Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) appartient à la catégorie des autorités administratives indépendantes. Une autorité certes, administrative, mais indépendante ? Pourquoi en France a-t-on tellement de mal avec nos instances dites indépendantes ? C'est comme si les soumettre à une telle exigence leur jetait un mauvais sort. Comme si elles se satisfaisaient trop rapidement de cette appréciation purement déclarative pour considérer que, le symbolique étant sauf, elles pouvaient s'abandonner à leurs inévitables pulsions partisanes. Ou bien le CSA a-t-il cru qu'il lui revenait seulement d'être indépendant de l'Opposition ?
Le Conseil d'Etat a remis brutalement l'équité et le bon sens au beau milieu de la communication politique. Et le droit si on veut bien admettre que celui-ci est d'autant plus légitime et crédible s'il sait s'imprégner des deux qualités que je viens d'évoquer. Lorsque le CSA avait été saisi par les socialistes au sujet de la parole présidentielle largement entendue (celle du président, celle de ses conseillers et collaborateurs) en souhaitant sa prise en compte pour l'appréciation du pluralisme, j'ose dire qu'il n'est personne, de gauche ou de droite, qui n'ait dans son for intérieur validé le fond de cette démarche. A partir du moment où le président de la République s'exprime autant, voire plus que ses prédécesseurs et que ses conseillers - phénomène absolument nouveau - rajoutent à son argumentation la leur propre qui ne vise qu'à approuver la sienne, on voit mal au nom de quoi le CSA pouvait refuser d'adapter à la réalité le système dont il avait la charge. Pourtant, il n'a pas hésité à émettre un avis négatif.
Aussi, la plus haute juridiction administrative a osé faire la leçon sans fard au CSA. "Le CSA ne peut pas, pour apprécier le respect du pluralisme, exclure par principe toute forme de prise en compte des interventions du président de la République et de ses collaborateurs" (le Parisien, le Monde). Cela semblait couler de source mais pourquoi accepter le simple et l'évident quand on peut faire compliqué ou, pire, complaire ? En plus, le CSA donne l'impression, maintenant, de vouloir traîner de l'esprit et de la délibération. Pourtant, favoriser au quotidien la démocratie, mettre un peu plus de justesse, de justice dans les rouages de la République, c'est une tâche qu'on peut clairement qualifier d'urgente.
Le CSA est présidé par Michel Boyon, qui a été directeur de cabinet de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Difficile d'exiger de lui qu'il pense en permanence contre lui-même et occupe sa fonction en négligeant ses humeurs, ses choix intimes et profonds. La collégialité du CSA peut atténuer ce processus mais non l'abolir d'autant plus que d'autres nominations ne rassurent guère. Le président de la République est enthousiasmé, paraît-il, par Christine Kelly. Je l'ai entendu parler de sa biographie de François Fillon. Je n'ai pas eu la même perception.
Ces pesanteurs, ces soupçons de dépendance, cette fatalité qui semble conduire nos autorités administratives vers l'approbation du Pouvoir ou vers la protection de celui-ci - il y a eu des exceptions mais cette règle a pu être vérifiée sous toutes les latitudes, sauf lorsqu'une forte personnalité au caractère indépendant imprimait sa marque et bousculait le jeu - créent un climat somme toute déprimant pour une vraie démocratie. Tout le monde y perd.
Dans de telles conditions, comment l'aval donné à Jean-Luc Hees par le CSA peut-il avoir la moindre valeur ? Choisi par le président, il est adoubé après un grand oral qui n'a pas, selon Marianne 2, été époustouflant. Sans doute l'ironie du sort, qui voit Hees remplacer Jean-Paul Cluzel qui l'avait "viré", satisfait-elle les politiques ? On a les drôleries qu'on peut.
Mais le CSA, qu'en pense-t-il vraiment ? Si le Conseil supérieur de l'approbation accepte de se muer en Conseil supérieur de l'audiovisuel.
Lettre ouverte à Monsieur Philippe BILGER,
Sans vouloir manquer de respect à la haute fonction d'avocat général près la cour d’appel de Paris que vous occupez, je voudrais vous faire remarquer que, dans votre article, vous mélangez les torchons et les serviettes.
On ne peut comparer les « black blocs » qui n’ont qu’une seule idée : détruire, et les ouvriers qui séquestrent un patron.
Les premiers n’ont droit qu’à la plus extrême sévérité et peut-être faudrait-il aller plus loin et comprendre comment on a pu tolérer que 1000 fous cassent, brûlent, pillent. Sur ce point, nous n’avons pas eu d’explications : il semble qu’il n’y a aucun responsable connu, c’est tout de même curieux ! Qu’en pensez vous, Monsieur l'avocat général ?
Quant aux seconds, je voudrais d’abord parler d’une réunion de famille à laquelle j’ai assisté ces jours-ci. Etaient présents outre moi (80 ans, cadre supérieur en retraite), 8 adultes entre 40 et 50 ans, 4 jeunes entre 20 et 30 ans plus quelques vieux dans mon genre. Tout le monde vote à droite depuis toujours. Et pourtant, il faut entendre les sentiments de frustrations, de dégoût qui apparaissent au cours des conversations : pourquoi un patron qui gagne plus de 100.000€ par mois décide-t-il qu’il n’y aura pas d’augmentation cette année pour le personnel, pourquoi laisse-t-on mourir de faim tant d’hommes, de femmes et d’enfants au Darfour et dans bien d’autres pays, pourquoi des patrons de banque qui ont montré leur incompétence sont-ils toujours en poste et se versent qui des stock-options, qui des retraites dorées, etc..
Il faut être complètement autiste pour ne pas comprendre le ras-le-bol de tous devant un gouvernement qui donne l’impression de laisser se développer des comportements plus que douteux et de ne pas faire ce qu’il faut pour aider ceux qui sont dans le malheur et dans la peine. Alors oui, je peux vous le dire, Monsieur l'avocat général, les jeunes et les adultes finissent par excuser les ouvriers qui séquestrent un patron, lequel, très courageusement, améliore d’ailleurs aussitôt les conditions de licenciement. Cela ne relève pas de la justice répressive telle que vous l'envisagez mais de la simple notion d'équité dont la définition donnée par le dictionnaire Quillet est : notion de la justice naturelle dans l’appréciation de ce qui est dû à chacun, vertu qui consiste à régler sa conduite sur le sentiment naturel du juste et de l’injuste. J’ose croire que c’est cette notion qui a inspiré ceux que vous critiquez.
Veuillez croire, Monsieur l'avocat général, à ma très sincère considération.
Pierre ROBIN
Rédigé par : Georges Cournil | 16 avril 2009 à 01:31
Philippe Bilger,
Pardonnez-moi mais je ne partage pas du tout votre analyse concernant l'imputation du temps de parole du chef de l'Etat.
Comme vous le dites très justement, la doctrine du CSA consistait jusqu'à présent à ne pas imputer le temps de parole du chef de l'Etat à celui de la majorité. Sauf que cette doctrine était précisément validée par la jurisprudence du Conseil d'Etat.
Dans son arrêt du 13 mai 2005 (req. n° 279259), le CE nous dit "qu'en raison de la place qui, conformément à la tradition républicaine, est celle du chef de l'Etat dans l'organisation constitutionnelle des pouvoirs publics, le Président de la République ne s'exprime pas au nom d'un parti ou d'un groupement politique ;[...] par suite [...], le Conseil supérieur de l'audiovisuel a exclu à bon droit la prise en compte dans ce cadre des interventions du Président de la République". Vous le voyez bien, le CE valide ici la doctrine du CSA.
C'est-à-dire que le CE a simplement procédé à un revirement de jurisprudence concernant l'imputation du temps de parole du Président de la République.
PS : encore que le bon sens de cette jurisprudence reste à démontrer. Bien malin qui pourra trouver le critère intangible permettant de distinguer ce qui, dans le temps de parole du chef de l'Etat, relève de "l'orientation politique de la Nation" de ce qui relève du "débat politique national".
Rédigé par : JC | 13 avril 2009 à 19:00
Bonjour
J'ai le sentiment que mon copier coller ne marche pas, à moins que ce ne soit une façon de me joindre inconsciemment à Mike. Je vous rappelle que l'on peut toujours écouter l'entretien de Monsieur Philippe Bilger sur France Culture dans "les matins". Marc Kravetz aime beaucoup ce blog. Ne le décevons pas. Tous les Dieux sont des Dieux bien sûr, mais distinguons le propriétaire du locataire, comme dit le proverbe turc " Ken keri oula moul a dar".
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 12 avril 2009 à 11:39
Ouf ! Me voilà rassuré, Aïssa, mais qu'est-ce que j'ai eu peur !
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 avril 2009 à 09:36
Mais c'est vous qui me faites marrer et sacrément même, Laurent Dingli... Vous me donnez raison et vous ne vous en rendez pas compte... La prégnance du sentiment religieux, tout à fait exact. Ainsi les dizaines de millions de musulmans européens ne seront pas "dépaysés" par les dizaines de millions de musulmans turcs, ce sera toujours le même sentiment d'appartenance... Sacré Laurent Dingli, va ! Soyez prudent quand vous m'interpellez mais... je vous aime bien, rassurez-vous.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 avril 2009 à 23:00
Vous m'amusez Aïssa Lacheb-Boukachache. Vous vous fondez sur quelques bavardages dans la rue pour affirmer d'autorité qu'une "majorité" de Français pensent ceci ou cela ; et si l'on ne partage pas vos supputations, on s'égare... Intéressante conception du débat contradictoire. Si vous n'avez pas encore compris qu'un syrien musulman se sent parfois plus proche d'un Indonésien de la même confession que de son voisin de pallier chrétien, si vous ne voyez pas qu'un chrétien mexicain ou maltais peuvent avoir les mêmes affinités, bien au-delà de la proximité géographique, c'est que vous n'avez pas encore compris la prégnance du sentiment religieux. Qu'on le veuille ou non, c'est l'une des données essentielles du sentiment d'appartenance au plan collectif.
Jean-Dominique Reffait, je n'ai pas dit que j'étais contre, mais que j'étais désormais partagé, connaissant les dégâts que peuvent engendrer les crispations identitaires. Pour autant j'ai une grande part d'utopie et crois même en l'avènement d'un système mondialisé à moyen terme... c'est dire. Bon, j'arrête d'évoquer la Turquie pour ne pas fâcher Mike ni Philippe Bilger.
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 avril 2009 à 21:29
Le CSA "conseil supérieur de l'appropriation" du blog de Philippe Bilger est en marche si bien que l'on ne sait plus de quoi on parle et ce sur quoi les commentaires portent.
Vous voudrez bien comprendre mon irritation qui n'est pas une censure, évidemment.
Rédigé par : mike | 11 avril 2009 à 19:47
Laurent Dingli,
Il serait temps que vous vous habituiez à considérer que ce que je dis dans une certaine objectivité (objectivité car autrement ces discussions n'auraient plus aucun sens, n'est-ce pas?), sauf à le préciser expressément, n'est pas ce que je pense. Ainsi, je pense que N.Sarkozy est le Président de tous les Français; qu'il le fasse bien ou qu'il le fasse mal, c'est certes davantage notre problème que le sien mais enfin il est le Président de tous. Maintenant, promenez-vous et questionnez les gens dans la rue … Vous verrez qu'une majorité se dégagera qui dira ce que j'ai dit objectivement, savoir qu'il n'est plus que le Président de quelques-uns, les friqués et plus que friqués. Et s'ils ne le disent pas, ils le pensent, n'en doutez pas. Croire le contraire, c'est s'égarer et vous vous égarez …
Maintenant la Turquie … Ai-je dit qu'un Grec se sentirait plus proche d'un Turc que d'un Serbe? Non. Pourquoi me répondez-vous en ce sens alors? Par contre, je vous pose la question: Un Grec et/ou un Serbe se sentiraient-ils plus proches (culturellement, on s'entend, l'Histoire, les mentalités, les moeurs, etc.) d'un Suédois voire d'un Lituanien que d'un Turc? Vous voyez la différence dans l'approche et l'exposé? Elle est de taille, n'est-ce pas? Je vous la repose encore: un Italien se sentirait-il plus proche d'un Ecossais ou d'un Danois que d'un Turc? J'en doute ou alors vous auriez un sacré sens de l'humour si vous me répondiez oui …
Puis la religion musulmane des Turcs … Croyez bien que j'y ai songé. Là encore, votre démonstration ne tient pas la route … Car enfin, où verriez-vous une religion qui serait européenne, mettons, contre une autre qui serait turque? L'Europe, c'est des Peuples et des religions, l'ignorez-vous? D'un anglican anglais à un catholique anglais (cette opposition est judicieuse, vous l'aurez remarqué …); d'un orthodoxe grec à un protestant ou scientologue (c'est une religion en ces pays) allemand ou hollandais … Alors un pays «musulman» en plus ou en moins, soyez-en sûr, ce n'est pas cela qui remettra en cause ce solide édifice … Puis les musulmans, encore eux … Mais en Europe même ils sont déjà certainement plus nombreux que maints anglicans, scientologues, orthodoxes ou protestants. Pensez, combien de millions rien qu'en France déjà? Et en Allemagne? Et en Serbie? Et en Croatie et Bosnie? Et en Espagne et en Italie?... Belgique, Hollande, Royaume-Uni ... L'Europe compte au moins vingt ou trente millions musulmans quand ce ne serait plus et elle s'en est toujours bien portée, vous en conviendrez ...
Pour finir, l'état économique actuel de la Turquie qui rendrait difficile voire impossible son intégration … La blague!... Et la Roumanie au sortir de l'URSS? Et la Bulgarie, la Pologne, bientôt la Moldavie?... Ces pays étaient-ils plus avancés à ce moment -aujourd'hui encore- que ne l'est la Turquie maintenant? Soyez sérieux un instant …
Je n'insisterai jamais assez, cher Laurent Dingli: les choses sont simples, très simples … Ne compliquez pas tout, croyant me mettre en difficulté… :)
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 avril 2009 à 19:13
Nicolas Sarkozy est bien, malgré l'agitation de ceux qui n'ont toujours pas digéré leur défaite, le président de tous les Français.
Médias et commentateurs brassent à qui mieux mieux l'angoisse latente et poussent comme les irresponsables qu'ils sont à la révolte et à la violence sous toutes ses formes, verbale en commençant par l'indignité (Ségolène) et en continuant par la haine et le mensonge tous azimuts.
Mais il est de bon ton aujourd'hui de donner dans la plus écoeurante des démagogies.
On voit s'allier dans la boue les pire des adversaires.
Quel printemps !!
Rédigé par : Gigi | 11 avril 2009 à 18:48
Pierre Lellouche, c'est bien le même qui voulait stériliser les homosexuels lors du débat sur le pacs ?
J'imagine s'il avait dit qu'il fallait stériliser les noirs, les arabes, les turcs ou les juifs, serait-il encore dans les lambris du pouvoir ?
En ce qui concerne la Turquie, il y a deux tabous absolus : le génocide et l'homosexualité de Mustapha Kemal.
Pour ma part, je suis pour l'entrée de la Turquie ; il faut aider la Turquie à s'enrichir, c'est le meilleur moyen de combattre les islamistes.
Rédigé par : Têtuniçois | 11 avril 2009 à 17:11
N. Sarkozy n'est pas le président de tous les français, ni des plus riches, ni des autres, il est le président de la République. C'est une donnée essentielle à saisir d'un point de la philosophie politique : le président ne préside pas nos destinées ni même la France, mais l'organisation politique que constitue l'Etat au sein de la République.
La Turquie, c'est complexe à plus d'un titre. Son histoire est double, dans le temps et l'espace, européenne et orientale. Sa géographie aussi. Ses mentalités également. Parce que les turcs sont des nomades orientaux sédentarisés sur une terre alors européenne, ils sont nécessairement partagés. La volonté turque d'intégrer l'ensemble européen est bien plus ancienne que la candidature à l'UE. La Sublime Porte était un empire dont l'administration était confiée à des grecs, des slaves, des bulgares, beaucoup d'albanais. Ce sont notamment des albanais, donc européens, qui ont fondé la dynastie égyptienne dont Farouk fut le dernier représentant. La révolution d'Ataturk a été principalement une revendication européenne, imposant aux fonctionnaires le port du costume européen, adoptant l'alphabet latin pour une langue qui ne s'était jamais écrite autrement qu'en caractères arabes. La candidature turque n'est donc pas la traduction d'un opportunisme politique et économique : formellement la Turquie est déjà, commercialement, le 28ème membre de l'UE. Les élites turques se sentent européennes.
Mon opinion a suivi le chemin inverse de celle de Laurent Dingli : j'étais opposé à l'entrée de la Turquie, parce que j'étais solidaire viscéralement de la Grèce, romantisme de Bacon face aux massacres de Chio, défiguration des cathédrales gothiques à Chypre. Mais les conversations avec des universitaires turcs ont eu raison de mon hostilité : ils se vivent comme européens au-delà des critères politiques ou économiques de la candidature. Le problème, c'est que nous ne le comprenons pas : la Turquie demeure le vieil adversaire oriental, substitut des Mèdes et des Perses, dans notre imaginaire. Ca ne sera pas du gâteau, cette affaire mais la position bloquée de N.Sarkozy, héritée des vieilles hantises compréhensibles de ses origines hongroises et grecques, n'est pas tenable. L'adhésion de la Turquie à l'UE ne sera pas d'actualité avant la fin de l'éventuel deuxième mandat du président. Sa position est donc hors-jeu.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Aïssa | 11 avril 2009 à 15:41
@Ludovic
"On vous voit partout ces derniers jours, comme sur Agora Vox qui publiait hier une longue interview agrémentée d'extraits d'émissions de radio et d'un long passage de votre dernier ouvrage "Etats d'âme et de droit" que mon petit libraire habituel prétend n'avoir pas encore reçu (je le soupçonne plutôt d'avoir omis de le commander). Peut-être vous verra-t-on chez Ruquier samedi soir ou le suivant,"
En attendant de voir PB chez Ruquier qui, comme on le sait, l'a déjà décommandé une fois, le voici chez Willie (avant la pub...!)
De fait j'avais préparé mon appareil pour capturer des images des singes japonais qui utilisent les cheveux humains qu'ils ont appris à arracher aux touristes, comme fil dentaire. Malheureusement, le documentaire sur les dauphins australiens qui ne nous a en revanche rien appris de spécial a duré jusqu'au moment où ce fut le tour de PB de passer sur la sellette des Quatre Vérités, avec cet excellent Olivier Galzi.
Puisqu'aussi bien j'avais l'appareil sous la main, j'ai tenté de capturer quelques bonnes expressions de PB mais j'ai réagi à chaque fois un tantinet trop tard s'agissant des expressions souriantes. Malgré tout, il en y a une ou deux qui ne sont pas trop mauvaises. Voici en tout cas l'ensemble de ces images dans leur innocence première, autrement dit sans avoir été ni retravaillées, ni retouchées d'une manière quelconque, ni même compressées et dans l'ordre de l'apparition à l'écran.
http://cid-ff7f2c5168893642.skydrive.live.com/play.aspx/.Public/T%c3%a9l%c3%a9matin%20du%2010%20Av/IMG%7C_3622.jpg?ref=2
Vous me direz pourquoi ne pas enregistrer carrément les émissions puis utiliser ensuite un logiciel vidéo ce serait moins risqué et plus propre. Je ne l'ignore pas, mais tenter de capturer l'instant est aussi un meilleur exercice de la vue et de l'esprit.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 avril 2009 à 15:15
SCA ?
C'est ça, monsieur le Président de la République, vous avez tout à fait raison.
Rédigé par : Têtuniçois | 11 avril 2009 à 12:13
Aïssa Lacheb-Boukachache,
Je crois que vous faites une lourde erreur d'interprétation en affirmant que Nicolas Sarkozy n'est pas le président de tous les Français, mais celui des "friqués et plus que friqués" ou encore "une banal chef de parti". Le temps - je n'ose dire l'Histoire - nous donnera le recul nécessaire pour en juger.
Pour la Turquie, toutes les raisons que vous invoquez, comme celles de Ludovic, sont toutes justes et fort bonnes, mais il me semble que vous oubliez la donnée essentielle du problème que les responsables politiques n'ont pas tous le courage d'évoquer : l'Islam. Même dans un vieil Etat laïc comme la Turquie, la question n'est pas anodine. A cela s'ajoute le poids de la démographie et le coût de l'intégration, sans parler d'une question identitaire qui dépasse le fait religieux. (Ludovic, il serait intéressant de paraphraser le mot du général de Gaulle à propos de l'Algérie à cette occasion : vous les avez vus les Turcs avec leur tarbouches, etc.). Je suis enclin à penser que tout cela pèse plus que l'héritage grec commun. Pardon de rappeler cette lapalissade mais un Grec se sent plus proche d'un Serbe ou d'un Russe orthodoxe que de son voisin turc qui boit le même café (grec/turc), le même ouzo/raki en regardant nonchalamment les mêmes ruines. Les choses changeront - et il faut s’en réjouir - mais cela nécessitera du temps.
A titre personnel, j’étais favorable à l’intégration de la Turquie dans l’Union et j’avais même applaudi au très beau discours que Pierre Lellouche avait prononcé à cette occasion dans l’hémicycle, un discours que j’avais trouvé digne des grands orateurs de la Constituante, et je le lui avais écrit. Mais, aujourd’hui, je suis plus partagé. Non pas que j’aie changé d’avis sur le but à atteindre, mais je sais que, chaque fois que les mutations matérielles des sociétés humaines n‘ont pas été accompagnées ou suivies d‘une évolution des mentalités, cela a débouché sur des catastrophes. On pourrait dire la même chose d’un sujet différent comme l’immigration. Ce n’est pas le but qui est en cause, mais le temps nécessaire pour l’atteindre.
En ce qui concerne le fond du billet, je n'ai pas suivi cette énième péripétie politique. Mais dans l’ensemble, je pense partager l’esprit de ce texte. Je ne voudrais pas que l’allégeance l’emporte sur le droit ou le mérite comme critère de promotion politique. Nicolas Sarkozy doit trouver un équilibre entre son besoin de reconnaissance, l’expression de son autorité et le respect des institutions républicaines. Quant à Philippe Val, j’ai déjà écrit sur ce blog à quel point je trouvais la pensée de ce personnage superficielle.
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 avril 2009 à 11:36
"...On vient de le voir à l'Assemblée avec ce grand guignol digne d'une pièce de boulevard..."
nous dit l'écrivain de service Boukachache Lacheb Aïssa (b.l.a, b.l.a. pour les intimes).
"Téléchargement : la majorité fait une nouvelle fois défaut à Nicolas Sarkozy"
nous dit "Le Monde".
Alors voilà, même un journal sérieux comme "Le Monde" n'a aucune gêne à mentir en grosses lettres.
Tous les observateurs savent que l'UMP n'a pas de problème particulier sur ce texte, mis á part quelques députés qui entretiennent le débat sain et souhaitable á l'intérieur du groupe. La majorité de l' UMP est acquise á ce texte.
L'UMP a été nulle au moment du vote. Copé zéro.
Les rires et le champagne du PS me désole.
Un petit coup minable entre amis.
Ces même députés, il y a peu, chantaient la Marseillaise pour protester soi-disant contre un abus du Président de séance...
Alors "Le Monde" journal sérieux c'est sûr. Anti-sarkozyste primaire en plus, c'est dommageable pour le débat.
Cher Monsieur "Le Monde",
Rendez-nous compte des tables rondes, (2 par semaine, en moyenne), analysez pour moi, lecteur aux innombrables insuffisances, les textes et propositions de lois en cours, aidez-moi á mieux comprendre la France.
Mais lâchez-moi les baskets sur la grandeur et la décadence d'un Président, sur son épouse, sur ses amis,
ses auréoles de sueurs sous les bras, ses petites jambes et ses talonnettes.
Même Philippe Val ne trouve pas grâce á ces messieurs les pourfendeurs de "Véridique" président de la République.
Je pensais, benoîtement, qu'un véridique président de la République est celui qui a été élu á la majorité.
Je suis vraiment trop bête.
Rédigé par : jpledun | 11 avril 2009 à 01:58
@Aïssa,
Je vous comprends bien et merci pour la Turquie, ce magnifique pays que j'ai plusieurs fois visité avec plaisir.
J'en profite pour rappeler que Mustapha Kemal (Atatürk) a instauré la laïcité à défaut de la démocratie, et que les femmes turques ont obtenu le droit de vote dès 1934, soit 11 ans avant les citoyennes françaises.
Rédigé par : Ludovic | 11 avril 2009 à 01:56
De plus, Ludovic, on pourrait ajouter à l'intention des Dupont-Aignan et tous les négateurs de la Turquie européenne qui avancent pour seul argument l'identité culturelle, bref qu'ils (les Turcs) seraient trop différents de nous, sic, que je -et nombreux avec moi- suis sûr qu'un Grec ou un Espagnol, un Italien ou un Roumain, se sentent infiniment plus proches culturellement (histoire, cuisine, manière de vivre, mentalités, tout ce que l'on voudra ...) d'un Turc que d'un Danois ou d'un Suédois voire un Letton ... Cet argument de ceux-là est l'argument le plus stupide et mensonger que l'on puisse entendre. Si un Polonais est culturellement proche d'un Maltais, combien le sera un Croate d'un Turc ou un Grec d'un Turc, sachant en sus qu'il y a davantage de monuments antiques grec en Turquie qu'en Grèce même, c'est dire ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 10 avril 2009 à 20:16
@Valentin10,
Où avez-vous vu des illustrations et des photos ? En dehors de la photo de Philippe Bilger et des couvertures de ses livres, je ne vois pas. Ah si il y a aussi une photo de Michelle Obama insérée par J.D. Reffait. Mais bon ce blog n'est pas un livre d'images.
@Aïssa,
Très juste votre dernier commentaire, les Etats-Unis ont décidément bien du mal de se défaire de cette manie d'ingérence dans les affaires européennes. Que voulez-vous c'est ainsi depuis 1945.
Quant à la Turquie, vous avez raison d'insister, n'en déplaise à notre président, qu'elle est historiquement européenne, et ce depuis la chute de Constantinople en 1453. L'Empire Ottoman à fort longuement dominé la péninsule Balkanique jusqu'à la fin du XIXème siècle.On l'oublie trop souvent, vous faites donc bien de le rappeler.
Rédigé par : Ludovic | 10 avril 2009 à 19:12
C’est un vrai plaisir que de lire les articles de ce blog, j’aime beaucoup les illustrations et photos, on a hâte d’y revenir plus souvent.
Rédigé par : valentin10 | 10 avril 2009 à 15:14
Salut je passe sur votre blog et je trouve qu'il y a plein de bonnes choses dessus !! Continuez comme ça surtout !
Faites tous un tour sur mon blog principal : valentin10.blogspot.com
Vous êtes tous les bienvenus quand vous le voulez ;-)
Rédigé par : valentin10 | 10 avril 2009 à 15:14
Et, Philippe, que penser de la volonté de N. Sarkozy de voir France Inter dirigé par Philippe Val ? Va-t-il nommer les stagiaires ?
Philippe Val ! La bien-pensance de gauche que vous, réac de droite, et moi, réac de gauche, ne pouvons voir en peinture !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 avril 2009 à 14:37
J'ai bien l'impression qu'on cherche à formaliser une situation présidentielle de fait, savoir que ce Président n'est pas -plus- le Président de tous les français mais celui uniquement d'une large minorité de ceux-ci, disons le, les friqués et plus que friqués ... Partant, il redevient un banal chef de Parti même si le siège est provisoirement à l'Elysée. Il devrait s'inquiéter plutôt ... Même de nombreux élus de la Droite, il commence à les dégoûter ... On vient de le voir à l'Assemblée avec ce grand guignol digne d'une pièce de boulevard, tous ces députés de Gauche sortant soudain au dernier moment de derrière les rideaux pour voter contre Albanel et ses trois pèlerins élus législatifs présents dans l'hémicycle ... Comme si personne à Droite ne les savait là qui se planquaient ... A crever de rire mais à s'interroger gravement aussi.
Ce que dit Gaétan B. est intéressant ... La masse des journalistes serait à 85% à Gauche, par formation et vocation?... Sur quoi fonde-t-il cette assertion, surtout quand il invoque la formation? Gaétan, je n'ai pas l'impression que l'information soit chez nous si ancrée à cet endroit. Je pense même plutôt le contraire, c'est pourquoi je suis très étonné ...
Autre chose que personne ne semble relever ni ici ni dans les médias conventionnels et qui moi me laisse franchement dubitatif: l'intervention de Barack Obama lors de sa récente visite non en France malgré Strasbourg mais en Europe ... Comment personne n'a-t-il osé relever -et l'envoyer paître- lors qu'il s'immisça de cette façon si péremptoire voire autoritaire dans nos affaires en souhaitant l'entrée rapide de la Turquie au sein de la communauté européenne?
Mais par quelle bande de bras cassés sommes-nous donc gouvernés?!...
La Turquie, j'en suis ... Elle est historiquement européenne et sa place est toute entière parmi nous mais imagine-t-on seulement un politicien européen, un Président même, clamer aux USA que, tiens, il serait temps de rendre Guantanamo aux Cubains et d'abattre le mur qui court le long du Rio Grande afin d'intégrer davantage le Mexique dans l'Union? Quelle rigolade, ce jour-là, au Congrès américain!...
Quelle honte pour nous, en attendant ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 10 avril 2009 à 12:32
@ SR
Mais elle l'est, en faillite générale...
Car il est à craindre que ce cas ne soit pas isolé.
Rédigé par : Marrananrolles | 10 avril 2009 à 11:20
"Etre obligé de parler autant que Sarkozy et ses conseillers, c'est bien beau, encore faut-il avoir quelque chose à dire !"
..
Ou bien les médias couperont le sifflet à Sarkozy, ou bien ils devront supprimer des émissions captivantes pour mettre à la place la réponse politique de l'opposition. Gageons que les gens resteront longtemps devant le poste avec ce régime équitable.
Qui veut faire l'ange fait la bête, comme d'habitude.
Ce besoin de perfectitude qui a pris "tout le monde" depuis que ce président a été élu est réconfortant.
Rédigé par : bernard | 10 avril 2009 à 10:09
Il y a une tare congénitale propre au CSA : à l'inverse du Conseil Constitutionnel sur le modèle duquel il est bâti, le CSA n'est pas une toujours une fin de carrière mais peut être un tremplin. L'indépendance de telles institutions ne peut être garantie que la certitude que leurs membres n'ont rien à attendre ou à espérer en récompense de leurs décisions. Et ce n'est pas le cas pour la majorité des membres du CSA, dont la dernière en date, Christine Kelly, est l'exemple même du contre-emploi.
Claire, si le CE s'est prononcé aujourd'hui à l'inverse d'il y a quatre ans, c'est que la pratique institutionnelle induite par le quinquennat n'avait pas pris l'allure qu'elle a aujourd'hui. Chirac présidait dans une logique de septennat. Sarkozy gouverne plus qu'il ne préside, dans l'esprit du quinquennat. Le retournement d'avis du CE est donc justifiable.
Cela dit la nomination de J.L.Hees montre la tartuferie de la réforme voulue par N.Sarkozy digne du parti unique nord-coréen : un seul candidat, pas de porte de sortie, que faire d'autre que causer mollement avec le quidam et lui accorder d'enthousiasme 99% des voies avec ovation et hymne. Procédure grotesque.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 avril 2009 à 09:43
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Rédigé par : mike | 10 avril 2009 à 09:10
@ M.Boukachache
"...je ne vois pas l'intérêt de rendre votre émoi public"
dites-vous á Christian.
Franchement, je préfère avoir des insuffisances que votre suffisance.
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Par qui a été nommé le CSA actuel ?
Pour un président qui applique une autre façon de gouvernance, il faut que les règles s'adaptent.
Qu'on lui compte son temps de parole, c'est très bien.
Pour ses prédécesseurs cela n'était apparemment pas nécessaire...
Vont être contents.
Rédigé par : jpledun | 10 avril 2009 à 03:32
En jouant ainsi l'arbitre des élégances, je constate tristement que vous ajoutez une voix à la meute anti-sarkozyste, qui ne manque pourtant pas d'effectifs. Pardon de le demander si abruptement, mais en espérez-vous un brevet d'indépendance, et un sauf-conduit pour les talk-shows ?
Le vrai problème du paysage médiatique français, c'est son déséquilibre patent et massif en faveur de la gauche, pour des raisons sociologiques évidentes mais jamais dénoncées par les sites critiques comme ACRIMED ou ASI (et pour cause). Les patrons de médias ont beau être de droite, ils ne pèsent pas face à la masse de journalistes, à 85% à gauche par formation et par vocation.
Qu'une institution comme le CSA ne s'inscrive pas dans une posture de contestation pavlovienne du pouvoir (et encore, c'est un bien grand mot pour ce qu'il en reste), et on la taxe aussitôt de complaisance.
Mais M. Bilger, ce n'est pas de contre-pouvoirs dont nous avons besoin en France. C'est d'un pouvoir, d'un commencement d'autorité. Ne voyez-vous pas le lien direct entre l'abaissement de la loi, les casseurs qui vous scandalisent, les faucheurs anti-ogm, la délinquance excusée par la soi-disant relégation sociale, un renversement de l'autorité tel qu'un président ne peut plus se déplacer sans un minimum de 1500 CRS sous peine de se faire cracher dessus par le citoyen sûr de son fait, et la sous-culture de contestation permanente, de dérision façon Guignols, de flatterie démagogique de la masse dans ses instincts primaires qui est au principe de toute recherche d'audience ?
Ce n'est pas la poutinisation qui nous menace, c'est le pourrissement de la démocratie en république des conseils, la mise à mort de la technocratie, le triomphe du micro-trottoir et de la vacuité égotiste de la téléréalité !
Rédigé par : Gaétan B. | 10 avril 2009 à 00:39
Cher Philippe,
Vous nous laissez en pleine hésitation...
Acheter ou non votre livre...
Votre billet, c'est une frustration. L'analyse
est juste. Quoi rajouter de plus ?
Ce qu'il nous faut, ce sont des "institutions" douces et efficaces.
Un élan de responsabilisation et de confiance.
Si en plus il est possible de se soustraire à deux mois de talk show sur la "bravitude" et sur la branchitude et d'instruction juridique de ségolitude pour enfin bien observer que "les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France" (22.01.07)et sur "la liberté et la souveraineté du Québec" ou bien sur le vote protestataire ou le vote protestataire utile c'est moi.
Alors, c'est certainement plus agréable de vous lire.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 avril 2009 à 00:18
Effectivement, le Conseil d'Etat nous donne là une vraie leçon de démocratie.
Cette prise de position est d'autant plus intéressante, qu'il y a à peine quatre ans, ce même juge avait statué dans un sens exactement contraire (CE, 13 mai 2005, Hoffer).
La plus haute juridiction administrative serait-elle devenue sarkophobe ?
Rédigé par : Claire | 09 avril 2009 à 23:52
@Cher Maître Sbriglia,
Comment égaler votre talent ? Vous me rendez jaloux.
Rédigé par : Ludovic | 09 avril 2009 à 22:12
Eh bien voilà, mon cher PB, vous commencez à bien comprendre comment ça marche ...:)... Tout ça c'est la démocratie, la nôtre, à nous rien qu'à nous ... Mais il n'y a pas que le CSA, le Conseil d'Etat, pensez donc, plein plein une flopée comme ça ... Est-ce que vous comprenez un peu mieux les casseurs maintenant? Je plaisante ... Christian, bien gentil mais est-ce que vous ne pourriez pas envoyer par courriel (il y a un lien tout près à côté) félicitatif vos impressions aux locutions, sic, de ce cher PB, je ne vois pas l'intérêt de rendre votre émoi public, surtout sous anonymat, un peu de pudeur, de dignité tout de même, on pourrait croire PB s'encensant .... A propos, Jean-Luc Hees est celui-là même qui vira mon ami le docteur et écrivain Martin Winckler de sa chronique du matin sur l'antenne France-Inter car il y commit, le libertaire sacrilège, un long commentaire où il étripait un peu juste un peu l'industrie pharmaceutique et leur boune grooose gommerce dé médicaments ... Ah démocratie quand tu nous tiens, liberté d'expression et eau et boudin ... Pas sympa, Hees, fait caniche tout ça ... Guillon, tu vas morfler!... Trois heures cumulées hebdomadaires, cher Jean-Dominique, c'est peu, trop grave peu, consultez, mon vieux, vous m'inquiétez ... eh eh!... Heu ... hum ... Têtuniçois, je suis hétérosexuel absolument célibataire polygame, pas de méprise malgré mes inquiétudes quant à ce cher Jean-Dominique ... Sbriglia, je m'immisce car c'est sérieux ce débat, moi c'est d'affilée et c'est que le début, doublé voire triplé quand j'ai le moral, j'en perds des litres, me cause bien des soucis tout ça, c'est que j'ai de l'âge, le coeur, Félix Faure, vous comprenez ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 09 avril 2009 à 22:04
-Ah, Boyon, je vous ai convoqué pour vous dire que j'ai l'intention d'élargir le champ de compétence du CSA...
-Monsieur le Président, je suis votre obligé !
-Voilà : je voudrais nommer des tuteurs aux fonctionnaires de l'Etat qui tiennent des blogs, c'est bien ainsi que ça s'appelle ?
- C'est-à-dire, Monsieur le Président...
-Tenez, par exemple, vous trouvez normal qu'un magistrat, régulièrement, sur son blog, critique ma politique, mes choix, mes ministres et procède par allusions perfides ?
-Certes, monsieur le Président...
-Alors voilà, le CSA s'appellera désormais le CSABROSSE : Conseil supérieur de l'Audiovisuel des blogs, radios, ouvrages scripturaux et supports écrits.
-Ne croyez-vous pas, Monsieur le Président...
-J'ai en vue une amie de Carla, un peu versée dans le judiciaire - elle a sa capacité en droit - on pourrait la nommer tuteur du blog de monsieur Bilger !
-Mais...
-Vous la recevrez demain, vous verrez, elle sera parfaite dans la fonction !
-Bien, Monsieur le Président... comment s'annoncera cette jeune personne ?
-Anna Stasie... dites-moi, Boyon, vous êtes chevalier depuis quand ?...
Rédigé par : sbriglia | 09 avril 2009 à 21:24
Bonsoir Monsieur
Je suis toujours admiratif devant vos locutions comme ce matin sur "la radio".
CH.
Rédigé par : Christian | 09 avril 2009 à 20:56
Bonsoir M. Bilger,
Encore une fois on ne peut qu'approuver votre si beau billet dans son intégralité, à moins de vous paraphraser je ne vois pas ce que je pourrais trouver à y ajouter. Pour un peu, on vous prendrait pour un homme de gauche, mais je ne m'avancerai pas davantage sur ce terrain qui a le don de vous agacer.
On vous voit partout ces derniers jours, comme sur Agora Vox qui publiait hier une longue interview agrémentée d'extraits d'émissions de radio et d'un long passage de votre dernier ouvrage "Etats d'âme et de droit" que mon petit libraire habituel prétend n'avoir pas encore reçu (je le soupçonne plutôt d'avoir omis de le commander). Peut-être vous verra-t-on chez Ruquier samedi soir ou le suivant, méfiez-vous tout de même de Zemmour et Naulleau, car même si vous les estimez, je crains qu'ils ne vous fassent pas de cadeaux. Souvenez-vous de Gérard Miller il y a quelques années, chez le même Ruquier, tenant à votre endroit des propos si blessants que j'en avais changé de chaîne avant la fin de l'émission.
Rédigé par : Ludovic | 09 avril 2009 à 20:11
Un candidat étourdi qui bafouillait devant un public goguenard. Si tous les entretiens d'embauche avaient cette qualité la France serait en faillite générale.
Rédigé par : SR | 09 avril 2009 à 19:13