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22 janvier 2009

Commentaires

Marie @ Catherine Jacob

@ Catherine Jacob,

"Ce qui est beaucoup plus intéressant à mon sens, c'est qu'il se soit senti obligé de recommencer parce que les formules n'auraient pas été énoncées dans le bon ordre, ce de façon à éviter toute éventuelle future contestation quant à sa légitimité !!"


D'après Ted Stanger, le Président de la Cour Suprême aurait mal prononcé le mot "fidèlement", ce qui aurait provoqué une petite gêne au Président Obama. D'où la reprise.

http://www.france2.fr/common/playerVideo.php

Toutefois, cela démontre quand même que malgré le stress qui devait l'étreindre, ce qui se conçoit aisément, il était bien dans ses baskets !


PS : Ma mère qui a regardé cette investiture assistait à l'avènement de son 16ème Président des Etats-Unis, comme elle vit en Benoît 16, son 8ème Pape.

Ce qui est curieux, c'est que le 16ème Président des Etats-Unis, si on veut le voir ainsi, était : Abraham Lincoln !

Catherine JACOB

@Marie
"Un Président qui prête serment sur la Bible, j’aime beaucoup et qui chante l’hymne de son pays avec son épouse, c’est pas mal non plus !
Obama aurait pour surnom : « monsieur posé » parce que, dit-on de lui, il « réfléchit » avant d’agir… ! "

Ce qui est beaucoup plus intéressant à mon sens, c'est qu'il se soit senti obligé de recommencer parce que les formules n'auraient pas été énoncées dans le bon ordre, ce de façon à éviter toute éventuelle future contestation quant à sa légitimité !!

Marie

Vous auriez aimé être Américain !

La cérémonie d'investiture de Barack Obama fut empreinte de l'esprit d'Abraham Lincoln, son modèle en politique. Nous dit-on. Bien !
L’année 2009 sera l’année du bicentenaire de la naissance d’Abraham Lincoln, né le 12 février 1809… qui a perdu sa mère à l’âge de 9 ans et qui eut, l’année suivante, soit en 1819, pour belle-mère Sarah BUSH veuve Johnston. Eh oui ! Déjà ! (Mais, elle aurait eu, une influence positive et encouragea sa passion pour la lecture…. !)

La cérémonie était forte de symboles. En était-ce un ? Comme on dit : « le monde est petit » !
En attendant, que penser de la fin de règne d’un ex-Président, GW Bush, qui se retire sous les sifflets, (ça, on aurait su faire !) sous l’indifférence, sans acclamation aucune, pendant que son ex vice-Président, lui, se retire, en fauteuil roulant… !!!
Image de l’état d’un pays ?

Quelle belle brochette d'ex-Présidents, il y eut !

Deux millions de personnes réunies par -6°, en attente d’une prestation de serment durant laquelle on n’entendit pas un bruit ! Aurions-nous fait de même ?
Un Président qui prête serment sur la Bible, j’aime beaucoup et qui chante l’hymne de son pays avec son épouse, c’est pas mal non plus !
Obama aurait pour surnom : « monsieur posé » parce que, dit-on de lui, il « réfléchit » avant d’agir… !
Il veut s’attaquer à la corruption ? Ce ne sera pas coton !
Que de pressions sur les épaules ! Que d’espoirs, Il symbolise !
Cela fait si longtemps que ce pays attend ce changement ! Mais à trop vouloir…. Il risque d’y avoir des déçus immanquablement !
Quelle sera la suite ? L’avenir nous le dira...


Et que dire de ce milliardaire Américain, fondateur d’Unitech, monsieur Earl Stafford, qui loua pour un million de dollars, dans un hôtel de luxe, l’hôtel Willard, qui a une vue imprenable sur Washington, 300 chambres pour les plus démunis, invités à la cérémonie d’investiture : des malades en phase terminale, des femmes battues, des vétérans blessés en combattant pour « leur » pays… Tout en adjoignant à cette magnifique pensée et ce beau geste, des services : robes du soir, smokings, coiffeurs, maquilleurs…


Chapeau bas, monsieur Stafford !


Quel contraste, là encore, avec la France ! En attendant, ce pays honore bien sa devise : « In God We Trust » !

Combien on se sent « petit » !


PS : un Président qui déménage en 5 heures, pas mal non plus !

Nathalie

Quand on aura fini de s'extasier ou de frétiller sur la jolie petite frimousse d'Obama, on pourra commencer à voir comment il se retrousse les manches pour se mettre au travail : sa politique ? Que compte-t-il faire ? L'Irak ? Israël ? Politique étrangère en général ? On ne sait pas.
Tout ce que je sais, c'est que je suis plus impressionnée par sa capacité à tout maîtriser (ou bien faut-il dire verrouiller ?) - discours, image - que par sa couleur de peau (dont je me fiche). Va-t-il maîtriser la crise comme il maîtrise tout ce qui le concerne ?

catherine A. @ Véronique

@Véronique
Je crois que quand une femme a la chance de pouvoir parler, écrire, être écoutée, lue, parfois même entendue, elle doit parler, écrire à la place de celles qui n'ont que le droit de se taire. C'est ce que j'ai fait souvent dans mon job, très modestement. Vous n'imaginez pas les tombereaux d'injures que j'ai pu recevoir lorsque je faisais des papiers considérés comme féministes. Pire, je me souviens avoir reçu une lettre de dix pages d'un homme que je connaissais, après un article sur un viol tout près de mon village natal. Cet homme pour qui j'avais une réelle sympathie, plutôt très beau mec en prime, m'expliquait combien les femmes par leur tenue, leurs attitudes pouvaient faire naître des pulsions, etc... ce que Laboca a écrit 20 ans après. Inutile de vous dire que cet homme-là je ne l'ai plus jamais regardé de la même façon et que mes sourires se sont faits rares et forcés. C'est comme ça. Je pourrais en écrire des bottins entiers sur les femmes veuves à 40 ans et soumises à une pression sociale qui les oblige à raser les murs. Et ce n'est pas en Inde, c'est chez nous, dans ces petits villages qui ont l'air si accueillants, sur ces petites choses révélatrices d'une société qui ne tourne pas tout à fait rond, du pitoyable "celle-là je ne l'invite pas, elle est trop moche" dit en en conférence de rédaction (il s'agissait qui plus est d'une émission de radio) par un confrère qui tenait certes beaucoup de Marlon Brando mais plutôt du Brando des dernières années, à des agressions contre des femmes juste parce qu'elles sont femmes. Et là encore près de chez nous. Si les remarques glissent sur moi comme l'eau sur les plumes d'un canard, je ne les ai jamais laissé passer. Pour celles qui n'oseront pas réagir parce qu'elles ont peur, parce qu'elles n'ont pas appris, parce qu'elles n'ont pas la chance de très bien maîtriser la langue, parce que leur situation ne le leur permet pas. Le féminisme n'a rien à voir avec un militantisme politique, c'est simplement vouloir pour les deux sexes qui forment l'humanité les mêmes droits et les mêmes devoirs. Et je crois qu'il faut être vigilant, tous, le diable se cachant souvent dans les détails.
Vous n'êtes pas obligée de me croire mais je ne crois pas être ce qu'il est convenu d'appeler une harpie, terme facile pour discréditer une féministe et j'aime vraiment beaucoup la compagnie des hommes. Celle des femmes aussi d'ailleurs.

Jean-Dominique Reffait

@ Catherine A.
Désolé que vous n'ayez pas relu le contexte de ma petite vanne, vous y auriez compris qu'elle exprime exactement le contraire de ce que vous suggérez.

@ Véronique
Merci d'avoir compris !

Je vous baise les mains à toutes deux.

Véronique Raffeneau@Catherine A

@ Catherine

Pas de souci !

"je ne ris pas de tout et pas avec n'importe qui"

Ben, moi non plus. Mais très franchement, morte de rire quand JDR, trop tenté, voulait violer Laboca…

Et puis, chère Catherine, même si cela peut apparaître prétentieux, et tout, et tout, je ne me juge pas être n'importe qui.

Je n'ai jamais rien fait de glorieux, ni de très particulièrement remarquable. Un jour, il y a longtemps, un très intelligent m'a dit une chose que j'ai voulu retenir :

Va toujours vers ceux qui auront de l'ambition pour toi, les autres, ceux qui voudront t'enfermer dans la banalité, le quelconque et l'indifférencié, il faut les fuir.

Donc forte de ma mise en pratique de cette leçon de vie, je ne me suis pas sentie visée par le "n'importe qui".

J'ai une gratitude profonde pour les féministes. Mais je redoute les militantismes quand ceux-ci dessèchent et culpabilisent à tout va.

catherine A. @ Véronique

Véronique, une précision car écrivant très vite il m'arrive de faire des raccourcis un peu hasardeux . Quand j'écris "je ne ris pas de tout et pas avec n'importe qui" c'est en référence au "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui" avec lequel je ne suis pas tout à fait d'accord et quand j'ajoute "nous ne rirons pas ensemble", c'est juste que sur certains sujets nous ne retrouverons jamais à rire de conserve, mon humour ayant des limites définitivement infranchissables.

christianL

@mike : Vous m'avez mal compris ou je me suis mal exprimé et ce que vous écrivez rejoint très précisément ce que je voulais dire : c'est l'Obamania en France que je condamnais - on eût dit pendant une journée voire plus que l'on venait d'élire le Président de la France - alors qu'il faut bien rappeler que Barack Obama fera la politique des USA, il a été élu pour cela et que cette politique ne satisfera pas nécessairement notre beau et fier pays. A entendre les commentaires, il me semblait que ça n'était pas évident pour tout le monde. Nous sommes bien d'accord et je partage vos remarques. Sur les origines d'Obama, je veux dire par là qu'il est d'origine africaine, élevé en Asie, et que je pense qu'il est de ces Américains pas forcément tournés vers l'Europe ni à y voir un intérêt exagéré voire particulier. Ce que l'évolution du monde ne démentit pas au demeurant.

mike

@christiani
"Obama, de par ses origines......croyez-moi "

Vous ne pensez tout de même pas que le président des Etats-Unis d'Amérique devrait s'occuper plus particulièrement de la France. Il n'est pas élu pour cela, encore que les Français aient fait de son élection une affaire presque française.
Les Américains s'occupent d'eux-mêmes et les Français devraient faire pareil au lieu de se considérer comme dignes d'être l'objet de toutes les attentions extérieures ou de chercher au dehors de leurs frontières les responsables des effets de leurs propres turpitudes.
Le président Obama mènera la politique qu'il croira utile aux USA : peut-être aura-t-elle des effets bénéfiques pour notre pays, peut-être pas.
Nous pensons en France intelligent de "débiner" à tout propos les actes de notre président, élu cependant par une majorité aussi indiscutable que celle de Barack H. Obama tandis que nous mettons celui-là sur un piédestal alors qu'il est maintenant devant sa tâche.
Rêvons d'être américains si cela nous plaît mais essayons d'être français puisque le sort ou le hasard a voulu que nous naissions en France.
Nous aurions pu naître palestiniens ou soudanais.

catherine A.

@Véronique
A chacun(e) son humour. Pour avoir rencontré trop de femmes violées et de victimes d'inceste, pour avoir trop entendu des "oh vous êtes sûr qu'elle ne l'a pas un peu cherché" et des "mais ce sont des affaires de famille", pour avoir vu des sourires entendus et des victimes brisées, seules contre parfois leur famille, leur entourage, face à des accusés arrogants, je supporte assez mal l'humour sur le sujet. Il y a très peu de temps que les procès d'inceste sont publics, parce que des magistrats ont compris que le huis clos demandé systématiquement pas la défense des accusés servait ces derniers et perpétuait l'idée d'une affaire de famille, il y a trop peu de temps que les victimes sont correctement accueillies dans les commissariats. Désolée mais je ne ris pas de tout et pas avec n'importe qui. Mais vous avez le droit de faire le contraire. Nous ne rirons pas ensemble.

reveillez-vous

"L'actuel premier président de la Cour des Comptes savait parler aux gens dans ses discours."

C'est pour rire hein ?

Claire

Moi, si j'étais élue Présidente des Etats-Unis, la première chose que je ferais serait de traduire G.W Bush en justice pour crimes de guerre. On peut rêver...

Nathalie

Obama : c'est la campagne électorale la plus onéreuse de tous les temps, du jamais vu (en période de crise notamment des subprimes !) et combien ont coûté les cérémonies d'investiture ? C'est bien, on a pu admirer encore les pipoles. Il veut fermer Guantanamo, c'est bien aussi, il a déclaré que la torture est illégale. Bon. Je fais partie des sceptiques, de ceux qui se méfient de ce qu'il vont trouver sous le papier d'emballage. Si c'est du moisi...
Et je ne crois pas du tout qu'une nouvelle ère pour l'humanité va s'ouvrir ! N'importe quoi ! Tous ces gens qui attendent un sauveur qui va les sortir des orties au lieu de prendre leur responsabilité dans leur propre destin.... Ca me laisse pensive.
Mais ce dont je suis sûre c'est que son image, sa com, sont très très bien travaillées et maîtrisées : déjà pendant sa campagne, rien ne sortait qui n'était filtré, contrôlé, passé au microscope, maîtrisé avec très grand art. Il n'y a pas de raison que cela ne continue pas.
Bref, il fera tout, à mon avis, pour continuer à cultiver sa belle image.
Sur le fond, je ne sais pas, je crains que la réalité ne soit un peu plus terne.

SR

PS : Et je trahirais mon tempérament en omettant ma critique de la garde des Sceaux. En effet que penser de sa candidature aux élections européennes ? Pas un article sur la culture politique française qui considère le Parlement européen comme une disgrâce ou une retraite dorée pour anciens ministres. Quel mépris affiché pour l'Europe.

SR

On peut s'interroger sur les images et la communication d'un personnage politique. Se demander pourquoi au soir d'une célébration la tradition américaine veut que le président élu en smoking fasse la tournée des bals au ticket d'entrée fort coûteux pour remercier ses généreux donateurs. Une campagne qui a approché le milliard de dollars.

On peut aussi rester dubitatif en observant que le jour de son investiture les images semblaient être extraites de MTV music award. Pourquoi s'entourer d'une ribambelle de célébrités du show bizz ? Bono est-il un exemple de haute moralité ? Donner des concerts gigantesques pour rassembler des fonds tout en soustrayant sa fortune personnelle au fisc irlandais dans les îles Caïman représente-t-il un exemple ?

Et quel sens donner au défilé des gouvernantes escortant les filles du couple présidentiel ? On s'était bien moqué des soeurs Fouquet's à l'Elysée et du petit Louis endimanché avec un blazer flanqué de son majordome.

Bizarrement Barack Obama est investi d'une mission divine. Et son statut d'intouchable rend difficile toute approche autre que l'idolâtrie.

L'homme politique exerce une fascination étrange, il fait rêver. Plus personne ne s'étonne des positions parfois surprenantes de nos élites. Comme le député de l'Essonne Julien Dray qui a fait la proposition d'une commission regroupant des personnalités pour se pencher sur son délicat dossier fiscal ! Et plus incroyable est l'argumentation de ses avocats qui avancent des revenus de presque 20 000 euros par mois du couple Dray. La politique est donc une entreprise rentable, car après avoir un peu tâtonné de la gestion éco à la fac, démarré à SOS racisme, à cinquante ans on peut afficher des revenus insolents à raison de mandats divers et ne pas s'en contenter pour assouvir ses passions chez Patek Philippe.

Et revenir sur Barack Obama qui a gagné contre un concurrent âgé handicapé physique à la mâchoire de travers et faisant usage d'une béquille pour se déplacer. La couleur de peau n'était pas un handicap mais c'est bien le contexte économique qui l'a emporté dans un pays qui colle des billets verts sur le pare-brise de sa voiture. Il est hasardeux de s'enflammer pour un président américain qui a accepté l'idée du protectionnisme pour retenir les emplois sur le sol américain.

christianL

Bonsoir M. Bilger.
Dites-moi, quelle a donc été la position de Barack Obama à propos de la guerre d' Israël contre Gaza ou, plus exactement, pendant l'offensive israélienne ? Inaudible, tardive puis penchant pour Israël en reconnaissant son droit d'intervention. Une condamnation franche ? Que nenni ! Face à la crise économique, combien de temps a-t-il fallu à Barack Obama pour dévoiler son plan, pour intervenir durant le temps où George Bush gérait encore les affaires et alors que les démocrates ont la majorité au Congrès ? Ceci traduit plusieurs choses : en politique étrangère, aucun changement - au moins sur le théâtre du Proche-Orient - et une indécision dans le feu de l'action qui est manifeste. Et un vilain jeu politicien en pleine crise économique. Mais ça n'est pas fini, attendez ! Les Européens se pâment, mais ne voient-ils pas que l'Europe est un continent inconnu pour le nouveau Président US ? Quelle référence à l'Europe dans le fameux discours d'investiture ? Obama, de par ses origines, n'est pas destiné à être le meilleur interlocuteur des Européens et plus particulièrement des Français, croyez-moi.

Véronique Raffeneau

Juste ça, Philippe : un billet de grâce !

@ Catherine A

Euh, moi j'ai clairement rigolé quand JDR a évoqué les lèvres tentantes de Laboca.

C'est mal ?

catherine A. @ Laurent Dingli et sbriglia

@Laurent Dingli
Désolée mon "faux cul" n'était pas destiné, mais vraiment pas du tout, à sbriglia. J'ai été simplement assez surprise par sa condamnation sans appel des propos de SR et me suis demandée quelle mouche l'avait piqué pour qu'il se mette à distribuer bons et mauvais points. Au-delà de ça je voulais dire qu'il est très facile de se poser en grande âme généreuse, vertueuse, drôle et j'en passe, dès lors que l'on maîtrise un tant soit peu l'écriture ; et qu'il peut y avoir souvent loin des paroles aux actes (là encore j'insiste je ne "vise" pas sbriglia) ; et qu'à ces gens-là je préfère quelqu'un qui écrit et dit ce qu'il pense même si je ne suis pas du tout d'accord avec lui. La sincérité est une vertu, en tout cas pour moi. Se faire passer pour ce qu'on est pas est d'autant plus facile et tentant sur internet, territoire virtuel qui permet tous les masques, tous les mensonges ; SR au moins n'y succombe pas.
ps : désolée mais là je ne lâche rien, dans l'humour graveleux alors qu'il est question de viols et de pédophilie, avec la meilleure volonté du monde je suis incapable de voir la moindre trace de légèreté.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Moi ... moi ... eh bien moi ... moi, j'aurais voulu ... oui, c'est ça ... j'aurais voulu ... oui oui oui vous avez tout à fait raison, vous pointez là le problème, c'est tout à fait ça ... écoutez, je ne vous dis que ça ... oui, j'y pense, j'y crois ... un rêve? ah ah!... vous n'y pensez pas?! quoi! c'est à cause de moi? mais t'as vu ta gueule, toi?... mais absolument ... mais je t'emmerde! ... t'es pas content? bien, casse-toi ... oui oui, je te le dis, yeux dans l'oeil, tu me fais pas peur ... tes cliques ou ma claque ... écoute, bouffon, écoute bien ... moi j'ai pas honte, rien, je suis pas bossu, je marche droit et je respire bien ... que j'explique? alors voilà: moi ... oui moi ... c'est à toi que je cause, abruti, regarde-moi ... moi ... moi .... moi, tel que tu me vois, j'aurais voulu être français!


Aïssa.

bruno

Obama n'était pas mon candidat, je lui souhaite néanmoins tout le succès possible.
N'oubliez pas que Bush, réélu très brillamment en 2004, eut pu être un grand président s'il n'y avait eu le 11 septembre 2001, et il y eut le 11 septembre car les années Clinton ne se sont pas occupées de la sécurité du pays... Mais quelle tristesse de voir l'obamania en France, où tous les candidats des minorités sont aux tréfonds des listes électorales... Certains à juste titre, mais d'autres mériteraient les premiers rangs...

Mary Preud'homme

Le sacre d'Obama est d'abord l'aboutissement d'un très long combat contre le sort, contre l'histoire, contre une discrimination odieuse qui a sévi durant des siècles de lumière sur tous les continents et d'abord en Europe et en Amérique où l'homme noir et tout ce qui s'en approchait était considéré comme un être inférieur, incapable et indigne de prétendre à certaines fonctions... A cet égard, l'Obamania qui s'est emparée des occidentaux en général et l'émerveillement des adversaires les plus sectaires d'hier pour le charisme du nouveau président américain est un tantinet incongru et déplacé. Car on sait bien ce que vaut l'adulation de ces moutons de panurge trop vite enclins à changer leur fusil d'épaule au moindre coup de tabac ou sursaut de l'opinion.
Par ailleurs, les vrais combattants des droits civiques du moins ceux qui demeurent, s'ils se réjouissent discrètement et s'ils ont pleuré des larmes de joie après tant d'épreuves savent bien que la lutte est loin d'être finie et que de ce fait et pour de multiples autres raisons la tâche du Président Obama sera colossale.
Comment ne pas associer aussi à ce grand jour sa maman courage qui a tenu tête à l'Amérique ségrégationniste en épousant un Noir du Kenya, donnant la vie et élevant (seule après son divorce) le petit Barack... à une époque où faire ce choix revenait à se couper définitivement du monde blanc et subir de sa part les pires humiliations. Rendre hommage aussi au grand Martin Luther King qui fut pour Obama à la fois un modèle et un père spirituel.
Gloire à eux qui sont morts et qui sans aucun doute figuraient au premier rang des pensées du nouveau président bien loin devant ceux qui n'étaient venus ce jour-là que pour se montrer, récolter ce que d'autres avaient semé et faire en lieu et place des vétérans des droits civiques de grandes déclarations aussi creuses qu'insipides !
(une ancienne résidente du south side de Chicago)

Florence

Cher Philippe,

Moi aussi j'aurais voulu être américaine !
Ce peuple a bien des défauts mais il a aussi bien des qualités dont nous, Français, sommes totalement dépourvus : je pense à l'amour pour son pays, la capacité à respecter l'autre et à s'unir devant l'adversité. Je pense également au courage, à la confiance en soi, en sa capacité de réagir. J'aime également qu'ils n'attendent pas tout de l'Etat et qu'ils sachent se prendre par la main.

En France, j'ai l'impression de vivre chez Astérix dans la "zizanie". C'est drôle de l'extérieur mais de l'intérieur, c'est assez pénible de voir tous ces pisse-vinaigre juste bons à critiquer sans cesse. Des gens qui ne savent pas reconnaître la beauté et qui sont tellement jaloux de ceux qui la voient, qu'ils font tout pour gâcher leur joie.


Heureusement qu'il y en a d'autres comme vous Philippe et certains de vos blogueurs qui êtes capables de vous enthousiasmer, de croire à un meilleur. Ne lâchez pas !

Pierre-Antoine

@PB

"J'aurais voulu être américain. "

Pourquoi n'émigreriez-vous pas quand vous serez frappé par la limite d'âge dans votre fonction ?
Il doit bien y avoir un avenir de juriste expérimenté et compétent utile à certains français déjà émigrés...

Cordialement français avec étonnement.

Pierre-Antoine

PS : ceci dit, j'ai apprécié votre billet sur Obama.

sbriglia @ Catherine A.

Trois choses :

-sur SR : "Il y a en France une passion de la servilité dont on se rembourse par le ricanement".
-sur JDR : tout comme Aïssa, j'apprécie ses commentaires ; leurs dérapages, comme les miens, réclament pardon et indulgence.
-J'aime vous lire, même si vous vous ne dérapez jamais.

Laurent Dingli

Catherine A.
Je vous trouve inutilement sévère avec Sbriglia qui est certainement le meilleur d'entre nous. Qu'il ait été lassé par le torrent de fiel régulièrement déversé par SR ne l'empêche pas lui-même d'être sincère. On peut être respectueux et sensible comme lui sans être un beau parleur et un "faux-cul" comme vous le dites si peu élégamment.
Quant à Jean-Dominique Reffait, il ne faisait que de l'humour, c'est une légèreté dont nous avons tous besoin, surtout quand on lit des commentaires comme le vôtre ou celui de SR.
Détendez-vous un peu, Madame.

Alexandre

@ Denis Ducroz
Vous caricaturez la théorie de Rawls, base du discours de droite. C'est plutôt: dans la division du gâteau, il ne faut pas considérer celui-ci à taille fixe. La justice sociale est une maximisation de la plus petite part, indépendamment des inégalités tant que celles-ci contribuent à faire grossir la taille du gâteau entier.
Si une telle rationalisation tient la route face à la débâcle soviétique, à mon sens elle méconnaît certains éléments clefs
- les inégalités provoquent une frustration et une mauvaise image de soi, surtout dans un système prétendu méritocratique
- toute éthique est fondamentalement irrationnelle
- le vote lui-même est un acte irrationnel (chacun n'a presque sûrement aucune chance de changer le résultat). Il est de nature symbolique, une voix par personne. Ce besoin de sens ne colle pas très bien avec la théorie de justice sociale de Rawls.

Comme disait Platon à Calliclès:
Certains sages disent, Calliclès, que le ciel, la terre, les dieux et les hommes forment ensemble une communauté, qu'ils sont liés par l'amitié, l'amour de l'ordre, le respect de la tempérance et le sens de la justice. (...) Mais toi, tu as beau être savant, tu ne me sembles pas faire très attention à ce genre de choses. Au contraire, tu n'as pas vu que l'égalité géométrique est toute puissante chez les dieux comme chez les hommes.

Laurent Dingli

Amusant de constater comment les belles envolées lyriques tournent rapidement à la petite haine anti-sarkozy, même de la part de ceux qui s'en défendent hypocritement. Chassez le naturel, il revient au galop.
J'avais écrit de longs commentaires sur votre blog la veille de l'élection d'Obama, je ne vais donc pas radoter.

LABOCA

J'ai vécu aux Etats-Unis pendant un bon moment, m'appliquant notamment à en comprendre le système pénal.
C'est un pays où les hommes politiques sont respectés parce que le peuple a la conviction que ce sont des gens qui lui veulent du bien. Il n'est donc pas étonnant que le peuple américain mette un point d'honneur à précéder le nom d'un homme politique de son titre. Les Américains disent : "Monsieur le Sénateur x ou Monsieur le Gouverneur y" lorsqu'ils s'adressent à lui directement ou "le Sénateur x" ou le "Gouverneur y" lorsqu'ils parlent de lui.
En France seuls les maires ont souvent droit à un honneur comparable. S'agissant de nos ministres, nos députés, nos sénateurs, nos commissaires ou inspecteurs de police, nos juges ou nos autres chefs, c'est simplement en usant du "Monsieur" suivi du nom de l'intéressé que nous nous adressons à eux ou parlons d'eux.
J'ai vraiment été impressionné par le respect dû par les Américains à leurs dirigeants ou chefs.
Aux Etats-Unis, j'ai rarement, lors de discussions politiques privées, entendu un Américain traiter un homme politique, qu'il soit de son bord politique ou du bord politique opposé, de "voleur", de "con", etc. En France, au contraire il est fréquent de parler des hommes politiques avec mépris.
Les Américains respectent leurs dirigeants et les vénèrent. En cela ils sont très différents des Français. Par exemple, la campagne de dénigrement ou d'insultes visant par voie de presse ou de blog Rachida Dati en France est inimaginable aux Etats-Unis.
J'ai noté quelques autres petites différences.
Je connais pas mal de parlementaires en France : ils sont souvent très élégants avec des habits et des chaussures de haute qualité.
Or il y a trois ans, j'ai lu un journal américain donnant le prix moyen de l'habillement des sénateurs américains. J'ai ainsi su que ce prix se monte à environ 100 dollars pour les chaussures.
Le plus choquant dans notre système reste quand même le fait que la politique est devenue une profession : nombreux sont les hommes politiques qui ne font que ça et une bonne démocratie ne doit pas tolérer ce genre de pratiques. Si on ajoute à cela les cumuls, le peuple français devient fondé à ne pas vénérer sa classe politique.
Je comprends donc un peu le billet de Monsieur l'Avocat général Bilger.
Si on me permet de dire un mot sur Obama, ce serait seulement pour dire qu'il tient un discours qui fait revêt. Son discours est si beau qu'il est pratiquement impossible de ne pas y adhérer. C'est aussi un discours équilibré, qui porte des vibrations.
La France a récemment connu un homme politiquement lyrique : Philippe Seguin. L'actuel premier président de la Cour des Comptes savait parler aux gens dans ses discours.
De nos jours beaucoup d'hommes politiques, à l'instar des gens de la société, ont un coeur dur et portent en eux la haine, la méchanceté. Leurs discours ne seront jamais emballants.

catherine A.

@sbriglia
Que vous ne goûtiez pas les commentaires de SR, libre à vous mais votre condamnation sans appel m'agace : pas d'optimisme, de l'aigreur, du fiel dites- vous ; peut-être auriez-vous pu ajouter de la sincérité. Car il n'est rien de plus facile que de faire de belles envolées lyriques, de se parer de grandeur de vue et d'âme, de générosité, de beaux sentiments, histoire de montrer que les pisse-vinaigre of course ce sont les autres. Les beaux parleurs comme les "beaux écriveurs" nous en croisons tous dans la vie, si contents d'eux à force de croire que leurs phrases valent acte. Personnellement je préfère des sinistres, des grincheux qui assument, que des faiseurs faux-culs dont les belles phrases sont à des années-lumière de leurs actes. Les belles phrases sont à la portée de n'importe qui, pour peu qu'il ait eu le privilège de recevoir un minimum d'éducation et d'instruction. Pour les belles actions j'ai envie de dire qu'il en est comme pour l'amour, moins on en fait plus on en parle.
ps : j'aurais aimé que vous ayez la même sévérité à l'égard de l'humour douteux de JDR qui voulait violer Laboca. Que l'on fasse de l'humour à propos de viol et pourquoi pas de pédophilie (puisqu'il était question je vous le rappelle de délinquants et criminels sexuels) j'avoue que je ne trouve pas ça drôle. Pire, je le trouve consternant.
Une pisse-vinaigre.

Denis Ducroz

Le peuple français est capable des mêmes enthousiasmes que le peuple américain parce que, partout les hommes sont capables des mêmes émotions.
Mais là où 300 millions d'Américains forment un peuple confiant en l'homme qu'ils ont élu, 63 millions de Français jouent des coudes pour imiter celui qui leurs montre la voie.
Obama dit : si tout le monde s'en sort, les meilleurs s'y retrouveront. C'est l'idée même de la gauche.
Nicolas Premier démontre : si on laisse faire les plus forts -dont nous faisons partie, moi et mes copains- il restera toujours assez de miettes pour que la plèbe ne se révolte pas. C'est l'idée même de la droite, qui peut avoir du coeur et pleurer a l'écoute d'un discours généreux.
Moi ça m'émeut d'entendre quelqu'un déclarer innocemment, mais avec une indéniable sincérité : j'aurais voulu être de gauche.

Jean-Dominique Reffait

De même qu'on ne peut, à mon sens, établir la moindre comparaison entre Obama et Sarkozy, de même ne devons-nous pas, Aïssa, mesurer nos sentiments envers les Etats-Unis à l'aune de ce que nous ressentons pour la France. L'une des choses les plus stupides que j'ai entendue ces jours-ci concernait la possibilité d'un Obama français. C'est hors de propos. Les Etats-Unis, c'est l'Empire sous des formes multiples. Nous sommes nécessairement américains. Ma compagne d'origine marocaine cultive un discours anti-américain mais ne peut envisager de regarder autre chose que des films américains.

La nouvelle dimension de la France ne peut être qu'européenne, et ce n'est pas à l'ordre du jour. Nous sommes condamnés à la torpeur en attendant que le moment arrive - et il arrivera. Dans l'attente, nous devons essayer de nous en sortir sans prétendre à mener la marche des événements et nous nous donnons les responsables politiques en adéquation avec cette modeste ambition, vitale certes, mais dépourvue du moindre rêve.

semtob

Cher Philippe,
Vous avez raison, c'est très agréable d'écouter un homme politique qui a de l'ordre dans ses pensées, un souci réel de la justice.
Parce qu'à l'Assemblée Nationale, c'est le plein désordre.
Idem au parquet : le Parquet a oublié de convoquer une des parties civiles, ce qui motive le renvoi de l'examen de la demande de remise en liberté de Monsieur l'Avocat
Karim Achoui au 28 janvier.
Il existe des traitements inhumains qui se voient et illustrent quelque chose de grossier et de malsain qui reste incompréhensible.
françoise et karell Semtob

Aïssa Lacheb-Boukachache

"J'aurais voulu être américain" ... On peut lire ça ainsi: "Comme j'ai honte d'être français". Et c'est de cette façon que je le lis, remontant tout votre billet, cher PB ... Plus que l'éloge de Barack Hussein (ne craignons pas ce "Hussein", au contraire, proclamons-le avec la même grandeur) Obama, c'est davantage la contestation d'une manière d'être présidentielle française que j'y vois. Comment ne lirait-on pas, comment, avec la manière, vous renvoyez à une petitesse et insignifiance Carla Bruni, quand vous décrivez Michelle Obama? Je puis le comprendre, vous un conservateur attaché si fort à certaines valeurs dont la moindre n'est pas celle familiale. La famille telle que vous la pensez et la croyez, Barack, Michelle, leur deux enfants, une fidélité réciproque, un amour commun ... Puis, ailleurs, ici, cette folle vie privée -et publique, de fait- de notre Président, de Cécilia, de Carla surtout et cet égarement des sens qu'elle a si longtemps affiché avant d'être maintenant la "première dame" ... Puis ces enfants "éparpillés", peu ou prou familles recomposées ... Comme cela tranche avec la paisible présidentielle sérénité familiale américaine que vous évoquez ... Je ne suis pas loin de penser qu'à chaque mot de ce billet que vous avez rédigé, vous songiez à ... Charles de Gaulle et les siens ... C'est un billet de nostalgie; plus que de l'Amérique, c'est à la France que vous songiez, une certaine France, ou plutôt, une certaine idée de la France, qu'elle soit privée ou en représentation. Vous êtes sans concession avec les manières "vulgaires" de Sarkozy quand vous évoquez l'élégance, la classe et la grâce de Obama ... La politique n'entre pas dans votre propos; c'est la manière d'être qui s'y impose. Et certes, vous avez parfois raison; on ne peut que rire et en même temps avoir un peu honte pour cette nôtre France dont l'élu suprême "s'imprègne" aussitôt de la dignité présidentielle sur un banal yacht à Malte via le zinc du troquet Fouquet's, quand, de l'autre côté de l'Atlantique, un autre président s'en imprègne gravement en refaisant en train le parcours d'un de ses plus illustres prédécesseurs qui marqua la conscience morale du monde: Abraham Lincoln. Là-bas, ils sont tous allés (le Peuple) à la Maison-Blanche, depuis Philadelphie à Washington, en train de l'époque, lentement et solennellement, songeant à leur Histoire et à nulle autre chose. Ici, on nous a traîné à l'Elysée, à 100 à l'heure, tous feux rouges grillés, depuis le Fouquet's au faubourg St-Honoré, en twingo 16 soupapes, songeant qu'on a un peu trop bu, qu'on est bien bourré ... Vous n'imaginez pas, j'en suis sûr, monsieur le Président Obama, s'écrier à l'intention d'un électeur, à un comice agricole: Casse-toi, pov' con! C'est le monde à l'envers, cher PB; notre Président est un roturier du plus sordide possible quand bien même il est comte de Nagy-Bocsa, quand le leur est un aristocrate quand bien même il est né plébéien américano-kenyan natif de Hawaï, élevé en Indonésie, black et Hussein par-dessus le marché ... On pourrait dire exactement la même chose de leurs épouses respectives, sans mentir, l'une est aussi aristocrate et "dispersée", l'autre plébéienne mais si digne et sereine ... Personnellement, je ne serai pas aussi tranché en mon jugement. Les apparences ne m'impressionnent guère. Il y a du bon chez Nicolas et Carla, et je veux croire, j'espère, qu'il en est de même chez Barack et Michelle, mais là, comme les Américains le disent eux-mêmes, comme la raison le commande ... wait and see ...
Dans un autre topic, vous citiez Benoit XVI, et moi, en réponse, je me suis arrêté à Jean-Paul II. C'est que vous jugez souvent trop tôt, quand il faut toujours le faire ... sur le tard. Que vaut un jugement antérieur à l'action? Et c'est parce que vous n'arrivez pas à vous défaire d'une pensée caractéristique des procureurs, que je vous pose cette question précisément sans en attendre aucune réponse car vous ne me convaincrez jamais que vous n'êtes pas procureur ... J'aimerais plus souvent vous lire un autre.


Aïssa.

Jean-Dominique Reffait

Oh non, pitié, ne ramenez pas Sarkozy là dedans, non, ni en bien ni en mal, ça n'est pas du même ordre, pas de la même dimension, à peine de la même planète. C'en est même pathétique de voir l'écart. Laissons Sarkozy hors de comparaison, ce serait humiliant.

Cactus Obamabafouille  !

"Qu'on me laisse une seconde, nostalgique, admiratif, émerveillé, avec l'épopée dans la tête et l'émotion dans le coeur, qu'on me laisse une seconde regarder cet homme et lui murmurer quelques mots simples, vrais, rares." dites-vous !
Avec vous, donc :
oui mais il a Obamabafouillé en un moment capital ! (du moins l'a-t-on fait Obamabafouiller), mots inversés, someone turned them upside down ;
espérons que ceci n'est point un mauvais présage !
J'ai peur pour lui depuis le début, monsieur Bilger !!!

Une action de grâce ! commencez-vous :
oui mais que de "notre père" voire "je vous salue Marie" faudra-t-il pour qu'il aille jusqu'au bout de ce mandat ?

Jean Meyran

Bonsoir, juste deux trois trucs sans rapport entre eux.

En 24h après son serment le sieur Obama a déjà :
demandé la fermeture de Guantanamo (dont les détails opérationnels n'ont pas l'air simple...)
appelé les responsables palestiniens et israéliens.

vs
Nombrll 1er s'est gobergé avec le CAC 40 au Fouquet's avant de s'envoler sur un vaisseau battant pavillon Bolloré (là, j'avoue, j'ai un peu honte de la comparaison).

D'un autre côté, de l'Atlantique bien sûr (et sauf erreur de ma part) aujourd'hui un black a été exécuté, sans que le nouveau Président ne s'en émeuve...

Dubitatif, je suis.

Bonjour chez vous

Alexandre

Le monde est vraiment divisé en deux religions, c'est criant dans ces commentaires. Certains aiment être séduits, recherchent le charisme, la communion. Pour eux porter beau et parler avec grâce des problèmes c'est déjà les résoudre, par cette magie réelle des peuples qui se soulèvent, par laquelle les batailles les plus désespérées se retournent. Souvent par métier ils travaillent sur l'humain, et la religion les fait vibrer comme le clairon du 14 juillet. Et ils aiment parler de Dieu.
Il existe une autre pâte de gens. Plus sceptiques, ces autres se méfient a priori d’un emballage trop beau, demandent à juger sur pièce un résultat. S'ils sont religieux ils aiment le côté intime, restent secrets.
Deux types d'hommes.
Il est quand même factuel que l'élection de Mr Obama est la réconciliation des Etats-Unis (qui ne sont pas l'Amérique, cher PB) avec eux-mêmes, quand celle de M. Sarkozy est une division profonde, sociale et générationnelle.
Barack Obama est à ce titre en phase avec son pays, comme "Lula" l'est avec le Brésil. Reste qu'il hérite d'un désastre, alors que le calamar a surfé sur la stabilité économique apportée par son prédécesseur Fernando Henrique Cardoso. Ses amis se remplissent les mallettes sans réussir à appauvrir le pays oriverde, c’est du gagnant-gagnant.
Notre Président a juste servi à donner six mois un numéro de SMS à l’Europe. Pour le reste, je ne vois rien de positif de fait. L'emploi ? Le pouvoir d'achat ? Les banlieues ? La sécu ? La dette ? Le souci des libertés ? L'environnement ? La famille ?
Des clous.

Daniel Ciccia

Je viens de lire l'analyse d'Alexandre Adler, publiée dans le Figaro.fr, sur ce ce que représente l'élection de Barack Obama et les perspectives qu'elle ouvre.
Je reprends cet extrait qui situe la modernité qu'il y a à attendre de cette élection.

"Le génie de Barack Obama aura été d'emblée d'inscrire sa candidature dans un double refus, celui des syndicats et des corporations et celui de la prolongation du modèle reaganien. Pour floue qu'ait pu être cette ambition, elle rencontrait néanmoins une réalité de plus en plus fortement ressentie jusqu'à l'explosion finale du 15 septembre 2008, mais aussi la volonté des classes moyennes d'un monde de hautes technologies de donner naissance à un programme fondé davantage sur l'éthique que sur la revendication, sur la mutation des valeurs plutôt que sur la redistribution immédiate et insouciante."

L'éthique prévalant sur la revendication, la mutation des valeurs plutôt que l'obsession de la redistribution immédiate et insouciante... C'est sans doute la définition la plus exacte de ce que pourrait être la maturité démocratique. Je pense que cette ambition pourrait ressembler à la France, être transposée dans notre pays et que le peuple français aurait pu être aux avant-postes de cette évolution de la culture politique et donner en exemple une domination des antagonismes.

D'une certaine manière, j'accorde à Sarkozy, dans un style qui n'est pas celui d'Obama, de porter cette ambition et de s'être essayé, en avançant le paradigme de "la politique de civilisation", de sonder l'atmosphère. Qui, dans les médias, le monde culturel, le monde politique, les élites de la pensée, a saisi cette perche autrement qu'en déplorant le manque de crédits alloués ici ou là ou en stigmatisant le coup politique...

Et pourtant, Nicolas Sarkozy perçoit sans doute, comme beaucoup, qu'un certain nombre de comportements sociaux et politiques sont à renouveler pour raviver notre civilisation. Il me semble que le désespoir grandissant de la jeunesse, avec ce taux de délinquance qui augmente tandis que l'âge des auteurs baisse, nous interpelle et quand j'entends M. Aschieri je ne suis pas sûr du tout qu'il mesure le fossé qui se creuse.
Les violences constatées dans les réseaux de transports urbains récemment, m'inspirent le même sentiment. Etrange climat, tout de même, que celui qui génère une telle transgression de la part des "jeunes" et ce jeu, peut-être plus conscient qu'on ne le croit, avec le corps social, incarné par tel agent ou chauffeur, qui réagit avec le droit de retrait, la grève, la paralysie des réseaux et la revendication pour plus de moyens, de sécurité.
Ces jeunes n'ignorent probablement pas qu'ils déclenchent ce phénomène d'autodéfense. Je m'interroge sur ce qu'ils éprouvent face à ces conséquences qui affectent probablement leur famille, leurs proches et vraisemblablement - au-delà du risque pénal - leur propre mobilité.
Tout cela aboutit à l'impasse et je crois, plus ou moins consciemment, que ces jeunes sont dans un au-delà du nihilisme.

J'ai une vision idéale. Sans doute. Mais face à ces actions, le service public devrait au contraire manifester sa permanence, sa solidité, plutôt que de devenir une caisse de résonance "du malaise social" à laquelle on finit par faire dire ce qu'on veut, un peu à l'image de tous ces reportages sur la banlieue qui, un temps, nous offraient une facile mise en abyme.

Je viens de lire une dépêche où Fadela Amara défend son plan Banlieue face à Claude Bartolone en dépit du fait qu'il ne fait pas pleuvoir des milliards et des prébendes aux associations.
Elle a des tripes.

Jean-Dominique Reffait

Mais oui Sbriglia, le discours était un discours de comice agricole ! Comme la parade était une parade de comice agricole, comme les bals de voisinage, tout cela sent sa province à Washington et c'est cette naïveté américaine qui est touchante.

Ce que n'a pas entendu Apathie dans ce discours dont chaque mot était mesuré au millimètre, c'est qu'au coeur des évidences et du lyrisme patriotique, Obama y a placé des pépites lourdes de sens : les premiers mots de la Constitution, comme une invocation sacrée, le choix des lieux, notamment Gettysburg (guerre de Sécession, discours de Lincoln), le fouet des esclaves, le village kényan de son père signifiant le monde entier, l'espoir plutôt que la peur, des références multiples à Lincoln et à Kennedy disséminées partout dans le texte, tout cela sans avoir l'air d'en dire trop, ce texte est une perle et l'annonce de profonds changements, car tout ce qui sort, à petites touches, du comice agricole, est inspiré par l'esprit de changement radical.

Chose importante à noter parce que rare : tout comme le discours de Philadelphie, Obama a écrit son discours d'investiture seul.
Apathie, habitué aux gesticulations latines, n'y a vu que du feu.

sbriglia

Je me garderai de rajouter du gras à votre magnifique post, cher PB, ainsi qu'au très beau commentaire comme toujours éclairé, humaniste, de Daniel Ciccia...

Mais je voudrais tenter d'expliquer à SR mon emportement à son égard.

J'ai écouté dans la radio de ma voiture le discours d'Obama. Je l'ai lu et relu (Le Monde).

L'émotion m'a submergé, comme elle me submergeait il y a quarante ans, le 21 juillet 1969 : j'avais vingt ans et nous étions tous aussi, ce jour-là, en état d'apesanteur.

J'ai été triste qu'un journaliste que j'estime baptise ce discours de "discours de comices agricoles" (Jean-Michel Aphatie, pour ne pas le nommer).

Comme PB l'a remarquablement écrit, la grâce est sur cet homme et il faut avoir les lunettes de myope du sectarisme le plus borné pour ne pas en avoir conscience.

J'avoue que dans ma voiture, rangée sur le bas côté dans la nuit varoise, mes yeux sont devenus humides : peu m'importe le decorum - que je ne regardais pas - les mots, la voix, le souffle, la respiration, les silences étaient là pour le bonheur de millions de gens... Et le texte, que je vous invite à relire, est d'une grande puissance dans sa simplicité même...

Voyez-vous, SR, je lis vos commentaires : aucune fois je n'y ai décelé l'étincelle de la joie, de l'espoir, de l'optimisme, de l'humour : rien que du fiel et des rivières de bile...

Ce post superbe et plein de panache de PB, ce post où chaque mot est un hommage émouvant au redressement de l'Amérique et à l'espoir qu'Obama met en chacun de nous, citoyen du monde, vous ne réussirez pas à le diminuer sous les bésicles de votre incurable myopie...

streit

Il faut attendre le résultat avant de chanter les louanges.

Catherine JACOB

ITE MISSA EST !

Daniel Ciccia

Les mots qui vous viennent aux lèvres et que vous ne prononcez pas sont probablement :
God bless America...
Quel voeu, tout de même.
Comment ne pas s'incliner.
Je n'avais pas retenu la première phrase de son discours :
« Nous le peuple, dans le but de former une union plus parfaite."
Dans le but de former une union plus parfaite...

Jean-Dominique Reffait

SR, si vous ne pouvez pas vous enthousiasmer pour un événement de cette portée, incarné par un homme de cette qualité, je crains que vous ne soyez incapable du moindre émerveillement social.
On ne fait pas de beaux rêves en respirant ses vieilles chaussettes.

Daniel Ciccia

@SR,

La raison du succès de cinéma américain tient peut-être au fait qu'il part toujours de l'homme et revient à l'Homme. Il est behaviouriste, quand le nôtre souvent se vautre dans la sociologie, l'idéologie.
Certes Hollywood pousse cette caractérisation jusqu'à la caricature ce qui est parfois insupportable, mais on retrouve cela dans le très bon cinéma américain même depuis Frank Capra (Milliardaire pour un jour), John Huston, John Ford jusque à Sean Penn (Crossing Road, Into the wild).
Quand nous déployons ici de l'énergie à rester terre à terre, ce cinéma, balourd parfois j'en conviens mais aussi avec talent et intelligence, sublime l'humain.
Nous nous faisons Le goût des autres.
C'est une autre patte.

Jean-Dominique Reffait

Les pisse-vinaigre qui raillent l'Obamania sont définitivement perdus pour la poésie des mondes et des peuples.

Ce 20 janvier, notre monde est entré dans le 21ème siècle, avec ce décalage d'une dizaine d'années que l'histoire constate immanquablement depuis la mort d'Auguste en 14.

Avec la crise la plus fulgurante que le monde ait connue, le 20 ème siècle se clôt par l'effondrement instantané de ses fausses valeurs.
Avec l'avènement d'Obama, c'est le début de la réponse et de la refondation sur les ruines. Souvent un historien se demande où se cache, dans un coin de la planète, l'homme ou la femme qui devra porter une espérance plus grande que lui, il arrive par surprise, toujours, il n'est pas celui qu'on imaginait, improbable.
Obama n'est pas seulement devenu président des Etats-Unis, avec en sourdine la suspicion crétine qu'il ne défendra que les intérêts américains (comme si ça n'étaient pas exactement les nôtres), il est devenu le premier roi des blancs, plébiscité par tout le monde blanc, l'exorciste des ignobles peurs, le réconciliateur de l'homme blanc, partout dominant, avec la normalité humaine. A 18 heures, j'ai envoyé un texto à la mère antillaise de mes deux premiers enfants : "L'esclavage est aboli", oui, c'en est fini de cette domination mortifère, le roi des blancs est un noir. L'odieux virus est mort enfin.

Dans les têtes, dans les coeurs, dans la volonté consciente, la poésie de cet événement, comme le disent Chamoiseau et Glissant (dans un livre à lire sur Obama) dépasse si largement les frontières du domaine politique que c'est presque une chance, terrible chance, qu'elle advienne sur les ruines d'un système fou, meurtrier, inégalitaire : tout est possible puisque tout est à reconstruire. La poésie - au sens grec du terme, création - peut prendre le pouvoir, la place est vide.

Tout a été dit, le scepticisme des réalistes s'est exprimé aussi bêtement que s'exprimaient leurs analyses foireuses sur les équilibres économiques du passé, le lyrisme qui est de mise aujourd'hui fera sans doute place à la routine des soucis quotidiens. Mais la qualité du président, cette extraordinaire maîtrise de la justesse, ce calme souriant, cette mesure affichée laisse deviner une volonté bien plus forte de changement que les mots qui l'expriment. Nous avons été habitués jusqu'à la nausée à ces va-de-la-gueule excités qui, comme les dragueurs des boîtes de nuit, en font tellement moins qu'ils n'annoncent !

Oui l'inégalité des élégances est frappante, oui je n'ai pas eu l'heur de naître Obama, comme nous tous : il est rassurant tout de même qu'il y en ait au moins un.

Je ne dirais pas, comme vous, que j'aurais voulu être américain. Je suis fier de l'être, de gré ou de force.

"Pollai morphai ton daimonion...
Nombreuses et diverses sont les formes des événements que nous envoient les dieux ; et les Dieux les accomplissent contre notre espérance. Ce qui semblait devoir arriver n'arrive pas, et un Dieu amène les choses inespérées. "
Euripide, Alceste

Daniel Ciccia

Remarquable point de vue, M. Bilger.
Nous sommes devenus une nation sceptique, désenchantée, extraordinairement matérialiste y compris dans ses démonstrations caritatives, tandis que l'Amérique est encore capable de résurrection nationale. A ce titre, ce qui s'est passé ce 20 janvier en l'an de grâce 2009, représente une quasi incongruité et révèle à quel point nos démocraties, pourtant fraternelles et trempées initialement à l'esprit des Lumières et à l'amour de la Liberté, ont évolué différemment.
On pourrait presque penser, sur deux cent ans, à deux évolutions naturelles comme celles qui, dans le domaine de la vie animale, ont vu des mêmes espèces connaître des mutations différentes.
Dans l'anti-américanisme politique et culturel, il y a peut-être une part non-dite et enfouie de nostalgie, de regret... Je ne pense pas que M. Mélenchon, si réfractaire à l'Amérique incarnée par Obama, le concèdera mais cette répulsion est trop vive, argumentée, rationnelle, pour n'être que ce qu'elle paraît.

Le serment sur la vieille bible de Lincoln par lequel le Président fait allégeance à une Constitution deux fois centenaire, c'est tout de même un cérémonial qui structure l'histoire américaine en installant quelque chose d'immuable, un sanctuaire de la démocratie américaine sur lequel veillent les juges à vie de la cour suprême.
Si la fonction fait l'homme, on peut penser aussi que la cérémonie d'investiture clôt un processus d'élévation en dignité.
Obama y ajoute la grâce et y apporte l'espoir.

C'est un immense privilège pour l'Amérique de pouvoir renaître à son innocence alors qu'elle traverse une profonde dépression. Cette caractéristique lui permet de s'unir dans l'adversité. 80 % des Américains, donc une proportion considérable de ceux qui ont voté Mc Cain, sont heureux de cette Amérique quand, au lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy, nous avions des manifestations violentes place de la Bastille.

Au moment où Obama prêtait serment, notre Parlement était, lui, le théâtre d'une protestation qui paraissait à des années-lumière de cette "sincérité" démocratique. Au son des couplets de "La Marseillaise", au pied du perchoir, nos élus déclaraient la démocratie française en danger parce que leur droit inaliénable à jouer la montre jusqu'à épuisement et à amender à l'infini était menacé.
Que dire !

Nous cultivons le cynisme dans cette société et dans notre système politique, et nous y sommes tellement habitués que cette grotesque opération n'est insupportable à quelques-uns que lorsqu'elle se trouve, par le hasard du calendrier législatif, au même JT que l'investiture du président Obama.
Nous avons proclamé - culturellement et sociologiquement - qu'il n'y a pas d'homme providentiel. Et s'il y en avait eu un, pour se lever aux pires heures de notre histoire, pour fonder la Ve République, nous aurions eu tôt fait de le découper en tranches.

Nous nous privons ainsi du meilleur de ce que l'humanité peut réserver par crainte d'avoir à revoir le dogme républicain parce qu'il adviendrait qu'un homme, par l'onction mystérieuse du suffrage universel, soit à ce point transfiguré qu'il se mette à déplacer les montagnes; pire, obtenir des gens, le sacrifice et le courage de prendre sur eux-mêmes pour le faire.
Il m'a semblé qu'Obama s'est présenté devant l'Amérique sur l'idée de ce miracle à accomplir mutuellement.
Un miracle ordinaire. A la portée de l'Amérique.
Nous, nous préfèrerions que cela n'advînt pas.
C'est ici le conservatisme de notre nation révolutionnaire.

Nous verrons bien.

SR

@sbriglia

J'accepte cette distinction. En version originale les défilés de l'épouse, des filles, les vétérans, les prêcheurs, les prédicateurs, les faucons, les rappeurs, les anciennes gloires, les bals en tenues de smoking et robes longues doivent suffire pour contenter le peuple.

Nul programme sérieux en vue, mais il paraît qu'il est beau et qu'il danse bien. C'est déjà pas mal. Et un détail : il croit en Dieu et reste fidèle à sa femme en robe blanche comme une midinette invitée à son premier bal.

Mais chut, critiquer un homme politique métis revient à être raciste, on a le même problème en France : critiquer Rachida Dati signifie être raciste. Alors le politiquement correct envahit les esprits, mêmes les plus malins.

catherine A.

20 janvier 2009-6 mai 2007, il est des comparaisons très cruelles.

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