Les journalistes en face du président de la République et non pas l'inverse, qui aurait été normal : le président en face des journalistes, confronté à eux, obligé d'aller plus loin que sa première réponse.
C'est "une tarte à la crème" indépendante du fond de l'entretien. Pourquoi les journalistes français, même ceux qu'on qualifie de pertinents, d'accrocheurs, voire de courageux, donnent-ils une si piètre image de l'interview politique et économique (Nouvel Observateur)?
Y a-t-il quelque chose qui soudain les inhibe, une sorte de révérence profonde à l'égard du Pouvoir qui surgit, quoi qu'ils en aient, une timidité qui rend les plus audacieux frileux ? Ce comportement est d'autant plus préoccupant que cette suavité du questionnement, cette approximation de l'interrogation existent, quelle que soit l'attitude du président. Qu'elle soit directe, incisive, voire brutale comme à l'égard du malheureux Joffrin qui n'a pas pipé mot lors d'une conférence de presse ou qu'elle soit affable, urbaine et patiente (au moins en apparence) comme hier soir, les journalistes semblent frappés par une sorte d'obséquiosité institutionnelle. Non pas vraiment de la lâcheté mais une retenue avec une contradiction sur le bord des lèvres mais jamais dite, un profil bas, une réserve de bon (de mauvais) aloi, une politique du for intérieur du genre "cause toujours mais je n'en pense pas moins" ! Il n'empêche que le président dominait dans la forme, dans le rythme et la maîtrise du dialogue à un point tel que la substance, qui aurait dû être passionnante, s'évaporait par moments parce que l'échange était trop inégal. L'ennui ne naît pas que de l'uniformité mais aussi de l'étouffement de l'un des interlocuteurs à cause de sa faiblesse intrinsèque.
Il était intéressant de percevoir comme chacun des journalistes, sentant intuitivement ce monopole, à cause d'eux, de la parole présidentielle, tentait de donner le change. Laurence Ferrari, très en beauté, affichait en permanence un sourire plus ou moins éclatant. David Pujadas, lui, faisait plutôt dans le masque ironique, une étincelle amusée dans les yeux (TF1, France 2 ). Pourquoi, d'ailleurs, cette volonté de faire croire à une drôlerie alors que les thèmes traités n'étaient pas gais ? Un désir, même par l'expression du visage, de complaire au président ? Une gêne ? Seul le journaliste de la 6 formulait sérieusement les quelques questions que le temps lui permettait de poser, écoutait les réponses présidentielles sans les trouver forcément désopilantes. Tout cela sur un mode gentil et un peu mou. Quant à Alain Duhamel, il est demeuré fidèle à lui-même. Pressé dans le débit comme s'il était en retard pour son coucher, avec une désinvolture affectée, une décontraction trop ostensible pour être vraie, il s'entretenait de l'Europe avec le président comme si le sujet appelait une gouaille distinguée et pétulante. Je ne savais pas l'Europe aussi excitante !
Pourquoi, tout de même, en plus de cette frilosité guère nouvelle de la part des journalistes, ce sentiment de malaise pour le téléspectateur ordinaire ? Non seulement le président de la République, comme au tennis, menait sans cesse l'échange, jamais mis en difficulté, toujours tranquille et assuré dans ses répliques, mais à plusieurs reprises il a pu renvoyer dans ses cordes tel ou tel de ses interlocuteurs pour ignorance, légèreté ou approximation. Peut-être le problème du journalisme français réside-t-il là, dans une compétence trop relative pour autoriser une véritable vigueur intellectuelle, une réplique digne de ce nom ? Ou bien nos journalistes se donnent-ils seulement le rôle et le statut d'un mur sur lequel le président peut en toute liberté envoyer ses balles ? Qu'ils ne se baptisent plus alors, pompeusement, contre-pouvoir ou quatrième pouvoir !
C'était triste comme un match à sens unique. La prochaine fois, on aura peut-être un président en face de journalistes ?
Des journalistes ???? Où ça ?? Je n'en ai pas vu le poil d'un, sûrement que je me suis trompée de chaîne, j'ai dû regarder "Nos Amis les Bêtes" en pensant regarder "Tarzan face aux lions" !!!
Rédigé par : Hélène | 19 février 2009 à 00:03
"Laurence Ferrari, très en beauté, affichait en permanence un sourire plus ou moins éclatant."
Là, c'est votre avis... !
En aparté, je préfère, et de loin, les journaux présentés par Claire Chazal... !
Monsieur Aïssa nous explique la règle journalistique des trois "L", pensait-il en écrivant cela, également à LF... ?
Grâce à notre dévoué JDR, qui représentait à lui tout seul les 17 millions de téléspectateurs, nous avons pu, -comme vous l'écrivez si bien concernant "Alain Duhamel... demeuré fidèle à lui-même. Pressé dans le débit comme s'il était en retard pour son coucher, avec une désinvolture affectée..."- aller, nous aussi, sans retard nous coucher, en compagnie d'un excellent livre, ce qui fut bien plus salutaire... !!
Merci à vous, monsieur JDR... !
Votre immense dévotion devrait être récompensée à sa juste valeur !
"le président de la République, comme au tennis, menait sans cesse l'échange, jamais mis en difficulté, toujours tranquille et assuré dans ses répliques..."
Certains ont oublié l'outrecuidance de ce président, en février 2008, à Gandrange lorsqu'il déclara à des ouvriers inquiets de leur devenir : "...je suis ici, au lieu d'être en voyage de noces... vous parlez d'un voyage de noces..." !
Ce président a un peu oublié qu'un "Président de la République" est élu pour SERVIR la France et non pour son petit plaisir personnel !
Rédigé par : Anti lèche ! | 10 février 2009 à 12:28
Des journalistes courtisans, il y en a toujours eu, c'est banal, pourquoi cet étonnement ?
Et puis, Pujadas, ce n'est pas la première fois qu'il se fait tacler par les syndicats.
On ne sait pas tout certainement dans leur milieu, et sûrement que tout cela est sort d'un chaudron de sorcière...
Rédigé par : Nathalie | 09 février 2009 à 19:06
Un détail concernant Joffrin. A cette conférence de presse de 2008, le journaliste n'avait pas le droit de rebondir à la réponse du Président, ainsi, effectivement, le patron de la rédaction de Libé n'avait pu réagir aux sarcasmes du monarque républicain.
Moati, Demorand, Aphatie, ça aurait quand même plus de répondant que le plat d'ennui servi jeudi dernier...
Rédigé par : Cyril | 09 février 2009 à 16:53
Il y a de bons professionnels qui ont leur opinion mais savent la faire prévaloir à la dose opportune, tout en étant d'une correction qui sied à un entretien avec le Président de la République.
Je pense par exemple à Serge Moati. Il a un parcours personnel et professionnel un peu plus étoffé que le décolleté Ferrari.
Et lui au moins ne pourrait pas laisser passer une bourde comme attribuer le "monopole du coeur" à Mitterrand...
Rédigé par : Alexandre | 09 février 2009 à 10:32
A quelques mois des prochaines élections européennes, il faut saluer une avancée lexicale autour de la notion de populisme.
Un responsable de parti, centriste et europhile de tradition, ancien ministre de l'Education Nationale, a revendiqué dimanche le populisme comme une qualité car il y a "peuple dedans et que c'est beau".
Comment ne pas être troublé par de tels propos adossés à cette affirmation démagogique d'être celui qui entend la colère du peuple et est investi, au nom du ciel, de le guider. Ce ne sont pas ses propos exacts, mais c'est l'esprit de sa déclaration.
Il y a dans la posture et les propos de M. Bayrou pour ne pas le nommer des ingrédients douteux.
Je fais cette observation car elle n'est pas sans lien, au moment où du SNJ au magistrat M. Bilger on stigmatise le journalisme "potiche" car il maintient (j'ignore si c'est par faiblesse, incompétence, intérêt ou conscience de ne pas être dans un exercice ordinaire) une distance avec la personne présidentielle, avec le désir de voir la posture présidentielle désacralisée jusqu'à sa chute.
Tout cela devrait faire réfléchir sur les avantages et les inconvénients, sachant que par principe lorsqu'on aspire à une armature qui tient, on ne la fragilise pas, de surcroît en période difficile.
Le président s'y prêterait-il pour des motifs qui seraient les siens que le procédé me semblerait tout aussi hasardeux pour une question toute simple qui est relative à son autorité et à sa dignité, choses qu'il nous appartient aussi, en tant que peuple, de protéger.
C'est sans doute là, dans cette vertu si difficile puisqu'elle est quasiment contre les penchants de l'opinion, que le peuple peut s'enorgueillir, moins quand il cède à ses démons et devient le monstre de la Commune ou de la Révolution d'octobre.
Le droit de contradiction à vif est donc à manier avec prudence car ici l'image, la scène, n'est absolument pas neutre.
Accepterait-on que le président d'une cour d'assises se voit interpellé, en prestation, par un avocat ou le public?
La démocratie serait en danger dans deux cas:
1/le droit des chroniqueurs a critiquer le président, sa politique, la tenue de l'interview, n'est pas garanti. Cela, la preuve ne manque pas, n'est pas le cas.
2/Le président est mis en cause poussé dans ses retranchements par des journalistes en public, au motif qu'ils s'estiment dépositaires de l'intérêt populaire ou, par vanité professionnelle les amenant à se surjouer dans le rôle du titilleur de service.
Il y a toujours des grandeurs et des petitesses. Elles ne sautent jamais aux yeux pour ce qu'elles sont, ce qui fait et participe à la difficulté mécanique de faire une société, une démocratie et une République, puisque c'est le régime dans lequel nous avons choisi de vivre, parfaitement assurée.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 09 février 2009 à 10:23
On se souvient avec quelque plaisir de la campagne électorale durant laquelle même TF1 mettait les candidats dans un relatif inconfort en leur proposant une sorte de grand jury populaire auquel il s'agissait de répondre. Les "vrais" gens n'avaient rien de timide me semble-t-il et poussaient un peu plus leurs questions que les professionnels du genre.
Une fois élu il apparaît qu'il n'est plus nécessaire aux médias de donner place au peuple…
:-))
Rédigé par : filaplomb (éditeur de bonnes nouvelles !) | 09 février 2009 à 08:48
Voilà une nouvelle preuve qu'il est difficile de trouver un pro.
On veut nous éclaircir sur la crise financière, les fonctionnements, et l'on invite quatre vedettes du "Très" petit écran.
Où étaient nos économistes, spécialistes de la question ?
Nos vedettes étaient plus préoccupées á poser leurs questions de politique intérieure (Dati, Kouchner, Gangrange ! petite phrase !), que de poser les éléments de divergences et d'appréciations économiques.
Sarko, pas bête, a déroulé.
Pour mon plus grand plaisir.
Mais quand même je préférerais de la pertinence chez nos Pros. (Ils sont payés pour, non ?)
Ledun JP
Rédigé par : jpledun | 09 février 2009 à 02:05
Vous dites ceci : "mais à plusieurs reprises il a pu renvoyer dans ses cordes tel ou tel de ses interlocuteurs pour ignorance, légèreté ou approximation", c'est juste, mais pas nouveau, rappelez-vous par exemple Mitterrand faisait de même, et les journalistes étaient très très timides avec lui.
Rédigé par : Nathalie | 08 février 2009 à 16:24
Bernard-Henry Lévy, prenant la défense de Bernard Kouchner (Le monde selon K.) :
" ... mais qui sont ces nains qui s'en prennent ainsi à un homme qui a consacré sa vie à l'humanitaire et qui maintenant en retire un avantage ?!".
Un peu court et facile, je trouve... Depuis quand l'humanitaire se devrait-il de procurer ce genre d'avantage ? Prendre à bras le corps la misère du monde et la laisser quarante ans plus tard telle qu'elle était voire pire, en s'enrichissant durant ce temps, ces fameux "avantages" selon BHL, sic...
Transition
Sur la forme, le SNJ s'est exprimé : Indigne de la profession et honteux que cet entretien avec le Président...
Sur le fond : je retiens une phrase et une seule de ce long soliloque de Nicolas Sarkozy : "... si ça continue comme ça, les gens vont se révolter et ils auront bien raison".
Ils auront bien raison, c'est dit à la Nation, de la bouche du Président. Dont acte !
Au moment précis où j'allais poster, cher PB, je vous vois et entends sur Canal : "... chacun gère sa morale comme il l'entend", dites-vous. Excellent ! J'ai bien aimé comme vous vous êtes jeté sur ce fauteuil derrière vous en frappant vos mains l'une contre l'autre... Chacun gère... oui... bien sûr... et la morale, comme le reste, ne se perd ni ne se crée mais se transforme, simplement...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 08 février 2009 à 13:19
Excellent votre avis sur la prime accordée par la garde des Sceaux à l'un de ces conseillers !
Une prime exceptionnelle pour avoir servi de bouclier durant quelques nuits - chèrement payé !
Mais ce magistrat n'aura pas la décence de la refuser, il n'a ni votre élégance, ni intégrité, encore moins cet honneur qui se perd de jour en jour.
Un rapace, vous dis-je, un rapace assoiffé d'argent clinquant vite gagné...
Je vous ai croisé sur les grands boulevards près de chez moi, mais vous étiez au téléphone... un certain jeudi.
Rédigé par : nana | 08 février 2009 à 13:16
Ah bon, j'ai très peu suivi l'intervention de Sarko jeudi soir. Un petit peu, j'ai zappé quand j'ai compris qu'il parlait comme les sportifs : il parle, il parle, et comme c'est tellement creux, quand il a fini de parler on ne se souvient pas de ce qu'il a dit.
Ah si, suppression d'une tranche d'impôts ? Et de la taxe professionnelle. Et sinon, exercice de style habituel, quelques heures de communication et ensuite la notation des sondages sans doute.
Je n'ai pas tellement observé les journalistes, pas fait attention à eux particulièrement, rien remarqué de spécial, leur attitude et comportement m'ont paru semblables à ceux qu'ils affichent en des circonstances semblables, rien à remarquer justement. Mais d'autres l'ont fait pour moi car j'ai appris la controverse quelque jours après. Peut-être dictée par la jalousie et les rivalités entre journalistes ?
Jeudi soir, j'ai donc zappé pour une émission autrement plus intéressante, éclairante et instructive.
Rédigé par : Nathalie | 07 février 2009 à 23:07
Et puis, quant à moi, pour ce soir, je vais vous dire une chose, cher PB: Vous pouvez toujours rêver! Vous n'aurez pas l'outrecuidance de croire que, pour les trois premiers locuteurs du Président, ils et elle vont renoncer à 20 000 voire 30 000 euros de salaire mensuel, pour vos beaux yeux ... Et puis quoi encore?! Quant au quatrième, son cas est ce qu'il est, ma foi, s'il est heureux ainsi dans les langes, biberons et couffins de la tendre enfance ... On ne peut pas lui en vouloir, c'est tellement apaisant que même le simple souvenir de la tétée maternelle de notre enfance ... C'est une déchirure que de s'en défaire; on ne devient pas sérieux facilement ... quoique téter maman soit une chose sérieuse ... Mettons, on ne devient pas adulte aisément, lécher, c'est si bon, tant pis pour la carrière et tout le reste ...
Allez, bonne nuit.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 07 février 2009 à 22:57
Cher Philippe,
Nicolas avait la grande forme et était excellent.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 07 février 2009 à 21:54
Pour faire bref :
Pim Pam Poum face au Grand Méchant Loup ?
Sissi !
Rédigé par : Cactus en présidence surveillé | 07 février 2009 à 21:32
Ivan Levaï, sur Inter, disait en substance ce matin, que ce n'était pas possible de faire autrement, en somme d'interroger autrement le Président, surtout dans ces conditions, c'est-à-dire sur son terrain (sens géographique): l'Elysée ... Je ne sais.
FOG (Franz-Olivier Giesbert, une fois pour toutes), dit quant à lui la règle "journalistique" des trois "L" (il a fait surtout allusion à Pierre Péan). Donc, les trois "L": au début (de la carrière, s'entend), on Lèche; au milieu, on Lâche; sur le tard, on Lynche ... FOG que j'estime beaucoup, davantage le romancier que le journaliste, et que je connais un peu, ne m'en voudra pas de ce mot: Fut-ce ton cas que cette règle qui s'appliquerait, cher Franz, jusqu'à ton lynchage en règle de Chirac et sa tragédie? Hé hé ...
Cependant, si je me réfère à cette fameuse règle "journalistique" giesberienne des trois "L", on peut dire qu'en ce moment Laurence Ferrari, Pujadas et Lagache, vu leur relative jeunesse d'âge et professionnelle, sont encore et naturellement -même si elle commence de durer et s'attarder- dans cette première période dite de Léchage ... Quant à Alain Duhamel, c'est plus complexe; il n'a plus vingt ans ni trente ni même cinquante, il a même officié à l'ORTF et plus avant ... Ne serait-il pas sorti de cette période juvénile? le léchage le tient-il encore? un bon gros bébé qui ne veut céder la tétine ... A défaut d'ajouter quoi que ce soit à la pertinente théorie de FOG, je prends donc acte qu'il n'a pas fini de téter et qu'à son âge avancé il est fort à penser qu'il ne finira jamais, ce sympathique Duhamel ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 07 février 2009 à 21:12
Pourrais-je vous remercier un jour, Monsieur le Président, de m'avoir choisi, que dis-je, élu plutôt, oui élu pour vous accompagner dans cet instant de grâce que vous ne distillez qu'à quelques rares : être vu par 17 millions de téléspectateurs. Vous interroger, vous contrarier, comment le pourrais-je, 17 millions, comment pourrais-je étudier mes dossiers, 17 millions, comment froncerais-je le sourcil, 17 millions, comment ? Ne suis-je déjà pas le meilleur, moi qui ai été élu par vous, et, 17 millions, descendrais-je de ce sommet en portant la contradiction la plus vulgaire ? Je suis là, je suis vu, comment pourrais-je encore exiger de dire, d'être entendu ? Journaliste, j'aurai bien le temps de l'être plus tard, dans la routine de mon 20 heures, en recevant un ministricule, un syndicaliste bavard ou un petit Bayrou quelconque, mais là, 17 millions, ce moment béni, je le veux goûter sans réfléchir, béat, oui, béat de ma bonne fortune.
Les jaloux me fustigent mais ne sont que des jaloux, j'étais à l'Elysée, j'étais 17 millions, j'avais la puissance de bredouiller, de quêter dans votre regard le signal d'un noeud de cravate qui s'essouffle de l'honneur qui lui est fait, votre inquiétude si mon sourire avait été trahi par une perle de sueur, ah les jaloux qui ignorent cette grâce !
17 millions, cela dit tout, je suis le meilleur.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 07 février 2009 à 19:39
Qui choisit les journalistes chargés d'interviewer le président?
Les patrons de chaînes, le président de la République, les habitudes acquises?
Das quel but: amener le président à s'exprimer sur l'état de la France, honorer tel ou tel, mettre en vedette telle ou telle radio ou télévision, éviter de faire"des vagues"?
Quelles ques soient les réponses, le résultat est celui que nous avons vu: un président connaissant ses dossiers face à des amateurs réjouis d'être là.
Rédigé par : mike | 07 février 2009 à 18:29
Laurence Ferrari très en beauté ? Dans cette calamiteuse émission certains ont pris quelques plaisirs à mater une blonde au sourire figé et chemisier de satin noir bizarrement coincé dans un lainage sombre du plus mauvais effet. Bref, il s'agit désormais de commenter du vide.
Rédigé par : SR | 07 février 2009 à 18:23