas dû induire la rétroactivité au nom de laquelle on juge quelqu'un sur une faute dont il ne pouvait avoir conscience au moment où elle était commise, raison pour laquelle j'étais opposé au procès Papon.

Par ailleurs je m'amuse du ton de certains échanges qui suggèrent que certains balanceraient bien des roquettes Kassam sur d'autres commentateurs, preuve, s'il en était besoin, qu'il est tellement plus facile d'entrer en conflit que de s'imposer une écoute indulgente.

J'ai regardé "Mots croisés" sur France 2 avec Kouchner, Leila Chahid (Palestine) et Daniel Schek (Israël). Kouchner faisait remarquer à juste titre que ces deux personnalités de très grande qualité avaient tout pour faire la paix, mieux, pour être amis.

Guile

Vous savez ce qu'on dit: la culture, moins on en a, plus on l'étale...

Véronique Raffeneau

" comment faire quand aucun des deux camps n'a totalement tort ? "

J'aime beaucoup la formulation de votre question.

En rapport avec la réaction exprimée par le rabbin Bernheim, je pense que face à et contre de l'inextricable, celui qui est le mieux écouté est celui qui, dans sa réaction, apporte une sorte de gage intime à celui qui l'écoute : quand on comprend que la personne qui s'exprime engage l'idée qu'il se fait de lui et de son éthique la plus personnelle, au plus profond et au plus grave de lui-même.

Nathalie

@Blizougu : pourrait-on en dire de même avec le nickel de Nouvelle-Calédonie ?

Aïssa Lacheb-Boukachache

Petite leçon de Droit et de philosophie du Droit à l'historien Laurent Dingli :


"Un génocide est un crime contre l'Humanité tendant à la destruction de tout ou partie d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux"/ Définition officielle.

Les Cathares, les Albigeois, étaient un groupe religieux.
Le Pape Innocent III les a voués à la destruction en raison de leur religion, que celui-ci nommait hérésie.
Ils furent donc victime d'un génocide.


Ceci pour le Droit.


La réflexion philosophique générale et celle du Droit ne sauraient s'abstraire de considérer, s'appuyant sur l'Histoire du Droit et sa définition du génocide, de dire que même le meurtre (destruction) d'un seul être humain pour ces raisons telles que définies, constitue en soi un génocide.


Ceci pour la philosophie.


Oui, j'aime les mots, cher Laurent, et vous faites bien de le rappeler ... Et ce n'est pas vous mépriser que de vous dire de vous hisser puisque, apparemment, cela vous a fait réagir... sans réfléchir.


Aïssa.


Sartorius

@Laurent Dingli:


Parce que, selon vous, le message de Nathalie était courtois ?

Je cite:

"Lire ceci "des Innocents génocidaires à Jean-Paul II" ( JP II génocidaire (!), ma parole, vous avez fumé une substance illicite pour raconter cela) et le reste est une contrevérité, pour ne pas dire une contrepèterie donc je ne suis pas sûre que ce sont vos doigts qui ont frappé ces mots sur le clavier, Aïssa Lacheb-Boukachache. Vous écrivez n'importe quoi et je dois dire que par moment vous m'agacez un peu. Haa mais j'y suis ! Vous faites de la provocation ?! J'arrête donc de vous répondre."

Donc effectivement, Nathalie lisait n'importe comment ce que disait Aïssa. Mais en plus elle lui disait qu'elle racontait n'importe quoi, qu'elle avait sûrement fumé quelque chose, et qu'elle l'agaçait.

Courtoisie, vraiment ?


PS: Au cas ou vous ne l'auriez pas compris, Nathalie laisse entendre qu'Aïssa aurait affirmé que Jean Paul II était un pape génocidaire. Or Aïssa n'a jamais dit une telle chose.

Nathalie

@Noël : Bien, après tout, vous avez raison, je propose à Aïssa de faire la paix s'il veut bien et repartir sur des bases plus compréhensives et plus courtoises de part et d'autre. Il me répondra sur ce point je l'espère. Chacun peut proposer son point de vue (je suppose), et personne n'est ridicule surtout s'il y a respect de part et d'autre.

En ce qui concerne ce conflit, j'avoue simplement m'y perdre, car à la fin, y aura-t-il une fin et une solution ? Mais combien de "cessez le feu" et d'accords de paix ont été signés ? Je ne les compte plus et même tout cela se mélange un peu. Je suis d'accord pour parler de responsabilités partagées de part et d'autre, mais il me semble que la logique de ces relations, fort compliquées, fonctionne sur le mode du "toujours plus de la même chose". Des générations sont nées, ont été élevées, ont grandi avec ces conflits et ces guerres et ne connaissent rien d'autre, n'ont aucun autre modèle relationnel. Que peut-on attendre de la jeune génération de constructif qui n'a rien connu d'autre ? Que faire ? Comment réparer ? Est-ce possible ?

mike

Si vous avez du temps je vous recommande la lecture du blog de mohamed sifaoui :
www.mohamed-sifaoui.over-blog.com
Par ailleurs, via google, recherchez : femme courageuse.
Si vous ne connaissez pas wafa sultan, vous pourrez la découvrir.

Blizougu

«J’entends depuis que je suis adolescent l’argument de « la terre appartient à ceux qui la cultivent », mais je doute que cet argument ait une quelconque valeur en matière de droit international.»

En matière de droit international, comme en matière de droit tout court, il faut avoir la force de le faire respecter. Autant dire que le droit international n'existe qu'autant que les nations les plus puissantes acceptent de s'y soumettre. Ce qu'elles ne font qu'avec parcimonie, et c'est bien normal.
Si un gringalet me veut mettre un coup de poing, croyez-moi que je ne vais pas choisir de m'attacher une main dans le dos et les deux pieds ensemble pour lui donner une chance de me faire mal.

Et le principe « la terre appartient à ceux qui la cultivent » ne me paraît pas si stupide : pourquoi des tribus de bédouins bénéficient-elles des sommes ahurissantes rapportées par une substance dont ils ne savaient que faire, et qui est tout entière extraite, raffinée, vendue et utilisée par d'autres qui ont, eux, eu la curiosité de trouver à quoi elle pouvait servir ?
Et pour l'uranium c'est tout pareil.

noël

@Aïssa et Nathalie
Pitié !!! Pas de guerre, même de mots sur ce blog !
J'aime lire... sans casque... les commentaires de tout un chacun.
Apprenons donc courtoisie, calme et pondération car c'est ainsi que l'on évite les conflits.
Au fait ? vous parliez de quoi ?

Laurent Dingli

@ Aïssa Lacheb-Boukachache,
Vous confondez Innocent II et Innocent III. Par ailleurs, le terme de génocide pour parler de la croisade des Albigeois est impropre. Il s'agit d'un massacre, pas de l'extermination planifiée d'un peuple. Les mots ont un sens. Vous, qui les aimez tant, devriez le savoir.
Voilà, j'espère m'être élevé à votre niveau, contrairement à Nathalie envers laquelle vous pourriez faire preuve d'un peu plus de courtoisie.

Laurent Dingli

@ Jean-Dominique Reffait,
Vous écrivez notamment "...ces BHL et autres Gluksmann prennent en otage tous les juifs, en particulier français, comme bouclier humain devant toute tentative de remettre en question la politique israélienne, qui n'est rien d'autre aujourd'hui que la queue de comète d'une guerre coloniale".
Prendre en otage, bouclier humain, je trouve vos propos déplacés et outranciers. Ils ne contribuent pas à la compréhension du problème. Par ailleurs, la politique israélienne ne se limite pas à "la queue de comète d'une guerre coloniale". Si l'occupation est une donnée essentielle, bien d'autres facteurs entrent, dans cette région, en ligne de compte.
Je vous trouve encore très présomptueux, lorsque vous écrivez avec votre assurance coutumière:
"Or les juifs de France, que je n'appelle pas ici communauté dans la mesure où la grande majorité d'entre eux se réfèrent au judaïsme davantage par culture familiale que par conviction religieuse, partagent dans l'ensemble l'opinion générale sur la politique israélienne même s'ils conservent, et c'est bien légitime, une affection particulière pour Israël".
Pardon, mais que savez-vous des références laïques ou religieuses des juifs de France, références qui sont par définition intimes, que savez-vous encore des positions de cette même communauté concernant le conflit israélo-palestinien ? Je doute que les meilleurs des sondages soient une valeur fiable dans ce domaine, si tant est que vous vous référiez à ce genre de données. Un peu d'humilité !
@ Alexandre,
Je crains que l'opposition que vous établissez entre les "Israéliens de souche" et les autres ne reflète nullement le partage de l'opinion israélienne entre partisans et opposants à la paix. J'ajoute qu'il ne s'agit pas non plus à mon sens d'une question de communauté : les juifs originaires d'Europe de l'Est n'étant pas plus foncièrement rétifs à la paix que les juifs d'origine américaine ou éthiopienne. Je vous rappelle que l'assassin d'Yitzhak Rabin, Yigal Amir, n'était ni russe ni polonais, mais d'origine yéménite.
Pour ce qui concerne le Liban, vous avez raison de dire que le conflit israélo-arabe a détruit ce merveilleux pays, non pas seulement depuis la dernière guerre, mais depuis des décennies, l'afflux massif de réfugiés palestiniens, la radicalisation des communautés (dont celle des druzes de Oualid Joumblatt, des chiites, des sunnites ou des maronites, les interférences constantes des pays de la région (Israël, Syrie, aujourd'hui l'Iran, etc.), on propulsé ce pays dans le chaos. Mais là encore, comme l'a dit notre cher Philippe Bilger, les torts sont souvent partagés.
@ Le cat
Vous écrivez : "Lors de la création de l'Etat d'Israël, il était prévu un Etat palestinien que les représentants de l'époque ont refusé.
"Les Israéliens ont depuis cultivé cette terre aride sur laquelle ils vivent, qui est devenue à force de persistance, de travail et de soins, prospère.
"Les Palestiniens aimeraient évidemment récupérer ces terres qu'ils n'ont pas fait fructifier en leur temps ".
Je ne veux pas alimenter la polémique et contredire ainsi l’esprit général de mon commentaire, mais tout de même : imaginons que vous laissiez votre jardin en friche et que je vous en chasse pour y planter mes choux, cela ferait-il de moi pour autant le légitime propriétaire ? J’entends depuis que je suis adolescent l’argument de « la terre appartient à ceux qui la cultivent », mais je doute que cet argument ait une quelconque valeur en matière de droit international.
@ Daniel Ciccia,
Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dites sur le Hamas, mais n'oublions pas que le mouvement fondamentaliste palestinien n'est pas le seul obstacle à la paix dans la région. L'assassin d'Yitzhak Rabin n'était pas un frère musulman mais un juif fanatique.
Pour autant, il est en effet très compliqué, et c'est un euphémisme, de dialoguer avec un mouvement dont la logique est celle du martyre, un mouvement qui fait de la mort une apothéose, un mouvement qui se repaît de la destruction et de la haine comme une plante se nourrit de sa sève.
Je voudrais saluer pour terminer l'intelligence du billet de Philippe Bilger qui, plutôt que de reprendre les griefs des uns et des autres, insiste sur les responsabilités partagées ou plutôt sur la compréhension que l'on peut avoir pour deux aspirations nationales légitimes. Dans le contexte de haine actuelle, c'est une attitude éminemment responsable. Certains internautes pensent-ils vraiment qu’il ne sache pas que le Hamas est un mouvement terroriste fondamentaliste ? Croient-ils qu’il ne sache pas que l’Etat d’Israël a commis des crimes de guerre impardonnables en utilisant des bombes à sous-munitions au Liban ou que la politique de colonisation en Cisjordanie est contradictoire avec toutes les initiatives de paix tentées par ailleurs avec l’autorité palestinienne ? Je crois qu’il sait tout cela. Mais, vu qu’un si grand nombre de personnes jettent actuellement de l’huile sur le feu, il estime peut-être qu’un peu d’apaisement n’est pas superflu.

Jean-Marie

De la compassion du grand Rabbin

LABOCA qui a écrit un très beau texte élogieux vis-à-vis du Grand Rabbin écrit cependant qu'il n'aurait pas dû craindre de critiquer nettement sur le point de la disproportion le gouvernement israélien, voilà ce que j'aurais voulu écrire.

J'ajouterai que durant l'Occupation le cardinal archevêque de Toulouse bien que probablement antisémite a fait lire un sermon dans toutes les églises de son évêché pour soutenir les juifs, il y fallait de la hauteur de vue et du courage vu les circonstances.

Ainsi Gilles Bernheim doit faire plus s'il veut devenir un Juste. Sinon il est plus sage de se taire.

Laboca souligne par ailleurs avec raison la médiocrité des politiques locaux, car ce qui me frappe c'est que depuis 40 ans que je suis cette actualité, seul Sadate a été vraiment grand, Rabin peut-être mais la poursuite de la colonisation après la signature des accords me fait douter profondément de sa sincérité et donc de l'homme.

Nathalie

@Aissa : vous vous prenez pour qui ? Jamais je ne m'abaisserai à votre niveau, qu'on se le dise.
Je cesserai de vous interpeller, rassurez-vous, et de plus je ne lirai même plus vos interventions - cela s'appelle du boycott - faites de même à mon égard, car je n'apprécie pas votre commentaire et le ton dont vous vous servez à la limite de l'injure à mon égard en tous les cas méprisant. Apprenez à dialoguer avec les autres avec un peu plus de respect et de politesse et votre vie va s'améliorer. La "scolaire" vous salue bien.

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Nathalie


Apprenez à lire, je vous prie, vous serez moins ridicule ... "Des (Papes) Innocent génocidaires à Jean-Paul II (l'humaniste), les siècles en ont charrié du sang ...". En d'autres termes: du pire comme du meilleur, la barbarie humaine se fiche dans sa constance et son indifférence ... Sous Innocent II le monstre, les tueries en ce monde n'ont pas cessé; sous Jean-Paul II l'espérance, elles n'ont pas cessé non plus ... Voila, est-ce plus clair ainsi pour votre petit esprit? C'est lassant, à la fin, ces scolaires qui interpellent ainsi ... Veuillez cessez, Nathalie, ou hissez-vous à mon niveau, ce sera plaisir ...


Aïssa.

Marie

La guerre c'est moche. La guerre attise les haines.

Israël est un Etat que sa géographie met en danger. Il n'est pas acceptable que des tirs réguliers viennent troubler la vie des Israéliens. Il est naturel qu'un Etat cherche à protéger son peuple. Ce sont quand même des actes de guerre. Ne pas répliquer serait dangereux pour ce peuple.

Oui, il y a des morts, oui, ce sont des femmes et des enfants, pour certains, mais n'est-ce pas là la cruelle hypocrisie de ce harcèlement régulier ? Ne cherche t-on pas, quelque part, en "agaçant" ainsi quotidiennement un peuple, à faire des victimes pour éveiller l'esprit fraternel et la haine d'autres peuples alentours ?

Lors de la création de l'Etat d'Israël, il était prévu un Etat palestinien que les représentants de l'époque ont refusé.

Les Israéliens ont depuis cultivé cette terre aride sur laquelle ils vivent, qui est devenue à force de persistance, de travail et de soins, prospère.

Les Palestiniens aimeraient évidemment récupérer ces terres qu'ils n'ont pas fait fructifier en leur temps.

Questions : est-il naturel qu'un Israélite lorsqu'il sort de chez lui ait en bandoulière le fusil mitrailleur lorsqu'ailleurs dans le monde, tout autre individu porte une sacoche ? Non ! Ce n'est pas une vie d'être sans cesse sur la défensive.

Est-il normal lorsqu'un Israélien prend l'autobus de voir un "illuminé" sauter sur le conducteur et jeter le véhicule dans un ravin... !!! Là encore non !!!

Tout là-bas s'embrase !

Je sais que l'on va me répliquer, mais il y a inégalité ! Et alors ?
Au lieu de dépenser l'argent d'un peuple qui se traîne à acheter des armes, il ne serait pas plus utile cet argent à "construire" un pays, cultiver une terre et diriger un peuple vers la lumière plutôt que vers la tombe !

Alors, lorsqu'un jour chacun reconnaîtra à l'autre le droit de vivre en paix, là, l'Humanité aura fait un pas...

Nathalie

Moui, moi aussi je laisse les ricaneurs ricaner et les réviseurs de l'histoire réviser et raconter n'importe quoi....Lire ceci "des Innocents génocidaires à Jean-Paul II" ( JP II génocidaire (!), ma parole, vous avez fumé une substance illicite pour raconter cela) et le reste est une contrevérité, pour ne pas dire une contrepèterie donc je ne suis pas sûre que ce sont vos doigts qui ont frappé ces mots sur le clavier, Aïssa Lacheb-Boukachache. Vous écrivez n'importe quoi et je dois dire que par moment vous m'agacez un peu. Haa mais j'y suis ! Vous faites de la provocation ?! J'arrête donc de vous répondre.
Par contre, je suis bien d'accord avec vous pour dire que le siècle présent charrie du sang dans bien des pays contre bien des populations chrétiennes. Est-ce respectable selon vous ?
Benoît XVI est quelqu'un que je respecte et dont j'estime beaucoup les avis.
Pour en revenir au sujet, qui donc a voté démocratiquement pour le Hamas ? Et qui donc attribue aux Israéliens d'avoir poussé la population à voter pour ce même Hamas ? Qui donc attribue la responsabilité aux autres de ses propres choix ?
Ce qui m'inquiète de plus, ce sont tous ces imbéciles qui cherchent à transborder leurs conflits sans solution aucune et sans fin en France par exemple, ce qui m'inquiète c'est l'expression violente et ouverte d'un certain antisémitisme en attaquant des lieux de culte ou des personnes qui n'ont rien demandé...

Daniel Ciccia

Quoi qu'il en soit, il est illusoire de penser que la paix puisse survenir et s'imposer tant que le Hamas aura la doctrine qui est la sienne.
Sans l'islamisme radical, la paix aurait gagné et l'Etat palestinien existerait à ce jour pour le plus grand profit de l'ensemble de la région.
Il est impossible de faire abstraction de la nature fondamentale du Hamas et de la gangrène que cela représente.
Son attitude a transformé Gaza en enfer.

Marie

La guerre c'est moche. La guerre attise les haines.

Israël est un état que sa géographie met en danger. Il n'est pas acceptable que des tirs réguliers viennent troubler la vie des Israéliens. Il est naturel qu'un Etat cherche à protéger son peuple. Ce sont quand même des actes de guerre. Ne pas répliquer serait dangereux pour ce peuple.

Oui, il y a des morts, oui, ce sont des femmes et des enfants, pour certains, mais n'est-ce pas là la cruelle hypocrisie de ce harcèlement régulier ? Ne cherche t-on pas, quelque part, en "agaçant" ainsi quotidiennement un peuple, à faire des victimes pour éveiller l'esprit fraternel et la haine d'autres peuples alentours ?

Lors de la création de l'Etat d'Israël, il était prévu un Etat palestinien que les représentants de l'époque ont refusé.

Les Israéliens ont depuis cultivé cette terre aride sur laquelle ils vivent, qui est devenue à force de persistance, de travail et de soins, prospère.

Les Palestiniens aimeraient évidemment récupérer ces terres qu'ils n'ont pas fait fructifier en leur temps.

Questions : est-il naturel qu'un Israélite lorsqu'il sort de chez lui ait en bandoulière le fusil mitrailleur lorsqu'ailleurs dans le monde, tout autre individu porte une sacoche ? Non ! Ce n'est pas une vie d'être sans cesse sur la défensive.

Est-il normal lorsqu'un Israélien prend l'autobus de voir un "illuminé" sauter sur le conducteur et jeter le véhicule dans un ravin... !!! Là encore non !!!

Tout là-bas s'embrase !

Je sais que l'on va me répliquer, mais il y a inégalité ! Et alors ?
Au lieu de dépenser l'argent d'un peuple qui se traîne à acheter des armes, il ne serait pas plus utile cet argent à "construire" un pays, cultiver une terre et diriger un peuple vers la lumière plutôt que vers la tombe !

Alors, lorsqu'un jour chacun reconnaîtra à l'autre le droit de vivre en paix, là, l'Humanité aura fait un pas...

Alexandre

Nombre de jeunes Israéliens exilés à New York ont fui le service militaire, dégoûtés à l'idée d'humilier pendant 3 ans leurs frères Palestiniens. D'après eux cette guerre est poussée par des extrémistes récemment débarqués de Russie ou autre, qui se veulent plus purs que les purs.
Je connais un peu le Liban pour y avoir séjourné un mois fin 2005. J'ai pu visiter la maison de Walid Joumblatt (où j’ai eu la surprise de le croiser, lui qui était officiellement hors du pays), qui s'entend très bien et prend plaisir à discuter avec de nombreux chrétiens maronites et orthodoxes. Le Liban était en train de repartir, la diaspora revenait s’installer dans Gemayze où l’immobilier remontait, les pro-syriens essayaient désespérément d'assassiner certains députés pour enrayer cette sortie du Liban de la guerre perpétuelle. Le Liban se dirigeait vers plus d’Etat, pour rebâtir l’éducation après les années Hariri qui avait surtout su reconstruire les buildings plus que le tissu social, ce qui est déjà pas mal.
L'offensive israélienne de 2006 a détruit cet élan : la centrale électrique de Jiyeh a été détruite pour la Nième fois, une marée noire énorme suivait. Sans doute la centrale était-elle un repère du Hezbollah... Idem pour tous les ponts, toutes les infrastructures. Dire qu'en 2005 les feux rouges recommençaient à marcher aux intersections...
La pire conséquence est psychologique : tous les modérés, les ingénieurs, les gens éduqués non radicaux partent à l'étranger. Restent les politiciens, les spécialistes en garde rapprochée, les experts en voitures blindées, le racket à la sécurité, tous les acteurs qui ne vivent que par et pour le conflit armé. Le Liban est vidé de ses forces motrices pour 15 ans de plus. En Palestine c'est encore pire.
Dans ces conditions la paix ne pourra venir que d'Israël, quand les 'Israéliens de souche' reprendront le pouvoir. Et, tout comme JDR, je ne vois qu'une victoire démocratique d'une coalition des Arabes avec des Israéliens de souche, ou plutôt Israéliens de souche tout court, les arabes en faisant partie.
Il faudra au moins une génération de plus, la démographie finira par réussir là où la diplomatie piétine. Les rabbins et rabbines avisés accompagneront cette évolution.

Catherine JACOB

"Il y aura des ricanements mais peu m'importe."

Vous faites bien en effet de laisser ricaner les ricaneurs!

"Je continue à penser qu'est bien simplet celui qui défile en oubliant l'insoluble et inextricable question : comment faire quand aucun des deux camps n'a totalement tort ?"

Je pense que le fait de défiler dans une manifestation a souvent peu à voir avec le raisonnement, par exemple celui qui permettrait de faire la part des choses et à l'image de Rhadamante de peser de façon infaillible les torts et les droits, et souvent beaucoup à voir avec l'émotion selon l'adage qui veut que le coeur ait ses raisons que point ne veut connaître la raison.

Contrairement à vous, je n'ai pas lu l'entretien du Grand Rabbin de France dans le Figaro, Gilles Bernheim, mais en revanche j'ai attentivement écouté Daniel Shek (ambassadeur d'Israël en France) sur Ripostes ainsi que tous les autres participants, en particulier Elias Sanbar (historien, essayiste, poète et militant de la cause palestinienne : http://www.bibliomonde.net/auteur/elias-sanbar-1346.html ).

J'ai noté que le dialogue était possible dès lors que les belligérants auraient quelque chose à dire, à savoir autre chose qu'un "NON!" systématique.

Pour autant qu'il m'appartienne de dire autre chose que des sottises sur le sujet, je ne pense pas que le fond du problème soit d'ordre religieux en dehors du fait que ni chez les uns, ni chez les autres le politique plus ou moins étroitement imbriqué dans le religieux selon des modalités que la pensée japonaise par ex. pense sous le concept de MATSURI-GOTO, n'envisage de s'en laisser extraire pour s'installer dans une forme disons, séparée.

Si le problème était véritablement religieux, on aurait pu faire appel depuis fort longtemps à une notion qui est celle des "trois universels mis en lumière par la logique du lieu (basho) de Nishida, pour continuer à penser dans la même disons, veine: l'universel du jugement, l'universel de l'éveil à soi, et l'universel de l'intelligible, au sens où le «Système auto-réveillé des universels» (1930), compris comme autodétermination auto-éveillée du néant absolu, ne servirait qu'à une chose: approfondir l'éveil à soi, qui est l'essence de la conscience, jusqu'au basho (lieu) du néant absolu, dans lequel disparaît la distinction subjectif-objectif." cf. Jacynthe Tremblay - http://www.japonline.com/jfra/eterv/tremblay.asp -
Puisqu'aussi bien en effet, selon une problématique qui aurait perturbé Einstein, le Lieu est... en Dieu qui lui même n'est... nulle part!

Or, là est toute la question, puisque le lieu litigieux n'est pas celui-là mais le lieu des bombardements!

Jean-Dominique Reffait

@ Ouda
La graphie "rocket" fut française mais masculine pour désigner des fusées incendiaires. Mais il est vrai que si le Hamas envoyait sur Israël des roquettes ou, à défaut, des laitues ou des scaroles, les Israéliens seraient sans doute moins irascibles.

Pascal SOURIS

@ M.Aïssa Lacheb-Boukachache

1.La phrase "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens" n’est qu’une traduction assez libre de « Caedite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius ».
2.Elle est vraisemblablement apocryphe.
3.Elle n’a jamais été attribuée par les historiens à un pape, mais à un légat du pape Innocent III, Arnaud Amaury, dit aussi Amalric, abbé de Cîteaux, qui l’aurait prononcée lors du sac de Béziers, en 1209.

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