« La Commission du président ? | Accueil | Prisons intimes »

18 janvier 2009

Commentaires

Nathalie

Si cela peut consoler, j'ai vu à la télévision que des banquiers ont renoncé à leur prime pour que la banque touche des subventions. J'ai entendu avancer le chiffre de 10 milliards, sans doute droit sortis de nos poches de vaches à lait de con-tribuables. Je m'y perds dans les chiffres, c'est du virtuel ou du réel ? Bref, ces messieurs de la banque avaient un peu une mine déconfite : pleurnicheries de nantis et de privilégiés.

Pierre

Je ne savais pas qu’une conscience s’achetait si facilement et à si vil prix.
« La république comme la Justice doit être vertueuse » dixit André dans sa déposition devant la commission Outreau.
En vérité, j'ai pu voir comment un ex avocat général a enterré un dossier en Corrèze touchant le financement d'un parti politique...
Le fait qu’un témoin ait été menacé par la police ne le touchait pas outre mesure... alors le reste...
Du grand art. Bravo.
Dans tout cela, le pire c'est que l'on ne se cache même plus.
C’est pitoyable de l’écrire mais il faut être naïf ou idéaliste pour croire que la Justice est de ce monde.
Dommage.


PS : Merci infiniment de votre blog. Il y a encore un espoir..

Nathalie

Comment ? Il y a toujours mieux que soi, et pire que soi !
Je n'ai jamais vu la moindre ombre de justice (équité) dans l'entreprise où je travaille concernant les promos, les gratifications, primes et autres. Tout ceci, et vous le pointez bien du doigt, est du fait du Prince (ou de la Princesse) du moment, pour qui est en grâce. Le clown s'en va, et ce sont d'autres qui prennent la place de favori.
On en a vu aussi aller fort loin pour faire les courtisans - sans en avoir l'air bien sûr, car on doit le faire mais sans que cela soit visible. J'en ai vu obtenir des promos plutôt surprenantes et je me demandais bien ce que ces bons à rien professionnellement avaient bien pu faire pour l'obtenir...
Moi, je m'en moque, je ne regarde pas la feuille de paye de mon voisin, comme cela je n'ai pas l'occasion de grincer des dents.
Du haut de mon modeste salaire et de ma très modeste prime, j'ai l'impression de lire des pleurnicheries de nantis. Pardon de ce ton un peu direct et dur.
J'aime assez la relation qu'avait Saint François à l'argent, si j'avais osé...

Marie

Enseigneur Cactus, quel plaisir de vous lire !

L'argent a une odeur... !
L'argent n'a pas d'odeur... !
L'argent ne fait pas le bonheur.. !


Les salaires des grands patrons...

http://www.journaldunet.com/economie/magazine/dirigeants/remuneration-salaire-patron-pdg-cac-40-2007/evolution/9.shtml


Sous la pression médiatique et surtout de la ministre française de l'Economie, le patron de Dexia, Axel Miller, a finalement décidé de renoncer à ses indemnités de départ, d'un montant de 3,7 millions d'euros. Christine Lagarde a en effet conditionné la recapitalisation de la banque franco-belge à l'abandon de ce parachuté doré... ! (10/2008)


«affaire Enron» à l'indienne

Le capitalisme indien entaché par le scandale Satyam. Le patron de Satyam, géant de l'informatique indien, a avoué une fraude de plus de un milliard de dollars.

...

"De quoi se mêle la conscience ?"

Cactus poivré, ciel  !

oui oui et un néon si le néant et l'air, non ? (à Aïssa)
Sissi !
(mes voeux pieux à monsieur Sbriglia, j'ai oublié :-()

Alexandre

C'est les Invasions Barbares ce blog.
Je concède à Denis Ducroz que c'est plus amusant que Risk Magazine...

Marie

@Aissa,

"...Alors oui, j'ai fait mon taf, simplement, sachant, mon cher PB, que moi qui suis au plus près de la vie, de la solitude, de la souffrance et de la mort des gens, qui les touche à chaque instant, les vois et les sens, je n'aurais pas 1% de vos 8% ... Ai-je mieux? La reconnaissance de tous ceux-là, dit-on? Non, ce n'est pas ainsi que les choses sont, ce n'est pas aussi simple ... Et même si j'ai écrit que aimer c'est entrer dans la souffrance de l'autre et que de cette fusion des sens disparaît tout le mal, il n'est pas un jour où je ne ressens la vacuité immense de mon existence, comme un gouffre béant ... Le néant."


Vous devriez lire, si vous ne l'avez fait : "L'Ordre du jour" de Edlef Köppen


Extrait du journal du maréchal des logis Reisiger

"Dans la nuit du 31 décembre au 01er janvier 16, à 12 heures précises, l'ensemble des batteries allemandes a tiré, à ce que j'ai pu entendre, trois salves contre l'ennemi. L'ennemi n'a pas répliqué.
"Je voudrais savoir qui en a donné l'ordre. A la batterie, c'est la fureur contre ce chien, comme je ne l'ai jamais connue. C'est une saloperie de première bourre. Nous en avions les larmes aux yeux. Il y a beau temps que, tous, nous ne sommes plus des enfants de choeur, et notre métier, c'est bien de tirer le canon, dès lors que nous sommes en guerre. Mais qu'on nous ait fait commencer l'année de la sorte, c'est odieux. Pourquoi avons-nous fait feu ? Contre qui, au nom du ciel ? Si ça continue comme ça, si par pure envie de faire boum, sans but précis, sans "ennemi", sans (faut-il se retenir de dire "motif" ?)... on commence à tirer son coup parce qu'un queutard quelconque de l'arrière s'est concocté des voeux de nouvel an à sa façon -alors tout ça va finir tôt ou tard d'une manière qui ne fera plus rigoler personne.- En attendant je suis soldat, donc je dois fermer ma gueule."

Marie

Que dire du commerce équitable ? Belle arnaque, là encore !

"Le beurre et l'argent du beurre" !
http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=5985

Laurent Dingli

Bien joli texte Aïssa

Denis Ducroz

@ Alexandre
Ôtez-moi d'un doute. Lorsque je lis votre solidarité à l'égard d'Aïssa, je n'arrive pas à comprendre que vous ayez suggéré aux "esclaves" de se donner comme "héros des classes faibles" un fils d'ouvrier ambitieux : "quelqu'un de plus grisé (que Kerviel) par les stratégies subtiles du gain".
N'est-ce pas le postulat de départ pour une reconduction éternelle de l'esclavage?
Et si on imaginait le contraire ? Si l'obsession du gain était le véritable esclavage ? Je connais même des êtres merveilleux - gens de peu, comme aurait dit Sanzot - qui ne passent pas deux tiers de leur vie coincés entre Les Echos et Boursorama.

Sbriglia

Aïssa, mon frère, votre existence est remplie de l'humanité que vous apportez aux autres... en cela, vous êtes le sel de la terre et je me sens très humble face à vous.
Je vous embrasse.

Alexandre

@sbriglia
Non, mais c'est amusant, à lire la définition d'Aïssa ("le fric, ça sert à dire non aux cons") je pensais à Léo Ferré qui disait la même chose, et qui en gros résume mon dernier commentaire par "La lucidité, c'est dans mon froc". Ce qui nous ramène involontairement à votre question. Si vous me voyiez en chair et en os vous ririez aux éclats.

@Aïssa
C´est d´autant plus triste qu´il existe une vraie organisation pour soutirer le max d´argent des situations d´accompagnement fin de vie en France: si on trouve un aide-soignant de qualité pour aider à accompagner nos vieux à domicile, pas moyen de le payer directement et correctement. En effet, pour toucher le remboursement partiel de la sécu il faut passer par une association agréée, qui nourrit 10 personnes (plutôt de souche) dans un bureau du village. Le personnel de soin s´appelait Samira en l´occurrence, faisait 45h/semaine, touchait un smic et coûtait 17 euros de l´heure. Cherchez l´erreur.

A noter le paradoxe suivant: tout le monde applaudit si un patron refuse un bonus de salaire de 100 millions, alors que le résultat net est une économie de 150 millions pour la banque, une perte de 70 millions de charges sociales (50+20) et de 40 millions d'impôts sur le revenu. Tout ça en moins pour payer des infirmiers. Sans compter l'ISF et la TVA sur les produits de luxe qui récupéreront une partie des 40 millions nets d'impôts de l´heureux contribuable.
SO-LI-DA-RI-TE, SO-LI-DA-RI-TE

Aïssa Lacheb-Boukachache

Pour avoir foutu mes mains dans les chairs putréfiées des escarres sacrées où on pouvait mettre ses deux poings fermés, pour avoir fait des pansements sur des énormes ulcères artériels sanglants et purulents, pour avoir tenu la main des mourants jusqu'au râle agonique, abandonnés de leurs enfants, pour avoir passé des heures à écouter ces vieilles, ces vieux, pleurer, les rassurer, pour avoir détecté des syndromes malins des neuroleptiques, extrait à la main des fécalomes gros comme une pêche et durs comme la pierre, et ainsi sauvé la vie de plusieurs, pour m'être recouvert de merde des pieds à la tête de ces diarrhées incroyables de ceux grabataires sous antibiotiques et que je changeais au lit, pour avoir fait manger à la cuillère des déments qui s'affamaient d'oublier de manger, pour avoir hydraté ceux-là "Alzheimer", démences vasculaires, démences frontales, hébéphrénies, catatonies, qui ignoraient qu'ils avaient soif et qu'ils périssaient de cette ignorance, pour avoir convaincu ces "seniors" fatigués de vivre encore, de s'occuper plutôt que se pendre ou se défenestrer, pour avoir frictionné des peaux, qu'elles ne sèchent pas et se déchirent de tous le corps comme du papier de carton, pour les avoir porté du lit au fauteuil et du fauteuil au lit, pour risquer à chaque seconde une infection de certains malades porteurs de germes redoutables, pour avoir fait tout cela et plus encore, j'ai perçu une prime de ... zéro centime.

Alors oui, j'ai fait mon taf, simplement, sachant, mon cher PB, que moi qui suis au plus près de la vie, de la solitude, de la souffrance et de la mort des gens, qui les touche à chaque instant, les vois et les sens, je n'aurais pas 1% de vos 8% ... Ai-je mieux? La reconnaissance de tous ceux-là, dit-on? Non, ce n'est pas ainsi que les choses sont, ce n'est pas aussi simple ... Et même si j'ai écrit que aimer c'est entrer dans la souffrance de l'autre et que de cette fusion des sens disparaît tout le mal, il n'est pas un jour où je ne ressens la vacuité immense de mon existence, comme un gouffre béant ... Le néant.


Aïssa.

Thierry SAGARDOYTHO

Cher Philippe, ne vous faites pas de bile! Cette attribution des primes dans la fonction publique apparaît des plus nébuleuses et il faut bien s'y résigner. Ne pensez-vous pas que certaines promotions tiennent parfois à la nécessité de virer un collègue fainéant en lui donnant, par l'illusion d'un poste plus alléchant que celui qu'il occupait précédemment, l'impression que ses mérites (totalement inexistants) sont pris en compte et récompensés? Dans le privé ou en professions libérales, ce type de promotions est plus délicat et dure rarement longtemps lorsqu'il vient à se produire. Plutôt que de comparer votre prime à celle de votre collègue de l'IGSJ, je préfère comparer votre palmarès bibliographique et la vie de ce blog; là il n'y a pas photo!

sbriglia

"La politesse dicte un "pardon Madame", le tact un "pardon Monsieur". Cet exemple est bien connu."

Avez-vous essayé la situation inverse, Alexandre ?

Alexandre

Ne pas accepter l'argent c'est élégant.
L'accepter puis en faire don à qui on veut sans en parler à personne, c'est encore le niveau au-dessus.
Car il y a aussi une indécence à rendre de l'argent à une banque quand d'autres en manquent.
Le même genre de différence que si on surprend un instant une femme dévêtue. La politesse dicte un "pardon Madame", le tact un "pardon Monsieur". Cet exemple est bien connu.
Cracher sa probité au visage de ceux qui ne peuvent pas se la payer a quelque chose de vulgaire. Paris Hilton a cette délicatesse de se montrer plus bête, pathétique et amorale qu'elle ne l'est vraiment. Je ne peux pas m'empêcher d'avoir de l'affection.

Laurent Dingli

Merci, Daniel Ciccia, de rappeler que les responsabilités sont partagées et que si les dirigeants doivent assumer leur part, il nous faut tous assumer la nôtre (vous connaissez mes marottes, je dirai donc que ce qui est vrai en matière économique, l'est tout autant en matière d'écologie). Le Français moyen qui le soir aura fait de la démagogie anti-capitaliste, s'empressera le matin de consulter l'indice des ses petits placements boursiers. La solidarité entre l'individu et le système, que vous mettez en exergue, est en effet absolument essentielle et la réforme devra être conjointe. Pourtant, sans chercher à savoir qui, de l'oeuf ou de la poule économique, fut le premier responsable de cette terrible ponte, je ne peux m'empêcher de penser à certaines pratiques particulièrement perverses comme celle du crédit revolving, à ces prétendues cartes de crédit que de grandes enseignes (notamment celles du groupe PPR) acoquinées à des banques et des sociétés de crédit, ont fourgué et fourguent encore à des gens trop naïfs ou trop gourmands, jusqu'à leur faire vivre un véritable enfer. Bien sûr, le consommateur est responsable, mais le système est parfois si vicieux, si emberlificoté, l'avidité si insatiable qu'il est assez facile de tomber dans le panneau. Heureusement, le législateur a récemment institué des garanties contre les effets les plus criants de cette piraterie légale. Il me semble que des banques comme le Crédit agricole (notamment par le biais de Finaref) ont un peu abusé de ce genre de produits, en France, mais aussi aux Etats-Unis en participant à la folie des subprimes. Certes, on ne leur demande pas de se comporter en philanthropes, mais tout de même...

Cactus au parfum

"L'argent a une odeur...De quoi se mêle l'inconscience ?" dites-vous presque, monsieur Bilger car je me suis permis de vous adompter (verbe du premier groupe en langage cactusien, déformé à partir de "adapter" et "dompter" et qui vous sied à me ravir là encore, sissi, espérant mes plaisirs, par vous, partagés !)
Sinon l'agent lui, a une odeur, qu'il soit immobilier, double, d'escale, secret, de sécurité... voire de peau lisse et provocateur ; ceci est vérifié !
Sissi !
Bien à vous et à bientôt !
(mes amitiés lactées de ma voix cactée à vos Dames ici blogueuses donc virtuelles même si bien en chair - ce que je leur souhaite - ainsi qu'à votre épouse, bien réelle, elle)
ps voire ump : c'est un méfait que les billets ont toujours une odeur puisque passant de poches en poches de proches en proches, parfois de pickpocket en pickpocket)

Daniel Ciccia

Il est vrai que l'empressement de Michel Pébereau peut paraître un tantinet servile, mais l'homme n'a ni tempérament ni la réputation de l'être.
Dans sa dimension de communication, c'est un geste en direction du public et des clients de BNP Paribas pour faire valoir une forme de civisme et se "racheter" de certaines fautes et errances du "capitalisme financier".

Je ne crois pas que la principale utilité de l'argent soit la morale. Sa vocation, c'est de servir l'échange, la convertibilité, le crédit. Le capitalisme - sa force -, car quoi qu'il en soit des oraisons, il en a une, réside là et il se réinventera, très vite je l'espère, là où il est le meilleur, pour valoriser les choses, le fruit du travail, les inventions, les patrimoines, etc et participer à la croissance.

Reste que si l'argent n'est pas au service de la morale, il n'est au service de l'immoralité. Et c'est, d'une certaine manière à ce niveau de symbolique, que peut s'apprécier le renoncement des banquiers de BNP-Paribas et probablement d'autres.

Bien sûr, on peut considérer l'attitude de Pébereau et du DG de BNP-Paribas en soulignant qu'elle n'entame pas le niveau de vie de ces deux personnes, mais quoi! le geste est là et il mérite d'être salué pour l'abandon qu'il représente.

Nous sommes dans une crise du crédit, au sens propre comme au sens bancaire, déclenchée par un problème de solvabilité de foyers qui ont acheté des maisons. On ne se sauvera pas par la rétractation de l'offre de crédit ce qui est pourtant ce qui se passe et qui conduit à ne plus permettre - à niveau de revenu équivalent - à des foyers d'accéder à la propriété et à des biens, mais à évaluer les multiples dérives qui ont abouti au désastre.

Elles sont partout, et pas toujours sous la forme de la cupidité monstrueuse qui arrange tant de monde puisqu'elle offre la figure haïssable (Madoff, le juif new-yorkais...), mais une série de gestes individuels et de spéculations dans un système qui répond et entretient ces mouvements...
C'est un peu comme pour la flambée des prix au passage à l'euro, malgré les consignes de Bercy, chacun arrondissant qui au centime d'euro, à la dizaine de centimes d'euros, à l'euro, etc.... Jusqu'à ce que tout dérape et ensuite accusant la BCE d'être à l'origine de l'inflation...

Le moment est propice pour redéfinir et même aiguiser les principes du capitalisme et de l'accorder, au-delà des plans de sauvetage colossaux, à l'ambition de tous.
Permettre à ceux qui ont perdu leur bien alors qu'ils disposaient des revenus pour le faire de re-accéder à ces biens, plutôt que de subir ce retour de sécurité bancaire qui se traduit, pour leur propre bien, par leur exclusion.
Ce n'est pas entre le crédit gratuit et le crédit exorbitant qu'il faut arbitrer, mais entre le crédit responsable dans un environnement responsable et le crédit irresponsable dans une société irresponsable.
Là, dans ces termes, il y a de l'horizon et de la confiance, peut-être même une forme de gain en terme de civilisation, à regagner, pour trouver des résonances avec le nouveau monde "d'intelligence" à construire.

Gordon Brown, aujourd'hui, a mis en garde contre "une démondialisation" qui nous menace.
Je suis de son avis.

noel

Le seul patron auquel vous faites allusion et qui a restitué sa prime ne porterait-il pas le même nom que vous, cher Monsieur Bilger ?
Qui du conseil d'administration ou du dirigeant est le plus blâmable ?
Celui qui donne ou celui qui reçoit ?


Catherine JACOB

8% dites vous?

Permettez-moi de vous suggérer de dispenser Mme Bilger d'offrir une jolie barboteuse en cadeau de naissance à votre garde des Sceaux pour son 2ème enfant, celui à propos duquel Nicolas Canteloup nous a appris dimanche dernier, qu'à peine remise de la naissance du premier, la voici déjà enceinte du second dont elle accouchera dimanche prochain à 18h46 pour être de retour au ministère dès le jeudi suivant à 08h tapantes, ce en vertu de la réforme du congé de maternité rétréci et du principe qui veut que la réduction du temps de travail compte double même s'il ne paie pas !

Laurent Dingli

Qu'ajouter au commentaire si juste de Catherine A. ?

catherine A.

Eh oui Philippe l'argent a de l'odeur. Il sent bon pour certains, il pue pour d'autres, qui se bouchent parfois le nez de la main droite, l'oeil rivé sur leur poignet gauche où brille une montre de 50 000 euros payée en partie en espèces... Quand François Hollande, chef de parti, a osé dire qu'il n'aimait pas les riches (pour lui ceux qui disposent de plus de 4000 euros de revenus mensuels - dont il est au passage, comme en était son ex-compagne et son ami intime Julien Dray), cela passe comme une lettre à la poste ; alors que ces propos étaient franchement scandaleux. Comme si l'argent faisait le vice et son manque la vertu. Point de vue moralisateur et croquignolet entendu souvent dans la bouche de certains qui iraient à Lourdes à genoux si cela devait leur assurer un compte en banque bien rempli ; rarement d'ailleurs de ceux qui en bavent des ronds de chapeaux. Il faudrait peut-être en finir avec "salauds de riches" et "saints de pauvres". Qui connaît les uns et les autres sait, pour peu qu'il ait un peu de bonne foi, combien cette vision démagogique est fausse et peut faire des ravages dans une société. Haro sur le salaud c'est si facile à dire et à écrire, cela donne tellement bonne conscience. Pour pas cher.

mike

Nous vivons, paraît-il, dans un système libéral ; celui-ci a ses règles et ses usages : c'est le conseil d'administration qui fixe les rémunérations et avantages dont bénéficient un certain nombre de cadres dirigeants en contrepartie des contrats qui les lient à l'entreprise.
L'Etat et son chef n'ont rien à y voir.
L'usage veut ou plutôt voulait, comme dans la fonction publique, que le responsable d'une faute ou d'une erreur entraînant des pertes pour l'entreprise ou un climat social détestable se démette ou, au moins, propose de démissionner.
Les moeurs ont semble-t-il changé.
Les responsables perdent l'honneur - un mot qui ne signifie rien pour eux -, les politiques ne sont plus coupables de rien, les présidents de banques ayant failli restent en place, les banques, si jalouses de leur indépendance font appel à l'Etat donc aux contribuables pour racheter leurs dettes tout en poursuivant leurs politiques de crédit (on ne prête qu'aux riches) et en rétribuant généreusement leurs dirigeants. Là l'Etat a le devoir d'intervenir. Encore faut-il que l'Etat soit irréprochable, ce qu'il n'est visiblement pas.
Voila comment une République pourrit par le haut. Oui, l'argent non mérité a une odeur pestilentielle !

Bulle

Je suis tombée récemment sur une émission où on parlait d'argent, de luxe certes mais surtout du prix du luxe, cette émission m'a mis mal à l'aise. Presque la nausée. Le tout dans un format pour public populaire, Jean-Pierre Pernaut en présentateur avec une blonde pour assurer l'audimat. On y voyait des "pépites" d'or dans du champagne, car boire du champagne n'est plus un signe extérieur de richesse, saupoudrons-le donc d'un peu d'or pour nous affirmer riches... En pleine crise économique, la feuille d'or semble ce que l'on doit "étaler", puisque même les pâtissiers proposent des éclairs au chocolat à la feuille d'or... Que de mauvais goût sauf celui du chocolat !
Je n'ai pas vérifié mais j'imagine que, la même semaine, une autre émission devait proposer un reportage sur les SDF ou les restos du coeur ciblant la charité de celui qui sirote son champagne doré en regardant la télé.

semtob

Cher Philippe,
Le budget de l'aide juridictionnelle s'élève
à 320 millions d'euros soit 4 euros par habitant. Aucune augmentation n'est prévue.
La solution envisagée serait un prélèvement sur des contrats ou des actes juridiques. Cela permettrait de réunir des fonds importants qui seraient centralisés dans un établissement public pour répondre aux besoins en augmentation.
Autre point, c'est bien une banque citée par vous-même qui se propose d'aider les jeunes avocats et ce, sans caution nécessaire, dans leur installation par un prêt de 60000 euros remboursable à 2% et sans remboursement nécessaire dans les deux premières années.
françoise et karell semtob

Aïssa Lacheb-Boukachache

"... les repus aux envieux ...", ça c'est de la dialectique pour écarter en douceur Marx de votre propos. Permettez que je rectifie, selon Marx, ce sera plus juste et honnête: Les repus et les nécessiteux. Les repus et les crève-la-dalle. Les damnés, les esclaves, ceux qui triment tels des bourriques pour bernique ... Les jetables, les choses kleenex à apparence humaine ... Les justiciables, les présumés coupables ...

Quant à Rachida Dati, elle fait ce qu'elle veut, cher PB. Comme il y a le fait du Prince, il y a le fait des marquises. C'en est une et elle ne l'est pas moins que le furent ses prédécesseurs. Vous devez en prendre acte et cesser de touiller pour ces petites choses de la vie quotidienne fonctionnarisée ... On s'est imaginé que la petite beurette serait impressionnée par les ors ministériels, qu'on en ferait ce qu'on voudrait, qu'on l'intimiderait, qu'on la culpabiliserait voire qu'on l'éreinterait de travail inutile, qu'on la ferait potiche, qu'on l'obligerait d'être meilleure que tous les autres parce qu'elle, Arabe la mouquerre ... J'en ris encore. Elle en a fait de la bouillie de tous ces tordus arrogants du ministère et même partout ailleurs les tribunaux de France ... A l'avenir, on y réfléchira à deux fois quand une autre française "typée" occupera ce ministère ... ou un autre.

Tiens, puisque vous l'évoquez volontairement ici, publiquement, laissez-moi une question. 20% de combien? Et 8% de combien? Précision, cher PB, sinon les chiffres restent creux, vides, et dans ce cas on ne les cite pas, c'est inutile ...

Dostoïevski, bien sûr ... J'en ai une autre: L'argent, ça permet de dire non aux cons. Elle est moins littéraire, plus triviale, celle-là, mais non moins pertinente, n'est-ce pas? Puis, elle n'est pas si éloignée de cette illustre "liberté frappée". La conclusion d'Alexandre ci-dessus est pas mal non plus. On serait un ramassis d'esclaves (j'ajouterais: consentants), vous (police et justice: les gardiens de nos chaînes), et eux, au-delà, nos maîtres. Comme c'est simple ...


Aïssa.

Alexandre

Amusant de voir comment l'envie peut distordre les raisonnements. J'aimerais revenir sur quelques points effleurés ici.
- le Parachute doré : comme chacun sait il s'agit d'un contrat signé à l'embauche, spécifiant que si les choses se passent mal, le contrat sera rompu sur-le-champ et sa rupture sera accompagnée du versement d'une somme forfaitaire. Il est donc de très mauvais goût, une fois que les choses se passent mal, de refuser de régler la somme. C'est d'une malhonnêteté totale, il ne fallait pas signer le contrat. Je suis surpris que des connaisseurs du Droit méprisent autant le 'sous seing privé'. Ou pas... On peut interdire une telle clause, mais le montant s'ajoutera au 'Welcome Bonus' et ça coûtera plus cher...
- le 'héros' Jérôme Kerviel. Il se targue d'avoir été virtuellement positif de 1.5 milliards en ayant engagé 50 milliards, ce qui est un rendement assez nul. Il est évident que ses chefs fermaient un peu les yeux en le laissant dépasser d'un facteur 3 ou 4 ses limites. C'était un moyen de donner une chance à ce type de trader pas très rémunéré qui avait juste le droit de jouer avec des produits basiques à faible levier, de se faire un bonus sympa et d'intégrer le groupe des 'winners' (les vrais traders qui gardent la tête froide et calculent bien toutes leurs sensitivities, comme des joueurs calculateurs adaptant leurs martingales). Cet esprit faible s'est laissé embarquer et a dépassé ses limites de 125 millions d'un facteur 500 ! Le mystère reste entier sur comment les appels de marge ont pu être émis pour garantir de tels engagements. Le problème en l'espèce est assez similaire aux lois : à établir des règles trop strictes (125 millions c'est peu) systématiquement dépassées, on apporte la confusion dans les autres départements, qui ont une appréciation binaire et non pas quantitative des dépassements. Pour certains c'est un héros des classes faibles. Moi j'aurais préféré qu'on prenne quelqu'un de plus qualifié, plus grisé par les stratégies subtiles de gain que par la non-gestion d'une position brute sur des vanilles. Quitte à prendre un matheux (haut universitaire, grande école d'ingénieur), à lui verser un gros Welcome Bonus et prévoir un gros golden parachute. Il y en a beaucoup fils d'ouvriers et de profs, si ça plaît à certains de discriminer positivement. Ah pour lui on a économisé sur le contrat de travail, voilà un trader qui gagnait moins qu'un bon IT. Coût estimé: 5 milliards. Et la crise générale actuelle n'est pas le fait des traders, mais du choix politique de fabriquer de la croissance par du crédit à risque, et de la richesse par la hausse arbitraire de l'immobilier états-unien.
- Les primes exceptionnelles. Ce n'est pas choquant en soi, dans les milieux financiers les bonus arrivent facilement à 50% pour un bon élément. Il y a les charges sociales, et enfin les impôts se servent bien dessus aussi. Fort bien. Ce qui est choquant, c'est qu'ils doivent être précédés d'une désignation claire des objectifs. Pour un trader, faire du P&L en respectant ses limites d'engagement. Pour un ingénieur, la conclusion d'un projet dans les délais. Pour un magistrat, être d'accord avec la Ministre ? Pour un chef d'entreprise, naviguer à vue et tout sacrifier à la cotation actuelle du titre ? Paradoxalement, c'est pour les charges les plus hautes que la gêne est ressentie, ceux qui sont supposés avoir une vision indépendante et se créer leurs propres objectifs. Et que penser d'un ingénieur chef de projet qui userait de pressions psychologiques pour respecter les délais... On en retourne à la déontologie, supposée partout, quoi qu'en dise M. Kerviel.

Tout cela sent la bonne morale, mais la morale d'esclave : «Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu'il soit d'ailleurs ce qu'il veut : politique, marchand, fonctionnaire, érudit.» Nietzsche.

sbriglia

Elle pouvait le promouvoir dans l'ordre du mérite, elle a choisi les trente deniers : on a les récompenses de ses docilités.

Surcouf

L'argent ou le monde de l'hypocrisie bien compris.

Bien sûr l'argent à une odeur. Parfois on la trouve agréable, parfois insane.
Tout est question de perception individuelle ou de morale.

Il est vrai que je trouve justement un peu immoral qu'un PDG puisse partir les poches pleines alors même qu'il a coulé la boîte pour laquelle il travaillait.
Il y a là une triple trahison, envers les employés, envers les employeurs et envers les actionnaires qui lui avaient fait confiance en mettant une partie de leur patrimoine à sa disposition.

Notre bon président fait dans le démagogique avec son histoire de dividendes. Il aurait au moins pu attendre le 1er avril cela serait passé pour une bonne blague, là juste pour du ridicule.
C'est quand même nier l'essence même du placement financier.
Que l'on soit simple épargnant ou boursier, le but est le même, gagner de l'argent.

Jean-Dominique Reffait

Tchô, ça tacle ! J'aime le fond et la forme.

michel V

Bonjour monsieur Philippe Bilger,
Cela fait toujours plaisir de relire la belle définition de l’argent de Dostoïevski, « cette liberté frappée ». Cela a plus d’allure que « l’ équivalent général »…
J’observe que le dégoût des Français pour l'argent est... celui de l’argent du voisin !!! Pas pour le leur propre.

gabbriele

Tout le monde ne semble pas d'accord...
lu sur Boursorama ce matin

""Bonus: les patrons de deux grandes banques disent non à Sarkozy

Le directeur général du Crédit Agricole Georges Pauget à Elysée
© AFP/Archives Gérard Cerles
Les directeurs généraux de la Société Générale et du Crédit Agricole ont dit non, selon le Journal du Dimanche, à la proposition de Nicolas Sarkozy de renoncer à leur bonus pour l'exercice 2008 en contrepartie du soutien financier que l'Etat a apporté aux banques.

Toujours selon le JDD, le directeur général du Crédit Agricole Georges Pauget estime que la fixation de sa rémunération dépend de son conseil d'administration et de son comité de rémunération.

De leur côté, le président et le directeur général de BNP Paribas, Michel Pébereau et Baudoin Prot, avaient annoncé samedi leur décision de renoncer à leur rémunération variable pour 2008, selon une porte-parole de la banque.

Ils avaient l'an dernier respectivement touché 875.000 et 2,27 millions d'euros au titre de cette part variable, a aussi précisé la banque.


Le président de BNP Paribas, Michel Pébereau,
© AFP/Archives Eric Feferberg
Le président de la République a demandé jeudi aux dirigeants des banques françaises de suspendre cette année la "part variable" de leurs rémunérations sur les résultats de 2008, en contrepartie du soutien financier que l'Etat leur a apporté.

L'Etat a accordé aux banques françaises en décembre une première tranche de prêts de 10,5 milliards d'euros.

Le ministère des Finances a précisé cette semaine que les banques pourraient bénéficier d'un nouveau prêt de l'Etat de 10,5 milliards d'euros d'ici la fin du premier trimestre, ce qui porterait l'aide publique à 21 milliards d'euros.

Six grandes banques françaises avaient bénéficié de la première tranche de fonds débloqués par l'Etat: Crédit Agricole, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Mutuel, Caisse d'Epargne et Banque Populaire. ""


Véronique Raffeneau

@ Aïssa

En hors sujet du billet, mais au sujet de votre enthousiasme pour l'initiative de M. Latapie, je souhaiterais que Philippe écrive un billet à propos de cette publication.

Car le moins qu'on puisse dire c'est que je ne partage pas votre enthousiasme.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Cher PB, on pourrait écrire exactement la même chose de tout le reste, notamment les arts. Gérard Depardieu (qui veut quitter la France, soi-dit) livre ainsi sa pensée dans le JDD: "On donne de l'argent à n'importe qui pour faire n'importe quoi (il fait référence au cinéma et, plus globalement, au monde du spectacle visuel, ministère de la culture inclus). Il n'est pas sûr aujourd'hui qu'un homme comme Bunuel puisse trouver de l'argent dans le système de production actuel (fin de citation)". On en est là, c'est ainsi ...

Quant aux injonctions présidentielles, je l'ai dit précédemment : cherchant longtemps, je n'ai point trouvé nombre de choses qui n'appartiennent pas au Président de la République.

Les banques. Lors de l'affaire Kerviel (bravo Jérôme, héros s'il en est, de nous avoir montré, toi le fils d'un modeste ouvrier et d'une femme de ménage bretons, ce qu'est ce monde pourri financier où tu évoluais! Sans toi ainsi que d'autres, on serait peut-être morts cons), lors de l'affaire Kerviel donc, le Bouton PDG de la SG, informa la France et ce sans rire, qu'il allait, pour compenser à son niveau les pertes du trader, je cite: "faire un sacrifice en renonçant durant 6 (six) mois à sa rémunération"; soit un don de sa personne et son portefeuille de 8 ou 10 millions euros je crois. Je gage pourtant que d'aucuns voulurent lui élever à ce moment une statue pour le féliciter de cet "holocauste" personnel ... En tout cas, il est bien demeuré en place. C'est qu'un certain "héroïsme" paie ... Pensez, renoncer à six mois de rémunération, si c'est pas grandiose, ça ...


Sans transition


Le Président Gilles Latapie fait un tabac littéraire en ce moment. A la grande librairie rémoise Guerlain, la queue était longue hier pour se faire dédicacer son ouvrage. Qui est cet homme? Un Président de cour d'assises. Son livre, le titre? "FACE A MICHEL FOURNIRET". Vous l'aurez compris, il s'agit de celui qui présida récemment ce long et terrible procès.

Mais je n'en dirais pas un mot si cela n'avait réellement son importance. En effet, qui connaît un tel précédent, savoir un Président d'assises en exercice relatant dans un ouvrage écrit et publié le procès récent qu'il présida? C'est sans précédent, je crois, et c'est plus qu'heureux. Car enfin, la Justice commence de se livrer. Et ce n'est pas vain que de voir toute cette foule dans cette librairie pour s'y faire remettre signé de la main même de l'auteur ce livre. Le Peuple veut savoir ce que c'est que ces juges et comment ils jugent. Ce livre est important aujourd'hui, non pas tant par ce qu'il relate que par le fait qu'il existe dans ces conditions. Bravo à Latapie! et espérons que cela fera ... jurisprudence.

Pour la petite histoire, le Président Latapie a sursauté en entendant un monsieur lui demander de dédicacer au nom de ... Michel Fourniret. Le malentendu s'est vite dissipé; ce digne monsieur est l'homonyme de l'autre ...


Bon jour.


Aïssa.

streit

La corruption blanche est la plus difficile à combattre.

Denis Ducroz

Et alors? Quoi de neuf sous le soleil?
Du temps où l'argent avait une odeur, on récompensait l'obéissance par une promotion gratifiante, donc rémunératrice.
Aujourd'hui tout va plus vite, on court-circuite l'intermédiaire hypocrite et on monétarise la servilité. En termes modernes on appelle ça : un gain de productivité. Dans un monde où chacun ne vaut que ce qu'il coûte, c'est vrai que ça salit plus une robe de magistrat ou un costume trois pièces qu'une blouse ou un bleu de travail.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS